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18 août 2017 (0188)
Chair et superstition

Seule la chair transfigurée, celle de Jésus face à moi à Arès en 1974, a une vision réelle et totale du Tout.
La chair pécheresse, la mienne, la vôtre, est un enfermement ; sa vision ne peut être pure et totale.
L'imagination seule permet à la chair pécheresse de se représenter l'inaccessible.
Or, l'imagination, inséparable de la chair pécheresse, est le moteur de la superstition.
Aussi la superstition est-elle inévitable chez le pécheur, mais elle doit être minimale. Ce minimum, par exemple, oblige au mieux à voir Dieu comme un vide ou un trou dans la pensée, quoique Dieu ne soit ni vide ni trou et qu'il remplisse tout au contraire, puisqu'il est l'Étre par excellence. Ce vide dans votre pensée est donc superstitieux, mais mille fois préférable au grand-père barbu au plafond de la Sixtine, à l'hostie censée être corps du Christ-Dieu, aux médailles de la Vierge ou de st-Christophe, au signe de croix ou aux neuvaines.

Tu aboliras toutes les superstitions, surtout celles venues de la malice des princes du culte, de leurs docteurs et de leurs prêtres... (Révélation d'Arès 21/1). Cette superstition religieuse, je l'ai abolie de ma vraie piété (35/6). Depuis longtemps j'ai tranché hardiment la corde qui m'attachait au monde et aux princes du culte... j'ai fermé les portes du temple... puis après que le Père m'eut élevé comme une tour... et que comme l'aigle je me fus ri du vertige (33/2-5), j'ai ouvert à nouveau le temple devant le Peuple (33/10) pour une vraie piété (35/6) d'esprit non-superstitieux.
Cependant, même si je suis passé par-dessus le soleil (Rév d'Arès xxii/18), ce n'est qu'une première étape sur le très long sentier vers le Jour (31/8), je clope (je boite) sur l'os (xxii/3-18). Pécheur, même si la pénitence m'a fait beaucoup moins pécheur que je le fus, je reste un infirme spirituel, Je ne peux pas chasser complètement de ma vue les idoles de l'esprit (23/8) et de mes oreilles le bruit de la chair lourd (xxxii/9), car je suis fait de chair, que le péché a rendue myope et mortelle, et mon rapport à l'invisible Éternel passe par mes sens d'animal transitoire.
Jusqu'au Jour du Père aucun humain, même pénitent, ne sera une image et ressemblance (Genèse 1/26) parfaite du Créateur, parce que, jadis créé perpétuel, il marche maintenant dans l'ombre d'Adam qui a choisi d'être maître de la terre en passant par les plaies de Job et par la fosse (Rév d'Arès 2/1).

ste-Geneviève
                Jean-Gabriel Doyen
Exemple de superstition de dimension maximale :
Les Parisiens implorant le secours de "sainte" Geneviève.
Matérialité, charnalité et théâtrale misère humaine emplissent la toile ;
quand même un tout petit peu de spiritualité en haut,
mais Geneviève pourrait aussi bien être Héra, Gaïa, Athéna ou Tyché
(œuvre de Jean-Gabriel Doyen, église st-Roch, rue st-Honoré, Paris)

Ma chair n'est pas transfigurée comme celle de Jésus qui m'apparut en 1974. Je ne peux pas faire de ma vie spiri­tuelle un idéal absolu, parce que quantité de problèmes pratiques et grossiers hantent ma portion animale. Je pense à l'invisible, immen­surable et sublime Être dont j'émane : le Père, mais l'idée que mon cerveau s'En fait est un signe visible, circonscrit, désublimé. Ma pensée est matière mortelle comme l'onde hertzienne ou l'énergie solaire, qui a un commencement et une fin ; elle a l'étroitesse du cercueil qui m'attend. Quand je serai âme comment penserai-je ? Ma chair m'empêche de le savoir ; mystère de la mort.
L'autre nuit je fis un cauchemar : On me condamnait à être décapité, j'étais pieds et poings liés, on allait me trancher la tête et j'avais peur. Me réveillant angoissé, je me dis: "Toi, mon gars, tu es superstitieux. Être superstitieux, c'est être impres­sionné par les signes. Or, la matière n'étant que signes, le mort est signe par excellence puisque c'est la précipitation dans la matière la plus réductible à ses propres principes."
C'est à ces principes-là que la science (Rév d'Arès 26/3) voue l'humain, mais Dieu voue l'humain à la Vie, rappelle La Révélation d'Arès. Cette opposition de deux visions de l'homme est tout le problème. Ici la gigantesque citadelle du monde, dont nous ne sous-estimons pas la force, là la pénitence et la volonté d'Être, dont nous connaissons l'actuelle faiblesse, mais la fantastique capacité de croissance. Je ne peux des murailles de la citadelle éviter l'ombre faite de ma propre chair, de ma propre peur, mais je suis pénitent et j'ai une âme.
Mon pied est planté (Rév d'Arès xL/1) dans cette ombre noire, mais mon âme cherche la Vie, la pure Entité du Tout, que je ne pressens qu'à travers un écran de signes. Insatiablement je cherche la vie spirituelle jour et nuit, au travail, au Pèlerinage, dans mon lit ou dans la nature. Je tends ma pensée pour pénétrer jusqu'au cœur du Tout Puissant. Je ne cherche pas l'intériorité propre aux philosophes, mais la transfiguration propre à l'homme bon. Je la sens me pénétrer un peu pour l'heure, je la sentirai m'emplir entièrement un Jour.

Je flotterai jusqu'à ma mort dans quelque chose qui me dépasse, ma pensée vire et piaille (Rév d'Arès 13/1) dans le grand mystère de ma vie spirituelle, que j'ai voulue — pour que nous fassions Ta Volonté (12/4) —. Un Jour je retrouverai la Vie (24/5) au-delà de ma chair actuelle, dans une autre chair comme Jésus descendu me parler en 1974. Je vais vers une autre matière que les mots insuffisants de la langue appellent résurrection. Mais pour l'heure je volète, je ne vais pas loin. Je fais ce qu'il faut cependant. Mes béquilles sont ma propre matière ; je lui donne force, même si je vague dans un injetable, inévitable reste de superstition inhérente à ma chair, mes sens, tous les organes de ma faiblesse immense. Mais celle-ci est prévue dans le plan que nous propose La Révélation d'Arès (36/5)..
Toute religion sépare l'individu de la collectivité ; elle ne promet le salut qu'à l'individu exemplaire selon ses régles. Toute autre est la perspective de La Révélation d'Arès : L'individu n'est pénitent et ne se sauve qu'en vue du salut collectif : La Vérité, c'est que le monde doit changer (Rév d'Arès 28/7). Tantôt la religion dogmatise en feulements et rauquements d'hébreu le triomphe de Yhwh Sabaoth (Dieu des Armées) et de son peuple, les enfants d'Israël. Tantôt elle dogmatise par la Croix qui rachète les péchés et par la gloire des saints et des anges sur des vitraux au son des orgues. Tantôt elle dogmatise par les Piliers de l'Islam et la charia qui, vénérés et accomplis, donnent au fidèle un paradis de coussins verts et de sources cristallines avec un service d'houris aux beaux yeux. Pour ne citer que quelques triomphantes superstitions où la Vie est réduite à de grossières matérialités féériques ! Ainsi les religions se sculptent-elles de grandes et faciles renommées et donnent-elle cohérence à l'impossible, alors que le seul possible après le mort est une primaire participation à la Lumière, quelque chose d'une extrême simplicité, que la religion trouve fade et inattractive.
Ce qui me reste, à moi, de superstition n'est plus que bribes de ces énormes superstitions-là et ne m'empêche pas d'avancer dans la pénitence vers le salut, mais ça me pèse, quoique je m'en défende.

Reste que le Bien ce n'est pas Dieu qui me le donne ; c'est moi qui me le donne.
La transfiguration, le pénitent s'efforce de l'approcher, mais il ne peut pas se débarrasser de sa lourde chair (Rév d'Arès xxxii/9). Comme rappelé ci-dessus, il ne peut pas concevoir le Père ; il ne peut que l'imaginer. S'il voit Dieu dans la nature, il Le voit en poète ; il ne voit pas la Vérité. La Vérité absolue n'est pas comme la mathématique, elle échappe au pécheur et à son cerveau de chair.
Dieu en 1977 vint à moi escorté du visible et du sonore : brasillements et cliquements dans l'air, lumière coulant le long des murs, explosions dans la charpente et le bâton de lumière, parce que, pécheur, je ne pouvais pas Le sentir autrement. Mais, sauf la Parole qu'Il m'a dictée et qui constitue la seconde partie de La Révélation d'Arès, rien de ce spectacle surnaturel n'exprimait la réalité profonde de Dieu. Je n'ai pu expérimenter Dieu que par une sorte de superstition, des signes matériels, seul subterfuge idéographique par quoi je pus Le percevoir.
Comme quoi, même délivré des superstitions majeures, grossières, j'ai besoin d'une entremise figurative pour trouver le Père. L'entremise de ma pensée au minimum. Suffirait-il que je me mire dans une glace pour voir Dieu ? Je dois être honnête : Qu'est Dieu dans mon image ? Qu'est Dieu dans la nature qui m'entoure, me nourrit, me réjouit ? Je peux juste Le comprendre comme les pèlerins d'Emmaüs comprirent qu'ils avaient partagé un repas avec le prophète ressuscité d'entre les morts après qu'il les eut quittés (Luc 24/31). J'ai bien conscience qu'en voyant Dieu dans la nature je suis seulement imaginatif, au mieux je suis ingénieux, superstitieux décidément. Je ne peux réduire totalement la superstition.
Je peux juste rejeter la superstition religieuse, excessive. La superstition religieuse, c'est l'adoration de la matière, des livres, des reliques, des symboles, des codes qui ont fait du salut une procédure légaliste : Tel rite, telle récompense. Tel manquement au rite, telle punition, etc. La superstition excessive, c'est l'oubli que Dieu est d'abord Amour.
Comment, autrement que par la pénitence, nous évader du monde orwellien, dans lequel le mensonge est la vérité, où le rationalisme et la loi sont des religions, où l'apparence est la réalité ? Il est urgent de changer le monde (Rév d'Arès 28/7).

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Commentaires :
18aou17 188C1
Urne qui pue [Rév d'Arès xix/15], boum boum boum !.
C'est pour cela que je veux absolument partager avec vous cette magnifique magnifique magnifique réflexion.
Il n'y a pas une minute à perdre ; cette vidéo nous incite à prendre notre place d'humain apôtre.
Les 45 minutes que vous prendrez pour cela ne seront pas perdues.
Je vous embrasse tous affectueusement et fraternellement.
https://youtu.be/1dgjIeR5DBY

Frédéric H. d'Île de France

Réponse :
Merci, mon frère Frédéric, pour cette vidéo. Je n'ai pas le temps de la regarder aujourd'hui, mais je le ferai dès que j'aurai devant moi quarante-cinq minutes et, de toute façon, les lecteurs du blog peuvent la visionner.tout à leur aise.

18aou17 188C2
Bien cher Mikal, cher prophète,
Cher Le-Reste-Revient [Rév d'Arès xxx/10], cher Le-Dos-Porte-la-Mer [xxx/13],
Cette entrée comme ta précédente résonnent fort dans ma vie, dans nos vies.
Hier avec ma famille, j'ai enterré la dépouille de ma grand-mère paternelle avec qui j'étais proche malgré deux générations d'écart et des individualités propres, et tout ce reste de superstition sur la chair résonne en moi.
Je parlai à son âme, en lui disant que maintenant elle était au courant un peu plus du Tout.
C'est dit.
Merci pour l'autoroute que vous ouvrez devant nous.
Hier était l'occasion de célébrer la Vie et la survivance après la mort. Même le curé catholique n'a parlé à côté des dogmes classiques que de Dieu Amour et de Lumière. Merci pour votre courrier.
Cette année, le manque du Pèlerinage de Feu s'est fait sentir pour moi. Comme vous l'écrivez si bien : "Notre lucidité, c'est notre foi mise dans la pénitence et dans la moisson de pénitents, la reconstitution d'un petit reste dont sortira un monde changé en Bien." et grâce à laquelle nous ferons se rapprocher le Jour du Père.
Affectueuses et fraternelles pensées à vous et à sœur Christiane.

Ps: Allez ! J'alterne le vouvoiement comme votre femme vous vouvoie et le tutoiement, comme le chanteur Lenormand qui dit "tu" quand tu parles à Dieu. Travaillant en milieu professionnel multinational entre des collègues devant [?] de la Chine à la Hongrie, le langage commun est l'anglais et l'utilisation du "you".
Bonne année spirituelle de recréation à vous et à tous nos frères et sœurs d'accomplissement du Bien sur notre terre et tout autour.
Merci pour votre prise de position pour le jeune homme Éric qui a accueilli des émigrants comme le samaritain et qui est l'exemple de l'accomplissement d'amour évangélique que Jésus nous montrait.

Sophie La M. B. G.

Réponse :
Je suis ému en lisant votre commentaire, ma sœur Sophie. Merci pour lui.

18aou17 188C3
Je découvre votre entrée sublime sur la volonté de faire pénitence.
La religion et la politique destructrices de notre être, ce poison tellement ancré en nous, qui inconsciemment ou pas [manque mot ou mots] nous en créons un autre personnel.
Cette laborieuse aventure que le Créateur nous a donnée par la pénitence nous amène vers quelque chose qui s’appelle l’inconnu. Cela me rappelle un livre sur ce sujet d’un poète hindou, dont j’ai oublié le nom, et nous avons peur d’aller vers l’inconnu qui est en nous, qui est Dieu.
Ce Sublime avec S majuscule doit être aussi l’homme qui devient frère.
La Parole dit ceci (Rév d'Arès xxxix/2-3) : Réponds ! Pourquoi Mon Œil voit-(il) ton œil ? Ton nerf (est le) fil jaune de Mon Nerf. Ce passage nous donne le vertige ; je ne peux imaginer cette force en nous et les conséquences que cela pourrait avoir dans notre vie de tous les jours, être un dieu.
Comme Dieu a sublimé Jésus : Je l’ai fondu en Moi; J’en ai fait un Dieu; il est devenu Moi. Quelle intelligence d’homme, faible lumignon, peut comprendre cela ? [Rév d'Arès 32/5], j’appelle mes sœurs et frères à être sublimes ou à vouloir être Dieu.
Soyons des fous de Dieu, allelouia !
Chantal M. du Maine et Loire

Réponse :
Merci, frère Mésange, pour ce beau commentaire.

18aou17 188C4
Demain est en Dieu toujours neuf pour qui a des oreilles pour L’entendre, des jambes pour mettre ses pas dans Ses pas (Rév d'Arès 2/12.33/3).
Demain ne se tire pas d’un monde usé du nord au sud, de l’Occident à L’Orient, il est dans notre action neuve.
Demain n’est pas hier, ni même aujourd’hui.
L’humanité manque de l’imagination et de l’audace qu’il faut pour abandonner cette civilisation et se lancer à la conquête des temps futurs, parce que spirituellement elle n’est pas encore née, malgré cela, on entendra longtemps encore certains demander, l’air entendu, pour quelle raison Dieu serait apparu à Arès ?
Comment ceux qui ne sont pas encore nés (Rév d'Arès 17/3) verraient-ils la vie ?
Dieu nous lance à la conquête d’un monde d’amour, de paix et de justice. Le peuple qu’appelle Dieu à Arès est toute l’humanité comme architecte de son avenir. Tant que l’ordre spirituel ne sera pas rétabli sur terre par l’homme lui-même, tant que l’homme n’aura pas peiné, qu’il n’aura pas les bras bleuis des coups reçus en moissonnant (Rév d'Arès 31/6-7), la terre pour y rétablir cet ordre-là, le Jour de Dieu ne surviendra pas.
Le destin de l’homme, elle le précise, reste fondamentalement existentiel, volontaire, conquérant. Nous ne sommes pas soumis aux œuvres du passé, mais sujets aux espérances d’un avenir heureux. Seul l’amour peut nous propulser à nouveau dans cette direction.
Dépassons les dogmes, les sacrements, les cinq piliers, le sabbat, etc., qui ne sont que retardements.
Mary de Bretagne sud

Réponse :
Ma sœur Mary, merci pour ce commentaire.

18aou17 188C5
Bien aimé Prophète du Très-Haut,
Chercher les épis mûrs ou mûris, c'est bien, mais encore faut-il les reconnaître. Comme vous disiez précédemment : On a encore du travail...
Il y a ceux et celles qui nous semblent convenir à ce que nous cherchons, ils disent que nous disons la Vérité, s'intéressent de plus ou moins loin à ce que nous faisons, au Livre, mais ne s'engagent pas pour autant.
Il y a ceux qui nous semblent, à la première rencontre ou plus tard, ne pas convenir, ne pas répondre à l'Appel d'Arès dans sa globalité parce qu'ils sont persuadés qu'il faut le Mal et le Bien pour que l'homme s'interroge et avance, ou parce qu'ils sont réincarnationnistes, ou parce qu'ils ont été écœurés de la religion, ou parce qu'ils ne voient plus Dieu et butent sur le Livre ou n'arrivent pas à prier, ou encore parce qu'ils n'aiment pas les groupes, etc. Bref, mille raisons qui nous font nous dire "Est-il un épi mûr?". Et pourtant, il est peut-être mûri ou sur la voie de l'être.
En fait, personne ne peut aujourd'hui répondre au Message dans sa globalité, parce que quelle Globalité !
Ce Message est Immense dans Sa Volonté, Son Amplitude, Sa Tolérance, Son Amour, Son Exigence... tellement Immense, tellement Vrai, tellement Incommensurable ! Comment pourrions-nous exiger d'un moissonné qu'il soit cette globalité tout de suite ?!
L'humain est aujourd'hui tombé très bas. Ceux et celles qui changent leurs vies en Bien, comme nous, les Pèlerins d'Arès, ne sont pas parfaits, ils restent mi-paisibles, mi-violents, mi-aimants, mi-haineux, etc. Ainsi, comment pourrions-nous exiger que le moissonné soit un "parfait" épi mûr ?
Nous ne sommes pas transfigurés, nous sommes des pénitents encore pécheurs. Nous ne demandons pas aux personnes du dehors d'être quelque chose que nous ne sommes pas nous-mêmes, nous leur demandons s'ils sont prêts à s'efforcer de devenir Autre Chose, meilleur qu'ils se sont, par la pénitence et la moisson [l'apostolat], rien de plus. On ne leur demande pas d'entrer dans une case parfaite dans laquelle nous ne sommes même pas, puisqu'il n'y a pas de case, il n'y a que des âmes, unies par la volonté de mieux faire, de mieux être.
C'est bien pourquoi nous ne sommes pas une religion, ni une secte, ni un club de croyants, ni une élite. Nous ne rentrons pas dans un moule, dans une case définie, une Globalité Parfaite. Nous sommes des imparfaits changeurs en quête de Bien, qui cherchons des imparfaits changeurs ayant la force et la volonté d'accomplir ensemble la Volonté du Père.
"Être Pèlerin d'Arès, c'est vouer sa vie toute entière." disiez-vous (à plusieurs reprises) lors d'une réunion à Bordeaux en juin dernier. Et c'est pourquoi nous avons besoin de prier, de prononcer Sa Parole pour L'accomplir (Rév. d'Arès 35/6) pour prendre en lucidité, éveiller toujours plus notre conscience de Ce Que Le Père attend de nous. Il nous faut chercher au fond de nous comment faire raisonner à chacune des rencontres de rue, toujours unique, les mêmes mots simples mais puissants que nous leurs disons, pour qu'entre en eux la Lumière, pour que se réveille leur nature originelle, que leurs têtes soient désengourdies, pour que leurs cœurs et leurs êtres tout entiers se souviennent qu'ils sont faits un Dieu [Genèse 1/26-27], qu'ils ne sont pas d'irrémédiables mortels, qu'ils peuvent devenir meilleurs, changer, se créer une âme et revenir à ce qu'ils étaient mais dont ils n'ont plus souvenir, pour retrouver un Jour le Tout auquel ils appartiennent déjà, parce qu'ils sont une parcelle de la Création, revenir à ce que nous étions, c'est simple et c'est pourquoi c'est difficile ! (Voilà une longue phrase ! et un long commentaire ! J'espère avoir été utile et claire.)
Je vous embrasse très fort, Frère Michel et sœur Christiane et en profite pour vous remercier pour votre dévouement, ainsi que les frères et sœurs qui ont assurés le service et la quiétude du Pèlerinage 2017. C'était un très beau Pèlerinage ! Et merci beaucoup, frère Michel, de continuer de nous enseigner et de tenir ce merveilleux et précieux blog.

Réponse :
Vous demandez : "Comment pourrions-nous exiger d'un moissonné qu'il soit cette globalité tout de suite ?!"
Mais nous ne l'exigeons pas.
Ne sommes-nous pas nous-mêmes devenus des Pèlerins d'Arès que peu à peu ?
Certes, votre commentaire explique longuement pourquoi il ne faut pas "exiger d'un moissonné qu'il soit cette globalité tout de suite," mais vous posez la question comme si nos missionnaires avaient cette exigence et que vous les admonestiez pour qu'ils cessent d'être aussi intraitables à l'égard des personnes qu'ils rencontrent.
Je ne crois pas du tout que ce soit le cas. Qui ne sait qu'il a même fallu très longtemps à certains d'entre nous pour devenir d'acceptables Pèlerins d'Arès ? Moi Je suis hors du temps, mais toi tu es dans le temps, rappelle La Révélation d'Arès (12/6).
La pénitence elle-même n'est jamais achevée et nous mourons tous pécheurs. C'est en tout cas mon cas.
Merci, ma sœur Myriam, pour ce commentaire.
La difficulté de notre apostolat ne vient pas de ce que nous exigeons trop trop vite de la part des personnes que nous intéressons au cours de la mission. Elle vient d'un phénomène qui se répand, du reste, dans le monde entier, et qui est une grandissante indifférence à la foi, à la métaphysique de l'être, une indifférences qui se propage à une vitesse étonnante jusqu'à l'autre bout de la terre. Par exemple au Japon où des moines bouddhistes ont ouvert depuis plusieurs années un bar — oui, un bar, un bistrot, tenu par des moines ! — à Tokyo. Ce lieu de rencontre entre moines et gens ordinaires a été créé certes d'abord pour faire mieux connaître le bouddhisme, "parce qu'avec l’alcool la communication devient plus facile," disent les moines bistrotiers sans ambages, mais en fait "tous les sujets peuvent être abordés, comme la famille, le mariage et le travail," explique Fujioka, un moine barman, qui a souvent affaire à des personnes dépressives. "Il faut que les gens odinaires apprennent à vivre sans nous." Ces moines ressentent surtout le besoin de "lutter contre l'indifférence grandissante envers la foi, la prière, l'âme. On essaie d’aller plus loin que des conversations de comptoir," dit Fujioka, moine barman, dans une interview que j'ai lue récemment. Il se dit "frustré" par le manque d’intérêt de ses clients vis-à-vis non seulement du bouddhisme, mais des questions de profondeur de l'être, de la raison d'exister, des espérances spirituelles, du mal, de la mort. "L’indifférence du grand public est un problème crucial pour les moines bouddhistes," disent les tenanciers du bar qui affirment qu'ils voient "s’effriter chaque jour un peu plus les questions de fond : Que suis-je ? D'où je viens ? Où vais-je ?"

19aou17 188C6
Cher frère Michel,
Tout d'abord, merci infiniment pour votre apostolat qui nous apporte tant.
Je vous adresse pour avis un texte de deux pages que j'ai conçu pour ma mission personnelle dans la rue, après la relecture et les suggestions d'une poignée de frères et sœurs et quelques autres relecteurs.
Pour les personnes intéressées par le kérygme et le Message d'Arès rencontrées dans la rue avec au plus deux minutes d'échange, il s'agit de leur donner, si elles se disent explicitement intéressées, un aperçu en deux pages, certes dense, mais le plus lisible possible, [plus lisible que] La Révélation d'Arès.
Il y a un maximum de citations de toute la Parole et de Mikal, en se concentrant sur la pénitence et sur la liberté, sans avoir peur des difficultés de lecture que posent Le Livre [Deuxième partie de La Révélation d'Arès, message des Théophanies de 1977].
Mon hypothèse est que la lecture de La Révélation d'Arès est le point d'entrée pour faucher les épis mûrs, mais qu'ils ont besoin d'aide.
Certains blés mûrs ne voient pas ce que le Message d'Arès apporte de nouveau, d'autres ont besoin d'un aperçu général du Message et une introduction à l'étrangeté de son style pour s'engager dans une lecture complète, d'autres enfin ont besoin d'affronter quelques citations du Livre pour y sentir le Souffle, d'autres enfin ont besoin de sentir le Vent de liberté de vos écrits, bien loin de toute secte, et d'autres enfin ont besoin de vous "humaniser" - celui qui prétend avoir reçu un Message de Dieu - avant même de s'intéresser au Message, et c'est pour cela que j'ai mis le lien vers votre interview par Jacques Chancel.
Je pense que depuis trente ans, l'espérance de justice sociale a été redirigée vers une préoccupation de plus en plus narcissique pour la croissance "spirituelle" et le bien-être personnels (selon Joseph Heath et Andrew Potter dans le livre "Révolte consommée").
Cet aperçu est aussi conçu pour dire que c'est au contraire l'amour du prochain et la justice sociale qui fondent la véritable spiritualité, avec l'amour de Dieu en moteur extraordinaire et optionnel.
Ma question principale est sur le risque de dérive que comporte ce genre de résumé de la Parole, même si, dans le texte, je me défends d'en faire un. Je communiquerai bien sûr votre réponse aux frères et sœurs qui ont participé.
Je vous souhaite, dans votre apostolat, une réussite à la hauteur de ce que le Père espère en vous... que je crois bien au-delà de ce que la plupart des Pèlerins ou des pèlerins d'Arès actuels, dont moi, sommes capables d'imaginer.
Je vous embrasse et prie avec vous,
Patrick T. d'Île de France

Patrick Th. Monographie page 1
Patrick T. Monographie page 2

Réponse :
Ceci n'est pas, à l'origine, un commentaire, mais un avis qui m'est demandé à titre privé. Mais, puis vous me dites : "Je communiquerai bien sûr votre réponse aux frères et sœurs qui ont participé," j'aime autant donner ici ma réponse à tout le monde, du moins à tous ceux et celles que votre projet intéresse. Après tout, il s'agit d'une monographie, sous forme d'un tract recto-verso; et donc d'un projet pour la mission publique. Ce blog étant également public, il m'a semblé qu'il n'y avait pas de problème à réserver à tous une réponse demandée par un seul.
De réponse, en fait, je n'en ai pas. Des textes de ce genre : exposés raccourcis du Message et du sens de La Révélation d'Arès, j'en ai vus des quantités depuis quarante trois ans. Je ne saurais dire combien, mais je peux dire que leur variété était très grande. Tous ces textes étaient rédigés par des missionnaires de tempéraments très divers, dont chacun ou chacune exprimait sa façon personnelle de voir et sentir l'Appel d'Arès, généralement de la façon qui avait provoqué son propre éveil à la Vérité et à la pénitence. Certes, on retrouvait dans chacun de ces textes les invariants ou topiques ou lieux communs propres au Message adressé aux hommes par le Père à Arès : Inconséquence de la religion et de sa fille la politique, nécessité de la pénitence, nécessité de la moisson, extrême simplicité des sentiers du Bien, invention du Mal par l'homme, anomalie de la mort conséquence de la maladie du péché. espérance du retour aux temps qui précédèrent le mauvais choix d'Adam, etc., mais sous des formes très diverses, dans des texte de sensibilités multiples, bigarrées, qui suggèrent par leur multiplicité l'existence d'un inconscient collectif quasiment inexprimable de façon simple.
Autrement dit, les missionnaires sont très variés dans leur expression, l'inconscient collectif auquel ils se réduisent tous étant leur point commun, inexpressible, muet dans votre texte car il est écrit entre les lignes invisiblement. Le péché a tué chez chacun de nous la Vérité absolue ; chacun sent celle-ci à sa façon. L'épi mûri est celui qui répondra à une façon de dire en harmonie avec sa sensibilité personnelle, et ça, c'est le hasard... Il n'y a donc pas de règle. Chacun s'accomplit selon sa nature.
Votre texte répond à votre nature.
On pourrait dire que la Vérité qui ressort de la lecture de La Révélation d'Arès est la connaissance d'idées qui ne se rétrouvent jamais dans un Tout absolu. Pour trouver le Tout absolu il faudrait, bien sûr, lire et comprenedre d'un bloc, en entier, La Révélation d'Arès, circonstance que je n'ai jamais rencontrée jusqu'à présent. Je connais La Révélation d'Arès pour l'avoir lue des centaines de foi par bribes ou par son entièreté et pourtant... Voyez ce blog ! Il traite d'un bout à l'autre de La Révélation d'Arès, mais nulle part d'un seul bloc, parce que ça m'est impossible. Il la traite point par point. Chaque point certes rappelle l'ensemble, mais forme un caillot qui n'est pas la circulation sanguine dans son ensemble, mais qui, pour celui qui le donne, est quand même homogènes dans sa partialité. Votre texte est homogène dans sa partialité.
Pour chacun La Révélation d'Arès bégaye et chacun n'en capte et n'en fait siennes que les Grandes Pensées Qui ont frappé son oreille. Chaque disciple de La Révélation d'Arès se "regroupe", si je peux dire, sur un paquet ou essaim d'idées assez consistant pour lui survivre ; cette survivance, c'est ce qu'on espère provoquer chez l'humain de rencontre, l'épi mûri. Le texte que vous me soumettez est votre regroupement à vous, frère Patrick, et je me garde bien de vous communiquer mon regroupement à moi, qui est différent, différent du moins dans sa hiérarchie, son expression, son ton. Autrement dit, je n'utiliserais pas personnellement ce texte pour ma mission personnelle, mais puisqu'il accompagne votre verbe — car le moissonneur parle — je pense qu'il est le texte écrit en harmonie avec ce que vous dites. Peut-on faire mieux ?
Il y a des choses pas très exactes dans votre texte. Vous dites par exemple : "Le Père de l'univers apparaît en 1977 et dicte Le Livre," mais j'ai toujours veillé à ne jamais dire que le Créateur m'était apparu. Il est invisible à mon regard et comment, dans ces conditions, pourrait-Il m'apparaître ? Jésus m'est apparu en 1974, mais Dieu ne m'est pas apparu en 1977. J'ai toujours dit qu'Il s'était manifesté, ce qui, pour moi du moins, n'est pas la même chose. Mais je ne vais pas m'étendre sur ces petits points qui ont si peu d'importance pour ceux à qui vous donnez ce texte à lire, car ils sont, dans leur ensemble, très loin de s'inquiéter de l'exactitude des détails.
Quand on écrit ou analyse un texte moral, idéologique, religieux, politique, on dit 1) tout ce qui a trait à l'idée centrale vue comme groupe de questions indissociables, 2) l'énumération de tout ce qui fait partie de ce groupe indissocianle, 3) au nom de quoi et/ou de qui ce qui est prétendu est prétendu, 4) une nette démarcation avec les idées étrangères au groupe qu'on peut entendre par ailleurs, 5) des références vues comme supérieures à celles qu'on peut entendre ailleurs, 6) une hiérarchie des références du groupe d'idées dont il est question. C'est ainsi que les idées du monde fonctionnent. Ce n'est pas ainsi que les Idées de Dieu fonctionnent. Elles sont indissociables, parce qu'elle ne sont que des composants nécessaires du Tout, de la Vie, mais le langage humain ne permet pas d'exprimer ce Tout en... disons... un soupir de Vie. Dieu ne dit pas : "Avec moi ça va changer. Rien ne sera plus comme avant." Discours politique. Dieu, quant à Lui, est. Il nous propose d'être avec lui. C'est tout et le seul chemin qui nous permette d'y accéder est la pénitence. On entre ici dans une permanence qui a été de tous temps et qui sera de tous temps. C'est inexprimable d'une façon qui soit claire pour un cerveau humain, qui a besoin de passer par une superstition, comme l'explique mon entrée 188. Disons que votre texte est votre superstition à vous.

19aou17 188C7
Quelle magnifique entrée après un si magnifique pèlerinage !
La lecture de cette entrée 188 soulève en moi deux questions.
La première :
Vous écrivez : "Je ne peux réduire totalement la superstition." Est-ce que cela touche aussi la façon dont nous pouvons entreprendre notre pénitence ? Si oui, est-ce que cela pourrait être au point de l'annihiler dans sa raison d'être ? Est-ce que cela pourrait contribuer à une conversion de La Révélation d'Arès en religion ?
La seconde :
Vous écrivez suite à votre cauchemar : "Être superstitieux, c’est être impressionné par les signes. Or, la matière n’étant que signes, la mort est signe par excellence puisque c’est la précipitation dans la matière la plus réductible à ses propres principes" Je ne comprends pas ce que vous voulez dire à propos de : "la précipitation dans la matière la plus réductible à ses propres principes."
Merci pour tout ce que vous nous apportez.
Bonne année spirituelle
Dominique B. d'Île de France

Réponse :
Vous demandez si l'impossibilité de "réduire totalement la superstition"... "touche aussi la façon dont nous pouvons entreprendre notre pénitence ?" Bien sûr que oui. La pénitence n'est-elle pas faite chez chacun et chacun à partir de et dans la matière humaine physique et psychique dont il ou elle est fait(e) ? Je ne me sens pas d'une part superstitieux, aussi peu soit-il mais superstitieux malgré tout, dans une façon d'être et, d'autre part, pas superstitieux dans ma pénitence. Je ne suis qu'un seul être. Si je suis superstieux, je le suis tout le temps, puisque je suis tout le temps moi-même.
Vous demandez aussi ce que signifie "la mort est signe par excellence puisque c’est la précipitation dans la matière la plus réductible à ses propres principes." La réponse me semble évidente : Je suis, tant que je suis vivant sur la terre et dans ma chair,  tout à la fois un être psychique et physique. Quand je suis mort, ma fonction psychique et immatérielle disparaît, je ne suis plus qu'un être physique, une masse charnelle inerte et pourrissante et je ne peux pas être ainsi plus réduit aux "propres principes" de la matière.
Merci pour votre commentaire et pour vos vœux, mon frère Dominique.

19aou17 188C8
Merci, frère Michel, pour votre réponse à mon commentaire 188C5.
Je me suis mal exprimée mais surtout, j'aurais dû réfléchir plus longuement avant de cliquer sur "envoyer".
Je suis d'accord avec vous. Le gros problème de la mission est "la grandissante indifférence de la foi" !
J'essaie de réfléchir à comment être une meilleure pénitente et apôtre et donc de tuer mes préjugés, d'être plus aimante, de réfléchir pour avoir une moisson plus efficace. Ce commentaire s'adressait à moi, qui suis exigeante par soucis d'efficacité. Il me manque la douceur, la patience et l'amour, indispensables.
Je ne voulais pas admonester mes frères pour qu'ils cessent d'être intraitables à l'égard des personnes qu'ils rencontrent. Je ne crois pas que les Pèlerins d'Arès le soient. J'aurais dû utiliser "je" plutôt que "nous".
Je voulais dire qu'il n'est pas facile de reconnaître les épis mûrs quand on les rencontre, qu'il faut du temps pour le savoir et que c'est pour cela qu'il ne faut pas être exigeant, prendre les gens comme ils viennent et patienter, accompagner.
Mon premier commentaire était nul. Je vais relire et réfléchir à tout cela. Je vous embrasse.
Avec vous dans la prière,
Myriam B. d'Aquitaine

Réponse :
Merci, ma sœur Myriam, pour cette mise au point.
À des degrés divers, nous en sommes tous à faire des mises au point, vous savez.
Vous avez raison de dire ici qu'il vous "manque la douceur, la patience et l'amour, indispensables." La maîtrise du langage écrit ou parlé ne s'acquiert pas si vite, surtout chez une personne de nature.... disons... autoritaire comme vous semblez l'être. Vous voudriez que la Vérité fût toujours aussi simple que 2 + 2 = 4 et qu'il n'y ait qu'une seule façon de traiter cette Vérité, mais dès qu'on se fait une obligation d'être amour, pardon, paix, intelligence du cœur libre de préjugés, l'expression de la Vérité n'est jamais aussi simple. Le langage est toujours plus ou moins perverti chez tous les hommes, mais il l'est davantage chez les autoritaires. La sophistique envahit le langage de l'autoritaire ; elle emploie des moyens de persuasion par des arguments durs.
Mais vous voulez changer et vous y parviendrez.

19aou17 188C9
Frère Michel, bonjour,
Pour ceux que cela intéresse suite à votre réponse à notre Sœur Myriam (188C5), voici une vidéo du Bar de Tokyo et courte interview de Fujioka : Buddhist bar: Buddhist monk in Tokyo offers drinkers spiritual assistance with a difference (2.08mn).
Oui, de plus en plus rares sont les hommes et les femmes qui entrent en eux même et se posent les questions existentielles: Que suis-je ? D'où je viens ? Où vais-je ? Qu'est-ce que l'homme ? Ses questions primordiales devraient faire partis des enseignements scolaire, ce sont ces questions à l’âge de 27 ans qui m'ont amenés à La Révélation d'Arès et le Frère Américo L. qui a été mon missionnaire m'a trouvé dans un cours de café-théâtre.
L'idée de ce Bar est intéressante, de mémoire, il me semble que le Frère Bernard C. à fait une expérience allant dans ce sens. Il y a beaucoup de lieux possibles où les moissonneurs peuvent chercher les épis mûrs. La prière Chéma Israël [Écoute, Israël] dit: Que Les Paroles que Je te donne aujourd'hui  demeurent dans ton cœur. Tu les enseigneras à tes enfants chez toi ou en voyage, en te couchant ou en te levant (Deutéronome 6/4). La Moisson des épis mûrs off corse [s'agit-il de "of course" ? Off Corse signifie "Hors de Corse", mais c'est peut-être ce que cela signifie ici] est permanente du lever au coucher du soleil, toutes les occasions, quel que soit le vecteur, la situation, le lieu où l'on se trouve sont bonnes pour transmette La Parole.
Concernant la transfiguration, rien n’affirme, rien n’infirme, Frère Michel, que de votre vivant vous soyez transfiguré comme Jésus le fut :
Six jours après, Jésus prit avec lui Pierre, Jacques, et Jean, son frère, et il les conduisit à l'écart sur une haute montagne. Il fut transfiguré devant eux; son visage resplendit comme le soleil, et ses vêtements devinrent blancs comme la lumière. Et voici, Moïse et Élie leur apparurent, s'entretenant avec lui (Matthieu 17/1-3).
Jésus transfiguré avant la mort de sa chair et son assassinat, ces versets restent pour moi un mystère. Peut-être Jésus se sachant piégé dans Jérusalem comprit qu'il allait mourir et fut transfiguré avant pour que les apôtres ne perdent pas la foi ?!
Mes pensées fraternelles s’envolent vers vous et Sœur Christiane.
Didier Br. d'Ile de France.
https://www.youtube.com/watch?v=UBQvdUI0-eQ


Réponse :
Merci, mon frère Didier, pour ce commentaire et cette vidéo que je ne connaissais pas. Ce n'est pas par cette vidéo que j'ai connu l'existence de ce bar tenu par des moines bouddhistes à Tokyo. Mais cette vidéo est intéressante.

19aou17 188C10 
Frère Aîné,
Une petite correction peut-être à faire dans votre billet : "Pharisiens" au lieu de "Parisiens", sauf erreur de ma part et si cela ne vous offusque pas.
De mon côté, j'ai opéré un addendum concernant l'illustration faisant un pastiche de la fresque de Michel Ange à la chapelle Sixtine, en rajoutant votre propos et un backlinck sur votre entrée, dans un article sur mon site Web que je ne nomme pas et dont je ne ferais pas la promotion ici.
Roger H.-C. d'Île de France

Reçu plus tard :
Frère aîné,
Entre temps je me suis documenté et me suis trompé. C'est donc bien "Parisiens".
Mes excuses, je retire mon propos précédent.
Roger H.-C. d'Île de France

Reçu encore plus tard :
Frère ainé,
Pardonnez-moi ce troisième message.
J’ai été impulsif dans le premier où je suggérait une correction du mot "parisiens" au profit de "pharisiens".
Dans mon deuxième message, je me suis amendé, il s’agit bien de "parisiens" concernant le tableau, mes excuses encore.
Connaissant le passif entre vous et moi, avant de me coucher en cette nuit de ce vendredi, je me dis que vous alliez sans doute saisir mon impulsif premier commentaire comme occasion pour me river mon clou publiquement.
J’ai créé clearnews pour me donner des raisons et un motif valable de ne pas complètement renoncer à servir ce message La Révélation d’Arès, ne pas tout bazarder, foi, mission, prière, pénitence, résiliation avec ma maison d’édition pour mon livre "Les Poèmes Céleste", retrait de l’exemplaire en dépôt à la Bibliothèque National et suppression de toutes pages web en faisant la promotion. Bref, disparition totale de mes traces et de ma personne et tout esprit de conquête — à tout le moins tenter des expérimentations et investir les canaux d’information et de création du monde pour ce Message La Révélation d’Arès.
Je viens de me sortir d’une gigantesque crise de foi et j’ai lutté. J’en ai fait une Nouvelle publiée sur clearnews qui traduira clairement pour vous dans quoi je me suis retrouvé ces derniers temps, voici l’url où vous pouvez la consulter :
http://www.clearnews.fr/blog/prospectives/une-main-d-ange/
Voilà, peut être allez-vous me donner de bonnes raisons d’abandonner complètement mon apostolat. Le mieux — ce que je souhaite en tous cas — c’est que vous ne publiez aucun de mes trois messages.
Je pense que vous n’approuvez pas mon initiative clearnews, d’après vos récentes interventions sur la page Facebook de Myriam. Si vous le souhaitez, je peux procéder à la suppression totale du site web clearnews.fr et je m'efface totalement devant votre œuvre, qui est celle du Père, dont peut être je n'ai finalement rien compris en trente années d'effort.
Sinon, clearnews me permet encore de poursuivre, de ne pas me décourager définitivement.
Je prie avec vous.
Roger H.-C. d'Île de France

Réponse :
Je ne vois pas le rapport entre ce que vous dites ici et ma réponse à Myriam B. d'Aquitaine.
Myriam B. est un Pèlerin d'Arès, engagée dans le petit reste et, de ce fait, je me dois de lui indiquer ce qui va dans le sens de ma propre façon de croire, penser, faire et vivre, puisque le petit reste est constitué de frères et sœurs rassemblés autour de moi (Rév d'Arès 24/1) et formant comme le sillage de mon propre prophétisme dans leur pensée comme dans leur pratique.
Mais vous, mon frère Roger, vous n'avez jamais fait partie du petit reste. Vous avez toujours manifesté votre indépendance d'esprit et de comportempent de foi et, de surcroît, vous n'avez pas ménagé vos critiques et autres reproches au petit reste. Je vous considère donc comme libre de manifester vos pensées et vos actions comme vous l'entendez. Votre présent commentaire en est une expression.
Vous serez peut-être plus justifiés que nous, petit reste. Je crois que le qualificatif petit est tout à fait justifié dans le sens péjoratif, réducteur, qu'on peut lui donner ; je ne traduit pas du tout petit reste comme exceptionnel reste. Nous ne prétendons pas être idéaux ou exceptionnels. Nous nous efforçons simplement de suivre une voie qui n'est pas la vôtre. Nous du petit reste ne sommes que des pécheurs qui avons bien du mal à devenir les pénitents que le Père nous suggère de devenir. Vous aussi sûrement, mais par d'autres sentiers. Nous faisons ce que nous pouvons et nous ne refusons pas les critiques et reproches, les vôtres et ceux venus d'autres, qui peuvent nous être faits et qui, croyez-moi, ne manquent pas. Ils nous aident à nous corriger peu à peu.
Je crois que le fait d'être un petit groupe de croyants qui s'efforcent d'élargir leur façon de croire, d'espérer, de rechercher la Vie, n'est pas nouveau. Les disciples de Zoroastre (Sarsouchtratame, Rév d'Arès xviii/3), d'Isaïe (Iyëchayë, xLii/22) qui poursuivirent la rédaction de son livre prophétique, de Bouddha, de Shamkara, de François d'Assise, furent dans leurs genres des petits restes faisant cette recherche. Le fait nouveau aujourd'hui, c'est la facilité avec laquelle les critiques peuvent s'exprimer et se répandre (le téléphone, l'Internet, etc.), en somme l'existence d'une opinion publique internationale. C'est un fait majeur dont vous et votre site clearnews êtes des manifestations évidentes parmi des milliers d'autres. En somme, le processus de la pensée, de la décision de vivre comme ceci ou comme cela, a totalement changé de forme.
Je ne vais pas sur clearnews. Ça ne m'intéresse pas personnellement, car le temps me manque déjà pour faire ce que j'ai à faire, comment trouverais-je le temps de regarder comment font les autres ? Mais des lecteurs de ce blog, des frères et sœurs, peuvent y aller voir. Pour ma part, je ne suis pas les façons de voir des autres, si nombreux. J'ai déjà tellement de mal à suivre la Parole du Père et de me tenir au courant des grands courants de pensée dans le monde, dont une grande partie m'échappe de toute façon.

19aou17 188C11
Quel stimulant, frère Michel, votre blog, pour l’intelligence spirituelle du pénitent !
Votre entrée 187, je n’ai pas voulu y lancer un troisième commentaire, mais ce mot "apôtre", non cité dans La Révélation d’Arès, m’a suggéré le mot disciple, qui, lui, s’y trouve cinq fois, et auquel je m’identifie plus volontiers. Pourtant notre "première génération" a besoin d’apôtres, et nous en avons d’admirables comme le montrent les témoignages 187C46 et 187C54 de Nicole D. et Denis K.
Quant à l’entrée actuelle, "chair et superstition", quel chantier vous ouvrez !
De fait, vous y résumez le projet d’Arès : quitter peu à peu toutes superstitions pour retrouver en profondeur notre unité intime (Rév d'Arès xxiv/1) et humaine où les nations s’embrassent  (xix/22) par fusion (ii/13) à Dieu.
Vous soulignez que la "chair" soutient les superstitions. Mais si la superstition, c’est toute spécificité où l’ego m’écarte de Dieu, alors, elle n’a pas attendu la chair pour se manifester, si nous en croyons le Coran (vii/12, xv/33) : en refusant de se prosterner devant l’homme créé d’argile, l’ange Iblis manifeste déjà une forme de superstition anti-matière. Il choisit librement cette superstition par cette liberté qu’il est jaloux d’avoir à partager avec l’homme.
Ceci m’amène à compléter votre entrée : rejetée par Iblis, la chair reste don de Dieu, et qui fait l’homme à Son image (Genèse 1/26-27) puisque Dieu lui-même est aussi matière, Mine et Eau (xxxv/17).
Pourquoi, après avoir créé les anges, Dieu prend-il la «chair  animale pour s’y insuffler en Adam ? Avec ma pauvre science humaine (33/6 et xvi), J’ai honte de m’interroger sur les desseins de Dieu… et pourtant… nous avons depuis des siècles (30/1) reçu assez de force  pour comprendre (Rév d'Arès 32/6) et devenir comme les enfants (33/8).
Parole et enfants, quelle convergence de paraboles (Rév d'Arès 32/6) !
D’abord l’enfant. Trois souvenirs personnels.
J’ai cinq ans. Je sais que la suite des nombres est sans fin, et j’ai décidé de me mettre en marche vers l’infini. Et je psalmodie : "Un, deux, trois, quatre, cinq…" Le lendemain je reprends où j’en étais resté la veille. Et ainsi de suite. J’ai dû continuer jusque vers cinquante mille. Pure joie spirituelle de ce tropisme vers l’infini où Descartes disait reconnaître la marque du Créateur, "empreinte sur son ouvrage" humain.
Second souvenir, un dessin de ma fille à l’âge de cinq ans, comme son autoportrait imaginaire. Quel élan d’allégresse dans les couleurs ! Des fleurs partout, une démarche jubilante, et encore cette tension vers l’infini, révélée cette fois par les longues tresses longuement enroulées en deux interminables colimaçons !
Troisième souvenir, ma petite sœur à deux ans. De sa chaise haute, en ce jardin ensoleillée où se mêlent arbres en fleurs et gazouillis des oiseaux, elle s’écrie : "Oh ! Garde, maman ! (regarde, maman !) comme c’est beau !" Partage mon émerveillement ! Et moi-même, ce souvenir m’émerveille. La Vie, c’est d’être, comme Adam disiez-vous, "tout occupé à être heureux." L’animal en est incapable. L’homme, lui, peut s’émerveiller, comme le vieux Montaigne pourtant bien atteint dans sa chair : "Tout bon. Il a fait tout bon !"
Et ce cœur d’enfant qui nous est donné, la parabole coranique le détaille (XXIII/78, XXXII/9) :
C’est Dieu qui a créé pour vous l’ouïe, la vue, les viscères. Vous êtes peu reconnaissants.
Comme la vue, l’ouïe nous révèle la beauté servante du bien (Rév d'Arès 12/3).
Et l’œil, outil de la vue, ce mot revient des dizaines de fois dans La Révélation d’Arès, dont celle-ci :
Pourquoi Mon Œil voit-(il) ton œil ? Ton nerf est le fil jaune de Mon Nerf (xxxix/3).
En si peu de mots, Dieu se révèle tout proche (Coran II/186 etc.), miroir de l’homme, dont la conscience passe par les cinq sens, mais aussi par des sens plus diffus comme plaisir, douleur ou sentiments… évoqués ici par le mot Nerf comme ils le sont dans le Coran par le mot viscères.
Pour boucler la boucle de l’enfant à la Parole, je dirais que l’émerveillement naît des yeux et de l’ouïe, mais a besoin, au-delà, de cette vibration animale des nerfs et des viscères, complétée par cet éclair adamique qui soudain révèle l’infini.
Yeux et viscères, premiers messagers, fusionnent en l’Un de l’âme émerveillée. En ce sens vous y revenez souvent, dans cette entrée, à la "nature" où l’on découvre Dieu. Oui, car l’émerveillement devant la lumière, ses couleurs, la douce tiédeur de l’air est en même temps émerveillement devant cette capacité d’émerveillement que Dieu m’a donnée, à moi comme à Elie. Lui avait choisi pour l’au-delà de se retrouver ver infime réchauffé à jamais par l’éclat de (L)a Gloire (Rév d'Arès 2/10).
Dieu nous a donné la vue, il a créé pour nourrir toute vie des ondes lumineuses, et pour qu’Adam s’émerveille, pour chaque longueur d’onde, il a imaginé une imprévisible couleur, une nuance spécifique produisant par mes nerfs et viscères cette fine diversité d’impressions où la science balbutie à peine.
Il m’a donné la liberté de multiplier (ce)s yeux tout autour de la tête pour ne pas (L)e quitter du regard (Rév d'Arès 36/2), la liberté de choisir la soumission à (S)a Volonté de rétablir le temps du paradis terrestre (35/2) en déminant toutes ces superstitions de la chair qui séparent les hommes, avec provisoirement un équilibre, une mesure (7/6, etc.), celle des fils d’Abraham vivant vers le Danube et l’Euphrate (veillées 2 et 5, xx/19), même si la spiritualité d’Élie n’est pas sans lien avec le Nirvana bouddhiste… car pour encore plusieurs générations (24/2), la chair gardera la superstition culturelle des langages humains venus de Babel.
Je manquais de mesure, il y a vingt ans, en voyant dans tout rite (20/9) une superstition de la chair divisant les hommes, et en visant immédiatement, comme Zamenhof, à l’unité spirituelle de toute l’humanité. En vieillissant j’accepte, pour être audible, de modérer mes élans de précurseur, et de parler les langues de mes frères. En ce sens le rite arésien du baptême me paraît bien adapté à la langue chrétienne que parlent ma famille et d’autres, et j’ai donc prévu de m’autoadministrer le baptême arésien en 2024 pour mes quatre-vingts ans. Sept ans pour préparer, inviter et informer, ça ne me semble pas trop.
François D. d’Ile de France

Réponse :
Voilà dans un bel élan de foi un commentaire qui ne manque pas de lyrisme. Merci pour lui, frère François.
Dans le monde, où nous vivons au jour le jour, chaque acte ou parole acoomplit un petit acte de foi dans la pénitence. C'est du moins mon cas, parce que je suis sans cesse en train de veiller sur ma conduite : Je vis au jour le jour selon les habitudes du monde et je me dis à tout bout de champ : N'ai-je pas dit une parole qui offense l'amour, le pardon, la paix ? N'ai-je pas commis un acte qui manifeste d'une façon ou d'une autre un manque au non-jugement, un préjugé ? Je dois sans cesse me surveiller parce qu'en fait je ne suis pas une machine avec deux boutons, un vert avec écrit dessus : pénitence, un rouge avec écrit dessus : manquement à la pénitence. Je ne suis pas une machine qui aurait la possibilité de montrer sur un écran le Bien si je tape sur mon clavier F3 ou le Mal si je tape F10. Je ne vois pas le Bien, je ne vois pas le Mal, je ne vois pas la pénitence ni le manquement à la pénitence, je ne suis qu'une sorte d'aveugle qui ne peut qu'imaginer où il va avec, tout au plus, la possibilité de tâter ce qu'il y a devant lui avec sa canne blanche.
Je fais confiance à mes sens, ma pensée, mon instinct, bref, l'irrationnel en moi, mais en même temps des ombres me montent à la tête. Comme vous je peux m'émerveiller devant des enfants, mais ce n'est que lyrisme, poésie, envoûtement du moment, et l'enfant devant lequel je m'émerveille sera peut-être plus tard un monstre, un terroriste fonçant dans la foule à toute vitesse pour écraser des innocents, comme avant-hier à Barcelone. Car les terroristes affreux, que la police espagnole dut abattre comme des chiens enragés, furent eux aussi des émerveillements pour des adultes quand ils avaient cinq ans, deux ans, et qu'ils étaient des sortes d'anges.
Nous vivons tous en gogos irresponsables, éblouis à gauche et à droite, par tout ce qui nous attendrit, pleins de présomptions de foi, de bonheur sinon présent du moins à venir, mais si vraiment nous croyons, au sens fort de croire, nous savons aussi que le Mal existe et meurtrit ce monde sans cesse. Rien n'est facile dans la vie d'un vrai croyant, qui n'est pas qu'un fidèle conditionné à fond. Il est, comme le dit La Révélation d'Arès, autant le tentateur que l'ange de bon conseil, car le tentateur, le démon, n'a pas besoin d'exister ; chacun de nous l'est pour lui-même tout autant qu'il est ange pour lui-même (Rév d'Arès, Veillée 26).
Nombreux sont les régimes de foi. C'est bien pourquoi nous acceptons tout le monde au Pèlerinage d'Arès, car il y a, je pense, autant de manières de croire, d'espérer, d'être pénitent ou de ne pas l'être, qu'il y a d'individus humains en ce monde. Cela nous invite à nettoyer sans cesse notre façon de parler des autres. Nous sommes toujours injustes, y compris à nos propres égards, parce que nous sommes imparfaits et myopes. Qu'est-ce qui est une simple conjecture et qu'est-ce qui est une conviction profonde ? Quelle différence y a-t-il réellement entre les deux ? Je ne sais pas, parce que mon imagination oscille, va, vient, enfle, désenfle, et jusqu'à ma mort j'avancerai vers le but que m'a assigné le Père, mais sans jamais vraiment les voir, ni le but ni le Père. Oui, le prophétisme est une galère. Je rame, je suis un galérien. Mais si j'en changeais, je sais que je serais un rénégat, un traitre.

19aou17 188C12 
Parler de soi ne me plaît guère, parce que ce blog n’est pas un centre d’épanchements psychologiques, mais c’est pour expliquer une démarche qui évidemment ne cherche pas à s’ériger en exemple.
Depuis quelque temps, j’ai pris l’habitude d’introduire dans ma prière (prononcer la Parole pour L’accomplir [Rév d'Arès 35/6], c’est-à-dire essayer de comprendre Quelque chose de plus grand que moi, d’aller en profondeur, de creuser toujours davantage, pour pouvoir L’ingérer, Le métaboliser, Le comportementaliser, rendre réel, manifester le "Non Manifesté") , introduire donc, ces quelques mots comme on répèterait un mantra : "Ni l’intellect, ni l’affect". Cela va paraître inadéquat quand on parle d’intelligence du cœur [32/5], mais c’est simplement pour contrecarrer d’un côté une tendance à cérébraliser, analyser et de l’autre, une tendance à être dans le sentiment (contenter ou mécontenter, faire plaisir, cajoler), tendance du mental de passer d’un pôle à l’autre.
Mais rien n’est séparé dans le mental, les idées, les raisonnements, les sentiments, les émotions, tout ça, ça se mélange dans une heureuse réussite ou une malheureuse confusion : mind + heart = consciousness (cerveau+ cœur = conscience). Quand on a dit cela, ça ne nous avance pas beaucoup, on est toujours dans le monde, on voit avec l’œil du dehors [Rév d'Arès ii/10], pas avec l’œil qui va dans la lumière
Alors que faire ? Pour moi qui tente d’être un Pèlerin d'Arès (pénitent et moissonneur) [les majuscules c’est pour un jeu de lettres], à mon précédent mantra, j’ai rajouté : "Abandonne-toi, laisse Dieu agir par toi, par ta conscience, ton intelligence, ton cœur !"
Et l’illusion ou l’imaginatif d’être nul, dépassé, s’estompe. La paix est là. Quelques temps seulement. On arrête de gémir, d’appeler au secours, de chercher des assurances religieuses (on évite aussi de transformer l’esprit de La Révélation d’Arès en esprit religieux), on se situe , pour un moment seulement, dans le Temple qui a fermé ses portes aux superstitions. On se laisse habiter par le Souffle (Mon Souffle rafraîchira sans cesse tes pensées … Mon Souffle ploiera devant toi les épis ….).
Mais malheur à moi si je ne comprends pas que  je ne peux pas enfermer le Souffle dans ma cage d’humain. Il souffle où Il veut (Jésus)] et même raisonnablement, ce que n’ont pas perçu les religieux qui s’obstinent, ce qui est absurde, car personne ne peut enfermer le Vent. Après "la paix est là", "la foi est là".
On pourrait croire que "me voilà tranquille". Le grand mot ! Qui fige et qui endort.
Mais quel est ce Souffle Intérieur qui souffle maintenant de l’Intranquillité qui me dérange, en fait qui dérange mon mental, mon intellect, mon affect, car en plus de la sensation d’un vide, d’un manque d’être, d’une impression que je pourrais toujours être "plus ", je me retrouve malgré le sentiment d’avoir un peu évolué, d’être un peu plus avancé, de nouveau, amené au vide, à l’ennui, au creux. "Sursaut ! Dans ce vide, il y a de la place !"
Le Souffle vient (est venu) rafraîchir ma pensée, pour me faire en plus comprendre que ma tendance à m’arrêter quand tout va bien, à figer, à oublier que tout change tout le temps, cette tendance est illusoire. On n’est pas obligé de citer le Souffle ; Bergson en a fait une devise : "Penser la vie comme un devenir sans cesse changeant", si ma mémoire est bonne. Après "la foi est là", "la routine pourrait être là, si l’Intranquillité ne venait me sauver." C’est mal formulé, mais on se comprend.
Peut-être et sûrement d’ailleurs, la vie est faite de tranquillité et d’intranquillité qui se répondent mutuellement.
Quant au Réel (je ne parle pas des phénomènes), que puis-je en dire sinon qu’Il ne répond pas à ma volonté, mais à Sa Volonté. Le Réel serait alors ce qui résiste aux opinions. Ce qui va en déconcerter plus d’un.
Charlie F. du Nord

Réponse :
Voilà un commentaire tout en profondeur, dont le sens ne saute pas aux yeux du premier venu. Je ne suis même pas sûr qu'à moi il saute aux yeux, même après l'avoir relu trois fois. Mais je ne suis pas très malin.
Dans cette vie terrestre, où mes tempes battent comme un lézard sous les coups de ma circulation sanguine, je me dis : "l'imagination dispose de tout," comme disait Pascal dans ses "Pensées". Malebranche allait jusqu'à voir dans l'imagination "la maîtresse du monde". De ce fait, je ne suis pas loin de penser que la superstition est maîtresse du monde. Même la science a sa superstition, qui, puisqu'elle "règne ici-bas, est la reine des facultés" (encore Malebranche). Ceux qui dénoncent l'imagination comme déraison — ils ne manquent pas — sont aussi ceux qui dénoncent sa toute-puissance. Pascal, toujours dans les "Pensées", a dit que "l'imagination est cette partie dominante de l'homme, cette maîtresse d'erreur et de fausseté," mais il a ajouté, si mémoire est bonne, "qu'elle nous est donnée pour nous induire à une erreur nécessaire." Nécessaire, mais oui, pardi, puisque sans elle nous sommes bien incapables de nous représenter le Père, le Créateur, le bien et le mal et l'au-delà.
Il faut noter, et c'est très important, que nous sommes beaucoup moins enclins d'accepter les contraintes de la réalité que d'accepter les ensorcellements de l'imagination. Si ce n'était pas le cas, comment expliquerait-on que les romans et le cinéma d'aventures ont plus de succès que les traités scientifiques ? L'imagination s'empare de nous trente fois par jour et nous ne pouvons pas vivre sans elle. Partant, nous ne pouvons pas vivre sans superstition.
Cet été, pendant le Pèlerinage, un frère me prit à part pour me confier ceci : "Je souffre le martyre, frère Michel. Ma femme est adultère, elle me trompe." Moi, très ennuyé pour lui et pour son épouse, que je connais: "Elle vous trompe ? Elle semble pourtant si sage, si attachée à vous. Mais vous êtes si affirmatif que je vous demande sans ambages: Avec qui ?" Il regarde à gauche et à droite et me susurre : "Je ne sais pas." Moi : "Comment, dans ce cas, pouvez-vous être aussi affirmatif ?" Il regarde encore à gauche et à droite : "C'est ça le problème : Je ne sais pas. Je n'arrive pas à la prendre en flagrant délit." Moi: "Vous avez intercepté des lettres, surpris des appels téléphoniques, constaté des absences inexpliquées ?" Il regarde encore à gauche et à droit et murmure : "Non, rien ! Rien ! C'est affreux, c'est horrible." Moi: "Alors, cela se passe uniquement dans votre tête." Lui: "Vous ne comprenez pas : Je suis sûr qu'elle me trompe." Moi : "Comment être sûr quand on n'a aucun indice ?" Lui : "Voilà ce qui est affreux : N'avoir aucun indice." Moi: "Vous êtes comme ceux qui ne passent jamais sous une échelle, convaincus que quelque chose va leur tomber sur la tête, alors qu'aucun indice ne laisse prévoir un pareil accident. Vous êtes superstitieux. Vous êtes un affreux bonhomme, mon frère, un pénitent ne peut pas soupçonner le mal sans preuve." Lui, haussant le ton : "A-t-on besoin de preuves quand la certitude est là ?" Moi : "Voilà bien la certitude ! Vous ne savez rien. Vous n'avez aucune raison de soupçonner votre épouse d'un péché comme l'adultère, et vous vous permettez de parler de certitude." Lui : "N'ai-je pas la certitude que Dieu existe ? Pourtant je n'ai aucune preuve de cela." Moi : "Si. Vous avez la preuve que je vous donne. Dieu s'est manifesté à moi. Mais, votre épouse ? Quelqu'un vous a-t-il dit qu'il l'avait surprise en galante compagnie ?" Lui : "Non." Moi : "C'est la jalousie, une jalousie obsédante qui produit votre égarement. La jalousie exacerbe l'imagination. Profitez de ce Pèlerinage pour apaiser cette imagination de jaloux et prendre la résolution de ne rien considérer, dans aucun domaine, sans preuves manifestes."

20aou17 188C13 
Email reçu le 19 août 2017 à 23:31

Respected Prophet
In the below email you elaborate on the fact that you know very little about me. I wonder if this is not an attempt to justify your reluctance to support my work (which I now regret). Anyway, when you posted on your blog encouraging my work, you also knew very little about me. So nothing has changed. Hence your attempted justification is baseless.
You always answer questions that suits you. You avoid the questions that ask why did you encourage me by posting about me on your blog.
Anyway, you owe it to me to post an apology on your blog. You need to mention something like:
"I now believe that I was hasty in encouraging Dr D.H. in his endeavors to interpret the Quran according to the RA. I previously identified Dr D.H. as a brother and an architect of a movement in the East.
Apparently, and without me being aware of it, his efforts were fueled by my blog encouragements that mentioned him. I hereby apologize for my hast in that regard and the inconvenience caused to Dr D.H.
I now have 4 more other interpretations and Dr D.H. interpretation is no longer the only one according to the RA.
Moreover, Dr D.H. has recently written many times to me regretting his work on the Quran and rejecting the R.A. He also denies belonging to any faith whatsoever. Dr D.H. considers himself an agnostic henceforward."
Let me know if you publish this statement or something similar.
Sincerely
Daoud

eMail reçu le 20 août 2017 à 05:52

Respected Mikal,
Based on my previous emails' explanations, I believe you owe me a public apology on your blog. I am copying brother Nazih and brother Antoine for them to be in the loop of my official request.
I believe the apology should be along the following lines:
"I now believe that I was hasty in encouraging Dr D.H. in his endeavors to interpret the Quran according to the RA. I previously identified Dr D.H. as a brother and an architect of a movement in the East.
Apparently, and without me being aware of it, his interpretation efforts were fueled by my blog encouragements that mentioned his work. I hereby apologize for my hast in mentioning him in my blog and the inconvenience that I may have caused Dr D.H.
I now have 4 more other interpretations and Dr D.H.'s interpretation is no longer the only one according to the RA.
Moreover, Dr D.H. has recently written many times to me regretting his work on the Quran and rejecting the R.A. He also denies belonging to any faith whatsoever. Dr D.H. considers himself an agnostic henceforward."
Sincerely

Traduction par le blogueur :
Email reçu de Daoud H. le 19 août 2017 à 23:31

Prophète respecté,
Dans l’eMail ci-dessous vous donnez des détails sur le fait que vous savez très peu de choses à mon propos :

voici l'eMail envoyé à Daoud H. par frère Michel le 8 août 2017 à 12:47.
My beloved brother Daoud,
There are a lot of pilgrims in Arès currently, so I am being snowed under occupations, but I feel afflicted with your money problem that is turning into anxiety. I know from experience that it happens to be a terrible trial, because I was reduced to be very poor, destitute, after God's Messenger in 1974 and God Himself in 1977 had spoken to me and I had had to quit the Church.
I am utterly unaware of your total debt and even utterly unaware of your job or trade, I do not know much about you, because I have tried hard never to be inquisitive, never ask questions about people, whoever, and your brother Nazih has never said to anything about your resources, your personal family. I only recall him telling me that you had been a Salafist when you lived in Great Britain, you used to have e beard and take a fundamentalist approach to Islam, emulating Muhammad and his earliest followers — al-salaf al-salih, the 'pious forefathers', I think, and I don't disapprove of it, if your were a quietist —. You are a Doctor, Daoud, but I don't even know of what. even more so I don't know anything about your life. I only knew that tou lived in the Emirates. I later realised that your were married, because when you were in Arès in 2016 you said to me that your daughter wished to see a snap of me together with you and Nazih. This morning I am aware that you are 50 years old, so I imagine that you have a dependent family, wife and child or children. So I understand that your debts are bitter and more burning.
Why have I just told you all that's above? To tell you that I have been very touched reading that you had money problems, when I was quite unaware of your private life. I had only been informed by Nazih of your working on a new interpretation of the Holy Quran, the Zabour. So I am discovering and partly better imagining how your own private life may look,
Unfortunately, I personally am not interested in money, so I do not have money except the wages I get from an Arès Pilgrims Association. I am sorry I can't help you with regard to money, because I suppose that your are being in debt heavily, but I can help you spiritually. I know well that being a fatalist is not as easy as Eastern wisdom tells people they should be, but I encourage you to put peace in your mind, because the debt is the debt and you can't crush nor silence it and it's no use worrying. It's no use praying either. I know that God does not intervene in money problems, so I have not prayed for you in that particular situation, but I have never stopped praying with you, brother Daoud, so that in the Name of the Merciful, the Compassionate Light, Mercy, Compassion surround you in the end, because salvation never comes from money, but it comes from God's Power, our mysterious link with It, Which is a quite different Entity and we live on Earth in material illusions, and we have to know that your have not to worry about your material situation, that is what it is anyhow, but about the Kingdom, the spiritual life, just as Jesus used to teach. I personally experienced your own torments long ago and I have been taught by life that God never helps us in the way we expect from Him, but in His Own Way.
You are a victim of this materialistic world, you will get the raft of Hope some day coming from God's Sea on Heights and realise that there exist other Forces.
I pray with you, brother Daoud, I kiss you and your family.
Michel Potay

Traduction par le blogueur :
Bien aimé frère Daoud,
Il y a actuellement beaucoup de pèlerins à Arès et je suis débordé d’occupations, mais votre problèmed’argent m’émeut parce qu’il tourne chez vous à l’angoisse. Je sais par expérience que cela peut devenir une terrible épreuve, parce que je fus réduit à une grande pauvreté après que m’eurent parlé le Messager de Dieu en 1974 puis Dieu Lui-même en 1977 et que je dus quitter l’Église.
Je ne sais rien du tout de votre dette totale et je ne sais même rien de votre métier ou de vos affaires, je ne sais pas non grand chose à votre sujet, parce que je me suis toujours efforcé d’être aussi peu fouineur que possible, de ne pas poser de questions à propos de la vie des gens, quels qu’ils soient, et parce que votre frère Nazih ne m’a jamais rien dit concernant vos ressources, votre vie personnelle et familiale,. Je me souviens seulement  qu’il me dit que vous aviez été salafiste quand vous viviez en Grande Bretagne, que vous portiez la barbe et voyiez l’Islam sous l’angle fondamentaliste des premiers musulmans — al-salaf al-salih, les pieux ancêtres, je pense, et je ne désapprouve pas que vous fussiez un quiétiste —. Vous êtes Docteur, mais je ne sais même pas en quoi, j’en sais encore moins concernant votre existence. Je savais seulement que vous viviez dans les Émirats. J’ai réalisé tardivement que vous étiez marié, parce qu’en 2016, quand vous êtes venu à Arès, vous m’avez dit que votre fille souhaitait avoir une photo de moi en compagnis de vous-même et de Nazih. Ce matin [en lisant votre eMail] j’ai su que vous aviez 50 ans, de sorte que je vous imagine en charge d’une famille : une épouse et un enfants ou des enfants. Je comprends ainsi que vos dettes soient pour vous un problème âpre et brûlant.
Pourquoi vous dis-je tout ce qui précède ? Pour vous dire combien j’ai été peiné de connaître vos problèmes d’argent alors que je ne connais rien à votre vie privée. J’ai juste été informé par Nazih que vous étiez au travail sur une nouvelle interprétation du Saint Coran, le Zabour. Ainsi suis-je en train de découvrir et de mieux imaginer à quoi peut ressembler votre vie privée
L’argent ne m’intéresse pas, malheureusement, et il en résulte que je n’ai pas d’argent, sinon le salaire que je reçois de l’Association du Pèlerinage d’Arès.  Je suis désolé de ne pas pouvoir vous aider conernant l’argent, car je suppose que votre dette est lourde, mais je peux vous aider spirituellement. Je sais bien qu’il n’est pas aussi facile d’être fataliste que ne le recommande la sagesse orientale, mais je vous encourage à mettre votre esprit en paix, parce que la dette est la dette et que vous ne pouvez ni la supprimer, ni la réduire au silence et qu’ainsi il ne sert à rien de se faire du souci. Il ne sert à rien de prier non plus. Je sais que Dieu ne se mêle pas des problèmes d’argent, aussi n’ai-je pas  dans cette situation particulière prié pour vous, mais j’ai prié avec vous, frère Daoud, pour qu’au Nom du Miséricrodieux et Compatissant la Lumière, la Miséricorde, la Compassion finissent par vous vous accompagner, parce que le Salut ne vient pas de l’argent, mais vient de la Puissance Divine et de notre mystérieux lien avec Elle, Qui forme une Entité différente, tandis que nous vivons sur terre dans des illusions matérielle et nous devons savoir que vous n’avez pas à vous soucier de votre situation matérielle, qui est ce qu’elle est de toute façon, mais à vous soucier du Royaume, de la vie spirituelle, ainsi que l’enseigna Jésus. Je suis matériellement passé par là, j’ai connu vos propres tourments il y a longtemps et la vie m’a appris que Dieu ne nous aide jamais de la façon que nous voudrions, mais qu’il nous aide à Sa Manière.
Vous êtes une victime de ce monde matérialiste, vous attraperez le radeau d’Espérance venant sur la Mer de Dieu depuis les Hauteurs et vous réaliserez qu’il existe d’autres Forces.
Je prie avec vous, frère Daoud, je vous embrasse avec votre famille.
Michel Potay

Je me demande si vous n'avez pas tenté de justifier votre rechignement à défendre mon travail (que je regrette aujourd'hui d'avoir fait). De toute façon, quand vous avez posté sur votre blog votre encouragement à mon travail, vous saviez déjà très peu de choses à mon sujet. Donc, rien n'a changé. De ce fait, votre tentative de justification est sans fondement.
Vous répondez toujours aux questions de la façon qui vous convient. Vous évitez les questions qui vous sont posées Vous évitez les questions que je vous pose à propos des encouragement que vous m'avez  apportés par le blog.
Quoi qu'il en soit, vous me devez des excuses sur votre blog. Vous devez les formulez à peu près comme ceci :
"Je crois à présent que j'ai trop hâtivement encouragé le Dr Daoud H. dans ses efforts pour interpréter le Coran à la lumière de La Révélation d'Arès. J'avais jusque là vu le Dr Daoud H. comme un frère et un artisan de notre mouvement en Orient.
"Selon toute apparence, et sans que j'en ai eu conscience, ses efforts ont été attisés par mes encouragements sur le blog. De ce fait je présente mes excuses au Dr Daoud H. pour les désagréments que je lui ai causés.
"Je suis maintenant en possession de quatre autres interprétations du Coran à la lumière de La Révélation d'Arès et celle du Dr Daoud H. n'est plus la seule dans ce domaine.
"De plus, le Dr Daoud H. m'a récemment écrit plusieurs fois pour regretter le travail qu'il a effectué sur le Coran et exprimer son rejet de La Révélation d'Arès. Il [le Dr Daoud H.] nie appartenir à quelle que foi que ce soit . Le Dr Daoud H. se considère comme un agnostique désormais."
Faites-moi savoir si vous publiez cette déclaration ou quoi que soit de similaire.
Sincèrement.
Daoud

2. eMail reçu de Daoud H. le 20 août 2017 à 05:52

Respecté Mikal,
En me basant sur les explications de mes précédents eMails, je pense que vous me devez des excuses publiques sur votre blog. J'adresse des copies [de cet eMail] à mon frère Nazih et au frère Antoine [B., je suppose] afin qu'ils soient au courant de ma demande officielle.
Je pense que les excuses devraient suivre le schéma suivant :
[même proposition de texte, voir traduction du précédent eMail]
Sincèrement
Daoud


Réponse :
(See the English translation below)
Mon bien aimé frère Daoud, en l'Amour du Père,
Puisque vous me demandez de vous présenter des excuses publiques sur mon blog, vous ne verrez pas d'inconvénient à ce que je vous réponde au vu et au su de tout le monde.
Je suis pécheur comme l'est chaque humain en ce monde, mais je ne suis ni arrogant ni roué et je n'hésite jamais à présenter des excuses quand je dois le faire. Le rôle très difficile que le Père m'a demandé de remplir me place en dehors et très au-delà des bas sentiments que vous me prêtez.
Mais je ne vois vraiment pas la raison pour laquelle je vous présenterais des excuses dans la cadre de votre travail d'interprétation du Coran à la lumière de La Révélation d'Arès.
Je vous dis, par contre, ma grande peine de vous voir contrarié au point de vous déclarer agnostique, état proche de l'incroyant. Si j'ai, par maladresse quoique bien involontairement, contribué à cette contrariété, je suis profondément désolé.
Cependant, aucun des reproches que vous me faites ne tient debout.
Il fut un temps où je vous imaginais docteur en théologie coranique, mais je comprends aujourd'hui que ce n'est pas le cas, car vous ne tomberiez pas aussi facilement dans cet accablement spirituel.
Qu'importe en quoi vous êtes docteur, au reste. Je demeure votre frère et votre ami, et, oui, j'ai espéré que vous seriez parmi nos assez nombreux frères et sœurs d'origine musulmane l'artisan d'une fusion du Coran et de La Révélation d'Arès et je ne désespère pas qu'après ce passage à vide — qu'importe le temps qu'il durera —, vous vous remettiez à réfléchir et repreniez votre travail cette fois à la façon d'un "Coran parallèle" (sur le modèle de la "Bible parallèle" américaine que je vous ai montrée à Arès en 2016), qui me paraît la bonne façon de ne pas modifier le texte traditionnel du Saint Coran, auquel 1,6 milliards de croyants sont attachés (page de gauche), tout en proposant un nouveau texte (page de droite) où seraient dégagées les réelles racines sacrées de l'enseignement de Mouhamad.
Je n'ai jamais dit que votre travail (le Zabour) était nul. Je ne vous ai jamais demandé de l'effectuer, mais quand je compris (ou crus comprendre) que vous réfléchissiez à quelque chose susceptible de faire évoluer la foi musulmane et quand Nazih me dit que vous y travailliez, je me réjouis et je me dis : "Il faut voir," car je ne suis pas homme à démoraliser quiconque va dans le bon sens, mais au fond de moi je n'avais pas d'illusion sur les possibilités de dépasser le temps et le lourdeur humaines, auxquels je suis moi-même soumis. J'ai lu votre Zabour et il ne m'a pas semblé qu'il désarabisait, délocalisait, bref, déculturait le Coran et en libérait la très simple quintessence comme La Révélation d'Arès délocalise et déculture la Parole en général (Bible, Coran, Véda, etc.) et en donne le fond très simple : Seul le Bien accompli vainc le Mal, crée l'âme de l'homme et changera le monde. Votre Zabour était une avancée, avec tout le mérite d'une avancée, mais ce n'est pas une œuvre qui dégage le Fond des Fonds (Rév d'Arès xxxiv/6).
Je ne crois pas impossible de faire passer la foi musulmane à la foi tout court et toute simple que prône La Révélation d'Arès. Nous avons d'ailleurs le même problème avec la foi catholique, la foi protestante, la foi juive, etc. Mais c'est une tâche très difficile, qui sera longue et graduelle. Il faut reforger des mœurs incrustées en l'homme par les siècles. Il tombe sous le sens, sans qu'on n'ait à s'étendre sur ce point, que notre éloignement kilométrique comme culturel est un handicap et que nous ne ferons que commencer une tâche longue et complexe qui sera achevée par d'autres générations longtemps après que nous serons morts. La mort n'est rien. C'est le travail que Dieu confie aux hommes qui est tout. Il faut être patient, très patient. Vous avez commencé. Bien ! Félicitations.
Bien comprendre La Révélation d'Arès, c'est penser parallèlement au Père — ce n'est pas penser comme le Père, parce que c'est impossible dans cette génération : Quatre générations ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2) —. La Révélation d'Arès nous rappelle, en fait elle nous apprend car la religion a assombri la Lumière, un certain nombre de vérités de Fond très simples: Le Bien seul vainc le Mal, la pénitence seule permet de retrouver le Bien, le Bien accompli seul crée l'âme et sauve l'individu comme le monde, l'un étant inséparable de l'autre. Tu vois le Retour sont les premiers mots de Dieu le 2 octobre 1977 (Rév d'Arès i/1). Tout de La Révélation d'Arès est un Retour au Fond. C'est l’Éternel Retour, non celui qu'ont cherché, en vain, quantité d'hommes : Héraclite, les Stoïques jusqu'à Nietzsche, mais le vrai. C'est un concept très simple, toutefois difficile à expliquer dans nos langues que le péché a compliquées et alourdies, rendues incapables de métaphysique vraie, car notre actuelle métaphysique n'est qu'intellectuelle. L'Éternel Retour n'est pas une expérience de pensée aux conséquences religieuses, philosophiques ou éthiques, c'est l'hypothèse métaphysique fondamentale sur la nature du Réel, lequel échappe aujourd'hui à nos esprits insuffisants pour concevoir la Sainte et Sublime Simplicité. La Révélation d'Arès ne débouche pas sur un système, notamment elle ne fonde pas de religion et rejette toutes les religions ; c'est un ferment qui engendre la Vérité, mais celle-ci ne sera pas entièrement accessible avant des générations : La Vérité c'est que le monde doit changer (28/7, notion future). Mais le Père nous rappelle qu'il existe un couloir qui nous permet d'avancer dans la bonne direction, c'est la pénitence, c'est tout ce que nous pouvons entreprendre pour le moment, mais cette entreprise est la bonne. Elle conduira les générations (24/2) à la Vérité (28/7). Alors, frère Daoud, soyez agnostique, mais pénitent. Même un athée peut être pénitent, c.-à-d. aimer, pardonner, faire la paix, avoir l'intelligence du cœur libre de préjugés.
Vous ai-je "encouragé" à commencer votre travail sur le Coran ? Ici, tout dépend de ce que vous entendez par encourager. Si vous entendez par là que je vous ai incité à faire ce travail alors que vous n'en aviez pas le projet, je réponds non, je n'avais pas du tout cette intention. Mais si vous entendez par là que j'ai été heureux que vous commenciez ce travail (le Zabour) par vous-même, comme votre frère Nazih me l'apprit, et que je ne pouvais que m'en réjouir, alors oui, c'est vrai, je m'en suis réjoui. Je ne me suis, toutefois, jamais illusionné sur vos chances de trouver tout de suite le moyen de changer la foi de nos frères musulmans Pour autant, je n'ai jamais prétendu que vous aviez travaillé inutilement. Quelqu'un devait commencer et vous avez commencé.
Ceci dit, je vous laisse "nier appartenir à quelle que foi que ce soit" et vous "considérer agnostique désormais."
Je prie avec vous, si vous priez. Affectueuses pensées.

English translation :
My beloved brother Daoud, in the Father's Love,
As you ask me to apologize to you on the blog publicly, you cannot have any objection to my replying to you openly and publicly.
I am a sinner just as any human being is on earth, but I am neither arrogant nor wily and I never hesitate to apologize whenever I have to do so. The arduous leading part that the Father has asked me to play allots me to a position far beyond the base sentiments you think could be mine.
But I do not see the reason why I should apologize to you about your work to interpret the Quran in the light of The Revelation of Arès.
But I want to tell you that I am deeply sad to see that you are bothered or even annoyed so much that you declare yourself agnostic, almost an unbeliever. If I have tactlessly though unintentionally contributed towards the annoyance, I feel deeply sorry.
However, whatever you reproach me for does not stand up.
There was a time when I imagined you were a doctor in Quranic theology, but I understand today that I was wrong, because you might not have been so quick to fall into spiritual dejection.
It does not matter what kind of doctor you are anyhow. I am still your unchanged brother and friend, and, of course, I have hoped you could be the architect of a merging of  the Quran with The Revelation of Arès among a good many brothers and sisters stemming from Islam, and I have not given up hope of seeing you, after the blankness is over, reflect and set to work on the Quran again, but this time as a "parallel Quran" (on the pattern of the "parallel Bible" that I showed you in Arès in 2016), which I think is a good way of avoiding altering the Holy Quran's traditional text, by which 1,6 billion believers set great store (left page) while putting forward a new text (right page) where the real sacred roots of Muhammad's teaching would be openly drawn.
I have never said that your work (the Zabour) was worthless. I have never asked you to carry it out, but when I understood (or thought I understood) that your were thinking over something liable to have the Muslim faith change and when Nazih told me thta you were working on it I was delighted and I said to myself, "I'll have to see", for I am not a man who would dishearten any people, whoever, going in the right direction, but I deep down was not under any illusion that it would be possible to transcend time or human heaviness, to which I myself am subjected. I have read your Zabour and my impression of it was that it could not disarabize, relocate, in short, disculture the Quran and set its very simple quintessence free in the way The Revelation of Arès can relocate and disculture the Word as a whole (Bible, Quran, Veda, and so on) and show its very plain core, that is, only Good when achieved can beat Evil, create the soul, change the world. Your Zabour is an advance, all the credit is due to you for it, but it is not a work that brings about the Core of Cores (Rév of Arès xxxiv/6).
I do not think it impossible to make the Muslim faith change to plain faith nothing more and nothing less, that which The Revelation of Arès advocates. Besides, we have the same problem about the Catholic faith, the Protestant faith, the Jewish faith, etc. But it is a very arduous task bound to be long and progressive. Life styles that have been inlaid into man for centuries have to be converted. It stands to reason, and we don't have to enlarge on the subject, that the distance in kilometers as well as in cultures between us is a disadvantage, and that we can only start a long complex task, which is to be completed by other generations a long time after we die. Death is nothing really. The work that God has entrusted man to do is all. Much patience is required. You have started it, which is La mort n'est rien. C'est le travail que Dieu confie aux hommes qui est tout. Il faut être patient, très patient.  Good ! Congratulations.
To understand The Revelation of Arès you have to think parallel to the Father — You can't think like the Father thinks, because this is impossible in the current generations : It will take more than four generations (Rév of Arès 24/2) —. The Revelation of Arès reminds us, actually teaches us because religion has overshadowed the Light, a number of Core truths which are very simple: Only Good beats Evil, only penitence enables man to regain Good, only Good when achieved creates the soul, saves the individual as well as the world, the former being inseparable from the latter. You can see the Return are God's first words on October 1, 1977 (Rev of Arès i/1). Everything in The Revelation of Arès is a way back to the Core. It is the Eternal Return, not that which a lot of men: Heraclites, the Stoics, until Nietzsche have tried to reach unsuccessfully, but the real one.  It is a very simple concept, and yet however difficult to explain in our languages which sin has complicated, dulled and made incapable of true metaphysics, because current metaphysics is just highbrow. The Eternal Return is not an experience of thought with philosophical, ethical, religious consequences; it is the metaphysical basic hypothesis about the nature of the Real, which we nowadays fail to see, because our minds are unable to conceive the Saint's Sublime Simplicity. The Revelation of Arès does not lead on to a system, notably it does not found any religion, it turns down all religions; it is a fermenting agent of the Truth, but the Truth will not be utterly accessible until many generations have gone by : Thruth is that the world has to change (28/7, a future notion). But the Father reminds us that there is a corridor through which we can move forward in the right direction, that is, penitence. That's the only way we can follow, but this is the right path, the right path for generations (24/2) to reach the Truth (28/7). So, brother Daoud, you can be agnostic, but please try to be a penitent too. Even an atheist can be a penitent, that is, love, forgive, make peace, get the goodhearted intelligence free from all prejudices.
Have I "encouraged" you to start your work on the Quran? It depends on what you mean by "encouraging". If you mean that I have prompted you to do that work, whereas you did not plan to do so, I answer no; I did not attend to incite you to it. But if you mean that I was happy to hear that you started that work (the Zabour), as your brother Nazih told me you had, and I was delighted, then it's true I was delighted. However, I have never deluded myself about your standing a good chance of having the capability of changing our Muslim brothers' faith very soon. For all that, I have never claimed that you had worked unnecessarily. Someone had to start and you have started.
All this being said, I let you "deny belonging to any faith whatsoever" and "consider yourself an agnostic henceforward."
I pray with you, if you pray. Affectionate regards.

22/08/17 188C14
LE CHAMBOULE TOUT

Plus il me parle
Plus je m’éloigne
De cet imaginaire
Loin des mirages
Des contes et images

Plus il me parle
Plus je m’approche
Du Tout Près impalpable
Impossible conception
Dans ma pauvre tête.

Plus il me parle
Plus je monte et descends
Tiré par sa Grande Ficelle
Tressée d’Or et d’Argent
Tel un yo-yo d’enfant
Au-dessus de cette terre
De souffrance et de cendre.

Plus il me parle
Plus je voyage
Ballotté entre cultures
Et sa Puissante Houe
Qui expose au Soleil
La larve chamboulée
Dans une terre de miel.

Plus il me parle
Plus je découvre
Les voleurs de vie
Que tout était faux
Et presque tout mort
Et la vraie Foi.

Plus il me parle
Plus mon cœur saigne
De sentir la Réalité
Tellement éphémère
Blessures invisibles
Tellement profondes
Ô combien salutaires

Pauvre de moi

Il lui a parlé
Tout a basculé
Il nous parle
Tout est chamboulé
Vertige de l’Amour
Vestiges engloutis
Au fond du Fond.
Jean-Louis Alexandre C. d’Aquitaine

Réponse :
Merci, mon frère Jean-Louis, pour ce poème.

22/08/17 188C15
Vous n'allez pas afficher ce commentaire ou vous allez me dire : De quoi j'me mêle ?
Mais le commentateur 188C13, qu'est-ce que c'est que ce mec ?
Il vous ordonne de lui présenter des excuses publiques pour lui avoir demandé un certain travail sur le Coran, un travail dont vous ne l'auriez pas remercié, si je comprends bien ?
Vous lui répondez que vous ne lui avez rien demandé, mais même si vous lui aviez demandé, pourquoi lui présenter des excuses. Comme vous êtes très gentil, vous présentez votre réponse avec un bouquet de roses. Mais il est clair, quand on lit votre réponse, qu'il n'a pas fait ce qu'il fallait.
J'ai lu l'imaile que vous lui avez adressé après qu'il a pleuré sur les dettes qu'il a à rembourser et il n'a pas le moindre pognon pour çà (qu'il dit), mais à mon avis (je vois ça par transparence) il veut que vous lui donniez du pognon pour son travail. C'est pour ça qu'il tient tant à ce que vous lui fassiez des excuses publiques. Parce que vous lui avez répondu que vous n'avez pas d'argent. Alors, il essaie de forcer le passage...
Attention ! Ces oiseaux-là, je connais. J'ai vécu vingt-deux ans en Syrie comme mécanicien avion. Traumatique ! Ces gens ont parfois des trucs tout à fait bien calculés et vous vous faites avoir si vous ne prenez pas des précautions. Si ce n'est pas du pognon qu'il veut, il veut en tous cas vous coincer par une sorte de dette morale envers lui. Ne vous laissez pas faire. Ce mec a une idée derrière la tête.
Je suis un mauvais Pèlerin d'Arès. Je ne suis pas charitable. Je ne suis pas missionnaire non plus. Je ne viens jamais à Arès au Pèlerinage. Mais je crois dans La Révélation d'Arès.
Christian T. d'Île de France

Réponse :
La foi dans La Révélation d'Arès est un risque inconsidéré pris par nous les pèlerins ou Pèlerins d'Arès, petit p ou grand P. Je crois que Daoud H. et son frère Nazih H. ont pris ce risque. Je ne crois pas que Daoud veuille me tirer quelque argent — argent que je n'ai pas, de toute façon.
Même si je ne comprends pas toutes les raisons qui l'ont fait m'écrire l'eMail comminatoire 188C13 et même si je me pose un certain nombre de questions, je ne veux pas me fâcher avec des frères du Moyen Orient qui, quelles que soient "les idées qu'ils ont derrière la tête", comme vous dites — les différences de culture, d'habitudes sociales, etc. font parfois penser à des manœuvres pas toujours claires, pas nécessairement suspectes — ont fait vers La Révélation d'Arès et vers moi, son témoin, des pas qui m'ont paru décisifs et sincères. Je pense que s'ils ont un projet, celui-ci est tourné vers le monde islamique, mais non vers nous, et ils auraient sûrement voulu mon aval, que je n'ai pas donné, parce que les choses n'en sont pas arrivées au stade où je le pourrais. Ma mission est lourde et j'avance à petits pas, mieux placé que beaucoup pour être conscient que le chemin qui mènera au Jour sera lent et difficile.
Merci, frère Christian, pour le soin que vous mettez à me mettre en garde, mais je vis depuis quarante-trois ans en étant sans cesse sur mes gardes mêmes dans les relations humaines les plus dignes de confiance. Dieu est venu, impromptu, adresser depuis Arès — un trou en Gironde — aux hommes du monde un Message qui constitue un grand bouleversement, surtout pour les religions juive, chrétienne, musulmane. De ce fait, notre mission donne continuellement prise au hasard, hasard des rencontres, des péripéties apostoliques, des relations avec le monde, etc. Nous voudrions tout contrôler mais c'est le contraire qui se présente dans nos premières générations, tout se produit dans l'invérifiable, l'obscurité, l'incertain, et nous sommes bien contraints de faire confiance, à de rares exceptions près, à ceux et celles qui viennent à nous. Mais dans l'ensemble depuis quarante-trois ans tout se passe plutôt bien.
Puisque vous habitez l'Île de France, passez donc un de ces jours au 32 rue Raymond Losserand à Paris (14). Les frères et sœurs présents là seront heureux de faire votre connaissance.

22/08/17 188C16
J'ai beaucoup aimé votre "toi mon gars tu es superstitieux !".
C'est exactement cela.
Cette bienveillante proximité de soi (italique) avec soi qui ne lâche pas d'une semelle l'autre soi qui oublie, sans cesse dispersé par la tentation, pour le replacer dans la bonne direction. Dans le soi (italique), j'y vois l'alliance entre l'âme et l'esprit, en partie apprivoisés ou tout au moins matés, qui observe sans relâche la bête pensante (corps et esprit enchaînés) toujours prête à bondir hors de soi ou à nous échapper.
Entre l'ange et la bête, c'est d'abord un affrontement mais un long dialogue s'installe pour cheminer vers notre petit jour.
Je me suis surpris encore aujourd'hui à dire quelque chose de pas faux mais pas l'entière vérité que j'aurai pu dire. Il va falloir que je renforce les tours de garde... Pas facile de dompter le fauve tapis dans nos recoins obscurs mais avec la vigilance et le temps, le voilà moins imprévisible et plus soumis à Celui qui est. Dieu en soi, voilà notre véritable Ami. Cet Ami qui ne s'impose en rien de ce que nous voulons être. Il est avec nous et en nous dans la perspective de l'ascension : notre propre changement en Bien et le changement du monde, mais se refuse à nous accompagner en arrière.
Combien de gens croient mettre leur précieux moi en danger en mettant leur pas dans les pas du Créateur ?
Nombreux. Hélas, ils ne voient pas la Botte (Rév d'Arès xviii/8) donnée au pénitent par le Père, qui le protège et lui permet de voler haut et de voir loin : ta jambe passe par dessus le soleil (xxii/18).
Pascal L. de Bretagne-Sud

Réponse :
Dans sa "Métaphysique" Aristote disait (je le cite d'après "Puissance de la Douceur" d'Anne Dufourmantelle, que je lis en ce moment, parce que je m'accode quelques jours de repos... enfin, presque) ceci : "Les puissances peuvent être rapportées à un même genre : toutes sont des principes et se rattachent à un pouvoir premier et unique, celui du changement résidant dans un autre être en tant qu'autre."
Mais cet autre être, c'est aussi "soi (italique) avec soi qui ne lâche pas d'une semelle l'autre soi qui oublie, sans cesse dispersé par la tentation, pour le replacer dans la bonne direction. Dans le soi (italique)," précisez-vous, frère Pascal, "j'y vois l'alliance entre l'âme et l'esprit, en partie apprivoisés ou tout au moins matés, qui observe sans relâche la bête pensante (corps et esprit enchaînés) toujours prête à bondir hors de soi ou à nous échapper."
Oui, chacun de nous est deux, dichotomique pour parler savant, et je dirais, pour revenir à mon entrée 188, que le pont entre les deux est la superstition, l'image que nous nous faisons par imagination, parce que nous n'avons que l'imagination pour nous représenter quantité de choses qui restent abstraites. Cette image peut être celle de Dieu (Genèse 1/26); elle peut être tout autant celle de la "bête", dont vous parlez. Tout dépend de la phase par laquelle nous passons.
Merci, mon frère Pascal, pour ce commentaire.

22aou17 188C17 
Ceci est un eMail adressé par Antoine B. à Daoud H. dont le blogger a été destinataire CC :

Salam to all,
At this stage, let me give you my modest opinion as a member of the upright changers movement [?], an independent movement working in the "direction de certitude" given by prophet Mikal during your historical meeting of June 2016, recorded with his agreement.
First a personal statement.
Since April I am meditating on the relevant wording of a letter I have to send to prophet Mikal about the repositioning of my apostolic task in the future linked to the work our brother Daoud did. Honestly, I can no longer read the Quran or the Book the way I used to read them. After a difficult first approach in 1970 of the Quran with an intellectual bias and a minimal historical knowledge, I started loving the Quran during my stay in Indonesia in 1976 as a social fact and an inspirational text. I always kept the same attitude with this Holy Book : deeply loving some parts and finding contextual and/or obscure some others, but reading them all without hindrance. I never felt myself more on the side of "christians" (as Mikal describes himself and the pilgrims) than on the side of muslims. But with time, with the arrival of the RA in my life in 1985 and still more after Daoud's work, I really feel more on the other side of the bridge, among my brother muslims with whom I pray much more confortably than with "christians".
Let me take as example the Light given by Daoud explanations on the sura 19. It is a sura containing hadiths, "récits" in the technical sense, but I never wasted my time in trying to understand the meaning of the stories regarding Moses and his servant or Thoul Quarnaïn, the Gogs and Magogs. Now thanks Daoud it has for me a clear historical sense linked to Mikal and our apostolical work : we need to forget the fish (christian sign) who has guided us for a while (18/62) and we must build with iron blocks (la voix de fer) a protection against the Gogs and Magogs of todayIn the same way, I now read differently the Book, especially the fifth theophany where I see a clear action plan for the upright changers in order to rally the brother of Mouhamad and be able to win in collaboration with the brother of Yëchou the long fight against the ray. The small remnant definitely needs ASAP the help of Mouhamad, his brother, his spear and horse with its hair.
Now a more collective approach.
The blog is a somewhat public place where thousand eyes see (XL/5), allies as well as ennemies and the way Daoud is mentionned, especially in the 158 entry, makes him a key target for violent people. We must protect him as well as his brother : if you find one, it is easier to reach the other (fortunately Nazih is now geographically very far). I think if Daoud is repositioned within the blog as one among other quranic scholars who worked on the words of the Quran with the Light of the RA and morever as an agnostic academic mind ready to hear and accept better interpretations of the Quran, the risk is much smaller, both for agressive ennemies and for excessively intrusive curious persons among the small remnant who might facilitate dangerous links pointing to him without being aware of the danger.
For our emerging movement, we can do without any operational guide like Mikal is for the brother of Yëchou who enters into your head, the small remnant who would never have existed withour his constant and direct involvement in building its foundations. We do not really need a "chef de file" as Mikal worded during the 2016 meeting, a role which doesn't fit Daoud's character and will put him in danger : as he himself states, he his a "spiritual academic, period; no more, no less" (as for me I would say I am mostly a go getter for the field mission). He already has done a tremendous work that gives a strong starting point for our mission. Of course I would love him to continue, both with his translating the Book in arabic and doing the small "paraphrase" necessary to reach the intellectually basic but spiritually warm people we have to target. But the choice is his own, as well as the way he sees God, his prophets and his own involvement in prophetic movements. I do think both Mikal and Daoud are men of the Design of God and I do have to help them, but at this point I do think it is the movement allowed by Daoud's work who has priority for me.
My conviction is that this movement will later on (three years ?) be based mostly on new arab speaking apostles but has to be prepared now by rallying the help of a few apostles, some from the small remnant, more coming from an improved small remnant mission towards the brother of Mouhamad using a very different way to address them. As I hinted in my commentary 183C52, the blunt statement "there are hadiths in the Quran" erects a mental wall with most muslims: they immediately close their mind and will not open the RA. And what Mikal writes intelligently in his blog is repeated roughly by the basic small remnant apostles with the consequence that our results, already poor within the target of "christian" culture, are almots invisible within the target of persons of "muslim" background living here, in french speaking territories. We have to proceed differently. As you said during the 2016 meeting, "let the historians deal" with the question of late falsifications of the Quranic text. As for me this issue has always been irrelevant and it is still more irrelevant after the Light Daoud brought. And it creates a big obstacle for our difficult mission.
To add a specific cautiousness advice to our brother Nazih, I think even mentioning that in our movement we have a specific individual who "first" received the Light should be avoided. We are a small team working on the basis of the Z. the way it is now and it will evolve through the endeavour of the "first" (available to a limited number of reliable apostles) and of course on the basis of the RA and Mikal's prophetic guidance. It doesn't matter how the Z. came to us and it will keep Daoud hidden to protect him. Of course like for brother Michel, the first to receive the RA, there is clearly a single individual inspired by God and we follow the Light given to him personally, but we are not a religious group following a leader, a guru, a prince, a chef de file... We love the "firsts" and are very thankful to them not to have shirked since at this point of human history, their role is key and irreplaceable. But each of us remains entirely responsible for his apostolic choices.
My mind is getting tired, it is time for my daily nap, I hope I did not make too many mistakes with the form and the content; thanks to correct them.
Brotherly hugs to all,
Antoine B. d'Aquitaine

Traduction par le blogger :

Paix à tous,
À ce stade, laissez-moi vous donner ma modeste opinion comme membre du mouvement des droits changeurs [?] [Rév d'Arès i/6], mouvement indépendant travaillant dans la "direction de certitude" donnée par le prophète Mikal pendant votre rencontre historique [?] de juin 2016, enregistrée [par Nazih H.] avec son agrément.
D'abord une déclaration personnelle :
Depuis avril je médite sur la formulation pertinente d'une lettre que je dois adresser au prophète Mikal à propos du repositionnement de ma tâche apostolique à l'avenir, lié au travail qu'a effectué le frère Daoud. Honnêtement, je ne peux plus lire le Coran ou le Livre [?] comme j'avais l'habitude de les lire. Après une difficile approche du Coran en 1970 faite avec des préjugés intellectuels et une minime connaissance historique, je commençai [vraiment] à aimer le Coran durant mon séjour en Indonésie en 1976 en tant que fait social et texte édifiant. Je gardais toujours la même attitude à l'égard du Saint Livre, en aimant profondément certaines parties et en trouvant d'autres parties contextuelles [?] ou obscures, mais en les lisant toutes sans difficulté [particulière]. Je ne me suis jamais senti plus proche des "chrétiens" (comme Mikal et les pèlerins se décrivent) que proche des musulmans. Mais avec le temps et l'arrivée de La Révélation d'Arès dans ma vie en 1985 et plus encore avec le travail de Daoud, je me sens plus de l'autre coté du pont, parmi mes frères musulmans avec lesquels je prie plus confortablement qu'avec des "chrétiens".
Laissez-moi donner en exemple la Lumière que donne Daoud dans ses explications de la Sourate 19, qui est une Sourate contenant des hadiths, des "récits" au sens technique, mais je [n'avais] jamais perdu mon temps à essayer de comprendre la signification des histoires à propos de Moïse et de son serviteur ou Thoul Quamaïn, les Gogs et Magogs. À présent, grâce à Daoud, cela a pour moi un sens historique lié à Mikal et à notre œuvre apostolique : Nous avons besoin d'oublier le poisson (symbole chrétien) qui nous a guidés durant un temps (18/62) [? Il n'y a pas 62 versets dans la Veillée 18, et le Coran 18/62 dit : فَلَمَّاجَاوَزَاقَالَلِفَتَىٰهُءَاتِنَاغَدَآءَنَالَقَدْلَقِينَامِنسَفَرِنَاهَٰذَانَصَبًا] Puis, lorsque tous deux eurent dépassé [cet endroit,] il dit à son valet: "Apporte-nous notre déjeuner: nous avons rencontré de la fatigue dans notre présent voyage", où est le rapport ?].et nous devons construire avec des blocs de fer (la voix de fer) une protection contre les Gogs et Magogs d'aujourd'hui.
De la même façon, je lis Le Livre différemment maintenant, spécialement la cinquième Théophanie où je vois un plan d'action pour les droits changeurs afin de rassembler le[s] frère[s] de Mouhamad et d'être capables de gagner, en collaboration avec le[s] frère[s] de Yëchou [Jésus] le long combat contre la raie [Rév d'Arès xLii/3-21, xLiii/2-3, xLv/8-22]. Le petit reste a bien besoin ASAP [?] de l'aide de Mouhamad, son frère, de sa lance et de son cheval avec son [crin].
À présent, une approche [ou démarche] plus collective.
Le blog est un lieu relativement public où des milliers d'yeux voient (xL/5 ?) les alliés comme les ennemis et la façon dont Daoud est mentionné, particulièrement dans l'entrée 158 [voir http://http://michelpotayblog.net/jOF/jOFtv.html, commentaire 158C01], qui fait de lui la cible de violents. Nous devons le protéger, ainsi que son frère : quand vous en trouver un, l'autre est facile à trouver (Nazih est heureusement actuellement très loin géographiquement). Je pense que Daoud est repositionné dans le blog parmi d'autres savants coraniques qui ont travaillé [à voir les] paroles du Coran sous la lumière de La Révélation d'Arès et en outre comme un esprit académique agnostique prêts à entendre et accepté de meilleures interprétations du Coran, le risque [étant alors] plus petit vis-à-vis des ennemis agressifs et des personne excessivement indiscrètes au seins du petit reste, qui pourraient faciliter des liens dangereux à son adresse, inconcient du danger [partie difficile à traduire].
Pour notre mouvement émergeant [mouvement des droits changeurs] nous pouvons nous passer d'un guide opérationnel comme Mikal [suite pour moi très difficile à traduire ou à comprendre : est pour le frère de Yëchou (Jésus) qui entre dans votre tête, le petit reste qui n'existerait jamais sans sa constanta et directe participation à en bâtir (ou jeter) les fondations]. Nous n'avons pas vraiment besoin d'un "chef de file" comme Mikal l'a dit au cours de la rencontre de 2016 [?], un rôle qui ne convient pas au personnage de Daoud et qui le mettra en danger. Comme il le déclare lui-même, il est un "universitaire académique", point. Ni plus ni moins (Quant à moi, je surtout un fonceur sur le terrain issionnaire). Il a déjà fait un énorme travail qui donne à notre mission une forte impulsion. Bien sûr, j'aimerais qu'il continue, à la fois dans son travail de traduction du Livre en arabe,  et son travail à une petite "paraphrase" [qui nous est] necessaire pour toucher les gens intellectuellement primaires mais spirituellement ardents. Mais c'est son choix qui prévaut tout comme la façon dont il voit Dieu, ses prophètes, et son propre investissement dans le mouvement prophétique. Je pense vraiment que Mikal et Daoud sont les hommes du Dessein de Dieu [Rév d'Arès 28/27] et que je dois les aider, mais au point actuel je pense réellement que le mouvement qu'a permis Daoud a, à mes yeux, la priorité.
Ma conviction est que ce mouvement sera dans quelques temps (trois ans ?) basé principalement sur des apôtres de langue arabe, quelques uns du petit reste, mais doit être préparé dès maintenant avec l'aide de quelques apôtres, quelques uns du petit reste, provenant davantage d'un petit reste amélioré, plus proches de[s] des frère[s) de Mouhamad et utilisant d'autres moyens pour s'adresser à eux. Comme mon commentaire 183C52 y fait allusion, la grossière déclaration : "Il y a des hadiths dans le Coran" dresse un [infranchissable] mur mental devant la plupart des Musulmans, leur esprit se ferme aussitôt et ils n'ouvriront jamais La Révélation d'Arès. Et ce qui Mikal écrit avec intelligence dans son blog est [malheureusement] répété par les apôtres du petit reste avec pour conséquence nos pauvres résultats [missionnaires] chez les gens de culture "chrétienne" que nous visons, résultats presque invisibles chez les gens de culture musulmane vivant ici dans les régions de langue française. Il nous faut procéder différemment. Comme vous (Daoud] l'avez dit en 2016: "Laissons les historiens s'occuper" des questions des falsifications tardives du texte coranique. Ce sujet a toujours été [considéré] hors de propos et est encore plus [actuellement] hors de propos après la Lumière qu'a apportée Daoud. Il crée de plus un gros obstacle à notre difficile mission.
À notre frère Nazih je donne ici un conseil prudent : Je pense que même mentionner [seulement] un individu spécifique qui a "le premier" reçu la Lumière doit être évité. Nous avons une petite équipe qui travaille sur la base du Zabour. en son état actuel et qui va évoluer suite aux efforts de ce "premier" (et seulement disponibles pour un nombre limité d'apôtres sur qui on puisse compter) et bien sûr les bases de La Révélation d'Arès et des conseils prophétiques de Mikal. Il importe peu de savoir comment le Zabour nous est parvenu et il faudra tenir Daoud caché pour le protéger. Bien sûr, comme pour frère Michel, premier à avoir reçu La Révélation d'Arès, il n'y a bien sûr qu'un seul invidivu inspiré par Dieu et nous suivons la Lumière qui lui a été donnée personnellement, mais nous ne sommes pas un groupe qui suit un leader, un gourou, un price, un chef de file... Nous aimons les "premiers" et nous leur sommes très reconnaissants de s'être arrangés pour ne pas voir leurs rôles comme une clé irremplaçable. Mais chacun de nous reste entièrement responsable de ses choix apostoliques.
Mon esprit se fatigue, il est temps que j'aille faire ma sieste quotidienne, j'espère que je n'ai pas fait trop d'erreurs dans la forme comme dans le contenu [de cet eail] ; mercu de me corriger.
J'étreins tout le monde fraternellement.
Antoine B. d'Aquitaine (France)

Réponse :
Ce commentaire ne m'abat pas — j'en ai vu d'autres en quarante-trois ans — et il éveille même ma vigilance avec une particulière acuité. Son contexte est lourd.
Je vous sais très fatigué, fatigue bien perceptible quand vous venez prier à la Maison de la Sainte Parole l'été, et je m'interroge sur la conscience que vous avez réellement de tout ce que vous dites ici, et même sur divers points tout bonnement informatifs en apparence, mais qui sont très sujets à cautions comme vos citations de la réunion que nous avons eue Nazih, Daoud et moi en juin 2016 à Arès, que vous qualifiez curieusement "d'historique", mais où rien d'historiquement important ne fut dit, et où il ne s'est même pas dit grand chose finalement, sinon les conseils que j'ai donnés à Daoud pour poursuivre son travail sous forme d'un "Coran parallèle" et mon avis personnel que je lui ai donné concernant sa qualification de "mahdi".
Je ne vous réponds pas tout de suite sur le fond ; j'ai besoin de prier et réfléchir et comme je m'accorde actuellement quelques jours de repos, ce moment est particulièrement propice à la réflexion.
Vous ne serez pas surpris que je dise — et c'était peut-être votre intention de bien me faire comprendre — que le contexte de ce commentaire, que je me suis efforcé de traduire aussi fidèlement que j'ai pu, mais non sans difficultés, m'apparaît très problématique de la part d'un frère que j'ai entouré d'une affection particulière. Je ne pense pas à votre foi personnelle, dont je suis le premier à défendre la liberté. Je pense au destin apostolique global des Pèlerins d'Arès (pas le mouvement des droits changeurs", dont je n'ai jusqu'à aujourd'hui jamais entendu parler) et le destin du petit reste que je suis chargé par le Père de rassembler autour de moi [Rév d'Arès 24/1). Je croyais que vous faisiez partir de ce petit reste. Il n'en est apparemment rien. En vous lisant, je crois lire un pèlerin d'Arès petit p.
Ceci n'est pas encore, je le répète, ma réponse générale sur le fond, mais je peux relever tout de suite avec surprise quelques points :
Vous dites dans cet eMail que "avec le temps et l'arrivée de La Révélation d'Arès dans votre vie en 1985 et plus encore avec le travail de Daoud, vous vous sentez plus de l'autre coté du pont, parmi vos frères musulmans avec lesquels vous priez plus confortablement qu'avec des "chrétiens". Je respecte cela, mais je vous rappelle que, quand je vous connus en 1986 vous étiez en plein dans l'orientalisme, avec notamment un respect très particulier pour Bouddha que vous citiez souvent, une foi fervente en la réincarnation (que je ne partageais pas), etc., mais non dans l'Islam dont vous n'avez pour ainsi dire jamais parlé au cours des six mois que vous avez passés sous notre toit à Arès. Je découvre ici quelqu'un qui est ailleurs, un frère Antoine qui ne correspond pas à ce que dit votre "déclaration personnelle" dans cet eMail.
Par ailleurs, vous parlez de la transformation qu'aurait opérée en vous "le travail de Daoud", mais je croyais, d'après ce que m'avait affimé Nazih H., que j'étais le seul à avoir entre les mains ce "travail" (le Zabour) de Daoud. Or, il semble d'après ce que vous dites, que vous l'aviez lu aussi ? Je vous avoue que je ne m'y retrouve pas dans toutes ces déclarations. Je me souviens que le frère Thomas de Bordeaux m'avait écrit une lettre d'une violence étonnante contre le Zabour, mais j'avais cru comprendre qu'il n'avait fait qu'en entendre parler et j'avais haussé les épaules alors en me disant : "Soyons patient ! Thomas parle de ce qu'il n'a pas lu." En fait, il l'aurait lu, lui aussi ? Je nage... je nage à conre courant. Je commence à comprendre qu'il y a beaucoup de choses que je ne sais pas.
Par ailleurs si, toujours en vous citant, je me sens plus proche des chrétiens que proche des musulmans, c'est pour une raison aussi simple qu'évidente : Ce n'est pas Mouhamad mais Jésus que le Père m'a adressé comme Messager, et si le Père dit beaucoup de bien de Mouhamad tant dans L'Évangile Donné à Arès que dans Le Livre, il ne lui donne pas le statut sacré particulier que définissent les versets 2/11-15 et 32/1-3). Jésus et Mouhamad sont tous deux prophètes du Créateur, nul doute, mais à des niveaux différents et, pour ma part, je lis les Évangiles de Marc, Matthieu et Luc avec une attention d'une pieuse profondeur sans équivalent avec l'attention que je porte au Coran, que je lis aussi, mais qui, étant inégal, compliqué, contradictoire, voire fabulateur ou très parabolique (les descriptions du paradis ou de l'enfer y sont, par exemple, des projections du bonheur ou des souffrances terrestres qui ne correspondent évidemment à aucune réalité) disperse l'attention continuellement.
Quant au commentaire et à mes réponses 156C1 ou 158C45 à Daoud, je mets au défit quiconque d'y trouver ce qui fait de mon blog un "lieu public où des milliers d'yeux voient (xL/5 ?) les alliés comme les ennemis," un endroit où "la façon dont Daoud est mentionné... fait de lui la cible de violents," de telle sorte que nous "devons le protéger, ainsi que son frère." Je ne comprends absolument pas pourquoi vous citer.
Frère Antoine, je vous aime bien. Je ne vois aucun inconvénient à ce que vous soyez plus musulman que "chrétien", mais alors vous sortez de mon orbite prophétique. Je rappelle que, si nous ne pouvons que nous réjouir que le Père fasse prendre conscience au monde occidental que Mouhamad est bien un prophète et qu'il doit être respecté comme tel, c'est dans le sillage de Jésus qu'il nous met, nous Pèlerins d'Arès du petit reste. C'est Jésus le phare et donc, les Évangiles de Marc, Matthieu et Luc.

23aou17 188C18
Votre entrée "Chair et superstition" résonne pour moi comme une nécessité vitale de transcendance de la réalité ! Nous étouffons alors qu'au fond de l'homme il y a ce plein qu'est Dieu, l'Unique, l’Étalé... qui représente "L’Être par excellence" quand il l'éveille et le développe à l'exemple de Jésus — Il (Jésus) a mis ses pas dans les Pas de Dieu (Rév. d'Arès 32/3) — et c'est bien à cela qu'aspire tout homme.
L'outil de changement, de dépassement qu'est la pénitence nous libère de la superstition qui nous perturbe, ces signes qui nous induisent en erreur, tue l'imagination et notre créativité !
Il y a donc le dépassement par la pénitence qui est à notre charge, grâce à laquelle nous pouvons aspirer — quatre générations ne suffiront pas (Rév. d'Arès 24/2) — et retrouver une nouvelle matérialisation de la chair totale proche de notre Créateur.
En route pour la Lumière!

La suite ne concerne peut être pas le blog (?) :
Et je me permets de témoigner de mon expérience en proposant une simple idée. Dans votre enseignement à la Poterne à Paris en 1996/97 il y a ce dépassement qui est présent : la Vie.
Marcelline et Andrée ont pris vos phrases à vous lors de votre enseignement en sténographie (mot à mot). Je lis et relis cet enseignement depuis plusieurs années, chaque jour, et cela me permet d'approfondir, de comprendre, car même les mots ont un autre sens, fertilisent et ont un avenir. Et je pense (je me trompe peut-être ?) que c'est quelque chose dont le public aujourd'hui pourrait avoir besoin pour simplement avoir accès à la lecture de la Parole.
Bien sûr, il y a des moments d'aparté dans cet enseignement qui sont à enlever, mais aujourd'hui le quidam a besoin de sentir l'ouverture à la Vie spirituelle qui est cachée par nos préjugés énormes à la première lecture. Et je me dis que, quand on approche, que l'on fait le pas de lire La Révélation d'Arès, cet enseignement est vraiment un "debriefing" ! Ce sont vos paroles claires de la vie de tous les jours dont on sent et on entend l'oralité. Elles nous parlent à nous-mêmes et nous font nous poser des questions... C'est enrichissant de sentir ce déplacement de la vie à la Vie. Peu nombreux sont ceux qui arrivent à le voir en ouvrant et en lisant les Écritures. Mais avec votre enseignement à côté je pense que cela serait plus facile.
Aussi je pense qu'il pourrait y avoir une édition avec les Veillées et les Théophanies par exemple d'un côté et votre enseignement de l'autre, à l'exemple du modèle de la "Bible parallèle"américaine dont vous parlez dans votre réponse au frère Daoud H. (188C13), qui a fait un travail sur le Coran dont je me réjouis. Qu'en pensez-vous ?
Pauline S. d'Île de France

Réponse :
Merci, ma sœur Pauline, pour ce beau commentaire.
Vous parlez de mon enseignement "à la Poterne" à Paris ? Je croyais que l'endroit s'appelait "L'Espace des Peupliers", mais je peux m'être toujours trompé sur le nom de la salle que louait la mission de Paris. C'est sans importance. J'ai donné cet enseignement de fin 1995 au début de 1997 avec l'interruption de l'été 1996 en raison du Pèlerinage. Nombreux ont été les frères et sœurs (il y avait une audience de quelque cent-cinquante frères et sœurs en moyenne, nombre qui variait quelque peu d'un mois à l'autre) qui ont pris mes propos, spontanés, uniquement verbaux, en notes et je pensais qu'un condensé de l'ensemble serait rédigé un jour, mais cela ne fut pas le cas. Chacun semble avoir gardé ses notes ; elles n'ont jamais été combinées pour former un texte d'ensemble, mais j'imagine qu'après ma mort cela sera fait et le projet que vous esquissez ici sera réalisé.

23aou17 188C19
Notre psyché : Notre espace mental et nos affects sont le théâtre de tous nos fantasmes et de nos mémoires personnelles et héréditaires.
Voilà finalement le panier de nos superstitions !
Je n’avais jamais conçu la superstition de cette façon, mais elle me semble très juste. Elle consiste finalement à croire à nos propres idées, pensées, passé, signes extérieurs corporels, comme si c’était l’absolu. Or, nous savons que cela aura une fin, comme tout en ce monde. Mais nous l’oublions. Cette superstition est nourrie par l’entourage culturel et l’environnement. Elle est inévitable et en même temps, elle est une "erreur" de vision, une déviance du projet initial du Tout Autre, le Grand Inconnu, l’Éternel que les religions nomment communément Dieu. Cette superstition marque notre séparation d’avec le Réel absolu auquel nous aspirons. Comment sortir de cette impasse limitante que nous nous créons nous-mêmes, qui génère souffrance et malheur ? Cette déviance semble inévitable, étant donné nos peurs, désirs, traumatismes, antécédents héréditaires, bref le péché qui nous colle à la peau, à la chair, que les psychologues appellent "inconscient".
Nos superstitions sont à cent mille lieues du Dessein du Père trop aimant : Celui de devenir, par nos choix libres et conscient, des dieux, des frères vivants (ayant vaincu la mort) dans l’Unité de l'Amour. La ligne droite est donc de se rappeler sans cesse que je suis et peux devenir image et ressemblance du Créateur, si je mets mes pas dans Ses Pas [Rév d'Arès 2/12], si je vis dans l’Eau de son Amour. Je peux le faire, je peux le vivre, tout en étant une parfaite inconnue, là où je suis. Ouvrir mon cœur, même un tout petit peu est toujours bienvenu.
Votre entrée fait réfléchir à l’essentiel face au superflu-superficiel de notre monde ambiant. Nous avons tendance à remplir nos vies de mille futilités, par peur du vide. Il suffit d’allumer un poste de télévision pour voir que nous vivons dans ce monde-là : Du bruit visuel et sonore continuel, le plus souvent, d’une médiocrité sans nom.
Vous écrivez que "ce vide dans votre pensée est donc superstitieux, mais mille fois préférable au grand-père barbu au plafond de la Sixtine, à l'hostie censée être corps du Christ-Dieu, aux médailles de la Vierge ou de st-Christophe, au signe de croix...." La pensée superstitieuse est toute pensée-image formatée par le monde culturel, médiatique, publicitaire, politique, religieux, autre....Entretenue par nous-même. Ce n’est pas une pensée libre comme un poulain agile, libre du harnais que lui mettent les docteurs, les prêtres et tous ceux qui tirent bénéfices... (Rév. d’Arès 10/10).
Dans ma vie, depuis longtemps, à cause d’une sorte de maladie sans nom, j’ai appris à accueillir, par moment, le vide de pensée : Ces moments d’arrêt, de silence, de repos salutaire, qui ressemble à un vide, que pourtant je découvre de plus en plus comme un plein de vie. Souvent durant ces instants, quelque chose émerge, quelque chose d’inattendu, un mouvement, une action, une inspiration créative, libre. Quelque chose qui me remplis de joie, quelque chose que je perçois comme ne venant pas vraiment de moi, mais à travers moi !
Tout notre monde de signes tangibles et intangibles, (visuels, auditifs, sensoriels, mental, affectif) est en soit éphémère. Nous l’oublions et nous nous y accrochons. C’est plus fort que nous. C’est d’ailleurs la véritable signification du terme ‘Maya’ des hindous : "La Grande Illusion", celle qui nous fait croire à la réalité de ce monde. Pourtant, lorsque nous perdons un être proche, un parent, un enfant, un animal, un emploi... Tout à coup l’évidence : Notre réalité n’est pas éternelle ! Tristesse ou révolte ne changeront rien. Ah ! Un temps d’arrêt salutaire pour lâcher un peu de cette superstition qui nous colle à la peau. Nous avons cru à .... Et c’est fini ! Où est la Réalité ? Où tout cela va après ? Quel est le sens de ma vie quand ces choses n’existe plus ? Dans ces moments de questionnement ou de détresse, la chance nous est donnée de nous laisser prendre par la Main du Père-Mère de l’Univers, de recevoir un Signe de Lui. Car Il le dit lui-même: C’est Ma Main qui tient la main de l’homme souffrant, comme le mère mouille sa gorge de larmes (Rév d’Arès xvi/9).
Dans ces moments sans boussole et sans ressort, ce qui reste, c’est la vie: Je vis. Je respire. Si je le veux bien, la vie peut alors se poursuivre avec un peu moins de superstitions, de fausses croyances. La Vie que je ne peux pas "faire", mais que je peux "vivre", est toujours là. Je peux y adhérer ou la refuser. Je peux dire oui, ou non. C’est ma liberté. En lisant attentivement La Révélation d’Arès et les enseignements de votre blog, les questions essentielles sont soulevées et trouvent peu à peu réponses dans mon for intérieur. Réponses existentielles, pratico-pratiques, qui dissolvent peu à peu les superstitions culturelles qui vivent encore dans l’ombre de mon inconscient. Moins de superstitions = davantage de Vie libre, créatrice de Bien.
Véronique C. de Belgique

Réponse :
Vous écrivez ces mots superbes : "Dans ma vie, depuis longtemps, à cause d’une sorte de maladie sans nom, j’ai appris à accueillir, par moment, le vide de pensée : Ces moments d’arrêt, de silence, de repos salutaire, qui ressemble à un vide, que pourtant je découvre de plus en plus comme un plein de vie..." et je vous dis : Cela aussi est superstition, puisque c'est un travail de l'imagination, mais nous n'avons pas d'autre moyen de passer par moments à la transcendance, voire même à la transfiguration, car le transfiguration véritable, physiologique, que Jésus vécut sous les yeux de ses apôtres (Matthieu 17/1-9, Marc 9/2-9, Luc 9/28-36) est rarissime. Votre "vide de pensée... qui est un plein de vie" est une superstition heureuse. Alléluia.
J'ai lu et relu, moi-même avec un grand pieux bonheur, ce très beau commentaire.
Ce qui nous empêche de de voir la réalité et nous contraint à atteindre tant bien que mal cette réalité : Dieu, les anges, l'amour, le Bien, les âmes, etc., c'est le trop d'animalité en nous. Nous sommes certes des êtres de chair, esprit et âme (Rév d'Arès 17/7), mais notre chair est similaire à celle de l'animal et et gardera ce poids, cette épaisseur, cette grossièreté, cette tare (2/12) dont l'affecte le péché, tant qu'elle ne sera pas transfigurée, comme la chair de Jésus qui me visita en 1974 (comme ça me paraît loin déjà !). Mais cette chair même pesante et avide garde au fond d'elle le secret, la sauvagerie légère qu'elle aurait sans le dressage que lui fait subir le péché, et nous sentons frémir au fond de nous l'instinci divin qui sera totalement libéré un jour.

23aou17 188C20
C'est encore moi. Je ne peux pas m'empêcher de suivre cette triste affaire de relations entre des frères qui, si j'ai bien compris, vous sont (ou vous étaient) proches et des frères du Near East [Proche Orient] qui ont mijoté ensemble dans votre dos et créé, sans vous tenir au courant ou vous demander votre avis, une cuisine de "droits changeurs" [Rév d'Arès i/6] c'est-à-dire musulmane ou à primauté musulmane et je crois avoir compris que ce n'est pas ce que vous souhaitez.
Ce que vous souhaitez c'est la fusion en Pèlerins d'Arès tout court des croyants ex-musulmans et des croyants ex-chrétiens, ex-juifs, ex-athées de tous bords, pour ne faire qu'une seule assemblée (mot de La Révélation d'Arès, non ?) de pénitents. Quand on lit ce blog on voit bien, parce que ça revients, que c'est la ralliement derrière le Sermon sur la Montagne (je suis en train de le relire), point final, que vous voulez. Mais vous ne souhaitiez sûrement pas que ça se fasse sans vous demander votre avis et vous mettre au courant.
Et qu'est-ce que c'est que cette histoire de "rencontre historique [?] de juin 2016, enregistrée [par Nazih H.] avec son agrément (le vôtre)." Vous dites que ça n'avait rien d'historique, donc que pour vous c'était en somme une réunion de travail comme une autre avec un frère venu du Near East [Proche Orient] et qui aurait aussi bien pu venir de Chine ou d'Australie. Peut-on se procurer cet enregistrement qu'Antoine B. possède et que vous avez déjà distribué, semble-t-il ?
Jésus avait bien raison : (Matthieu 8/19) Et un scribe s’approchant, lui dit, Maître, je te suivrai où que tu ailles.(8/20) Jésus lui dit, Les renards ont des tanières, et les oiseaux du ciel ont des demeures; mais le Fils de l’homme n’a pas où reposer sa tête. (8/21) Et un autre de ses disciples lui dit, Seigneur, permets–moi de m’en aller premièrement et d’ensevelir mon père. (8/22) Mais Jésus lui dit, Suis–moi, et laisse les morts ensevelir leurs morts. Frère Michel, vous n'avez pas où reposer la tête vous non plus et les frères qui manigancent derrière vous feraient mieux de vous suivre et de laisser les morts enterrer les morts.
Vous vous trouvez à devoir faire évoluer des humains qui depuis des siècles se sont construits leurs petits universe sur le terrain de ce qui dure, non de ce qui change vraiment, mais ils ne veulent pas que tout change, ils veulent garder leurs petites habitudes, seulement en les assaisonnant à leurs façons, les uns la mosquée au bout de la rue, La Mecque une fois dans la vie au moins, les autres l'église ou la synagogue au bout de la rue, Rome, Augsbourg, Jérusalem si possible. Quelle part du flux spirituel qui fuit d'Arès, pas plus qu'une fuite pour le moment, est appelée à faire tache d'huile sur la mer (la Mer !) plus tard ? Inévitablement, parce que c'est humain (ne préconisez-vous pas vous-même les "petites unités" ?) il se fait un tri. Mais Antoine, que je ne connais pas, s'appelle-t-il Abdullah ou Hussein ? Non, et il voudrait plutôt une foi arésienne à teinture coranique qu'une foi arésienne à teinture "chrétienne" (il met chrétien entre parenthèses). Bizarre. Le déchiffrement du mystère humain est décidément très très labyrinthique. Et vous, vous n'avez pas l'air toujours aidé dans votre travail de géant des temps anciens [Rév d'Arès 31/6].
En tous cas, ça vous a mis sur vos gardes.
J'avais à faire dans le quartier de Montparnasse et je suis passé à votre mission, rue Raymond Losserand, mais c'était fermé. J'y repasserai quand je reviendrai dans le coin.
Christian T. d'Île de France

Réponse :
Non, mon frère Christian, je ne peux pas vous envoyer l'enregistrement fait en juin 2016 à Arès, que beaucoup de personnes semblent avoir (on m'a donné hier des noms de frères qui le possèdent et qui ne sont pas de mes proches, loin de là même pour certains), simplement parce que je ne l'ai pas.
C'est Nazih H., frère de Daoud H., qui a fait cet enregistrement — je n'avais aucune raison d'y prêter attention, parce qu'il ne devait rien se dire de très important au cours de cette réunion —, mais il ne m'en a pas donné de copie. Il en a donné une copie à Antoine B., comme je l'apprends par l'eMail d'Antoine, lequel, je suppose (en fait, je ne fais que deviner) l'a distribué autour de lui. À moins que ce soit Nazih qui l'ait distribué. On m'a appris hier 22 août que des frères d'un peu partout en France, en Suisse, le possédaient. Pourquoi cette distribution, dont j'ai été exclu ? Sans doute pour les raisons que l'eMail d'Antoine B. et votre commentaire développent : pour eux le "mouvement des droits changeurs" n'est pas mon affaire.
Je ne pouvais pas faire moins, à Arès en juin 2016, que recevoir un frère, Daoud H., qui avait fait le voyage depuis les Émirats ou depuis le Liban (je ne sais pas) pour faire un Pèlerinage à Arès. Ça n'avait rien d'historique ; d'autres (hommes ou femmes) aussi venus d'Orient l'avaient fait avant lui depuis quarante ans, mais ce déplacement long et sûrement coûteux méritait de ma part civilité ou courtoisie et j'en profitais pour demander à Daoud H. de refaire son travail sur le Zabour dans l'esprit de la Bible Parallèle US. C'est tout. Comme son frère Nazih m'avait dit auparavant que, selon lui, Daoud était le mâhdi, j'en profitais pour dire à Daoud qu'on ne se déclare pas mâhdi et que le mâhdi n'existe pas sans qu'un peuple le reconnaisse comme tel. Il m'a d'ailleurs répondu (d'une voix faible, Daoud est un homme qui m'a paru très doux, très gentil), qu'il était lui-même très tiède sur ce point. Bref, pour en revenir à l'enregistrement, non, je ne l'ai pas, mais je me souviens de ce qui s'est dit ce jour-là.
Merci pour tout ce que me dit votre commentaire. Pour quelqu'un qui n'est qu'un pèlerin d'Arès lointain, qui ne fréquente pas notre assemblée (oui, c'est le mot), vous y faites une analyse étonnamment juste. J'en déduis que vous lisez mon blog attentivement et que vous connaissez bien ma pensée. Merci. Je ne peux pas m'étendre aujourd'hui sur les sujets évoqués. J'ai besoin d'en savoir plus. La publication des eMails de Daoud H. et Antoine B. a provoqué une petite secousse parmi les lecteurs du bloc et des informations m'arrivent, notamment de la part de frères et sœurs qui croyaient que je savais plus de choses que je n'en sais.
En fait, je suis en pleine découverte et je serai, je pense, mieux informé d'ici quelques temps. D'ailleurs, si Daoud H. ne m'avait pas demandé — impudence ou candeur ? — de lui présenter des excuses publiques sur le blog, je n'aurais pas publié ici ses eMails, ni l'eMail d'Antoine B. qui lui répondait, dans une affaire qui peut être importante et doit éveiller ma vigilance ou qui peut être insignifiante, dans laquelle il n'y a peut-être pas un chat à fouetter. Je ne suis pas en mesure d'évaluer l'importance de l'événement dans l'état actuel des choses.
Mais, c'est vrai, tout cela m'a "mis sur mes gardes".

23aou17 188C21
Bien cher frére Michel 🌼
Je profite de quelques journées de repos en famille pour lire dans le calme votre nouvelle entrée 188 ainsi que les commentaires et vos réponses.
Je dois dire que Je suis vraiment attristée et touchée dans mon cœur ❤️ par ce que l'on trame et construit derrière votre dos sans que vous en soyez informé.
Provenant de soi-disant fréres qui se disent être "Pèlerins d'Arés"et qui font des secrets qui rodent les murs [Rév d'Arès xix/8].
Tout celà n'est ni beau ni bon pour notre mouvement spirituel si jeune qu'est la grande assemblée des Pélerins d'Arés qui entoure notre prophète Mikal à qui Jésus s'est adressé quarante fois en 1974 et vers qui le Créateur de l'Univers s'est manifesté cinq fois en Octobre et Novembre 1977 pour donner le Beau Message d'Amour que l'on trouve dans La Révélation d'Arés.
Ce Message est clair : La Vérité est que le monde doit changer (Rév d'Arès 28/7).
Comme vous, frére Michel, je me sens plus proche des Évangiles de Luc, Marc, Matthieu. Tout comme La Révélation d'Arés, ils s'intégrent mieux dans ma conscience que l'ensemble du Coran. Je me sens sœur de Jésus, disons plus proche de cet homme, prophète de Dieu qui a touché mon cœur par les Évangiles et qui me le touche à nouveau si fort depuis 1988 grâce à l'Évangile qu'il vous a donné à Arés et qui vient si bien éclairer les Évangiles [Palestiniens] donnés à ses apôtres voilà deux milles ans.
Tout est si simple dans la Lumiére de Dieu.
Mais ce qui se fait derrière votre dos ressemble à une forme de "ténébreuse" [affaire] qui n'est vraiment pas bonne pour notre mouvement spirituel qui est de Lumière.
Heureusement que vous avez écrit cette nouvelle entrée qui permets de mettre au grand jour ce mouvement secret qui ressemble à un mouvement pas clair du tout.
La Lumière de la pénitence est si simple : Aimer, pardonner, se libérer de ses préjugés et peurs, retrouver la Liberté spirituelle, retrouver l'Intelligence du cœur, réinstaller Dieu en nous, nous libérer de ces secrets qui rodent les murs, vivre pour aller de la vie à la Vie.
Pénitence ! Pénitence ! Pénitence ! 🙏
Patricia C. des Hautes Alpes

Réponse :
Merci, ma sœur Patricia, pour ce commentaire.
Je commence à voir que des frères et sœurs comme vous sont "attristés et touchés dans leur cœur ❤️ par ce que l'on trame et construit derrière mon dos sans que j'en sois informé." Mais je me sens encore incapable, jusqu'à plus ample informé, de voir clair dans cette affaire, car visiblement les frères impliqués ont vu les choses tout autrement que, par nature, je ne les vois moi-même. Il n'y a peut-être qu'un malentendu, mais cela n'est pas évident.
Je sais où je veux aller, puisque le Père m'a donné toute licence pour cela : Parole de Mikal Ma Parole (Rév d'Arès i/12), Ce que tu prescriras aux assemblées... Je le scellerai (27/7), etc., je veux faire des croyants dans les régions citées en Rév d'Arès 5/5/7 une seule assemblée de pénitents, mais non des croyants de teinte chrétienne d'un côté, de teinte musulmane d'un autre, d'autres teintes ailleurs, mais je ne suis pas encore sûr que le projet poursuivi par Antoine B., Nazih et Daoud H. et probablement d'autres que je ne connais pas encore, ne soit pas qu'une étape, certes maladroite, mais une simple étape vers le but que je poursuis, ou si c'est une dangereuse déviance (il est quand même curieux qu'on ne m'en ait pas parlé... ça ressemble à un projet caché). Je vais, je m'en doute, entendre là-dessus des racontars autant que des choses vraies, entendre des bidouilleurs autant que des informateurs justes. Je ne me précipite donc pas. Bref, que me faut-il faire de tout cela ? Je n'en sais encore rien.
Toujours est-il que tout cela m'indispose, je ne peux pas le nier. Je ne m'inquiète pas outre mesure, car je connais la grande masse des frères et sœurs qui me sont fidèles, mais enfin, Antoine B. sorti d'une école prestigieuse s'il en est, le Docteur Daoud H. qui est (je le sais depuis ce matin) docteur en matière technique (j'ai lu cela très rapidement dans un eMail ce matin, c'était me dit-il dans le préambule du Zabour, préambule que je n'ai pas lu, le corps du livre étant déjà énorme et étant mon seul sujet d'intérêt), sont des rhéteurs pas malhabiles à écrire et je dois y regarder d'assez près. Je me méfie des façons torves d'écrire, de diaboliser pour mieux tuer, ce n'est peut-être pas le cas et j'espère que ce n'est pas la cas, mais ces deux-là non seulement ne se montrent pas humbles, mais ne manquent pas d'argumenter, de batailler et j'ai compris que ce serait un combat. Je suis le témoin de La Révélation d'Arès, le prophète appelé par le Père, mais ils ont beau m'appeler "prophète respecté", cela ne semble pas les impressionner. Je reste donc "sur mes gardes" comme dit le commentateur Christian T.
Je vous souhaite, ma sœur Patricia, de bonnes vacances au milieu de votre famille.

23aou17 188C22 
Bonjour frère Michel,
merci pour votre attention toujours pleine de douceur, d'amour et d'intelligence ; vous nous transformez chacun d'entre nous, prisonniers dans la lourdeur de notre chair, la chair lourde enfermée dans les glaces du temps.
Notre vue devenue de givre ne perçoit plus l'Être par excellence qui remplit tout.
Votre parole qui prolonge la Parole de Dieu, fait fondre nos glaces qu'on croyait éternelles, voilà peut-être le vrai changement climatique...
Avec ceci je lis et je relis La Révélation d'Arès, je veux casser ces très gros morceaux qui ne me font voir le monde qu'à travers mon imaginaire et avec mes frères et sœurs de l'assemblée nous nous efforçons de vivre dans l'amour, le pardon et la paix, libres de tout préjugé, dans l'intelligence du cœur et ainsi nous participons de la Lumière.
Nous sommes un message unique dans le monde, pas un de plus, et pas le même comme entendu dans le monde, mais celui qui peut libérer nos consciences de la superstition et des peurs et douleurs qu'elle engendre; nous ne sommes pas une religion mais la Vie spirituelle qui redonne à toute l'écriture antérieure sa forme absolue, intemporelle et libre, libérée pour qu'ainsi nous nous nous fondions en elle et retrouvions le chemin vers Éden.
Angel C.-D. de Genève (Suisse)

Réponse :
Quelle joie j'ai de lire vos très belles lignes, frère Angel. Merci pour elles.
Georges Bataille disait : "Il faut se tenir à distance de l'abattement comme de l'espoir," et votre commentaire m'y fait penser par son très beau dosage. D'un côté vous pouvez "voir le monde qu'à travers votre imaginaire" et cet effort d'imagination est souvent proche de l'abattement quand on se dit : "Faut-il croire ? Ce que je crois a-t-il quelque réalité, même mince ?" mais il est aussi récompensé quand il devient l'effort fait par vous tous, "frères et sœurs de l'assemblée" qui travaillez à "vivre dans l'amour, le pardon et la paix, libres de tout préjugé, dans l'intelligence du cœur et ainsi vous participez de la Lumière., " et cela, c'est une réalité tangible, que vous touchez de l'esprit comme vous la toucheriez des doigts de chair.
Albert Camus disait qu'il "n'existe qu'un seul problème philosophique : le suicide." Quand je vois la vie de tous les jours, vie de galère, de galère qui de surcroît vogue sur un marécage, je me demande à quoi les hommes qui ne croient à rien de surnaturel survivent. Je me demande pourquoi les hommes ne se suicident pas en masse. Je ne sais plus qui a écrit : "Il aurait fallu ne jamais naître..." peut-être Louis-Ferdinand Céline, et je finis par me demander si le Père ne se pose pas Lui-même la même question à propos des hommes... désespérants. C'est bien pourquoi l'espoir est la première tâche !
Redonnons l'espoir d'autre chose aux humains !

23aou17 188C23
Cette entrée me fait penser à mes études. Lorsque le professeur de mathématiques introduisait une nouvelle notion, je m'aperçus que je ne pouvais pas intégrer les nouveaux concepts sans m’en faire une image mentale.
Au début, elle était grossière et au fur et à mesure de l’exposé, l’image mentale était régulièrement mise en défaut et m’obligeait à l’améliorer. J’avais conscience que l’image que je me faisais n’était pas le concept que le professeur enseignait et en même temps que je ne pouvais avancer qu’en me faisant une image mentale, sorte de superstition de ce que je croyais comprendre des concepts abstraits inaccessibles à ma pensée.
La science elle-même parle de modélisation du réel. Pour comprendre le réel, elle en fait une image ou modèle sur lequel elle peut ensuite réfléchir. Le big-bang est ainsi un modèle accepté jusqu’à ce qu’un autre modèle vienne le remplacer. La science avance donc de superstition en superstition qu’elle appelle hypothèses.
Puis-je me représenter le Père que je ne vois pas ? Même le nommer m’est impossible. L’appellerai-je le Tout Autre alors qu’il est plus proche de moi que ma veine jugulaire (Coran 50/16) ? L’appellerai-je le Père-Mère de l’Univers alors que je ne sais pas grand-chose de l’univers, ni du lien qui les unit ? L’appellerai-je le Vide alors qu’il est le Plein ou inversement ? Il est l’innommable, l’indescriptible nous dit le Coran (6/100).
Il me faut sans cesse accepter que l’image que je m’en fais est toujours superstition liée à ma condition d’homme sur cette terre, malgré tout nécessaire lorsque j’aborde une personne dans la rue qui me demande qui est l’auteur du message. Les trente secondes accordées ne me permettent pas d’en faire une explication détaillée mais me donne une souplesse d’adaptation lorsque l’autre me dit où il en est. Je peux pendant quelques instants essayer d’attacher mes pas aux pas de ce frère (Rév. d’Arès 27/3) en évitant les discussions sans intérêt (Rév. d’Arès 15/6) entre superstitions qui se rencontrent. La meilleure image que je peux me faire du Père est celle du pénitent dans l’excellence de son salut (Rév. d’Arès 11/2).
Réduire sans cesse nos superstitions pour nous conduire, comme vous l’écrivez, à une primaire participation à la Lumière, quelque chose d'une extrême simplicité, un ver infime réchauffé à jamais par l’éclat de Ma Gloire (Rév. d’Arès 2/10).
Louis-Marie J. de Belgique

Réponse :
Très beau commentaire. Pour lui merci, mon frère Louis-Marie.
"La meilleure image que je peux me faire du Père est celle du pénitent dans l’excellence de son salut (Rév. d’Arès 11/2)," dites-vous ici, mais c'est grand, ça ! C'est grand et c'est un pied que vous mettez sur le sentier de la Réalité, parce que faire pénitence, c'est enfiler, certes en se contorsionnant mais enfiler en partie jusqu'aux genoux, jusqu'aux cuisses, jusqu'au hanches, la combinaison de l'image et ressemblance du Père. C'est un moment d'identification.

23aou17 188C24 
Cher frère Michel,
L’instant est grave, en effet.
Le Coran occupe une place particulière chez les Pèlerins d’Arès, parce que La Révélation d’Arès a contribué, sans doute plus que tout autre message, à permettre aux Occidentaux — que vos interlocuteurs et nos frères de confessions musulmane s’en souviennent ! — d’aborder cette Parole de manière positive et de la considérer comme descendant de Dieu. Vous-même avez été surpris d’apprendre lors de la deuxième Veillée — et de la bouche de Jésus — que Mouhamad faisait bien partie des prophètes désignés par Dieu.
Depuis, il y a toujours eu chez nous une sensibilité mettant le Coran sur une sorte de piédestal par rapport à la Bible, et ceci pour plusieurs raisons :
• Précisément, cette découverte par un public occidental d’une Parole jusqu’à présent condamnée et totalement méconnue, le Coran bénéficiant alors d’une sorte d’attrait de la nouveauté — une parole jeune, moins alourdie, donc paraissant plus pure.
• Toute La Révélation d’Arès est émaillée de nombreuses critiques envers les clergés, et donc en particulier envers les religions juives et chrétiennes (à Rome, à Athènes Rév d'Arès 14/2), le Coran apparaissant donc, en miroir, comme plus "pur", n’ayant pas de clergé (sauf dans le courant Chiite) et étant peu cité dans La Révélation d’Arès de manière négative.
• Le fait que, selon La Révélation d’Arès, Jésus a eu trop peu de temps pour accomplir entièrement sa mission, interrompue par sa mort sur la croix, tandis que Mouhamad a eu la sagesse de fuir quand il était temps afin d’asseoir durablement la sienne.
• L’idée que les révélations spiritualisent l’homme de plus en plus au fur et à mesure de leur surgissement — le Coran étant postérieur aux Évangiles.
• L’une de vos annotations de l’édition 1984, pour les versets xiii/5-6 (j’ai sous les yeux la réédition de 1989) : "La rectitude de Jésus est exceptionnelle […]. Cependant, il ne faut attendre de lui que ce qu’on peut attendre d’un humain […].  Il y a même des prophètes qui le valent ou qui le dépassent par certains côtés ; comparer par exemple xiii/6 avec xii/15 : Jésus parle en bruit, mais Mahomet parle face à l’Aurore ! (p. 261).
Tout cela, et d’autres éléments que j’oublie sans doute, a contribué à mettre le Coran sur un piédestal, qu’il nous faut maintenant réévaluer. Parce que la Parole est la Parole, elle est éternelle, permanente, hormis les détails circonstanciels adaptés à l’époque de chaque Révélation et dont il faut se détacher ensuite. Se dire plus proche d’un texte que d’un autre, hormis les affinités normales de chacun toujours respectables, c’est en même temps se lancer dans une démarche risquée, celle de se fixer sur une parole plus que sur les autres, au détriment du Tout. Il y a une tendance chez nos frères musulmans de dire : comme le Coran cite la Bible, inutile donc de se référer à cette dernière, tout est résumé dans le Coran.
Moi-même, j’ai été de ceux-là, mais à l’inverse : je disais dans ma jeunesse être plus proche de la Bible que du Coran. Or, dire cela, c’est ne pas comprendre le Fond de La Révélation d’Arès : Ne pas vouloir chercher Dieu ailleurs que partout, et sous la lumière de La Révélation d’Arès qui nous est parvenue "intacte ", contrairement aux messages du passé, qui sont à la fois toujours actuels sur le fond, mais désormais lointains sur d’autres points.
Comme vous le rappelez, c’est bien Jésus qui vous est apparu et a livré le premier message de 1974. Bien sûr, vous étiez orthodoxe, et cela a sa logique. Mais n’oublions pas que (pour) le frère de Mouhammad la sexte (est) à la fin (xx/16), c’est-à-dire (là encore, annotation de l’édition 1984/1989) : "L’Islam est moins visé par sa mission que les frères de Moché (juifs) et de Yëchou [Jésus] (chrétiens) […]. Mais la foi de l’Islam étant commune à la foi du peuple de l’étoile, il se joindra tôt ou tard à son œuvre de reconquête de la terre sur l’impiété" (p. 279).
Les échanges dont vous nous faites part donnent l’impression d’un mouvement parallèle en train de se constituer (se donnant trois ans pour réussir ?), destiné au public arabe, mais qui, parti de La Révélation d’Arès, retournerait au Coran pour s’y limiter à nouveau. Or, nous dit Dieu : si nous l’avions écouté, il ne serait pas redescendu jusqu’à nous à Arès (Rév d'Arès 30/1). C’est donc cette dernière Révélation qui doit primer et éclairer toutes les écritures passées — La Révélation d’Arès doit nous déculturer, en nous aidant à désacraliser ce à quoi les siècles donnent majesté (1/3).
Vous en avez vu d’autres. je ne doute pas que vous sortirez de cette situation avec grande sagesse. Mais ce nouveau moment de crise ne me réjouit pas. Comment considérer les éléments de poids que vous apprenez ici presque par inadvertance ? Comment et pourquoi autant de choses fondamentales vous ont-elles été ainsi dissimulées ? L’enseignement du prophète est tout aussi fondamentale que La Révélation d'Arès elle-même, c’est lui qui la "met en musique". Impossible de dire : "Le frère Michel a fait son temps, prenons notre envol seuls. Car c’est alors ne pas avoir compris son rôle : toute tentation de faire cavalier entièrement seul s’éloigne, me semble-t-il, même avec la plus grande foi, des pas du Père."
Denis H. du Maine et Loire

Réponse :
Je souris à l'évocation de professeur de musique que vous êtes, mon bien aimé frère Denis : "L’enseignement du prophète est tout aussi fondamental que La Révélation d'Arès elle-même, c’est lui qui la "met en musique."
Voilà une analyse aussi pertinente que celle de Christian T. (188C20), mais toute en profondeur.
Bravo et merci.
Mais il ne s'agit pas seulement de "prendre son envol seul", mais de le prendre dans la bonne direction, ce qui n'est pas le cas si l'on considère, comme Antoine B. le considère, qu'il faudrait un prophète bicéphale, qui de surcroît serait meilleur s'il était msulman.
Un seul prophète est désigné, celui qui a été témoin du Créateur, qui s'est démené durant quarante-trois ans, depuis que le Messager Jésus et Dieu lui-même lui ont parlé, pour amener avec ses frères et sœurs du petit reste le mouvement des Pèlerins d'Arès où il en est aujourd'hui, c'est-à-dire à un point solide, certes, encore obstinément ignoré par les media, mais devenu irréversible. La Révélation d'Arès ne pourra plus jamais être ignorée.
Je ne vais pas, maintenant que nous sommes parvenus à un point probablement proche de la notoriété commençante — le silence sur nous ne pourra plus durer longtemps, à mon avis — partager soudain tout ce que nous avons péniblement construit pendant qurante trois-ans avec deux frères venus d'Orient depuis quelques années seulement, dont un que j'ai vu, quoi ?, deux ou trois heures par an depuis cinq ou six ans et l'autre que j'ai vu deux heures en 2016. Je les aime tous deux comme j'aime tous mes frères, mais leurs mérites sont très loin de mériter autant d'importance. Au reste, je connais, et depuis beaucoup plus longtemps, beaucoup de frères et sœurs venus à La Révélation d'Arès depuis l'étendard de Muhammad, dont un certain nombre appartient au petit reste et s'y dévoue depuis tant d'années, quand les deux frères du Proche Orient dont il s'agit ici n'ont même jamais fait partie du petit reste ! C'est une situation inacceptable, mais dont je souhaite sortir sans brutalité, avec sagesse, comme vous dites.
Encore merci pour votre très beau commentaire, qui est une analyse pointue du sens de La Révélation d'Arès qui reste notre guide.

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Bien aimé Frère Michel en l'Amour du Père,
Je vous envoie une proposition de réponse pour le Courrier des Lecteurs de "Réforme", hebdomadaire protestant, suite à un court article d'Olivier Abel, philosophe, "les sociétés postchrétiennes", ci-dessous. (Réforme n° 3714 du 13 Juillet 2017)
Il m'a semblé que le texte que vous avez proposé pour les journalistes à Alexandra (187C5 20juil17) conviendrait à la suite de ma réponse. J'aimerais votre avis car même si je signe ma réponse, elle engage notre mouvement et je ne veux pas faire de maladresse.

Voici l'article d'Olivier Abel :
Ces sociétés postchrétiennes
Paul Valéry écrivait : "Nous autres civilisations, nous savons maintenant que nous sommes mortelles."
Le christianisme aussi a découvert qu'un jour il sera une religion morte, comme il y a des langues mortes. Dès qu'on découvre qu'il y a d'autres cultures, d'autres langues, d'autres religions, on comprend que chacune d'elles est finie, qu'elle a des limites dans le temps et dans l'espace, comme tout ce qui existe — seul ne meurt jamais ce qui n'existe pas.
Il faut être un peu naïf (voire débile) pour croire qu'il y ait quoi que ce soit des affaires humaines qui puisse durer à perpétuité.
Certaines Eglises, certaines traditions, le croient d'elles-mêmes, mais je ne pense pas que ce mensonge-là soit ni salubre ni pieux.
Il est vrai que le christianisme, dans certaines de ses branches, n'en est qu'à ses débuts, à ses balbutiements. Cela fait comme une courbe. Il peut se trouver des formes de la société et de l'Église où le christianisme est très affiché, mais très peu incorporé à la vie ordinaire. D'autres où c'est moitié affiché-moitié incorporé.
Il se trouve aussi des formes de société où le christianisme est tellement incorporé à la culture et aux mœurs qu'il n'est plus affiché — la "foi" est alors comme un parfum discret, qui se porte presque à l'insu de tous. L'indice que chez nous, dans notre société, nous n'en sommes pas vraiment au début, c'est qu'il est difficile d'accepter que le christianisme ne soit "que ce qu'il a été" jusqu'ici.
C'est en ce sens que nous sommes dans une société postchrétienne, c'est-à-dire une société qui n'est pas aisément susceptible de "missions". C'est justement qu'avant l'apparition d'une religion la société en était vierge, mais qu'après, la société en est vaccinée.
Et plus on augmente la dose, plus on revaccine ! Pour une personne que l'on "gagne" par une campagne de communication évangélique, il y en a des dizaines que l'on éloigne pour très longtemps — et on continue sans rire à parler d'évangélisation !
Celle-ci peut arriver, mais ce sera par d'autres chemins.
Proposition de Réponse pour le Courrier des Lecteurs de "Réforme" :
"Avant l'apparition d'une religion la société en était vierge, mais après, la société en est vaccinée. Et plus on augmente la dose, plus on revaccine !" écrit Olivier Abel dans un article lucide et courageux dans le n ° 3714 du 13 juillet 2017. Il ajoute : "(…) et on continue sans rire à parler d'évangélisation ! Celle-ci peut arriver, mais ce sera par d'autres chemins."
Il y a tant de chemins quand nous choisissons de "rentrer en nous-mêmes" pour y trouver un sentier qui semble nous mener au Bien, puis, suite à un ou des événements inattendus, une bifurcation peut s'imposer pour choisir un sentier plus étroit qui nous libère davantage, qui sait ?
Il peut être utile pour les lecteurs de "Réforme" de prendre connaissance de l'événement ci-dessous, encore peu médiatisé, survenu surnaturellement en France il y a 43 ans qui est un appel à se libérer des religions qui ont compliqué inutilement la vie spirituelle, et à vivre entre humains par le lien de l'amour évangélique.
Voici donc ce dont il s'agit:
Michel Potay, ex-ingénieur et ex-ecclésiastique, affirme avoir reçu les visites de Jésus comme Messager du Créateur en 1974 puis du Créateur lui-même en 1977. Il a consigné les messages qu'ils lui auraient laissés dans un ouvrage : "La Révélation d'Arès" (Arès est la localité de Gironde où eut lieu le Surnaturel), aujourd'hui tiré à quelques 350.000 exemplaires. (en librairie et sur : http://www.adira.net)
"La Révélation d'Arès" ne fonde pas de religion, mais relance un mouvement de libération spirituelle d'esprit similaire au "Sermon sur la Montagne" de Jésus. Les membres de ce mouvement sont appelés Pèlerins d'Arès.
Depuis quarante-trois ans ils sont apôtres de rue. Leur message est très simple : "Homme, sache que ce n'est pas ta religion ni ta prière qui te sauveront, mais le Bien que tu feras. Ce Bien est appelé pénitence : amour, pardon, paix, intelligence et liberté spirituels, dans "La Révélation d'Arès".
Autrement dit, le mal ne sera pas vaincu par la religion, la morale, la loi, les tribunaux, etc.. mais simplement dans ton cœur !
Signé Marcelline de Paris, pèlerin d'Arès, abonnée à "Réforme"
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Je suis désolée de vous prendre du temps, Frère Michel, bien consciente du travail énorme que vous fournissez quotidiennement, particulièrement en ce moment où je lis sur le blog votre échange de correspondance avec traduction avec notre frère Daoud H.. Comme vous dites à Daoud : "Nous ne ferons que commencer une tâche longue (…) achevée par d'autres générations après que nous serons morts. La mort n'est rien, c'est le travail que Dieu confie aux hommes qui est tout (…)."
Je veux ajouter qu'à cette première génération vous avez réalisé un travail énorme pour transmettre le contenu et la transcendance des deux Messages et pour favoriser chez vos frères une cohésion de responsabilité et confiance entre eux irréversible qui portera ses fruits sur les nouvelles générations.
Vous ne semblez pas avoir pris quelques jours de repos après le pèlerinage, sans doute allez-vous les prendre maintenant avec sœur Christiane ?.
De toute mon affection fraternelle je vous embrasse tous les deux.
Marcelline S. d'Île de France

Réponse :
Merci, ma sœur Marcelline, pour ce commentaire par lequel vous me demandez mon avis sur l'opportunité d'adresser un texte au "Courrier des Lecteurs" de la revue protestante "Réforme".
C'est une revue que je connais de nom, mais que je n'ai peut-être même jamais ouverte. J'ignore donc par quelle obédience de la Fédération Protestante de France elle est éditée. N'oublions pas que la Fédération Protestante de France (FPF) réunit des Églises par certains côtés assez différentes :
Communauté des Églises d’Expressions Africaines de France (CEAF)
Communion d’Églises Protestantes Évangéliques (CéPéE).
Conseil National des Évangéliques de France
Communion des Églises de l’Espace Francophone (CEEF).
Conseil National des Évangéliques de France
Congrégation de l’Armée du Salut
Église de Dieu en France (EDF)
Église de Pentecôte France (EPF)
Fédération des Églises Évangéliques Baptistes de France (FEEBF).
Conseil National des Évangéliques de France
Mission Évangélique des Tziganes de France « Vie et Lumière » (METF)
Union d’Assemblées Protestantes en Mission (UAPM)
Union de l’Église Évangélique Méthodiste de France (UEEMF)
Conseil National des Évangéliques de France
Union des Églises Évangéliques Arméniennes de France (UEEAF).
Conseil National des Évangéliques de France
Union des Églises Évangéliques de Réveil (UEER)
Union des Églises Évangéliques Elim de France (UEEEF)
Union des Églises Évangéliques Libres (UEEL)
Conseil National des Évangéliques de France
Union des Églises Pentecôtisantes Indépendantes (UNEPI)
Conseil National des Évangéliques de France
Union des Églises Protestantes du Nazaréen (UEPN)
Union des Églises Protestantes Évangéliques Horizon (UEPEH)
Union des Églises Protestantes Foursquare France (UEPFF)
Union Nationale des Églises Protestantes Réformées Évangéliques de France (UNEPREF).
Certaines de ces églises nous sont hostiles, d'autres non. Après tout, il me semble que le risque, c'est qu'ils ne vous publient pas. Ce à quoi nous sommes accoutumés. N'oublions pas que nous n'adhérons pas à la dogmatique de Nicée : Dieu en trois Personnes (Trinité), Jésus-Dieu, rédemption des péchés par la croix, prédestination (double chez les Calvinistes), etc. J'ai quelquefois raconté l'hostilité physiquement agressive que m'ont montrée les missionanires évangéliques dans les rue au cours des années 70 et 80 ! Ils me traitaient à voix forte de "Satan !" Et aux USA j'ai essuyé des injures du même genre portant sur mon refus du dogme traditionnel, pas dans la rue, mais dans des courriers. Je suis, pour finir, dans l'impossibilité de vous dire oui ou non.
Il ne me serait pas venu à moi-même l'idée de publier même une réponse dans "Réforme", mais vous êtes abonnée et je ne le suis pas. Je ne connais pas le fond éditorial de ce périodique, mais vous, vous le connaissez. Je ne peux, dans ce cas, que vous laissez vous-même juge de ce qu'il faut faire.
Ceci dit, vous me dites : "Vous ne semblez pas avoir pris quelques jours de repos après le pèlerinage, sans doute allez-vous les prendre maintenant avec sœur Christiane ?" Mais si, et je crois l'avoir dit dans ma réponse à Antoine B. je suis en repos...
Enfin, je suis censé l'être, car comme chacun peut voir je reste attentif à ce qui apparaît sur mon ordinateur de voyage, parce que si je laisse tout tomber pendant dix jours, les quelque 300 eMails (ce n'est qu'une moyenne) que je reçois par jour vont devenir 3.000 et je ne pourrai, à mon retour au bureau, qu'en jeter une grande partie au panier faute de pouvoir les lire. Déjà, en temps normal, mes journées de 24 heures il y a un certain nombre d'eMails que je ne trouve pas le temps de lire, ou que je lis trop vite et mal, bref, que je néglige involontairement. Je dois tout faire à toute blinde et ce que je fais n'est pas toujours exempt de carences.

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Bonsoir, mon cher Prophète et guide.
Je suis désolé pour le souci que vous créent nos deux frères Antoine et Daoud.
Pour ma part, je n'ai jamais eu ni entendu parler d'enregistrement.
Vous le dites très bien ! Ces deux frères manquent d'humilité.
Nul ne doit rabaisser son frère en se croyant supérieur à lui. C’est l’orgueil et la bêtise! L’homme bon ne fait aucune distinction entre ces frères humains.
Bisous.
Alain J. du Rhône

Réponse :
Merci, mon frère Alain, pour ce commentaire fraternel, chaleureux, qui me fait chaud au cœur.
Vous n'avez pas eu l'enregistrement de ma réunion de Juin 2016 avec Nazih et Daoud et je pense que c'est le cas de beaucoup d'entre nous. Par contre, d'autres ont même fait des copies de l'enregistrement qu'ils ont diffusées autour d'eux, de sorte que cet enregistrement est actuellement entre les mains de personnes que je connais à peine et je me demande ce qu'elles peuvent bien en faire.
De toute façon, même si pour ma part je n'ai pas été destinataire d'une copie, et je n'ai donc jamais réentendu ce que nous nous sommes dit en juin 2016, je sais qu'il n'y a rien "d'historique" ni même de capital là-dedans.

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"Je ne crois que ce que je vois", dit le super-superstitieux qui s'évite ainsi de chercher — or, "croire, c'est chercher" avez-vous écrit —  et il se donne ainsi le droit de nier qu'il est image du Créateur.
Paul de Tarse a dit : "Dieu est immanent dans Ses créatures. Il est leur principe de Vie Suprême, la Source du mouvement, la base de leur existence, mais Il est distinct de leur vie, de leur mouvement, de leur âme."
Si la religion a proposé à ses fidèles des images sensées représenter le Sacré, c'est peut-être pour éviter que l'homme ne cherche et se pose des questions d'ordre métaphysique, puis la paresse intrinsèque à la nature humaine pervertie a fait le reste.
Ce qu'il nous faut maintenant, c'est rendre Dieu rémanent ! Comment ? Non par l'imagination mais par la pénitence, pardi !
Bien aimé Prophète de Dieu, les anges sont avec toi, cata ! (Rév d'Arès xxxvi/10)
Dominique F. de Catalogne Française

Réponse :
Merci, frère Dominique, pour ce commentaire.
Depuis que je ne lis plus les épîtres de Paul de tarse, le souvenir que je devrais en avoir s'estompe, se dilue dans l'ignorance. Je n'arrive pas à situer la citation que vous donnez et je me peremts même de penser qu'elle n'est pas textuellement bonne... Je ne vois pas le qualificatif "immanent" sous la plume de Paul de tarse, ni le style de la phrase... Mais il a dit quelques chose de semblable, si je me souviens encore, dans Corinthiens 1, quelque chose comme "il faut que Dieu soit tout en tous," qui signifie à peu près la même chose.

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Le mouvement “Droits changeurs” entend se développer sur les bases suivantes :
1. Dieu avec La Révélation d'Arès suscite un prophète, Mikal, pour conduire le changement du monde. Cette Parole concerne avant tout les fils d'Abraham, répartis aujourd'hui en deux grands pôles : monde judéo-chrétien (aile occidentale) et monde musulman (aile orientale). En tant que prophète, Mikal, dépositaire de la Parole du Livre, vous avez la responsabilité de conduire et d'unir spirituellement les deux. Mais sur “le terrain des opérations”, il vous revient avant tout de conduire le peuple de “l'étoile” (juifs et chrétiens) avec “L’Évangile Donné à Arès” [première partie de La Révélation d'Arès, Révélation faire par Jésus en 1974]. La spécificité de la mentalité orientale appelant une mission particulière, c'est aux “Droits Changeurs” qu'il revient de s'adresser aux frères de Mouhamad en s'appuyant sur le travail, “inspiré par Dieu”, de Daoud H.
2. Daoud H. a fait un travail de “décodage” du Coran à la lumière de La Révélation d'Arès qui permet de retrouver le sens originel du Coran. Il a été intitulé “le Zabour” en référence au passage du Coran qui dit “Nous avons donné le Zabour à Daoud” traditionnellement interprété par “Nous avons donné les Psaumes à David” (sourate 4 verset 153) mais qui se révèle aujourd'hui porteur d'un autre sens. Daoud H. est en effet présenté comme le “David” mentionné par le Coran. Daoud H. serait également “le Mahdi” attendu et annoncé par une certaine tradition musulmane. Il serait donc comme vous un “homme du Dessein de Dieu à notre époque” (dixit Antoine B.). Il traverse actuellement une crise de foi mais cette crise “prophétisée” se résoudra (dixit Nazih). Bien que son travail ne soit pas achevé et n'ait pas encore reçu votre aval spirituel, il est selon Nazih et Antoine, suffisamment engagé pour permettre un “travail de préparation missionnaire”, dont les prémices sont la constitution d'un mouvement autonome et indépendant appelés “Droits Changeurs, dont Daoud est naturellement “le chef de file spirituel”. Mais n'étant pas “un meneur d'hommes”, c'est à son frère ainé, Nazih, qu'en revient la “direction organisationnelle”.
3. Ce travail de préparation vise essentiellement aujourd'hui à “constituer une base d'apôtres” capables d'une grande autonomie prophétique agissant en synergie avec la mission générale. La nécessité de connaitre à la fois le Coran et La Révélation d'Arès pousse Nazih et Antoine à chercher des “apôtres” au sein du mouvement des Pèlerins d'Arès. Ils ont ainsi contacté plusieurs frères et sœurs : Algia, Selim S., Salah, Soria, Joseph S., etc,... Ils ont pour but de : a.- Trouver des apôtres d'origine musulmane pour la mission “Droits Changeurs” ;
b.- Développer leur compétence de pont entre monde de l'Islam et monde du Christianisme ;
c. - Élaborer des outils pour l'avenir de cette mission. Pour l'heure les principaux outils développés sont des sites internet qui reprennent quelques unes des éléments du “Zabour” (vidéos, sites et pages facebook)...
Anonyme

Réponse :
Ce n'est pas le courage qui vous étouffera, cher Anonyme, mais je vous sais gré, vraiment gré de m'adresser, même sans signature, cet exposé du plan mis au point par Nazih, Daoud, Antoine.
Merci pour toutes ces précisions. Je découvre ici un vaste projet de mission, qui a été fait totalement à mon insu. Je n'en avais absolument pas entendu parler, ni par Nazih, ni par Daoud, ni par Antoine, ni par aucune autre personne, même à demi-mot, même en sous-entendus, pour une raison qui me paraît tout de suite évident : Jamais je n'aurais été d'accord avec un tel projet. Mais comment les protagonistes de ce projet pouvaient-ils penser que je resterais indéfiniment dans l'ignorance ?
Si j'ai bien compris ce commentaire, mon rôle spécifique comme prophète aurait été de répandre uniquement L'Évangile Donné à Arès (première partie de La Révélation d'Arès) et de m'occuper seulement de la mission inspirée de cette révélation de 1974, que vous appelez celle du "Peuple de l'Étoile", dont, bien sûr, je n'avais pas davantage entendu parler. Je comprends maintenant pourquoi dans son eMail que j'ai publié en 188C17 Antoine dit qu'il attend avec ferveur la traduction en arabe du Livre (seconde partie de La Révélation d'Arès) par Daoud, c'est parce que le "mouvement des droits changeurs" (terme tiré du Livre, Rév d'Arèsi/6) s'en considérait le destinataire, en faisait la source de sa foi et de sa mission, une Parole venue du Ciel directement de Dieu (peut-être considérée comme supérieure à celle de 1974 subalternement venue d'une estafette ressuscitée). Le prophète de l'Orient, c'était Daoud, dont le calife actif était Nazih, Daoud qui aux yeux d'Antoine "a la priorité."
Mais ce plan-là, c'est l'éclatement avant que ne puisse le faire l'Histoire, et en même temps la volonté de poursuivre cette Histoire, qu'il faut au contraire faire cesser à terme, même si quatre générations ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2), c'est l'éclatement de l'Unité que forme la seule et unique Parole du Père : La Révélation d'Arès indissolublement constituée de L'Évangile Donné à Arès comme du Livre. Au reste, les organisateurs de cette double mission, de l'éclatement du Peuple de La Révélation d'Arès, savaient très bien que je ne serais jamais d'accord avec ce démembrement de la Parole. Une mission au Proche ou au Moyen Orient sera nécessaire un jour, mais pas du tout sous la forme envisagée par les "Droits Changeurs". Mon rôle prophétique, au reste extrêmement difficile, c'est vrai mais je ne me décourage pas — le découragement est impiété (Rév d'Arès 13/8) — est l'unité de la foi dans le monde que sauvera une seule pénitence. Pénitence dont je ne vois aucune trace dans ce projet et je sais pourquoi : C'est une notion ignorée du Coran.
C'est dans l'unité de pénitence que le monde doit changer (Rév d'Arès 28/7).
Encore merci pour ce commentaire basal, qui m'aide à réfléchir.
Je comprends aussi peut-être mieux aujourd'hui pourquoi le Père me prête, à 88 ans, une vigueur assez anormale. La lutte que j'ai à mener à l'intérieur comme à l'extérieur est loin d'être achevée.

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Bien aimé frère Michel en Son Amour,
Je ne veux pas dénigrer qui que ce soit. Qui suis -je ? Je n'ai pâs fait de hautes études, je ne suis qu'une mère de famille qui s'est battue, certes, mais bon ! une bonne femme quand même.
Cependant, il y a un moment que je parle autour de moi de cette difficulté...
Voilà au moins deux ans que notre frère Antoine parle de sa mission auprès de nos frères de l'Islam et manifeste sa détermination dans ses mails adressés au groupe lillois, mais je n'ai jamais su exactement de quoi il en ressortait.
Sûrement parce que dès le départ, j'ai travaillé à dissuader notre frère Antoine d'une entreprise sur le Zabour (le mot zabour : seule information en ma possession) et tout de suite, j'ai invité notre frère à vous prévenir de toute initiative à ce sujet et j'ai prévenu nos frères... cela date de septembre 2015.
Le Père avec moi, j'ai pu au moins dire devant des frères et une soeur invités, il y a deux ans, que cette mission ne pouvait pas être recommandée par vous, puisque le "Zabour" correspond à un enseignement à partir des psaumes de David (pris sur le web car je n'avais aucune information), alors que vous aviez plutôt recommandé de ne pas s'attacher au psaumes, mais à La Parole révélée à Arès.
J'ai demandé à Antoine, à nos frères et sœurs, de vous suivre et "d'attendre le feu vert du prophète Mikal" pour toute forme d'entreprise, mais mes propos était souvent mal considérés, vus comme contrariants.
J'ai demandé à notre frère Antoine si vous étiez mis au courant de ce qui était transmis.
Je me sentais mise à l'écart. Une distance était prise quant au travail que je faisais, rendant tout enseignement reçu de vous, courriers, travaux et transmissions comme non-nécessaires :
J'en voulais à ma piètre personne  et culpabilisait de ne pouvoir avancer avec plus d'amour autour de moi. Tout enseignement et travail fait avec cœur était dérisoire (jusqu'à un travail sur l'accueil tout dernièrement avec des recommandations venant de vous, où je faisais mention de l'accueil en dehors de France) qu'un de mes proches a trouvé très clair et synthétique.
Passant plutôt pour quelqu'un qui ne faisait pas grand chose, même dernièrement [pour quelqu'un d']inapte à la moisson (courrier reçu d'un de nos frères), nos frères ne se plaignaient pas de moi, mais ne transmettaient pas les difficultés  que cela engendre pour notre missions, que j'ai préféré taire.
J'ai tenté de vous en parler en avril, mais sans contenu (n'étant pas partante dans ce type de réflexion), je n'avaisque trè peu  d'information sauf [concernant] une mission au Liban.
J'ai pris sur moi la douleur; Lors de la venue [à Lille probablement] de notre frère Antoine B. et Nazih H., j'ai pris position quant à une tendance à dire que l'Islam était complémentaire de La Révélation d'Arès, que si le Père était venu parler à Arès, c'était pour simplifier, unifier et que cette Parole était une invitation à la transcendance, mais non vers quelque initiative d'accentuation des efforts envers l'Isalm uniquement ce qui me paraissait dangeureux : Nous sommes dans le Nord et la Belgique n'est pas loin.
Le Père nous demande d'être Son Honneur. Je vous demande pardon si je ne vous ai pas aidé. Je n'en savais pas plus que ça, du moins concernant ce qui vient d'être affiché ce soir dans [la page de commentaires de] votre entrée "chair et superstition".
Je pensais que vous étiez en partie informé du moins ; ce que notre frère Antoine m' avait assuré de faire.
Comme le Père demande d'évacuer de soi toute forme de ressenti et de jugement, j'ai travaillé, je travaille, je travaillerai encore à cela : seule attitude positive même si celle-ci est très contraignante, isolante souvent: à pardonner, à aimer, à aller au-delà...
À la Moisson je rencontre de très beaux épis, je souhaite que notre groupe nous laisse accueillir librement ces épis.
Je vous embrasse frère Michel, et vous assure de ma fidélité au Champ et à la Moisson.
Danièle G. du Nord

PS: J'ai ces courriers qui témoignent de mon entière probité à ce sujet face à Antoine et nos frères.

Réponse :
Merci, ma sœur Danièle, pour ce commentaire.
Je trouve ce matin dans ma boîte webmaster@michelpotayblog.net un grand nombre de commentaires, dont je ne vais afficher qu'un petit nombre, faute de temps pour les afficher tous, y réfléchir, y répondre, à propos du projet "Droits Changeurs."
Je constate, ce matin plus que les jours précédents, l'ampleur qu'avait prise cette ébauche de branche missionnaire spécifique vers l'Islam, fondée sur le travail appelé le Zabour de Daoud H., travail qui pour moi n'était qu'un brouillon intéressant, mais un brouillon ou un monstre pour user du vocabulaire des auteurs de théâtre. Raison pour laquelle j'ai demandé à Daoud H. de refaire ce travail en précisant ses concepts sous forme d'un "Coran parallèle" en juin 2016. Le mouvement des droits changeurs, vous le confirmez, était une mission clairement séparée de la branche dite "chrétienne" réservée d'après le commentaire d'Anonyme (188C28) au "peuple de l'Étoile", l'Occident Judéo-Chrétien. Depuis deux ans déjà, me dites-vous. Comment cela put-il se faire sans que je n'en entende parler ? Passons ! J'ai appris à prendre les choses comme elles sont plutôt que me lamenter sur ce qu'elles sont.
La question essentielle autour de laquelle, depuis le 19 août, tourne ma réflexion, c'est : À quoi croient ou ont cru exactement Nazih, Daoud et Antoine en cogitant leur projet ? On tend toujours à penser que croire serait l'acte le moins risqué possible, une adhésion à ce à quoi on a décidé de s'identifier. Or, on sait que croire entraîne des attachements qui peuvent être des égarements. Je ne parle pas ici d'égarement au sens de vésanie, car je respecte la foi de Nazih, Daoud et Antoine, qui sont libres de leurs convictions personnelles (Rév d'Arès 10/10). Je parle de l'égarement qu'ils se sont, Antoine et Nazih surtout (je pense que Daoud n'était que le "deus ex machina", le poète et la plume éthéréenne du projet), employé à provoquer chez les Pèlerins d'Arès en les détournant de leur foi de base.
Votre commentaire me confirme qu'ils se sont employé le mieux possible, le plus possible, à recruter chez nous les membres actifs de leur projet en les détachant de la Moisson de base à laquelle le Père nous envoie. Leur action ressemble ici beaucoup plus à de la stratégie religieuse ou politique qu'à une action de pure simple et universelle foi en la pénitence comme seul sentier possible vers le changement du monde (Rév d'Arès 28/7). Cela m'atterre, parce que je comprends de mieux en mieux pourquoi ils ne m'en ont jamais parlé ; ils savaient mieux que personne, Antoine surtout, que je serais immédiatement désapprobateur, basalement désap­probateur d'une pareille vision. Ce qu'ils cogitaient c'était une déchirure, un schisme pur et simple, car ils n'éliminaient certes pas la source de base, La Révélation d'Arès, mais ils créaient une différente façon d'espérer et d'agir (ce qu'est un schisme) à partir d'elle, ils l'arabisaient faisant oublier que tout le problème d'une clarification du Coran est précisément sa désarabisation, la désarabisation tant du texte que de la religion qui en a émané, comme La Révélation d'Arès est fondamentalement une délatinisation, une déromanisation, une déshellinisation, une déjudaïsation, bref, une déculturation de l'héritage biblique.

25aou17 188C30
C'est dingue et édifiant ce que je lis et découvre dans votre blog, Frère Michel !
Décidément, nous voilà bien !
Franchement, si ça continue, à cause de certains frères, La Révélation d'Arès va ressembler à une vraie saga genre : "Game of thrones", "Le seigneur des anneaux" et que sais-je encore ?
Sauf que nous ne sommes pas dans une fiction, ou tout autre série pour se distraire, mais bel et bien dans une réalité préoccupante.
En effet, il s'agit de l'avenir du monde, de son changement. Changement à travers la pénitence chez tout homme qui se change en Bien, tout en se faisant apôtre dans la voie du Message d'Arès, fidèlement."
N'être plus rien pour soi-même (Rév d'Arès 40/6). Pensons-y ! Afin d'éviter d'avoir "la grosse tête", une quelconque ambition, etc.
Parfois, je me dis que nous vivons dans une réalité qui m'inquiète plus qu'elle ne me fait peur... J'en prends vraiment conscience, de plus en plus.
Oh là, là, oui ! Que le Père vous fasse vivre en pleine forme et toujours plus solide, frère Michel ! Le plus longtemps possible ! Afin de faire, si besoin est, "le ménage"... Le plus de "ménage" possible pour la sauvegarde du Message d'Arès, de sa Parole Pure. Cette Parole du Père doit rester Une et Indivisible ! Sans aucune retouche ! Et ce de votre vivant, puis après !
Tout bêtement je pense ceci : Pourquoi certains frères ne se contentent ils pas d'être tout simplement semblables à des petits enfants ?!
Des petits enfants ? Oui, vous savez, à l'image d'un enfant qu'on se représente "humble, doux et petit".
"Écoute-moi comme un petit enfant" dit le Père [en fait Obéis-moi comme un petit enfant, Rév d'Arès 33/9].
Du reste, j'aime tous mes frères et sœurs de foi ! Aussi, je suis triste, réellement triste, lorsque je vois ou découvre comment sont certains frères (ou sœurs) de foi. Sachant cependant je suis bien loin d'être un exemple dans la pénitence, dans le changement [de vie], dans l'amour évangélique.
Voilà, paradoxalement à un petit enfant doux et humble que je prônais à l'instant, c'était ici "mon petit coup de gueule" (pourtant si rare de ma part dans votre blog) d'un frère que je suis, indéfectible, parmi les frères et sœurs indéfectibles, afin que vive et progresse la Parole d'Arès, à vos côtés !
Je vous embrasse et prie avec vous, Cher Prophète Mikal. Courage !
David B. Patati et patata du Limousin. 

Réponse :
Merci, frère David, pour ce beau commentaire, qui est aussi un témoignage de foi.
Que puis-je répondre à ce bel élan de foi ? Il parle de lui-même.

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Cher frère Michel,
 Suite aux messages de Daoud H. et Antoine B. dans votre blog j’ai repensé à un eMail que Rémy et moi avions reçu d’Antoine en janvier 2017, eMail que nous avions à peine lu et laissé sans suite, n’étant pas du tout intéressés (et même méfiants) par ce projet qu’il avait exposé lors d’un gardiennage avec notre sœur Denise Grau en novembre 2016.
Nous nous sommes aperçu hier, en retrouvant ce message que nous avions nous aussi le lien pour écouter l’enregistrement de votre rencontre en juin 2016. Antoine avait mis le lien au bas de son message et nous ne ne l’avions pas vu et donc ne l’avions pas écouté (et ne l'avons toujours pas écouté).
En novembre 2016, lorsque j’ai fait le gardiennage avec Denise Grau de Lyon, Antoine est venu à la Maison de la Révélation, car il voulait parler avec Denise. Comme j’étais là il m’a invitée à participer à la conversation. Il a exposé un projet de mission pour les Musulmans et voulait le proposer à Lyon. Je suis restée sur mes gardes trouvant ce projet étrange et allant à l’encontre de vos conseils de prudence vis-à-vis de nos frères musulmans, ce que je lui ai dit. Mais je l’ai écouté et je lui ai demandé si vous étiez au courant de ce projet. Il m’a répondu qu’il allait vous en parler avant de mettre cela en place et que rien ne se ferait sans votre accord.
Nous n’avons pas donné suite à sa proposition envoyée le 19 janvier par eMail, sous-estimant le sérieux du projet et considérant que ce projet n’était pas en accord avec vos conseils de mission et de prudence. Nous ne sommes pas allés plus loin. Nous pensions quand même que vous étiez au courant de cette démarche.
Je m’en veux maintenant de ne pas vous avoir fait part de cette rencontre pendant mon gardiennage avec Denise ainsi que de l'eMail que nous avons reçu en janvier que je vous transfère ci dessous.  Nous manquons encore de vigilance et sommes pas très réactifs.
Rémy et moi nous vous embrassons de toute notre affection fraternelle et prions avec vous.
Marie-Odile O. de Toulouse

eMail d'Antoine B. du 19 janvier 2017 :
Bonjour Marie Odile, bonjour Remy;
Je m'adresse à vous pour l'assemblée de Toulouse, afin de participer au travail que je vous propose : il s'agit de l'amélioration de notre mission locale quand elle est en contact avec des personnes de culture musulmane.
Sur la mission vers les musulmans francophones, nous avons bien avancé avec Nazih et mes frères de Lille où nous ferons une mission groupée au printemps avec un module spécifique pour les musulmans que cette mission rencontrera et des outils adaptés (dépliant dédié et proposition d'une rencontre d'explication sur le pacte des prophètes avec N. [?]) qui viendront en complément des outils de notre mission générale. La mission vers les arabophones viendra plus tard.
Je pense donc qu'il est maintenant temps de constituer un collectif missionnaire, un petit groupe d'apôtres de diverses assemblées qui puissent servir de relais avec des outils spécifiques dédiés à la sensibilisation et à l'accompagnement de nos missionnés d'origine musulmane que La Révélation d'Arès intéresse mais qui bloquent sur le "dernier des prophètes".
Voici ce que j'ai envoyé à mes frères de Lille sur cette mission qui a recueilli un consensus local :
Je fais un premier test par mail avec vous avant de solliciter une bonne dizaine d'apôtres de diverses assemblées pour leur proposer de participer à un collectif missionnaire venant en appui de la mission générale du petit reste, utilisant les résultats des travaux de nos frères de l'Orient et visant en premier lieu à améliorer l'efficacité de notre mission vers la cible des contacts francophones de culture musulmane et en second lieu à préparer et faciliter la mission qu'ils lanceront vers les musulmans arabophones.
Je pense à tort ou à raison qu'il y a une synergie potentielle à mettre en oeuvre qui bénéficiera aux deux missions et qu'il nous faut donc dans cette logique développer des outils et des méthodes spécifiques de mission pour cette cible. J'ai déjà parlé à un certain nombre d'apôtres pour tester la validité de cette proposition et leur intérêt éventuel, mais la première chose à faire avec tous est de les rassurer sur la cohérence avec la direction de certitude donnée par le prophète et récemment rappelée à propos de la mission et des assemblées en R180C5 (réponse à François D).
Dans ce premier mail d'introduction, je vous propose une synthèse de ce que j'ai pu rassembler des enseignements du prophète à propos de cette mission, d'abord en joignant à ce mail les propos du prophète cet été pour donner une direction de certitude au travail de nos frères de l'Orient, et également en rappelant diverses références du blog. Je précise que le prophète a été enregistré avec son accord et que les frères  de l'Orient m'ont autorisé à partager cet échange pour faire avancer ce projet. Les propos oraux du prophète ne peuvent être isolés du contexte dans lequel ils ont été tenus et donc des échanges précédents avec ces frères, mais j'ai suivi avec attention ces échanges quand j'en ai eu connaissance. Si vous avez le moinde doute, n'hésitez pas à demander des précisions à notre frère Nazih en copie.
Dans le blog, donc, la première apparition déterminante du travail de nos frères se trouve en 2008 dans le commentaire 83C12 où le prophète nous informe à la fois de ses échanges réguliers avec Daoud H. et de la prudence qu'il convient de respecter par rapport à cette mission (prudence ne signifiant pas inaction contrairement à ce que certains apôtres ont parfois tendance à penser). Commentaire suivi par le 83C38 où Daoud H. nous informe de son analyse à propos du pacte des prophètes (mitaq dans le Coran) et du rapprochement éclairant qu'il fait entre les sourates 3/81-82 et 33/7. C'est ce thème du pacte qui nous servira d'outil majeur pour interpeller nos contacts d'origine musulmane.
Mikal a beaucoup apprécié en particulier les travaux de Nazih pour faire des vidéos (voir par exemple 144C11) suivi surtout du 144C16 où il confirme l'importance pour nous du travail de Daoud H. qu'il a pu depuis heureusement lire avec beaucoup d'attention car la Providence nous l'a gardé parmi nous malgré ses inquiétudes légitimes à l'époque sur son cœur physique. Le prophète dit ici explicitement que "son entreprise commencée en 2012 est destinée à tous les Pèlerins d'Arès". Ce travail sur le Z. [Zabour] était prévu pour être publiable en sept 2013, mais toutes les découvertes successives faites par Daoud H. dans sa lecture du Coran à la Lumière de La Révélation d'Arès l'ont conduit à retarder la communication de ce travail au prophète, puis sa venue à Arès en 2016. C'est dans ce cadre que se situe l'enregistrement du prophète cet été-là auquel le prophète fait allusion en 176C42.
Le commentaire 175C21 est évidemment très important dans le cadre de notre travail mais a parfois été mal compris comme un conseil d'attendre sans rien faire. Ici le prophète tempère l'enthousiasme trop hâtif de notre frère Nazih par les avertissements du Ciel pour ne rien "précipiter". En particulier il dit qu'il est "trop tôt pour mêler ces deux Paroles" du Coran et de La Révélation d'Arès. Cela veut dire aussi que du rapprochement éclairé de ces deux Paroles, la braise de Yëchou et la lance de Mouhamad, naîtra un outil puissant au service de nos moissons. Mais dans un premier temps, il convient de bien distinguer d'une part la mission actuelle du petit reste, particulièrement adressée au frère de Yëchou qui entre dans la tête de Mikal et aux francophones là où agit notre mission, d'autre part la mission de nos frères de l'Orient qui sera lancée ultérieurement (le prophète parle de 2 à 3 ans pour la paraphrase du Coran qui permettra de vraiment lancer cette mission). Elle sera ciblée sur les arabophones, population minoritaire mais déterminante dans l'islam. Un des courriers de Mikal sur ce sujet [?] insistait sur cette distinction.
Notons enfin le commentaire 176C56 où Mikal valide le lien que Daoud H. fait entre le texte du Coran et le prophète, entre autres sur l'identification du personnage Dhûl-l-Qarnaïn qui est longtemps resté un mystère pour les commentateurs du Coran. Commentaire complété par le 176C63.
Je propose donc de constituer un collectif de travail pour améliorer l'efficacité de notre mission vers les musulmans contactés dans le cadre de notre mission générale qui commence par le kérygme et La Révélation d'Arès. Je pense que mettre le travail de ce collectif au service et en soutien de nos frères apôtres actuels est à la fois bénéfique aux deux missions et conforme aux conseils du prophète. Évidemment, quand ce collectif envisagé sera constitué sur la base du volontarisme de ses membres et que nous aurons défini ensemble les principaux objectifs et méthodes, nous validerons cette intiative avec le prophète (que je lui évoqué à plusieurs reprises [?]) sur la base d'un projet missionaire bien défini.
Je vous  joins le lien vers la chaîne et les vidéos de notre frère Nazih, support incontournable à l'approfondissement du pacte par nos missionnés auxquels nous donnerons ce lien seulement s'il nous paraissent avoir le cœur chaud et la tête froide, s'ils prennent au sérieux La Révélation d'Arès comme une Parole dont ils veulent s'asurer de la provenance et si leur culture musulmane de "plus de messager après Mouhamad" les bloque pour vraiment s'ouvrir à La Révélation d'Arès :
https://www.youtube.com/channel/UCF1_vQioftnAzCpCr0D8oMg
Je vous embrasse fraternellement,
Antoine

PS : l'enregistrement de Mikal étant trop lourd en octets pour passer dans un mail, mon fils Thomas a créé un lien pour le télécharger et l'écouter :

https://mega.nz/#!JMNUwToB!reJU8FqSE2lIogTx5pCHwscXnWgomrZJAkzUzwhMt8Q

Réponse :
Ma sœur Marie-Odile, merci pour ce commentaire et l'eMail qu'Antoine vous a adressé en janvier 2017 que vous avez joint. C'est la première fois que je lis un document qu'Antoine B. a adressé à des frères à propos de ce mouvement des droits changeurs.
J'ai lu ce document avec grande attention. Je regrette qu'Antoine ne m'ait pas adressé à moi un tel eMail, car je lui aurait aussitôt répondu ce que je réponds ici :
Antoine dans cet eMail, adressé à Marie-Odile et Rémy de Toulouse en janvier 2017, ne place pas La Révélation d'Arès ni son témoin en arrière plan et c'est très bien.
Mais l'erreur, énorme à mes yeux, du contenu d'un tel message est sa focalisation, son rétrécissement extrême sur une seule mission spécifique, la mission vers l'Islam. Antoine semble dans ce document considérer l'Islam comme le portail ou la clé du changement du monde en France et dans le monde, mais c'est une analyse totalement erronnée et l'on tend, non à tort, de penser qu'il vise une mission de La Révélation d'Arès par l'islamisation, projet qui ne ressort pas du tout de la lecture attentive de cette Parole du Créateur.
Même si en France les Musulmans forment un milieu social apparemment plus ouvert à une Parole venue de Dieu, ils sont loin de constituer une "cible" plus facile ou plus ouverte — voir le mal qui se dit sur La Révélation d'Arès dans certaines mosquées (témoignage reçu de Musulmans comme par exemple Ibrahim à Nice) — et surtout loin de constituer ce qui est le problème n°1 pour nos missionnaires : l'athéisme, l'indifférence, le rationalisme, les para-religions de l'ésotérisme, les idées socio-politico-générales qui courent, qui façonnent l'esprit de 80 % des personnes rencontrées dans la rue. J'y reviens.
Ce document me semble surtout indiquer chez Antoine, ce qui ressort de son eMail à Daoud H. (188C17), son islamisation personnelle très nette et même apparemment très forte, islamisation que je n'ai pas à juger, car c'est sa conviction personnelle dont il est libre, mais qui est un curieuse réduction du problème de la mission à l'étroit couloir de foi que forme l'Islam en France.
Il y a en France une quantité supérieure, très supérieure même, à la société musulmane vivant en France, d'humains pour la mission desquels, mission très difficile mais primo-nécessaire, la réflexion missionnaire, apostolique, exige bien plus, considérablement plus, de travailler, travailler et travailler encore. Nous avons à nous adresser à une quantité considérable, je le redis bien que cela soit plus qu'expérimenté par nos missionnaires chaque jour, une quantité considérable d'athées, voire même d'athées agressifs, d'agnostiques, d'indifférents, d'assourdis et fatigués par les discours religieux comme politiques, de clients des officines de l'occultisme, et aussi d'une catégorie de rationalistes parmi lesquels des croyants (particulièrement juifs, catholiques, protestants).
C'est bien pourquoi sans mépriser le moins du monde le travail de Daoud, je ne me suis jamais, pour ma part, focalisé sur lui. Je me suis efforcé de ne pas m'en désintéresser et j'ai voulu aider Daoud à faire quelque chose de bien meilleur, de beaucoup plus souhaitable, de beaucoup plus universel en juin 2016. Le Zabour, en son état, était loin de représenter pour moi le point d'intérêt principal comme le mouvement créé par Antoine et Nazih semblent le laisser croire.

25aou17 188C32
Bien aimé Prophète du Père,
Vous pouvez bien dire ou imaginer que votre pensée est petite ,mais quand je vous lis je me retrouve souvent cul par dessus tête avec un point d'interrogation en guise de cerveau.
Votre pensée comme le dit le Père est la bonne pensée, tellement juste et précise que je me sens tout bête assis sur mes pensées-chevaux de bois qui tournent en rond... Enfin pas toujours. Je suis souvent face à la difficulté de ne pouvoir démontrer ce en quoi je crois.
Je dis souvent :"Je sais que les anges,les démons, l'au-delà et surtout le Père de toute vies existent aussi vrai que la Terre sous mes pied, mais je ne saurais dire ce qu'est toute cette invisible vie, pas plus que je ne me risquerais à décrire Éden ou le monde changé, car je le ferais au travers de tout un prisme culturel, imaginatif qui fausserait tout.
Alors, voilà ! Je sais que le Père existe car votre témoignage et ceux de tous les Prophètes nous le disent, par La Révélation d'Arès, par ces mots nous savons chaque jour Qui nous parle, quand Il nous parle [Rév d'Arès 1/9], et si je deviens vraiment un homme aimant alors au travers de ma vie Quelque chose du Tout Autre percera ma ténèbre, la ténèbre qui pourra faire tilt.
Cela c'est vous, frère Michel, qui me l'apprenez parce que chez vous, j'en témoigne, ce quelque chose du Tout-Autre se fait jour pour qui a des yeux pour voir et des oreilles pour entendre, et ça ce n'est rien d'imaginaire.
Philippe N. de la Drôme Rhodanienne

Réponse :
Je suis profondément touché par ce que vous me dites ici,frère Philippe. Merci pour cet émouvant commentaire.
Merci pour ce beau témoignage de la fidélité que vous me portez.
Nul doute qu'à partir de La Révélation d'Arès un autre monde, un autre regard, un autre cœur s'inaugurent !
La Révélation d'Arès est un commencement. La vraie foi n'a jamais existé, quelles qu'en aient été les sources, parce que des hommes en ont fait des religions, ont réduit le Feu à un faible lumignon, mais nous sommes là pour rétablir la Lumière, laquelle prend racine dans notre pénitence bien plus que dans des textes.
Je vous redis toute la joie que j'ai eue à prier avec vous et votre épouse Maryse cet été à Arès.

25aou17 188C33
Cher prophète,
Les choses se décantent du point de vue des informations et de votre compréhension de ce qui se passe du côté de ce mouvement des Droits changeurs, et c’est tant mieux, même si votre travail de rectification va encore vous demander temps et énergie.
Tout de même, il y a un élément qui devrait sauter aux yeux de tout le monde : C’est bien à vous que Dieu s’est manifesté pour vous donner le Livre ! Ce n’est pas à Daoud ! Et Dieu ne vous a pas dit, après s’être manifesté auprès de vous, de transmettre ce message à quelqu’un d’autre pour qu’il s’en occupe à votre place. J’ajoute que deux prophètes en même temps, si c’est ce que veulent dire vos interlocuteurs (je lis dans le message d’Antoine B. : "frère Michel, premier à avoir reçu La Révélation d'Arès" – Ah, il y en aurait d’autres ?), en particulier à travers cette figure du mâhdi, c’est aussi contraire à la Parole : Dieu parle face à Un homme à la fois, de la même manière que l’homme est seul face à Dieu.
Je dois vous dire que, depuis le début, les passages antérieurs de votre blog concernant ces frères orientaux m’ont toujours, à la fois rempli d’espérance (parce "qu'éclairer" le Coran sous un nouveau jour est une démarche passionnante), mais aussi d’incompréhension devant les déclarations (entre autres dans des vidéos) que vous affichiez d’eux (si je ne me trompe pas, je n’ai pas remonté tout votre blog). Ce décodage permanent, ésotérique, du texte du Coran et de La Révélation d’Arès m’a toujours fait tiquer. Vouloir trouver sans cesse des codages dans la Parole me fait penser à la Kabbale juive, où les sens sont censés être cachés, mais heureusement décodés par des initiés, etc.
J’ai lu autrefois un ouvrage qui décodait mathématiquement je ne sais plus quels passages de l’Ancien Testament selon une clé soit-disant découverte, et qui expliquait tout ce que notre monde vit actuellement, qui aurait donc été prédit plusieurs millénaires auparavant ! Or, tout cela, c’est l’exact inverse de l’esprit de La Révélation d’Arès, qui suis là-dessus l’enseignement de Jésus : Allez, enseignez les nations ! Pas d’initiation, rien qui doit rester caché ! Les prophéties n’ont de leur côté que peu d’intérêt, si tant est qu’elles ne sont pas issues de notre imaginaire qui brode (tiens, on retrouve le thème de votre entrée), sauf quelques-unes savamment dosées par Dieu, et avec un sens actif là où une prophétie lambda est dépourvue de dynamique spirituelle, figeant le futur qu’on n’a dès lors plus qu’à attendre. Car le Message d’Arès, ce n’est pas : tout est prévu, je vous l’avais bien dit. C’est : le monde est à créer et sera ce que vous en faites, vous pouvez tout changer. Même la "fin du monde" (je dis cela par rapport au mâhdi) n’est pas écrite.
Je crois qu’on ne peut finalement réécrire ni la Bible ni le Coran. C’est impossible, trop complexe — pourquoi et comment réécrire des textes qui ont été donnés dans un passé déjà lointain et dont certains éléments sont d’une autre sensibilité ? — Le fait que Dieu vous ait demandé d’épurer la Parole antérieure et que vous ne l’ayez pas fait sous cette forme (sauf le Sermon sur la montagne et un épître de Jacques si je ne me trompe pas) n’est pas seulement dû à un manque de temps de votre part, j’en suis certain, c’est un signe : on ne peut que relire ces textes à la lumière de La Révélation d’Arès ou, éventuellement, comme vous le dites, en compagnie de nouvelles propositions en regard du texte antérieur.
La mission orientale aura sans nul doute une sensibilité différente de celle de France ou d’Occident de manière plus générale. Mais ce seront les reflets des roches, d’une pierre qui doit être la même, et non coupée en deux.
La Révélation d’Arès ne sépare pas les deux sociétés, d’un côté les juifs et les chrétiens, de l’autre les musulmans. Il faut certainement une autre manière de parler au public oriental, mais à partir de la même Parole. Sinon, quel sens cela a-t-il ? Après tout, c’est exactement ce que nous faisons, chrétiens ou juifs, pour expliquer la Parole donnée à Arès : nous reprenons les images et idées que nous connaissons bien de la Bible pour les reformuler sous un nouvel éclairage. Mais pas pour retourner à l’Ancien ou au Nouveau Testament. Pour les dépasser. Le même travail doit être effectué par nos frères orientaux vis-à-vis du Coran.
Je lis dans le message d’Antoine B. le reproche — et donc la justification de la démarche des Droits changeurs — que la mission ne produit pas de fruits assez rapidement, et qu’il faut donc changer de méthode. Reproches tellement habituels, qui oublient que notre mission demandera plusieurs générations — quatre générations ne suffiront pas, Rév d'Arès 24/2 — et que la larve en se hâtant rejoint-elle l’abeille ? (24/2 également).
Je lis aussi cette phrase qui m’a fait sursauter : "Les gens intellectuellement primaires mais spirituellement ardent" (votre traduction). Cette formulation aussi, marque l’esprit "initiatique", de ceux qui s’estiment au-dessus de la mêlée. Et un manque certain d’humilité : ne sommes-nous pas tous tellement en-dessous de ce que nous demande le Père ?
J’ajoute que vous demander des excuses (je parle de Daoud H.), parce que vous avez essayé de soutenir dans un premier temps une démarche, comme vous le faites pour toute initiative, puisque vous préférez les frères qui font même en se trompant que ceux qui ne font rien, c’est assez incroyable.
Paix donc, à tous, mais humilité.
Denis H. d'Angers

Réponse :
Merci, mon frère Denis, pour ce commentaire, une analyse très bien faite et complémentaire de votre précédent commentaire. Cela parle de soi, ça ne demande pas de réponse.

25aou17 188C34
Bien aimé frère Michel ,
Je  vous écris suite au commentaire signé Anonyme dans le blog [188C28].
J’ai lu ce commentaire avec attention, parce que, tout comme vous, je suis dans le brouillard.
Comme chaque année, au Pèlerinage, le sujet  principal des Pèlerins , c’est la mission. Et pour cause, la mission est  chiendent .
Tout les missionnaires le savent.  Aussi,  on échange sur les tracts,  les vitrines , les accroches. On se rappelle vos conseils, les expériences de telle ou telle assemblée.
C’est ainsi que j’ai eu l’occasion de voir les petites vidéos faites par nos frères du Moyen Orient.
Des vidéos en anglais et en arabe, une sorte de décodage linguistique de certains versets obscurs qui aurait un lien avec l’annonce de votre prophétisme .
Ce travail est respectable, ces vidéos remarquables techniquement n’ont pas soulevé l’enthousiasme car inutilisables  pour notre mission.
Par ailleurs, et  suite à l’annonce du travail de Daoud dans le blog, les missionnaires se sont réjoui comme vous,  de pouvoir disposer d’un outil missionnaire.
C’est dans le cadre de ces échanges que j’ai rencontré Antoine, Nazih et son frère Daoud. Ce denier m’a touché par sa douceur et son humilité. Il était très discret sur son travail et il n’a pas spécialement parlé du projet missionnaire des "droits changeurs." D’ailleurs, tous les trois n’ont pas toujours  le même point de vue.
De même, j’ai senti un grand respect pour vous, des gens très touchés par votre rencontre.
Quelques temps après, j’ai reçu des eMails de notre frère Antoine en CC, dans lesquels il y avait un enregistrement de votre dialogue avec Daoud. Je n’ai pas tout écouté, car l’enregistrement est très très  mauvais.  Votre voix semble si fatiguée. Une voix de quelqu’un qui se dépasse pour parler à ses frères.
Au mois de juin 2017, lors du Pèlerinage, Antoine a souhaité rencontrer des frères et sœurs qui connaissent le monde musulman. Il nous a parlé de sa réflexion concernant un projet missionnaire qui s’appelle ou s’appellera  ‘’Les droits changeurs’’, inspiré par le travail de Daoud.
Personnellement, j’ai compris très clairement que ce projet est encore au stade de la réflexion,  je pensais aussi que vous étiez au courant, de celle-ci.
Les frères présents ( Angel, Bernard C de Suisse, Joseph de Lille, Soria de Lille) ont surtout écouté. Soria était  particulièrement mal à l’aise par rapport notamment à cette lecture du Livre.
Antoine nous a invité à réfléchir sans [avoir] grande illusion [sur ce que nous pourrions faire], car il a compris que nous sommes très pris déjà par notre mission, et que réfléchir sur un projet lointain n’est pas simple.
 Je suis un peu triste, je pense personnellement qu’il s’agit d’incompréhension et de malentendu aggravé, comme vous dites par l’éloignement géographique et culturel
 Quand à  notre frère Antoine qui a une grande capacité de travail, en plus de sa souffrance physique, souffre du rejet de l’assemblée de  Bordeaux.
Beaucoup de frères lui reproche l’échec de la mission des États -Unis c’est peut être pour cela qu’il s’investit  tant dans ce type de réflexion
Avec toute ma fraternité et fidélité !
Algia C. de Bretagne-Sud

Réponse :
Merci, ma sœur Algia, pour ce témoignage que je me permets d'afficher parce que vous ne me demandez pas de ne pas le publier sur le blog, contrairement à un certain nombre d'autres témoignages, dont certains allant dans le même sens que vous, dont les auteurs me demandent expressément de ne pas les publier dans le blog. De quoi ou de qui ont-ils peur ? J'avoue que je ne comprends pas, mais je respecte.
Je suis quand même impressionné par le nombre de frères et sœurs qu'Antoine a contactés pour son "mouvemnt des droits changeurs". Aussi, si ce projet n'en est encore, comme vous dites, qu'au "stade de la réflexion", Antoine a quand même opéré une focalisation de grande largeur sur la mission auprès des Musulmans, ce qui, comme je le précise dans ma réponse à Marie-Odile de Toulouse [188C31], me paraît une erreur que je peux qualifier de fondamentale, le monde que nous missionnons dans la rue étant surtout constitué, à 80 %, "d'athées, voire même d'athées agressifs, d'agnostiques, d'indifférents, d'assourdis et fatigués par les discours religieux comme politiques,de clients des officines de l'occultisme, et aussi d'une catégorie de rationalistes parmi lesquels des croyants (particulièrement juifs, catholiques, protestants" (réponse à Marie-Odile).
Il est quand même évident que La Révélation d'Arès nous arrive pour nous guérir d'une rupture, dont les religions (judaïsme, christianisme, islam) forment les morceaux épars et étanches entre eux, et qu'Antoine — l'a-t-il vu, ne l'a-t-il pas vu ? — ne fait que réamorcer. Son projet est à l'évidence un retour en arrière sous prétexte de contourner une difficulté et c'est ce que je lui aurais dit s'il m'en avait parlé. Car il est clair que toute cette affaire ressort d'abord du silence qu'on a soigneusement entretenu à mes oreilles. Ce sont les raisons, qui ne sont sûrement pas fortuites ou accidentelles, de ce silence qui pèsent si lourdement sur moi ces jours-ci.
Encore merci, ma sœur Algia.

25aou17 188C35
Très cher Frère Michel,
J'étais en train de commencer à rédiger un commentaire (je vous lis chaque matin et soir) pour cette entrée 188 "chair et superstition" lorsque j'ai lu les tout derniers échanges notamment le commentaire 188C28 du 24aou17 ainsi que votre réponse, où vous dites: "Si j'ai bien compris ce commentaire, mon rôle spécifique comme prophète aurait été de répandre uniquement L'Évangile Donné à Arès (première partie de La Révélation d'Arès) et de m'occuper seulement de la mission inspirée de cette révélation de 1974, que vous appelez celle du "Peuple de l'Étoile", dont, bien sûr, je n'avais pas davantage entendu parler. Je comprends maintenant pourquoi dans son eMail que j'ai publié en 188C17 Antoine dit qu'il attend avec ferveur la traduction en arabe du Livre (seconde partie de La Révélation d'Arès) par Daoud, c'est parce que le "mouvement des droits changeurs" (terme tiré du Livre, Rév d'Arès i/6) s'en considérait le destinataire, en faisait la source de sa foi et de sa mission, une Parole venue du Ciel directement de Dieu (peut-être considérée comme supérieure à celle de 1974 subalternement venue d'une estafette ressuscitée). Le prophète de l'Orient, c'était Daoud, dont le calife actif était Nazih, Daoud qui aux yeux d'Antoine "a la priorité."
De ce que nous dit Anonyme je comprend la même chose que vous comme dans votre réponse précitée.
De fait, j'ai remis à plus tard mon écrit et j'ai cherché ce qui pourrait vous être utile dans la compréhension de ce mouvement de "droits changeurs". J'ai simplement trouvé ces deux liens internet que vous connaissez peut être déjà, je ne sais pas, dans le doute les voici:
https://www.alabdal-droitchangeur.com/
https://www.youtube.com/channel/UCF1_vQioftnAzCpCr0D8oMg
Je suis très très peiné et consterné d'apprendre que nos frères peuvent se tromper à un tel point (et j'espère qu'il s'agit bien d'erreur et non d'autre chose) et prendre de telles initiatives sans vous consulter pleinement et entièrement. Je leur souhaite de tout cœur de retrouver la raison et la mesure !
Certains de mes frères que je connais assez bien sont emballés par le travail de Daoud, peut être moins maintenant depuis ces nouvelles informations, je ne sais pas. Je vais les appeler simplement pour savoir s'ils étaient mieux informés que moi qui ne savait rien. J'ai simplement entendu de leur bouche que Daoud travaillait à une nouvelle lecture du Coran dans le plus grand secret en étroite collaboration avec vous, rien de plus. Encore un mythe !
Voilà, cher Mikal, je vous envoie ce message en espérant qu'il vous sera d'une quelconque utilité sans quoi n'en tenez pas compte .
Je vous embrasse vous, soeur Christiane et Nina de toute mon affection et amour !
Fabrice C. d'Alsace

Réponse :
Merci, mon frère Fabrice, pour ce commentaire.
Mais comment se peut-il que "certains de vos frères que vous connaissez assez bien soient emballés par le travail de Daoud" ? Le frère de Daoud, Nazih H. m'a affirmé deux fois que j'étais le seul en possession de ce travail — le Zabour — et que personne d'autre qui moi ne pouvait le lire ? Quels sont donc ces frères, dont vous parlez ici, qui auraient eu connaissance du manuscrit ? Vous n'êtes d'ailleurs pas le premier à me le dire, mais je n'ai toujours pas de réponse. Le Zabour, que je croyais un travail en cours, rien de définitif, ce que j'appelle un brouillon intéressant, avait donc déjà aux yeux de certains la nature d'une lumière définitive venue du Ciel ? Il est évident que, déjà à ce niveau, le déphasage avec moi était manifeste et très large. Il me paraît donc plutôt ridicule de prétendre que "Daoud travaillait à une nouvelle lecture du Coran dans le plus grand secret" et "en étroite collaboration avec le frère Michel." Il n'en est rien. Il n'y avait donc pas de secret et, inversement, je n'ai jamais apporté ma collaboration, même lointaine, à ce travail.
Oui, "encore un mythe".
Les mythes sont des occurrences inévitables dans les sociétés en butte à des difficultés qui ressemblent à des impossibilités et dans lesquelles le rêve et les projets les plus utopiques s'installent. Nous, Pèlerins d'Arès engagés dans une mission d'une grande difficulté, sommes une de ces sociétés. Le mythe, c'est la sorte de nuit dans laquelle l'homme s'engage quand le jour semble pour lui disparaître. Je retrouve à ce propos une citation de Hégel, que je retrouve sur l'un des deux Kindle que j'emporte en voyage — comme je suis un tocard incapable de penser (à preuve, on ne m'a pas tenu courant des droits changeurs, parce que je suis un con), je puise aux pensées des autres dans ma bibliothèque ambulante —, je recopie ici le texte : "L'homme est la nuit, ce néant vide qui contient tout dans la simpliciré de la nuit... C'est la nuit, l'intérieur de la nature qui existe ici — pur soi — dans les représentations fantasmagoriques : C'est la nuit tout autour, ici surgit une tête ensanglantée, là une silhouette blanche, et elles disparaissent. C'est cette nuit-là qu'on découvre quand on regarde un homme dans les yeux... C'est la nuit du monde qui s'avance à la rencontre de chacun" (Georg Hegel, "La philosophie de l'esprit de la réalphilosophie"). C'est cela que je ressens quand je pense à cette affaire des "droits changeurs" musulmans, préférant en rire ou déclamer en cabotin plutôt que de m'en attrister. Je n'en veux à personne, je veux aimer tout le monde, y compris ceux qui nous font perdre notre temps avec leurs élucubrations ou leurs mythes. Est-ce que je vaux mieux qu'eux ? Je n'en suis pas sûr. Alors, oui, encore un mythe, plutôt !

25aou17 188C36
Cher prophète,
Dans ce cadre prophétique d’une abolition des superstitions (Rév d'Arès 21/1), votre Allié c’est la Parole, votre adversaire, ce sont les habitudes culturelles.
Quand on lit La Révélation d'Arès, on peut être frappé par la stratégie du Ciel qui par définition est aussi le vôtre, et celle de tous ceux qui cherchent à être vos compagnons de route. D’une part, dans l’Évangile cette Marie qui est désormais la part féminine du Très Haut, grâce à vos efforts, [est la] première lutte contre cette superstition excessive qui consiste à rétrécir, rabougrir, étriquer.
Dans le Livre, j’ai cru voir deux pistes : Une description très antropomorphique de Lui-même par le Créateur, mais en même temps complètement iconoclaste… Le meilleur exemple : Mon Épaule ne voit pas Mon Épaule (Rév d'Arès iv/1). Ah bon, Dieu a des épaules ? Comme celui de la chapelle sixtine ?! Ah mais… il ne voit pas son épaule ! Énorme!. Donc rien à voir avec l’imagination de la renaissance. C’est tout simplement génial ! Une autre perle: Ma Main a Mille Mains (ii/2)
Autre élément : l’Un, le blanc comme l’Eau (Rév d'Arès xiv/3), deux termes qui nous ouvrent sur l’inssaisissabilité, l'incommensurabilité absolue du Créateur, et son irreprésentabilité… Lorsque je suis parti sur le projet hautement ambitieux de représenter sur un seul tableau toute l’histoire de l’univers créé, c’était avec l’intention non exprimé de minimaliser la superstition, de ne tomber précisément dans aucune représentation étriquée de la divinité, tellement centrale à la renaissance italienne ; au contraire je prétendais la représenter au plus juste possible, soit d’une façon ramassée: le point de lumière, assez classique, soit d’une façon étendue, l’Étalé (ii/4).
Le résultat était un univers en création permanente lui-même baignant dans une immensité blanche dont des mains multiples intervenaient partout comme force de vie ou de création (création d’étoiles, de vie, de sauts qualitatifs). Bref je pense avoir trouvé une représentation du Divin qui marquera à tout jamais l’histoire de la peinture (sourire).
Voir le misérable petit crobar ci-dessous, de quelques centimètres carrés, "l’œil de chercheur" :
https://odelag.deviantart.com/gallery/
Olivier de L. d'Île de France

Réponse :
Oh ! que j'aime beaucoup votre commentaire ici, qui me distrait des pensées qui me préoccupent beaucoup en ce moment et que vous avez la bonté de contourner... ou de sauter à pieds joints, pour m'alléger l'esprit.
Un grand merci, frère Olivier, pour ce commentaire, que j'aime, et "le misérable crobar" qui l'accompagne (je précise que crobar = croquis, pour nos frères d'ailleurs qui pourraient ne pas trouver crobar dans leurs dictionnaires français-langue étrangère), crobar qui est en fait une page — votre page Olivier Delag — dans Deviant Art.
C'est bon pour moi ces quelques frères qui, comme vous Olivier, n'ignorent pas l'affaire des "droits changeurs" mais qui pensent avec justesse qu'elle me "pèle le haricot", comme on disait quand j'étais encore un titi parisien. Vous arrivez ainsi à moi comme Lucrèce et son "De natura rerum"("De la nature des choses") qui est pour ainsi dire la clé d'entrée dans ce qui mérite d'être oublié, mais qu'on ne peut oublier sur l'instant, parce qu'on est comme la poule qui sent un renard roder quelque part autour. Oh, ce n'est pas un renard dangereux mais quand on a un esprit probe — enfin, j'essaie de le garder probe... y arrivé-je ? — on se dit qu'il faudrait bien que que les renards humains, pas si rusés que ça, et qui ont leur sincérité, leur vérité, mais qui valent quoi ? pas grand chose... se posent in fine la question : Quand donc laisserons-nous tous ces enfantillages qui nous durent jusque dans l'âge adulte, voire jusqu'à la vieillesse commençante, et dont il faut guérir ?
Merci, merci pour ce commentaire et les belles esquisses artistiques sur Deviant Art qui me font une bonne distraction dans le brouillard où je me traîne en ce moment.

25aou17 188C37 
Dear Brother Michel
I am really sorry for all what is happening. Especially on your blog. There is a lot of noise currently.
From my experience, emails are easily misunderstood. Face to face meetings are always better. Unfortunately the distance between me and you doesn't help this to be realized.
Let me be clear. And you may publish this if you wish. I regret writing the Zabour. I am not a prophet. I am not a Mahdi. I am not a historical figure. I am not your equal. I am a "no one". I wish, with your wisdom, you had stopped me when I sent you the draft copy that was 75% of the final version. It was a missed opportunity for all of us. Anyway, the harm is done.
When I met you in June 2016 you asked me two things. To start a movement from the ground in the East and to write the alternative Quran. Four or five months after that meeting I realized that I cannot deliver the alternative Quran (nor had the will to start a movement). Therefore I decided to commit spiritual suicide (as a result) by rejecting both the Revelation of Ares and all other spiritual books. I rejected all faiths since then and their respected spiritual leaders (with all due respect and love to you). I wish if the notion of a Creator existed. It would have given me comfort. I doubt it. I am agnostic.
Brother Nazih and Brother Antoine have read the Zabour and they are still inspired by it. They think I will change my mind. I cannot stop them thinking what they are thinking. But I no longer share their spiritual aspirations. I live in regrets of the past. That's why I felt bitter that (with all your wisdom) you did not stop me when I sent you the 75% draft and instead posted the famous entry (du pont de singe à la passerelle). Where you praised my work and fueled me to work even more. I cannot blame you. But because I am living a regret of the past, I was trying to blame you. And that's why I asked for a public apology. Another implicit reason for me to ask for that public apology was to undo the effects of your entry (du pont de singe à la passerelle).
I love you brother Michel. I apologize for any harm I may have unintentionally caused you. I believe that I have taken a wise decision to commit spiritual suicide and withdraw from your life and declare my work on the Zabour as the biggest mistake of my life.
You are the prophet of the Revelation of Ares and you have the right to stop "The righteous changers" movement and call it a mistake.
I had promised you not to write to you anymore. But because of the recent publications I felt it to be my duty to clarify and put an end to the confusion.
Sincerely
Daoud H.

Traduction par le blogger :
Cher frère Michel,
Je suis vraiment désolé pour tout ce qui arrive. Particulièrement sur votre blog. Il y a beaucoup de bruit en ce moment.
Je sais par expérience que les emails sont facilement mal interprétés. Les rencontres les yeux dans les yeux sont toujours meilleures. Malheureusement, la distance qui nous séparent ne le permet pas.
Permettez-moi de parler clairement. Et vous pourrez le publier si vous le souhaitez. Je regrette d'avoir écrit le Zabour. Je ne suis pas un prophète. Je ne suis pas un Mahdi. Je ne suis pas une figure historique . Je ne suis pas votre égal. Je ne suis "personne". J'aurais souhaité qu'avec votre sagesse vous m'ayez stoppé quand mon travail était arrivé à 75 % de la version finale. Ce fut une occasion manquée pour nous tous. Quoi qu'il en soit, le mal est fait.
Quand je vous ai rencontré en juin 2016 vous m'avez demandé deux choses : De démarrer un mouvement en Orient à partir de rien et d'écrire "the alternative Quran" = un autre Coran [en fait un "Coran parallèle"]. Quatre à cinq mois après cette rencontre je réalisai que je ne pouvoir vous livrer un autre Coran. (et que je n'avais pas non plus la volonté de démarrer le mouvement [de mission]). J'ai alors résolu de me suicider spirituellement en rejetant tout à la fois La Révélation d'Arès et tous les autres livres spirituels. Dès lors j'ai rejeté toutes formes de foi et leurs maîtres spirituels (quoique gardant à votre égard respect et amour). Je souhaitais que subsiste la notion de Créateur. Cela m'aurait réconforté . Mais je doute. Je suis agnostique.
Frère Nazih et frère Antoine ont lu le Zabour, qui les inspire. Ils pensent que je vais changer d'idée. Je ne peux pas les empêcher de penser ce qu'ils pensent. Mais je ne peux plus partager leurs aspirations spirituelles. Je vis dans le regret du passé. C'est pourquoi j'ai senti de l'amertume à l'idée que, dans votre sagesse, vous ne m'avez pas arrêté après que je vous eus adressé 75% de mon manuscrit (ou brouillon) at vous (aurait) adressé à la place la célèbre entrée de votre blog : "du pont de singe à la passerelle" [passage de traduction incertaine, le texte initital manquant de clarté grammaticale], où vous louiez mon travail et m'encouragiez à poursuivre. Je ne peux pas vous en faire reproche. Mais comme je suis en train de vivre dans le regret du passé, j'ai essayé de vous en faire reproche, et c'est pourquoi je vous ai demandé des excuses. Une autre raison tacite (muette) de ma demande d'excuses était d'annuler les effets de votre entrée "du pont de singe à la passerelle".
Je vous aime, frère Michel. Je vous présente mes excuses pour le mal que je vous ai involontairement causé. Je pense que j'ai pris une sage décision en me suicidant spirituellement et en me retirant de votre vie et en déclarant mon travail sur le Zabour la plus grande erreur de ma vie.
Vous êtes le prophète de La Révélation d'Arès et vous avez le droit de stopper le mouvement des droits changeurs et de le qualifier d'erreur.
Je m'étais promis de ne plus vous écrire. Mais en raison des publications récentes [sur le blog] je ressens le devoir de clarifier les choses et de donner une fin àla confusion.
Sincèrement,
Daoud H.
Réponse :
I am not one who quibbles over emotion when it lets itself go. I had tears in my eyes, certainly, I cried when I read your email. I clasp you on my chest, brother Daoud. I know that error and fighting spirit are part of being human, but honesty and kinship of spirit are the best, they are part of penitence. I too am a sinner, I too have been in my lifetime weak enough to wrestle with emptiness and later land on my feet, I know what the feeling of helplessness may be.
But no, brother Daoud, you have not lost your time. You are going through a bad patch. Agnosticism is not necessarily a bad source of inspiration. There is no room for doubt concerning the righteous changers movement, it has to be stopped right away, but I hope that you will start your work on the Parallel Quran in teh way I put forward to you in June 2016.
Thank you warmheartedly, Brother Daoud. God bless and help you !

Traduction par le blogger :
Je ne suis pas homme à mégoter sur l'émotion quand elle se lâche. Les larmes me sont venues aux yeux, oh oui, j'ai pleuré quand j'ai lu votre eMail. Je vous serre sur mon cœur, frère Daoud. Je sais que l'erreur et la combativité font partie de la vie, mais l'honnêteté et la fraternité sont le meilleur, elles font partie de la pénitence. Je suis un pécheur aussi, au cours de ma vie j'ai été assez faible pour me débattre contre le vide et retomber sur mes pieds plus tard, je sais ce qu'est le désarroi.
Mais non, frère Daoud, vous n'avez pas perdu votre temps. Vous faites un mauvais passage à vide, mais l'agnosticisme n'est pas nécessairement une mauvaise source d'inspiration. Le doute n'est pas permis concernant le mouvement des droits changeurs tel qu'il a été envisagé ; il faut le stopper net, mais j'ose espérer que vous commencerez votre travail sur le Coran Parallèle de la façon que je vous ai suggérée en juin 2016.
Merci chaleureusement, frère Daoud. Que Dieu vous bénisse et vous aide !

26aou17 188C38
Cher Prophète,
Je vous livre une réflexion toute personnelle qui depuis peu à changé ma perception physique du réel... Toute ma prière et mon rapport à la matière s'en trouvent modifiés.
Juste Prophète, corrigez-moi si je m'égare dans la superstition. Ma Main blesse l'homme, l'homme vit (Rév d'Arès xLi/11).
Le Seigneur dit : Mon Esprit ne dirigera pas toujours l'homme étant donné ses erreurs : il n'est que chair..." (Genèse 6/3). Dieu regarda la Terre et la vit corrompue car toute chair avait perverti sa conduite sur la terre... (Genèse 6/12)
En 2017, les dernières découvertes en physique quantique nous apprennent que: "Si nous ramenions un seul des atomes qui constituent la matière (donc notre corps) à la grosseur d'une orange, l'espace qui sépare cet atome des atomes avoisinants aurait la longueur d'un terrain de football" (le physicien Nassim Haramein : Conférence de Bruxelles, 25 juin 2015, visible sur YouTube). Nous serions donc constitués quantiquement de 99% de vide. Sauf que ce vide (ou espace) ne serait pas vide, il y circulerait une infinitude d'informations/énergies non identifiées relayées par ce que les dernières découvertes appellent "les particules ou espaces de Planck". Ce fameux vide quantique serait le dénominateur commun entre les lois de la physique quantique et celles de l'astrophysique, liant matériellement l'infiniment petit à l'infiniment grand. Bref il engloberait toute la création perçue par nos savants. Au final le fameux "vide" cosmique dans lequel les mondes sans heure tournent (Rév d'Arès vi/3) serait un "Champ unifié de Conscience duquel chaque élément, aussi gigantesque ou infinitésimal soit-il est connecté avec l'ensemble du Tout".
Je me demande alors si , ramenés à notre échelle humaine, quelque chose du Subtil nous visiterait dans cet espace interne qui à la fois sépare et unifie les atomes de ma chair d'homme, comme il sépare et unifie tous les atomes du Créé.
Je sais que Dieu n'est pas ce champ, puisqu'il est au-delà de de ce que l'on peut décrire ou capter, mais peut-être que quelque chose de Lui circule dans ce champ là. De nombreuses réfèrences de la Parole nous en parlent : ...car Je suis si proche d'eux qu'ils peuvent ne pas Me voir mais qu'ils sont moulés à Moi (Rév d'Arès 1/11)... Tous ceux auxquels tu porteras Mon Message sauront en dedans d'eux, dans leur poitrine où Je souffle, que Mon Messager est véridique (4/11)... Ma Main crisse sous l'écorce et dans le coude, l'homme ne L'entend pas (xxxiv/2)... Je suis la Force. La Force est dans le frère comme dans l'homme mauvais (xxviii/5).
Nous trouvons aussi dans le Coran:
Dieu se place (ou s'interpose) entre l'homme et son cœur (Coran 8/24)
Nous sommes plus près de l'homme que la veine de son cou (Coran 50/16)

Nous trouvons dans les Evangiles :
Le Règne de Dieu n'est pas observable (...) En effet, le Règne de Dieu est parmi vous (Luc 17/20)
Y aurait-il quelque chose de ce fameux Ciel déjà en nous? L'entrée dans cette sublime Dimension serait-elle à portée de nous-mêmes, en nous-mêmes ?
En vérité je vous le déclare, parmi ceux qui sont ici, certains ne mourront pas avant de voir le Règne de Dieu venu avec puissance (Marc 9/1). Je me suis longtemps demandé pourquoi ce Règne de Dieu venu avec puissance annoncé par le Christ n'était pas apparu à la surface du monde, n'avait pas changé l'histoire de l'humanité. Jésus s'était-il trompé? Je crois maintenant que ce Royaume avait surgi du Fond des Fonds (Rév d'Arès XXXIV/6), des profondeurs (méta)physiques et personnelles des premiers vrais chrétiens, mais qu'Il n'avait pu devenir réalité sociétale, le système les ayant décimés avant, puis reformatés par troupeaux (Rév d'Arès 22/2) dans une foi de religion moins dérangeante.
Non Jésus n'avait pas menti, mais sa mission de transcender l'humain avait avorté sur la croix des maudits du système. [Les "maudits" qui disent :] "Adorez-le mais ne nous faites plus chier à vouloir changer le monde ! (Rév d'Arès 28/7)!"
Donc 99% d'espace... et 1% de matière dans laquelle se focalisent tous nos sens, notre esprit, notre conscience, nos attentes, notre vie,... 1% seulement de matière que nous appelons la "réalité ". Pauvre réalité, tout nous échappe en fait ! Qu'est-ce que l'homme vraiment ? L'homme est de chair, d'esprit et d'âme (Rév d'Arès 17/7). Oui Seigneur, Dieu des Hauteurs [Saintes] et des profondeurs mais quel est notre véritable lien à Toi, Être sublime dans lequel tournent les mondes et les êtres de lumière ? Pourquoi dis-Tu que nous sommes
Ton Image et Ressemblance?
[...]
Morya T. d'Île de France

Réponse :
Pardonnez-moi, frère Morya, de tronquer votre très long commentaire, mais je pense que la partie que je publie ici suffit à exprimer votre pensée. Merci pour ce commentaire.
Mon Esprit ne dirigera pas toujours l'homme étant donné ses erreurs : il n'est que chair... (Genèse 6/3)
est une phrase qui connaît plusieurs traductions, parce que son hébreu est assez obscur. La traduction Darby dit : Mon Esprit ne ne contestera pas toujours avec l'homme... qui introduit l'idée de contestation, donc de désaccord entre Dieu et l'homme, de liberté de contester de l'homme (on retrouve ici Rév d'Arès 2/1-5) donc donne à la phrase un autre sens. Simple remarque pour commencer. Je n'accorde pas personnellement d'importance à ces passages de la Genèse, car je doute que les rédacteurs du Pentateuque aient pu pénétrer la Pensée du Créateur. C'est vous qui utilisez ces citations.
Mais baste ! Tout ça, mon frère Morya, comme vous le voyez bien, c'est du prêchi-prêcha, de la dissection des Écritures, c'est l'industrie du religieux, et donc de la superstition ! Ce que nous ne savons pas, parce que ça dépasse nos possibilités cérébrales, notre imagination l'invente. C'est la superstition sous mille formes. Adam avant son mauvais choix (Rév d'Arès 2/1-5) avait très certainement une capacité de voir et comprendre proche de celle de Dieu, dont il était l'image et ressemblance, qui n'est plus qu'enfouie en chacun de nous, mais obscure. Seule le Bien accompli, la pénitence, peut lui redonner quelque lumière.
Vous voyez les choses comme il faut et vous posez les bonne questions, des questions sans réponse. Vous dites : "Donc 99% d'espace... et 1% de matière dans laquelle se focalisent tous nos sens, notre esprit, notre conscience, nos attentes, notre vie ? 1% seulement de matière que nous appelons la "réalité ". Pauvre réalité, tout nous échappe en fait ! Qu'est-ce que l'homme vraiment ?" Oui, "tout nous échappe en fait". Nous ne savons rien, alors nous donnons à ce que nous ne savons pas un succédané issu de l'imagination. La physique quantique n'est pas de l'imagination, mais elle ne dépasse nos très étroites limites de connaissance. Nos cerveaux sont très faibles, très très myopes, obscurcis par le péché.
L'homme est de chair, d'esprit et d'âme (Rév d'Arès 17/7). Oui Seigneur, Dieu des Hauteurs [Saintes] et des profondeurs, mais quel est notre véritable lien à Toi, Être sublime dans lequel tournent les mondes et les êtres de lumière ? Pourquoi dis-Tu que nous sommes Ton Image et Ressemblance?"
Ces questions sont sans réponse, parce que, comme dit le Coran : Il (Dieu) est au-dessus ou au-delà de tout ce qu'on peut décrire. Vous en donnez ici l'équivalent dans les bouche de Jésus : Le Royaume de Dieu n'est pas observable... Par ces mots on s'arrête humblement à la porte du Fond des Fonds, incapables de l'ouvrir, de savoir de ce que nous savons exister derrière, mais c'est tout, car nous ignorons de quelle nature, de quelle teneur, de quelle dimension, est ce qui existe dans ces Profondeurs-là.
Dieu est sûrement matière puisqu'il est Père de la matière, mais de quelle matière est-Il ? Nous n'en savons fichtre rien. J'ai toujours dit que depuis les Théophanies j'ignorais complètement ce qu'était Dieu et que je savais seulement ce qu'il disait, mais j'avais compris que c'était sans importance. À quoi servirait-il de savoir,du reste ? À rien. Ce qui nous sauve, ce n'est pas ce que nous savons ou pourrions savoir, ce ne sont pas les dogmes donc, mais ce que nous faisons : le Bien que nous accomplissons en aimant, pardonnant, faisant la paix, pensant et parlant avec intelligence du cœur libre de tous préjugés. C'est ce que nous dit La Révélation d'Arès, en substance : Homme, contente-toi d'être pénitent, de changer ta vie.
Alors, frère Morya, ne vous mettez pas mortel en tête ! Soyez un pénitent... comme un petit enfant... et vous vous sauverez et contibuerez à sauver le monde.
Et soyez le missionnaire du Bien, de la pénitence accomplie. Tout est là.

26aou17 188C39
Ces "droits changeurs", comme en d’autres temps d’autres personnes, qui se disaient frères et pèlerins d’Arès, croyaient que leur interprétation de La Révélation d’Arès était la seule valable, à l’inverse de l’interprétation de frère Michel… que l’on devait surveiller (lire "Les dodos" dans "Le Pèlerin d'Arès" n° 35 de septembre 1986) ou auquel on demandait de se taire !
Ils oublient, évidemment : [Rév d'Arès i/12] Parole de Mikal, Ma Parole !
Pour le présent et le futur, je pense que la parole de Mikal est claire :
— Appliquez le Sermon sur la Montagne (nombreuses références dans les blogs)
Aimez (2/12, 25/2-7, 27/4, 28/10-15), parfois même trop (12/7) s'il le faut, pardonnez (12/4), faites la paix (xxv/11, 13/8, 15/5, 28/15, 36/17), retrouvez l'intelligence (32/5) spirituelle et rendez-vous libre (1/10) de tous préjugés et de toutes peurs [autrement dit : Faites pénitence !].
— Dites la vérité !
— Priez (veillée 12/5, 35/4 etc)
— Moissonnez. Veillée 4 et autres et notamment (Rév d'Arès 4/12 : Beaucoup ne te suivront pas et se perdront ; certains se soumettront à Ma Parole et à ta suite commenceront la Moisson.)
Certes la compréhension de la Parole évoluera au cours des siècles en fonction de l’évolution des frères, mais je pense que la base restera longtemps la même, avant que l’homme ne se décide à repartir vers Éden.
Bernard R. de Nice en Alpes Maritimes

Réponse :
Merci, frère Bernard, pour ce commentaire. Vous y rappelez le base incontournable, qui a toujours été et qui restera la même partout et en tout temps, que ce soit sur les terres aujourd'hui islamisées ou n'importe où ailleurs dans le monde : Régions chrétiennes, juives, musulmanes, hindoues, bouddhistes, animistes, etc. C'est la base que je ne retrouve dans aucun des exposés qu'on me fait du but poursuivi par le "mouvement des droits changeurs."
Le Coran ré-expliqué, que ce soit par Daoud ou par n'importe qui d'autre, ne peut que se ramener à cela.
Le Bible et le Coran sont des textes qui, ici et là, contiennent la Parole de Dieu, parfois même de façon sublime, magnifique, mais ils sont enserrés dans un tunnel, ce sont des Écritures limitées, tronquées, incomplètes. Par exemple, le Coran ne parle pas de pénitence comme acte central du pécheur qui aspire au paradis, quel que soit le conte de fée par quoi le paradis est décrit. Le Coran est donc non faux, mais très parabolique et incomplet, quelque chose a été oublié (ou escamoté ?) dans la transcription qu'a fait faire Othman ou Uthmân ibn Affân ibn al-Âs ibn Umayya (arabe : عثمان بن عفان بن أبي العاص بن أمية).
Il faut sortir de ce tunnel et on n'y arrivera pas tant qu'on se contentera d'expliquer de toutes les façons possibles et imaginables des textes qui restent incomplets. Le bout du tunnel, c'est La Révélation d'Arès. Il faut sortir de la religion ou plutôt élargir toutes les religions, quelles qu'elles soient, à la dimension de la Vérité très simple mais complète, totale. La Révélation d'Arès nous dit que c'est par la pénitence et non par une prétendue connaissance que l'homme, même l'ignorant, même le plus bénêt, même l'agnostique, même l'athée, en sortira. La Révélation d'Arès redonne le Nord à la boussole spirituelle.

26aou17 188C40
Bien aimé prophète,
Je suis de ceux qui vous ont demandé de ne pas publier ma réaction écrite vis-à-vis de la proposition de mission visant le Proche-Orient et que notre frère Antoine a appelé [mouvement des] "droits changeurs". Voir votre réponse au commentaire de notre sœur Algia (188C34).
Je regrette je n’aurais jamais dû en fait vous demander de ne pas me publier. Aujourd’hui tout en vaquant à mes occupations très prenantes je m’étais dit que j’aurais au moins dû vous expliquer la raison : Je n’ai pas cherché à ménager qui que ce soit mais je voulais juste vous informer de ce que je savais et ne pas surcharger votre blog d’une affaire qui finalement finit par occulter votre entrée 188 qui porte sur la superstition. La seule peur qui ait pu m’habiter est celle de surcharger votre blog.
Ma réaction peut paraître curieuse, comme quoi on est parfois bizarre, mais je respecte votre travail et j’aime beaucoup votre entrée, elle est géniale. Mais en même temps je suis peiné de ne pouvoir l’honorer par une réflexion, un commentaire. J’ai l’esprit parasité par les derniers commentaires relatifs aux "droits changeurs", alors je rumine toute la journée... J’imagine que l’homme qui couchait sur l’ombre [Rév d'Arès vii/2] n’avait pas nos problèmes, il était peut-être même plus heureux que nous. Ses besoins étaient primaires. Quand donc le Père lui a-t-il insufflé ses Dons (Rév. d’Arès 12/7) ?
J’imagine cette scène que j’emprunte à un auteur italien :<
Un soir d’été il y a 20.000 ans par une nuit très noire après s’être rassasié de la bête qu’il avait abattu quelques heures plus tôt puis lentement fait rôtir sur le feu le chef de clan a veillé plus longtemps que le reste de sa tribu. Ce soir-là il n’avait pas envie de dormir, l’air était transparent et les étoiles au-dessus de sa tête sous la voûte céleste brillaient de mille feux. Il resta longuement à observer le ciel. Qui a bien pu allumer ces feux là-haut se demanda-t-il ? Un géant ? Un dieu ? Bien sûr il ne formula pas la question de cette façon-là mais il ne put échapper au rapport anthropomorphique avec l’univers inconnu. Le Père qui était là, car il est le Tout, entendit cette question exempte de tout bruit (Rév d’Arès vii/4), évalua positivement la capacité de cet homme très fruste à être détaché de sa condition naturelle pour être divinisé, à s’émouvoir de la beauté des choses et s’exclama de Joie avec les anges "Faisons l’homme !" et j’ajoute "Vite ! Donnons-lui nos Dons, révélons-nous à lui avant que son imagination le pervertisse et le rende superstitieux, hermétique au vrai (Rév d’Arès ii/9)".
Voilà, frère Michel, j’espère que ce petit intermède entre deux crises vous aura au moins fait sourire.
Mais aujourd’hui encore certaines personnes que nous rencontrons au cours de la moisson réagissent négativement au mot Révélation. Quand nous leur disons La Révélation d’Arès, ils sautent sur l’occasion pour nous dire : "Je pense par moi-même, je n’ai pas besoin d’une Révélation." Ces personnes s’imaginent penser par elles-mêmes, ce qui me semble être une superstition péremptoire qui donne l’air intelligent, car en vérité en matière de pensée, comme vous l’avez souvent souligné, tout n’est qu’emprunt. Il m’est arrivé une fois de répondre : "Vous savez au collège on ne demande pas d’emblée aux élèves de redémontrer tout seuls le théorème de Pythagore ou de Thalès".
J’en viens à la crise et, à mon tour, que puis-je dire qui n’ait pas été dit, surtout après les interventions des sœurs Marie-Odile (188C31) et Algia (188C34). Je suis cité par le commentaire anonyme qui a forcément été écrit par un proche du frère Antoine. Il explique en tous points le projet d’Antoine. J’ai rencontré Antoine cet été et, si ma mémoire ne me trompe pas, il m’avait dit à cette occasion qu’il avait l’intention de vous mettre au courant, mais il affirme également vous avoir envoyé une lettre en juillet 2016 décrivant précisément son projet.
Je n’ai rencontré Antoine en tout et pour tout que deux fois. La première fois en août 2015, son projet n’était pas aussi élaboré. Si on se remet dans le contexte, le monde était en émoi devant la barbarie de Daesh, les crimes perpétrés contre les Yésidis d’Irak, ce pauvre pilote jordanien brûlé vif dans une cage etc. Beaucoup de musulmans étaient (et le sont encore) déboussolés et quand le frère Antoine me parlait de son projet moi j’avais encore en tête votre entrée "Du pont de singe à la passerelle". Tout bêtement je n’ai pas cherché à vous en parler, il me semblait naïvement que cela faisait suite à votre fameuse entrée citée plus haut. Et pourtant je n’étais pas d’accord avec tout : des interprétations du Coran qui faisait le frère Antoine ou le prétendu rôle de mâhdi de Daoud qui serait pour vous la lance de Mouhamad (Rév. d’Arès xliv/7).
Été 2016 je n’ai pas rencontré Antoine, cependant il me fit parvenir un enregistrement audio de votre rencontre avec lui, Daoud et Nazih. Enregistrement que j’ai fini par égarer puis il me le fit parvenir à nouveau et aujourd’hui samedi 26 août je ne l’ai toujours pas écouté. Je ne l’ai pas écouté car je n’ai pas le temps. D’ailleurs si j’avais fini par l’égarer c’est parce que je l’avais oublié, jusqu’à son existence même. Ce n’est pas étonnant, ma moisson habituelle au sein des 4x9 me prend du temps et j’ai constamment la tête ailleurs, le quotidien est pesant. Bref je suis parfois dispersé.
Été 2017, deuxième rencontre avec notre frère Antoine, le projet "droits changeurs" est quand même plus ficelé. Le tocard que je suis est honteux de devoir vous dire que c’est plutôt moi qui suis con et certainement pas vous ! (en référence à votre réponse 188C35) et ça me servira de leçon mais je ne me suis même pas posé la question de savoir si vous étiez au courant car c’est presqu’un réflexe chez moi, je crains de vous ennuyer et il m’a semblé que le projet "droits changeurs" bien que ficelé, en tout cas de la façon dont je l’ai compris, était comme une expérience très marginale qui avait pour but de rechercher des épis mûrs dans la communauté francophone musulmane de France. Vraiment rien d’autre, il a très peu été question du travail de Daoud et du Zabour, ou alors je n’ai rien compris. En tout cas ça n’avait pas pour moi l’envergure telle que l’a explicitée l’Anonyme [188C28]. Aussi, quand j’ai lu le commentaire anonyme, je me suis senti manipulé.
Le frère Antoine se torture beaucoup à propos du monde musulman, plus que moi qui ait grandi dedans. Il pense par exemple qu’il est rédhibitoire de dire à un musulman qu’il y a des Hadiths dans le Coran, moi je pense que non. L’épi mûr recherché ne sera jamais choqué de se l’entendre dire, il ne s’arrêtera pas à cela car il est sensible au Fond. De toute façon, nous n’allons pas par le monde pour expliquer aux croyants comment vivre leur religion.
Notre frère Antoine a de belles qualités, notamment celle-ci : il se projette sur le temps long et à cause de cela peut-être cherche-t-il à aller vite.
Ce commentaire est vraiment long.
Je prie avec vous mon frère et vous demande encore pardon pour mes manquements.
Salah B. d’Île de France.

Réponse :
Un grand merci, mon frère Salah, pour ce commentaire que vous m'autorisez à publier.
Non, "le commentaire anonyme" (188C28) n'a pas "été écrit par un proche du frère Antoine." Il a été écrit par quelqu'un que je connais, qui comme vous ces jours derniers m'avait prié de ne pas publier son commentaire, lequel me paraissait quand même très intéressant par la partie décrivant le "mouvement des droits changeurs" que j'ai publié. C'est quelqu'un que frère Antoine a approché, mais qui n'est, à ma connaissance, pas spécialement un de ses amis.
Frère Antoine a approché beaucoup de monde, de sorte que je me demande comment j'ai pu ignorer à ce point ce projet de "mouvement des droits changeurs" dont personne, absolument personne ne m'a parlé. Ce qui, logiquement m'amène à penser que quand frère Antoine parlait aux frères et sœurs de ses projets, il donnait la consigne expresse de me laisser dans l'ignorance. Mais la logique n'est pas toujours la réalité. En fait, je ne sais vraiment pas comment il se fait que rien, absolument rien, ne me soit parvenu. La réponse est peut-être toute simple: Comme à l'accoutumée, on croit toujours que je sais tout, alors que ce n'est pas le cas, loin de là.
Encore merci, frère Salah, pour votre commentaire que j'apprécie beaucoup.

26aou17 188C41
Bien aimé frère Michel en l'amour du Père,
Vous ne l'avez peut-être pas repéré, mais vous avez laissé le lien permettant de télécharger l'enregistrement de la réunion avec les frères Daoud et Nazih H. sur votre blog, en bas du commentaires de Marie-Odile (188C31) :
Images intégrées :

Avec ce lien, certains lecteurs ont certainement téléchargé ce fichier par curiosité.
Si ce n'est pas volontaire de votre part, je vous recommande de supprimer le PS et le lien du commentaire (188C31).
Jean-François P. d'Île de France

Réponse :
Merci, frère Jeff, de me signaler le lien qui permet d'écouter la conversation que j'ai eue avec Nazih et Daoud H. en juin 2016 et qui a été enregistrée. Il ne s'est rien dit, au cours de cette réunion, qui ne puisse être connu. Je n'ai aucune raison d'empêcher quiconque d'écouter cet enregistrement que frère Antoine qualifie "d'historique" et qui pour moi n'est qu'une rencontre parmi celles que je peux faire au cours des Pèlerinages.
Bien sûr, l'obscurité qui peut toujours plus ou moins voiler le sens d'une enregistrement comme celui-là, c'est le contexte, tous les précédents que l'auditeur ne connaît pas et qui lui font se poser des questions sans réponse, de là l'apparence quelque peu mystérieuse de ce qui est dit. C'est pourquoi ce genre d'enregistrement n'a pas grand sens pour le public, à mon avis. Mais de secret, non, il n'y a absolument pas là-dedans.

26aou17 188C42
Bonjour frère Michel,
Pour être complet, le commentaire de Denis H 23aou17 (188C24) aurait dû préciser que c'est seulement à partir de l’Édition de 1995 que vous intégrez dans la mission les "pays islamisés", alors que jusque là vous vous en teniez depuis 20 ans à une certitude [?] : " En examinant sur une planisphère l'aire géographique fixée par Dieu à la mission d'Arès, on voit qu'elle couvre avec certitude l'aire de la "chrétienté" :..." (votre annotation v. 6 et 7, Veillée 5, p. 63, Ed. 89).
En 1995, contrairement aux commentaires des éditions précédentes, "Israël" est évoqué dans la note alors que ce n'était pas le cas avant ! "refus d'Israël d'assumer sa mission universelle". Ici à l'évidence la question n'est pas géographique, la seule "entité sioniste" ne représentant pas tous les Juifs du monde, loin de là, contrairement à ce que prétend cet avatar politique. Sous votre main, les frimas deviennent jusque "où il peut neiger et geler" ce qui n'est pas le sens de frimas en français ! ni actuel, ni ancien. http://www.cnrtl.fr/definition/frimas
Et donc par un tour de passe-passe sémantique voilà intégrées "les régions d'Afrique islamisées", "À l'est d'Arès jusqu'aux pays islamisés, judaïsés et christianisés (Sibérie) d'Asie ...", "grosso modo la famille abrahamique : juifs, chrétiens et musulmans." (sic).
Ainsi, par extrapolation du sens de ces versets et sous l'effet d'un universalisme consubstantiel à la Parole, et à la pénitence, vous avez réalisé une sorte d'OPA (enrôlement), amicale et fraternelle certes, sur tous les musulmans en les incluant comme terres spirituelles dans le Champ de mission !
En 2009, l'aire de la mission n'est plus désormais géographique, mais "C'est un Champ de sensibilité spirituelle" ... bien que le climat lui est pourtant clairement géographique. Le "jusque où se dresse l'étendard de Mouhamad", devient sous votre plume "jusque où flotte l'étendard de Mouhamad" ! ["jusqu'où se dresse" ... le sens évident et immédiat est "jusqu'où apparaît" ... alors que jusqu'où flotte peut intégrer l'idée de partout où il flotte, l'étendard flottant sur une grande aire géographique. De la Turquie au Pakistan, Inde et au-delà Indonésie !].
Et la mission : "En fait, le champ de moisson (mission) partout où vit sur terre la famille abrahamique (juive, chrétienne, musulmane)"].
Je ne partage pas (du tout) votre extrapolation tardive, que l'on m'a présentée gentiment comme étant une pensée évolutive du prophète, quand bien même mes affinités spirituelles pour la révélation coranique et pour le Moyen-Orient sont fortes. De mon point de vue, à notre époque où les informations ne circulent plus au pas des caravanes, les régions musulmanes prendront suffisamment tôt connaissance de La Révélation d'Arès et s'en trouveront honorées de ce qu'elle dit de leur prophète Mouhamad (après 14 siècles d'ostracisation de l'Islam en Occident par les théologies chrétiennes). Je suis convaincu qu'elles sauront d'elles-mêmes avec leurs "droits changeurs" faire leur miel spirituel des Messages d'Arès, habituées qu'elles sont d'une coexistence avec les Gens du Livre depuis l'origine de l'Islam, pour s'améliorer dans la direction du Bien et à terme converger vers le Fond arésien...
Tout cela pour dire que je m'étonne que vous vous offusquiez (à ce qu'il m'en semble) de ce que quelques frères tentent de colporter cette Parole vers l'Orient, alors que de vous-mêmes vous aviez intégré dans la mission ces populations islamisées, et ainsi suscité in fine que certains pèlerins essaient d'organiser avec leurs petits moyens et suivant leur inspiration un début de mission qui irait en ce sens, vers l'alliance fraternelle.
Bien fraternellement
njama

Réponse :
Qui êtes-vous, njama ? Qui se cache sous ce nom que j'ai déjà rencontré il y a longtemps, dans un forum me souvient-il (mais lequel ? je nen ai pas mémoire), qui apparemment, du moins quand je lis ce commentaire, à mes yeux est très peu clair. Il montre que vous n'êtes pas quelqu'un accoutumé à mon enseignement. Vous me semblez quelqu'un qui apparemment examine les choses de loin et coupe les cheveux en quatre, cherche des poux dans la tête,  pinaille. Je ne vous en fais pas reproche, chacun vivant et s'exprimant comme il a envie de vivre et de s'exprimer. Du reste, je ne suis pas juge de vous, frère ou sœur njama, mais je regrette que votre commentaire soit obscur.
Ce n'est pas à moi de fixer l'aire de mission, et ce n'est pas "à partir de l’Édition de 1995 que" j'aurais selon vous "intégré dans la mission les pays islamisés". C'est La Révélation d'Arès qui fixe l'aire de mission et cela, elle le fit dès le premier trimestre 1974 : Au levant jusqu'où se dresse l'étendard de Mouhamad (5/6). Qu'importe que j'aie dit "où flotte l'étendard de Mouhammad". À mes yeux cela dit exactement la même chose.
Vos citations sont sûrement exactes concernant les mots, mais elles ne sont que bribes sans cadre ou substrat, elle ne tiennent pas compte d'un contexte qui est le rapport permanent que j'ai avec mes proches (le petit reste, Rév d'Arès 24/1), dont vous n'êtes sûrement pas.
Ma sœur ou mon frère njama (êtes-vous homme ou femme ? Nejma signifie nuage en arabe et est un prénom féminin, mais ce n'est peut-être pas là votre pseudonyme, il peut aussi venir de Njama Njama and FuFu, la recette de légumes africaine), je serais heureux que vous vous rapprochiez de nous. Nous recherchons des missionnaires pour la Moisson des épis mûris, vous pourriez peut-être vous joindre à nous plutôt que de persifler de loin ?
Vous me dites que je "m'offusque de ce que quelques frères tentent de colporter la Parole [d'Arès] vers l'Orient". S'offusquer de quelque chose signifiant se formaliser de quelque chose, oui, d'une certaine façon je m'offusque, mais pas de ce que "quelques frères tentent de colporter la Parole [d'Arès] vers l'Orient, car cela se fait déjà. Je me formalise de ce qu'ils se proposent de le faire d'une façon différente et qui n'est pas du tout la bonne. Et si, de surcroît, on vous demandait comminatoirement de présenter des excuses publiques pour avoir demandé quelque chose que vous n'aviez jamais demandé, vous essayeriez, j'imagine, comme moi de voir de plus près de quoi il s'agit. J'ai la responsabilité d'une mission à laquelle, vous si critique, n'avez jamais participé à ma connaissance, et à laquelle vous ne semblez pas connaître grand chose, alors, s'il vous plaît, frère ou sœur njama, ou bien, comme je le souhaite, rapprochez-vous de nous, ou bien soyez bon pour nous. Merci d'avance.

26aou17 188C43
Bonjour Frère Michel,
Vous devez sûrement être submergé,  toutefois peut-être à tort,  j’ai pensé que l’expérience que j’ai vécue avec notre frère Antoine Bastien pourrait vous être utile.
J’avais été contacté au début du pèlerinage 2016 par Antoine pour participer à une réunion ou était présent Daoud, Nazih et ses enfants, Didier Bretonnès qui avait pour sujet - les droits changeurs – J’ai quitté cette réunion avec un sentiment particulier,  le sentiment d’avoir assisté à une thèse kabbalistique,( avec des références chiffrées ou les 7, les 40…etc ..donnaient l’impression de décoder La Parole) en tous cas pas arésienne.
De plus cette année 2017 toujours au pèlerinage j’ai été invité à une autre réunion sur le même sujet  dirigée par Antoine et mon sentiment n’a pas varié. J’ai bien fait quelques remarques lors des échanges  mais elles n’ont  pas eues d’échos chez notre frère.
Le site des droits changeurs nous informe aussi  :
https://www.alabdal-droitchangeur.com/

AL ABDAL / Les droits changeurs
www.alabdal-droitchangeur.com
AL ABDAL/Les Droits Changeurs sont des personnes qui ont appris à décoder et à méditer la Parole révélée tout en diffusant le Bien par la Pénitence active.
 
Je mets en rouge quelques phrases qui à mes yeux prêtent à confusion : ceci n’est pas exhaustif et ne concerne qu’une partie du site.
 
La quintessence spirituelle ou Dine/Royaume de Dieu
Généralités :
Le Père de l’Univers est le Seul Saint
Lire, méditer et transmettre la Parole: La Révélation d'Arès et le Coran réinterprété à la lumière de La Révélation d'Arès.
Spiritualité sans contrainte, à perspectives sans limites évoluant comme la Vie.
La spiritualité, la vraie, est dans la tête et elle est plus importante que les choses matérielles de ce monde.
Avoir confiance en la Volonté du Créateur basé sur Son Plan spirituel pour l’humanité, composé de sept Jours spirituels et dont la mise à Jour par étape correspond à la Voie droite.
L’homme est d’origine divine et évolue dans le retour vers le divin et il est actuellement Co-Créateur.
 
Action sur soi :
Rester bon et droit dans sa sandale en étranglant le mal en nous et le mauvais (les enseignements anciens corrompus et désuets).
Être UN dans soi.
Le Bien, dans toutes ses facettes (Pénitence) doit tourner dans soi et diffuser de soi.
Actions vers l’autre :
Pas de chef et pas d'intermédiaire entre l'homme et son Créateur.
Moissonner est primordial (transmettre la Parole et le concept de pénitence active)
Combattre dans la paix les princes du culte religieux, politiques et financiers et leurs systèmes.
Promouvoir la Paix et la Bonté est primordial
Retour à l’essentiel de la Parole faisant disparaitre les divisions.
En Résumé :
Pénitence = Se Changer en pratiquant et en prônant la Paix, l’amour, la bonté, l’intelligence du cœur/spirituelle, la libération des idoles de l’esprit, des préjugés, du matériel et de l’apparence. La Vie spirituelle est la vraie Vie qui seule peut nous ramener au Créateur en nous fondant en LUI.
Moisson = Transmettre la Parole et inciter les autres à changer aussi.
Méditer la Parole à l'aide des clés de son décodage =  Cette méditation permet de trouver progressivement le Fond de la Parole qui remonte à la tête du méditant pour l'élever dans sa spiritualité.
Le Feu monte dans le fer, perce la sole; lève le Fond dans la tête du frère. (14) La Moelle court le long fer à la tête du frère froid. La tête froid parle, la tête chaud est neuf têtes. (Révélation d'Arès xliii/15)
Le Fer = La Parole (Tu as la voix de Fer (Révélation d'Arès iii/3)). La Moelle =  La partie la plus essentielle en nous = L'image de Dieu en nous (L'homme n'est pas le fils du ver; l'homme est fils de buée Ma Bouche (La Révélation d'Arès xxi/5))
Le Royaume/Dine de Dieu est l’évolution progressive en sept étapes, de l’Image imparfaite vers l’Image Parfaite de Dieu en nous. Cette dimension spirituelle réside dans la tête. C’est un jardin qu’il faut travailler par la pénitence pour le rendre luxuriant et paradisiaque. Il peut être aussi fauché et vendu par la matérialité (idoles de l’esprit : Compter, sexualité, jalousie, pouvoir...)
L’effort dans l’accomplissement de la Parole améliore et embellie le Jardin.
L’effort de décryptage du fond de la Parole qui est ensuite méditée et pratiquée permet de faire fructifier le Jardin. Ainsi l’Image de Dieu se défroisse progressivement vers la pureté de l’Image. L’homme revient alors vers son Créateur en se fondant en lui.
Les systèmes religieux et ecclésiastiques sont matérialité et décadence spirituelle.
Le temps de la vérité est là. L’humain a atteint sa maturité spirituelle et intellectuelle. Il est co-créateur et libre de ses choix.

Pour terminer voici un échange que j’ai eu avec notre frère Joseph que j'ai eu les 16 et 19 aout 2017
[de Joseph S. du Nord à Bernard C.]
Bonjour mon frère bernard,
J'espère que tu va bien !
Allons-nous nous réjouir de ta présence au Liban prochainement ?
Pour info le salon aura lieu entre le  4 et le 12 novembre,
je t'embrasse fort mon frère
à bientôt
Joseph
 
[de Bernard C. à Joseph S. du Nord]
16/08 – 06.49
Bonjour Joseph,
J'espère que tout va au mieux pour vous et que le Feu du pèlerinage ne cesse d'être en vous.
Pour ma part j'ai eu hier mardi les résultats qui ne sont ni fameux, ni catastrophiques toutefois je dois pendant 9 semaines avec des intervalles suivre un traitement particulier d'infiltration de vaccin BCG. Ceci me fait malheureusement vous dire que dans l'état actuel des choses je ne pourrais pas venir au salon, si un changement se produisait je ne manquerais pas de vous en informer.
Mes meilleures pensées vous accompagnent.
Bernard

[de Bernard C. à Joseph S. du Nord]
19/08 – 17.00
Bonjour Joseph,
J'ai eu hier un téléphone de François S. [frère d'Alsace] qui m'a annoncé qu'il serait présent au salon du livre de Beyrouth.
Est-ce lui qui s'est proposé ou vous qui l'avez invité ?
J'ai été surpris qu'il sache la raison de mon absence me rappelant que je vous avais mis dans la confidence et rendu attentif au fait que cela ne se sache pas, mais voilà il en est ainsi.
Il m'a posé des questions pratiques auxquelles j'ai répondu. Toutefois je partage avec vous un sentiment avec toutes les réserves, cela n'est qu'un sentiment.
François est un frère qui a beaucoup d'affinité avec le Coran, je crois même qu'il prend des cours d'arabe. Il me semble suite à l'échange que nous avons eu au téléphone être convaincu comme l'est notre frère Antoine qu'il faille dans le témoignage convaincre les Musulmans que le Coran annonce par exemple la venue d'un autre prophète (pacte) et bien d'autres choses. Je me dis que la plus grande prudence est de mise sur le salon, d'une part parce que nous sommes invités et surtout d'éviter toutes polémiques sachant que les Orientaux ne sont pas des Occidentaux et les réactions sont différentes. Je vous dis ceci dans la plus grande discrétion car il y a une quinzaine d'années notre frère François était venu à Genève ou il était interviewé par un journaliste et avait manqué de prudence, ce qui avait handicapé longtemps les pèlerins d’Arès suite à un article dans la presse genevoise pas très élogieux.
Voilà mon frère je vous souhaite la plus grande efficacité et croyez que je suis désolé de mon absence.
Mes pensées les plus fraternelles.
Bernard

[de Joseph S. du Nord à Bernard C.]
sam. 19.08, 17:42
Bonjour mon frère Bernard,
Merci de votre message et des conseils que  vous me donnez. Je vais briefer mon frère François le mieux que je peux et il en va aussi de notre crédibilité au sein de la librairie Antoine. Rappelons-nous aussi que nous sommes là pour vendre le Livre et non pour convertir les musulmans ou chrétiens en pèlerins d'Arès. Ça se fera probablement plus tard, quand la mayonnaise aura bien pris en France.
Pour ce qui est de votre questionnement au sujet de la raison pour laquelle François vous à contacté. J'ai simplement informé mes frères que vous ne veniez pas sans approfondir le sujet, mais trouvez-moi bien embarrassé d'avoir omis d'enlever votre courrier de mon message, croyant bien faire j'ai bêtement effectué un transfert de votre lettre ! J'en suis profondément désolé mon frère Bernard !
Je me suis même mis à vous tutoyer dans le courrier de demande, oubliant les rapports qui nous lient.
Cependant, ma tristesse que vous ne soyez pas du voyage en Novembre est grande et je ne peux trouver consolation !
Soignez-vous bien mon frère !
Je vous embrasse fort
Joseph
Voilà, Frère Michel, souhaitant ne pas vous avoir fait perdre du temps.
Mes pensées les plus fraternelles vous accompagnent.
Bernard C. de Genève en Suisse

Réponse :
Un grand merci, mon frère Bernard, pour ce très long commentaire qui m'apprend quantité de choses que j'ignorais.
Alors là ! Oui, je tombe des nues ! Il existe don un site "Al Abdal" (les droits changeurs ?).
Je n'en avais jamais entendu parler.
Je viens de lire attentivement votre commentaire et de parcourir le site "Al Abdal" que je regarderai plus en détail plus tard, quand je serai rentré à Bordeaux.
Alors, bien sûr, je suis heureux de constater que ce site parle de pénitence. Oui, j'en suis heureux.
Mais, en épluchant votre commentaire, la définition qu'il donne de la pénitence n'est pas complète : Notamment il n'est pas question de pardon des offenses. Il ne semble pas non plus d'après votre commentaire qu'il soit question de Jésus (C'est quand même lui le Messager de Dieu en 1974), ni du Sermon sur la Montagne (Matthieu ch. 5 à 7), la religion qu'il faut abolir et remplacer par la vie spirituelle libre, car les croyants n'évoluent pas avec une religion dont le principal défaut est de tout fixer, momifier, de sorte que la vérité doit être totale, complète, tout de suite pour éviter d'attendre encore des siècles, etc.
Je ne peux pas ici m'étendre sur tout ce qui manque dans ce site, manques ou vides qui me paraissent évidents dès l'abord. Je ne reconnais qu'une partie de ma foi arésienne dans la foi des auteurs d'Al Abdal. Mais une partie de la foi n'est pas la foi qu'il faut pour changer le monde.
Certes, je ne suis le chef de personne et je ne veux ni ne peux interdire ce site, mais je pleure sur le recul qu'il manifeste. Je ne saurais donner mon aval à une façon de dire, qui à mes yeux, à mon cœur, à mon âme, est mutilée, parce qu'adaptée à la mentalité du peuple islamique. Donc façon de dire incomplète, car le Coran est une Parole incomplète (voir ma réponse 188C39 à Bernard R.), rétrécie — il y manque notamment l'équivalent du Sermon sur la Montagne, qui est capital et qui à mon avis fit nécessairement partie de la Révélation donnée à Muhammad mais qui a été perdue avant qu'Uthman fit transcrire le Coran.
Les auteurs du site "Al Abdal" rétrécissent la Parole d'Arès à la dimension de la foi musulmane, qui aurait pourtant besoin d'un puissant élargissement vers la Lumière, l'Amour, le Pardon sans mesure, donc vers l'Évangile. "Al Abdal" me semble être une adaptation de La Révélation d'Arès par extension certes, mais timide, vétilleuse, tatillonne, pour tenter d'être entendue par un peuple oriental islamisé et de ne pas le fâcher par des propos de sonorité trop chrétienne, mais on n'est pas entendu si l'on tait des points fondamentaux, et je pleure sur ce qui me paraît une reculade, car Dieu dit : Ma Parole ne se divise ni ne se tait (Rév d'Arès 15/6).
Reste que ce site "Al Abdal" me paraît meilleur que ce que j'avais craint jusqu'à présent. Merci encore, frère Bernard, de me le faire connaître.

26aou17 188C44
Je m'éloigne du sujet de cette entrée en vous envoyant cette vidéo de 4mn environ :
https://www.youtube.com/watch?v=ohfrKu8BDWU
Laurent L'H. d'Île de France


Réponse :
Merci, oh ! grand merci, mon frère Laurent. Quelle heureuse surprise !
Voilà une chanson fondée sur Jérusalem telle que citée dans Le Livre : Yërouchlim (Rév d'Arès xvi/19, xxv/2, xLvii/2)... et l'on voit même le Bassin d'Arcachon vu d'Arès, la Maison de la Sainte Parole... Ainsi, c'est vous, Laurent, l'auteur de cette chanson. Mes compliments, mon frère.
Mais qui chante ? Est-ce vous ?
Merci pour cette réconfortante musique qui m'arrive dans un moment difficile.

26aou17 188C45 
Bien aime Frère Michel,
Je me permet de donner une suite au commentaire de Christian T. (188C20) et suivants.
Je pense que cette manière de faire (calculée ou pas) a été organisée dans le but de laisser un doute sur l'existence du " Mahdi " en la personne de Daoud. Cette manière de faire va permettre, pas forcément dans l'immédiat, mais peut-être plus tard après votre décès, une prise de "pouvoir" des droits changeurs qui sera a un moment propice légitimée par le " Mahdi "
Daoud prétend, mais a tort, que le verset Quarante (40) pas noue Ma Force (et) Ma Faveur (Rév d'Arès xLi/9) ne désigne pas un nombre de pas depuis le centre de la Maison de la Sainte Parole mais 40 années en-deçà de 2016, soit 1977, correspondant au message des théophanies et votre rencontre avec lui en 2016.
C'est pourquoi il est nécessaire [dans l'idéologie des droits changeurs] que la date de votre rencontre avec Daoud soit décrite ou ait un caractère historique 40 ans après la première Théophanie pour sa légitimation.
C'est peut-être tiré par les cheveux (comme on dit), mais autrefois la trinité le fut aussi et pourtant elle a fait un grand chemin dans l'Église depuis lors !
Quant a Antoine B. il a soit été l’instigateur ou soit il s'est laissé hypnotiser par la situation et les frères du Liban. En tous les cas Antoine a laisser croire a Arès a qui voulait l'entendre que Daoud n'attendait que votre "signe " pour que vous receviez (historiquement) Daoud en "mahdi".
Mais, nous le savons, le "signe" n'est pas venu comme prévu et souhaité par les protagonistes car La Révélation d'Arès ne mentionne nulle part un quelconque mahdi.

Concernant le site (Al Abdal, les droits changeurs) [voir commentaire 188C43], bien que ce site parle et mentionne la pénitence, qui est un élément propre à La Révélation d'Arès, le contenu du site prête a interprétations, confusions et à de nombreux amalgames qui pourraient s’avérer nocifs au mouvement des Pèlerins d'Arès a terme.
En tous les cas de nombreux frères et sœurs se sentent mal à l'aise face au contenu de ce site.
Nos frères du Liban Daoud et Nazih accompagnés d'Antoine ont un discours très kabbalistique... Alors, qui tire les ficelles de cette affaire ?
En tant que président d'ADIRA [Association pour la Diffusion Internationale de La Révélation d'Arès] aujourd’hui éditeur de La Révélation d'Arès, je me suis beaucoup intéresser a cette affaire de Zabour et j'affirme qu'à aucun moment Daoud et encore moins Nazih n'ont reçu de votre part une quelconque demande de travail ou de publication ou de quoi que ce soit en relation avec le Zabour et donc la demande d'excuses de la part de Daoud est des plus téméraires et fantaisistes.
Dominique M. de Genève (Suisse)
Président de ADIRA
Association pour la Diffusion Internationale de La Révélation d'Arès

Réponse :
Merci, mon frère Dominique, pour ce commentaire et les informations complémentaires qu'il m'apporte.
Un discours très kabbalistique, dites-vous, concernant les promoteurs du mouvement des droits changeurs ?
Je ne sais si vous entendez kabbalistique au sens d'une tradition juive qui donne une interprétation mystique et allégorique de l'Ancien Testament ou si vous l'entendez au sens d'ésotérique (numérologie, divination, etc.), mais dans un cas comme dans l'autre il n'y a rien de commun entre la kabbale et La Révélation d'Arès, laquelle ne contient rien d'obscur ou incompréhensible, rien d'hermétique ou sibyllin, qui soit réservé à des initiés ou qui demande l'interprétation d'initiés. Je sais qu'un certain nombre de coranistes sont portés à voir dans la Coran des arcanes et j'ai notamment remarqué un certain nombre d'arcanes, notes astrologiques, etc. dans le Zabour de Daoud H. Mais je n'ai jamais considéré le Zabour, tel que j'en ai eu connaissance, comme un travail définitif et je n'ai rien dit sur ce point comme sur d'autres, considérant ce brouillon comme un point de départ, intéressant, mais loin d'être parvenu au stade des corrections. Pour moi il y a fort à faire encore avant de publier une version parallèle du Coran conforme en tous point à La Révélation d'Arès.
Concernant les quarante pas, qui tout bonnement décrivent l'exiguïté du Saint Lieu où Dieu est venu se manifesté, je trouve très pauvre son interprétation, que je ne connaissais pas, en quarante années entre les Théophanies d'Arès et ma rencontre avec Daoud. Daoud n'est pas le mahdi, mais il a un agnosticisme et une expérience de l'esprit oriental, qui pourrait faire de lui un collaborateur précieux. Pour l'heure il n'en est plus question, puisque lui-même s'est retiré du projet.
"Après mon décès", mon frère Dominique, il y aura inévitablement un certain nombre de "prises de pouvoir", comme vous dites, un nombre important de personnes qui se prétendront nanties par moi de fonctions, disons, de califat. Tout de suite après que Winston Churchill fut mort en 1965 (j'avais déjà trente-six ans) je me souviens de l'apparition devant les micros des radios d'une étonnante quantité de gens qui venaient déclarer: "Comme Winston Churchill me disait encore il y a trois mois, ou six mois, ou un an : etc., etc." alors que la plupart d'entre eux n'avaient jamais rencontré Churchill ou ne l'avaient vu que de loin ou très brièvement." En ce qui me concerne je n'ai même pas eu à mourir encore pour trouver des gens prétendant que j'ai dit ceci ou cela ou pris telle ou telle disposition. Nous avions dans les années 80 — oui déjà dans les années 80 — une sœur, Alphonsine, qui un jour me prit à part pendant le Pèlerinage et me dit : "Frère Michel, comment avez-vous pu cacher à un vieux pèlerin comme moi que vous connaissiez la date exacte de la fin du monde?" Moi: "Mais, ma sœur, personne ne connaît la date de la fin du monde, vu que le Jour sera provoquée par la pénitence des hommes. Or, personne ne connaît l'ampleur qu'aura la pénitence ni inversement l'échec de la pénitence, personne ne connaît l'Histoire qui est devant nous. Mais d'où sortez-vous cette information fantaisiste ?" Elle : "C'est le frère Untel (je ne me souviens pas de son nom) qui est au même hôtel que moi et qui m'a dit que vous lui aviez fait confidence de la date exacte. Il m'a dit aussi que vous l'aviez chargé d'une mission de très haut niveau après votre mort." Il n'en était évidemment rien. C'est pour éviter cela que je tiens à former d'assez prês mes frères et sœurs du petit reste, qui restera la base prophétique, le prophète continué.

27aou17 188C46
Bien aimé frère aîné,
je suis comme bien de nos sœurs et frères en difficulté dans ce que nous vivons et ne voyons pas assez simplement et clairement. Oui merci, avec vous et avec la Parole, soyons comme les enfants !
J'ai notamment retrouvé dans les échanges qui m’ont été transmis en marge de la mission lilloise à laquelle je participe une fois par an ainsi que Antoine B, ce courrier de Nazih H qui éclaire sur ses objectifs et les réponses qu’il veut apporter aux frères qui se questionnent sur cette mission particulière. Je n’avais pas bien lu ce mail en janvier, mais la récente réaction de son frère Daoud envers vous est l’occasion de mettre les choses au clair. Cela mêle l'ésotérisme à la Parole.
Quant à notre frère Antoine, je vois qu’il bute comme nous tous sur une mission généralement difficile et qu’il a traduit son besoin d'efficacité en prétendant trouver mieux avec les musulmans qu’il croit, par erreur sur le fond, plus proches de Dieu ou de notre foi que ne sont les chrétiens, et autres athées de culture chrétienne, en réalité la plus belle récolte [Rév d'Arès 14/3] annoncée par le Père à Arès ; c'est son "truc", si je peux dire, mais il n'a en tout cas pas eu raison de vouloir y embarquer d'autres, d’autorité, bien qu’il affirme vous avoir mis au courant de sa démarche en détail.
De : nazih h.
Envoyé : jeudi 12 janvier 2017
À : Antoine B.
Objet : RE: Mission musulmans francophones

Très cher frère Antoine.
Avant tout laisse-moi t’exprimer mon admiration pour l’excellence de ton analyse sur la mission musulmane francophone et surtout tes réponses très précises aux frères qui doutent ou qui se posent des questions tout à fait légitimes par ailleurs.
J’ai posté une nouvelle vidéo sur youtube intitulée « la nouvelle révélation est citée dans le Coran ». Elle fait suite et complète la vidéo précédente. Cette vidéo, renforce notre argumentaire pour les éventuelles conférences à venir.
J’ai également posté une vidéo en anglais « who is the messenger of the Pact” qui sera suivie de la même vidéo en portugais.
Très vite sera postée une vidéo en anglais et en portugais de la vidéo suivante sur la nouvelle révélation.
Voici ce que j’ai pu déduire des écritures pour l’instant :
1. Selon la R.A :
a. Le mouvement doit être créé et doit avoir une influence palpable avec la bénédiction de Mikal qui le défendra nommément face aux intégristes et autres. (Michel, dans tes côtes une baie ! Le frère pale son île, sûr (xvii/ 1-2)
b. Il est composé de pèlerins d’Arès. (xv/1à5). Dont une partie est de l’aile Occidentale.
c. Le C.A (Coran alternatif) est évoqué dans (Le Livre ouvre en face. (xvii/12).
2. Selon le Coran :
a. Z à D., Z étape nouvelle
b. Mikal ouvre la Voie au C.A basé sur le Z. qu’il faut déposer chez les musulmans et attendre sans trop faire de vague.
c. Mouvement mentionné (Coran 2/189) comme étant un signe pour les musulmans de rejoindre le nouveau message.
3. Selon les hadiths :
a. Les droits changeurs sont de toutes origines raciale et spirituelles, non arabes et qui connaissent l’arabe ou le Coran.
b. 313 droits changeurs seront les assistants du chef de file dont 40 seront les rapprochés et 7 les très proches.
c. Ils doivent avoir en leur possession, par ordre décroissant le Z, l’Évangile (donné à Arès) et la Torah (Le Livre).
d. Ils sont de la communauté de Moïse (Mikal) donc ce sont des pèlerins d’Arès.
e. Leur rôle est de faire revenir les croyants vers la simplicité originelle du Dine/Royaume en mettant fin à toutes les écoles spirituelles. Seul demeurera le DINE/Royaume PUR.
f. Ils seront des sages accomplis bénéficiant d’une force et d’un rayonnement spirituel majeur qui est l’expression de leur vertu, de leur détachement total et de leur certitude inébranlable.
4. Selon le Zohar juif :
a. Les droits changeurs sont des sages connaissant les secrets du Ciel (La Parole décodée) qui diffuseront le nouvel enseignement aux quatre coins du Monde le point de départ est la France.
b. Ils diffuseront une nouvelle façon de penser qui consiste à régler nos problèmes en s’attelant à régler les problèmes d’autrui. (Pénitence)
c. Ils diffuseront l’Amour gratuit basé sur cette nouvelle compréhension de la Parole éclairée qui attendrira les cœurs durs pour contrer la haine gratuite. (Pénitence).
d. Leur force est dans la Parole décodée qui détruit les paradigmes ou préjugés acquis en construisant d’autres plus simples et plus purs.
En se basant sur ces indications :

Le mouvement commence en France puis diffuse mondialement avec le temps.
Ceux qui veulent s’engager dans le mouvement des droits changeurs doivent avoir une idée de la culture musulmane et du Coran. Ils doivent avoir une formation sur le Zabour (Méthode, décodage de la Parole (Coran et RA et par ricochet Torah et Évangile). Ils doivent s’attendre à beaucoup de rebondissement dans leur vie mais aussi beaucoup de bonheur dans cet engagement de changer le monde en bien.

Objectif des droits changeurs :

Faire revenir les croyants de la famille Abrahamique vers la Voie Droite en commençant par les musulmans qui deviendront l’aile droite du Jour de Mikal. La Voie Droite est l’accomplissement de la Parole contenue dans la R.A et dans le C.A. C’est le retour au Royaume des Cieux, le Royaume/Dine Pur (Pénitence) du dernier Jour du plan spirituel du Créateur pour l’humanité, ou Trône des messages.

Moyens d’actions :
1. Travail sur soi :
a. Approfondir la pénitence, la connaissance de la Parole de la R.A et du C.A.
b. Avoir les bases du décodage de la Parole par le Z.
c. Comprendre en quoi consiste le Royaume/Dine simple et pur (Pénitence) et comment transmettre ce concept.
d. Se préparer psychologiquement à tout imprévu et être prêt à en découdre dans la paix, la patience, la persévérance et la ferveur.
2. Travail vers autrui: Moyens de communications : en vrac:
a. Vidéos youtube, dailimotion etc.. qui auront pour rôle d’aider à déverrouiller les blocages chez nos interlocuteurs (Pacte des prophètes, prophètes et messagers Sceau des prophètes, etc...
b. Conférences sur les mêmes sujets. (En salle ou par youtube en direct).

c. Sites internet, et blogs (plus tard).

d. Missions de rues.
e. C.A à diffuser largement après approbation de Mikal en arabe d’abord ensuite en français et anglais.
f. Livret sur le Dine/Royaume simplifié et épuré dans toutes les langues importantes.
3. Formation et préparation des P.A intéressés des différentes assemblées existantes.
4. Accueil et prise en charges des nouveaux arrivants :
a. En France : assemblées existantes et Arès
b. En Europe : assemblées existantes
c. Au Liban pour le Moyen Orient : Création d’assemblées
d. En Afrique du Nord et en Afrique Noire : Création d’assemblées en Tunisie et au Maroc si possible. Création d’assemblées au Sénégal, en Guinée, au Cameroun, en Côte d’Ivoire, en Angola, etc...
e. Renseignements dans les sites et les blogs des P.A
f. Accueil et prise en charge à Arès surtout lors du pèlerinage.
Le mouvement des droits changeurs est fondé sur le Z de D. Il est donc fondateur de l’étape du Z. mentionné dans le Coran et qui fait suite à l’étape du Rappel.
L’étape du rappel consiste à rappeler la Parole du Créateur descendue à Adam son premier fils sur terre. L’étape du Z. est l’étape du décodage de la Parole amorcée par le Z. qui permettra au Dernier Jour spirituel du Plan du Créateur, guidé par les enseignements de la prophétie de Mikal, de faire revivre le Jour de Jésus, deuxième fils du Créateur.
Ce Mouvement a été prévu par le prophète Mohammad qui l’a nommé Al Abdal, les remplaceurs ou changeurs.

Voici cher frère ce que je déduis des écritures. Ceci dit, tout est adaptable aux circonstances et à l’évolution des choses.

Je t’embrasse fraternellement dans l’Amour du Père.
Nazih
Bernard L. de Bretagne-Sud

Réponse :
Alors, vous aussi, frère Bernard de Lorient, de Bretagne-Sud, vous êtes parmi les destinataires des courriers d'Antoine et Nazih ? Je pensais que la mission bretonne était à l'abri de la zone humaine explorée par Antoine et par Nazih pour débaucher des frères et sœurs missionnaires de la mission de base et l'embaucher dans la mission des droits changeurs.
Je viens de lire votre eMail qui me communique l'eMail adressé par Nazih H. à Antoine B. le 12 janvier 2017 et qui félicite ce dernier pour son "analyse sur la mission musulmane francophone et surtout ses réponses très précises aux frères qui doutent ou qui se posent des questions tout à fait légitimes par ailleurs." Je ne sais ce qu'est cette annalyse, mais je devine qu'elle inspire tout ou partie de la lettre adressée par Antoine B. à Daoud H. que j'ai postée sur cette page : 188C17.
En lisant ce matin dimanche votre commentaire et l'eMail de Nazih H. à Antoine B. j'ai ri.
J'ai ri, c'était plus fort que moi, car je n'avais que très rarement dans ma vie eu sous les yeux des "plans sur la comète" ou des projets de "châteaux en Espagne" de ce niveau chimérique. Quand on sait les considérables difficultés que nous avons déjà rencontrées depuis quarante ans pour tout simplement développer une mission en France, tout bonnement en France, pays où La Révélation d'Arès a été donnée aux hommes, ne peut-on pas être stupéfait qu'un homme de l'intelligence de Nazih H. se soit donné la peine de planifier, de cette élucubrante façon, la mission dite des "Droits Changeurs" ?
Au reste, il s'agit bien d'un plan qui est ce qu'on appelle en anglais "bias", un biais, une dérivation ou distorsion habile mais déloyale, qui sonne comme une trahison, du Souffle de La Révélation d'Arès en faisant passer avant elle le "Coran alternatif" de Daoud H., en introduisant une dose mortelle de "mouahamadisation", etc. dans les concepts pourtant clairs qui construisent la Parole d'Arès. Celle-ci non seulement m'a été apportée, pour moitié, par Jésus transfiguré, mais elle appelle Yëchou (Jésus) le Bon ; elle n'appelle pas Muhammad le bon. Elle confirme le prophétisme de Muhammad, elle ne le voit pas comme source prime d'amour, de pardon, etc. J'abrège.
Quand je lis l'eMail de Nazih H. à Antoine B., je suis ce matin placé plus près encore que je ne l'ai évidemment été ces jours derniers du dilemme qui se pose à moi : Nazih et Antoine entrent-ils dans la cas prévu par ce verset de La Révélation d'Arès : Le traitre parmi eux... éloigne-le tout de suite ! (37/9), ou bien ne sont-il que des frères qui se sont égarés en croyant bien faire ?
J'ai besoin de beaucoup prier, de beaucoup réfléchir. J'aime ces frères, comme j'aime tous mes frères. Je sais la faiblesse immense des hommes et j'en tiens compte (Rév d'Arès 36/5). Je sais le conseil que me donne le Père : Ne réponds rien de toi-même... attends que Je te parle (39/2). Je ne suis pas un juge qui condamne mais un frère qui guide.
Mais pourquoi, bigre ! ces sacrés bougres de frères, qui se savaient aimés, ne m'ont-ils parlé de rien ?
Pourquoi m'ont-ils considéré comme négligeable, somme toute, ce qui m'est bien égal à titre personnel — je ne vois pas mon être basal comme un phénix — mais qui ne l'est pas à titre prophétique — je me fais de la mission que j'ai acceptée du Père une très haute idée.
Pourquoi n'ont-ils pas vu qu'il était plus qu'hasardeux de dire "avec la bénédiction de Mikal" et "après approbation de Mikal" comme si pour eux, ma bénédiction (au reste impossible car Dieu me dit : tu ne béniras personne ni aucune chose, Rév d'Arès 16/7) et mon approbation ne pourraient, semble-t-il en les lisant, n'être que des formailités ?
Pourquoi n'ont pas simplement vu que ma réserve face au Zabour était sagesse ? Très patiente sagesse, car donner une éclairage nouveau au Coran n'est pas une petite affaire face à 1,6 milliards de Musulmans et qu'il faut beaucoup de temps pour y voir clair et que ce n'est pas en recourant à des "principes" ésotériques ou à l'imagination (source de superstition comme l'indique cette entrée 188), mais en cherchant au fond de soi la Lumière, avec le temps — Je suis hors du temps, mais toi tu es dans le temps (Rév d'Arès 12/6) — qu'on trouve la bonne façon d'agir.
Oui, tout cela me place face à un dilemme crucial.
Merci, frère Bernard, pour ce commentaire, qui me permet d'avancer dans ma méditation.

27aou17 188C47
Cher Frère Michel, Prophète de Dieu,
Sans préjuger des suites immédiates ou à terme, voire historiques, de cette "affaire", je fais partie de ces frères et sœurs nombreux, vos compagnons, qui vous assurent de toute leur fidélité et de leur présence à vos côtés dans cette ènième épreuve.
Affectueusement.
Un Michel M. d'Île de France

Réponse :
Merci, mon frère Michel, pour ce commentaire, l'affirmation de votre loyalisme. Un grand merci.

27aou17 188C48
Je suis l'auteur du commentaire 188c28 publié sous la signature "Anonyme".
Je fais savoir cela, afin que tout bruit se dissipe sur l'origine de cette courte synthèse élaborée à partir des informations que j'ai pu recueillir auprès de Nazih H. en mai et d'Antoine B. et juillet dernier, quand ils m'ont présenté le projet Droits Changeurs.
J'avais mes raisons d'agir ainsi. À bon entendeur, salut !
Eric D. d'Île de France

Réponse :
Merci, mon frère Éric, pour cet éclaircissement. Encore merci pour les informations que vous m'aviez données, que j'ai publiées en 188C28 et qui m'ont permis d'avancer dans la connaissance du projet "Droits Changeurs".

27aou17 188C49
Bien aimé prophète du Très Haut, cher frère aîné.

De même que j'ai une absolue confiance dans la Parole du Père pour sauver le monde, de même ai-je une absolue confiance dans les choix de Son Messager Mikal pour guider ses frères vers l'accomplissement de cette Parole.
Je profite de ce très mince commentaire pour dire mes chaleureuses pensées à notre frère Daoud dont le commentaire 188C37 et la réponse que vous lui faites, frère Michel, m'ont touchée.
Je vous embrasse très fort avec sœur Christiane. À bientôt.

Madeleine T. de Bretagne-Sud

Réponse :
Grand merci, ma sœur Madeleine, pour ce commentaire, même "très mince". Je connais votre grande loyauté et la loyauté de mes frères de Bretagne, mais j'ai toujours une grande joie quand ils me confirment leur loyalisme.
Ce loyalisme est d'ailleurs celui de l'immense majorité des Pèlerins d'Arès et même de beaucoup de pèlerins d'Arès petit "p". Un certain nombre d'entre eux ont été contactés par Antoine B. et Nazih H., mais la plupart m'ont exprimé leurs regrets de s'être trouvés auditeurs du projet de mission "Droits Changeurs", même si relativement peu d'entre eux semblent s'être écrié contre lui ou plus encore s'être indigné sur le moment. Il m'est impossible d'afficher tous leurs commentaires, mais je profite de la réponse que je vous fais ici pour les remercier.
Adopter la foi pénitente et moissonneuse du petit reste des Pèlerins d'Arès et la mettre en pratique est, je le sais mieux que personne, un sujet à risque. Les blasphèmes contre la foi catholique officielle et le crime de propagation de toute foi "suspecte" ont été heureusement rayés de nos codes de lois. Mais les crimes contre la foi islamique ne l'ont pas été dans tous les pays de culture musulmane, ni même dans les milieux et quartiers islamisés de l'Occident où règnent des mœurs inspirées de la sharia.
Aussi, la mise en pratique du projet des "Droits Changeurs", outre qu'elle déformait le sens de La Révélation d'Arès, était-elle propre à exposer les missionnaires à des sévices pouvant être mortels (même en France, on le voit bien dans le terrorisme en Europe par exemple), ce qui contrevenait à l'avertissement de la Parole d'Arès : Tu n'auras pas l'orgueil funeste de t'offrir en sacrifice pour ton Dieu (29/5). Car prêcher La Révélation d'Arès, considérée par la plupart des Musulmans comme totalement étrangère au Coran, les porte à la tolérance ou à l'indifférence, mais proposer un "Coran alternatif" inspiré de La Révélation d'Arès est tout autre chose, peut soudainement mettre en fureur, voire fureur criminelle, les plus intégristes d'entre eux. Je dirais donc que ce côté irréfléchi, très hasardeux, du projet des Droits Changeurs plaiderait en faveur de sa folie et porte (en tout cas, me porte) à la longanimité, à tout le moins à ne rien précipiter concernant les frères concernés.
Les promoteurs des Droits Changeurs ont de toute façon mal brossé leur sujet : la foi nouvelle qu'ils se proposaient de répandre. Ils n'ont pas vu, semble-t-il, qu'il ne s'agissait pas que de dire : "Dieu a parlé de nouveau en France à Arès, voyons notre Coran sous un autre angle !" car, de toute façon, la foi n'est pas issue d'idées, mais de vie (d'où le rôle essentiel de la pénitence et la nécessité de vivre selon toute la Vérité). Le problème auquel les Droits Changeurs s'attaquaient était autrement plus ardu et risqué, très au-delà des possibilités actuelles, lesquelles nous conduisent naturellement en France à avancer doucement, peu à peu, à partir d'un discours très simple, celui du Bien, de la pénitence, du Sermon sur la Montagne, qui n'a jamais été mis en application publique et avec l'extrême patience à laquelle nous invite l'avertissement : Quatre générations ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2).
Vous me dites "À bientôt" et je me réjouis à l'avance de vous retrouver tous en septembre.

27aou17 188C50 
Mon Cher Frère Michel,
Malgré l’enseignement du prophète, chacun dans sa mission, dans sa vie, y va de sa lecture personnelle de La Révélation d'Arès. Il reste toujours quelque chose de notre histoire dans la façon de comprendre et d’accomplir la Parole. Notre mission souffre d’un manque de déculturation spirituelle, radicale d’une certaine façon, nécessaire à l’approche de la Vérité et du Bien tels que vous nous les enseignez depuis 1974.
Ceci dit, je ne crois pas que nous soyons appelés à créer un système d’expression de foi pour en séduire d’autres.
Il me semble plutôt que nous devons rallier [moissonner], plutôt que chercher à convaincre [convertir], par la simplicité et l’évidence du Message essentiel de La Révélation d’Arès, qui, elles, parlent au cœur, tel un trou de vers dans "l’espace temps" de l’interprétation de la Grande Révélation (Bible Coran, Révélation d'Arès) qu’en a le monde.
Raisonner avec son cerveau ou penser et réfléchir avec le cœur ? Les deux peuvent parfois se rejoindre, mais pour ma part mon esprit, qui est ce qu’il est, me pousse vers la deuxième solution.
Daniel P, de Bretagne Est.

Réponse :
Voilà un commentaire, frère Daniel, qui est le bon sens même ! Merci pour lui.
Oui, comme vous dites avec justesse, il demeure toujours "quelque chose de notre histoire [de l'histoire de chacun] dans la façon de comprendre et d’accomplir la Parole." Absolument, et c'est manifeste quand on voit l'étanchéité des esprits face à laquelle nos missionnaire butent dans la rue. L'humanité est blindée derrière une histoire d'un complexité inouïe. Il faut comprendre qu'il n'y a pas que les grandes religions qui ont dégouté la plupart des gens rencontrés. C'est beaucoup plus, beaucoup plus complexe, surtout avec la circulation considérablement facilitée par l'Internet des idées métaphysiques, religieuses, philosophiques, etc.
La scientologie, le yoga, l'astrologie, la rose-croix, le christ de Montfavet, les bahaïs, les témoins de Jéhovah, les moonistes, bref, les innombrables petites religions d'Europe, et celles d'ailleurs : le candomblé (Brésil), le bouddhisme qui ne renvoie pas à Dieu, mais qui bâtit des pagodes et s'habille en jaune ou rouge, le marxisme-léninisme encore quasi religieux pour beaucoup, etc., etc. etc. Tout cela trotte dans les têtes des milliers de gens que rencontrent nos missionnaires, chaque personne que nous rencontrons a déjà son histoire, comme vous dites, frère Daniel, et ne viser que l'Islam, comme se sont proposé de faire les Droits Changeurs, c'est ne voir qu'une partie, pas la plus grande loin de là, du problème.
La Révélation d'Arès ne donne qu'une recette pour rallier à la foi simple du Bien l'immense zoo de tous les animaux croyants ou incroyants qui peuplent la planète. Cette recette, c'est la pénitence (en dehors de toute dogmatique) et la quête d'autres pénitents. Il est impossible de tenir compte de toutes les idées qui courent dans les têtes et qui font battre les cœurs. Soyez pénitents, c'est tout, mais c'est énorme, parce qu'aimer tous les hommes, pardonner toutes les offenses, faire la paix avec tous, réfléchir et parler avec l'intelligence du cœur libre de tous préjugés, c'est sortir complètement du domaine des idées, quelles qu'elles soient, pour entre dans la vie qui conduit à la Vie. Nous avons bien conscience que c'est une mission qui sera inévitablement très longue, qui prendra des générations et des générations, mais il n'y a pas d'autre mission.
Pour savoir de quoi nous parlons au juste, les gens doivent s'exiler, sortir de l'étroit couloir des idées qui sont les leurs, et ça leur est difficile, mais nous les exilons peu à peu, de rencontre en rencontre, patiemment, nous nous efforçons de paler leurs iles dans la baie de la raie (Rév d'Arès xLii/2-3), leurs îles où ils deviennent peu à peu conscients que la raie, le Mal, rôde tout autour. Notre mission est un travail d'usure lente des résistances.

27aou17 188C51
Bonjour Frère Michel,
Le 6 février 2017, Stéphanie C. d'Ile-de-France, dans les commentaires de l'entrée 181 "Confraternité d'économies", vous avait transmis deux vidéos d'Al Abdal qui présentaient un certain intérêt dans la mesure où elles rapprochaient le Coran de La Révélation d'Arès.
En ces moments d'interrogation, je vous embrasse bien fraternellement et vous souhaite une belle fin d'été.
Marie-Pascale N. du Sud-Est

Réponse :
Merci, ma sœur Marie-Pascale, pour ce commentaire qui me rappelle que sœur Stéphanie M. d'Île de France m'avait adressé en février des vidéos parues sur le site "Al Abdal".
Non seulement je ne m'en souvenais pas, mais encore je ne vis pas du tout, à l'époque, ce site "Al Abdal", que de toute façon je n'avais pas visité, ni même ouvert, comme se rattachant à une initiative de nos frères Nazih et Daoud H. et Antoine B. Il était bien question, c'est vrai, du "pacte des prophètes", dont je n'avais jamais entendu parler, mais j'étais vraiment à mille lieues de faire le rapprochement entre ce site "Al Abdal" et le mouvement des Droits Changeurs tel qu'il m'apparut depuis que Daoud H. m'a pour ainsi dire sommé de lui faire des excuses publiques le 19 août et que je lus la réponse que lui fit, le 20 août 2017, frère Antoine B.
Au reste, j'avais à l'époque répondu à Stéphanie d'une façon très réservée (181C75) :
Réponse : Je ne connaissais pas ces vidéos et je vous remercie de me communiquer. Le "Pacte des Prophètes" est un point très controversé dans l'Islam. Je pense utile à tous d'écouter ces vidéos, mais nous savons qu'elles ont leurs négateurs dans l'Islam même. De plus, les temps ne sont pas à l'apaisement, Il y a comme en toutes époques troublées beaucoup de désaccords sur ce sujet. Ce sujet me paraît avoir perdu son importance depuis l'apparition dans le monde de La Révélation d'Arès. La Révélation d'Arès, je l'affirme, vient de Dieu. Donc, quand le Coran dit que Muhammad est le sceau des prophètes (Coran 33/40), il dit que Muhammad est le sceau des prophètes envoyés à des païens, le dernier des prophètes venus révéler l'existence du Dieu et Créateur unique. Le Coran dit bien qu'il y aura d'autres prophètes et/ou messagers après Muhammad. C'est ce qu'explique la voix off dans ces vidéos.
Encore merci, ma sœur Marie-Pascale, pour le rappel que vous me faites ici.

27aou17 188C52
Bien aimé prophète,
Je veux simplement vous affirmer ma fidélité et ma loyauté. Je n'ai pas été contactée par ces fréres (?) — Et j'en suis soulagée.
Je suis plus que peinée, sidérée, par ce qui se passe.
Mais ce choc porte à la conscience de chacun des freres et soeurs engagés derriere le seul prophéte du Pére de l'Univers envoyé à toute la famille abrahamique la nécessité d'une reflexion et d'une intelligence de vigilance.
Je suis soucieuse des conséquences que ce triste projet pourrait engendrer en notre sein : déviance ou confusion dans la compréhension du Fond, égarement sur les friches [Rév d'Arès 5/1-4], reconnaissance et respect inconditionnel du prophète en tant que tel et confiance dans notre fraternité arésienne bienveillante et aimante, certes, mais desormais forcée, malgré elle, à une prudence accrue qui, je l'espère, ne deviendra pas méfiance, suspicion ou doute.
Je veux saluer mon frére Daoud, particuliérement, parce que son humilité et sa remise en question sortent du cœur et de l'âme et qu'elles redonnent à tous l'espérance vivante que tout homme ou frére peut toujours, à tout instant, changer et qu'il peut se redresser. Merci mon frére.
Je prie avec vous, cher prophéte. J'ai confiance en vous.
Je repartirai à la mission cette année avec une détermination particuliére, celle d'être claire et simple, droite sur la hanche du prophete.
Plaire ou séduire n'est pas l'objet de La Révélation d'Arés.
Nathalie O. d'Aquitaine

Réponse :
Un grand merci, ma sœur Nathalie, de réaffirmer ici vos fidélité et loyauté
J'ai été très heureux de prier souvent avec vous et vos enfants cet été au Pèlerinage.

27aou17 188C53
Bien cher prophète,
Pardonnez-moi de ne pas vous avoir encore écrit un message, mais j'y travaille.
Je suis de tout cœur avec vous, dans la peine.
J'étais inquiète. Je ressentais une lourdeur depuis plusieurs mois, sans pouvoir la définir.
Voilà que la Lumière se fait ! Béni soit le Père de l'Univers qui vous a gardé pour sauver votre magnifique mission !
Je vous embrasse du plus profond de mon cœur avec sœur Christiane.
Chantal C. d'Aquitaine, Présidente de L'Œuvre du Pèlerinage d'Arès

Réponse :
Eh bien, oui, cette "lourdeur que vous ressentiez depuis plusieurs mois"; c'était ce Mouvement des Droits Changeurs qui me tournait autour depuis quelques temps (voir commentaire de Marie Pascale 188C51) et que je ne voyais pas, mais alors pas du tout. Il a fallu que frère Daoud H. me demande des excuses publiques et frère Antoine B. lui réponde pour que j'en réalise l'existence et le danger.
Merci, ma sœur Chantal, pour ce fraternel commentaire.

27aou17 188C54
CHAIR ET FAIBLESSE

Oh la la que se passe-t-il
Dans leurs têtes à neuf têtes,
Pour enlever Mikal du Livre ?!
Sont-ils devenus fous à ce point
Pour décapiter le Témoin du Livre !

Oh ! Père que je suis triste !
Éloigne de moi toute colère
Car j'oscille entre amour et rejet
Oh ! Père je sais que Mikal est fort
Il saura faire face comme Toi.

Ta Parole est Une comme la Vie
Depuis le Jour jusqu'à Ton Jour
Nul ne te volera et nul ne se dérobera
Nulle part est sans Toi avec Ta Loi.

Malgré le témoin vivant ils osent
Prendre Ta Place et celle de Mikal
Comme l'anguille qui glisse visqueuse
Au travers des frères et sœurs aimés.
Je devinais un drame silencieux à venir
Mais ô combien à ce point jamais
Depuis des nuits la tristesse m'enlève

Et me transforme en mouche du Livre (xvi/12)
Qui pleure du mal qu'on Lui fait
C'est le Prophète, ils ne le savent pas ?!
Jean-Louis Alexandre C. d'Aquitaine

Réponse :
Merci, frère Jean-Louis, pour ce poème !

27aou17 188C55
Votre simplicité, frère Michel, me lamine par le fond : pénitence et moisson, point, c'est tout !
Mes croyances établies à travers les sciences vaniteuses, superstitieuses, s'écroulent.
Pour quelles raisons je m'accrocherais encore à elles ? Aucune.
J'ai bien pensé plusieurs fois dans ma vie que je trouverais un moyen de faire venir les frères de Mouhammad comme les frères de Jehovah ; cette recherche de moyen s'écroule aussi.
C'est tout mon monde construit superstitieusement qui s'écroule, ma propre apocalypse qui enfante le pénitent. Debout autour de moi il y a vous, votre bien aimée [Christiane], les apôtres, les prohètes, les hommes sans ha et avec ha [âme}.
Vous répétez inlassablement comment Dieu veut que nous nous comportions sur ce monde. Vous êtes venu à bout de ma falaise et c'est par la plage de sable blanc que je vous recevrai au milieu de mes frères et sœurs en septembre.
Mon imagination renaît de ses cendres blanches. Mon imagination est prête à peindre un nouveau tableau, une autre vision du monde qui change. Je redeviens l'enfant qui aime son père, sa mère, ceux qui s'approchent de moi et ceux vers qui je m'élance.
Que je puisse faire à mon prochain ce que vous faites pour moi, pour nous !
Merci.
Tony L. de Touraine

Réponse :
Je suis ému en vous lisant, frère Tony. Merci pour ce commentaire qui me touche beaucoup.
Je savais bien que quelque chose de moi à vous ne passait pas. Quand je parlais à Tours, je voyais votre regard interrogateur. Et puis, tout à coup, tout passe ! Vous avez compris quelque chose de très simple, mais qui ne vous atteignait pas, peut-être à cause de sa simplicité, justement. Nos esprits sont compliqués par ce monde compliqué, ses jeux d'ombres et de lueurs, et il nous est parfois difficile de voir la Lumière quand elle est trop simple et trop directe. Voilà qui est fait en ce qui ous concerne. Je ne sais pas comment vous dire que j'en suis très heureux, très heureux. Oui, à bientôt à Tours !

27aou17 188C56
En rentrant du Pèlerinage le 20 août (Pèlerinage de Feu), j’ai trouvé votre nouvelle entrée #188 "Chair et superstition”, merci pour cette belle entrée.
J’avoue n’avoir rien compris a la premiere lecture a ce qui se passait concernant le Zabour avec frère Daoud, frère Nazih et frère Antoine… Bref !
Je pense que le dernier eMail de frère Daoud du Moyent Orient qui reconnait publiquement que ce fut la plus grande erreur (mistake) de sa vie a été sage de sa part et je l’en remercie, car il a coupé court a une polémique qui n’a pas sa place dans ce mouvement.
La sagesse, comme l’enseignait Jesus, doit toujours prévaloir. Voici ce que nous rapporte l’Évangile de Matthieu (18/1-5) :
À ce moment, les disciples s’approchèrent de Jesus, et dirent: "Qui donc est le plus grand dans le royaume des cieux ?" Jésus, ayant appelé un petit enfant, le plaça au milieu d’eux et dit : "Je vous le dis en vérité, si vous ne vous convertissez et si vous ne devenez comme les petits enfants, vous n’entrerez pas dans le Royaume des Cieux [la Vie spirituelle => le salut].”
Dieu confirme cela dans La Révélation d’Arès :
Plus tu videras ta tête des sciences vaniteuses sous Mon Souffle, dans l’éclat de l’Esprit, plus tu discerneras Mes Merveilles; c’est pourquoi J’ai dit: "Soyez comme les enfants !" C’est de la bouche des doux et des petits que partent les flammes qui consumeront les méchants, les faux et les cupides. Obéis-Moi comme un petit enfant, et avec ta descendance tu nettoieras le monde et prépareras Mon Jour (Rèv d’Arès 33/8).
Et Dieu rajoute encore dans le Livre:
Ton œil ( se pose) sur le(s) frère(s pour qu’ils) ne donne(nt) pas le pain avec l(es) pique(s, ni) l’Eau avec la bave. Le(s) frère(s), Je ne (leur) parle pas; tu (leur) parles. (Rév d'Arès xx/10-12).
Suivre le prophète sans faire un pas de plus est la voie de la sagesse.
Nabi ! Merci pour la force et la Sagesse dont le Père vous remplit pour nous conduire tous sans exception.
René O. de Leeds en Grande-Bretagne

Réponse :
Un grand merci du fond du cœur pour cet émouvant commentaire, mon frère René.
J'ai été très heureux de prier avec vous et avec vos nombreuse famille au Pèlerinage cet été. Que le Père vous bénisse et vous bien en aide !

27aou17 188C57
Frère Michel, bonjour !
Suite au commentaire de notre Frère Bernard C. 188C43, lors de cette réunion ce qui nous gênait, c’était la façon qu'avait frère Nazih d’interpréter le Livre en comparaison avec le Coran. Il y voyait des messages cachés. Il me fit penser aux frères Juifs qui voient des messages cachés dans la Thora
Or, par la bouche de Jésus Dieu dit :
Tu enseigneras, homme Michel, que l'homme pieux se tient devant Ma Parole et ne fait pas un pas de plus en avant pour ne pas choir dans l'abîme. Dans Mes Assemblées on ne parlera pas une langue d'ivrogne comme font les docteurs, qui ne se sont pas désaltérés de Ma Parole, mais qui s'en sont enivrés. personne ne délirera sur Mes Livres. (Rév Arès 32/8-9).
Ce n’était pas la première fois que j’entendais le frère Nazih interpréter le Livre — jamais l’Evangile donné à Arès — en faisant des comparaisons avec le Coran. Afin qu’il se rende compte que ses interprétions n’étaient pas juste, je lui ai transmis la traduction du Coran de Si Hamza Boubaker et votre enseignement 96/98 en me disant qu’à la lecture, cela le remettrait en question. Depuis, plus de nouvelles !
J’ai appris récemment que Nazih est venue à Paris au mois de mai, il ne m’a pas contacté. D’après ce que je sais de source sûre, Nazih se dit être un descendant direct du prophète Mouhamad !
Il y a des vidéos en ligne qui, je l’avoue, me posent problème, je les trouve ambiguës au lieu de dire les choses clairement, il y a une sorte de suspens pour dire qui serait le Messager (le mâhdi). Vidéos  du "Pacte des prophètes" ? Qui est le messager du Pacte ou messager de l'Alliance ? Etc :
https://www.youtube.com/watch?v=I5P606S-9F0&index=1&list=PLY3y2I7MKebGNuehgdetapL4BlHEMouvW , (voir aussi post 06fev17 181C75 et 181C84),
Je vous mets deux images de ses vidéos ou il est expliqué la différence entre messager et prophète. Je trouve que ce n’est pas clair qui est le prophète qui est le messager. Dans toute cette affaire qui est l’hypnotiseur: Nazih, Daoud, Antoine ? Je dois bien vous avouer que je suis surpris que le frère Nazih n’intervienne pas concernant son frère Daoud ainsi que le frère Antoine : La honte est salutaire; leur honte, expose-la sur les places et dans les conseils, mais ne juge pas, ne dis pas: "Celui-ci est perdu !" Dis: "Quel frère s'attachera aux pas de celui-ci pour le détourner de l'erreur ? Sauve, ne juge pas! (Rév Arès 27/3).

À la demande de notre Frère Dominique M., je  vous mets aussi l’échange que j’ai eu avec le frère Daoud sur facebook
Échanges sur FaceBook:

Jeudi 24 aout 2017
Bonjour Brother Didier I was touched by your friend request after what was published on Michel's blog. This is not a good idea for you. It's better to stay away from me. I am not a welcomed figure by Michel and his movement. I made my best to please him and be true to my conscience at the same time. But he wanted me to ignore my conscience and belief in the Quran. So I found the only way for me is spiritual suicide. Leave both Quran and Revelation of Ares. I cannot do his project of the alternative Quran and he wants to force it on me. It's unfortunate. I am now an agnostic man as a consequence. I am happy where I am. I am only afraid of a character assassination on his blog. Therefore I will remain silent and far away. I accepted happily your friend request but it is not a good idea for both of us. I have removed all pilgrims of Ares from my Facebook friendship list long time ago. And I will have to remove you too. My apologies for this. I love you all including Michel. But I cannot swim in his Universe. I am an independent fish. I have no Lord except the Creator (if He exists). I like to think He exists. It gives me comfort. But I am not sure. I am agnostic. Have a wonderful and joyful life. Brotherly Hugs
Daoud.

Ma réponse vendredi 25 aout 2017:
Dear Brother Daoud,
I received your message, but I do not understand. What is going on ? Who is "mouvement des droits changeurs" ? Fraternal Thoughts.
Réponse de Daoud vendredi 25 aout 2017 ;
Dear Brother Didier,
I wish I could explain in few words. I cannot write long messages. If ever you meet Antoine, ask him face to face. It's better than emails. "The righteous changers" so called movement is not a movement. If two people drink coffee together does this constitute a movement? Of course not. The so-called movement is a future vision of a movement in the East that explains to Muslims how the Quran talks about Mikal. It all started because when I met brother Michel in June 2016, he asked me to start a movement in the East and write a new book that paraphrases the Quran. After 5 months of that meeting, I decided I cannot start a movement and I am against the alternative Quran. Therefore I decided to commit spiritual suicide and leave the pilgrims of Ares and leave my old faith too. Brother Antoine and Brother Nazih were trying to realize the project of brother Michel by realizing the movement (despite me declaring my agnostic position and refusal to go ahead). The dream of a movement never kicked off. It was always a dream. Also there are no secrets. Brother Antoine told brother Michel about everything in an old email. It seems he forgot. Anyway I hope that everything will be clear soon on the blog. In my opinion, Michel exaggerated things. I understand his worries. But there was no need for a witch hunt. Anyway, I am out of the Pilgrims of Ares now. Therefore I am automatically out of the "righteous changers" so called movement. I don't want to talk about this anymore. It's all unfortunate. I regret writing the book (Z.). It was the biggest mistake of my life. I sent Michel initially 75% of the book (2 years before the final version) and he did not stop me. Instead he wrote a famous entry on his blog praising my work "du pont de singe à la passerelle". I wish he stopped me at that point instead of praising me. But he did not. I asked for an public apology because I wanted to undo the effect of his entry "du pont de singe à la passerelle". I have written a long message. I am tired now. I don't think we will meet again. Have a wonderful life.
Sincerely
Daoud

Didier Br. d'Île de France

Réponse :
Merci, mon frère Didier, pour ce commentaire.
Je suis fatigué et j'avoue que je ne prends pas le temps de traduire en français pour les lecteurs du blog votre échange avec Daoud. Ceux des lecteurs du blog qui savent lire l'anglais comprendront. Il n'y a d'ailleurs rien de fondamental là-dedans, rien que les lecteurs n'aient appris sur le blog depuis le 20 août.
Petite surprise pour moi quand même. Par votre blog j'apprends que vous faisiez partir de l'auditoire de frère Nazih le jour où Bernard C. de Suisse fut présent à son exposé. Mais pourquoi, à la suite de ces rencontres, personne ne me tenait au courant de ce qui se disait ou, à tout le moins, ne me demandait si j'étais régulièrement tenu ,au courant de tout ça ? Pensiez-vous vraiment que Nazih, Daoud et Antoine me tenaient au courant de leurs projets ?

27aou17 188C58
Très cher frère aîné,
Je vous envoie tout mon soutien.
Ce qui semble positif c'est que vous soyez encore là pour faire tomber les illusions et tout recentrer sur la Parole donnée à Arès.
Merci,
Rachel-Flora G. du Jura

Réponse :
Un grand merci, ma sœur Rachel-Flora, pour ce commentaire.

27aou17 188C59
Bonjour prophète bien aimé, que le Père a envoyé à notre humanité.
À travers la tourmente que nous traversons, décidément nous ne vous aurons rien épargné.
Je tiens à vous témoigner de ma grande fidélité.
Fidélité envers le Père qui ne va pas sans la fidélité envers le prophète et inversement.
Je vous embrasse ainsi que notre sœur Christiane.
Nicole L. de Bordeaux Aquitaine

Réponse :
Je connais, ma sœur Nicole, votre très grand dévouement, et bien que sachant déjà votre grande fidélité, je suis heureux de vous voir ici en protester une nouvelle foi.
Je sais vos problèmes physiologiques côté cœur et je souhaite de toute mon âme que vous trouviez le traitement approprié afin que vous puissiez rester à nos côtés longtemps encore !

27aou17 188C60 
Encore moi ! Cette fois, vous allez vraiment me dire : De quoi j'me mêle ?
Depuis ce matin dimanche 27 août j'ai lu très attentivement les commentaires affichés depuis le 20 août et surtout, oui, surtout, vos réponses.
Réponses prodigieuses de clarté, de bon sens, d'intelligence et je répète intelligence en mettant cette fois le mot en italique et souligné pour vous dire : Nul doute, le Père a rallumé votre faible lumignon (Rév d'Arès 32/5), qui est comme un brasier, car tout est d'une clarté plus que remarquable, prodigieuse. Jamais le sens et le but de La Révélation d'Arès ne m'avaient paru aussi spécifiques, précis, lumineux et très très simples.
Après tout, rien de vraiment nouveau dans tout ça. Ce que vous dites ici n'est qu'un rappel de ce que vous avez toujours dit, mais de façon plus dispersée, étalée sur le temps. Qu'il est bon de le ré-entendre tout ça concentré ! J'ai l'impression que vous venez de fendre l'azur en un clin d'œil — "à toute blinde" comme vous avez dit dans une réponse — pour nous retransmettre en une seule explosion, qui n'est pas de colère par surcroît, mais de raison, tout ce que nous devons savoir pour être des Pèlerins d'Arès dignes de ce titre.
Le Coran, ça existe, mais c'est comme la Bible, c'est derrière nous. Devant nous, c'est La Révélation d'Arès. qui comme vous venez de le re-préciser est un tout, Évangile Donné à Arès et Livre indissociables.
Vous êtes celui par qui la Vérité tout entière atterrit d'un bloc et les vœux les plus chers de l'humanité s'accomplissent. L'humanité ne le sait pas encore, sauf deux pelés et trois tondus (nous), mais elle le saura tôt ou tard et ça ne viendra pas par des moissonneurs "islamisés" comme vous dites, mais par des moissonneurs tout court, des purs.
Christian T. d'Île de France

Réponse :
Merci encore une fois, frère Christian, pour votre commentaire.
Mais vous êtes vous aussi concerné, cher Christian plein de foi, qui avez compris ce qu'il faut faire et pourquoi il faut le faire comme le dit La Révélation d'Arès. Nous ne déboucherons jamais sur le bon sentier vers les Hauteurs Saintes si nous décomposons notre action, en créant une mission spécifique auprès des Musulmans, ensuite, une mission spécifique auprès des Juifs, une mission spécifique auprès des Catholiques, une mission spécifique auprès des Bouddhistes, une mission spécifique auprès des athées, de loin les plus nombreux, etc. Le Père nous donne une méthode très simple valable pour tout le monde.
Nul doute, nous ne ferons pas tout ce qu'il faut tout seuls, mais le Père nous promet le soutien de légions d'anges et tous les croyants et incroyants de bonne volonté, pas seulement les Musulmans, nous rejoindront peu à peu. Le mouvement des Droits Changeurs, les "décodeurs de la Parole" [?], en réduisant l'action apostolique aux seuls Musulmans, et très probablement à une très petite partie de ceux-ci, ne peut que nous freiner et induire le monde en erreur en faisant croire que La Révélation d'Arès est une continuité du Coran, quand elle n'est que le Rappel de la simple Vérité adressée à tous les hommes, qui qu'ils soient, depuis la nuit des temps.

28aou17 188C61
Bien aimé frère Michel en l'Amour du Père,
Ce mail pour vous informer que les "Al Abdal" [compte sur facebook] ont posté il y a 4 heures [donc le 27 août vers 19:00) sur leur compte facebook le message suivant :
"Merci de faire de la pub à "Al Abdal".
Conseil: lisez bien les commentaires avant de passer à la réponse du blogueur. il y a là beaucoup d'informations qui pourraient intéresser. Nous avons le vent en poupe merci encore."
Il y a quelques minutes seulement [donc, vers 23:00], le message 182C58 de votre blog a été également posté sur cette même page facebook, avec "en regard" l'image de la vidéo "le pacte des prophètes" avec comme commentaire : "sans commentaire!" puisque vous y intervenez.
Je vous assure toute ma fidélité à vos côtés.
Avec vous dans la vraie piété.
Stéphanie C.

Réponse :
Merci, ma sœur Stéphanie, pour ce commentaire.
Oui, j'ai affiché le commentaire signé Al Abdal, que vous citez.
Je croyais d'ailleurs qu'Al Abdal était un prénom, un patronyme ou un pseudonyme et je n'ai pas ouvert les https://, faute de temps. Je suis seul à gérer mon blog et à faire à mon bureau un très gros travail et il m'est impossible de prendre connaissance approfondie de tout ce qui m'est adressé sur le blog.
Je ne peux connaître en détail que les projets, les problèmes, etc., qu'on porte spécialement et personnellement à ma connaissance. Ce n'est pas le cas de "Al Abdal". Je n'ai pas étudié le compte facebook "Al Abdal" et ce que j'ai perçu (perçu, mais non étudié) des intentions et des buts de "Al Abdal" m'a paru et me paraît toujours de bon aloi : Comment serais-je fâché que des frères musulmans attestent officiellement dans un site facebook de l'authenticité de La Révélation d'Arès et d'une parenté spirituelle avec le Coran ? J'en suis au contraire très heureux.
Ce n'est pas la question débattue ici depuis le commentaire de Daoud H. 188C13 du 19 août. Je ne fais pas partie de l'équipe "Al Abdal", je n'ai rien à voir avec le "Mouvement des Droits Changeurs" dont je regrette profondément l'esprit et l'objectif tel que je les connais depuis le 19 août 2017.
Ce compte facebook "Al Abdal" existait déjà quand il a fait parler de lui sur mon blog et personne ne m'avait demandé quoi que ce fût pour le créer. Je ne suis pas partie à sa création. Ses auteurs sont libres de dire et faire ce qu'ils veulent.
J'ai fraternellement affiché dans 182C58 de mon blog, sans arrière-pensée collaboratrice ni aucune raison d'être contre, les URL que d'ailleurs je redonne ici pour ceux et celles que ça intéresse :
https://www.youtube.com/watch?v=YSQBB2u6QCU&t=248s
https://www.youtube.com/watch?v=I5P606S-9F0&list=PLY3y2I7MKebGNuehgdetapL4BlHEMouvW
Je ne suis pas non plus partie à ce que "Al Abdal" appelle "pacte des prophètes" mais je peux exprimer ma sympathie pour une idée grosso modo commune à la famille abrahmique. Rien ne laisse penser que j'en suis un des promoteurs... Je n'ai rien senti dans le commentaire 182C58 d'Al Abdal qui prétende cela. Aurais-je dû et ma naïveté peut-elle passer pour une approbation, voire une collaboration ? Il m'aurait sans doute fallu lire en détail les pages Al Abdal sur facebook, mais je ne l'ai pas fait, je n'en avais pas le temps.
Voici d'ailleurs la réponse que j'ai faite à ce commentaire :
Sur l'Internet dans le Wiktionnaire je vois que le mot abdal vint de l’arabe أبدال, abdal, pluriel de badil, qui signifie "remplaçant". Le Wiktionnaire précise qu'un abdal (mot masculin) est un missionnaire musulman soufi, souvent assimilé à tort au derviche.
Merci, donc, à Al Abdal pour ce commentaire et pour la vidéo qui lui est jointe.
Je suis heureux que vous, frères et sœurs musulmans, ayez adopté ce terme : Sein d'Abraham, qui est d'origine hébraïque, juive donc, que Jésus lui-même employa dans sa fameuse parabole du riche et du pauvre Lazare (Luc 16/23).
Il n'y a là que des propos fraternels, il n'y a rien qui m'engage dans la mouvement Al Abdal.
Que Al Abdal demande à ses lecteurs qu'on lui fasse de la publicité, c'est son droit. Nous vivons dans un temps de réseaux sociaux sur l'Internet où chacun essaie de tirer pour lui les marrons du feu, c'est humain. Qu'Al Abdal mette en garde ses lecteurs à propos d'un "bloggueur" qu'il ne nomme pas, c'est son droit aussi. Cela ne signifie pas, si je suis ce "bloggueur", que je sois un associé d'Al Abdal.
Moi, témoin de La Révélation d'Arès, Michel Potay, je n'ai rien à voir avec Al Abdal, je le répète.

28aou17 188C62
La Parole du Père relayée par le Prophète est simple : Se changer, être pénitent pour montrer que l’homme a la capacité d’être ce qu’il prône : aimant sans condition, pardonnant, libre de tous ses préjugés et travaillant à ce large chantier avec l’intelligence de son cœur en cherchant d’autres hommes prêts à s’engager sur ce chemin d’amour.
Ce travail nous prendra toute notre vie et la vie d’autres générations.
C’est derrière le prophète, et uniquement en emboîtant le pas au prophète Mikal que nous réaliserons Éden.
Ce ne sont pas plus les uns que les autres [?] qui sont concernés, c’est la terre entière.
La confiance que je donne au  Père, à La Révélation d’Arès, à Mikal est entière sans ambiguïté, sans doute, sans compromis :
Parole de Mikal Ma Parole (Rév d'Arès i/12).
Le Bon (est) Mon Vent, Mikal (est) Mon Vent. (Rév d'Arès ii/5).
Ta Parole (est) Mon Jardin (Rév d'Arès ii/18).
Yas Nej

Réponse :
Qui êtes-vous, Yas Nej ? Peut-être Yasmine Nejma ? Je ne sais, mais en tout cas je vous remercie beaucoup pour ce commentaire qui me va droit au cœur.

28aou17 188C63
Bien aimé Prophète,
Jusqu'à ce que vous en parliez sur votre blog nous n'avions pas entendu parler des "droits changeurs" avec Jean-Claude et notre mission de Losserand [mission de Paris] n'a jamais reçu de courrier concernant ce projet.
Je n'en suis guère étonnée car, lorsque Antoine voulait venir "observer et rencontrer des parisiens" en mars 2013, (nous] lui avions répondu selon vos conseils post #23013 de l'intranet parisien.
[Voici ce post #2013, affiché par le blogger] :
Citation de Patrick B. président des Ouvriers de la Moisson en Ile de France :
Le frère Antoine a un mode de fonctionnement assez particulier: il ne nous demande pas notre avis, dont il ne se soucie visiblement pas. Il nous annonce qu'il arrive et nous met devant un fait accompli.
Il prévoie de venir "observer": mais avons-nous prévu qu'il vienne "observer" ?
C'est vraiment curieux cette façon de procéder.
En tout état de cause, l'expérience des groupes leur appartient aujourd'hui tant que les premières conclusions ne seront pas tirées. C'est ce que j'ai compris de ce que nous a dit Mikal.
Donc je pense qu'il faut répondre à Antoine que sa démarche ne cadre actuellement pas avec les dispositions missionnaires actuelles liées au local missionnaire de la rue Raymond Losserand à Paris.

Réponse du Frère Michel :
Je suis très surpris aussi par le message d'Antoine.
Antoine est isolé, est un missionnaire effectif mais isolé (nous le voyons de loin à Bordeaux quelquefois en mission, toujours seul) et il se fait sur beaucoup de sujets des idées isolées. Je ne crois pas qu'il vienne observer au sens d'inspecter. Il vient à Paris sûrement pour d'autres raisons. Sa santé ne va pas et il peut venir passer des examens, voir sa famille (son frère Vincent est Polytechniciens comme lui, il a un autre frère Centralien, une sœur, Aude, kinésithérapeute), etc. Il veut probablement en profiter pour voir s'il ne peut pas recueillir quelques informations utiles à sa propre mission en Gironde.
Je propose que vous lui répondiez fermement en gros ceci:
"Mon cher frère Antoine,
"Le frère Michel a demandé à l'actuelle mission de Paris l'exécution de quatre tests indépendants, qui ne doivent pas être troublés. Il a établi quatre groupes de neuf (les 4 x 9) + un groupe de jeunes (qui sont une vingtaine) dont il s'occupe personnellement. Ces groupes se succèdent au local semaine après semaine. Chaque groupe a la disposition et la responsabilité totale du local une semaine et organise sa mission avec ses thèmes, ses outils (video, tracts, etc.) indépendemment des autres groupes. Rien ne transpire d'un groupe à l'autre. Rien ne transpire moins encore vers l'extérieur. Cela dure depuis octobre et doit durer des mois. Les résultats feront l'objet d'études et de conduiront à des choix et des élminations dont nous n'avons encore aucune idée. On est encore loin d'avoir abouti. Le Frère Michel souhaite que rien ne perturbe la mission des 4 x 9 + Jeunes.
"Si vous passez, le permanent ou la permanente au local du groupe de semaine sera heureux de vous embrasser au passage, mais il n'y a rien à noter, rien à observer, pour le moment. Les groupes sont en pleine recherche, varient dans leurs méthodes, testent divers outils, etc. Quand tout sera terminé et les conclusions du test tirées, je pense que tout le monde sera tenu au courant.
"Ne soyez donc pas surpris, frère Antoine, si nous n'avons rien à montrer ou démontrer pour le moment. Merci de na pas nous déranger. Ce travail nous occupe beaucoup."
J'écris à la diable sans me relire ni corriger. Je pars tout à l'heure pour la Méditerranée: Mission à Nice cette semaine.
Nous lui avions fait une réponse similaire avec Jean-Claude peu de temps auparavant lorsqu'il nous avait sollicité pour venir nous parler alors que nous étions en gardiennage — ça a l'air d'être devenu une habitude chez lui de passer voir les gardiens (il l'avait fait les semaines précédentes notre gardiennage en 2013 et s'était étonné que nous refusions alors que les autres avaient accepté, et Marie Odile relate sa visite à Denise Grau lors du gardiennage en novembre 2016) — et donc je ne suis guère étonnée qu'il ne nous ait pas contactés, il a certainement senti qu'il ne trouverait que reins fermés.  
Nous vous embrassons de tout , tout notre cœur.
Je me remets au travail pour finir mon commentaire pour l'entrée "Chair et superstition".
Nicole et Jean-Claude D. maintenant du Rhône (récemment encore d'Ile de France)

Réponse :
Merci, ma sœur Nicole et mon frère Jean-Claude, pour les informations que m'apporte ce commentaire.
On ne peut reprocher à un frère de s'intéresser à ce qui se passe dans les missions en dehors de sa propre mission. Antoine est polytechnicien, a été formé comme un chef donc, cela doit laisser des traces dans la vie et il doit éprouver le besoin de s'intéresser, de façon certes un peu autoritaire, à ce qui se passe ici et là. Cela ne sert pas à grand chose en général, mais il aime ça et il peut parfois donner de bons conseils.
Antoine rend aussi visite aux frères et sœurs qui assurent le gardiennage de la Maison de la Sainte Parole ; ça lui permet sûrement de connaître des frères et sœurs qu'il ne connaît pas et/ou de faire passer ses idées personnelles qui sont acceptées ou non. Je ne m'occupe jamais des relations de mes frères et sœurs entre eux. Je tiens à ce que la liberté règne dans notre assemblée et il ne me viendrait jamais à l'idée de soupçonner des frères de curiosité malsaine, intéressée ou calculée, vis-à-vis d'autres frères, peut-être m'arrive-t-il de regretter qu'ils soient ainsi quelque peu casse-pied, mais bon, ce n'est pas grave en soi.
Ce qui me préoccupe ici est d'un tout autre ordre. Il ne s'agit pas d'échanges d'idées et de sentiments entre frères et sœurs, mais d'un mouvement qui est devenu une véritable entreprise, apparemment bien calculée, d'endoctrinement et de recrutement par les promoteurs d'un "Mouvement des Droits Changeurs" qui cherchent non à supprimer notre mission principale mais à créer une mission parallèle différente et réduite à l'apostolat chez les musulmans. Cela peut ressembler à une "assemblée" qui voudrait se former dans l'Assemblée. Il y a une intention dé détournement et je m'efforce d'en mesurer la gravité. Bien sûr, je suis, de toute façon, absolument contre, car alors pourquoi ne pas créer l'apostolat spécialisé chez les juifs, chez les catholiques, chez les protestants, chez les athées, etc ? Nous avons un message qui doit être livré au monde en son entier, non un message réduit à ce qui convient à la mentalité musulmane ici, juive là, catholique là-bas, orthodoxe ailleurs, etc.
Je vous souhaite à tous les deux une heureuse installation à Lyon !

28aou17 188C64
Bien cher prophète,
Dans ces moments difficiles je vous confirme mon soutien et je suis triste de découvrir l’existence du "Mouvement des Droits Changeurs" sans que vous soyez au courant avec tous les risques et toutes les conséquences non mesurés objectivement.
Je n’avais jamais entendu parler de ce projet, ni même au sein de la mission Bretonne que je pratique et connais depuis de nombreuses années. De plus, que notre frère Antoine aie pût entrainer un certain nombre de frères du petit reste sans que vous soyez informé, pose question !
Oui nous avons bien besoin de vous, car comme vous dites : "La lutte que j'ai à mener à l'intérieur comme à l'extérieur est loin d'être achevée."
De tout cœur avec vous frère Michel, je vous dis à bientôt.
Patrick Le B. de Bretagne Sud

Réponse :
Quelle joie de recevoir un commentaire, rare, de votre part, frère Patrick, coordinateur de la mission bretonne de Lorient.
Un grand merci, mon frère Patrick.

28aou17 188C65
Je vous ai envoyé ce texte sur votre boite mail michelpotay@freespirituality.net, mais visibement l'adresse ne marche plus et par "we transfer" à l'adresse du blog cela n' a pas marché non plus, je vous le renvoie aussi.

Cher et bien aimé Prophète,
Avant tout je vous souhaite à vous et sœur Christiane et à tous mes frères et sœur en Dieu une belle année spirituelle et missionnaire.
Hier soir je me suis mis à lire votre blog et je ne vous cache pas que j'ai bien eu du mal à m'endormir par la suite. J'avais le coeur serré de vous savoir déçu par un frère proche et estimé et cela me fit de la peine aussi de sentir en vous lisant votre déception face à tout ce micmac, j'étais bien triste.
Car au fur et à mesure que j'avançais dans la lecture des commentaires, je suis tombé de mon siège en lisant. J'apprends que Daoud vous demande de lui présenter des excuses et tout à coup Daoud devient agnostique, c'est à ne rien comprendre ! Puis l'eMail d'Antoine que vous avez "recadré". Puis un commentaire d'Anonyme qui me cite avec d'autres frères et sœurs comme si nous étions engagés dans un mouvement parallèle en marche, alors qu'il en est rien. Mais je crois qu'Anonyme fais aussi partie des frères et sœurs contactés par Antoine, car vu son exposé bien détaillé, il en sait plus que moi. Puis Patricia qui parle de complot et dit quelle préfère l'Évangile au Coran. Hou ! Tout ça va loin. Enfin moi j'aime autant les deux même si j'ai une préférence pour le Sermon sur la montagne, un guide pratique pour la pénitence, mais je ne fais pas de différence de valeur entre les prophètes je suis choqué .
Je suis tombé des nues et suis très surpris de la controverse, j'ai comme l'impression d'avoir été manipulé ou qu'il y a un malentendu quelques parts.
Effectivement, ce mois d'août pendant le pèlerinage, dans le cadre de la mission, Antoine est venu me parler de votre entrevu avec Daoud de l'année dernière, qui pourrait bien être le Mâhdi attendu par les musulmans du croissant fertile, ainsi que du contenu du Zabour. Il me parla de son projet des "Droits Changeurs", dont il a parlé à plusieurs frères et sœurs, dont un frère parisien, en m'expliquant que cela serait bien que j'y réfléchisse. Ensuite il m'envoya par eMail l'enregistrement que vous touverez ci-joint que j'ai tenté de vous envoyé par "we-transfer" mais sans succès. puisque vous ne l'avez pas. j'ai pris connaissance de cette enregistrement seulement mercredi et je n'ai trouvé là qu'une réunion de travail intérressante avec des bons conseils de votre part.
Après avoir vu Antoine je me suis dit que missionner des épis mûrs venant de l'Islam à Paris pourquoi pas ? C'est ce que nous faisons déjà d'ailleurs, mais pour les amener au grand dessein prophétique de La Révélation d'Arès de retour en Éden et non pour les amener au Zabour que je ne connais pas et qui est encore en chantier visiblement.
En même temps je me demande si une traduction de La Révélation d'Arès en arabe ne serait pas tout aussi judicieuse [pour aider les Musulmans à] lire le Coran à la lumière de La Révélation d'Arès.
De ce que j'ai compris, le Zabour serait un outil destiné à éclairer le Coran à la lumière de La Révélation d'Arès pour des musulmans qui sont eux aussi appelés à se déculturer comme les juifs et les chrétiens.
Sachez, frère Michel, que vous êtes pour moi, ma référence dans la longue lignées des prophètes du Seigneur.
Je vous aime comme un frère et comme un fils aime son père, car votre parole (enseignement) avec La Révélation d'Arès a fait jaillir le sang dans ma tête vide et ce dès l'âge de mes 19 ans, celà m'a fertilisé, construit et me conduira par la pénitence, je l'espère, vers les Hauteurs Sainte et j'en remercie ici le Père Miséricordieux à travers vous.
Il n'a jamais était question pour moi de changer de bannière pour suivre un autre chemin.
Je m'en tiens à ce qui vous a été livré par Dieu à Arès, qui depuis 1974 appelle une nation lointaine, il élève une bannière, il la siffle des extrémités de la terre et voici qu'elle arrive avec promptitude et légèreté. Nul n'est fatigué, nul ne chancelle de lassitude, personne ne sommeille ni ne dort, aucun n'a la ceinture de ses reins détachée, ni la courroie de ses souliers rompue (Isaïe 5/26).
Je suis désolé et honteux, frère Michel, car j'ai écouté naïvement mon frère Antoine, que j'aime bien, sans me poser la question de savoir si vous étiez tenu au courant et si vous aviez donné votre aval pour ce projet encore au stade de la réflexion.
Mais je pensais sincèrement et celà coulait de source que vous étiez informé de toutes ces démarches, connaissant Antoine comme un frère proche de vous.
Voilà je vous embrasse ainsi que sœur Christiane,
et je prie avec vous en vue d'accomplir la Parole.
Sélim S. d'Île de France

[suivent des eMails entre frère Antoine et frère Sélim, qui prendraient une place considérable et que le blogger n'affiche pas, parce que, les ayant parcourus, il n'y voir rien qui diffère profondément de ce qui a déjà été affiché sur la page "commentaires" depuis une semaine.]

Réponse :
Merci, mon frère Sélim, pour votre commentaire. Vous vous appelez Sélim, prénom musulman arabe signifiant "sain", "sauf", "intact" et "pur" ; Antoine ne pouvait pas manquer de vous contacter et de tenter de vous recruter comme missionnaire du "Mouvement des Droits Changeurs". Je suis touché pour votre fidélité à ma personne de témoin et prophète. MercI du fond de l'âme.
La mission est difficile, très difficile, et Antoine a pu penser qu'il fallait s'éloigner de la mission directe qui s'adresse à tous les hommes, quelles que soient leurs convictions, en allant vers les Musulmans avec des thèmes de mission spécifiques de la mentalité commune dans l'Islam, en trouvant peut-être par là le moyen de mieux répandre la Sainte Parole d'Arès, mais il est impossible de faire connaître La Révélation d'Arès en faisant connaître le Coran. Comme je l'explique depuis huit jours : c'est une profonde erreur.
Il est possible aussi qu'Antoine ait pensé, puisqu'il s'affirme plus musulman que chrétien, que c'est la mentalité coranique qu'il faut répandre partout. C'est oublier que le Coran est une Parole manifestement  incomplète et de surcroît, je le maintiens, parsemée de hadiths et d'idées fabulatrices (la description lourdement matérialiste du paradis et de l'enfer notamment). Il serait irresponsable autant qu'idiot de le substituer à La Révélation d'Arès. Mais Antoine et les frères Nazih et Daoud pensent  qu'on montrerait mieux ainsi la Vérité, alors qu'on ne ferait que montrer une religion et rétrograder.
Merci, mon frère Sélim, de l'avoir très bien compris.

28aou17 188C66
Très aimé frère Michel,
Vous êtes très fatigué et je rajoute ce mail. Je vous demande pardon.
Peut-être êtes-vous déjà informé sur ce qu'Al Abdal a posté sur Facebook cette nuit ! Dans le doute, je vous en informe.
Aucun jugement de ma part. Je ne me sens pas meilleure que tous mes frères et sœurs. J'ai mal.
Je suis meurtrie et épouvantée par le silence de certains frères et sœurs envers vous sur un projet d'une telle ampleur et dangereux pour La Révélation d'Arès.
J'utilise très mal Facebook ; de nombreux posts m'échappent mais j'ai donc recu celui-ci par notification ce matin, un commentaire d'AL Abdal posté cette nuit.
Il [le propriétaire inconnu du compte facebook Al Abdal] semble se défendre en postant son commentaire du 06mar17 182C58.
Il ne semble pas comprendre ce que vous expliquez très clairement dans votre réponse à Bernard C. (188C43) et que vous réexpliquez sous un angle différent dans votre réponse au commentaire de Madeleine T. (188c49).
https://www.facebook.com/Alabdal40/friends?lst=100010233408658%3A100014832846960%3A1503910760&source_ref=pb_friends_tl
Voici l'imprimé de l'écran.
Voici le lien vers la page d'accueil de son compte Facebook que vous devez connaître :
https://www.facebook.com/Alabdal40?hc_ref=ARTsZq9a-5KWy8i4v8E8xXliouyTulZXr0tmRy9TEUXMsvNKXrOK7E9QK2l4l7G5K6Y
Je vous embrasse de tout mon amour fraternel.
Je prie intensément avec vous
Anne-Claire B. d'Île de France

Réponse :
Oui, j'ai déjà été informé par Stéphanie (voir 199C61) des nouveaux posts parus dans "Al Abdal".
D'autres que vous m'informent d'ailleurs également de ces posts parus hier soir dans "Al Abdal". J'ai reçu depuis ce matin cinquante-deux commentaire dont beaucoup me parlent de ça. Je ne peux pas, c'est évident, les afficher tous ; cette page de commentaire deviendrait trop lourde et illisible. Tous les commentaires sont des affirmations de loyauté à mon égard et j'en suis profondément touché.
Je vous affiche, vous, ma sœur Anne-Claire, parce que vous êtes depuis longtemps ptofondément engagée dans notre misison et vous assurez, avec sœurs Ghyslaine et Andréa, l'accueil des nouveaux à Paris et je crois vous devoir à toutes les trois une reconnaissance particulière.
Merci, ma sœur Anne-Claire, pour ce commentaire. Embrassez pour moi vos filles Aurore et Tiffany.

28aou17 188C67
Cher Frère Michel,
Je suis vraiment troublé de ce que je lis ces deniers jours sur votre blog et d’apprendre l’existence de ce mouvement les droits changeurs dont je n’ai jamais entendu parlé pas plus que de leur site internet "Al Abdal" ni de l’existence du Zabour.
Je tiens à vous exprimer tout mon soutien et ma fidélité dans cette affaire qui me désole beaucoup.
Oh non, je ne juge pas les initiateurs de ce mouvement ni la passivité de ceux qui étaient au courant et qui n’ont pas trouvé utile de vous avertir
Je prends plutôt cet évènement comme une leçon qui me fait voir clairement ma coresponsabilité dans cette situation qui est le résultat, c’est du moins comme ça que je le vois, de votre isolement dans lequel on vous laisse depuis quarante-trois ans.
Je ne suis pas un de vos proches collaborateurs, je suis géographiquement éloigné, je me sens un peu comme Pluton dans le système solaire arésien mais je tenais à vous dire, Frère Michel, que je ne reste pas froid à ce qui se passe aujourd’hui.
Je vous embrasse de toute mon affection.
Cyril de M. de New York, USA

Réponse :
Un grand merci, mon frère Cyril, pour ce témoignage de fidélité qui me touche beaucoup.
Depuis des millénaire, la religion, quelle qu'elle soit — l'Islam en est une, elle-même cahotique (cassée en multiples sous-religions) parmi de nombreuses autres — ne fait que prolonger une Histoire récidiviste qui fait que, quelles que soient les croyances et leurs changements et variantes au cours du temps, n'est qu'un scénario toujours joué d'avance. Et puis est survenue, survenue à Arès en 1974 et 1977, la rupture radicale avec ce temps du religieux. C'est La Révélation d'Arès.
La Révélation d'Arès est un événement d'une telle importance que je m'étonne que des frères comme les frères Nazih et Daoud H. et le frère Antoine B. n'aient pas compris que replacer le Coran au niveau de La Révélation d'Arès et présenter en quelque sorte celle-ci comme l'annonce de la précédente (il y a un peu de ça...) était un grave retour en arrière. La Bible et le Coran existent et l'on n'y trouve ici et là la Parole Sublime du Très-Haut et ils doivent être vénérés, mais ils sont derrière La Révélation d'Arès et non à son niveau.
La foi est un escalier qu'on monte — La Révélation d'Arès parle toujours d'ascension — et qu'on ne redescend jamais.
Certes, monter est toujours pénible, on ahane, on bute contre la rocaille, c'est dur, mais ce sentier ne connaît pas d'itinéraire plus facile, et nous devons faire la grimpette, aussi pénible soit-elle. Le détour par l'Islam n'est qu'un recul. Ernest Renan a dit quelque chose d'aussi grand que vrai : "La souffrance en commun unit plus que la joie."

28aou17 188C68
Frère Michel en appendice à mon précédent message, je viens de trouver ceci sur la page Facebook de Nazih daté du 11 août 2017 d'un certain frère Suzane, que je ne connais pas :
Le Bon change, frère Suzane, vendredi 11 août 2017.
Selon toute logique, les Pèlerins d’Arès devraient suivre le dernier message de Dieu qui est La Révélation d’Arès et faire fi de tous les messages antérieurs. Or le Créateur, dans La Révélation d'Arès demande de ne pas fermer le Livre de Mouhamad (i/6: Ferme le Livres des siècles, ferme sauf Muhammad) et de le mettre, au même niveau que La Révélation d'Arès quand Il affirme que Mikal ne volera qu’à l’aide de ses rémiges (Ailes) (Braise de Yèchou (R.A) et Lance de Mouhamad (Coran) :
xLiv/6 [Quand] Mikal vole[ra il sera comme] le Vent chaud. 7. Ta bouche étale la braise de Yèchou; ton bras a la lance de Mouhamad.
Pour voler il faut deux ailes = Le Coran est donc forcément complémentaire de La Révélation d'Arès. Le message de Mikal doit être noué à celui de Mouhamad :
Quarante pas nouent Ma Force, Ma Faveur où le front frappe la pierre, où l’œil pleure, ton œil pleure (xli/9).
Mais est-ce l’interprétation traditionnelle du Coran qu’il faut garder ? Certainement pas !
Les frères de Mouhamad sont des droits changeurs et donnent contre fidélité bon change. (i/6)
Bon change rappelle le terme Bon Livre (i/5). Ce bon change est donc la bonne Interprétation du Coran. Ceci évoque le verset 7/53 du Coran qui dit :
Attendent-ils uniquement son interprétation. Le Jour où viendra sa véritable interprétation, ceux qui auparavant l'oubliaient diront : “Les messagers de notre Seigneur sont venus avec la vérité...
Nous y sommes. Le Jour de Mikal est le Jour de la Véritable ou la Bonne interprétation du Coran. Mais une question se pose : À quoi reconnaitra-t-on cette véritable interprétation ? Qu’est ce qui la rendra différente des interprétations traditionnelles multiples et variées précédentes ?
La réponse nous est donnée par La Révélation d'Arès elle-même : Le change ici c’est Dieu qui le donne (xlvii/3) permettant ainsi à Sa Voix de s’étaler comme la laine qui file sans nœuds (Rév d'Arès xlii/13) car les nœuds de la Parole seront pilés (xlii/14) ou dénoués ou décodés comme l’a fait en son temps Iyèchayè (Isaïe). Or nous trouvons, dans le Livre d’Isaïe lui-même, au chapitre 29 les versets suivants :
10. Car l'Éternel a répandu sur vous un esprit d'assoupissement ; Il a fermé vos yeux, Il a voilé vos têtes. 11. Toute la révélation est pour vous comme les mots d'un livre cacheté que l'on donne à un homme qui sait lire, en disant : Lis donc cela ! Et qui répond : Je ne le puis, car il est cacheté ;...17. Encore un peu de temps, et le Liban se changera en verger, et le verger sera considéré comme une forêt. 18 En ce Jour-là, les sourds entendront les paroles du Livre ; Et, délivrés de l'obscurité et des ténèbres, les yeux des aveugles verront.
Au Total
Le bon change du Coran est donc le fruit d’un décodage ou décachetage. En effet, nous ne pouvons obtenir une Bonne ou Véritable interprétation d’un texte codé ou crypté qu’après avoir trouvé les clés du code pour le décoder. Toutes les interprétations faites du Coran ne pouvaient être qu’approximatives avant la découverte des clés permettant son décodage.
Décodé par les droits changeurs, le Coran donne enfin sa Bonne ou Véritable interprétation. ou Véritable interprétation.
Didier Br d'Île de France

Réponse :
Je viens de lire attentivement ce monceau d'élucubrations qui ne correspond à aucune réalité autre que celle tirée par les cheveux que peut concocter ce frère Suzane... Ne serai-ce pas plutôt une femme, car Saousen en français et Sawsen en phonétique arabe (cela signifierait iris, me dit-on) est plutôt un prénom féminin.
Nulle part dans La Révélation d'Arès la Bible et le Coran ne sont cités. Ce que le Père appelle livre, que ce soit le bon livre, le livre des siècles, etc.) est beaucoup plus qu'un livre, c'est l'expression prophétique de la Vérité, laquelle n'est pas nécessairement, loin de là, exprimée par les mots écrits.
Quand La Révélation d'Arès dit : ferme le livre des siècles, ferme sauf Muhammad, il veut dire : Muhammad est bien un prophète, mais la religion, par exemple la religion chrétienne, a élucubré de telle sorte qu'elle a écrit des bibliothèques entières de théologie (dents noirs qui ont les livres, xxv/10) de telle sorte que la Bible elle-même y est devenue méconnaissable, un énorme fatras où l'on trouve autant ou plus de livres d'hommes que de Parole de Dieu.
Aucun doute, l'Islam a moins élucubré, moins théologisé, a rempli moins de bibliothèques — de là : ferme sauf Muhammad ! —, mais il n'a pas rendu la Parole donnée à Muhammad de façon pure. L'homme y a mis sa façon humaine de voir. Ferme sauf Muhammad veut dire : Ferme la façon humaine de voir et ouvre Muhammad dans sa pureté, laquelle tu connais par ton charisme prophétique, mais pas par le livre imprimé intitulé le Coran. Il s'agit de la pensée islamique telle qu'elle s'éclaire sous la Lumière de La Révélation d'Arès (il ne s'agit pas des interprétations sunnites, chiites, druzes, alaouites, wahabites, de Daech, d'Al Qaida, bahaïes, ismaëlienne, etc, etc.), il ne s'agit pas du Coran comme recueil de paroles écrites, lequel n'est cité nulle part.
Il tombe sous le sens que si le Père m'adresse comme Messager Jésus en 1974, c'est parce que les Évangiles ne sauraient en aucun cas être escamotés par la théologie religieuse et qu'ils doivent être enfin, oui enfin, vécus dans la pureté de la Parole, non dans la pureté des mots écrits ou imprimés : La Révélation d'Arès inaugure ici une distinction remarquable et fondamentale entre l'écrit, serait-il considéré sacré et saint, et la réalité qui est dans le Ciel, qui n'est pas écrite : le Bon Livre. C'est pourquoi le Père me donne toute licence pour nettoyer l'Écriture, quelle qu'elle soit, des nombreuses erreurs qu'elle contient dans ses formes imprimées, reliées. Ainsi affirmé-je, par exemple, que la partie pure (ou la moins salie ou erronée) de l'Évangile est le Sermon sur la Montagne.
En aucun cas, de toute façon, les Évangiles ne sont inférieurs au Coran, même si eux non plus ne sont pas cités dans La Révélation d'Arès, laquelle nomme des hommes : Jésus, Yëchou, Muhammad, Moché, etc., etc., mais ne nomme aucune Écriture, sûrement parce que l'Écriture (Bible, Coran, Véda, etc.) est partout polluée, caviardée, encombrée de livres d'hommes (35/12).
Je ne peux pas empêcher des croyants comme ce ou cette Suzanne, ou Saousen ou Sawsen, d'interpréter La Révélation d'Arès comme ils veulent l'interpréter — sans m'en parler au reste, me considérant donc comme une sorte de demeuré qui n'a rien compris —, et je ne peux pas les empêcher de publier ce qu'ils veulent dans un site facebook. Ils poursuivent leur chemin. Nous poursuivons le nôtre. C'est nous qui auront le dernier mot.

28aou17 188C69
Salem, mon Frère.
Je voulais te dire qu'Antoine, m'a également contacté il y a quelque mois par eMail.
Il parlait "d'une mission musulmane". Je lui ai dis que c'était une mauvaise idée.
Mais je ne savait pas à quel point [l'idée était mauvaise], avant que je ne lise les commentaires de cette entrée.
J'aurais su concernant le moindre projet de "droit changeur", je t'aurai averti. Je ne connais pas Antoine personnellement, mais je pense qu'il n'a pas vraiment compris La Révélation d'Arés. Il a inventé, imaginé de son cru la Parole de Dieu.
Sinon concernant l'entrée 188, je trouve toujours très intéressant ce que tu écris sur ton blog. À travers toi, me viennent réflexion, méditation et une meilleure compréhension de la Parole. Grand Merci.
J'ai eu l'occasion de te saluer le dernier jour du Pèlerinage, je te remercie de l'avoir fait.
J'ai passé de très bon moment au Gardiennage avec sœur Simone. Ce fut très instructif : Paix et Honneur furent les mots qui étaient imprimés dans mon esprit pendant le Gardiennage. J'espère
Avoir d'autres occasions de le refaire[, j'espère].
J'ai fait la connaissance de soeur Chantal. Très gentille et serviable. Elle nous a bien accueillies et informées.
Bon courage, Frèro.
Je t'embrasse fraternellement
Malika B. de Lorraine

Réponse :
Oui, ce fut pour moi aussi une joie de vous saluer au Pèlerinage d'Arès, ma sœur Malika. J'ai été très heureux de vous rencontrer dans l'exèdre après avoir eu le pieux bonheur de prier avec vous.
Je ne suis pas étonné que frère Antoine vous ait contactée. Il a cherché à contacter un certain nombre de frères et sœurs portant des prénoms musulmans. Vous lui avez répondu que son projet était une mauvaise idée et vous avez eu raison. Comme vous je me demande pourquoi frère Antoine a abandonné le sens de La Révélation d'Arès. Je ne peux pas tout comprendre , il y a des points d'ombre.
Je souhaite que vous reveniez faire le gardiennage sur nos Saint Lieux d'Arès.
Merci, ma sœur Malika, pour ce commentaire.

28aou17 188C70 
Juste un mot pour vous signifier que vous pouvez dire à tous vos lecteurs pour lever toute ambiguïté, que je suis l'auteur des lignes publiées en commentaire 188c28 sous l'intitulé "Anonyme" en précisant si possible que je n'ai pas "non-signé" ce commentaire mais simplement précisé que je vous l'avais adressé à titre "confidentiel" en rappelant que ce que je vous livrais dans ce message était ce que j'avais cru comprendre de ce mouvement "Droits Changeurs" après m'être entretenu avec Nazih et Antoine en mai et juillet dernier mais que manquant d'informations j'ai préféré m'en tenir à une synthèse de de simples faits et notes recueillies sans faire état de mon sentiment par crainte de me tromper, préférant me fier à votre "oeil qui voit dans la nuit" (Révélation d'Arès xxxviii/4) qu'à mon verbe que je sais pouvoir très facilement et parfois avec dommages, s'enflammer comme vous avez pu le constater dans le long message que je vous ai adressé le lendemain. Merci.
Affectueuses et fraternelles pensées.
Merci.

Autre commentaire :
Pourquoi insister après que vous avez refusé de publier mes précédents commentaires ?
Parce que Didier Br. est passé à l'atelier l'autre jour pour me donner son avis sur l'affiche de rentrée que je prépare pour Paris. Quand il a appris que j'étais l'auteur du commentaire Anonyme, il m'a toisé du regard et pris un ton condescendant pour me faire la leçon : "T'envoies un courrier anonyme au prophète ?! tu signes pas tes mails ?!" Sur le ton de : "t'es pas un membre du petit reste !" Il a ensuite dégainé son portable pour informer les frères et sœurs avec lesquels il était en contact pour leur signifier que "l'Anonyme" n'était pas la personne à laquelle il pensait. J'ai compris que ça jasait beaucoup dans l'assemblée autours de cela. Tôt ou tard mon nom surgira et vous le savez. Impossible pour moi d'y échapper.
Vous m'avez fait passer pour un couard et couard je resterai dans la mémoire de mes frères et sœurs desormais comme de ceux qui viendront plus tard. Mais j'ai ma conscience pour moi. Les informations que je vous livrais demandaient à être vérifiées, croisées avec d'autres car je n'étais pas sûr de ce que j'avançais. Elles ressortaient de ce que ma mémoire avait retenu d'entretiens à bâtons rompus, non d'une enquête. Raison première de l'entête "Confidentiel" à mon mail.
Combien j'eus préféré que cette affaire fut abordée de manière plus circonspecte et plus approfondie, comme vous aviez traité jadis "l'affaire Ladji" en constituant un dossier étayé avant publication au monde. C'est ce que je pensais que vous alliez faire. J'ai été formé au documentaire et je sais le poids de l'écrit, surtout des vôtres qui marqueront l'Histoire.
L'affaire "Droits Changeurs" est grave et j'en suis d'autant plus peiné que je vous avais averti dès le mois de juillet dans mes courriers que quelque chose de flou se tramait autours de cela. Contrairement à d'autres je n'ai pas attendu pour vous faire part de mes doutes et malaise quand ils ont surgi.
Je mesure bien avec cette affaire combien vous êtes seul, contraint de "travailler à toute blinde" dans une mission extrêmement difficile. Cette misère qui est la vôtre est notre responsabilité à tous. Je ne vous en veux pas. Mais je vous serai reconnaissant d'afficher sur votre blog le court commentaire précité qui m'épargnera à l'avenir de me défendre publiquement d'avoir agi en couard alors que je ne faisais que marquer circonspection comme vous me l'aviez enseigné.
Bien fraternellement
Éric D. d'Île de France

Réponse :
Un grand merci, mon frère Éric, pour ce double commentaire.
Je suis noyé sous une avalanche de commentaires, rien que cinquante deux aujourd'hui, mais qui s'ajoutent à tous ceux reçus toute la semaine dernière, qui totalisent probablement quelques centaines et qu'il m'est impossible d'afficher tous. Mon affichage peut même sembler assez arbitraire et l'est d'ailleurs, car, contraint de tout lire rapidement — oui, "à toute blinde" — je néglige involontairement beaucoup d'entre eux qui mériteraient d'être postés,comme le vôtre ici, Mais enfin, vous concernant, bien aimé frère Éric, je suis heureux de pouvoir le faire afin de vous rassurer.
Un vieux frère comme moi, qui pourrait aussi être votre père, peut se permettre de vous dire : "Ce n'est pas le courage qui vous étouffera, cher Anonyme," ce qui n'était pas inamical, certes un peu chineur, mais j'ai aussitôt ajouté : "Je vous sais gré, vraiment gré de m'adresser, même sans signature, cet exposé du plan mis au point par Nazih, Daoud, Antoine." Ceci dit, non, en aucun cas, je n'aurais dit que vous étiez "couard", qui est pour moi un mot affligeant, quasi injurieux. Il ne me serait pas venu à l'idée de vous qualifier de couard. Vous êtes un homme très prudent.
Vous me dites : "Je vous avais averti dès le mois de juillet dans mes courriers que quelque chose de flou se tramait autours de cela. Contrairement à d'autres je n'ai pas attendu pour vous faire part de mes doutes et malaise quand ils ont surgi." Alos là, frère Éric, je n'avais pas, mais absolument pas compris qu'il s'agissait de quelque chose comme cette affaire des "Droits Changeurs". Si j'avais un reproche à vous faire ici, ce serait de ne pas avoir été plus clair, car je n'avais vraiment pas compris qu'il s'agissait d'une affaire dont vous avez raison de dire qu'elle est "grave." Mais bon ! Passons !
Si frère Daoud ne m'avait pas comminatoirement demandé de lui présenter des excuses publiques sur le blog et si frère Antoine ne lui avait pas répondu aussitôt en s'ouvrant sur l'affaire des "Droits Changeurs" — je l'ai lu la bouche ouverte, abasourdi — je serais encore dans l'ignorance. Je savais que frère Antoine était allé faire un Pèlerinage à La Mecque et qu'il était en relation avec Daoud et Nazih H; mais j'étais loin de me douter du fond de ses projets... de leurs projets, devrais-je dire, car j'ignore qui en a été le premier instigateur.
J'ai beaucoup écrit dans mes réponses cette semaine et vous m'avez sûrement lu attentivement. Je crois avoir à peu près tout dit de ce que j'avais à dire, à dire de fondamental, sur ma désapprobation du projet des "Droits Changeurs" et je pense que ce soir (je suis fatigué, je l'avoue) j'en reste là.
Ah si, un point encore ! Ne vous formalisez pas trop du manque de finesse de frère Didier Br. Je suis peiné d'apprendre qu'il vous ait répondu aussi durement. Mais bon ! Didier Br est Didier Br. ce n'est pas un champion de la mesure, du tact et de la délicatesse. C'est un frère parfois abrupt. Il a manifestement manqué d'amour, d'intelligence spirituelle. C'est un pénitent, comme chacun de nous, et il doit avoir encore devant lui un gros travail de pénitence à faire. Vous l'avez pardonné, je n'en doute guère.
Je prie avec vous, je vous embrasse de toute mon affection fraternelle. Embrassez pour moi votre famille.

29aou17 188C71
Cher frère Michel,
Mon émotion passée, suite à mon premier commentaire (188C30) je me sens vraiment triste et je souffre pour notre frère Antoine. En effet, j'ai mal pour notre frère Antoine. Comme tout homme de foi, qui s'écarte du bon chemin que le Père recommande humblement et patiemment de suivre, doit se sentir bien mal, d'être ainsi dans l'erreur...
Dieu sait que je ne suis pas le dernier à ne pas être comme il faudrait, comme le Père nous le recommande !
Ceci étant dit, je ne dois certainement pas être le seul à m'attrister ainsi, depuis la découverte de toute cette affaire concernant notre frère Antoine. Je souffre bien entendu pour tous mes autres frères et sœurs de foi qui doivent subir les conséquences de toute cette malheureuse affaire.
Également pour vous, frère Michel, j'en souffre aussi, bien évidemment !
Il est clair que votre rôle de frère aîné est vraiment loin d'être une sinécure. Nous en avons, avec l'histoire d'Antoine, une preuve flagrante.
Du reste, bien que je ne sois pas directement concerné dans cette affaire, (en effet, n'ayant pas été contacté par frère Antoine à prendre part à son projet), je reste néanmoins K.O. par cette affaire qui, malheureusement, j'en ai bien l'impression, prend de plus en plus d'ampleur à la lecture de votre blog.
Comme j'aimerais que notre frère Antoine s'exprime, se manifeste, à travers votre blog !
Notre frère Antoine, probablement tel un petit enfant pris en faute, qu'il fasse alors au moins amende honorable en nous écrivant un commentaire dans votre blog ! Aussi, je prie le Ciel, afin qu'Antoine puisse nous dire, simplement, combien il regrette de s'être fourvoyé ainsi, en essayant d'entraîner d'autres frères et sœurs de foi dans son projet malheureux, aux conséquences malheureuses pour la mission que le Père vous a assignée, frère Michel depuis plus de 40 ans.
Simplement, si frère Antoine prenait la peine de s'exprimer dans un commentaire pour nous tous, un commentaire où il reconnaîtrait enfin ses erreurs, alors croyez moi, frère Michel, je serais le premier à m'en réjouir ! Et serais parmi les premiers frères de foi à vouloir le serrer très fort dans mes bras, tout contre mon cœur, mon cœur de frère de foi que je suis et reste pour notre frère Antoine s'il se manifeste !
Vous savez, frère Michel — avec peut être le risque de paraître bien puéril —, bizarrement et avec le temps qui passe, je nous vois tous comme des petits enfants. De même, tous les gens que je vois dans la rue, à la télé et ailleurs je les perçois de plus en plus comme des enfants. Bien sûr, certains sont plus turbulents, plus terribles, voire plus dangereux que d'autres et alors il faut s'en protéger !
Par exemple, j'aime beaucoup cette phrase : Aime les enfants, veille sur eux, enseigne les avec patience [Rév d'Arès 36/20].
Certes, bien que nous soyons de grands enfants, j'aime beaucoup cette phrase. Elle me parle !
Cependant et dans d'autres situations, circonstances, pour moi, il n'y a rien de plus déchirant que de voir un enfant abandonné, qui alors pleure, pleure de chagrin, de tristesse, parce qu'il ressent une douleur profonde causée par un sentiment d'abandon, cruel, atroce... Quelle souffrance cela doit être en son fort intérieur... Je pense alors à notre frère Antoine.
Aussi, je peux vous dire que dans ma vie professionnelle et autre, il m'est arrivé de croiser des regards d'enfants qui pleurent, souffrent, certains à cause de l'absence de leurs parents. Croyez moi, ça marque ! À un moment ou un autre, que l'on ait un cœur de pierre ou non, je peux vous dire que c'est terriblement déchirant, bouleversant, à en pleurer en voyant ces regards de tristesse, ces regards perdus, souvent pleins de "pourquoi ?" et qui parfois me hantent, chaque fois que j'y repense. Simplement parce que j'étais là, à ce moment là, témoin de ces enfants hospitalisés, handicapés, en souffrance, plein d'angoisse. D'ailleurs, avec les personnes âgées aussi, j'ai vécu, d'une certaine façon, souvent un même sentiment d'abandon, de souffrance, de questionnements, de regards perdus. Du reste, combien ai je vu de personnes âgées en ehpad [?] redevenir pareilles à des "petits enfants"...  Alors, enfants ou "petits vieux" que j'ai pu croiser au travail, que je peux voir également à la télé, aux informations, à travers des images, tôt ou tard, ça me déchire de les voir souffrir ainsi.
Oh ! Je sais, on va probablement penser que je me laisse aller à faire du sentimentalisme personnel, futile et "prise de tête !", bien pathétique. Il n'en est rien. Du reste, je me moque de ce que l'on peut penser de moi. En revanche et je ne le nie pas, peut être qu'une part en moi, de ma petite enfance, remonte à la surface. Inconsciement. Bon, bref !
J'espère que le Père saura faire preuve de mansuétude envers notre frère de foi qu'est Antoine, qui a hélas ! (à la surprise générale) "revêtu la peau d'un enfant terrible !"
Aussi, je félicite votre immense sagesse, prophète Mikal, pour prendre le temps de la réflexion par rapport à toute cette affaire, en vous remettant avant tout à l'avis du Père.
Tout ce long commentaire pour vous dire, qu'à mes yeux, la perte de frère Antoine serait comme la perte d'un enfant. De tout enfant. Horrible. Personne ne peut dire le contraire lorsqu'il s'agit de voir perdre un enfant que le Père aime malgré tout... Même si cet enfant a cherché à dévier de la Voie du Message d'Arès, d'autres frères et sœurs de foi, j'en ai bien conscience.
Mais j'ose espérer que le retour de cet "enfant intellectuel" qu'est Antoine revienne vers le Père et que par la suite, notre frère Antoine soit un nouvel et immense espoir pour le changement du monde avec nous tous, dans la pénitence et la moisson des épis mûrs !
Que cette triste aventure soit une leçon pour nous tous, à être toujours plus vigilant envers les uns les autres pour sauvegarder la Parole du Message d'Arès pure !
Oui, soyons comme des petits enfants humbles et doux, qui aspirent à obéir au Père aimant, qui nous aime incommensurablement. Restons ses propres Enfants qui se bornent à faire pénitence et à moissonner d'autres épis mûrs, tout simplement. Et rien d'autre, j'oserais dire ! Car, en effet, à quoi bon vouloir rejoindre l'abeille ?! Quatre générations ne suffiront pas [Rév d'Arès 24/2]. Quand allons nous comprendre cela ?
Restons humbles. Soyons plus tortue que lièvre ! Connaissant le fin mot de l'histoire...
Conclusion, bornons nous à grandir à travers la pénitence tout en moissonnant d'autres épis mûrs.
Voilà, j'en ai fini avec mon long long commentaire, cher prophète de Dieu et, peu m'importe que vous me Publiez ou non ! Cela aura au moins le mérite de mieux vous faire part de l'amour évangélique incommensurable que je peux avoir pour tous mes frères et sœurs de foi passés, présents et à venir.
Aussi, je n'ignore pas que vous êtes submergé de commentaires.
Oui, on ne vous ménage pas.
Alors, pensez à bien vous reposer également, cher frère Michel.
Nous avons encore et toujours besoin de vous !
(Malheureusement, devrais je dire !...).
Voilà, je vous embrasse, frère Michel, sans oublier votre chère et dévouée épouse, sœur Christiane, que j'embrasse également !
David B. Patati et patata du Limousin. 

Réponse :
Rassurez-vous, mon bien aimé frère David ! Moi aussi j'aime Antoine. Je ne le prends même pas pour un "enfant intellectuel" comme vous et j'ai une très haute opinion de sa quête du feu spirituel au fond de l'homme, qui fait de lui un homme de grande piété, de grand courage spirituel, bref, pas du tout un "enfant intellectuel".
Tout polytechnicien que soit Antoine, issu d'une école qui lui a déformé l'esprit de même que chacun de nous a l'esprit déformé par une culture et a tellement de mal à s'en défaire, je connais sa volonté de libération et purification intérieures, sa vaillance dans la quête du sentier vers l'absolu, la Lumière. S'il pense trouver cette Lumière dans la Coran et l'Islam, il le fait avec sincérité, conviction, je le sais, et je n'ai rien contre, je regrette seulement qu'il n'aille pas plus loin comme nous y invite La Révélation d'Arès.
Non seulement le Coran annonce La Révélation d'Arès, mais toute Écriture avant le Coran annonce La Révélation d'Arès : Les mythologies égyptiennes, grecques, babyloniennes, etc. antiques, les Védas, les sutras bouddhiques,  le Tao Teu King de Lao Tseu, le Lie Tseu et le Zhuāngzǐ de Tchouang Tseu, la Bible, etc. Revenir au Coran en le plaçant au niveau de La Révélation d'Arès est égarement, retour en arrière. Mais prendre cette voie est la liberté d'Antoine — et s'il est un homme libre, c'est bien lui — et il y met une sincérité hors de tout soupçon, même s'il y a dans la façon de faire quelque calcul — C'est humain... et bien attendu d'un X.
Mais ce n'est pas ici le problème sur lequel je suis penché pour en bien comprendre la donnée, y réfléchir, méditer la bonne solution qui, de toute façon, sera conforme à la pénitence à laquelle je m'astreins: Amour, pardon, paix, intelligence spirituelle libre de tous préjugés.
Voyez, ce matin même, mon épouse Christiane me faisait remarquer — car elle est parfois critique et a bien raison de l'être — que je ne pouvais pas dire que je ne connaissais pas "Al Abdal" parce que je l'avais cité, etc. Je lui ai répondu que je citais très fréquemment avec sympathie, cordialité, parfois admiration, des quantités de penseurs et de mouvements de pensée et de foi de l'Antiquité à nos jours sans être pour autant un partisan engagé de ces penseurs et mouvements de pensée. Comment pourrais-je contredire des frères humains qui tout en suivant une espérance notablement autre de la mienne rejoignent par certains côtés mes propres espoirs que ce monde trouve la vertu salvatrice ? Je n'ai rien contre Al Abdal. Pour autant ce n'est pas dans Al Abdal ni dans le Mouvement des Droits Changeurs que je vois le bon sentier vers les Hauteurs Saintes, parce que la religion, la philosophie, la métaphysique, quelles qu'elles soient leurs interprétations, basses ou hautes, durent depuis des millénaires mais le Mal sévit toujours dans le monde. Or, la Vérité, c'est tout simple, c'est que le monde doit changer (Rév d'Arès 28/7). Il faut sortir de la religion, de la philosophie, de la métaphysique, des croyances, des cultes, etc., et ne plus être que des pénitents, de simples pénitents, même athées, taoïstes, animistes, bouddhistes, bahaï, raëliens et que sais-je encore ? Parce que La Révélation d'Arès fait clairement comprendreque ce n'est pas ce qu'on croit, mais c'est le Bien qu'on accomplit qui sauve !
Antoine a déjà adressé à mon blog ses commentaires (trois, je crois). Je ne les ai pas ouverts. Je ne suis pas le juge d'Antoine. Je ne vois pas, pour finir, pourquoi il se sentirait obligé de s'expliquer à moi aujourd'hui alors qu'il ne l'a pas fait depuis deux ou trois ans et jusqu'à présent. Il s'éloigne de moi, il le sait puisqu'il ne m'en a pas parlé, il sait depuis qu'il me connaît que je ne suis pas d'accord avec ses projets. Garder ses idées et ses actes pour lui est son droit, je n'en discute pas. Il a déjà montré qu'il n'avait pas de compte à me rendre et je respect cela, mais je suis ma Voie, indéfectiblement je la suis. S'il sort de mon orbite prophétique, c'est son affaire, pas la mienne. Ce que je cherche ici est autre chose : J'essaie d'avoir une idée précise des dérives qu'il a pu et peut encore inspirer à une assemblée que j'ai eue, avec mes frères et sœurs missionnaires du petit reste tant de difficultés depuis quarante ans à constituer, consolider, non en nombre mais en qualité. Le présent blog en porte témoignage. Ma pensée aussi évolue, comme celle d'Antoine évolue, mais la mienne suit une route qui n'est pas celle d'Antoine.
Je n'attends pas d'Antoine un acte de contrition, comme vous semblez l'attendre. Antoine fait et fera ce qu'il veut pour lui-même, c'est un homme de conscience, avec Nazih et Daoud, que j'aime aussi et qui sont des hommes de conscience, et qu'ils nous quittent pour suivre la Voie qu'ils se sont fixée n'est pas mon souci, mais ils ont leur conscience et j'ai la mienne, qui n'est pas la leur et, dans le cas des "Droits Changeurs" je dis non !
Mon non est absolu, sans la moindre ambiguïté, je l'ai expliqué en long et en large sur cette page. Mais mon non ! n'est pas le non ! d'un juge, mais d'un frère qui suit son chemin et ne voit pas pourquoi il suivrait le chemin d'un autre frère. Je remplis la tâche que Dieu m'a confiée en défendant la mission très simple et universelle que je recommande depuis quarante ans à toute notre assemblée. Sois un dans toi, me dit le Père (Rév d'Arès xxiv/1), et je m'efforce d'être un ! Je ne vois cet un que dans l'extrême simplicité de la pénitence que nous prêchons. Je refuse de donner à notre mission une teinture religieuse, quelle qu'elle soit : musulmane, juive, catholique, protestant, bouddhiste, etc. Ces teintures sont évidemment toutes parentes du Fond des Fonds ; elles ne sont pas le Fond des Fonds.

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Cher prophète,
En suivant cet épisode "droits changeurs" sur votre blog je me suis vaguement souvenu d’un échange sur cette question introduite chez nous par Nazih et Antoine, échange susceptible d’affiner (s’il le fallait) votre réflexion sur la question.
En prenant connaissance des propos d’Antoine et Nazih  tout semble démarrer à partir de bonnes intentions (d’un bon sentiment), mais comme je le répète souvent si la sincérité suffisait pour changer le monde en Bien, il y a longtemps que nous aurions refait de cette terre un paradis.
Il faut aussi et surtout une grande honnêteté (intellectuelle et spirituelle) pour aboutir à des conclusions sinon parfaitement objectives, pour le moins débarrassées de leurs scories émotionnelles (désirs et besoins de la bête) encore bien prégnantes chez nous.
Ce qui m’a frappé assez vite (dans nos tous premiers échanges) c’est l’indigence spirituelle de nos deux frères. Quand je les ai entendu affirmer avec un naturel aplomb (en substance) que "nous avons actuellement atteint une maturité spirituelle et qu’avec le 'décodage, la clef' tout devient clair et simple" (???), je suis resté schotché, à presque pouffer de rire en moi-même, pensant  quelque chose du genre: " Alors là les petits gars (nouveaux nés) vous n'avez même pas idée de ce que vous dites et des déconvenues qui vous attendent".
Verbalement comme par écrit je leur ai fraternellement signifié ma pensée (pièce jointe), mais bon ! quand on est à ce point sûr d’avoir tout compris, on ne s’encombre plus de petits cerveaux, on passe tout simplement outre.
Alors, peut-être allez-vous me dire : "Mais pourquoi ne m’en avez-vous pas parlé ?" Pour deux raisons principales. Primo, comme pour beaucoup d’entre nous je pensais qu’ils travaillaient sous votre œil (la publication dans votre blog du pacte des prophètes semblait aussi le laisser croire), de plus ils le laissaient penser au travers de leurs propos et écrits, et puis dans ma représentation de ce qu’est un pèlerin (tout court), il ne pouvait pas en être autrement, surtout sur un projet de cet ampleur. Et secundo je me disais dans mes moustaches (indécrottable espiègle): "Mes doux rêveurs (idéologues), la réalité aura tôt fait de vous rattraper et devrez revoir vos prétentions à la baisse." J’allais dire, c’est  le naturel revers des pointures intellectuelles très (trop) sûr d’elles et cependant tristement "borgnes". Allez le leur faire comprendre ! Quand ils vous toisent inconsciemment du haut de leur égo ! Je ne m’en affectais pas, ne me souciant pas outre mesure de leur rêverie, par contre je me disais que l’approfondissement des textes des gens du Livre (Ancien et Nouveau testament, Coran)  à la lumière de La Révélation d’Arès par d’intelligents analystes (dont je n’étais pas si convaincu au fond) pouvait nous apporter d’éventuelles petites pépites que nous pourrions utiliser à bon escient dans notre mission envers nos frères de l'islam (très nombreux à Lille).
Mais bon ! Arrive ce qui ne pouvait qu’arriver, la douche froide ! Nul besoin de faire polytechnique pour comprendre cela. Je pense qu’au final ça tombe au bon moment pour tout le monde, ça colle en plus au titre de votre entrée: "chair et superstition". Ça vous donne certes une surcharge de travail,  une magistrale "leçon de chose"de votre vivant dont vous vous seriez bien passé mais ô combien salutaire pour bien des téméraires en herbe et tous les "autres" accrochés à leurs pensées-sucettes, prompts à apporter leur "sincères" soutiens au prophète (je ne juge pas, mais comme on dit par chez nous : "C’est quand on voit ses bourses qu’on sait que c’est un mâle."  Mais tout aussi  sincères et capables de le retenir (le prophète) dans son vigoureux élan évangélique face à un petit rigolo perturbateur, qui lui, (pour l’avoir rencontré plus tard sur Lille lors de ma mission, heureux hasard) m’avoua honnêtement l’avoir bien cherché, retenant la leçon. Tout ce que j’espère c’est que cette affaire profite vraiment à tous, du plus grand au plus petit et à moi le premier, voyant mais laissant  l’expérience faire son œuvre, pour que nous sortions de nos naïvetés tant au plan spirituel qu'émotionnel.
Tout dernièrement (tout juste avant cet esclandre "droits changeurs") dans un échange assez musclé, mais fraternel, avec Antoine (pas perçu comme tel  par quelqu’ un(e), je percevais bien qu’il n’utilisait pas l’œil du dedans [Rév d'Arès ii/10] (ou "la bonne case" pour reprendre l’expression  à votre retour d’Harvard), usant d’un interventionnisme de faux sage aussi décalé qu'absurde pour appréhender "justement" une situation dans une assemblée dont il est géographiquement éloigné (Antoine avait souhaité être "adopté" à Lille se sentant ostracisé par l'assemblée de Bordeaux, écrits à l'appui). Je le lui expliquais, mais le bulldozer continuait d’avancer, il fallait que quelqu'un réagisse avec vigueur pour arrêter ce pseudo-sauveur et préserver la bergerie. Où suis-je là dedans ? Dans la peau du minable petit David face à l’impressionnant Goliath, et tandis que je visais péniblement la tête de la bête avec mes petits cailloux spirituels (par échange internet), certains, "sincères" et "biens pensants" frère et surtout sœur me décochaient "gentiment" dans le dos  leur "fraternelles" flèches "aimantes" sans le moins du monde appréhender la situation.
C’est cet épisode, similaire (sur le principe) et puéril que nous venons de traverser "grâce" à notre valeureux Antoine  "soucieux de défendre" la veuve et l’orphelin. Donc double leçon pour lui comme pour nous tous à Lille. Ô Père très Saint, merci de nous faire vivre ces petites déconvenues pour nous affermir et nous apprendre à réagir l’œil ouvert quand viendront les grandes.
J’ose espérer qu’aucun de nous n’aura à cœur de vous encombrer de ces broutilles locales du même acabit mais sans commune mesure en comparaison de ce cas d'école "droits changeurs" qu’il vous faut maintenant "démêler."
J’aime (au sens vrai du terme) mon frère Antoine et l’apprécie d’autant plus qu’il peut sérieusement "servir" la grande assemblée (et la nôtre) parmi toutes ses autres qualités. je le lui ai dit par deux fois : "Au nom de quoi ce gâchis…?" Il semblait avoir accusé le coup. Entendra-t-il vraiment cette fois ?
Je peine et m’applique à aimer (comme nous nous le devons tous), mes frères et sœurs selon "votre amour" qui sauve et se rit des faiblesses humaines, ayant (depuis longtemps) hardiment coupé la corde qui entrave encore bon nombre de vos marmots.
Merci pour vos lignes et interlignes… (dans vos deux derniers courriers) boostant ma réflexion.
Respectueusement dans une même direction
Jean-Luc M. de Lille (Nord)

Réponse :
Il y a loin, chacun le sait, du simple esprit de Bien aux pratiques et visions juives, catholiques, musulmanes, bibliques, coraniques, etc., loin des religions, qu'elles soient lourdes ou rendues légères par le Zabour ou n'importe quoi d'autre, à la très simple, dépouillée, très stricte architecture de La Révélation d'Arès.
La Révélation d'Arès nous demande très clairement de nettoyer le terrain de la foi, quelle qu'elle soit, pour entrer tout simplement en pénitence, parce que le Bien, le Salut, le changement (appelons-le comme nous voulons) ne peut sortir que de l'amour de tous pour tous, du pardon de toutes les offenses, de la paix de tous avec tous, de l'intelligence du cœur généralisée, libre de tous préjugés.
Il n'y a aucune autre manière de "décoder" (verbe propre aux "libres changeurs"). Il faut délivrer dans le monde entier l'espace spirituel ou intellectuel de toute emprise de la religion, de la philosophie, des idées, etc. Dès qu'on remet une once de religion, Islam ou autre, il y a recul.
Vous le dites tout autrement, vous le dites de façon circonstanciée et intéressante, mais vous le dite dans ce commentaire. Un grand merci pour lui, mon frère Jean-Luc.

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Yahvé dit à Moïse : "C’est celui qui a péché contre Moi que j’effacerai de Mon Livre. Et maintenant, va, mène le peuple où Je t’ai dit" (Exode 32/33).

Bien aimé et juste prophète (Rév d’Arès xxxvii/2),
Notre frère Salah a raison, ce n’est pas vous "le con", ni seulement Salah, mais chacun de nous tous.
Nous portons collectivement cette faute.
Non seulement les initiateurs du projet "Droits Changeurs", mais aussi tous ceux qui étaient au courant qui n'ont pas réagi et qui ne vous ont rien dit et également ceux qui n’en avaient pas entendu parler, parce que nous sommes tout un Peuple (Rév. d’Arès 40/5) portant collectivement la faute de chacun : Un Peuple qui est amené à vous suivre et qui est toujours à la traîne, tout comme les "tocards" qui suivaient votre grand prédécesseur Moïse. Nous ne valons pas mieux qu’eux. Nous avons aussi notre veau d’or.
Nous sommes les responsables et non vous.
Justice de juste (Rév. d’Arès xxxi/10) !
Le Père vous dit que votre parole fertilisera nos têtes creuses (Rév. d’Arès 23/5). Encore eut-il fallu qu’on vous écoutât !
A 88 ans, à l’âge où la majorité des hommes et femmes de votre âge trompent leur ennui en jouant à la pétanque ou à la belote, vous, vous êtes le guide qui est sans relâche devant nous en nous enseignant sans cesse. Cet été, lors du Pèlerinage de Feu, certains soirs vous êtes resté à nous enseigner, parfois très tard comme ce 14 août où vous étiez avec nous jusqu’à 21h30.
C’est un peu comme si vous marchiez devant nous et qu’en vous retournant vous vous aperceviez que nous étions encore à la traîne. Alors, vous revenez sur vos pas et vous ralentissez votre marche. Vous reprenez les sentiers (Rév. d’Arès 38/6) vers la Lumière avec nous derrière, nous gémissant, râlant, discutant les uns avec les autres oubliant que Mikal vieillit, bien que sa marche ne ralentisse pas et que le péché des péchés (Rév d’Arès 38/2) guette notre monde, cette "orange pourrissante" (Blog entrée 187).
Bien sûr que nous aimons tous notre frère aîné (Rév. d’Arès 16/1), mais à quoi cela sert-il si nous ne l’écoutons pas vraiment, activement ?
Puisse cette terrible épreuve nous réveiller !
Je pleure bien aimé Prophète sur notre misère nous, pauvre peuple (Exode 3/7)
Alain Le B. d'Île de France

Réponse :
J'ai été très ému, j'ai eu l'œil humide, en lisant votre commentaire, mon frère Alain. Un grand merci pour lui.
Voilà une Parole qui nous parvient, La Révélation d'Arès, et qui — un fait des plus étranges ! — devient un Livre sacré sans être divin. Une Parole qui dit elle-même : "Il vaut mieux... qu'ils ne reconnaissent pas Ma Voix, mais qu'ils se lèvent comme les vagues de la mer... pour battre le péché, l'abomination haute comme une falaise" (Rév d'Arès 28/12). Une Parole de Dieu qui dit : Qu'ils m'ignorent, moi Dieu ! C'est sans importance, pourvu que le Bien finisse par régner. C'est tout le contraire de la façon qu'a le Coran de s'exporimer !
C'est là que les larmes nous viennent aux yeux aussi, parce qu'il est vraiment le Père si proche de notre propre sensibilité : Dame ! l'image et ressemnlance... De la religion, mot qu'il ne prononce même pas à Arès, des prières (25/6 : manifeste !) le Père se fout et contrefout, pourvu que règne le Bien ! Alors, on ne comprend plus, mais alors on ne comprend plus du tout comment et pourquoi les promoteurs du "Mouvement des Droits Changeurs" ont procédé à ce recul en arrière, à un rétrécissement sur le Coran, qui est manifestement une traduction humaine, si tristement avare, rigide, despotique par endroits, d'une Parole qui s'est exprimée autrement à Muhammad, j'en suis sûr, parce que je ne crois pas que Dieu ait parlé à Muhammad autrement qu'il ne m'a parlé à moi. Si ce n'était pas le cas, pourquoi bigre ! La Révélation d'Arès aurait-elle été donnée ? "La tragédie me scie," écrivit (sûrement avec un gros soupir) Stendhal dans on journal et moi je dis : Des projets comme celui des Droits Changeurs, ça me scie !

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Bonsoir Prophète Mikal !
Depuis plusieurs jours mes nuits sont agitées, mon épouse a été peinée, nous n’étions pas au courant de cette mission [les "Droits Changeurs"]. Je suis presque convaincu, vu le nombre de pèlerins concernés, que ce mouvement "Droits Changeurs " est un complot contre Mikal.
Je suis, comment dire ?, renforcé dans ma mission pour accomplir cette Parole venue du Ciel.
Je ne suis pas meilleur que vous sœurs et frères et, seule la pénitence nous renforcera dans l’amour. Le pardon, la paix, etc., ne sont pas que de vains mots.
Je pleure, je comprends pourquoi ce Message venu de la Parole de Dieu est puissante et pourquoi le prophète sans relache nous l’enseigne encore et encore. Cela me fait penser à Moïse lorsqu’il revient avec les tables de la Loi et qu'il les brisent en voyant le veau d’or.
Sœurs et frères, le meilleur service que nous puissions rendre au prophète et à Dieu, c'est Rév d'Arès 35/6 : Prononcer Ma Parole pour L’accomplir, voilà la vraie piété.
Écoutez cette prière puissante que j’ai un peu modifiée pour les circonstances.
Écoute, Israël !
L’Éternel est notre Dieu.
Écoute, Israël !
L’Éternel est Un !
Écoute, Isaraël !
Tu aimeras l'Éternel, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force !
Que les Paroles que Je te donne aujourd'hui demeurent dans ton cœur !
Tu Les enseigneras à tes enfants chez toi ou en voyage,
En te couchant ou en te levant.
Tu en feras un signe en ton bras, une marque placée entre tes yeux.
Tu Les écriras sur les montants de porte de ta maison et sur tes portes de ville.
(Deutéronome 6/4)
Une autre prière que j’aime beaucoup de François d’Assise :
Seigneur, fais de moi un instrument de ta paix,
Là où est la haîne, que je mette l’amour.
Là où est l’offense, que je mette le pardon.
Là où est la discorde, que je mette l’union.
Là où est l’erreur, que je mette la vérité.
Là où est le doute, que je mette la foi.
Là où est le désespoir, que je mette l’espérance
Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière.
Là où est la tristesse que je mette la joie.
O Seigneur, que je ne cherche pas à être consolé, mais que je ne cherche qu’à consoler,
que je ne cherche pas à être compris, mais que je ne cherche qu’à comprendre,
que je ne cherche pas à être aimer, mais qie je ne cherche qu’à aimer.
Car c’est en se donnant qu’on reçoit, c’est en s’oubliant qu’on se retrouve, c’est en pardonnant qu’on est pardonné, c’est en mourant qu’on ressuscite à l’éternelle vie.
Mikal, le témoin de Dieu, n'oubliez pas de l'informer de tout ce qui concerne la mission personnelle ou de l'assemblée !
Fraternellement en prière avec vous.
Chantal M. du Maine et Loire

Réponse :
Voilà un très beau commentaire dont je vous remercie, frère Chantal.
Peut-être alors vous reverra-t-on à la mission de Tours ? Je sais que Tours est loin d'Angers. Mais quand même, de temps en temps, cette mission tourangelle a besoin de renforts. Notre frère Francis se donne beaucoup de mal pour remettre cette mission sur pied avec notre frère Claude B. de Tours. Il y a maintenant notre sœur Simone Le S. revenue de Limoges, notre frère Tony des environs proches (notre sœur Thérèse-Anne et notre frère Bruno, je ne sais pas). Ça ne fait pas beaucoup de monde. Un petit coup de main des Angevins serait le bienvenu. Comme vous le savez, j'y serai en septembre.
Je vous embrasse avec Lucette, votre épouse.

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Bien cher prophète aimé, frère aîné,
L'affaire des "droits changeurs" arrive d'abord comme un vent léger, dont, me suis-je dit, on va tirer une belle leçon pour l'avenir. Puis les jours passants, les commentateurs et commentaires s'étirant, les langues se déliants progressivement, le vent tombe et l'air s'alourdit laissant place au malaise. La tristesse de vous voir face à une nouvelle épreuve, bien sûr — mais en même temps, n'est-ce pas le "job" du prophète ? — et surtout de nous découvrir encore bien faibles comme fraternité conscise (Rév d'Arès xxii/14).
Comme vous, je n'étais absolument pas informé de la démarche entreprise par Antoine, Nazih et Daoud. J'étais aux États-Unis au moment où sont tombés les premiers commentaires sur cette affaire, mettant à profit quelques jours de vacances pour relire les dernières entrées du blog et tout particulièrement le triptyque "mosaïsme des pénitents" (176), "anarkhia des pénitents" (177) et "Justice des pénitents" (178), et la double entrée "Confraternité d'Économies" (179) et (180).
Je m'étais tout particulièrement arrêté sur l'entrée 178 qui marque une rupture forte, essentielle du pénitent dans sa relation au monde extérieur et en particulier à la faute d'autrui : "Même face à une faute grave, une criminelle activité, on ne juge pas (Matthieu 7/1). Face au mal il faut étouffer son moi impulsif, émotif, se neutraliser et générer ainsi une lucidité refondatrice de la conscience, de la coresponsabilité de tous dans le crime, la faute ou l'offense d'un(e) seul(e)."
C'est à la lumière de cette coresponsabilité, comme de l'esprit de libération ininterrompu tant au niveau individuel (mosaïsme), que social (anherkia) que j'ai cheminé au fil des jours à travers les commentaires de cette entrée 188. Vous y incarnez votre enseignement. C'est magnifique ! Nombre de lecteurs ne s'y sont pas trompés. Merci encore et encore pour avoir mouillé votre chemise prophétique et devenir ce que le Père attendait de vous !
Je savais, car vous aviez déjà eu plusieurs occasions de le dire, qu'à votre mort, nous verrions apparaître d'inévitables schismes, et que ce qu'il faudra préserver, c'est un point de repère pour les hommes qui voudront connaître l'enseignement et la vision du prophète, mission perpétuelle du petit reste (24/1).
Je me suis dit : On en verra d'autres ! Mais ce qui a fini par me stupéfier plus que tout, c'est le "fond" du mouvement des droits changeurs au regard des frères qui s'y sont laissés piéger. Comment avons-nous (je dis "nous" par esprit de coresponsabilité) pu nous laisser embarquer si nombreux dans un projet qui était à l'évidence en rupture avec votre enseignement ? Je ne parle pas de la mission auprès d'une communauté de foi spécifique, mais de la teneur même de cette mission, de son contenu qui suinte l'esprit de religion de tous les côtés. SI nous ne vous avons pas prévenu, c'est que nous — et en particulier les aspirants au petit reste — n'avions donc pas senti le danger.
Et bien, cela est très problématique pour moi, car il nous faudra une autre force de caractère et d'intelligence à l'avenir, si nous voulons préserver l'arbre à la pointe toujours verte et ne pas le laisser étouffer sous les voix douces revenues de l'horizon ! (Rév d'Arès 22/13). À cela chaque pénitent aspirant à faire partie du petit reste doit réfléchir en profondeur.
Nous n'avons pas réalisé la "Maison des Faucons" quand il était temps — "Nous aurions gagné 50 ans !" rappeliez-vous le 14 août 2017 en sortant de votre prière —. Pourrons-nous continuer longtemps sans accepter de se confronter à d'autres réalités ? Ignorer par exemple l'utilité d'un "conseil de sages", qui aurait été bien utile pour tuer dans l’œuf un projet comme celui des droits changeurs ? Se pencher sur ce dont le petit reste de pénitents aura besoin à l'avenir pour conserver et transmettre l'enseignement du prophète, maintenir vivante et dynamique la direction de certitude ?
Tout cela, c'est vrai, nous renvoie à la pénitence, encore et toujours, d'abord et avant tout, car aucun organe représentatif du petit reste ne saurait s'envisager sans pénitence très avancée. En l'absence d'adversité, nous pouvons nous contenter de la situation actuelle, mais cette absence aura une fin. Il faut nous y préparer, qu'on le veuille ou non. Et il me semble que nous aurions tout intérêt à le faire de votre vivant.
Jeff P. d'Île de France

Réponse :
Merci, frère Jeff, pour ce commentaire bien pensé.
S'il devient commun chez beaucoup de considérer la liberté comme la possibilité de faire ce qu'on veut, pourvu que ce soit sincère, et de considérer toute autorité spirituelle comme inexistante ou très marginalisée, la recherche intelligente (Rév d'Arès 32/5) de l'efficacité de notre mission — l'accomplissement de la Vérité (28/7) — nous contraint à ramener sans cesse à quelques principes très simples, mais en tous points conformes aux conseils donnés par le Père à Arès, le développement de l'accomplissement. Le Bien ne sort de rien d'autre que du cœur humain. L'exégèse, la théologie, l'ésotérisme sont derrière nous.
Notre mission ne peut se répandre en fonctions de suppléance ("Droits Changeurs" ou d'autres projets qui surviendront). Elle est l'unique et simple Appel à la pénitence. Quand on parle de la foi arésienne affrontée aux problèmes de notre temps, on sait qu'il ne s'agit plus de Bible, ni de Coran, ni d'autres sources religieuses, mais de la très simple mais impérieuse nécessiter de dégager le Bien de la gangue des à-peu-près religieux, des idéologies politiques, des péchés, des lois et règles abrutissantes, etc. comme on dégage une pépite d'or pur du terrain de terre, cailloux, quartz, argile, rochers, minéraux de toutes sortes.
La Bible et le Coran existent, nous les écoutons encore comme des Cris du Ciel lointains au fond des bois, mais les bois subsistent, irrémédiablement épais, immenses et profonds, sombres, pleins de feuillage frais comme de moisissures innombrables, qui au mieux font de l'humus. La Révélation d'Arès est venue et nous a sortis du bois et constitue, sans besoin de sans cesse écarquiller les yeux et chausser des lunettes, notre ligne de force, claire, nette, universelle. Nous trouvons sur les tables au Pèlerinage d'Arès la Bible, le Coran et La Révélation d'Arès comme on trouve dans toute société bien constituée des vielllards claudiquants, un pied dans la tombe, bégayant, la voix faible et radoteuse, mais vénérés, et la jeunesse brillante de la Parole survenue à Arès avec tous ses muscles, en pleine vigueur, bien et clairement sonore. On peut mettre aux vieux du fard, des perruques, les munir une sono, on ne les rajeunit pas. Ils sont en voie de disparition, même si celle-ci mettra du temps.
Il ne sert plus à grand chose de remuer comme une soupe la mémoire collective, de rechercher des réponses dans l'Histoire, dans les Écritures vénérées, de faire ressortir la tradition comme le jeu de miroirs à la fin de la "Dame de Shangaï". La Révélation d'Arès n'emprunte rien au passé. Elle braque tout droit son Regard devant, irrésistiblement devant. Elle arrête le temps.
Je compte sur tous mes frères et sœurs du petit reste, pour garder ce Regard direct de génération en génération. Alléluia !

29aou17 188C76
Merci frère Michel pour la parution de mes commentaires en 188c70 et merci pour votre réponse qui a achevé d'apaiser ma conscience, après le long entretien que j'ai eu hier soir avec la sœur d'accueil de l'assemblée parisienne qui m'a aidé à y voir clair et me reprendre.
Le fil de ce blog m'a tourmenté mais m'a aussi donné l'occasion de méditer sur cette complémentarité (peut-on la nommer ainsi?) entre ces deux prophètes, Jésus et Mouhamad, cités dans le Livre comme venant vous prêter main forte pour accomplir votre mission.
Les "Droits Changeurs" ont minimisé sinon évacué Jésus et son enseignement de leur discours. Or c'est Jésus le Bon (Rév d'Arès i/2), qui ouvre La Révélation d'Arès. C'est donc par l'exercice du Bien au quotidien, la pénitence, que nous pouvons cheminer vers la transfiguration et retrouver l'Un.
Jésus, prophète de l'immanence ?
Vous précisez en 188V68 comment lire cette parole du Livre : "Ferme sauf Mouhamad" que les "Droits Changeurs" ont mal interprété (Note : "Frère Suzanne" n'est autre que Nazih, il est reconnaissable sur la photo facebook qui orne sa page). Ils ont traduit "Mouhamad" par "Le Coran", Mouhamad dans la parole duquel je vois le rappel de l'existence d'un Dieu unique, absolu, à des païens. Mouhamad, rappel de la transcendance en somme vers lequel pointe notre regard quand il se tend vers l'horizon ?
Dans tes côtes (respirent) Mouhamad, Yëchou, quatre bras étalés (comme) Ma Voix étalée, la laine (que Je) file sans nœuds (Rév d'Arès xLii/13), vous dit le Créateur. Peut-on dire que ces deux prophètes sont en somme dans votre prophétisme et donc dans votre parole qui est la Parole (Rév d'Arès i/12) comme immanence et transcendance réunies ? Peut-on parler de vous comme le prophète de l'Unité retrouvée ?
D'avance merci pour votre réponse.
Éric D. d'Ile de France

NB : je joins à ce mail ma dernière création pour la vitrine du local parisien.
Affiche Eric D. Août 2017

Réponse :
Quelle grande joie pour moi en lisant ce commentaire et en regardant votre dernière création.
Oui, on peut dire que ma parole prophétique "est la Parole (Rév d'Arès i/12) comme immanence et transcendance réunies," mais cela semblerait dire que j'ai la préséance sur Dieu. Je préfère que vous disiez que c'est La Révélation d'Arès qui est "la Parole (Rév d'Arès i/12) comme immanence et transcendance réunies". À tout Seigneur tout honneur.
Ainsi, le Suzanne qui a adressé récemment un message sur "Al Abdal" (version facebook) serait Nazih. Nous aimons bien aussi notre frère Nazih. Je pense que la lecture de cette page de commentaires lui permettra d'y voir plus clair.

29aou17 188C77
Le petit reste de pénitents et moissonneurs sera déterminant dans le salut du monde.
Ce peuple, c’est la lourde responsabilité du prophète de le rassembler [Rév d'Arès 24/1] et de le guider.
Vous écrivez-vous dans l’article "Option solitude" ("Le Pèlerin d’Arès" 1990, page 34) :
"La foi est une expérience, celle de la vraie Vie. Pour vivre un seul jour de vraie foi — et donc un seul jour de vraie moisson — il faut avoir vu, médité, compris beaucoup de choses. C’est parce qu’aucun frère ne peut voir, méditer, et comprendre à lui seul assez de choses pour parvenir au vécu prophétique, à la vraie foi, au chemin d’Éden, que Dieu leur a donné un prophète. Un charisme éclaire celui-ci intérieurement. La lumière lui sort par la bouche, les yeux et la main, éclairant le chemin de ses frères, leur permettant d’accélérer le temps de leur expérience, qui est si long autrement."
Ce prophète, c’est vous.
Oui, notre frère Alain Le B. a raison : que cette pénible affaire des "droits changeurs" nous soit une salutaire leçon ! Soyons plus vigilants et plus que jamais unis autour de Mikal.
Laurent R. d'Île de France

Réponse :
Merci, mon frère Roland, pour ce bref mais beau commentaire, qui cite un texte que j'ai écrit il y a longtemps déjà dans "Le Pèlerin d'Arès" 1990. Vingt-sept ans. Que le temps passe !
J'ai été très heureux de prier avec vous et avec votre fille au Pèlerinage, cet été.

29aou17 188C78 
Dans cette entrée "chair et superstition" vous invoquez le manque de liberté. La superstition verrouille le mental sur quelques certitudes héritées d'une culture d'esclave du polythéisme et des dogmes religieux. Par exemple, la recherche de porte-bonheur (trèfle à quatre feuilles....) pour éviter que le malheur nous tombe dessus, prier ou supplier les Saints, etc.
Le système, religieux ou politique, maintient la masse dans l'ignorance, dans une illusion rassurante, entretenant une pensée faible d’où surgissent la peur et la soumission. Les conséquences de ce manque de liberté est le manque d'amour, de paix, d'intelligence du cœur ou du comportement et une pollution de la pensée par le bruit, l'égoïsme, l'orgueil, le manque de réflexion. Ce manque de liberté, de réalisme est en prise direct avec la superstition banalisée. Manque de discernement et de liberté qui rassure mais qui rende aveugle et sourd.
Cet état, complexifié par notre "faible lumignon", entraine toutes sortes de comportements considérés comme logiques et légitimes. Il peut se créer alors des façons de penser qui paraissent arèsiennes et qui ne le sont plus, elles deviennent un leurre et donnent naissance, par exemple, en interprétant, relativisant et rationnalisant la Parole, "aux droits changeurs" !
Cette Parole dont la raison d'être nous éloigne de nos petites raisons raisonnantes, de nos petitesses et manies, des préjugés, de l'envie, de la jalousie, etc. Cette raison nous guide vers la pénitence.
La Parole nous dit clairement : Tu feras alliance fraternelle avec les assemblées des synagogues, celles des soumis de Dieu.... mais tu écarteras les livres d'hommes.... car dans Ma Parole réside la seule piété (Rév d'Arès 35/13). Je ne t'envoie pas abolir les assemblées de culte, mais les nettoyer des princes de leurs prêtres et de leurs docteurs (7/4). La Parole ne dit pas de favoriser une assemblée plutôt qu'une autre... Le Père vous demande de transmettre Sa Parole et d'enseigner, d'éduquer Son Peuple, parce que la Vérité c'est que le monde doit changer" (28/7).
Vous êtes notre guide en matière de vie spirituelle : Mikal est leur père (Rév d'Arès xxxiii/14). Tu tiens la perche, tu la taille longue ou courte (xx/6). Mais de la bouche de Yëchou et de la bouche de Muhammad toi tu sors comme le feu (xiii/18). Le frère envoie le dire Ce Que Je dis ! (xxxiii/10), etc.
Ces quelques citations du Livre montrent que vous êtes le prophète de Dieu, celui que nous devons suivre en conscience, même en sachant que nous sommes très imparfaits, et non comme des esclaves, mais comme le frère qui va conscit (Rév d'Arès xxii/14).
Nous avons à apprendre à aimer, à être discrets, à être patients, à ne pas juger, à écouter... enfin à être pénitents et moissonneurs.
Je ne comprends pas ce qui a motivé notre frère Antoine en vous cachant ce qu'il entreprenait. Vous nous avez toujours éclairé par vos conseils et par votre enseignement.
Très cher Prophète, nous sommes loin d'être des aigles, nous savons, humblement, que le prophétisme est une action ardue, mais nous sommes avec vous dans cette tâche que le Père de l'Univers vous a confié, avec tous ceux qui veulent vous suivre, qui forment une richesse par la diversité des personnalités.
Nous vous remercions pour tout ce que vous faites pour que ce monde change et vous apportons notre soutien dans cette épreuve qui arrive par une voie à laquelle nous ne pensions pas... Nous sommes avec vous avec une détermination indéfectible.
Nous vous embrassons de toute la force de notre affection fraternelle ainsi que sœur Christiane.
Jeanine et Francis M. du Centre.

Réponse :
Un grand merci du fond de mon âme, sœur Jeanine et frère Francis, pour ce beau commentaire qui rappelle, par des citations parfaitemment appropriées, la mission centrale que le Père confie au frère Michel que je suis devenu en 1974. Il y aura quarante-quatre ans en janvier 2018.
Oui, il est curieux que ces citations, qu'il doit connaître par cœur depuis qu'il est des nôtres (1985) n'aient pas été retenues par Antoine, à moins, bien sûr, qu'il leur donne une interprétation différente, inattendue. Je ne crois pas qu'il se soit délibérement éloigné du sens premier et simple de La Révélation d'Arès. Il a fait cela avec sincérité, mais pourquoi ? Je crois que la première leçon que nous pouvons tirer de cela, c'est que nous sommes tous fragiles et qu'aucun de nous n'est à l'abri d'une dérive. De là l'utilié et même plus, la nécessité de l'assemblée pour trouver la lumière et la force de sa polone, quand une ha (âme) défaille.
Encore faut-il que le porteur de l'ha en question ait l'idée de recourir à la polone plutôt que de rester isolé et livré aux égarements de l'imagination. Frère Antoine, Jean-Luc M le rappelle (188C72), s'est dit "ostracisé par l'assemblée de Bordeaux" et souhaitant être "adopté par la mission de Lille." Mais, j'en ai parlé plusieurs fois avec frère Gérard de Bordeaux, un homme de Bien s'il en est, la mission de cette ville n'a jamais ostracisé Antoine, jamais. Gérard m'a dit: "Le contact ne s'est jamais vraiment fait, parce que frère Antoine par nature cherche plus à être écouté qu'à écouter et, à cause de cela, sa difficulté est grande de se ranger au consensus d'une mission quand celle-ci ne correspond pas à ses idées. Il s'isole alors." Cette difficulté n'est d'ailleurs pas propre à frère Antoine ; un peu partout l'esprit d'indépendance empêche des frères et des sœurs de participer pleinement à des activités collectives autrement qu'en suivant leurs propres idées. Il faut pousser plus en avant la pénitence pour devenir serviteur de la collectivité.
C'est la pénitence poussée qui dépose en nous l'esprit de partage. Cet esprit de partage est très précieux, car il contribue à "la force que fait l'union", comme chacun sait. Par la pénitence on fait acte de partage avec l'humanité, on fait preuve qu'on a compris que l'amour, c'est la participation à la race, à toute l'humanité. La pénitence fait la race (Rév d'Arès xii/5), dont le monde a tant besoin. Ainsi adoucira-t-on le monde, chassera-t-on le Mal. La pénitence est une énigme dans sa simplicité aux yeux de ce monde très compliqué, qui ne peut pas encore voir l'évidence de l'urgent besoin de Bien.
Nous n'en sommes encore qu'à l'aube... sœurs et frères de l'Aube (xxxv/7) !
À bientôt la joie de vous revoir tous les deux à Tours !

30aou17 188C79 
Commentaire datant du 27 août à 23 heures 41, pratiquement 28 août :

Bonjour prophète,
Parce qu'on ne peut ni aller trop vite ni traîner indéfiniment (j'en suis à la version 7 [?]), je vous propose en pièce attachée le document ci-joint qui contient l'essentiel des informations à ma connaissance permettant de calmer cette situation et de réfléchir posèment à la suite. Ce document proposé pour le blog est très long, je ne sais ce qui peut raisonnablement y entrer, et en tant que webmaster, vous avez évidemment toute lattitude pour modifier et couper cette proposition de texte.
Je viens entretemps de relire vos réponses de l'époque et de retrouver ma deuxième lettre de 2016 (après votre réunion j'ai amendé la proposition de ma lettre précédente en fonction de vos propos) et je l'ai ajouté en une autre pièce attachée en mettant à la suite la première lettre de 2016. Pardonnez l'abondance d'informations que ces lettres contenaient.
Je crois comprendre que vous êtes en déplacement, je me tiens évidemment à votre disposition si vous souhaitez une rencontre à votre retour les yeux dans les yeux (suivant l'expression consacrée) pour affiner la compréhension mutuelle des faits et des enjeux missionnaires.
Respectueusement,
Antoine B. d'Aquitaine

Le problème posé depuis 188C13 qui parasite lourdement cette superbe entrée commence à s’éclaircir au fil des commentaires. Il est temps que j’apporte ma contribution pour piler des nœuds qui reposent sur un enchevêtrement consternant de confusions et de malentendus et mal-lus. Nous nous effaçons tous derrière l’intérêt supérieur de la mission lancée par Dieu à Arès, si importante pour les générations à venir. Comme le dit Daoud, il y a beaucoup trop de bruit ces temps-ci autour d’un travail sur la mission que j’ai appelé droits changeurs par référence au Livre [Rév d'Arès i/6]. Je n’utilise pas le terme "mouvement" du 188C28, sauf par erreur ou association involontaire avec ce terme mouvement utilisé — je crois — pour Daoud dans l’enregistrement de 2016 et que ma "mission" voulait préparer au cas où sans avoir de timing précis.
Pour 188C33, je précise que le ciblage vers le peuple et non les intellectuels est une recommandation explicite et de bon sens de Mikal à Daoud dans cet enregistrement comme la perspective de 2 ou 3 ans donnée pour le futur mouvement.
J’affirme que je ne suis absolument pas ce personnage de cachotier comploteur et débaucheur imaginé par certains. Je ne doute pas de votre sincérité et connais votre charge de travail écrasante dont nous sommes tous coresponsables mais je dois faire comme Job en 13 : saisir ma chair entre mes dents et défendre ma conduite devant Lui afin que les lecteurs du blog et le prophète se fassent une opinion objective sur mon travail et connaissent les faits. J’affirme publiquement ne jamais vous avoir caché volontairement mon travail sur ce projet de mission droits changeurs et viens de relire plusieurs fois vos réponses et mes courriers de 2012, 2014, et 2016 (2 successifs) vous informant de l’importance que j’attachais au travail de Daoud, de mon travail sur ce sujet et dans la dernière du projet de mission droits changeurs exposé en détail. Cette incompatibilité entre mon vécu et le blog est une ambivalence destructrice, je l’ai déjà vécue en 2008. De même notre frère Nazih, lui aussi sincère et travailleur, a fait part à vous (et à moi) de son travail sur l’enrichissement de sens qui peut être donné à certains mots et expressions du Livre en faisant le lien avec des mots du Coran.
Dans votre réponse 188C17 vous semblez penser que je suis en voie d’islamisation récente voire artificielle, je vous cite : "Je découvre ici quelqu'un qui est ailleurs, un frère Antoine qui ne correspond pas à ce que dit votre déclaration personnelle  dans cet eMail." Or, malgré les efforts faits de chaque côté depuis des décennies pour travailler ensemble au Dessein de Dieu, nous avons toujours eu du mal à nous comprendre vous et moi. Je reste concentré sur le travail et la mission, et parler de ma foi et ses reflets judéo-chrétien, musulman et bouddhiste est hors sujet. Mais c’est bien en 1970 que j’ai commencé à travailler sérieusement sur le Coran, en 76 que je me suis promis d’aller à La Mecque, puis commençai à apprendre l’arabe classique pour prier dans le texte original. Le bouddhisme est venu en 80 et La Révélation d’Arès en 1985. Cela ne date pas d’hier mais vous l’ignoriez.
Et pour le Zabour, Nazih n’a pas menti, je travaillais jusqu’à présent sur les vidéos YouTube initiales [?] et sur quelques échanges de mail, c’est assez récemment que Daoud a décidé de me communiquer une copie du Zabour en l’état. Thomas n’a jamais eu le Zabour mais s’est abondamment servi sans leur accord de leurs vidéos pour une mission personnelle sincère mais risquée vers l’Iran. Je l’ai averti plusieurs fois sur ce problème de prudence.
J’apprends juste qu’Éric était l’auteur du commentaire 188C28, un pivot de la suite des échanges de cette entrée et des incompréhensions, et je comprends mieux. Nous avons passé beaucoup de temps ensemble cet été et il était émotionnellement bouleversé par le soutien qu’il apportait à un frère en difficulté. Il a la sensibilité des artistes et il est normal qu’il ait sincèrement fait une description très décalée de mon travail et que celle-ci se soit mélangée aux idées de Nazih (exposées en 188C46) qui lui a probablement parlé auparavant de la perspective lointaine du mouvement futur dont l’éventuel début dépend de Daoud. Notre frère Nazih est un "go-getter" [en français : fonceur], un homme enthousiaste, sincère et travailleur que je continue à accompagner dans son évolution depuis que vous m’avez demandé de l’accueillir, mais il y a évidemment un gros décalage dans notre manière de voir les choses. Nos pensées respectives évolueront mais mon influence sur la sienne est limitée par la distance et nos contacts épisodiques. Pour info son mail faisait allusion à des échanges avec un frère lillois qui me demandait de préciser mon analyse de terrain missionnaire.
Algia (188C34) a par contre bien compris que "tous les trois n’ont pas toujours le même point de vue." Par exemple en xLi/9, donner à Quarante Pas un sens temporel autant que spatial est une analyse faite par Nazih dont il semble très convaincu mais que je vois seulement comme une hypothèse et j’ai précisé à notre frère que même si c’est vrai, ces années peuvent être longues ou courtes. Il n’y a pas "d’idéologie des droits changeurs" (cf. 188C45) et je suis à la disposition des frères qui s’inquiètent de mon travail passé pour leur répondre par mail. De même pour le mahdi, c’était une conviction forte pour Nazih mais une simple hypothèse de travail pour moi qui ne me suis jamais intéressé aux hadiths, et je vous suis tout à fait dans votre enseignement de 188C20.
Vous dites en 188C45 « j’ai notamment remarqué un certain nombre d'arcanes, notes astrologiques, etc. dans le Zabour ». Je suis comme vous. "Nous venons tous de quelque part," pour reprendre votre expression et il y a dans la culture d’origine de nos deux frères une part d’ésotérisme qui laisse encore des traces dans leur manière de penser et de s’exprimer. De plus leur manière de fonctionner est très complémentaire : Nazih est un médecin utilisant des technologies sophistiquées pour des diagnostics de spécialiste, rien à voir avec l’aléatoire ou poétique herméneutique. Dans notre travail de concertation j’ai récemment insisté auprès de notre frère Nazih, rédacteur et webmaster du site Al Abdal sur l’importance trop grande qu’il donne au concept de "décodage" qu’il conviendrait à mon avis de supprimer. Ce site comme tout notre travail est dans une phase de lente construction et ne peut avoir de sens si Mikal s’y oppose, il n’y a jamais eu d’ambiguïté de notre côté sur ce point.
Par contre nos deux frères, si différents, portent une grande attention aux mots précis que Dieu a choisis en particulier dans le Livre dont la langue est plus sémitique qu’indo-européenne, c’est pour cela qu’une traduction en arabe du Livre par notre brillant frère agnostique est très importante si vous la validez, car elle peut faire le pont linguistique avec la paraphrase du Coran et nous donner des outils de mission puissants. Je ne suis pas traducteur mais je pense que la traduction de l’Evangile en arabe pose moins de problème et je suis très perplexe sur la capacité des arabes moyen orientaux à comprendre facilement certaines références de L'Evangile [Donné à Arès] révélé en 1974 et formulées pour un clerc européen avec une forte culture religieuse. Mais ce n’est qu’une question de ma part sur une mission que je ne peux voir que de loin, je ne suis pas arabophone et ma santé est trop usée pour y être utile.
Par contre, c’est en conseil stratégique que j’ai une expérience utile. Il impose à la fois une vision long terme et un certain détachement de la mise en œuvre des projets, c’est dans cette logique que j’ai apporté ma contribution à la préparation de la mission arabophone. Pour la vision long terme, j’ai essayé d’anticiper ce qui pourra se passer dans les décennies ou générations futures sur la base de ce que disent les Livres sacrés en suivant quelques pistes initiées par Daoud. Le but à moyen terme étant clair, la mission arabophone avec une paraphrase, il fallait évaluer les moyens disponibles. J’ai donc vérifié s’il était possible à court terme de constituer un groupe de travail capable à la fois de préparer le démarrage futur de la mission arabophone et d’améliorer l’efficacité de la mission française actuelle pour accompagner nos contacts d’origine musulmane en développant nos connaissances, nos méthodes pour trouver de nouveaux épis intégrables au petit reste et qui pourront faire le pont le moment venu. Sans savoir à l’avance qui serait motivé comme moi pour ce travail, j’ai donc dû prendre beaucoup de contacts afin de trouver une interface locale dans les assemblées importantes. J’ai sûrement paru trop enthousiaste à ceux que j’ai contacté, j’ai à tort évoqué parfois mes hypothèses sur le plan d’action que je vois dans la cinquième théophanie, mais je ne me suis jamais imaginé comme un entrepreneur constituant un groupe de fidèles coordonné en une sorte de triumvirat avec nos frères de l’Orient.
Je suis donc absolument désolé de toutes les conséquences négatives pour vous et pour ceux qui ont simplement accepté de se concerter avec moi. Je suis un travailleur besogneux, non le personnage ambitieux et orgueilleux présenté ici. Une grande partie de ces confusions dont je suis personnellement responsable est que dans mon travail coexistent plusieurs registres qu’il ne faut pas mélanger mais dont je peux parler avec le même enthousiasme, un registre des hypothèses herméneutiques que je retrouve bien dans l’impression du dévoué et éminent commentateur 188C45 et un registre des choix opérationnels qui ressort bien du 188C40, deux frères que j’apprécie beaucoup et à qui j’ai parlé séparément et en tête à tête sur un seul des deux registres.
De plus il y a eu évidente confusion entre la future mission arabophone où Nazih est très impliqué et la présente mission francophone qui est mon sujet. Donc il est presque sûr que c’est ainsi que de lourds malentendus se sont créées. Oui, le travail entrepris par Daoud depuis une dizaine d’années pour relire le Coran à la Lumière de La Révélation d’Arès illumine les prières que je fais dans ces textes sacrés. Vous dites qu’il peut devenir un "collaborateur précieux" et c’est en ce sens-là que je qualifiais votre première rencontre de
2016 "d’historique" en 188C17 qui publia mon mail écrit rapidement et sous pression parce que jesavais que Daoud était dans une grande souffrance (parler de suicide spirituel n’est pas anodin), qu’il vous demandait des excuses publiques (que je pensais inappropriées sans vouloir interférer sur votre réponse) et qu’il fallait l’apaiser et le protéger. J’aime autant que vous notre frère Daoud mais j’avais plus d’éléments pour comprendre sa situation après qu’il eut repris contact avec moi en avril suite à mon commentaire 183C52. C’est dans ce sens d’urgence et d’un nécessaire soutien fraternel que je donnais dans mon mail la priorité à Daoud, beaucoup plus isolé que vous.
Pour "ne pas influencer son frère", Nazih n’est pas intervenu dans nos échanges de ces derniers mois où j’ai essayé de combler le décalage culturel et générationnel entre ce que vous disiez et ce que Daoud en comprenait et de préciser ce que vous entendiez par "paraphrase". Vous m’avez demandé d’accueillir Nazih la première fois à Arès, et j’ai tenu à continuer à accompagner ce frère que je considère comme important pour notre mission pour plusieurs raisons : sa proximité avec Daoud, ses racines libanaises, un pays clef du Moyen Orient où nous avons une petite implantation en librairie grâce au travail de notre dévoué frère Joseph, et maintenant sa résidence en Amérique du Sud. Notre mission manque de multiculturels polyglottes. Il ne faut pas imputer quoi que ce soit à Nazih dans l’imbroglio actuel, s’il y a un comploteur à fusiller, ou « fusibler » c’est moi seul.
En 2017 un nouvel épisode douloureux s’abat donc sur moi. Vous dites en R188C17 « Le contexte est lourd », j’ajoute « depuis longtemps ». Mais contrairement à 1988 lors de notre quiproquo [?] sur les US, aujourd’hui, j’ai une famille aimante et une maison chaude. Alors je me tourne vers le Tout Autre : "Qu’attends-Tu de ma part maintenant, alors que je suis perçu comme inutile, voire nuisible, pour le petit reste, puis-je mettre un terme à mon engagement de collaboration avec le petit reste ?".
Or le prophète annonce en R188C17 que je quitte son « orbite prophétique », devenant un électron libre, comme il me qualifia au début de notre collaboration, ce qui acte une évolution sur plusieurs années (commentaires 106C28, 158 non publié, 183C52). Je ne suis pas plus musulman que chrétien, mais ces mots trop chargés de violence sont pour moi dissociés des prophètes Jésus, Mouhamad et Mikal que j’aime d’un amour égal.
De même, j’ai toujours été mal à l’aise avec l’appellation Pèlerin d’Arès que je respecte. Dans la rue, je me présente toujours comme à la fois chrétien et musulman et j’ajoute parfois bouddhiste ou juif suivant le contexte, jamais comme Pèlerin d’Arès. C’est surtout en référence à l’entrée 158, ce monde clivé avec "un pont de singe", que je ne me sens pas du même côté que vous. Mon décalage par rapport à votre bonne pensée est une indéniable réalité.
Je n’ai absolument pas le recul nécessaire pour évaluer si tout ce travail fait récemment a été utile ou préjudiciable à la mission de Mikal mais cela a été fait dans la sincérité et le désintéressement. J’ai pu avancer dans mon diagnostic personnel et constater la faiblesse en moyens humains du petit reste pour préparer la future et hypothétique mission arabophone. Et dans la mission de rue, à part la question du "pacte des prophètes" pour entamer l’échange, je n’ai pas observé que connaître les analyses de Daoud fasse vraiment la différence ensuite. Je reste cependant convaincu que l’idée de constituer un petit groupe de travail inter assemblées pour améliorer nos outils de mission vers le frère de Mouhamad est pertinente et je pense la même chose pour nos frères des steppes.
La sortie de "l’orbite prophétique" de Mikal me libère aussi d’une collaboration avec un petit reste local que j’aime comme toute l’humanité mais où j’ai trop souffert, ma résilience émotionnelle n’étant plus la même. Mais je me tiens évidemment à disposition du juste prophète si un entretien en face à face lui parait souhaitable pour clarifier les enjeux actuels de notre mission.
Dans tous ces sujets qui me dépassent, où suis-je spirituellement pour reprendre des mots du Livre, frère de Yëchou, de Mouhamad ou de Mikal ? J’aime tous les prophètes sans distinction entre eux, mais c’est le Tout Autre avant tout qui est ma Vie, et, je suis probablement incapable — même si j’ai essayé — d’avoir les rémiges nécessaires pour suivre le faucon. Dans la progression prophétique du chapitre XXVIII, parmi les chevaux qui suivent la voix face à l’Aurore et l’œil plein d’Eau (chapitre XIII),
Je ne suis pas un poulain agile, je ne suis qu’une vieille carne épliée, mais je ne veux pas retourner au bélier. Et c’est la pénitence qui sauve, la mienne est minable mais je continuerai à faire sincèrement ce que je peux pour garder la conscience tranquille.
Antoine B. d’ailleurs

Réponse :
Dès le commencement de ce texte vous dites : "Je n'utilise pas le terme mouvement" (qu'utilisait Anonyme dans 188C28) alors que votre lettre à Daoud H. (188C17) avait commencé par: "At this stage, let me give you my modest opinion as a member of the upright changers movement...", en français : "À ce stade, laissez-moi vous donner ma modeste opinion comme membre du mouvement des droits changeurs..."
Et vous parlez de "notre frère Nazih, lui aussi sincère..." ? Mais Nazih m'a affirmé à deux reprises (la seconde fois parce que j'avais reçu une lettre de Thomas S. violemment contre le Zabour) que j'étais absolument seul à avoir connaissance du Zabour, alors qu'il me semble ressortir clairement non seulement de votre présent texte, mais de divers commentaires sur cette page que vous le lisez (et que d'autres aussi le lisent probablement). J'affirme sans me référer à mes archives (je suis au repos... afin, censé être au repos, loin de Bordeaux et de mon bureau) que j'ignorais que vous travailliez "sur les vidéos YouTube initiales et sur quelques échanges de mail et que c’est assez récemment que Daoud a décidé de vous communiquer une copie du Zabour en l’état." Mais pourquoi a-t-il subitement décidé, en 2016, semble-t-il, de vous donner le Zabour sans m'en parler ? Sans doute parce qu'il vous estime plus compétent que moi pour en juger et parce que votre projet "Droits Changeurs" repose sur ce Zabour, que je n'avalise pas, mais il est clair que vous n'aviez cure de ma réserve à l'égard du Zabour. Vous dites aussi: "Thomas n’a jamais eu le Zabour mais s’est abondamment servi sans leur accord de leurs vidéos pour une mission personnelle sincère mais risquée vers l’Iran." De quelles vidéos s'agit-il, qu'il s'agisse de vous ou de Thomas ? Et il fallait l'accord de Daoud et Nazih pour utiliser les vidéos sur YouTube ? Je ne savais pas cela.
Combien de choses se sont ainsi faites, cachées derrière des dénégations, des demi-mots, des propos ambigus ou incomplets ? Comment vouliez-vous, mon frère Antoine, que je lusse la suite de ce très long texte en toute confiance ? Je l'ai néanmoins lu.
C'est "en conseil stratégique que" vous avez "une expérience utile". Mais utile à qui, à quoi ? À votre projet des "Droits Changeurs" ? Vous estimez que Le Livre (seconde partie de La Révélation d'Arès) est donné par Dieu dans une "langue plus sémitique qu’indo-européenne" et que "pour cela une traduction en arabe du Livre par notre brillant frère agnostique est très importante, si vous la validez, car elle peut faire le pont linguistique avec la paraphrase du Coran et nous donner des outils de mission puissants." Mais pourquoi ne m'avez-vous jamais parlé de cela plus tôt ? La langue du Livre serait sémitique selon vous, mais ce n'est absolument pas évident ; des Africains m'ont dit : "C'est une langue africaine," des chinois m'ont dit : "C'est du chinois", etc. et même il y a deux ou trois ans un Lapon m'a dit : "C'est du lapon." Quant à la traduction de La Révélation d'Arès en arabe, Daoud est loin d'être le premier à l'avoir proposée. Si vous m'en aviez parlé, je vous aurais dit qu'il y a des années déjà une réunion a eu lieu à Paris chez notre frère et ami personnel Pierre C. avec un professeur d'arabe et son épouse, tous deux professeurs (niveau universitaire) fortement désireux de traduire en arabe La Révélation d'Arès (complète, Le Livre n'est pas dissociable de L'Évangile Donné à Arès contrairement à ce que vous pensez et ce qui vous gêne peut-être ici, c'est que c'est Jésus qui a révélé L'Évangile Donné à Arès et que ce n'est pas à vos yeux assez arabisant et coranique). J'ai donné à ces professeurs les raisons pour lesquelles je ne crois pas opportun pour l'heure de répandre La Révélation d'Arès en arabe. Je n'ai pas à donner ces raisons dans mon blog ; c'est actuellement un sujet très délicat.
Vous dites: "Malgré les efforts faits de chaque côté depuis des décennies pour travailler ensemble au Dessein de Dieu, nous avons toujours eu du mal à nous comprendre vous et moi." Mais je ne suis pas d'accord avec ça. J'ai toujours bien compris que vous veniez à moi avec vos idées, que je n'approuvais pas en vous livrant mes propres idées, que vous trouviez sans doute peu dignes d'être suivies, puisque chacun repartait de son côté. Je ne suis le chef de personne (Rév d'Arès 16/1) ; je ne peux rien imposer. Vous faites ce que vous avez envie de faire et ne faites pas ce qui n'approuvez pas. Alors, vous en faites à votre tête et je ne vous ai jamais empêché d'être ce que vous êtes, mon frère Antoine, et je vous ai aimé comme vous êtes. Mais ici il s'agit d'autre chose, que confirme, sans que vous sembliez vous en rendre compte, ce long texte que vous m'adressez, il s'agit d'un "mouvement" qui disloque notre unité et avec cela je dis sans ambages que je ne suis pas d'accord.
Je ne peux pas reprendre point par point votre commentaire, mais quand vous dites ici, par exemple: "J’ai donc dû prendre beaucoup de contacts afin de trouver une interface locale dans les assemblées importantes," vous n'abordez pas ce qui me paraît quand même très  important : De qui tenez la directive de faire ce que vous avez fait ? Vous parlez comme s'il était évident pour tout le monde, moi compris, qu'il fallait le faire. Je ne suis pas du tout d'accord avec vos initiatives. Cette directive, c'est de vous-même avec l'approbation de Nazih et Daoud H. que vous la teniez.
Personne ici n'a dit que vous étiez un "personnage ambitieux et orgueilleux." Vous déformez ce que cette page de commentaires essaie de mettre en lumière, lumière que ce long texte ne donne pas, frère Antoine. Oui, je vous ai "demandé d’accueillir Nazih," mais en mon nom, non en votre nom ou au nom des idées de Nazih ou des vôtres. Vous m'avez très peu, vraiment très peu parlé de cet accueil, mais par contre vous semblez avoir eu des contacts personnels et des échanges profonds avec lui, que j'ignorais, car le peu qui en transparaissait, comme par exemple "Al Abdal", équivalait chez moi à l'ignorance. Oui, ces "Droits Changeurs" et tout ce qui les a précédés est pour moi, en leur ampleur que je mesure aujourd'hui, une découverte. Vos projets étaient tels que vous vous doutiez bien que je ne les suivrais pas ; cela me paraît très probable. Alors, vous avez lâché dans ma direction quelques bribes par ci par là, mais vous n'avez pas lâché le fond de vos pensées et intentions. Je ne pouvais pas y voir clair.
Vous vous tenez, dites-vous, "à disposition du juste prophète si un entretien en face à face lui parait souhaitable pour clarifier les enjeux actuels de notre mission." Les bras m'en tombent ! Toutes mes réponses dans cette page de commentaires ne redessinent-elles pas clairement le schéma très simple de notre mission ? Schéma connu de vous depuis très longtemps, mais auquel vous ne vous soumettez pas depuis longtemps. C'est votre liberté que je respecte, mais alors êtes-vous des nùôtres ? De votre propre aveu ici, quand vous êtes apôtres dans la rue, vous vous dites "mal à l’aise avec l’appellation Pèlerin d’Arès... Dans la rue, vous vous présentez toujours comme à la fois chrétien et musulman et parfois bouddhiste ou juif suivant le contexte, jamais comme Pèlerin d’Arès." Eh bien, moi je suis Pèlerins d'Arès, frère Antoine, et je n'ai pas peur de le dire. Je n'avais jamais encore mesuré à quel degré cela fait entre nous une différence. C'est peut-être pourquoi c'est "au Très-Haut" et non à son prophète que vous demandez : "Qu’attends-Tu de ma part maintenant, alors que je suis perçu comme inutile, voire nuisible, pour le petit reste, puis-je mettre un terme à mon engagement de collaboration avec le petit reste ?" J'espère que le Très-Haut vous répondra.
Ma réponse personnelle globale est simple : Vous rejoignez notre mission ou vous ne la rejoignez pas. La mission est toute simple. Pas besoin de "rémiges" particulières "pour rejoindre le faucon." Il semble que vous ayez choisi de ne pas vous plier à cette très simple mission et, franchement, cela me fait une peine très grande, mais bon ! c'est votre liberté.
Pour moi ce long texte, dont je vous remercie de toute façon, n'apporte pas beaucoup de lumière. Vous vous y justifiez en tous points et pour excuser ce qui n'est pas clair, vous invoquez votre mauvaise santé. Je ne discute pas cela; vous semblez avoir une santé peu brillante, c'est vrai, mais je crois qu'elle n'est pas assez obscurcissante pour vous empêcher de trouver ou de creuser tous les tunnels d'évasion possibles. J'en ai de la peine, car je vous aime.
La pénitence est une longue, très longue entreprise personnelle. Poursuivez-la !

30aou17 188C80
Cher prophète,
Permettez-moi de vous dire combien j'ai été abasourdi par la découverte du projet de Nazih, Daoud, Antoine sur votre blog.
J'avoue, je n'aurais pas pensé que, du vivant du prophète, des hommes osent engager un mouvement tel que celui des "droits changeurs", qui conduirait à un fractionnement de la foi — outre une arabisation de La Révélation d'Arès — tout à fait étrangère aux intentions du Créateur.
C'est du moins comme cela que j'ai compris ce projet.
Pourtant, ce ne sont pas les références à votre stature de prophète qui manquent dans La Révélation d'Arès. Dieu ayant bien pris soin de les annoncer à de multiples reprises.
Comme le Père a eu raison d'insister sur la légitimité de la très haute et noble charge qu'Il vous demande de porter.
Juste prophète !
Je vous embrasse de tout mon cœur, et vous assure de mon soutien.
J'espère que les instigateurs du projet puiseront à votre sagesse et renonceront tout bonnement à cette mission qui n'aura comme impact que de diviser davantage la famille des croyants.
Je précise que je n'ai été contacté par aucun des protagonistes dont j'ai découvert le mouvement sur ce blog.
Wardia P. d'Île de France

Réponse :
Merci, ma sœur Wardia. Je suis touché par ce témoignage de loyauté à mon égard.
Je n'oublie pas que votre prénom, Wardia (prononcé Ouardia) signifie : Rose. Il est arabe. Il est beau.
Après le commentaire d'Antoine, je pensais que cette affaire des "Droits Changeurs" se réduirait à une anecdote, ne serait bientôt plus qu'un souvenir dans l'histoire de notre mouvement de Pèlerins d'Arès, mais j'ai lu son commentaire avec peine. Il l'a rédigé pour se justifier. Nous en sommes au même point.
Cela me désespère un peu, je l'avoue, mais bon ! c'est la liberté d'Antoine. Il s'éloigne et, après tout, il s'est sans doute éloigné de nous depuis longtemps, puisqu'il avoue que dans sa mission de rue il ne se présente jamais comme Pèlerin d'Arès, mais comme chrétien, musulman, juif, bouddhiste selon les circonstances, dit-il, se donnant ainsi toutes les couleurs religieuses, mais refusant de se nommer comme quelqu'un sortant carrément de la religion : un Pèlerin d'Arès. En fait, son procédé est un échec, puisque je n'ai pas de retours de sa mission de rue.

30aou17 188C81
J’interviens sur le commentaire 188C71 d’Éric D. qui a été le premier à tirer la sonnette d’alarme.
Il en a eu le courage, alors que tous les autres se sont tus.
Alors avant d’appuyer sur "appel", on tourne son mobile sept fois dans la main, le temps de regarder au fond de soi… et de voir des choses pas nettes ! Prendre le temps de la prière et du conseil, ce n’est pas qu’une belle formule ! Il faut l’appliquer.
Je remarque aussi le silence d’Antoine (et peut-être d’autres frères).
Antoine m’a envoyé, je pense en 2016, deux e-Mails qui me laissèrent perplexes. Pour moi c’était de l’échauffement cervical. Ils atterrirent dans ma poubelle pour ne pas polémiquer avec quelqu'un que j’aime beaucoup. Je comprends maintenant que j’aurai dû répondre, pour suivre le cheminement de sa pensée.
Dans La Révélation d'Arès (8/1) le Père nous dit : Tu n'imposeras les mains à aucun successeur, tu ne fonderas pas une dynastie sur Mes Assemblées, car avec toi déjà, mais après toi plus encore elles seront souveraines d'elles-mêmes.
Je me permets de penser que ce sage cloisonnement repose aussi sur le fait que les frères et les sœurs du petit reste doivent se communiquer, entre assemblées, toutes les informations susceptibles de présenter un danger pour l'Œuvre Divine, pour y réfléchir et prendre des initiatives pour le contrer…
Nous savons bien ce qui se serait passé si ces "Droits Changeurs" avaient lancé leur action après votre décès.
Bernard R. en Alpes Maritimes

Réponse :
Merci, frère Bernard, pour ce commentaire. Vous me dites : "Je remarque le silence d'Antoine," mais non, Antoine n'est pas resté silencieux. Vous trouverez en 188C79 son commentaire du 27 août à 23h41, donc plutôt du 28 août, que j'ai affiché ce matin.
Le commentaire d'Antoine ne m'apporte rien de neuf. Je regrette qu'il laisse ainsi les choses au même point. Par ce commentaire Antoine se justifie. C'est sa façon, me semble-t-il, de se retirer de notre Assemblée. Je n'ai jamais empêché Antoine de faire ce qu'il voulait faire et de ne pas faire ce qu'il ne voulait pas, mais là il s'agit d'autre chose. Il s'agit d'une position que j'estime de sa part très dangereuse pour l'unité de notre mission.
Certaines choses ne peuvent se faire que selon un principe propre à leur nature. On les dit alors "en puissance". La nature "en puissance" du projet des "Droits Changeurs" est d'islamiser notre mission au nom d'une profonde erreur de jugement qui, mise en pratique, ne pourrait qu'être préjudiciable à l'universalité de notre mission publique. Je ne peux pas laisser faire cela. Le mouvement de la foi étant de croîte ou décroître toujours, jamais d'être en suspens, je veux rester fidèle à ce qui fut Signe avant même que la Parole fût entendue, c'est que le Père choisit pour parler un pays chrétien : la France, et y envoya non Muhammad, mais Jésus, fondateur du christianisme. Ici les Musulmans sont des croyants se réclamant d'un authentique prophète, Mouhamad, comme l'atteste La Révélation d'Arès, mais ils ne sont chez nous que des frères et sœurs invités, des hôtes. Reste qu'il faudra bien tôt ou tard pousser la mission jusqu'où flotte l'étendard de Mouhamad, mais c'est un autre problème.

30aou17 188C82
Tous ces malentendus que vous relatez sur votre blog, qui peuvent avoir de graves conséquences, dénotent un manque de communication, donc un manque d'amour et compréhension, entre les frères et sœurs (on le voit en 188C70). Pourquoi ne pas faire de Visio conférence ou passer par Skype ?
Utilisez la technologie pour mettre en avant nos projets, idées, ce qui éviterait tous ces soucis que vous venez de vivre.
Et cela permettrait aussi que tous nous voyons [mot(s) manquant(s)] dans les divers pays.
Vous parlez aussi des "athées, voire même d'athées agressifs, d'agnostiques, d'indifférents, d'assourdis et fatigués par les discours religieux comme politiques, de clients des officines de l'occultisme, et aussi d'une catégorie de rationalistes parmi lesquels des croyants (particulièrement juifs, catholiques, protestants)." Où est le problème ? Il n'y a rien de grave à cela sauf si vous voulez convertir. Et tout ce pataquès au sujet de Daoud démontre que toute religion se veut la seule meilleure et veut contraindre à tout prix.
Même certains frères et sœurs sont tombés dans ce travers que vous encouragez, puisque le but des missions est de convertir ou dit autrement "devenir des pèlerins d'arès". Mais où Dieu dans la Parole demande cela ? Le but assigné à Arès est de créer des Alliances Fraternelles entre les peuples abrahamiques, mais aussi avec tous ceux engagés dans des voies spirituelles autres que Arès et pourquoi pas également avec des athées?
N'oubliez pas que vous avez contribué en tant qu'ancien évêque à ce que des gens s'éloignent de la vision stupide de Dieu que vous avez encouragée un temps [?].
Donc, merci de plus mépriser, car Dieu réhabilite les athées, vous semblez l'ignorer volontairement. Ici aussi en parlant des Juifs vous manquez d'amour : "Tantôt la religion dogmatise en feulements et rauquements d'hébreu" les traiter comme des animaux est indigne de vous et vous nous mettez dans le même bain que vous ! Comment ainsi créer une Alliance Fraternelle si vous continuez inlassablement de mépriser. C'est incohérent.
Notez que Dieu parle d'Alliance. Avec le malin c'est toujours un pacte. Mots très dissemblable dont il faut tenir compte ! La pénitence doit être vraiment effective pas seulement intellectuelle. Sinon nous deviendrons comme vous l'écrivez des "seconds vous-mêmes" et vous continuerez à nous voir comme des "choses" (180C5). Nous ne voulons pas être des clones de vous !!
Didier Gilles

Réponse :
Qui êtes-vous Didier Gilles ? Encore quelqu'un qui se cache derrière un pseudonyme pour me donner des leçons ? Qui et qu'est-ce que je "méprise" ? J'ai des défauts comme tout pécheur, mais je ne crois pas avoir celui du mépris. J'affiche votre commentaire pour montrer comment quelqu'un peut dire n'importe quoi.
Les visio-conférences dont vous me recommandez l'usage ? Ça marche entre dix personnes, c'est impraticable entre des centaines, voire même des milliers. Quant à Skype, ça ne parle qu'à ceux qui ont Skype et pour communiquer à un grand nombre, c'est tout aussi impraticable que les visio-conférences. Vous me dites : "Utilisez la technologie..." Mais mon blog n'est-il pas de la technologie ?
Vous dites n'importe quoi. En quoi en tant "qu'ancien évêque" aurais-je "contribué à ce que des gens s'éloignent de la vision stupide de Dieu que" j'ai "encouragée un temps" ? Qu'est-ce que ça signifie ?
Vous parlez d'alliance. Croyez-vous que je n'ai pas essayé maintes et maintes fois depuis quarante-trois ans d'entrer en contact avec les assemblées des synagogues et des soumis de Dieu (mosquées) ? J'ai essayé et ré-essayé. Je n'ai jamais, jamais reçu la moindre réponse de ces frères croyants. Les alliances fraternelles je n'ai jamais cessé de les faire, Didier Gilles. Vous parlez de choses que vous ne connaissez pas.
Alors, de deux choses l'une. Ou bien vous êtes quelqu'un qu'attire La Révélation d'Arès et vous entrez en contact avec l'une de nos missions, ou bien vous vous dipensez de faire la mouche du coche.

30aou17 188C83
​Très cher frère Michel,
Je vous dis ma douleur de ce nouveau combat pour vous. L'email du frère Antoine B. m'a fait pleurer, c'est une forme de trahison envers tout ce que vous avez fait avec amour et accompli au nom du Père.
Qu'est-ce que vous endurez !
D'un côté, ce monde myope et méchant et de l'autre côté, nous tous, ce peuple faible à la nuque raide qui manque terriblement d'intelligence et d'humilité. J'ai mal.
Le très peu que je savais des interprétations dangereuses de la Parole par Antoine B. je vous l'avais écrit en août 2016. Je n'ai jamais rien su de plus ; j'apprends l'étendue de ce projet en lisant votre blog.
Mes pensées d'amour et de soutien ne vous quittent pas, plus intenses encore après ce très beau Pèlerinage.
Grâce à l'Amour du Père et à sa Miséricorde, grâce à votre bonté et votre prophétisme, auxquels je mêle ma volonté d'être, dans vos pas, tout pour le Bien, je suis rentrée du Pèlerinage "guérie" et remplie de nouvelles Forces.
Désormais avec humilité, vigilance et volonté, je suis et serai "l'accueillante heureuse" que vous espérez de moi.
Je n'ai pas les mots pour vous dire combien j'aimerais que vous trouviez un peu de repos, alors je rentre en moi et je me dis : "Accomplis, accomplis, Anne-Claire ! Sois à la hauteur du prophétisme de Mikal."
Je vous aime de tout mon amour fraternel et vous embrasse de toute mon affection fraternelle ainsi que votre épouse sœur Christiane que j'aime infiniment et qui doit être très éprouvée.
Je prie avec vous.
Anne-Claire B. d'Ile de France

Réponse :
Merci, ma sœur Anne-Claire, pour ce chaleureux commentaire, votre témoignage de fidélité.
Si la foi est sans Bien, elle n'est pas la foi. Or, le Bien est ou n'est pas. Croire qu'un favorisant un couloir traditionnel (l'Islam en ce qui concerne les "Droits Changeurs") plutôt qu'un autre on favoriserait l'éclosion du Bien est une erreur. Le Bien est unité entre tous les humains. Le Bien ne connaît pas de différences entre eux, entre leurs cultures. Il est le Bien, point.
L'amour est un acte qui délivre celui qui l'octroie auant que celui qui le reçoit et l'amour ne connaît pas de différences entre les courants de foi, de culture, de langue, d'espoir. Voilà pourquoi notre mission se veut universelle, notre langage universel, et voilà pourquoi je suis contre toute caractéristique culturelle donnée à la mission. Certes, nous parlons français, mais c'est parce que Dieu a parlé en français. Il n'a pas parlé en arabe, Il n'a pas dit : "Lisez le Coran !" ni : "Traduisez vite mon Message en arabe !" Sinon, il serait allé se manifester dans un pays arabe, directement. Ça me paraît tomber sous le sens.
Merci, ma sœur Anne-Claire, qui vous occupez de l'accueil à Paris, merci de bien inculquer tout cela aux nouveaux frères en voie de rejoindre le petit reste.

30aou17 188C85 
Oui, encore moi... Mais je ne peux pas ne pas réagir en lisant Antoine B. 188C79.
Il a quand même de l'aplomb, ce gazier-là ! Il n'écrit pas le 27 août ce qu'il écrivait à Daoud le 20 août. Voilà deux eMails qu'on croirait sortis de deux comprenettes différentes. Il est quand même gonflaga [gonflé ?], cet homme-là, d'écrire à sept jours d'intervalles des courriers qui ne se correspondent pas.
Mais tous les gens qui veulent toujours avoir raison sont comme ça.
Il n'est possible que de s'entendre dans l'honnêté et... l'humilité. J'ai lu un texte de vous, je ne me souviens plus où, où vous disiez que l'humilité était la condition sine qua non pour y voir clair dans tout. On ne peut avoir une vraie connaissance des choses et de soi (nécessaire pour la pénitence) sans un détour par la connaissance humble et crue des défauts et faiblesses de tout.
En tout cas, vous vous êtes évertué à expliquer en long et en large pourquoi la mission des "Droits Changeurs" étaient une erreur et pourquoi il fallait revenir à la mission neutre, universale (j'aime mieux qu'universelle) qui est celle pratiquée par les Pèlerins d'Arès, mais lui il ignore carrément et complètement tout ce que vous pouvez dire. Il s'en fout comme de ses premières chaussettes. Pas la moindre allusion dans son commentaire d'aujourd'hui.
Antoine Bébé maintient son cap mis sur l'arabisation et la mouahmadisation de la mission, sur la traduction en arabe par "le brillant Daoud" du Livre mais pas de L'Évangile Donné à Arès (évangile, ça ne fait pas assez minaret et muezzin). Vous pouvez toujours vous esquinter à écrire des pages et des pages, il ne les lit même pas. Vous avez raison, vous êtes un con.
Alors, laissons-le se geler sur ses sommets enneigéset contentons-nous d'être des cons bien au chaud dans la vérité toute simple.
Je serai demain à Cassis. Je ne serai pas de retour à Paris avant un certain temps.
Christian T. d'Ile de France
 
Réponse :
Merci, frère Christian, pour ce nouveau commentaire. Vous suivez cette affaire de très près, je vois.

31aou17 188C86
Le Pèlerinage de Maka [La Mecque] a commencé. C'est sûrement un tout petit lieu pour le monde musulman. Seulement 1/1000 musulman peut faire le Pèlerinage. Je n'y suis pas cette année, mais ma mère y est.
Le Pèlerinage me fait penser aux Pèlerins qui vont à Arès, la Bakka [allusion au Coran "Al Imran" 3/96: La première Maison construite pour les humains, c’est bien celle de Bakka bénie et une bonne direction pour l’univers], votre équivalent en France d'où a jailli votre mouvement spirituel. Je sais que vous ne dites pas religion. Je lis The Revelation of Arès que mon frère Burak a acheté aux USA. Je lis ce saint livre depuis neuf ans. Ma mère le lit aussi. Mon père le lisait avant de mourir. Nous avons souvent discuté de cette Révélation et de vous, Michel, à qui Dieu l'a insufflé. Béni soit celui que Dieu a fait apôtre qui apprend aux Juifs et aux Chrétiens que Mehmet [Mouhamad], le digne de louanges, est son vrai messager.
Mais comment les musselmi, soumis de Dieu (Arès xxxii/8,16/9, 35/2, 35/11) peuvent-ils s'allier aux christans (Arès xxxii/8) et aux yuhdi (Arès xxxii/8) pour former un seul mouvement spirituel. Vous avez la sagesse d'éviter le mot religion, de ne pas irriter la susceptibilité, en disant mouvement spirituel, mais le fossé entre les religions est profond et large et empêche la fraternisation. Les hommes vivent encore dans des cavernes. Il faut des siècles.
Je lis le blog michelpotayblog, qui était d'abord freesoulblog, et je le traduis pour ma mère. Je suis seulement un humble musselmi [musulman] impuissant pour guider un mouvement spirituel comme celui des Pèlerins d'Arès, un mot que votre adversaire ou rival Antoine n'aime pas. Il marche dans la nuit de l'insolence et ne voit pas que chrétien, musulman, juif, bouddhiste sont des mots religieux, mais Pèlerin d'Arès n'est pas religieux, Michel a eu la prudence d'y réfléchir. Antoine ne réfléchit pas.
Antoine est fou. Il ne réfléchit pas au danger qu'il fait courir à l'apôtre d'Arès, Michel, en organisant une mission spécifique de la trame musulmane. Si les fanatiques musulmans lisent en arabe The Revelation of Arès, ils sont outrés par ce que Dieu dit : Muhammad tient le soleil sur la tête de Yëchou [Jésus], mais de la bouche de Yëchou et de la bouche de Muhammad toi tu sors comme le feu, tu montes sur leur oreille, le roi blanc tu souffles ses pas. Dieu vous recommande : Cache ta face ! [Rév d'Arès xiii/17-23]. Les fanatiques crient : Michel est un imposteur, il se réclame supérieur à Muhammad, il faut l'exécuter ! Ils trouveront quelqu'un pour vous égorger. Antoine et ses associés, Nazih et Daud, ne seront pas menacés. Ils le savent peut-être et se disent : un martyr, c'est bon dans l'Histoire des hommes, elle avance plus vite avec des martyrs.
Michel, béni sois-tu, frère apôtre !
Fuat Deniz

Réponse :
J'ai déjà vu votre nom, Fuat Deniz (prénoms ou nom turcs ?). Ce commentaire n'est pas le premier que vous adressez à mon blog. Vous avez déjà envoyé deux, peut-être trois commentaires depuis quelques années. Je ne les ai pas affichés. Je vous en demande pardon. Il m'est impossible d'afficher tout ce que je reçois, surtout quand l'objet du commentaire est beaucoup trop éloigné du sujet de l'entrée où quand le temps me manque comme il est fréquent.
Ce commentaire-ci n'est pas, non plus, approprié à l'entrée 188 "chair et superstition", mais il est ad hoc dans le cadre de la question des "Droits Changeurs" qui a fait, de façon inopinée, dévier le sujet de l'entrée 188 sur un point qui m'a paru de première importance, parce que très préjudiciable à notre mission qui ne doit jamais retrograder de l'universalité à la particularité, comme la particularité musulmane visée par Antoine, Nazih et Daoud. Sûrement sincères, ils avaient perdu le sens de l'absolu, de l'unaninisme si clairement visé par La Révélation d'Arès. Mais ils ont probablement considéré que je n'avais rien compris ; ils ont suivi leur propre idée. Ce genre de situation n'a pas été si rare dans le sillage de La Révélation d'Arès depuis bientôt quarante-quatre ans, après tout.
Je n'avais pas envisagé ce que vous envisagez, frère Fuat Deniz, le meurtre du prophète d'Arès par un fanatique musulman. Mon souci est pour La Révélation d'Arès, pas pour moi.
Après tout, il ne ferait, ce pauvre égorgeur, que tuer un vieux bonhomme et je pense que le petit reste est maintenant assez solide pour poursuivre sa route seul. Il est vrai par ailleurs qu'un meurtre ne sert jamais à rien, serait-ce le meurtre d'un "martyr" comme vous dites. Voyez le meurtre du pauvre frère Roger Schutz de Taizé, assassiné à 90 ans par une fanatique roumaine. À quoi la mort de cet homme, qui avait tant fait pour rapprocher les chrétiens séparés, a-t-elle pu servir ?
Je ne crois une seconde que mes frères Antoine, Nazih et Douad aient jamais pensé que mon assassinat servirait leur cause. Ils pensent, du moins ont-ils pensé jusqu'à présent, avoir raison d'ignorer ce que je dis et de suivre leur voie, comme je pense avoir raison de suivre la mienne. Tout ce que je souhaite, c'est qu'aucun de mes frères et sœurs du petit reste ne les suive.
Merci quand même, frère Fuat Deniz, de vous soucier de moi. Je souhaite à votre mère un heureux Pèlerinage à La Mecque.

31aou17 188C87
Itinéraire de ma superstition.
Pourquoi, ai-je besoin, pour écrire dans ce blog, de parler de moi ? Sans doute à cause de la superstition qui est comme un vieux manteau (contrairement au manteau neuf 1/1) ?
Avant de lire La Révélation d’Arès, je croyais comme presque toutes les femmes et tous les hommes sur cette terre que je possédais la vérité : ma vie intérieure, mes pensées, mes émotions, mes sensations représentaient la seule réalité et ceux qui ne la partageaient pas étaient dans l’erreur. Ma superstition constituait un blindage qui me protégeait de la complexité de la vie : Rien n’est aussi simpliste, aussi manichéen mais j’étais trop faible pour l’accepter.
Puis j’ai rencontré La Révélation d’Arès. Un passage m’a formidablement marqué : il s’agit des versets 3 à 5 de la Veillée 28, qui ont provoqué l’explosion de mon mur rationaliste et ouvert une petite fenêtre sur la foi. Les voici : Voilà où je suis : Ma Parole comme un fleuve s’écoule à nouveau sur les steppes,
Elle trace son cours dans les terres glacées où j’ai suscité des hommes rudes,
des hommes qui ne Me connaissaient plus dans les masques qu’on M’avait façonnés,
des hommes scandalisés par les puissants et les marchands, les princes et les prêtres.
Je les ai suscités, ils ne prononcent pourtant pas Mon Nom, ils n’écoutent pas Ma Parole ;
Beaucoup Me haïssent, mais cela ne leur sera pas reproché parce qu’ils ont été scandalisés.
L’abusé devient prudent ;
Pourquoi enverrai-je des prophètes à ceux qui furent visités par les faux prophètes ?
C’est d’eux-mêmes que Je fais des prophètes.
Ces mots semblaient résumer ma vie d’homme jeune : steppes, terres glacées, scandale des puissants, hommes rudes, haine (de l’ecclésiastique) décrivaient — avec des accents ô combien émouvants — mon rejet de ce monde. Le verset : C’est d’eux-mêmes que Je fais des prophètes, ouvrait des perspectives immenses.
Voilà que dans ma vie avait surgi une justification de ma révolte et de ma marginalité portée par des phrases d’une beauté farouche. La Révélation d’Arès donnait de l’énergie à une espérance secrète : Je rêvais que j’étais un homme exceptionnel. Ce rêve avait germé dans la médiocrité de ma vie sentimentale, professionnelle et sociale. D’accord, je me sentais exclu de la vie matérialiste et conformiste, mais on allait voir ce qu’on allait voir, je devenais un prophète. Les puissants n’avaient plus qu’à bien se tenir, je partais en guerre. Évidemment cette rétrospective paraît un peu caricaturale mais elle est assez fidèle à ma superstition de l’époque : un changement par un état d’opposition, de lutte contre le mal… des autres.
Je me suis jeté à corps perdu dans La Révélation d’Arès sans réflexion ni patience. L’ébauche de prière et de mission nourrissait mon quotidien d’émotions positives qui commençaient à contrebalancer les émotions négatives. La confrontation avec les autres sœurs et frères de Bordeaux par contre était problématique : La Révélation d’Arès faisant (enfin), de moi un prophète, je laissais libre cours à mes orgueilleuses théories. Je croyais encore que les valeurs et les morales venaient des pensées. Cette croyance aujourd’hui m’apparaît superstitieuse : Ce sont les valeurs (comment on vit le monde) qui orientent les pensées. Le rationaliste dur ne pensera qu’en fonction de son athéisme et l’homme de foi trouvera sur son chemin des Traces de Dieu.
Le début du changement est venu quand j’ai compris qu’il ne suffisait pas d’adhérer intellectuellement au message mais qu’il fallait le vivre. La pénitence entrant en moi jetait une lumière crue sur ma réalité : J’étais un homme rigide et médiocre. Le soubassement idéologique sur lequel reposait ma conviction — une pensée gauchisante et revendicatrice — commençait à se fissurer. Cette première couche de superstition en se délitant, dévoilait la couche suivante : Mes certitudes idéologiques cachaient une grande peur : Celle de faire de bons choix, ce qui demande une attention à ce qui se passe, une vraie réflexion et une grande patiente. Je croyais avoir une grande capacité d’analyse, mais sa relativisation, introduite par la pénitence, faisait naître des supplices quand il fallait décider de sa vie notamment dans les domaines du travail et des relations sentimentales. Par besoin de me rassurer ou d’éviter l’indécision, par impatience aussi, je cherchais des réponses dans La Révélation d’Arès, en ouvrant le livre au hasard pour savoir ce que me conseillait Dieu sur tel ou tel cas.
Autre superstition et non des moindres : Mes certitudes idéologiques habillaient aussi mon émotivité d’une "vertu de justice." Mon indignation, mon ressenti du scandale ne venaient pas de moi mais des autres. Ma colère était la faute des autres. C’est la douleur et la honte qui sont venues à bout de la colère, une superstition émotionnelle.
Vous écrivez : "Être superstitieux, c'est être impressionné par les signes. Or, la matière n'étant que signes, la mort est signe par excellence puisque c'est la précipitation dans la matière la plus réductible à ses propres principes." La recherche de signes me semble quand même quelque chose d’important pour qui veut sortir des certitudes automatiques. Vous-mêmes dans l’interview de Jacques Chancel vous dites : "Oh moi, je n’ai jamais rien tenté, je me suis laissé guidé par la vie" [en fait la Vie] ! Ce qui demande d’être attentif à ce que la vie offre. Il me semble aussi que l’intention dans laquelle on recherche le signe (peur du choix, doute, impatiente, etc.) peut être autant superstition que la manière dont on interprète le signe.
Je me suis détaché de ces superstitions, mais d’autres sont là. Il y en a une qui me paraît particulièrement imprégnée dans le mental et donc dure à déloger. Elle se cache derrière une apparence : Je suis un frère engagé dans la construction de l’assemblée, je vais à la mission, je réfléchis à partir d’elle ou sur elle : La Révélation d’Arès anime une grande partie de ma journée. Mais cela peut cacher une superstition. Je me suis rendu compte qu’on peut utiliser La Révélation d’Arès comme support de son besoin de changement du monde. Maintenant je me pose la question : "Est-ce que je sers La Révélation d’Arès ou est-ce que je me sers de La Révélation d’Arès ?" Évidemment aucun pèlerin engagé ne plie consciemment le message de Dieu à ses besoins, ses marottes ou ses rêves. Mais l’affaires [les "Droits Changeurs"] qui agite en ce moment notre fraternité montre bien que les détournements sont parfois subtils et les superstitions habiles.
Salvator B. d'Île de France

Réponse :
Un grand merci, mon frère Salvator, pour ce très beau commentaire.
Γνῶθι σεαυτόν (Gnôthi séautόn) est une très fameuse expression grecque : "Connais-toi toi-même !" C'est à la connaissance de vous-même que vous êtes allé en écrivant ce commentaire, une sorte d'autobiographie. Platon dans son "Charmide" dit que c'était le plus vieux des trois préceptes gravés sur le fronton du temple de Delphes. Socrate utilisait ce précepte à tout bout de champ. Se connaître soi-même est une clé majeure de l’humanisme en recommandant à l’homme de prendre conscience de sa propre mesure. Georg Hegel vingt-trois siècles plus tard vit ce "Gnôthi séauton" comme signe d’un changement fondamental dans l'usage que fait l'homme de son esprit, parce que Socrate avait fait de l’esprit universel unique l'esprit singulier et individuel, ou si l'on préfère, il avait fait éclore la conscience intérieure, l’instance de la vérité et de la décision.
Les sphinx et les pyramides d'Égypte que nul ne pouvait pénétrer, Socrate en ouvrit les portes. Ce fut un tournant décisif de la façon de l'homme de se voir lui-même dans son intériorité. Au lieu d’être inatteignable comme le croyaient les anciens, l’esprit fut par Socrate réclamé comme composant de l'homme lui-même : l'esprit qui est un des constituant de l'homme dans La Révélation d'Arès (17/7). Ainsi ce commentaire nous décrit-il comment vous avez utilisé votre esprit pour comprendre qu'entre la chair et l'âme il y a inévitablement des signes, dont la superstition. Ce qui est bien, c'est que la superstition n'empêche pas l'âme de naître et de se développer. L'âme est directement issue du Bien, qui est autre chose.
Peut-être n'ai-je pas vu exactement ce que vous vouliez dire. Je ne suis pas très fin. Mais j'ai appris par Platon comment définir la santé de l'esprit, lequel est au mieux quand l'homme apprend à se connaitre avec la dernière humilité. Alors, on voit bien la tâche à accomplir. Oui, vous êtes prophète comme chacun de nous l'est dans le petit reste. Que suis-je sinon le prophète de référence, rien de plus ?

31aou17 188C88
Je me souviens très brièvement, il y a plusieurs années, que vous aviez fait une allocution sur la superstition. J'étais présente avec ma mère et mes deux frères Stéphane et Mathieu. J'étais très jeune à cette époque et je n'ai évidemment plus de souvenirs, si ce n'est un exemple de superstition que vous aviez donné sur la robe verte qui porte malheur (c'est sûrement parce que j'aime la mode que je n'ai retenu que ça !).
Je découvre votre nouvelle entrée avec mes quelques années de plus et évidemment ça m'emmène beaucoup plus loin que la simple superstition connue du monde.
Je vous remercie simplement pour chaque entrée que vous nous faites partager.
Je ne comprend pas toujours tout mais je m'en imprègne chaque fois quand même.
Je vous soutiens de tout mon cœur dans cette épreuve, vous êtes d'un courage exemplaire !
Florian et moi vous embrassons bien fort avec sœur Christiane.
Morgane C. d'Aquitaine

Réponse :
Merci, ma sœur Morgane, pour ce commentaire.
Je ne me souviens pas spécialement de mon allocution sur la superstition, que vous citez ici, mais c'est un sujet que j'ai, depuis quarante-trois ans, abordé de temps en temps un peu partout.
Ah oui, "la robe verte qui porte malheur" ! J'eus, étant jeune homme, une petite amié qui était danseuse classique, devenue assez célèbre. Elle était de cinq ans mon aînée. Elle me disait que jamais une comédienne ou une danseuse ne s'habillait en vert sur scène, parce que le vert amenait le flop, le four, le désastre artistique. Je riais quand elle me disait ça, mais elle ne riait pas, elle y croyait et me citait des exemples et je lui répondais : "Ce n'est que superstition. Je suis sûr que des bides se sont produits tout autant pour des comédiennes et des danseuses habillées de jaune, de rouge, de blanc, de noir, de bleu." Ma mère me disait : "Ne passe jamais sous une échelle ; tu recevras sur la tête un pot de peinture !"
Mais ce n'est pas de ce genre de superstition populaire, préjugés idiots par opposition à la raison, que parle mon entrée 188. Vous l'avez bien compris. Pour moi la superstition est un processus inévitable par lequel l'humain, dont la chair est un fardeau pesant et un voile, voire un mur, l'empêchant de voir ce qui n'est pour lui concevable que par l'abstrait, a besoin de l'interaction de son imagination entre le sujet de sa pensée et son environnement matériel très limité, ce genre de superstition est au reste non seulement inévitable mais occasionnellement bénéfique.

31aou17 188C89
Je suis sans force ! Vidée !
Je savais que notre frère Antoine était dur, mais le ton qu'il prend... Vous parler ainsi ?!
Merci de ne pas poster mon commentaire précédent [commentaire non affiché], quelque chose s'ouvrait en moi me donnait la Lumière, mais c'est trop tôt ! J'anticipais une amélioration, je voyais un frère qui avait fait un pas.
Je relisais les courriers tôt ce matin malade...
Je considère que vous êtes bien seul. Cette solitude !
Seul et mal compris.
Les mots ne viennent plus ! Je prie avec vous et je fais de mon mieux pour vous accompagner
Je prie...
Danièle G. du Nord

Réponse :
Merci, ma sœur Danièle, pour votre solicitude.
Ne me croyez pas si seul ! Je sens le gros de notre assemblée derrière moi. N'avez-vous pas lu les nombreux témoignages de fidélité ? Je ne les ai pas tous affichés, loin de là. Il y a déjà trop à lire sur cette page ; en affichant tout, elle deviendrais totalement illisible, inconnaissable.
Ce serait plutôt mon frère Antoine que je vois seul et cela me fait de la peine pour lui.
La Révélation d'Arès est universelle. Elle n'est pas musulmane. Cela tombe sous le sens. Antoine dit le 27 aoît qu'il n'est pas plus chrétien que musulman, mais il dit le contraire quelques jours plus tôt dans sa réponse à Daoud. De toute évidence notre frère Antoine patauge. Je le crois plus à plaindre qu'à blâmer.
Soyez une sœur missionnaire forte !

31aou17 188C90 
Bien cher frére Michel, notre prophète en Dieu.
Il semble clair que le mouvement des "Droits changeurs" existe bel et bien.
Quand on découvre son site sur "Facebook" intitulé "Al Abdal ", on ne peut que constater que ce mouvement à pris une réelle ampleur On peut comprendre au travers de cette phrase que frére Daoud vous écrit : "Le mal est fait " que sans même que vous en soyez informé ce mouvement est déjà en marche.
Frére Antoine a choisi de devenir musulman, car pour faire actuellement ce Pèlerinage à la Mecque, il n'y a que nos fréres de confessions musulmanes qui puissent y aller.
C'est un choix qu'il a choisi de faire en toute liberté.
Frére Michel, vous avez malgré tout un petit reste de Pélerins d'Arés qui sont là, qui vous regardent sans vous quitter du regard comme les anges regardent Dieu.
Nous sommes vos fidèles. Nous vous aimons 💕ainsi que votre chére épouse sœur Christiane.
Oui, nous vous aimons.❤️Je prie avec vous 🙏.
Patricia C. des Hautes Alpes ⛰

Réponse :
Merci pour ce fraternel et chaleureux commentaire, ma sœur Patricia.
Il y a un subit tarissement des commentaires. Ce matin je ne trouve presque rien dans ma boîte et, pour dire vrai, je n'en suis pas mécontent. Je vais pouvoir m'allonger un peu.
C'est comme si une stupéfaction s'était abattue sur l'assemblée... sans doute à la lecture du commentaire d'Antoine, que notre sœur Danièle (188C89) qualifie de "dur" en raison du "ton qu'il prend... Vous parler ainsi ?!" s'exclame-t-elle. Mais ceux qui m'ont "parlé ainsi" depuis quarante-trois ans ont été nombreux. Jésus disait déjà : Le fils de l'homme n'a pas où reposer la tête.
Je crois que les hommes qui parlent d'eux-mêmes, qui accordent à leurs sentimenis et pensées plus de prix qu'à la pensée d'autres, seraient-ils des témoins directs du Père, sont immensément nombreux. Ne sont-ce pas de ces humains-là que vous rencontrez chaque jour dans la rue lors de votre mission, ma sœur Patricia ?
Il y a un pas vers la très simple Vérité que frère Antoine n'a pas (ou pas encore) franchi, c'est sûr.
Pour autant, qui de lui ou de moi sera le plus justifié ? Je ne suis qu'un pécheur, je ne saurais le dire. Mais ici la question n'est pas de la justification personelle, elle est de la ligne qu'il faut suivre. La ligne de La Révélation d'Arès est si simple et évidente que je ne comprends pas qu'Antoine ne la suive pas. Mais c'est comme ça. Je ne peux pas penser à sa place. Je me fais une raison. Adieu, Antoine ! Je t'aime, mon frère, mais tu vas ailleurs... Je n'y peux rien. Je n'ai jamais supplié quelqu'un de rester auprès de moi. Je respecte la liberté de chacun.
Chaque livre occupe un espace de gravitation autour d'un sujet bien déterminé. La Révélation d'Arès n'échappe pas à cette définition. Mais son espace de gravitation a ceci de particulier qu'il est illimité ; il se se réduit ni au christianisme d'églises, ni au judaïsme, ni à l'Islam, ni au bouddhisme, ni à l'hindouisme, ni au taoïsme, ni au shinto, etc. et cela je le défendrai jusqu'au bout. Je ne réduirai jamais la mission à quelque couleur capable d'attirer les regards de certains humains plutôt que d'autres. Pour moi les épis mûrs ou mûris sont de partout et nous les cherchons partout, chez les athées y compris, les plus largement nombreux dans nos pays. Si frère Antoine avait voulu vraiment "spécialiser" une branche de la misson, j'aurais mieux compris qu'il le fasse en direction des athées. Là il y a un énorme travail à faire. Mais bon, il a un faible pour l'Islam... Il va par là. Alors, adieu Antoine !
La question du bien et du mal est la question au centre de nos pensées arésiennes. Il faut vaincre le Mal et seul le Bien le vaincra, le Bien venu par la pénitence. C'est tout.

31aou17 188C91
Cher Frère Michel, prophète du Créateur,
Stricto sensu, le prophète est celui qui a reçu directement un Message du Créateur avec pour mission de le transmettre à l’humanité.
Mikal est le prophète. Au sens large, tout homme ou femme qui se fait apôtre et qui prolonge en soi-même par la pénitence dans le monde par la moisson l’action du prophète.
Je fais également partie de ces frères et sœurs nombreux, vos compagnons, qui vous assurent de toute leur fidélité et de leur présence à vos côtés dans cette énième épreuve.
Je ne suis pas un exemple de pénitence, mais j’essaie d’être le plus honnête possible et le plus fidèle possible à mon engagement à vos côtés
L’honnêteté est la condition préalable à l’écoute de la Parole parce que tout n’y étant pas clair du fait de notre faible lumignon, il faut placer l’honnêteté au-dessus de toute tendance culturelle ésotérique ou dogmatisme. Celui qui ne comprend pas toute la Parole, peut être sûr que son ignorance ne l’empêchera pas d’accomplir pour autant ce qui constitue sa connaissance. =
Mais cette connaissance, même si elle est insuffisante doit être honnête. Et dans cette affaire il y a tromperie
Fraternellement et très affectueusement je vous serre dans mes bras
Philippe L. de Bordeaux

Réponse :
Cher Philippe, je suis très ému en lisant votre beau témoignage de fidélité, fidélité de vieux compagnon, car il y a bien longtemps que nous nous connaissons.
Antoine est de ceux qui m'ont rejoint à peu près à la même époque, dans les années 80, et je suis bien triste de le voir s'éloigner. Je connaissais ses particularités personnelles, sa forte personnalité, et je les acceptais, mais à présent il a pris la tangente. Il s'est mis à prêcher sa mission vers l'Islam d'une façon que je ne peux pas accepter et, par surcroît, en s'efforçant d'entraîner mes sœurs et frères dans son erreur.
Il y a compromis possible quand plusieurs systèmes de mission, quoique différents, vont dans la même direction. Mais là ce n'est plus possible. Il n'y a pas différence, il y a rétrogression, égarement. Le Bien et le Mal ne sont pas conçus dans l'Islam comme ils le sont dans le courant spirituel issu de La Révélation d'Arès.
Merci du fond du cœur de me rester fidèle, car c'est, je le dis sans prétention personnelle, rester fidèle à la direction de certitude que nous a donnée Dieu à Arès.

31aou17 188C92
Ce courrier n’est pas destiné à publication, mais c'est vous qui en jugerez.
Je suis sur votre blog l’affaire Daoud et Nazih H., Anroine B. et les "droits changeurs".
Vous pouvez, bien sûr, compter sur tout notre soutien à Thérèse et moi-même.
L’attitude d’Antoine (ne pas reconnaître qu'il se trompe et argumenter pour se justifier) ne nous étonne pas, car nous avons été confrontés à ce frère pendant plus de trois ans durant lesquels nous tentions de créer un groupe local [autour du Bassin d'Arcachon, France]. Devant son attitude obstinée de vouloir imposer ses vues et allant parfois jusqu'à l’insulte face au refus de suivre ses propositions, nous avons dû cesser toute relation de travail avec lui.
Certes, aucun doute sur sa foi et son engagement, mais cette foi passe il me semble par sa propre sensibilité interprétative et non par la vôtre, ce qui pose un problème d’unité de pensée qui éclate dans cette affaire.
Je passe sur d’autres difficultés.
Pour faire court, il nous a affirmé en réunion locale qu’il ne se considérait pas comme Pèlerin d’Arès (avouant par là qu'il ne faisait pas parti du petit reste censé appliqué en tout point votre enseignement) et il l'a même écrit dans un courrier adressé au directeur d’une grande surface locale. Il n’a aussi pas hésité à prendre des positions contraires aux vôtres concernant la mission de proximité ou le projet de local et cela dès le lendemain même d’une réunion avec vous.
Bref, il n'en fait qu'a sa tête comme on dit.
Je considère son éloignement de l’assemblée et du petit reste simplement comme la révélation d’un état de fait préexistant. Il vaut mieux que les choses soient claires, afin qu’à l’avenir d’autres frères ne soient pas entraînés dans des projets très hasardeux ou que d’autres projets échouent faute d’unité de pensée. Peut-être ce frère trouvera-t-il mieux sa place dans un autre cadre d'action que celui qui est destiné à  prolonger votre action et votre enseignement.
Nous avons, bien sûr, une pensée fraternelle et affectueuse pour ce frère et son éloignement est très regrettable, car Antoine a par ailleurs certaines qualités et compétences; mais elles deviennent contre-productives et mêmes néfastes, quand elles sont utilisées dans une direction différente que la direction de certitude  que vous avez définie et ce au sein même de l'assemblée du petit reste.
De son côté, cette affaire ne devrait-elle pas inciter l’assemblée à faire son autocritique sur une communication interne avec vous et entre nous, et une réflexion collective défaillante ? Vu l’ampleur des démarches d’Antoine que je découvre, je suis quand même très étonné que vous n’en n’ayez pas été informé. Nous concernant localement, nous avons refusé une conférence sur l’Islam qu’Antoine voulait faire au Salon Bien-Être. Et j’ai de mon côté vivement déconseillé aux frères de Metz d’en faire une dans leur local quand j'en ai été informé par hasard. Mais Malika que j'ai eue au téléphone avait déjà donné une excellente réponse à Antoine. Cette sœur a un bon sens spirituel naturel qui parfois me laisse pantois.
Je ne comprenais pas où il voulait en venir avec cette conférence sur l’Islam et je croyais que c'était simplement une lubie d’Antoine comme celle de vouloir à tout prix ouvrir un local à Arès alors que "le groupe local" est loin d'être prêt humainement et spirituellement pour assumer un projet d'une telle responsabilité. Je comprends maintenant qu’il était déjà dans l’application de son plan de "Droits Changeurs". Avait-il mesuré les conséquences énormes que pouvaient avoir de telles conférences dans des locaux de Pèlerins d’Arès ? Je n’imaginais pas non plus Antoine capable de déployer une telle activité au vue de sa santé apparemment défaillante.
Concernant la mission locale de proximité je ne sais pas quelle tournure vont prendre les choses. Je ne vous cache pas que j'ai une certaine réserve par rapport à G. B. qui est assez proche de celle que j'ai eu par rapport à Antoine. J'ai de mon côté toujours des difficultés à surmonter mon émotivité et mes propres défauts et faiblesses. Chacun est donc renvoyé à l'urgente nécessité de sa propre évolution par la pénitence volontaire, effective, intransigeante. J'espère que nous allons tous évoluer suffisamment dans le bon sens pour que des actions collectives efficaces, prudentes, et intelligentes soient envisageables. Pour ma part je prévois cette année de ne participer qu'a l'action collective du salon "Bien-Être" de février que nous maîtrisons a peu près, car elle est limitée dans le temps.  
Je considère que si nous devions envisager une action collective permanente et de plus long terme il nous faudrait mettre en place un fonctionnement collectif méthodique, intelligent (Voir "Conscience collective" dans "Le Pèlerin d'Arès" 1989), qui permette d'analyser et de parer à tous les problèmes et dérives qui ne manquent pas de se présenter dans l'action missionnaire. Pour l'instant, il n'y a pas consensus sur cette manière de faire que G. B. entre autres trouvait trop rigide et qu'il nous a reproché de vouloir mettre en place et qui a provoqué sa violente colère, dont j'ai  eu beaucoup de mal à me remettre.
Le problème posé par le projet d’Antoine permettra peu être de reparler de cela.
Humblement, Je prie avec vous et vous embrasse très fraternellement,
Daniel C. d'Aquitaine

Réponse :
Merci, frère Daniel, de me laisser la liberté d'afficher votre commentaire, dont je vous remercie vivement. Il me permet de comprendre mieux beaucoup de choses que certains m'ont apprises depuis le 20 août. Ces choses qu'on a porté à ma connaissance tous ces jours m'ont fait de la peine, mais en lisant votre commentaire, je suis effondré.
J'ignorais que vous aviez coupé les ponts, complètement coupé les ponts avec Antoine.
J'ignorais qu'il vous avait affirmé ne pas être un Pèlerin d'Arès et qu'il avait pris des décisions contraires aux miennes le lendemain même d'une réunion de groupe avec moi.
J'ignorais qu'il voulait faire une conférence sur l'Islam (pas une conférence sur La Révélation d'Arès donc) à La Teste au Salon "Bien-Être" — merci de l'en avoir dissuadé — et à la mission de Metz — Merci à sœur Malika de l'en avoir dissuadé.
Mais Antoine — je le réalise aujourd'hui — ne pensait probablement pas que j'ignorais tout cela et bien d'autres choses que j'apprends depuis dix jours. Antoine devait penser que je savais déjà tout ça ou que j'en savais une bonne partie. Je m'explique maintenant pourquoi il ne me regardait plus au Pèlerinage. Je comprends que s'il évitait de croiser mon regard, c'était  parce qu'il était gêné, ou qu'il voulait marquer sa réprobation, et non, comme je le croyais, parce qu'il était en mauvaise santé ou qu'il traversait une crise de mysticisme. Réalisant ce qui se passait, j'ai une peine immense, j'en tremble en tapant ces lignes.
J'affirme ici, dans ce blog public, que jusqu'à maintenant je me suis fait une très haute idée d'Antoine que je considérais comme un ami personnel autant qu'un inconditionnel frère de foi, tout en connaissant sa forte personnalité et ses particularités que j'acceptais comme j'accepte que chaque frère ou sœur soit ce qu'il ou elle est. S'il y eut peut-être, comme certains me le font entendre, des bribes d'information, des indices de son éloignement et/ou du projet "Droits Changeurs", j'affirme que je ne les voyais pas. J'étais tellement attaché à ce frère que j'étais incapable de les interpréter comme j'aurais dû le faire.
Merci, frère Daniel, pour ce commentaire qui finit de m'ouvrir les yeux.
Oui, jusqu'ici j'eus de la peine, mais maintenant je suis atterré.
Mais je sais qu'il n'est pas de péché dont on ne puisse revenir. J'ai cette flamme d'espérance en moi.

31aou17 188C94
Un grand merci pour cette nouvelle entrée.
Nous rentrons de Sallanches et nous prenons connaissance des échanges sur le blog.
Nous voulons simplement vous dire, Marie-Jo et moi, que nous serons toujours des inconditionnels du prophète à travers tout ce que les frères et sœurs pourraient suggérer. L'avenir ne leur appartient pas, la voie droite doit être maintenue et pour cela Mikal représente la référence une et indivisible.
Nous ne réussirons qu'à ce prix. Pour ce qui est du sujet "Chair et Superstition" vous nous ouvrez encore un peu plus les yeux pour que nous comprenions que ce monde dans lequel nous vivons est un monde parallèle à la sublimité pour laquelle nous avons été créés.
Nous sommes toujours dans le péché et tant que durera cet état nous rencontrerons toujours des obstacles. Pour vraiment nous déculturer grâce à la pénitence nous retrouverons la Lumière sous l'enseignement de Mikal, le prophète que nous méritons.
Bien affectueusement à vous.
Paul et Marie-Josèphe S. de Lorraine

Réponse :
Merci du fond du cœur, ma sœur Marie-Jo et mon frère Paul. Je suis très ému par votre beau témoignage de fidélité.

31aou17 188C95
Ce matin, l’étude de La Révélation d’Arès, édition bilingue 1995, Paroles et annotations, m’a amenée à réfléchir à la mission des apôtres après la crucifixion de Jésus.
Devant le désarroi des apôtres et le risque d’échec d’évangélisation d’Israël, Dieu a dû ressusciter le prophète Jésus.
À chaque fois que Dieu envoie un prophète, Il prend le risque de voir son peuple à la nuque raide (Rév d’Arès iv/7) se détourner de la Voie qu’Il prescrit, de tomber dans l’erreur, dans l’ornière de la religion et de la superstition. La résurrection de Jésus pour les apôtres de l’époque n’a pas été une preuve suffisante de la transfiguration de l’homme quand il accomplit le Dessein du Père. Ils n’ont pas compris le Message du Père et sont partis sur les friches où ils croyaient trouver meilleur profit (Rév d’Arès 5/5) et se sont éloignés de la vraie foi ou "direction de certitude."
Dieu envoie un prophète pour éviter que Sa Parole soit détournée, utilisée à mauvais escient par des apôtres en état d’illuminisme, croyant mieux la comprendre que le prophète qui en reçoit, lui, la compréhension immédiate directement du Créateur, comme c’est le cas de Mikal.
La différence avec les apôtres du temps de Jésus, c’est que notre prophète est bien vivant, vigilant pour peu qu’il soit mis au courant de ce qui se trame dans les coulisses. Encore faible, le frère vigile (Rév d’Arès xxviii/27) a baissé la garde !
En quelque sorte, j’ose dire que nous, les marmots de Mikal (Rév d’Arès xxx/13), avons bien de la chance qu’un tel détournement de la Parole par notre frère Antoine et les frères Daoud et Nazih soit vécu du vivant du prophète Mikal, le frère aîné, le chef de personne, mais le gardien de la Parole qui ne se divise ni ne se tait (16/1).
Nous voyons combien il a été facile à frère Antoine d’interpréter la Parole selon ses affinités, sa personnalité, son caractère, forgés par une intelligence intellectuelle supérieure avec une mentalité de chef, d’être victime de lui-même et de glisser sur cette pente, risquant de mettre en grand danger la mission du prophète.
Je remercie encore le Ciel de nous avoir permis de vivre ce début de détournement vers la religion du vivant du prophète Mikal, tout en comprenant que cela est une grande souffrance pour lui : isolement, mise à l’écart, surcharge de travail déjà habituellement débordant. Une expérience qui restera gravée, je pense, dans la mémoire du petit reste.
Je suis peinée, prophète, consciente de mes insuffisances, mais aussi consciente d’être une petite goutte d’eau qui s’ajoutera aux autres gouttes d’eau pour former, au Jour, le nuage d’or où les nations s’embrassent (Rév d’Arès XIX/22).
Je vous dis, cher Prophète, ma fidélité et ma soumission, autant que faire se peut, à votre enseignement et à la Parole du Père.
Je vous embrasse, très cher prophète, ainsi que notre tant appréciée sœur Christiane, qui, sûrement, redouble d’attention auprès de vous, en ces moments difficiles.
Avec toute ma reconnaissance et mon amour fraternel,
Claudine F. de Catalogne Française

Réponse :
Merci, ma sœur Claudine, pour ce très beau témoignage de fidélité, que me fait parvenir votre fille Marie de Lyon, qui m'apprend que vous êtes, vous et Dominique, privés de l'Internet depuis deux jours.
Dans votre commentaire vous me parlez de la résurrection de Jésus, mais en ce qui me concerne il y a eu quelque chose comme ça. J'avais un important souffle au cœur et les cardio-échographies qui m'étaient faites à Bordeaux par un as dans ce domaine, révélaient un très important rétrécissement du passage aortique. Ce médecin me disait : "Attention à la mort subite ; elle vous pend au nez." Je décidai de me faire opérer. La chirurgie à cœur ouvert eut lieu en décembre 2014. Aujourd'hui je suis indiscutablement un autre homme. Cela a été une sorte de résurrection. Oh certes, je peux partir pour d'autres raisons, comme Mireille Darc qui vient de mourir d'un AVC (son troisième) alors qu'elle aussi avait eu, très jeune un souffle au cœur et avait été opérée à cœur ouvert deux fois au moins, d'après ce qu'on m'a dit. Passons !
Oui, comme vous l'avez bien vu, "il a été facile à frère Antoine d’interpréter la Parole selon ses affinités, sa personnalité, son caractère, forgés par une intelligence intellectuelle supérieure avec une mentalité de chef," il a été "victime de lui-même... a glissé sur cette pente, risquant de mettre en grand danger la mission du prophète." Mais l'ange veillait. Aguéla (Rév d'Arès xxxi:13) a fait en sorte que tout cela soit découvert en cette dernière semaine d'août. Reste que ce difficile moment doit être une bonne leçon pour notre communauté.
Pendant des siècles le prophétisme ne put pas s'étendre au-delà des limites de la religion où il avait pris naissance : Jésus dut être prophète dans les limites du judaïsme, Muhammad dans les limites du paganisme de la Péninsule Arabe. Puis survint La Révélation d'Arès et, avec elle, en tout cas peu de temps après elle, les fantastiques possibilités de communication internationale offertes par le GPS, l'Internet, etc. Nous ne faisons encore que bricoler, pratiquer maladroitement les premiers balbutiements de ces formidables moyens. C'est là que je suis incapable de comprendre l'idée étroite, rétrécie, du frère Antoine de rétrograder dans le domaine de l'Islam alors que tout nous invite à nous répandre dans le monde, à faire sauter tous les verrous religieux. Je ne verrai pas moi-même, du moins je ne les verrai pas depuis la terre, tout ce que notre mission fera pour qu'explose sur toute la planète la Vérité révélée à Arès, mais elle le fera.
Il nous faut aller de l'avant et je suis heureux de vous compter, vous Claudine et Dominique, parmi les vaillants missionnaires de notre mouvement spirituel, pour l'heure étouffé, mis qui fera sauter les bouchons et répandra son Souffle tôt ou tard.

31aou17 188C96 
Cher Frère Michel, bonjour !
Au cas ou vous ne seriez pas informé, voici se que l'on trouve sur la page "...." sur facebook. Je vous embrasse et clame avec vous.
[....et patati et patata...]
Didier.Br. d'Ile de France.

Réponse :
Comme on dit populairement, frère Didier, ne faisons pas le réveillon là-dessus.
Savez-vous que chaque fois que vous visitez cette page "...." sur le réseau social facebook, vous encouragez d'une certaine façon ces personne qui s'activent pour les "Droits Changeurs" ? Nous ne voulons pas de mal à ces personnes, mais nous ne partageons pas leurs perspectives.
Pour ma part, j'ai rendu visite à "...." il y a quelques jours quand on m'en a parlé, mais cela m'a suffi. J'ai vu que j'y étais "ami", je ne sais pas comment, mais facebook est fait de telle sorte que les amis des amis deviennent les amis d'autres amis en chaîne et l'on peut se retrouver comme support involontaire d'une personne ou d'un groupe avec lesquels on n'a que de lointains rapports ou de simples rapports de sympathie, sans plus. Pour moi être sympathisant et être ami sont deux choses différentes. Je me suis effacé comme "ami" et je ne vais plus sur cette page "....".
Ce qui peut s'y raconter ne m'intéresse pas. J'en sais assez sur le but qu'ils poursuivent, qui non seulement n'est pas le mien, mais que je considère contraire à l'esprit de La Révélation d'Arès. Je ne mets plus dans leurs activités la moindre curiosité.
Je vous invite à en faire autant, frère Didier.
Je n'ai pas d'ordre à donner, je ne suis le chef de personne, mais si j'ai un conseil pour ceux de nos frères et sœurs qui sont "amis" ou participants de cette page facebook (ils sont quelque quatre-vingt) et qui me semblent être, au reste, les seuls amis ou participants, de ce groupe, c'est de s'en retirer et de n'y plus revenir.

01sep17 188C97
Cher prophète du Très Haut !
Je ne me suis pas encore exprimée pour vous dire que je vous aime, [pour vous dire] que sur votre hanche (Rév d’Arès xLii/11), j’y suis, je veux y rester jusqu'à mon dernier souffle !
Dans l’épreuve difficile que vous vivez en ce moment mon époux et moi nous pensons à vous, à vos proches, votre épouse sœur Christiane. Nous souffrons avec vous. Nous avons découvert en même temps que vous l’existence de ce projet les "Droits Changeurs".
Nous sommes Pèlerins d’Arès et fiers de l’être !
Je m’associe au beau commentaire de notre frère Alain Le B. (188C73), c’est nous qui sommes cons pas vous.
Nous sommes à la traîne et sommes lents pour comprendre, nous avons la nuque raide.
À la lecture de vos réponses, frère Michel, que d’amour, de simplicité, de dignité, d’intelligence du cœur ! C’est un enseignement pour nous tous, vous rester patient, calme et ferme sur la Hanche du Très Haut [Rév d'Arès xxx/21]. Ma parole ne se divise ni ne se tait (15/6).
Le Créateur c’est manifester à vous en 1974 par Jésus et en 1977 sous forme d’une canne de lumière ! vous faite partie de cette lignée de prophètes à qui Dieu a parlé depuis, Noé, Abraham, Isaac, Moïse, Élie, Jésus, Muhammad pour appeler une seule et même assemblée (188C21) de pénitents (Rév d’Arès 30/10), aimer, pardonner, faire la paix, être libre de tous préjugés de toutes peurs pour changer ce monde en bien et le sauver (28/7) et ainsi aller vers les Hauteurs Saintes ou le Père nous attend (40/5).
Cette entrée 188 "chair et superstitions", que j’ai lue plusieurs fois, que je relirai encore, m’apprend que je suis superstitieuse. Je ne pensais pas l’être autant, je dois me libérer de mes peurs qui me font imaginer des trucs qui ne sont pas, qui ne seront peut-être pas la réalité de demain. Je réalise ô combien je suis imprégnée par mes préjugés et mes jugements et que cela m’empêche d’aimer et d’être libre, à mon insu mon jugement saute sur ma langue (Rév d’Arès 36/16) ; c’est presque une deuxième nature.
Nous sommes tombés si bas que je pense que nous pouvons avoir du mal à imaginer ce que nous serions si nous étions changés. Le sentier de la pénitence est long et j’ai encore un long chemin à parcourir. L’important est de ne pas se décourager (Rév d'Arès 13/8).
Heureusement, il y a la prière, la pénitence, la moisson, votre enseignement qui nous fait voir les choses tout autrement que ce monde ne les voit. Cela nous tire vers le haut et nous donne beaucoup beaucoup d’espérance. J'aime beaucoup cette entrée.
Éric et moi nous vous embrassons
Nous prions avec vous et vous sommes fidèles.
Marielle J. d’Ile de France

Réponse :
Ce matin, je trouve ce très beau témoignage de fidélité, qui me touche profondément. Merci pour lui.
Je sais votre dévouement à la mission et c'est bien parce que vous êtes nombreux à rester loyaux et dévoués que, si mon chagrin est grand de voir s'éloigner un frère que j'aimais, je garde intacte toute mon espérance que notre mission réussira tôt ou tard.
Ohé ! les cœurs, restons fidèles à la mision que nous demande d'assumer La Révélation d'Arès !

01sep17 188C98
Bien aimé Frère Michel,  
Quelques photos d'Ismaël.
Heureusement, le Père nous a donné quelques joies sur cette triste Terre !
Même quand le mal tente de blesser Mikal, le prophète, indéfectible, monte avec la voix de fer [Rév d'Arès vi/6] et nous emmène haut au-dessus du bruit et du mal.
Merci pour votre enseignement infaillible.
Vous ne serez jamais seul, digne prophète.
Vos frères et les anges sont avec vous, chaque jour, chaque instant, quoiqu'il arrive.
Nicolas et moi vous embrassons très fort Frère Michel, avec votre toute dévouée épouse Christiane.
Myriam B. d'Aquitaine

Réponse :
Je ne trouve pas de photos d'Ismaël accompagnant votre eMail ou je ne sais pas les ouvrir, mais ce n'est pas grave. J'ai vu ce bébé cet été au Pèlerinage. C'est un très beau petit garçon !
Merci, Myriam et Nicolas, pour votre témoignage de fidélité !

01sep17 188C99
Je ne tiens pas à me faire l’avocat du diable, pourtant j’ai de la peine pour Antoine.
Je me dis qu’il ne mérite peut-être pas la vindicte que je peux entendre de part et d’autre. Je ne parle pas pour vous, Frère Michel, car vous ne faites que votre travail, à savoir recadrer un frère qui a tendance à s’égarer sur des sentiers scabreux.
J’ai un peu côtoyé Antoine et j’ai vu son engagement à la mission, La Révélation d’Arès à la main dans les rues de Bordeaux, de sa maturité spirituelle (du moins me semblait-il), de l’intelligence de ce frère que j’ai toujours considéré comme un Pèlerin d’Arès beaucoup plus accompli que moi. Bien sûr, c’est un homme qui a une forte personnalité et qui a tendance à vouloir trop imposer ses vues, ce qui a pu provoquer des heurts, mais passons ! Et puis il m’a toujours considéré comme un compagnon de mission, quand d’autres frères sur Bordeaux avaient tendance à m’ignorer, mais c’était une autre époque…
Voilà, j’espère que vous ne m’en voudrez pas de ce petit témoignage en faveur d’Antoine, mais je ne voulais pas l’abandonner dans la peine. J’ai la conviction que son cœur est Pèlerin d’Arès avant d’être musulman qui n’est qu’une sensibilité, comme d’autres sont de sensibilité chrétienne, laïque… (Nous traînons tous de vieux vêtements dont on a du mal à se débarrasser).
Il a commis une erreur mais je crois qu’il voulait bien faire au départ. Peut-être s’en rendra –t-il compte une fois l’esprit apaisé.
Richard L. d'Aquitaine

Réponse :
Vous n'êtes pas "l'avocat du diable", frère Richard. Comment ne trouverais-je pas touchant, conforme à l'amour du prochain, que vous ayez "de la peine pour Antoine".
Croyez-vous que je n'ai pas de peine moi-même ? Elle est plus grande et profonde que la vôtre. Je pense que c'est le cas de tout le monde.
Il n'y a aucune "vindicte" exercée au nom de l'assemblée des Pèlerins d'Arès contre Antoine. C'est lui-même qui suit maintenant une route qui n'est pas la nôtre. Il en est libre.
Antoine dit lui-même qu'il ne se présente "jamais comme Pèlerins d'Arès" et je lui ai répondu qu'à l'inverse j'étais quant à moi un Pèlerin d'Arès. Nous divergeons très clairement. La mission rétrécie à l'esprit islamique qu'il se propose très vigoureusement de faire depuis deux ou trois ans, en tentant (ce qui aggrave les choses) d'y entraîner des frères et sœurs du petit reste, ne peut que nuire à notre mission qui, elle, est universaliste et plutôt d'esprit chrétien — dame ! ce n'est pas Mouhamad mais Jésus que le Père m'a envoyé —. C'est Antoine qui s'éloigne, ce n'est pas moi qui le chasse.
Antoine, Nazih et Daoud pensent que la direction que j'ai donnée à la mission depuis quarante ans n'est pas la bonne. Ils pensent qu'il faut faire de La Révélation d'Arès un satellite du Coran (ou l'inverse, qu'importe !) et cela crée entre nous une divergence très préjudiciable. Je lis le Coran chaque jour, mais je ne me suis jamais déclaré musulman. Pour moi le Coran est historiquement vénérable et je ne dois pas l'ignorer, mais incomplet et dépassé par La Révélation d'Arès. C'est aux Musulmans d'abandonner l'Islam et de devenir Pèlerins d'Arès. Il ne s'agit pas de faire des sortes de Musulmans-Pèlerins d'Arès ou des sortes de Pèlerins d'Arès-Musulmans.
J'imagine qu'Antoine, Nazih et Daoud ne voient pas de mal à faire comme ils font, mais, même si je ne doute pas de leur sincérité, ils le font jusqu'à présent d'une façon qui implicitement rejette la direction de certitude qu'a donnée le prophète. Ils sortent ainsi de mon orbite prophétique. Au reste, ils savaient probablement que je ne serais pas d'accord avec eux, puisqu'ils agissaient en se cachant de moi. Ils pensaient peut-être qu'ils auraient entraîné un nombre assez important de mes frères et sœurs de mission pour m'opposer, le jour où je me serais rendu compte de ce qui se passait, un consensus en leur faveur et me contraindre à céder. Mais même si je restais seul à comprendre ce que me demande La Révélation d'Arès, je ne changerais pas de direction.

01sep17 188C100
Bien aimé frère Michel,
Gratitude pour cette belle entrée 188 "Chair et superstition".
Pour moi elle fait écho à une realité avec laquelle j'ai été en conflit longtemps.
En effet, dès mon jeune âge, je n'ai pas été en accord et je ne comprenais pas ce que les gens voyaient de moi (et des autres) d'une manière générale. Ils me voyaient dans une seule dimension qui se bornait au monde physique, alors que quand je pensais à moi et que je "m'espionnais", je ne me ressentais qu'à travers mes actes et/ou mes pensées. Et c'étaient uniquement ces actes et pensées qui déterminaient l'opinion que je pouvais avoir de moi-même, mais également des autres.
Aujourd'hui, je comprends à travers la pénitence et les expériences de la vie, le pourquoi de cette singulière manière de me penser et de voir les autres. Je sentais l'étroitesse d'une vision unique et réductrice du corps physique.
Je me rends compte également que je n'ai pas été ou que j'ai été très peu influencée par un conformisme, par des susperstitions, par des lois, par les comportements environnants d'une société et des idées qui ne me semblaient pas vrais !
Merci, frère aîné, pour tout ce travail que vous accomplissez pour changer ce monde et je suis heureuse de marcher et de partager auprès de mes frères et sœurs d'Arès et d'ailleurs "que Dieu est d'abord Amour" et que tout contact réussi "de la chair pécheresse" avec soi-même, avec autrui, dans le quotidien comme dans la mission, est avant tout un contact d'amour.
Katia R. R. des Pyrénées-Atlantiques

Réponse :
Ce commentaire concerne-t-il l'entrée 188 "chair et superstition" ? Cela ne me paraît pas évident, parce que vous voyez la chair, ma sœur Katia, comme la base du jugement d'autrui, c.-à-d. comme "ce que les gens voient de moi (et des autres) d'une manière générale" mais non la chair comme obstacle à la représentation que le cerveau de chair peut se faire de réalités abstraites : Dieu, la foi, l'amour, etc., obstacle que peut seule combler l'imagination, qui est donc l'inévitable fabrique de la superstition.
Je vous félicite si vous avez pu n'être que "très peu influencée par un conformisme, par des susperstitions, par des lois, par les comportements environnants d'une société et des idées qui ne vous semblaient pas vrais !"
Pour ma part, je n'ai jamais, ni hier ni aujourd'hui, pu me délivrer de la nécessité d'imaginer, donc de voir plus ou moins superstitieusement ce qui m'était et m'est toujours invisible, mais auquel je crois.
Comme je l'ai maintes fois expliqué, je n'ai pas vu Dieu, je suis incapable de dire que qu'est et qui est Dieu, je n'ai fait que l'entendre à Arès, je m'accorde avec ce que dit Exode 33/20 : L'Éternel dit: Tu ne pourras pas voir ma face, car l'homme ne peut me voir et vivre. J'entends par là ceci : Nul humain de chair ne peut voir Dieu et vivre la vie spirituelle sans l'imaginer, donc sans superstition, car Dieu est invisible à nos yeux de chair, invisible à notre cerveau de chair incapable d'en déceler et d'en décrire la nature et les dimensions.
En ce qui concerne ce que les autres peuvent voir de chacun de nous, dans sa réalité, c'est la même chose. Ceux qui nous jugent le font plus par ce qu'ils imaginent que par ce qu'ils voient vraiment. Par exemple, dans cette affaire des "Droits Changeurs" nous nous gardons de juger Antoine, Nazih et Daoud, nous savons que beaucoup de choses en eux nous sont invisibles ; nous ne pouvons que déceler ce qui dans leur projet de mission est préjudiciable à notre projet de mission. C'est aussi pourquoi nous comprenons très bien et ne nous formalisons pas que, par exemple, Daoud soit devenu agnostique ; nous nous gardons bien de le juger sur ce point, car un homme agnostique peut être un homme de Bien.

01sep17 188C101
Cher frère aîné,
Je suis en plein dans les travaux. Un mot pour rebondir sur le commentaire de notre frère Jeff (commentaire 188C75), où il aborde la question de créer un "conseil de sages".
Je vous partage mon oups ! d'étonnement.
Ce qui motive cela est bien compréhensible, mais ne serait-il pas plus prudent de ne pas prendre sous une autre forme la direction que nous essayons d'éviter, créer structure, autorité et enfermement, qui engendrent fausses croyances et bloquent la vie ? Ne pas aller vers tout ce qui pourrait se cristalliser en pouvoir hiérarchique ou développer l'orgueil ?
Nos intelligences s'éclairent à travers l'échange, cela devrait pouvoir être réalisé le plus simplement possible, seulement par le partage et le don libre. En trouvant d'autres moyens d'échanges pour s'entraider dans une simple fraternité.
Je caricature un peu le commentaire de notre frère Jeff, mais pour indiquer une déviation possible, relancer des questions concrètes reste intéressant.
Merci,.
Rachel-Flora G. du Jura

Réponse :
L'idée du "conseil de sages" n'est pas de Jeff, mais de moi, frère Michel.
Jeff n'a fait ici que reprendre cette idée, que j'ai évoquée au cours des années, laquelle n'est toujours qu'une idée, car il n'a pas existé de "conseil de sages" dans notre assemblée depuis quarante-trois ans.
Cette idée de "conseil de sages" revient régulièrement dans mes pensées, avec d'autres trop longues à développer ici, car je pense que je suis beaucoup plus près de ma fin que de mon commencement et qu'il faudrait peut-être laisser à mes frères et sœurs du petit reste quelques dispositions utiles ou conseils.
Notre assemblée est une assemblée de croyants libres. Mais il faut quand même un minimum de responsabilité collective et la recherche du meilleur moyen de l'instituer vient inévitablement à l'esprit. Il n'est pas du tout facile de coordonner dans la bonne direction de certitude une famille d'humains très différents les uns des autres, car comme nous ne pouvons pas éviter un minimum de superstition, ainsi que l'explique mon entrée 188, nous ne pouvons pas éviter un minimum d'organisation.

01sep17 188C102
Bien aimé frère Michel dans l’Amour du Tout Autre,
Nous ne voulons pas surcharger votre boîte d'emails, mais nous tenons à vous communiquer notre soutien dans cette affaire des "droits changeurs", qui nous abasourdit, nous peine et nous montre à quel point notre mission est difficile et le sera encore longtemps.
Merci à Aguéla (Rév d'Arès xxxi:13) qui veille.
Antoine doit se sentir très seul.
(Rév d'Arès xxii/5-6) Les frères, l'égala'h (a) l'attelle (qui) coupe l(eur) peau ; ils vont (sur) ton talon, les frères (qui) mâchent Ma Rête, (qui) dorment dans la foul(é)e de ton pied.
Toute La Révélation d’Arès nous montre clairement que le prophète Mikal est l’agent d’unité et la condition de la réussite de notre mission.
Cette épreuve qui est une leçon nous donne de la force.
Rémy et moi-même nous vous affirmons notre soutien et notre fidélité.
Nous sommes parfois maladroits dans notre moisson mais notre foi est inconditionnelle dans votre prophétisme. Un grand merci pour tout.
Nous vous aimons et vous embrassons bien affectueusement avec sœur Christiane qui doit être très peinée de cette affaire. Nous espérons que vous allez pouvoir vous reposer un peu.
Marie-Odile et Rémy O. de Toulouse

Réponse :
Un grand merci à tous les deux pour ce témoignage de fidélité.
Oui, Antoine doit se sentir très seul, mais il lui appartient de sortir de cette solitude en renonçant à son projet, en me disant : "(Re)dites-moi ce que je dois faire et je m'y restreindrai." De son projet nous ne discutons pas la sincérité, mais il le sépare de nous, parce qu'il est tout bonnement impossible de vaquer à des missions si différentes, partant d'états d'esprit si différents, sans rendre nos perspectives arésiennes incohérentes, donc préjudiciables.
Nous nous reverrons bientôt à Toulouse. Je me réjouis à l'avance de ces moments de mission que nous passerons ensemble.

01sep17 188C103 
eMail d'Antoine B. adressé à Daniel C. en réponse à son commentaire 188C92

Bonjour Daniel,
Ton commentaire 188C92 ressemble à une mise à mort : comme le dit le dicton : "Qui veut noyer son chien l'accuse de la rage".
Tu ne sais pas ce que tu fais là et tu ne comprends pas que mes troubles cognitifs rendent mon cerveau vite confus à certains moment, mon expression écrite et orale aléatoire, et que je deviens émotionnellement fragile et instable. C'est la raison pour laquelle j'évite les regards en allant prier, et plus encore en 2017 : il m'est très difficile de contrôler les émotions négatives liées aux souffrances que certains Pèlerins d'Arès m'ont infligées dans le passé et dont tu n'es pas un des moindres.
Et tu récidives; ce n'est pas intentionnel de ta part, mais l'impact sur moi est réel.
Je suis désolé que le prophète interprète mon attitude comme une gêne ou un réprobation, c'est simplement pour me permettre de prier dans de bonnes conditions et marcher du mur d'enceinte à la Maison de la Sainte Parole est devenu pour moi une épreuve car je ne peux plus aussi facilement qu'avant refouler mes émotions négatives. Et la pression qui s'exerce particulièrement dans cette entrée et à laquelle tu viens de rajouter un poids énorme conduirait d'autres au suicide.
J'ai heureusement une solide assise spirituelle, et dispose encore de quelques ressources grâce à la prière et à la mission publique même si je devrai probablement renoncer à ma mission prévue ce matin sur le marché d'Andernos.
Ceci n'est pas le plus important. Ce qui est grave, c'est l'impact que cela a sur le prophète qui se dit "effondré, atterré" et qui "tremble en écrivant".
Il faut sans tarder rétablir quelques faits et je demande instamment à Gérard [? peut-être Gérard M.] d'intervenir comme il le jugera bon pour rassurer notre prophète et à Michel [?] de resituer les faits: il a une excellente mémoire et je me rappelle combien sa présence au Chantry était précieuse pour me protéger face à tes attaques sur l'orientation missionnaire de cette journée que j'essayais de faire prévaloir face à ton opposition systématique pour orienter ces journées vers des discussions en chambre. Rassure-toi, je ne serai plus sur ta route désormais, je suis trop faible psychologiquement.
Je prends les principaux sujets dans l'ordre de ton commentaire.
1. L'exclusion du groupe du Bassin de 2014 fait suite à celle de 2010, dans les deux cas tu étais du côté des excluants et Michel s'y opposait. Je fais copie de la lettre où tu m'as signifié cette exclusion au nom d'un groupe de 7, donc majoritaire, le 19 octobre 2014. Je ne vois pas quand je t'aurais insulté (?), j'ai beaucoup de défauts mais pas celui-là.
2. La lettre à Leclerc que tu retournes contre moi est jointe à ce mail. Je précise qu'après avoir constaté que notre Saint Livre était retiré des rayons et vendu sous le manteau, sorti d'un tiroir à la demande, j'ai réfléchi à la manière de changer la situation, pensé à cette lettre et consulté avant de l'envoyer quelques frères dont toi, avis négatif pour toi. Au Salon suivant de La Teste, une vendeuse du rayon librairie est passée à notre stand et a parlé de cette lettre qui avait circulé dans le personnel qui l'avait beaucoup apprécié (j'avais pris la précaution de la confier en mains propres non cachetée à une vendeuse senior en la laissant libre de transmettre ou non à sa direction). C'est ainsi que nous avons pu nous retrouver dans les rayons.
3. Pour les "décisions contraires à celles du prophète prises le lendemain d'une réunion avec lui", je ne vois pas à quoi tu fais allusion et fait appel à la mémoire de Michel [? peut-être Michel B. d'Audenge]. Je pense qu'il s'agit de nos divergences de compréhension sur la recherche d'une base missionnaire, vous étiez concentrés sur Andernos seul et comme le prophète avait parlé d'une "succursale" du pèlerinage, j'ai simplement dit qu'il ne fallait pas exclure Arès des recherches. Tu m'as accusé à l'époque de vouloir pousser un "projet personnel". La référence à une succursale a été confirmée par Vincent et à la réunion suivante, le prophète a précisé son projet qui était à Arès dans le garage actuel des Saints Lieux. Cela n'a pas du te plaire.
4. Pour le salon de La Teste, j'informe ici Gérard [?] de ce qui s'est passé. Depuis quelques années, les organisateurs proposent aux exposants de faire des conférences dont les sujets sont publiés dans la presse locale et font venir des visiteurs pour telle ou telle conférence. L'année précédente, nous avions choisi deux conférences, l'une sur l'âme par Gilbert qui a très bien fonctionné avec une trentaine d'auditeurs, l'autre sur une présentation de La Révélation d'Arès faite par Nani B. où nous n'avons eu qu'une auditrice (je pense que cela faisait double emploi avec notre stand dont c'est la fonction). J'ai réfléchi à des sujets plus accrocheurs et au fait qu'il y avait des conférences sur diverses spiritualités en particulier asiatiques, mais rien sur le Coran. J'ai donc proposé au groupe organisateur une conférence intitulée "lire le Coran autrement" où nous aurions présenté la direction d'alliance fraternelle et l'importance de ne pas diviser la Parole en lisant sans préjugés la Bible, le Coran et la Révélation d'Arès, Livres que nous tenons pour sacrés. Nous en avons débattu et tiré la conclusion collective que nous risquions de perturber par cette proposition notre image dans un Salon où nous sommes un peu décalés par rapport aux commerces environnant car notre stand a beaucoup de bénévoles présents et des ventes très inférieures au coût du stand.
Je n'ai jamais proposé de faire de conférence à Metz où je ne suis jamais allé, tu dois mélanger les échanges que j'ai eu avec Paul et Marie-Jo et Malika en particulier sur la question de la mission des Musulmans de la métropole.
5. Sur une lubie de ma part de faire des conférences sur le Coran à Arès, j'affirme que c'est uniquement le produit de ton imagination. C'est vrai que j'étais très déçu que le projet du prophète ne puisse pas voir le jour à cause de l'inexistence des Pèlerins du Bassin comme collectif apostolique qu'il nous a vigoureusement et justement reproché le 11 novembre 2015 en présence de Gérard. C'est vrai que j'ai aidé notre soeur Marie-Claire à écrire la lettre au prophète exprimant sa volonté de participer à la mise en place d'une base d'accueil locale et qu'elle s'étonne du changement d'attitude de ta part après cette lettre à son égard, mais de là à m'accuser de concocter un projet personnel détournant un projet du prophète vers mes lubies islamisantes, c'est de la calomnie.
Il est temps de cesser de s'acharner sur moi, ma capacité de résistance a ses limites.
Je vais essayer de retrouver le sommeil.
Fraternellement à tous, y compris [ceux qui ont] à la lèvre l'hameçon,
Antoine B.

eMail de Daniel C. au blogger

Cher Frère [aîné] et prophète,
Je vous transfère directement un email reçu d'Antoine ce matin (et dont il a fait copie à d'autres frères) avec les pièces jointes sans l'avoir étudié.
Peut-être y trouverez vous des informations intéressantes pour mieux cerner la situation créée par Antoine. Je maintiens ce que j'ai affirmé et j'ai dis les choses comme je les aient vécues et perçues.
Et encore j'ai évité de parler du chantage à l'argent pour faire un local à Arès et pas à Andernos comme vous le souhaitiez au départ (proposition faîtes le lendemain de votre venue à Arès).
Sa réaction ne m'étonne pas ; elle est dans la droite ligne de toutes ses réactions depuis que nous habitons sur le Bassin d'Arcachon. J'ai appris cet été par une confidence que c'est lui qui a acheté le local de Lille pour le louer au groupe local mais qu'il souhaitai que cela ne se sache pas, information que je n'ai pas les moyens de vérifier mais que je crois crédible puisqu'il nous a fait a peu prêt la même proposition pour Arès. Étiez-vous au courant ?
Je le dis sans détour et crûment : Pour moi ce frère se cache derrière ou utilise sa maladie pour nous faire avaler des couleuvres (et retomber sur ses pattes avant de recommencer à nouveau) et il y a assez bien réussi jusqu’à maintenant. 
De plus, il essaie de faire passer ses frères et sœurs contradicteurs pour des persiffleurs inhumains et sans scrupules, un comble !  
Je m'estime mis en cause dans ma parole et mes intentions et persiflé par le contenu de cet eMail [d'Antoine].
Et comme à son habitude il fait des copies d'eMail pour élargir l'impact de son propos en oubliant de vous en envoyez un ...
Je ne sais comment qualifier ce comportement et sans vouloir vous influencer, à mon humble avis, il mérite une réponse de la plus grande fermeté.
Je dirais que ce n'est pas la première fois et que cela suffit maintenant !
Je sais que je ne vais pas me faire que des amis localement en disant cela, mais nous nous ne sommes pas réuni en assemblée pour faire copain-copain mais pour essayer d'accomplir La Parole sous votre guidance.
Antoine n'en fait qu'a sa tête, très bien. Qu'il en assume au moins les conséquences au lieu d'essayer de faire porter le chapeau par d'autres.
Je suis désolé de vous ennuyer avec cette affaire, vous qui avez tant de travail. Mais je pense qu'il faut prendre le comportement de ce frère très au sérieux. Comme vous dites on ne va pas passer le réveillon la dessus.     
Je vous soutiens dans cette épreuve et vous embrasse chaleureusement.
Daniel C. d'Aquitaine

PS: J'ai noté que le groupe "Al Abdal" veut continuer son activité. En fait-il encore partie ? En ce qui me concerne j'ai suivi votre conseil et me suis retiré du groupe facebook.
PS2: Comme vous pouvez le constater par vous même Antoine est loin d'avoir perdue ses capacités intellectuelles quand il s'agit de répondre et d'argumenter.

Réponse :
Assez ! C'est du pugilat !
Chercher dans les faits, les actions, les propos, ce qui menace la logique et la cohésion de notre mission dans l'espoir d'une solution dans la cadre de la pénitence, c'est ce que je m'efforce de faire depuis le 20 août. Mais même dans ce domaine il y a des limites à l'admissible dès lors qu'il déborde sur l'incompréhensible. Ici vous me faites entrer dans l'incompréhensible, dont la colère est toujours le lit. Avez-vous jamais été, l'un et l'autre, des Pèlerins d'Arès ?! Essayer de se comprendre est une chose, en arriver où vous en arrivez en est un autre.
Ah ! Seigneur ! Mais qu'est-ce que c'est que ces frères-là ?! L'un ou l'autre a-t-il jamais été Pèlerin d'Arès, un pénitent ?
Où sont l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence du cœur libre de préjugés ?
Ou vous perdez la tête ou vous n'avez jamais compris qu'il est un moment où il faut s'écraser, se taire, se réduire à un très humble cœur, vider son cerveau de toute l'amertume et de toutes les mauvaises raisons de l'égo. La question n'est plus que tel fait soit faux et tel autre vrai. Vous dépassez les limites admissibles de la recherche de l'erreur et/ou des raisons de la mésentente, vous tombez dans l'orgueil, qui est une hypertrophie du moi que l'irritation fait enfler, la disparition du sens de l'autocritique.
Alors, oui, assez ! Cet échange devient un inadmissible pugilat.
Vient le moment où il me devient impossible de vous suivre et d'accepter ce que vous vous dites ici. Je ne peux ni ne veux même plus savoir qui a tort et qui a raison.
Vous vous écrasez où je ne veux plus entendre parler de vous deux.
Vous, mon frère Antoine, puisque vous souffrez de "troubles cognitifs qui rendent votre cerveau vite confus à certains moment et qui rend votre expression écrite et orale aléatoire, et qui vous fait devenir émotionnellement fragile et instable," entrez dans le silence ! Cela ne pourra que vous profiter. Mais s'il vous reste quelque raison et vigueur quand même (votre courrier ici, qui ne manque pas d'habileté, nous en donne l'espérance). Ou bien vous nous quittez et vous poursuivez votre projet des "Droits Changeurs" avec Nazih H., peut-être Daoud H. si son agnosticisme n'est pas un refuge pour s'éloigner de tout, et l'on n'entend plus parler de vous. Ou bien vous vous écrasez complètement en m'écrivant ici sur ce blog, afin que tout le monde puisse vous lire : "J'entre en pénitence, je me garderai de la colère et de l'autoritarisme, j'aimerai humblement mes frères, je serai un Pèlerin d'Arès et j'en resterai à la mission universelle et au kérygme de base que le prophète préconise." Je n'ai pas besoin de plus et tout le monde pourra vous lire.
Vous, frère Daniel, vous vous en tenez à ce que dit votre commentaire 188C92, rien de plus, et vous vous écrasez comme la pénitence le commande en demandant pardon à notre frère Antoine de la peine que vous lui avez faite, la question n'étant plus que ce soit justifié ou non, mais simplement que le différend cesse et que la paix revienne une fois pour toutes. Si vous ne le faites pas, vous n'êtes pas digne de prêcher dans la rue au nom de la pénitence et vous quittez notre assemblée.
Je ne vous juge ni l'un ni l'autre. Je ne profère aucune condamnation. Simplement mais très fermement je refuse que des procédés comme ceux que vous commencez à utiliser ici existent au sein de l'Assemblée. Personne parmi nous ne vous juge davantage. Il est simplement devenu impossible que des relations aussi exécrables, et infantiles, existent au sens de notre famille arésienne.

01sep17 188C104
Bien aimé frère Michel,
D'autres vous l'ont probablement déjà appris, la page "Al Abdal" dans facebook a décidé de fermer ce jour.
Avec l'image que voici
Fermeture de "Al Abdal"Et le texte que voici :
Nous déclarons que nous avons été honnêtes, francs, droits sur nos hanches durant toute cette crise qui n’avait aucune raison d’être. Nous pardonnons à ceux qui nous ont, jugé, calomnié blessé, offensé et dénigré sans fondement. Ils peuvent maintenant s’en réjouir. Nous n’avons, de notre côté, fait aucun mal à qui que ce soit dans cette affaire montée de toute pièce pour nous nuire et pour des raisons qui nous échappent totalement. Nous quittons FB pour éviter des dissensions publiques inutiles entre frères et sœurs ayant le même but spirituel.
Jeff P. d'Ile de France

Réponse :
Merci, mon frère Jeff, de m'informer de la fermeture de la page "Al Abdal" sur facebook.
D'après le texte explicatif il semble que cette page soit fermée "pour éviter les dissensions publiques" mais les "Droits Changeurs" paraissent bien poursuivre leur projet dans le site "Al Abdal". Dommage. J'aurais tant espérer que ce projet prenne fin.
Mais bon ! C'est un début. La raison viendra peut-être.

01sep17 188C105
Demain, c’est la grande braderie de Lille. Je penserai à Antoine qui, depuis plusieurs années, nous accompagnait, joyeux, sur le champ, considérant que c’était comme un bain d’oxygène pour lui, que de partager une action commune, lui qui s’estimait vivant dans une solitude missionnaire et fraternelle.
La résultante de toute cette affaire a été dite et redite, selon des formulations diverses. Vous nous l’avez retournée dans tous les sens. La Révélation d’Arès appelle à l’unité, à l’union, à l’universalité, au-delà de toutes les croyances, conceptions, cultures, qui s’imposent à qui vit quelque part. Elle appelle à l’amour au-delà de l’émotionnel, de l’affect, de l’intellectualisme. Il s’agit de prendre un recul nécessaire continuel, de se dépasser, car qui n’est pas imprégné, intoxiqué par ses propres particularismes ou tendances à ceci ou à cela, et de toujours se reconsidérer, face aux erreurs pratiquement inévitables (certains d’entre nous sont nos paratonnerres (ils prennent la foudre) et évitent qu’on les commette nous-mêmes.
Je considère Antoine comme l’un d’entre eux. Que celui qui n’a jamais été victime de ses croyances, de ses idées, de ses propres volontés, lui jette la première pierre ! Il est toujours temps de se reprendre, même si le temps peut être parfois long ! C’est vrai qu’un intellectuel aura toujours tendance à chercher à décrypter, décoder (c’est son formatage qui l’induit dans cette direction), et au contraire un croyant fidèle acceptera ce qui est dit ou écrit, sans broncher.
Et pourtant l’apôtre ou le moissonneur a une tâche d’approche bien délicate, chercher dans le vaste champ humain celui ou celle qui sera capable et apprendra à se maîtriser, à se dépasser, à se libérer des entraves de son passé, j’ose à peine écrire à n’être plus rien pour lui-même [Rév d'Arès 40/6], tellement ces mots, pour être dits, répétés, sont parfois et même souvent loin d’être accomplis quand la passion ou tout autre négativité les balaie avec violence.
L’intellectuel approfondit le Texte, le creuse, c’est bien, mais se creuse-t-il, s’approfondit-il , je le souhaite de tout cœur, sinon la théologie là, encore, n’est pas loin et une autre forme de religion est déjà à la porte.
Charlie F. de Lille

Réponse :
Merci, mon frère Charlie, pour ce commentaire qui appelle à l'apaisement et à l'amour.
Je suis heureux qu'Antoine ait pu prendre à vos côtés à Lille "un bain d'oxygène" en "partageant avec vous une action commune," mais je crois qu'il n'a souffert à Bordeaux que de la "solitude missionnaire et fraternelle" qu'il a contribué à créer lui-même. Je déplore cela et j'en souffre pour lui et avec lui, et j'ignore s'il en a conscience ou non, car j'en suis réduit à ce qui m'est rapporté. Je connais assez les frères et sœurs de Bordeaux pour me douter, quoique je n'aie pas été témoin moi-même des dissensions entre l'assemblée et Antoine, qu'ils n'ont pas été les fomentateurs de cette mise à l'écart d'Antoine. Antoine, hélas, souvent n'accepte pas le consensus quand celui-ci ne va pas dans le sens de ses idées. J'espère de tout mon cœur, si Antoine nous revient comme pénitent et dans l'humilité comme je le lui demande (188C103), qu'il retrouvera au sein de la mission bordelaise la place fraternelle qu'il souhaite y avoir.

01sep17 188C106 
Bien-aimé prophète en l'amour du Père,
Après une semaine au bord de l'océan avec notre petite-fille et un de nos fils, nous découvrons progressivement après la reprise de la lecture de votre blog, la lame de fond provoquée par le mouvement des "Droits Changeurs" dont nous ignorions l'existence.
Après la stupéfaction, il est pour nous une évidence d'être près de vous.
Vous êtes le gardien de l'Eau, le lieu haut, l'angle à quatre renforts (Rév d'Arès xix/25) et vous donnez la Vie (xix/26).
Vous écrivez le vrai (Rév d'Arès xx/2) et êtes vif dans la paix (xxii/21); malgré la tristesse de cette tourmente, nous sommes heureux d'être à vos côtés comme compagnons de foi, de vivre avec vous et toutes nos sœurs et frères du petit reste, cette exaltante et folle aventure prophétique.
Soyez assurés, cher prophète, de notre soutien indéfectible !
Marie-Hélène et Claude B. de Touraine

Réponse :
Merci de toute mon âme, sœur Marie-Hélène et frère Claude, pour ce témoignage de fidélité qui me touche profondément. Je suis heureux de vous revoir à Tours ce mois-ci.

02sep17 188C107
Bien aimé frère Michel dans l'Amour du Trés Haut,
À la suite des nombreux témoignages récents sur votre blog, nous sommes affectés et peinés de découvrir ce projet des "Droits Changeurs". Un projet dont nous n'avions jamais entendu parler.
Nous tenons à vous témoigner ici notre fidélité, notre amour et soutien ainsi qu'à nos bien aimées sœur Christiane, votre épouse, et sœur Nina, votre fille et assistante.
Nous nous reconnaissons ​particulièrement dans les commentaires de notre frère Alain L ​(188C73) ​et notre sœur Marielle J​ (188C97)​.
La compréhension de La Révélation d'Arès sans son prophète Mikal ne peut que nous réduire à des taupes et à des égarements irréparables.
Oui, redoublons de pénitence, d'amour et de force dans le Vrai et dans la Moisson.
Nous vous aimons et vous embrassons de toute notre affection fraternelle.
Marie-Christine et Vincent L. d’Île-de-France.

Réponse :
Merci, ma sœur Marie-Christine et mon frère Vincent, pour ce témoignage de fidélité.
Un commentaire reçu ce matin, que je n'affiche pas, parle du "risible sirupeux répétitif" des témoignages de fidélité. Triste époque que la nôtre qui trouve risible que des croyants avec une calme intelligence (Rév d'Arès 32/5) disent : "Me voilà, fidèle et dévoué" à l'homme que le Père a désigné pour lancer et coordonner l'action apostolique nécessaire pour changer le monde (Rév d'Arès 28/7). Ils ne voient pas que personne n'est plus attentif au bonheur humain que le Créateur qui, après des siècles d'attente silencieuse, mais déçue, revient et nous appellent à changer nos vie (30/11) pour changer le monde.
Encore merci.

02sep17 188C108
Bien aimé frère Michel et prophète Mikal,
Je tiens comme la plupart de nos frères à vous assurer de mon total dévouement et de ma totale fidélité en ces moments délicats pour vous et par extension pour tous les pèlerins d'Arès.
Le message de La Révélation d'Arès est pourtant si simple. Dieu nous dit en substance: ‘’Regarde ce que les hommes ont fait du monde, écoute Ma Parole et accomplis-La ! Sois comme l’enfant qui ne comprend peut être pas ce qu’il entend avec son esprit mais qui sait tout au fond de lui qu’il doit s’abandonner à La Parole du Père. Construis ta Vie sur la confiance que tu as en Moi. Et rappelle toi que: la parole de Mikal est Ma Parole.''
Plante ton pied! (ici prend son) essor ta parole ! Ta parole Ma Parole (Le Livre xL/5). Qu'y-a-t-il de compliqué dans cette Parole ?
Encore une fois je vous assure de mon amour et de ma totale fidélité.
Thierry B. de Bayonne

Réponse :
Merci, frère Thierry, pour ce commentaire.
Oui, comme vous dites, la Parole d'Arès est très simple et cette simplicité est universelle.
La Parole d'Arès ne demande pas au croyant de devenir musulman ; elle lui dit que le Musulman est son frère, un droit changeur, mais si le Coran faisait double emploi avec La Révélation d'Arès, pourquoi La Révélation d'Arès existerait-elle ? On sait que Mouhamad a donné la Parole du Créateur, le Coran, même si celui-ci a l'évidence est différent des Évangiles de Jésus et de La Révélation d'Arès, pour une raison qui me paraît aller de soi : Le Coran n'est pas une Parole intégrale, complète ; sa transcription de la mémoire à l'écriture a omis des parties probablement déjà oubliées — involontairement ou volontairement ? — sous le califat d'Uthman. Il lui manque quelque chose que quiconque lit les Évangiles et La Révélation d'Arès remarque : l'évidence que seul le Bien vaincra le mal et sauvera l'homme, le Sermon sur la Montagne.

02sep17 188C109
Bonjour cher prophète,
Je me pose des questions à propos des venues éventuelles d'Antoine, lors de nos heures d'ouverture au local de mission de Bordeaux, accompagné de quelqu'un qu'il a rencontré lors de sa mission ou quand il nous envoie des personnes qu'il n'accompagne pas, qui viennent seules. Quelle attitude devons-nous avoir ?
À chaque fois que notre frère Antoine nous envoie un missionné, qu'il l'accompagne ou non, nous découvrons que quatre fois sur cinq cette personne  ne sait pas où elle met les pieds.
Je comprends aujourd'hui, en lisant le blog, qu 'Antoine ne se présente pas comme étant Pèlerin d'Arès. Il se dit juif, chrétien, musulman, bouddhiste, etc. selon les circonstances. Quand la personne arrive et que nous lui disons que nous ne sommes ni chrétiens, ni musulmans, ni juifs, ni bouddhistes, mais Pèlerins d'Arès, des croyants qui dépassent les clivages dont sont coupables les religions, elle tombe des nues.
Je pense tout d'abord à votre sécurité, à celle de votre famille et de nos frères missionnaires et permanents de "l'Eau Forte" [mission de Bordeaux, rue Montbazon].
Je vous demande cela, car l'attitude que je souhaiterais adopter n'est peut être pas la bonne.
Je vous embrasse très fort ainsi que soeur Christiane.
Merci pour tout ce que vous nous apporter.
Nicole L. d'Aquitaine

Réponse :
Quand des personnes sont envoyées par Antoine au local de mission, rue Montbazon à Bordeaux, et qu'elles ne savent pas, en fait, ce qu'elles y viennent trouver, riez ! Riez de bon cœur et dites : "C'est notre frère Antoine qui vous envoie ici sans vous avoir dit qui nous sommes en fait ? Nous savons que ce frère n'aime pas se présenter comme Pèlerin d'Arès, mais nous ne savons pas pourquoi il dit ça, car plus Pèlerin d'Arès que lui il n'existe personne. Chaque jour du Pèlerinage à Arès, du 21 juin au 15 août, il est un fidèle et pieux pèlerin. Il habite d'ailleurs à proximité."
Poursuivez en disant : "Nous sommes des chrétiens fondamentaux, mais pas des chrétiens d'église, pas des protestants, pas des muisulmans, pas des juifs, pas des bouddhistes. Nous n'avons rien contre ces frères de foi, mais nous sommes au-delà de leurs religions. Nous n'avons pas de religion, nous suivons le courant spirituel dans lequel nous envoie La Révélation d'Arès que vous voyez au mur (vous montrez La Révélation d'Arès fixée comme du papier peint à la paroi du local). Ce que nous recherchons et nous employons à inviter le monde à rechercher, c'est le Bien. Le Mal ne sera vaincu que par le Bien, mais l'homme n'y parviendra pas par la morale, mais par la vie spirituelle. Aimez, pardonnez, faites la paix, réfléchissez et parlez avec l'intelligence du cœur, libre de tous préjugés, et vous ferez plus que toutes les religions font, que toutes les politiques font, que toutes les morales font, pour changer ce monde en Bien !"
Il me semble que la bonne façon de répondre tombe sous le sens. Elle est très simple.
Merci, ma sœur Nicole, pour ce commentaire.

02sep17 188C110
Bien aimé frère Michel, prophète du Très Haut,
Cette entrée "Chair et superstition" est si belle et si subtile !
Elle nous pousse encore plus profondément à nous déculturer de l’esprit de religion.
Je n’ai pas eu connaissance de ce projet des "Droits Changeurs". J'ai seulement été au courant de ce qu’entreprenaient Nazih et Daoud H. par ce que vous en avez dit et transmis sur votre blog.
Mais aurais-je été vigilante si frère Antoine m’avait contactée ?
Depuis des siècles les hommes décortiquent, interprètent, étudient, polémiquent sur la Parole et les Écritures : D’un Mot de moi, ils ont écrit des livres (Rév d’Arès 23/7). Ils veulent justifier ou prouver la préséance de leur religion sur une autre, ils se regardent au mieux en chiens de faïence, au pire ils se font la guerre, oublient d’accomplir le bien et d’aimer leurs prochains comme eux-mêmes. Mais refuse discussions et compromis. Ma Parole ne se divise ni ne se tait (15/6), vous dit le Créateur.
Il nous faudra en sortir, mais quatre générations ne suffiront pas (Rév d’Arès 24/2), Dieu nous appelle à la simplicité, celle de la pénitence (16/17) qui nous renvoie à nous-mêmes pour retrouver son Image et Ressemblance [Genèse 1/26] qui gît là, plus proche de nous que notre veine jugulaire, dit le Coran, loin des imageries religieuses.
De cet appel à la simplicité, débarrassée des superstitions et illusions vous vous êtes fait l’écho du Créateur: Abats les idoles de l’esprit, comme furent abattues les idoles de bois ! (Rév d’Arès 23/08), c’est votre mission que vous portez sans vous lasser.
Le Créateur nous envoie à la Moisson : Ma semence est passée, portée par Mon Souffle jusque dans les cœurs (Rév d’Arès 5/1). Il livre Sa Parole dans les accents harmonieux de Ses messagers (3/8) qui seront perçus par ceux qui ont des oreilles pour entendre et des yeux pour voir [Marc 8/18]. Ne sommes-nous pas, nous Pèlerins d’Arès, issus de tous milieux : juif, chrétien, musulman ou athée ? Dieu a toujours cherché à rassembler sous ses ailes ses enfants pour qu’ils ne fassent plus qu’Un avec Lui : Jérusalem, Jérusalem, toi qui tues les prophètes et qui lapides ceux qui te sont envoyés, que de fois J’ai voulu rassembler tes enfants comme une poule rassemble sa couvée sous ses ailes, et vous n’avez pas voulu ! (Luc13/34).
Nous "marchons dans l’ombre d’Adam" écrivez-vous, nous formons un "petit reste trop faible pour vous faire un rempart (Rév d’Arès 29/2), mais nous avons emprunté à votre suite les sentiers chevriers vers les Hauteurs et nous vous restons fidèles. J’espère que notre frère Antoine reviendra vers vous.
Notre devenir est de tendre vers la transfiguration de soi et du monde ! Quelle grâce de vous avoir encore parmi nous pour nous y aider avec fermeté, pour ancrer cela dans nos cœurs et nos têtes : Bats le(ur) le genou, (qu’)il plie, Couche(-toi) sur leur crâne (...) (Rév d’Arès xxx/19 ), afin de ne pas nous égarer et de tenir le cap de génération en génération.
Cette grâce vient du pénitent que vous êtes. Non transfiguré, dites-vous ? Mais vous êtes pourtant l’Image du pénitent qu’il nous faudra fidèlement recopier (Rév d’Arès 11/1).
Je vous embrasse de toute mon affection fraternelle.
Françoise de L. d’Ile de France

Réponse :
Voilà un très beau commentaire, bien documenté et bien écrit. Un grand merci pour lui, ma sœur Françoise.
Que puis-je ajouter à votre propos si bien dit ? Pas grand chose. Je me réjouis de ce que beaucoup de nos frères et sœur s'expriment aussi éloquemment. Pour l'heure leur mission ne fait pas grand récolte, mais cette récolte va venir. Tôt ou tard, les épis auront mûri et seront là sous vos faux.
Vous avez raison de dire que "notre avenir est de tendre à la transfiguration", ma sœur Françoise. La pénitence est une action de transfiguration, mais c'est une action très lente, parce que très difficile.
Quelle intention est plus noble et sublime que celle que porte en son Cœur Divin La Révélation d'Arès ?

02sep17 188C111
Frère Michel, merci pour cette nouvelle entrée d’enseignement.
Vous mettez en Lumière que la chair pécheresse est le moteur de la superstition. Pour ma part j’espère avoir au moins rejeté toutes les superstitions religieuses, les sacrements, Jésus [prétendu] mort sur la croix pour sauver les hommes…
Dans nos têtes nous tournons en rond, si nous voulons nous représenter l’inaccessible qu’est Dieu, nous n’y arriverons pas dans notre génération. Être transfigurée, c’est devenir image et ressemblance du Père (Genèse 1/26) comme Jésus qui vous visita à Arès.
Nous pouvons imaginer Jésus dans l’éclat de la Lumière, mais c’est de la superstition pour nous, parce qu’il n’y a que vous qui l’avez vu.
L’imagination est superstition, liée à la pensée, et la pensée est liée à la parole, alors forcément nous interprétons avec notre faible lumignon [Rév d'Arès 32/5], notre langage aussi est loin d’être toujours celui de la Vérité. Cependant nous avançons avec vous, et tous les autres.
J’ai lu dans un magasine que nous aurions 60.000 pensées par jour, alors, si c’est vrai, nous ne sommes pas sorti de l’enfermement du péché. Le vide est quand il n’y a pas de pensées, c’est Dieu en nous dîtes-vous, alors, il nous faut faire le vide le plus souvent sans essayer d’imaginer ce qu’est Dieu. Mais plutôt le faire vivre ( Dieu ) par la Vie en étant pénitent ; c’est ça la réalité!
Toujours travailler sur soi, dans plus d’amour, plus de pardon, plus de paix, se rendre libre des préjugés et [moissonner toujours] plus d’épis mûrs.
Je suis de tout cœur avec vous, prophète Mikal, et avec nos sœurs et frères, humains de Bien, qui vous on témoigné leur fidélité et leur amour.
Nous dépasserons [l'erreur] de frère Antoine — L'orgueil à posséder le Ciel et à dominer sur la terre à Ma Place (Rév d'Arès 33/31), nous dit Dieu.
Mon humble avis : je conseillerais à Antoine de réfléchir et de revenir vers vous — s’il prend ton genou, s’il pleure, Je lui prête Ma Voix, mais la langue qui entre dans la gorge mange avec la bête (Rév d’Arès xxxiii/5-6) — pour retrouver la paix, et si c’est son choix de s’éloigner de La Révélation d’Arès, c’est sa liberté. Comme disent les paroles de la chanson, reprise par Françoise Hardy  : "On est bien peu de choses et mon amie la rose me l’a dit ce matin," car sans faire vivre Dieu en nous, nous ne sommes pas grand chose, nous sommes dans la nuit noire.
Vous avez mon soutien indéfectible dans la direction de certitude au Père-Mère, à la Vérité redonnée par La Révélation d’Arès en 1974 par Jésus et par le Créateur en 1977.
Dans notre prière quotidienne, en final, il serait bon de dire ce que vous nous avez conseillé pour la prière du Pèlerinage :  "Et quiconque dit une parole contre le fils de l’homme, cela lui sera remis, mais pour quiconque la prononce contre l’Esprit, L’Esprit Saint, il n’y aura de rémission ni dans ce monde, ni dans le monde à venir (Matthieu 12/32, Luc 12/10 ). Béni Dieu, Qui sort l’homme des ténèbres…"
Le Mal au fond de chacun de nous est puissant, c’est pourquoi chacun doit mieux se connaître, transformer cette énergie du Mal en énergie de Bien. Seul le Bien vainc le Mal ! Que personne n’oublie l’Eau (Rév d’Arès 18/5).
Dans l’amour du Père je vous embrasse, avec courage, constance, humilité.
Nous deviendrons forts dans le Vrai... (Rév d’Arès xxviii/21)
Simone L. de Touraine.

Réponse :
Merci, merci du fond de l'âme, ma sœur Simone, pour ce beau commentaire.
Nous allons nous revoir dans peu de temps à Tours, je m'en réjouis par avance.
Nous savons que les gens de la rue que nous allons rencontrer à Tours, comme ailleurs, nous écouteront, pour la plupart, distraitement, parfois avec agacement ; rares seront ceux que nous intéresserons. Les gens de la rue ont déjà vu au cinéma ou à la tévision, lu dans leurs journaux, entendu à leurs radios, tellement de choses extraordinaires, purement imaginatives pour la plupart, que leurs sens sont éteints. Tout ce qu'ils voient ou entendent leur paraît clinquant, faux, cinéma, théâtre, baratin. Notre frère Antoine s'imagine peut-être que le Coran et l'Islam trouveront des oreilles plus attentives ? Il se trompe. De plus, après tous les attentats commis par les terroristes musulmans, l'Islam, le Coran, Mouhamad deviennent plus douteux aujourd'hui qu'ils n'étaient avant. De toute façon, il s'est creusé un large et profond abîme entre la Vérité spirituelle et le cœur humain. Mais nous poursuivons sans relâche notre mission.
Les hommes sont fous de ne pas s'intéresser à ce qui les regarde au premier chef, mais que la "raison" moderne s'emploie à leur cacher. Nous nous efforçons de les guérir de leur folie.

02sep17 188C112
Il est parfois difficile de discerner la part d’imagination et la part réelle de la Grâce.
J’en prends pour exemple cette histoire qui arriva lorsque mon père fut hospitalisé il y a quelques années pour un cancer dont il devait succomber quelques semaines plus tard. Un pauvre homme, voisin de chambre de mon père, visiblement seul, atteint lui aussi d’un cancer du poumon reçut la visite d’une ces bénévoles qui prennent de leur temps pour accompagner les hommes et les femmes malades qui n’ont pas de visites.
Cette femme sortit de la chambre, puis, revint vers ma mère en lui demandant si elle n’avait pas travaillé dans ce même hôpital vingt-cinq ans plus tôt.
Ma mère acquiesça : "J’étais hospitalisée dans votre service, il y a vingt-cinq ans. C’était au moment de Noël et vous aviez été si gentille avec moi, que je me suis souvenu de vous et que c’est grâce à vous que je suis devenue visiteuse de malades."
Cette femme nous apporta à la fois une grande émotion mais aussi une joie immense et j’ai senti comme un Signe venu du Ciel.
Alors, imagination ? Grâce ? Je ne le saurai certainement jamais. J’avais de suite pensé au verset : Le Bien retourne dans le frère (Rév d’Arès xxxiii/11).
Juste un petit clin d’œil amusant pour être un peu léger après ces derniers jours si douloureux.
Notre sœur Morgane dans son commentaire évoque cette superstition à propos de costumes de couleur verte qui porterait malheur. Il semblerait qu’au Moyen-Âge, on utilisait de l’oxyde de cuivre pour teindre les costumes verts des acteurs de théâtre et que ceux-ci auraient été intoxiqués à cause de l’humidité de leur sueur mélangée à ce produit toxique. [Ce serait l'origine de la superstition du costume vert].
Dans le même registre le fait de dire "Merde !"  à quelqu’un pour lui porter bonheur viendrait du fait que lorsqu’il y avait beaucoup de crottins de cheval devant les théâtres cela signifiait qu’il y avait un public nombreux déposé en calèches devant les salles de spectacles.
Comme quoi les porte-bonheur ou les porte-malheur peuvent avoir une part de vérité, mais que l’imagination prenant le pas travestit ces vérités.
Merci pour cette entrée qui nous fait toujours aller plus loin dans notre réflexion.
Alain Le B. d'Île de France

Réponse :
Merci, mon frère Alain, pour ces propos légers, dont la gaîté nous descend dans la chair comme un bon vin ou un thé à la menthe. Je plaisante souvent — pas toujours finement, c'est vrai, mais enfin... c'est toujours mieux que pleurer —. Je ne connaissais pas l'origine... probablement une des origines possibles... du "Merde !" qu'on jette à celui qui va faire un exercice scrabreux ou passer un concours difficile. Quand je suis triste et soucieux, il m'arrive de repenser à la "superba", Mme Montserrat-Caballé, célèbre soprano espagnole que je vis sur scène à Lyon (je crois) dans ma jeunesse et qui déclencha chez moi un rire énorme et irrésistible, parce qu'à l'opéra elle jouait les jeunes filles alors qu'elle ressemblait à une grosse cafetière. Je m'en suis toujours voulu d'avoir ri devant cette voix admirable... sortant d'une chair ridicule. J'y ai repensé ces jours derniers me disant : "Antoine est peut-être un missionnaire admirable dans une erreur énorme et ridicule. Ris, ris, frère Michel ; mieux vaut en tire qu'en pleurer !"
Mais bon, j'ai reçu du Père une mission trop importante et trop sérieuse pour laisser passer ça, et pourtant, je voudrais tout au plus hausser les épaules et rire. Merci de me faire rire quelques instants, frère Alain, et maintenant le sérieux et la gravité me retombent sur les épaules comme une capote de cocher.

02sep17 188C113
Bien aimé frère Michel,
Voilà entre autres ce que m’inspire toute cette affaire :
Tout dans La Révélation d’Arès renvoie (16/14) au prophète, passe par le prophète. On ne peut pas à la fois prendre La Révélation d’Arès et rejeter le prophète. On ne peut pas comprendre La Révélation d’Arès sans écouter l’enseignement du prophète.
Comme on ne peut dissocier L’Évangile Donné à Arès du Livre, ont ne peut dissocier l’Évènement d’Arès de son prophète. Sinon, pourquoi le Père s’obstinerait-Il à s’adresser toujours de la même façon aux hommes ?
Je suis Celui Qui a parlé par Adam (Rév d’Arès 02/01)…, Je suis Celui Qui a parlé par Azor (02/06)…, Je suis Celui Qui a parlé par Noé (02/07)…, Je suis Celui Qui a parlé par Abraham et par Moïse (02/08)…, Je suis Celui Qui a parlé par Mouhamad (02/09)…, Je suis Celui Qui a parlé par Élie (02/10)…, Je suis Celui Qui a parlé par Jésus (02/11)…, J’ai parlé par Jésus et Je parle encore par lui à toi aujourd’hui (Rév d’Arès 02/15)…
Dans Sa Sagesse, le Père vous a choisi (il en fallait bien un), Il vous a réservé à Son Service (Rév d’Arès 02/20). C’est une charge dont on est bien loin de connaître le poids.
Un très grand merci, frère Michel, pour ne pas vous être dérobé (Rév d’Arès 02/16).
Par toi Je viens renvoyer l’Eau Vive. Combien de fois devrai-Je vous abreuver avant que vous n’accomplissiez Ma Parole ? (Rév d’Arès 30/3). Dieu, par la bouche de Jésus dit bien : Par toi…  c’est-à-dire que l’accomplissement de Sa Parole dépend de la prise en compte de l’enseignement du prophète.
Gard(i)e(n de) l’Eau, tu es (le) lieu haut, l’angle (à) quatre (ren)forts ; (tu es) la lèvre, l’œil, l’oreille, la main ferm(é)e sur Ma Parole. Le frère bénit Mikal (Rév d’Arès xix/25).
Tu donnes la Vie (Rév d’Arès xix/26).
Ton œil (se pose) sur le(s) frère(s pour qu’ils) ne donne(nt) pas le pain avec l(es) pique(s, ni) l’Eau avec la bave (Rév d’Arès xx/11).
Le(s) frère(s), Je ne (leur) parle pas ; tu (leur) parles (Rév d’Arès xx/12).
Garde la Parole ; lie(-la à) ton poignet ! Parle aux frères, les frères parlent (ensuite aux hommes) (Rév d’Arès xxviii/26).
Que cela nous plaise ou pas, à chaque fois que Dieu se lève à notre place (28/12), Il passe par un prophète qui fait l’effort de mettre ses idées de côté pour ne garder et ne transmettre que Celles du Père !
Alors, mettons de côté nos idées et ambitions personnelles qui ne valent pas tripette pour ce qui est de changer le monde (Rév d’Arès 28/7) et puissions-nous écouter les conseils (Rév d’Arès 16/2) du prophète, c’est-à-dire son enseignement, afin que Dieu n’ai pas à redire un jour : Ce Que Je dis Je L’ai déjà dit ; Mes Prophètes et Mes Témoins L’ont livré au monde. Si tu (nous tous) les avais écoutés, homme Michel, Je ne serais pas descendu vers toi (30/01).
Ce texte s’adresse à tous et en premier lieu à moi-même.
Avec vous et avec mes frères dans cette épreuve et dans l’effort d’accomplir.
Vincent O. du Bassin d’Arcachon (Aquitaine)

Réponse :
Quelle émotion en vous lisant, vous, frère Vincent, le grand discret,le grand modeste !
Nombreuses en effet sont dans La Révélation d'Arès les invitations que fait le Père aux croyants pour qu'ils confient leur destin spirituel au prophète auquel il est venu parler à Arès en 1974 et 1977.
Mais beaucoup plus nombreux encore sont les hommes qui accordent à leurs propres pensées et convictions plus d'importance qu'à la Parole du Père.
Notre frère Antoine connaît très bien La Révélation d'Arès et ce que cette Parole dit tant de l'homme Michel que de Mikal. Si Antoine accorde plus d'importance à ce le Coran dit de Mouhamad, qu'y puis-je ?
Merci, grand merci de rappeler ici des Paroles du Père à Arès, alors minable localité de Gironde en France (plus coquette aujourd'hui), comme Il parla à Moïse sur le Sinaï, minable montagne (Pourquoi pas plutôt sur l'Himalaya, le Mont Blanc, le Mont Elbert des Montagnes Rocheuses ?!), ou à Abū al-Qāsim Muḥammad ibnʿAbd Allāh ibnʿAbd al-Muṭṭalib ibn Hāshim au Mont Hira, minable colline près de La Mecque ? L'Islam a 1,6 milliards de croyants, c'est bien, mais c'est très inférieur aux 2,5 milliards de Chrétiens, ce qui fait d'eux ce que Dieu Lui-même appelle sa plus belle récolte (Rév d'Arès 14/3) et vraisemblablement la raison pour laquelle c'est Jésus, non Mouhamad, que le Père envoya à l'homme Michel à Arès en 1974.
Encore merci, frère Vincent, je suis si heureux que vous ayez voulu ici dire "ce que vous inspire cette affaire."

02sep17 188C114
Bien aimé frère Michel,
Je ne souhaite aucunement relancer une polémique mais simplement vous assurer de mon indéfectible fidélité à vous et à l'accomplissement de la Parole donnée à Arès.
Vous êtes libre de publier ou non mon commentaire. Il ne rajoute pas grand chose de plus que ce que mes frères on déjà dit.
J'ai lu avec attention votre nouvelle entrée ainsi que vos commentaires et échanges concernant le projet des "Droits Changeurs" et l'initiative prise par Antoine.
Je n'étais au courant de pratiquement rien si ce n'est via votre blog et quelques échanges avec mon frère François S. d'Alsace qui m'avait dit cet été au pèlerinage faire partie tout comme Peer d'un groupe de travail avec Antoine. Je n'avais jamais entendu parler des "Droits Changeurs", mais simplement d'un travail sur le Coran à la lumière de La Révélation d'Arès en collaboration avec vous (d'après les dires).
Et je me suis demandé, en découvrant abasourdie [les commentaires de cette page de blog], à travers ces échanges, [quelle était] la réelle teneur du travail entrepris. Mais qu'est ce qui amène des frères qui connaissent la Parole donnée à Arès depuis longtemps à suivre notre frère Antoine sur une voie dévoyée de la voie droite simple et universelle révélée à Arès ?
Il semble qu'il y ait chez les frères qui ont suivi Antoine mauvaise compréhension de notre véritable mission. Peut-être certains passages de La Révélation d'Arès comme : Tu feras alliance fraternelle avec les assemblées des synagogues, celles des soumis de Dieu (35/11) ou encore (xx/16) : Pour le frère de Mouhamad la sexte est à la fin ? Peut-être y a t-il également la préséance de sensibilité personnelle et de pensées personnelles autres qu'arésienne ?
Qu'importe ! J'espère que la découverte de ce qui se tramait et qui éloignait certains de nos frères de notre vraie mission apportera, je l'espère, une meilleure compréhension de la Parole à accomplir.
Les frères qui semblent avoir suivi Antoine dans le travail entrepris avec Daoud semblent également avoir pour point commun un certain indépendantisme, fonctionnant un peu comme des roues libres. Ce qui me fait songer à l'importance d'être unis et vigiles, car nous sommes tous dans cette vie de péché, affaiblis et remplis d'égo. Nous devons nous écraser sans cesse à la Lumière de la Parole du Père et vous suivre toujours, vous le prophète, l'arbre à la pointe toujours verte de votre vivant comme au delà de votre mort. La Parole du Père doit être notre maison et si nous oublions cela et bien bottons nous les fesses avec amour.
Soyons vigiles les uns des autres. Et sur ce dernier point on a été des nazes !
Alors, je me dis, comme d'autres de mes frères, que de ce mal peut sortir un certain bien dans le sens que cela doit nous servir d'enseignement pour l'avenir car nous devons apprendre de nos erreurs, afin que celles-ci ne se reproduisent plus. Il y aura d'autres difficultés auxquelles nous devront faire front et pour cela nous devrons toujours garder la voie de la rectitude simple et universelle du Vrai : Ce n'est pas ce que l'on croit qui nous sauve et qui sauvera la monde, c'est ce que l'on fait : C'est d'aimer tous les hommes, de pardonner toutes les offenses, de faire la paix avec tous même ses détracteurs, de se libérer de tous les préjugés et de retrouver l'intelligence du cœur ! Vous ne cessez de le répéter. Rien de neuf donc, mais tout reste à accomplir.
Merci, prophète Mikal, pour la Vie que vous ne cessez pas de répandre en dépit de toutes les difficultés, de la peine et des soucis que vous avez dans l'accomplissement de votre mission prophétique !
Je vous aime de tout mon cœur, frère Michel, et je vous serre, ainsi que votre douce épouse sœur Christiane, dans mes bras.
Yaël P. d'Alsace

Réponse :
Merci, ma sœur Yaël, pour ce beau commentaire. Il me touche beaucoup.
Donc, selon ce que vous me dites, Peer J. et François S. avaient été sollicités pour former avec Antoine B. "'un groupe de travail" pour travailler "sur le Coran à la lumière de La Révélation d'Arès en collaboration avec moi (d'après les dires)."
Rien de tout cela n'avait été décidé "en collaborration" avec moi. Je n'ai eu connaissance que d'un seul travail sur le Coran, celui de frère Daoud H. qui a produit seul, sans que j'y participe d'aucune façon, une exégèse du Coran, intéressante, mais encore loin d'être définitive.
Merci, ma sœur Yaël, pour votre témoignage de fidélité. Puisse votre mission de Strasbourg porter des fruits !

02sep17 188C115
Je suis consterné par ce commentaire 188C92 et l'impact qu'il a eu sur vous.
J'invite fraternellement ce frère à retirer son commentaire qui sème la confusion et la non-réalité de faits [que] j'ai vécus [aussi] sur le Bassin d'Arcachon et que nous ne voyons pas du tout comme lui [Daniel C].
Je tiens à renouveler à Antoine notre amour fraternel et le respect pour son travail. c'est un apôtre passionné par sa mission méthodique et réfléchie. C'est la raison de nos difficultés à travailler ensemble.
Antoine n'est pas autoritaire, mais il insistait beaucoup, trop parfois, sur le respect des méthodes de travail que vous recommandez aux assemblées dans les articles "Liberté et infantilisme" et "Conscience collective" qu'il citait souvent et sur la fidélité à la mission terrain.
Antoine a toujours été bienvaillant à notre égard. Il a joué un rôle important dans notre retour à la mission publique que nous pratiquons au marché du dimanche matin de La Teste avec Vincent O. et Gilbert B., alors qu'Antoine est toutes les semaines dans les rues de Bordeaux à proximité du local et au marché du vendredi d"Andernos.
Nous vous renouvelons notre amour fraternel et notre fidélité d'apôtre de l'idéal.
Michel et Nani B. d'Aquitaine

Réponse :
Je suis heureux que vous soyez des pénitents donnant à Antoine B. votre amour fraternel. Le Sermon sur la Montagne demande au croyant d'aimer tout le monde sans exception, même son ennemi. Or, Antoine n'est pas notre ennemi, mais un frère divergent qui pose un gros problème.
Vous témoignez aussi à Antoine B. votre estime, voire votre admiration pour son "apostolat passionné, sa mission méthodique et réfléchie", et vous devez avoir de bonnes raisons de le faire. mais ce n'est pas ce que lui reproche Daniel C. Daniel C. lui reproche de "n'en faire qu'à sa tête." Au reste, je vous rejoins aussi sur ce plan-là, car il semble bien que ce soit avec "passion, méthode et réflexion" qu'il a contacté un certain nombre des nôtres pour les embrigader dans sa mission "Droits Changeurs" qui les détournait de l'apostolat de base universelle, sans teinte religieuse, qu'elle soit islamique, catholique, protestante, juive etc. que je recommande depuis toujours. Antoine a-t-il eu conscience de la grave erreur qu'il commettait là. Là, en fait, est la quetstion de fond.Embrassez pour moi votre maman Paulette comme je vous embrasse tous les deux.

02sep17 188C116 
Dans tout enseignement dispensé par les prophètes du Très Haut il peut-y avoir des exhortations qui ne plaisent pas, mais qui sont au service de la Vérité pure que Dieu leur demande de transmettre.
La Révélation d’Arès ne dit-elle pas à Mikal :  Parole de Mikal Ma Parole (i/12)... Ta côte est comme la Pierre Noire. Un baiser, la Pierre est comme le doigt de la jeune fille tremblante. Un coup, la Pierre monte, c’est la bâcle, une barrière comme un pic (iii/4)... Bats leur genou qu’il plie ! Couche toi sur leur crâne. (xxx/18-19)  ?
Dieu demande au prophète de faire entrer dans nos têtes de marmots, sans se lasser, les raisons pour lesquelles nous devons être apôtres du bien contre le mal qui menace le monde du pire.
Pas facile la vie de prophète !
En ce qui me concerne, je ne vais pas m’étendre sur le bref échange que j’ai eu en juillet à Arès à la sortie de la prière, où frère Antoine m’a parlé à bâton rompu de son projet "Droits changeurs". J’ai eu du mal à comprendre le concept qu’il défendait et qui correspondait à sa sensibilité. Je ne voyais pas de relation directe avec la mission universelle mais spécifique de La Révélation d’Arès et du prophète, à laquelle nous réfléchissons pour la mission d’île de France depuis plusieurs années. Et je m’en suis tenue là.
Dans la simplicité la beauté et l’unité du Bien qu’il nous reste à accomplir, j’embrasse tous mes frères et sœurs.
Karima C. en île de France

Réponse :
Merci, ma sœur Karima, pour ce commentaire qui, m'apprend que vous aussi avez été abordée par le frère Antoine B. qui vous a ainsi "parlé à bâton rompu de son projet "Droits Changeurs". Il y a des frères qui, de caractère vif, agissent à coups de marteau, et d'autres, de caractère plus vif encore, qui agissent à coups de marteau-piqueur. Antoine est de ceux-là. Ce qui m'abasourdit, c'est la successsion des contrastes, c'est qu'Antoine qui, à la prière, semble épuisé et toujours prêt à s'écrouler tant l'éprouve sa mauvaise santé, trouve "à la sortie de la prière" l'énergie formidable de vous "parler de son projet à bâton rompu".
Peut-être a-t-il la forfanterie du rêve, en cela qu'il a rêvé d'une mission à dentelles musulmanes pour parer La Révélation d'Arès et qu'il pense peut-être qu'il va une nouvelle fois dans l'Histoire faire trembler la terre sous les sabots des cavaliers d'Allah. Je ne dis pas cela par méchanceté ou par malice ; je dis qu'il y a une part de mystère, et même sûrement quelque chose de beau — hélas faux — dans son projet peu raisonnable parce qu'on doit lire le Coran à la Lumière de La Révélation d'Arès, mais La Révélation d'Arès n'est pas le faire-valoir ou le confirmateur du Coran. Je m'interroge encore sur la conscience qu'Antoine a de tout cela.
Je ne peux pas afficher tous les commentaires que de nouveau je reçois ; ici j'en affiche dix sur vingt-six reçus aujourd'hui, mais je peux dire qu'assez nombreux sont les frères et sœurs qui me disent que, d'une façon ou d'une autre, frère Antoine leur a parlé avec conviction de son projet de "Droits Changeurs"  parfois sous d'autres noms. Je n'ai guère envie de me moquer de lui, ni de m'indigner de son projet, je ne fais pour l'heure que regarder ce qu'on me montre concernant les "Droits Changeurs". Je ne fais que m'interroger sur son raisonnement. Mais raisonnement il n'y a probablement pas. Il croit à ce qu'il croit. C'est tout. Seulement, s'il ne croit pas à ce que le prophète croit, il s'éloigne de lui. Je n'y peux rien. Mieux que personne il connaît La Révélation d'Arès et donc mieux que personne il peut subitement trouver le Coran son égal, voire même quelque chose de plus convaincant. Plotin était quelqu'un dans ce genre, quelqu'un d'honorable, mais qui aujourd'hui lit encore Plotin ? Ah ! comme tout cela me rend triste.

03sep17 188C117
Bien cher frere ainé Michel,
Je suis peiné et attristé de cette épreuve — mission des "Droits Changeurs" — dont nous sommes tous responsables. Oui moi pécheur qui change trés lentement, je participe aussi au mal.
Je veux humblement dire a tous mes frères et sœurs: Vivons le Bien ! Aimons-nous, pardonnons, faisons la paix, libérons nous de tous prejugés !
Nous sommes tous pécheurs.
N'oublions pas que ce qu'ecrit Mikal est ecrit au Nom du Pere de l'Univers (Rév d'Arès xxxiii/12), alors suivons ces conseils de prophète pour le Salut de l'humanité !
La Révélation d'Arès est un Appel à recréer la Vie. Elle s'adresse a tous dans notre Champ de Moisson: partout ou vit sur terre la famille abrahamique (Rév d'Arès 5/6).
Avant tout : Aimons-nous pour nous sauver ! Ne jugeons plus !
Je vous aime tous mes frères pécheurs et je prie avec vous pour que nous vivions la Parole.
Patrick G. du Québec (Canada)

Réponse :
Merci pour ce commentaire que vous adressez à mon blog depuis le Canada, frère Patrick, compagnon de foi déjà ancien, dont je reçois si peu de nouvelles. Je serais plus heureux si vous me l'adressiez pour commenter des entrées, des sujets de fond, la mission, plutôt que dans les circonstances qui font dévier ce blog sur un sujet attristant depuis le 20 août.
Mais je vous remercie du fond du cœur pour votre propos, frère Patrick.

03sep17 188C118
Bien aimé frère Michel, mes sœurs et frères,
Toute ma vie je pourrai témoigner de votre amour envers vos frères quels qu'ils soient.
Ces moments difficiles nous enseignent et me montrent à quel point je suis loin d'avoir saisi dans sa grandeur l'incontournable, la simple vérité du Bien universel.
Ce mot : Bien, résonne d'un coup avec une force considérable.
Être universel, Parole Universelle, amour universel, pardon universel, ne voir que les frères et leurs âmes, ne plus rien voir d'autre que leurs [mot manquant]  et la Lumière.
Devenue très sensible au court du temps, un tas de choses me réduisent semant le trouble et la peur, mais elles ne sont rien de plus que celles des autres. Qui ne souffre pas ? On est assez fou pour se faire du mal entre nous, être "borderline" avec la direction de certitude que vous nous avez donnée, alors que nous répondons à un Appel qui nous dépasse tous.
Qu'est-ce qui compte sinon tracer sa route ensemble vers cet Appel coûte que coûte ?
Je suis profondément consciente de ma dérisoire personne actuelle, du mal que je fais, mais pourquoi donc Créateur nous as-tu fais cet honneur ?
Sans comprendre pratiquement rien à rien, je m'agrippe et m'oblige, même quand je suis "perdue". Quel honneur de vous avoir auprès de nous. Quelles responsabilités cela nous donne.
Marie-Hélène R. du Midi-Toulousain

Réponse :
L'humilité de ce commentaire me touche en profondeur. Merci de ce commentaire, ma sœur Marie-Hélène.
Pourquoi "le Créateur vous a-t-il fait l'honneur" de Le servir ? Mais par amour ! Par amour.
Parce qu'il a fait l'humain à son image et ressemblance (Genèse 1/26-27) comme un père fait son enfant.
Parce qu'il a rendu l'humain totalement libre (Rév d'Arès 10/10).
Parce que la liberté est sans doute Sa Caractéristique la plus notable dans un univers où tout ce qu'Il a créé obéit à des lois rigides, incontournables, sauf l'homme et le Créateur de l'homme. Il a donné à l'homme une liberté telle qu'Il ne peut même plus sauver l'homme et que l'homme seul peut se sauver (Rév d'Arès 36/23).
Avez-vous vraiment été une "dérisoire personne" ? Eh bien, cessez de l'être et commencez d'être l'apôtre que le Père souhaite que vous soyez !

03sep17 188C119
Bien cher frère Michel, Prophète du Très-Haut,
Les commentaires se succèdent et nous apprennent peu à peu des choses qui nous étaient jusqu'alors inconnues.
Pauvre Antoine, j'espère qu'il va trouver la voie de l'humilité, source de lucidité, et vous demander pardon, car il ne doit plus bien savoir où il en est.
Enfin peut-être que je me trompe ?
Je repensais ces jours à un épisode qui s'est déroulé au cours d'une de mes permanences à notre local de mission à Bordeaux. Antoine est rentré avec un monsieur et a dit en montrant le mur : "Voyez la Parole est là au mur. Alors là c'est l'Évangile, c'est compliqué, on n'y comprend rien. Par contre, Le Livre c'est plus clair".
Je l'ai regardé avec étonnement, le monsieur écoutait (Que pensait-il ? Nous avons la belle peinture de Jésus façon Andy Warhol sur un autre mur).
Mais je n'ai rien pu ajouter, par manque d'espace-temps.
Je vous embrasse bien affectueusement avec soeur Christiane.
Chantal C. d'Aquitaine

Réponse :
Alors là, les bras m'en tombent ! Oui, bien aimé sœur Chantal, les bras m'en tombent ! Vous me contez avec candeur cette anecdote : la visite d'Antoine B. au local de la mission en compagnie d'un monsieur auquel il dit, montrant La Révélation d'Arès qui est fixée au mur : "L'Évangile (Donné à Arès), c'est compliqué on n'y comprend rien. Par contre, Le Livre, c'est plus clair." Vous me racontez ça avec une innocence qui me désarme, me stupéfie, alors que c'était de la part d'Antoine une discrimination aussi totalement imbécile que très grave, car La Révélation d'Arès est un tout où deux expressions divines se répondent, se complètent,sans qu'aucune des deux ne soit de trop, parce qu'elle s'enrichissent au contraire !
Et vous n'avez rien dit parce que vous manquiez "d'espace-temps" ? Comment avez-vous pu vous contenter de regarder Antoine "avec étonnement" au lieu de protester, de rétablir la Vérité : "Ceci est une Parole venue du Créateur dans laquelle rien n'est compliqué, rien n'est incompréhensible, deux phases d'une même Parole qui s'enrichissent mutuellement. C'est une seule Révélation !"
Mais surtout, ma sœur Chantal, oui surtout, pourquoi ne m'avez-vous rien dit, à moi, à l'époque où cela s'est passé ? Je peux comprendre qu'Antoine qui a de l'aplomb et qui parle avec autorité peut impressionner et rendre coi quelqu'un qui voudrait pourtant corriger ce qu'il dit, mais vous auriez pu me tenir au courant, car il ne s'agissait pas là d'une simple situation psychologique, mais d'une grave aberration. Vous auriez pu me demander : "Est-là ce que vous avez appris à Antoine ou bien est-il en train de déserter la simple vérité pour reconstruire à sa manière La Révélation d'Arès et en faire ce qu'elle n'est pas ?" Je vous aurais répondu imméditament : Non ! Ce qu'a dit Antoine est gravement erronné.
Si vous m'aviez raconté en son temps cette anecdote, j'aurais pu alors "recadrer" — comme disent des frères dans leurs commentaires — "recadrer" le frère Antoine personnellement, discrètement, et peut-être le sauver d'une déviance en cours, qui devait l'amener aux "Droits Changeurs", l'amener à espérer que Le Livre, mais pas L'Évangile Donné à Arès, fût traduit en arabe. Comme si l'une des deux parties de La Révélation d'Arès était séparable de l'autre ! J'aurais peut-être pu éviter le présent regrettable étalage de commentaires devenus nécessaires ici pour nous permettre à tous de voir et déplorer cette affaire.
Ce matin, pendant notre petit déjeuner, sœur Christiane me voyait absent et consterné. Je lui rapportai alors votre commentaire, ma sœur Chantal, que je venais de lire et je lui dis: "Mais pourquoi Chantal ne m'a-t-elle rien dit quand il en était peut-être temps ?" Que me répondit Christiane ? Ceci : "Vous avez tout le temps pris la défense d'Antoine chaque fois qu'on vous disait quelque chose à son propos, alors plus personne ne vous dit rien à propos d'Antoine." Et moi de répliquer en toute paix : "Mais quand on me parlait du caractére, de l'individualisme ou de la tendance autoritaire d'Antoine, je répondais qu'il était comme il était et que nous avons tous nos défauts et qualités. Je ne prenais pas sa défense ; je disais seulement : Antoine est comme chacun de nous un pécheur avec ses défauts et qualités. Ne le jugeons pas ! Mais ici il s'agit de tout autre chose: Prétendre faussement que quelque chose de la Parole d'Arès est compliqué et incompréhensible est une déviance grave, l'amorce d'une déformation fondamentale qu'on ne peut pas laisser passer."
Oh ! ma sœur Chantal, je ne vous en veux pas. Je connais assez votre très grand dévouement à notre cause et au service du Pèlerinage, mais j'espère que ceci servira de leçon à tous. Ce n'est pas tomber dans la délation que de dire qu'un frère ou une sœur déforme dangereusement le sens de La Révélation d'Arès. Poser la question d'une déviance grave est une œuvre salutaire dans le cadre de la mission.
Ceux qui disent que cette affaire est un mal pour un bien ont raison. Nous nous "recadrons" nous-mêmes. Nous découvrons que nous étions trop autosatisfaits, que nous pensions que La Révélation d'Arès et la mission coulaient de beaux jours tranquilles et s'acheminaient difficilement mais souverainement vers un succès qui viendrait tôt ou tard, et nous butons soudain sur un gros récif : L'erreur de navigation, le naufrage, la dérive et l'engloutissement peuvent toujours se produire. Il faut sans cesse veiller, suivre la route.

03sep17 188C120 
Cher Mikal, à propos de "chair et superstition" :
Durant mes années d’étudiant, des amis m’invitèrent à des séances de spiritisme. Je fus alors témoin d’une "forme de surnaturel". Pour ceux qui ne connaissent pas : En gros des verres se déplaçaient sur une table en fonction du positionnement d’un alphabet, voire même des objets nettement plus lourd jusqu’a 5 kg en les frôlant à peine du doigt ! Toute l’escape (Rév d’Arès xxii/5) — dans ce cas, la mécanique Newtonienne — qu’on m’apprenait alors à l’université en prenait un sérieux coup, car à l’évidence autre chose entrait en compte ! Comment ne pas penser à la possibilité que nous fait envisager Dieu : Si Je dis l’air est lourd, le navire tombe comme le cerf tombe dans le ravin (xvi/11)
Quelques années plus tard, je devins un jeune chercheur sismologue/océanographe et je participais à des meetings internationaux réunissant jusqu’a 15.000 chercheurs du monde entier dans les domaines les plus pointus des sciences de la terre et de l’univers: imaginez la grande messe ! On n'a pas idée comme l’homme qui rode les boules (Rév d'Arès xxvi/1) est si infatué de ses conquêtes et de ce qu’il a amassé derrière son œil (note de Mikal). Paradoxalement, cela le rend aveugle à son propre sublime et a sa nature divine. Mes braves collègues (et moi présent par la force des choses mais pas dupe) nous nagions dans des certitudes bien incertaines ! Les yeux du scientifique voilés par sa superstition à une époque qui se décrète du rationalisme le plus pur : Ton œil se tend il bute (ii/2). D’ailleurs, le créateur vous/nous demande : Tu n’auras pas les yeux de chair, qui jugent et qui convoitent, mais les yeux du prophète qui a vu ma justice (35/9).
Sinon, je vous est trouvé très honnête dans votre écrit "Notes et réflexions en présence de Dieu." [Commentaire du frère Michel dans les éditions de La Révélation d'Arès 1987, 1989, 1995]. En effet, vous ne dérivez ni dans une exégèse ni dans une interprétation hasardeuses face au prodige que vous vivez, mais vous relatez simplement les faits et comment vous les avez vécus. On y retrouve les yeux d’un homme de chair et donc pécheur qui se dit : (de mémoire) : "Dieu des armées... Je compris que la physique du créateur procédait d’une autre que la mienne, douloureuse confrontation... L’impression d’être un cro-magnon face à la lumière électrique le matin après une théophanie." Et en point d’orgue : "L’ escalier suspendu dans le vide" quand vous découvrez que "même la matière à ses fantômes !" Quelle leçon !
Partant de la, je m’écrie intérieurement: "Seigneur, je ne suis qu’un pauvre orvet (Rév d'Arès vii/14) qui rampe dans les décombres d’Adam. Nous nous sommes vraiment éloignés de Toi. Je n’oublie portant jamais que Tu es si proche de moi que je suis moulé à toi (Rév d'Arès 1/11) et que c’est Toi qui actionne mon coude qui grisse (xxxiv/2) quand je tape ce commentaire cette nuit.
J’espère être assez pénitent et apôtre dans ma courte vie pour que mes deux garçons, les générations qui viennent, changent en bien. Si c’est le cas, personne n’est exclu. L’humanité, peut être même jusqu’au vers aveugles et nus dans les profondeurs des nécropoles (Rév d'Arès 16/15), se relèvera, se ré-assemblera, sortira du sillon de l’histoire qui l'a menée et la mène encore aujourd’hui à la fosse (iv/5). Le bruit de la chair lourde (xxxii/9) cessera et l’homme refermera enfin la blessure ouverte (xiv/1).
Je prie avec vous tous
Abel B. du Finistère (Bretagne-Ouest)

Réponse :
Voilà un très beau, très profond commentaire, que j'ai beaucoup aimé. Merci pour lui, frère Abel.
Ce commentaire parle par lui-même. Que pourrais-je répondre ?
Nous analysons trop souvent, et même continuellement pour la majorité des humains, les événements de la vie par rapport aux idées reçues (auxquelles appartiennent les idées scientifiques) et, comme vous le soulignez, où trouve-t-on mieux qu'à l'université et dans la "grande messe" des chercheurs officiels, les énormes volume et poids des idées reçues ? Or les idées reçues, qu'est-ce sinon une entité abstraite ? Un idéal, qui comme tous les idéaux est un très difficile chemin qui n'aboutit jamais ?
Les idées reçues tout comme nos propres idées dont le plupart d'entre nous sont si fiers, ce ne sont que des belles demoiselles qu'on courtise. Certes, quand on les suit, quand on les épouse, car elles ont de belles dots, on gagne en popularité, en succès de carrière ou en autosatisfaction, mais sans voir qu'on en devient dangereusement prisonniers. C'est sans doute pourquoi je ne sais plus qui de célèbre disait : "Du côté de l'ennemi, les idées reçues."
Vous, frère Abel, qui êtes allé loin dans vos études et qui aurait pu grenouiller dans le milieu académique officiel comme chercheur, vous avez repris votre liberté. Notons qu'il faut reconnaître à Antoine B. de ne pas avoir lui non plus grenouillé dans le bain de délire officiel. Comme Antoine est entré en campagne, a repris sa liberté et suivi ses convictions — trop loin hélas, mais il reviendra peut-être en arrière —, vous êtes vous-même entré en campagne vers les régions immenses du mystère de la Vie et de la Loi qui vient et qui sera (28/7-8), loin de la loi des rats (xix/24), qui est celle des idées reçues. Les idées reçues ne sont pas toutes fausses, mais elles sont hélas très incomplètes, elles ne permettent pas un aboutissement, comme le Coran ne permet pas d'aboutir, raison pour laquelle il est un chaudron sans cesse en ébullition, non une belle Mer où la voile de l'âme peut voguer vers le bonheur.
Les idées reçues cherchent à convaincre, les religions cherchent à convaincre, les parti politiques cherchent à convaincre, le Coran cherche à convaincre, quantité de propos en ce monde cherchent à convaincre. Mais nous, nous ne cherchons pas à convaincre. Nous disons : "Voilà ce que dit Celui dont nous émanons. S'il vous paraît être la Lumière, alors vous êtes un épi mûri. Rejoignez-nous. Si vous ne voyez pas sa Lumière, alors il faut attendre que s'ouvrent vos yeux. Ça viendra ; nous ne jugeons pas l'aveugle, nous attendons qu'il voie clair. La Vérité n'est pour personne puisqu'elle est pour tout le monde. La Vérité est de Dieu, pour ceux qui retrouvent en eux-même Dieu, le Bien, la Vie. D'elle seule sortira le bonheur. Vous pouvez La conquérir. Comment ? Par la pénitence."

03sep17 188C121
Très cher frère et prophète de Dieu,
Vous dites dans le commentaire n° 01sep17 188C103 : "Vous, frère Daniel, vous vous en tenez à ce que dit votre commentaire 188C92, rien de plus, et vous vous écrasez comme la pénitence le commande en demandant pardon à notre frère Antoine de la peine que vous lui avez faite, la question n'étant plus que ce soit justifié ou non, mais simplement que le différend cesse et que la paix revienne une fois pour toutes. Si vous ne le faites pas, vous n'êtes pas digne de prêcher dans la rue au nom de la pénitence et vous quittez notre assemblée. Je ne vous juge ni l'un ni l'autre. Je ne profère aucune condamnation. Simplement mais très fermement je refuse que des procédés comme ceux que vous commencez à utiliser ici existent au sein de l'Assemblée. Personne parmi nous ne vous juge davantage. Il est simplement devenu impossible que des relations aussi exécrables, et infantiles, existent au sens de notre famille arésienne."
ô Combien, je vous remercie de votre franche admonestation publique.
Par cette leçon spirituelle vous m’honorez beaucoup et me rendez un énorme service sur lequel je vais pouvoir m’appuyer pour changer.
Du fond du cœur merci.
Oui j’ai perdu la tête et j’ai écrit ce deuxième email dans l’énervement et l’agitation après une nuit blanche passée à cogiter. Oui, vous avez tellement raison de dire  188C103 :    "ou vous perdez la tête ou vous n'avez jamais compris qu'il est un moment où il faut s'écraser, se taire, se réduire à un très humble cœur, vider son cerveau de toute l'amertume et de toutes les mauvaises raisons de l'égo. La question n'est plus que tel fait soit faux et tel autre vrai. Vous dépassez les limites admissibles de la recherche de l'erreur et/ou des raisons de la mésentente, vous tombez dans l'orgueil, qui est une hypertrophie du moi que l'irritation fait enfler, la disparition du sens de l'autocritique ».
Je n’ai pas de réserve à vous dire et à dire à toute l’assemblée que je demande pardon à frère Antoine, si je l’ai blessé ou lui ai fait du mal et que je m’en repens.
Je souhaite qu’il m’offre son pardon comme je lui offre le mien sans réserves et j’espère beaucoup qu’à l’avenir nous aurons des relations aimantes, sincères et fraternelles. Je demande également pardon  à tous ceux que j’ai choqué par mes propos.  
Je crois que la honte est salutaire, parce qu’elle permet au fautif de prendre conscience de son erreur et de se reprendre tant qu’il est encore temps, car les regrets du spectre ne font que s’ajouter à ces tourments [Rév d'Arès 36/23].
Je ferai ce que vous me demandez de faire en toute liberté car je crois dans votre Lumière et je crois à votre Guidance fraternelle et prophétique. En disant cela je ne me paie pas de mots.  Oui je vais m’écraser.
Cher frère et prophète de Dieu,  encore merci à vous, je vous embrasse.
Daniel C. d’Aquitaine

PS : J’aurai envie de dire, mais je ne sais pas si je peut dire cela. Je souhaite qu’Antoine fasse ce que vous lui demandez de faire ainsi que les frères et sœurs impliqués dans le projet "Al Abdal". Je leur dis humblement : Revenez mes frères !  Ne vous perdez pas ! Rangez-vous derrière l’envoyé de Dieu ! il en va de votre Salut et du Salut du monde [Rév d'Arès 28/7].

Réponse :
Je vous dis tout mon bonheur de lire cette belle résolution, mon frère Daniel.
Il est des actes de contrition sans chair, sans cœur, sans nerf, qui ne sont que mots. On pense à Manon Lescaut : "Crois-tu qu'on puisse être tendre quand on manque de pain ?" et l'on paraphrase : "Croyez-vous qu'un pardon soit bon s'il manque de vie ?" Et on ne sait que répondre ; on accepte pour la forme.  Mais là non ! Il y a de la vie dans vos lignes, de la sincérité, c'est un commentaire qui monte des tripes. Merci, grand merci, mon frère.
Comme vous j'espère qu'Antoine fera ce que je lui demande de faire. Je prie avec vous.

03sep17 188C122 
Bonjour,
La superstition, une grande partie du monde musulman trempe dedans.
Je suis convaincue que si demain les populations vivant dans ces pays devaient basculer dans "la séparation de la mosquées et de l'état", une majorité de Musulmans s'avéreraient proches de l'agnosticisme, voire même de l’athéisme.
Beaucoup de mes concitoyens musulmans vivent dans l'angoisse perpétuelle, et qui n’a rien de spirituel, de ne pas appliquer les dogmes et ses innombrables hadiths [de l'Islam].
J'ai appris en lisant votre blog l’existence et les aléas du projet des "Droits Changeurs". Je pense que ce n'est pas seulement à vous que ses auteurs de ce projet ont fait du mal, mais aussi à des femmes comme moi issues d'un Islam religieux. Des femmes et bien-sûr des hommes qui étouffent sous le poids du "Tu Dois", le fameux protocole des sages du Wahabisme. C'est triste de lire et d'apprendre que des hommes censés posséder la connaissance puissent être à ce point perdus et divisés, alors que notre monde est en train d'atteindre tout doucement le paroxysme de la banalisation du mal.
Pourquoi vouloir sacraliser le prophète Mouhammad ? En son nom, le pire n’est-il pas commis dans bien des pays musulmans ?
L’Islam fait de Mouhammad le point central du prophétisme, mais, ce faisant et pour bien parquer leur troupeau, les religieux musulmans y occultent la place de tous les autres prophètes y compris celle d’Issah-Jésus. Pourquoi ne pas cultiver en Islam aussi le Fond commun aux Gens du Livre, se rappeler que le prophète Mouhammad pour avancer dans son oeuvre prophétique, a su tirer parti de l’expérience de Issah son prédécesseur, torturé et exécuté pour avoir tracé un sentier d'amour et qui a succombé aux stratagèmes des ses ennemis.
D'ailleurs, en réunissant les frères et sœurs issus de l'islam autour du prophète Mouhammad sur un projet inspiré par La Révélation d'Arès, les auteurs du projet [des "Droits Changeurs"] en réalité ne montent pas franchement sur le Parvis de Dieu [Rév d'Arès 2/16], mais font au mieux un travail de passeur qui se veut discret et prudent, mais qui restera toujours ambigu et donc tôt ou tard dangereux face aux religieux dogmatiques.
Beaucoup de Musulmans souffrent d'être actuellement assimilé à des terroristes, stigmatisés comme de pauvres moutons juste bons à être consommés. Mais de tout ce qui se raconte qu’en penserait Mouhammad ? Je pense sincèrement qu'il est tout comme Jésus peiné, affligé de constater que son Message est depuis bien longtemps galvaudé et récupéré.
Personnellement, je suis convaincue que pour permettre aux Musulmans d'oxygéner la conscience Islamique spirituelle, pour retrouver une force dans l'individualité de chacun, ce ne sera pas en se privant de votre soutien et de celui de La Révélation d'Arès.
Pour ma part, je suis pour déclamer mon amour fraternel entre tous les peuples.
Comprendre le souhait de Dieu ne se vit pas avec son mental mais avec son coeur. Saisir l'histoire, c'est je pense l'aborder avec une extrême humilité.
Merci, prophète Mikal, pour votre enseignement lumineux qui m'aide énormément à cheminer.
Fraternellement,
Hakima O. d'Alsace

Ci joint un excellent groupe de rap qui porte le nom de Médine
https://www.youtube.com/watch?v=tHUp9Bb9_Sk

Réponse :
Je regrette de ne pas pouvoir afficher dans mon blog la vidéo du groupe "Médine" que vous nous recommandez, ma sœur Hakima. Cette vidéo apparaît sur YouYube sans la mention "partager". Peut-être cela a-t-il été voulu par le groupe ?
Ceci dit, merci au Nom du Créateur, ma sœur Hakima, très rare commentatrice, pour ce message que vous adressez aux lecteurs du blog.
Je ne pense pas qu'on puisse reprocher aux "Droits Changeurs" de soutenir les lois moyenâgeuses rétrogrades, la charia arriérée des intégristes musulmans : wahabisme, etc. Je ne connais pas leur acte de foi, mais je pense que les "Droits Changeurs" voudraient plutôt humaniser la vie musulmane.
Cela ne change pas ma position vis-à-vis des "Droits Changeurs", de toute façon. La Révélation d'Arès n'est pas un tremplin pour relancer le Coran, même humanisé, modernisé, rendu plus juste et plus chaleureux sous la Lumière de La Révélation d'Arès. La Révélation d'Arès invite tous ceux qui lui emboîtent le pas à dépasser toutes les religions, Islam compris, pour se regrouper en un mouvement universel réalisé par un seul acte commun : la pénitence, qui consister à aimer tous les hommes, pardonner toutes les offenses, faire la paix avec tous, acquérir l'intelligence du cœur libre de tous préjugés, pour faire de ce monde une terre de Bien, car ce n'est pas ce que l'homme croit, mais c'est le bien qu'il fait, qui le sauve.
Il y a dans le Coran, comme dans la Bible, des passages d'une hauteur sublime, des bribes magnifiques de la Parole du Créateur, que nous aimons reprendre dans notre prière quotidienne, mais malheureusement il y a aussi dans la Coran comme dans la Bible des passages d'une grossièreté, d'une méchanceté ou d'une bêtise inverses, que nous n'oserions jamais utiliser comme prières, et qui montrent bien que la main de l'homme a pollué, censuré, déformé ces Écritures (Rév d'Arès 16/12, 35/12, i/9). Pour cette raison elles ne peuvent pas déboucher sur autre chose que des religions qui ne se maintiennent pas naturellement par l'adhésion du cœur des croyants, mais par des dogmes péremptoires et menaçants.
La Vérité n'est pas une question de livres pérennisés, de diffusion, de sacralisation, mais d'existence dans le cœur de l'homme. Je sais que vous avez très bien compris cela et que, dans cet état d'esprit qui enrichit l'espérance, vous puissiez rejoindre la mission de Strasbourg qui a bien besoin de bras et de jambes et de lèvres.

04sep17 188C123
Bonjour, mon frère Michel bien aimé en l'Amour du Père,
Je suis ahuri, consterné et blessé pour les peines, le travail et les complications dans lesquels ce "cloaque" vous oblige [à patauger]. Cela provoque en vous, corps, esprit et âme, mon frère Michel [mots manquants... au fur et] à mesure que vous en découvrez la teneur ! De surcroit en vacances, celle-ci bien méritées où vous auriez eu qu'à vous reposer, vous détendre en famille.
Je ne cesserais jamais de suivre votre enseignement, de vous honorer de ma fidélité à La Révélation d'Arès du mieux possible, [d'entrer] chaque jour en pénitence depuis le mois de janvier 1991 où vous passiez à "Histoire Vraie" à la télévision sur la "Cinq" (aujourd'hui disparue) de Monsieur Berlusconi.
Que le paix revienne dans nos cœurs !
Michel J. en Rhône-Alpes

Réponse :
Merci, mon frère Michel, pour ce témoignage de fraternité et fidélité. Cela me touche profondément.
Dieu dit : Je suis hors du temps, mais toi tu es dans le temps (Rév d'Arès 12/6) et le temps c'est une succession de jours et de nuits. Et là c'est une nuit qui est tombée, mais demain le jour se lèvera de nouveau. La nuit traînent les mauvais rêves, les angoisses, les loups... Vous allez me dire : la nuit il y a aussi les amoureux. Oui, heureusement, mais là il ne me suffit pas d'aimer mon frère Antoine, car où qu'il aille, je l'aimerai même si je ne le suis pas ; l'aimer ne me suffit pas, parce que j'aimerais tant le convaincre qu'il se trompe. Mais il est des moments où l'on ne maîtrise plus grand chose et où tout paraît bizarre.
Je me souviens, quand j'étais jeune homme et que je rentrai tard la nuit, parfois en traversant le Bois de Boulogne pour aller de Paris à Suresnes, les choses qui le jour paraissaient banales, normales, la nuit devenaient étranges, surtout à l'époque où les éclairages publics n'étaient pas ce qu'ils ont devenus. Dans ses "Antimémoires", Malraux raconte l'histoire d'une femme qui avait été internée à Ravensbruck en Allemagne et qui, une fois rentrée en France après la Libération disait à peu près : "Il faut vivre quand même. Alors, allons dans les boîtes de nuit parce qu'il s'agit d'être aveugle pour vivre." Mais il arrive que le jour aussi on est aveugle. Je ne sais si Antoine B. est aveugle, j'ai trop de respect pour sa liberté pour prétendre qu'il l'est.
On a beau bien voir, on peut voir plusieurs choses à la fois. Je vois La Révélation d'Arès comme dépassant le Coran et toute Écriture quelle qu'elle soit. Il voit La Révélation d'Arès autrement comme une sorte de complément du Coran et, de plus, il trouve L'Évangile Donné à Arès compliqué et incompréhensible. Est-il dans la nuit ou dans un autre jour ?
Cette nuit, j'étais insomniaque, mes pensées poursuivies comme un troupeau de brebis par les loups de cette affaire des "Droits Changeurs" et je priais en me disant : "Pauvres de nous, les hommes, qui avons tant de mal à voir clair en nous. Antoine voit sans doute clair en lui, mais cette clarté n'est pas du tout la clarté que j'ai en moi, alors la hache tombe, split ! elle nous sépare et c'est terriblement douloureux et je suis sûr que ce n'est pas plus drôle pour lui que pour moi. Père, tu parles de sentiers au pluriel (Rév d'Arès 25/5), de surcroît sentiers chevriers, rocailleux, difficiles."
Oui, que la paix revienne dans nos cœurs ! Nous souffrons tous de cette affaire. J'ai préféré ignorer les termes méchants et défiants que le promoteur (j'ignore qui il est) de la page facebook "Al Abdal" a écrit en annonçant la fermeture de cette page, sans doute parce que quand nous sommes déçus, nous les hommes, c'est parfois dans le registre violent ou barbare que nous cherchons des mots. Faiblesse humaine qui nous menace tous.

04sep17 188C124
Cher Prophète,
Je ressens aussi ce besoin d’unité qui me manque comme la Lumière manque à mes pas, et je vois que nous sommes seulement capables de rejeter des propositions de projets missionnaires des uns des autres car nous n’avons pas encore formé nos esprits à écouter, à discerner, à apporter l’Eau au prochain pour nous enrichir mutuellement, pour nous féconder.
C’est là qu'un Comité de conseil de sages (cf votre article "Conscience collective" 1989) me semble extrêmement nécessaire. Nous n’arrivons pas à être individuellement assez fort .
La création d’un Comité de sages, comme vous le décrivez dans l’article "Conscience collective", est un début de cette conscience naissante, je pense. Cela donnerait un vrai fonctionnement à nos assemblées, mais surtout pour vous, de vous éviter de recevoir plein d’idées irréalisables en l’état et de voir passer des projets peu clairs qui ne profitent pas de vos conseils essentiels pour rester dans les Pas du Père.
Il y a des années que nombre d'idées et projets missionnaires sont écartés. Je vois du gâchis. Les dégâts sont grands. "Nous n’avons pas réalisé La Maison des Faucons quand il était temps ; nous aurions pu gagner cinquante ans !" avez-vous dit cet été au pèlerinage (voir 188C75)
Comment pouvons-nous espérer plus de confiance, d’écoute entre nous et éviter de nous diviser alors que nous sommes investis, engagés ?! Il y a là quelque chose d’insensé !
J’ai eu l’occasion il y a deux ans au Pèlerinage de partager un repas fraternel avec Nazih H. et sa femme qui sont des personnes de grande qualité. Nous ne croisons que très rarement une pareille chaleur humaine en Occident. Une lumière vit en eux ! Mais ils ont aussi clairement leur propre culture religieuse et traditionnelle. Tout comme moi je trimbale des superstitions de ma culture catholique qu’ils doivent percevoir comme une poutre dans mon œil ( cf. Sermon sur la montagne). Cela me fait dire que l’influence de l’égarement est très subtile, car nous sommes tolérants, conscients de ne pas juger, et pour finir cela nous rattrape et nous cloue au sol ! Nous avons besoin de vos conseils.
Frère Antoine est un homme de foi. J’ai eu l’occasion de dîner un soir avec lui et d’autres cet été au Pèlerinage ; il n’a jamais été question de superstitions ou de religions ou de prédestinations écrites ou imaginées ! Lui, clairement se plaçait porteur du message d’Arès avec nos deux frères d’Orient. Je pensais que Dahoud serait plus déculturé que son frère, car comme tous ici, j’ai été informé par vos commentaires de son travail sur le Coran sur votre blog. Mais j’apprends avec vous que son travail "le Zabour" vous montre qu’il n’est pas déculturé, ni même porteur du Fond de Fonds (Rév d’Arès xxxiv/6). Alors je tombe des nues !
Mais je comprends que c’est finalement d’espérance et non de la réalité qu’il s’agit : c’est peut-être là que je me suis fait prendre au piège (?)
Il nous faut imaginer l’avenir comme un bond en avant et laisser les religions s’effriter, tomber en poussière !
Je comprends vraiment que nous sommes intelligents mais pas du cœur ! Nous mémorisons des échanges aux mots près, mais sans se souvenir de la personne qui le dit, créant ainsi de la confusion. Alors, je me dis que prier trois fois le jour et une fois la nuit [Rév d'Arès 12/5] n’est pas de trop !
Notre intelligence nous permet de nous justifier au lieu d’aimer, de pardonner et d’écouter car finalement nous sommes ce que nous sommes : des pécheurs, mais chacun peut évoluer. C’est l’exemple à la pénitence qui nous incombe ainsi tout frère et toute sœur a sa place fraternelle au sein d’une mission.
Nous sommes faibles : un peuple à la nuque raide/ la langue lacée (Exode et Rev D’Arès xxvi/2) qui demande que vous nous guidiez, et si vous le jugez opportun, après la clarté faite sur ce projet des "droits changeurs" de réaliser un comité de conseil des sages, auquel fait référence Jeff (188C75) pour ne plus reproduire nos erreurs d’appréciation, d’égarement.
Et surtout pallier à notre vigilance défaillantante (vigile aux frères,  Rév d’Arès xxviii/27).
Cela le permettra et créera un poumon (cf. Paul de Tarse : 1 Corinthiens 12-L’image du corps et de ses organes) pour inspirer l’air frais de nouvelles idées et expirer le Vent chaud (Rév d’Arès xxi/8 ) la bienveillance entre nous pour la construction d’outils missionnaires solides et durables sur vos conseils.
Nous suivons la même route ! "Faisons surgir notre ligne de Force !"
"Pour que la conscience collective donne sa pleine force et importance à la fonction de prophète et à toutes les autres ( cf. Art conscience collective 1989)
Cher prophète, je suis avec vous pour créer ce mouvement d’Intelligence ( 32/5) retrouvée.
Pauline S. d'Île de France

Réponse :
Un "Comité de Sages" ? J'avais en effet penser à en créer un, mais quelques épisodes de notre vie collective m'ont assez vite, par la suite, fait douter qu'il serait approprié. La présente affaire des "Droits Changeurs" me confirme que ce n'est pas la bonne solution. La raison en est simple : Aucun des frères et sœurs que j'aurais promus à ce "Comité de Sages" n'a remarqué la dérive probable de frère Antoine qui depuis deux ou trois ans essayait de convaincre des frères et des sœurs de notre mission universelle d'entrer dans sa mission rétrécie, islamisante. Si le frère Daoud H. du Moyen Orient ne m'avait le 19 août enjoint de lui présenter des excuses publiques sur le blog et si le 20 août frère Antoine B. ne lui avait adressé un eMail dont il me destinait une copie, je ne saurais encore rien à la date d'aujourd'hui. Alors, un comité de sages aveugles ? Non.
Pour le reste, votre long commentaire est une rivière de pensées autour du problème créé par l'affaire des "Droits Changeurs" d'Antoine. Merci pour lui, ma sœur Pauline.

04sep17 188C125
Je suis intrigué.
Je comprends pourquoi vous dites que La Révélation d'Arès dépasse la Bible et le Coran. Il va de soi que si Dieu est revenu parler aux hommes de la Terre en 1974-77, c'est parce que Ce Qu'Il disait précédemment par les prophètes n'était pas fidèlement diffusé. C'est ce que pensent les Musulmans qui, quand on leur demande pourquoi ils ne lisent pas la Bible, répondent qu'ils ont le Coran. Si l'on n'a plus besoin de lire la Bible et le Coran depuis 1974-77 c'est parce qu'on a La Révélation d'Arès.
Mais alors, pourquoi trouve-t-on à la Maison de la Sainte Parole à Arès, en été pendant le Grand Pèlerinage, sur les tables de chaque côté du cadre qui indique l'endroit d'où vint la Voix de Dieu en 1977, la Bible et le Coran mis à la disposition des pèlerins ? On ne devrait y trouver que La Révélation d'Arès.
Ça me fait penser à Notre Dame ou au Sacré Cœur que les Chinois, les Japonais, les Russes, les Américains, les pecnots de partout, viennent photographier alors que les églises en question n'ont plus d'intérêt que celui de la curiosité, sauf pour les paroissiens du quartier. J'ai comme l'impression que la Bible et le Coran sont les trains que les vaches ne peuvent pas s'empêcher de regarder passer. Ça m 'intrigue.
Et, sans abuser de vous, pouvez-vous aussi m'expliquer s'il y a un rapport entre cet état de fait et le frère Antoine qui semble beaucoup vous préoccuper.
Richard D. d'Île de France

Réponse :
D'abord, mon frère Richard, il n'est nullement obligatoire de lire la Bible, le Coran ou La Révélation d'Arès à la Maison de la Sainte Parole pendant ce que vous appelez "le Grand Pèlerinage en été à Arès". La seule chose qu'on demande au pèlerin c'est de respecter la paix et la gravité du lieu, la prière ou la méditation des autres pèlerins. Dans ce lieu le Créateur de tous les humains s'est manifesté et c'est la première chose, ce peut même être la seule, sur laquelle on vient méditer. C'est pourquoi n'importe qui de respectueux de la paix et de la gravité du lieu, quelle que soit sa foi ou son absence de foi, est accepté.
Si la Bible et le Coran se trouvent dans la salle de prière à côté de La Révélation d'Arès,
c'est d'abord parce que viennent dans ce saint lieu des personnes dont la foi repose uniquement sur la Bible, d'autres dont la foi repose uniquement sur le Coran et qu'il nous paraît normal que, par amour pour eux, ils puissent trouver là les sources de leurs convictions,
c'est ensuite parce que même les Pèlerins d'Arès, dont je suis, vivent dans le sillage d'une Histoire qui passe par la Bible ou par le Coran et qu'il est, dans l'état actuel des choses et dans cette génération, difficile de ne pas chercher dans ces livres-là les histoires et les propos de personnages comme Noé, Abraham, Moïse, Isaïe, Mouhamad, Jésus cités sans développement par La Révélation d'Arès. Nous sommes des humains de chair, dont les cerveaux peuvent avoir besoin de références scripturaires pour comprendre pourquoi la Parole d'Arès les cite. Sachez cependant que tous les Pèlerins d'Arès ne s'y rapportent pas nécessairement.
D'autres sources de la grande Histoire spirituelle des hommes devraient se trouver dans la Maison de la Sainte Parole comme le Véda, les Sûtras (Upanishad, Yoga Sûtras, Canon Bouddhique, le Tao To King, les Kojiki et Nihon Shoki (Japon), les Kitêba Cilwe et Mishefa Resetc (Yazidis), etc., mais il n'existe pas en français d'éditions populaires complètes bon marché de ces livres, qui par surcroît viennent de régions non incluses dans la zone de mission donnée aux Pèlerins d'Arès (Rév d'Arès 5/5-7), mais, quelle que soit le livre auquel sa foi se réfère, un pèlerin peut l'apporter avec lui sans problème.
Le verset 25/6 de La Révélation d'Arès, que je récite quotidiennement dans ma prière personnelle, montre que le Père ne s'arrête pas à ce que l'homme croit, à sa source de croyance et à sa façon de prier. Nous ne saurions, de ce fait, ignorer nous-mêmes l'immense diversité des religions, des sources de foi, des rites, des traditions, etc. qui aux yeux du Créateur sans sans importance car — La Révélation d'Arès est sur ce point très claire — ce n'est ni ce qu'on croit ni la façon dont on prie qui sauve, parce que l'homme est libre (Rév d'Arès 10/10) et que c'est le Bien qu'il incarne par sa pénitence accomplie qui crée son âme et le conduit à la Lumière salvatrice.
C'est bien pourquoi frère Antoine B. en se repliant sur le Coran et l'Islam s'est lui-même retiré de la communauté des Pèlerin d'Arès. Il doit en avoir conscience puisqu'il déclare qu'il ne se présente jamais comme Pèlerin d'Arès. Je ne le juge pas, je respecte sa liberté, je ne saurais, moi un simple humain, l'obliger à considérer La Révélation d'Arès comme la seule révélation pure au-dessus de la Bible et du Coran. J'ai cru qu'il avait pendant presque trente ans perçu La Révélation d'Arès comme la seule pure Parole de Dieu, indivisible (L'Évangile Donné à Arès et Le Livre forment un tout indissociable). Si encore c'était sa position personnelle, privée, mais il a essayé de détourner des frères et sœurs de notre mission universelle vers sa mission islamisée des "Droits Changeurs" ; le prophète que Dieu a fait de moi ne peut que s'opposer au saccage qu'il pourait ainsi effectuer dans nos rangs.

04sep17 188C126 
Depuis 1988, l'année où je découvris La Révélation d'Arès, combien de fois vous ai-je écrit ceci : "Bien aimé Prophète en l'Amour du Père..." ?
Cette entrée 188, "Chair et superstition", dans laquelle s'est glissée cette regrettable mais ô combien édifiante "Affaire des Droits changeurs", m'amène à me poser la question suivante : Vous aimè-je de la bonne façon ?
Me suffit-il de vous déclarer que vous pouvez compter sur mon entière fidélité, que je suis en total accord avec tout ce que je peux capter de votre enseignement, etc., pour que mon amour pour vous ne soit pas qu'un simple amour au rabais, un amour de quatre sous, car c'est ici que prend subitement pour moi tout son sens la phrase que vous dicte Jésus : Mieux vaut pour toi être entouré de compagnons sévères, qui ne te donnent pas un baiser, pas un mot d'affection, mais qui reçoivent Ma Parole et qui L'accomplissent (Rév d'Arès 39/8).
À 88 ans, vous travaillez encore comme un forcené et pourquoi ? En partie pour combler nos insuffisances.
Oui, je crois que nous venons de prendre une bonne claque !
Nous allons, je l'espère, en tirer des leçons qui se traduiront par des actions efficaces.
Par la suite, s'il y a quelque chose que l'Histoire (l'Histoire interne à notre jeune mouvement de Pèlerins d'Arès) retiendra après cet épisode douloureux, ce sera, je le souhaite, qu'il aura permis, cet épisode douloureux, de comprendre la nécessité de créer un "conseil de sages" (Non Jeff! t'es pas tout seul!).
Dominique F. du Roussillon

Réponse :
Concernant le "Conseil de Sages" reportez-vous à ma réponse à Pauline S. d'Île de France (188C124).
Comme les commentaires de cette sœur Pauline et d'autres frères et sœurs votre commentaires est une rumination autour des inévitables faiblesses que dans notre Assemblée comme dans toute collectivité humaine une affaire inattendue et perturbante vient provoquer.
Dans ce monde imparfait, où rien ne va jamais comme on voudrait que ça aille, où nos pauvres cervelles sont sans cesse traversées par des pensées qui, la plupart du temps, ne nous conduisent pas aussi loin qu'on l'espérait, il faut quand même et malgré tout penser, penser, penser... Au reste, comment pourrions-nous nous empêcher de penser, ruminer, cogiter, tourner en rond autour du problème du moment ?
Nous aurions plus besoin d'action que de pensée, mais comment s'engager dans une action sans la penser au préalable dans un tourbillon d'idées folles où tout se mêle, irritation, cynisme, sentimentalisme, désespoir... Il me revient dans la tête le "Voyage autour de ma chambre" de Xavier de Maistre que je me souviens avoir lu avec dans un étrange mélange de plaisir et d'étonnement quand j'étais adolescent ou militaire, je ne sais plus.
Comme vous voyez, je ne me présente pas comme un grand sage qui a l'immédiate réponse à tout. Je n'ai pas réponse à tout, j'ai du reste moins de réponse quand il s'agit de quelqu'un que j'aime et que je suis contraint d'écarter. La prudence m'oblige à l'écarter, puisqu'il n'a pas (pas encore en tout cas) l'humilité de la contrition, la sagesse de dire "N'en parlons plus. Je reviens à la base commune du missionnaire arésien." L'amour m'oblige à souffrir de cette mise à l'écart.
Mais je ne vais pas pousser indéfiniment ma peine devant l'affaire des "Droits Changeurs", car comme écrivit le frère de Xavier de Maistre, Joseph de Maistre, je pense quelque chose comme : "J'ai appris, en voyageant parmi les hommes qu'à force d'être malheureux on finit par être ridicule." Je vais incessamment rentrer à Bordeaux, demain ou après-demain. Finalement, je n'ai pas pu me reposer. Et ma fille Nina m'a téléphoné qu'un gros courrier m'y attend, je vais devoir donner une fin rapide à cette affaire, car d'autres travaux m'appellent. Un Antoine de plus ou de moins ne changera pas grand chose dans la mission, et si cela change quelque chose dans mon cœur, je m'en remettrai.
Encore merci, frère Dominique, pour votre bon commentaire. Je vous embrasse avec Claudine.

05sep17 188C127
Cher frère Michel,
Des photos valent parfois mieux qu'un long discours.
Voici quelques photos de notre mission de la journée de dimanche dans un petit village de Haute-Provence.
Avec Gabrièle B., 82 ans, et Danièle C., 84ans. Nous avons eu la visite de Marc que l'on voit ici sur la photo, un frère arrivé de Bretagne et installé dans notre région depuis peu.
Comme dit Gabrièle : "Je sais que quand je vais en mission, j'y vais parfois pour une seule rencontre." Ce fut le cas encore cette fois-ci. Elle a vendu un livre à un homme qui accepta le message avec un naturel qui parfois nous surprend nous-mêmes.
Ce fut une très belle journée de mission.
Nous vous embrassons bien fraternellement
Arièle et Philippe C.-C. des Hautes Alpes
Marché Haute Provence 2017-1Marché Haute Provence-2

Réponse :
Merci, ma sœur Arèle et mon frère Philippe, pour ce commentaire et les photos qui nous montrent que sur un marché de Haute Provence vous poursuivez notre mission universelle, non religieuse : "Viendra un temps où le monde aura besoin de spiritualité" et "Face au progrès technologique ce qui fait cruellement défaut, c'est le progrès humain."
Certes, on ne voit pas de foule s'agglutinant autour de ce stand ; la plupart des gens passent sans noter l'importance fondamentale du Message de La Révélation d'Arès et de la nécessité d'aimer, pardonner, faire la paix, penser et parler avec intelligence du cœur libre de tous préjugés, mais cela viendra. Le Sermon sur la Montagne avait à peu près le même discours : Aimez même votre ennemi, tendez la joue gauche quand on vous a frappé la droite, ne jugez personne, etc. et le Sermon sur la Montagne n'a pas été accompli en 2.000 ans. Mais notre misison consiste à poursuivre l'action de Jésus.
Les Musulmans sont nos frères, ils sont des droits changeurs (Rév d'Arès i/6), et c'est très bien, mais ils ne sont encore que des droits changeurs, mais nous nous sommes les hommes ou des serviteurs du temps qui vient (16/10, 30/13). Ce n'est ni "compliqué" ni "impossible à comprendre".

05sep17 188C128
Bonjour Frère Michel,
Pour information : Bien que portant un prénom musulman, je n’ai pas été contacté par le groupe qui a lancé le projet "Droit Changeurs".
Je trouve regrettable que ce groupe n'ait pas demandé clairement et précisément, sans ambiguïté, votre avis, l'éclairage du Prophète à qui Dieu a dit : Tu feras alliance fraternelle avec les soumis de Dieu (Rèv. D’Arès 35/11).
J'imagine que peut-être vous-même avez réfléchi à un projet d’alliance fraternelle ? Si oui pour les lecteurs du blog et comme enseignement (Peut-être en avez-vous déjà parlé...). Pour rappel, pourriez-vous nous dire selon vous et La Révélation d’Arès : Quelles seraient les bonnes bases d’une action d’alliance fraternelle ? Quelles actions pourrait mener les Pèlerins d’Arès envers leurs frères et sœurs de la famille Abrahamique ? (J’ai quelques idées mais je voulais avoir l’avis du Prophète).
Si pas de projet réfléchi par vous (car trop de travail) il faudrait peut-être créer un groupe mixte de toutes origines relié au prophète pour y réfléchir et peut-être (en option) selon votre accord réintégrer ces frères (Si ils le veulent aussi) qui ont voulu avancer sans le prophète et leurs proposer d’avancer avec le prophète.
J'ai un prénom qui a des origines musulmanes mais en moi je me sens universel. J’imagine comme Dieu nous voit tous avec la même lumière universelle, nous qui sommes image et ressemblance de Dieu.
Fraternellement
Nasser Ben K. d'Île de France

Réponse :
Merci pour ce commentaire, mon frère Nasser.
L'Islam sans autorité centrale ni hiérarchie est une religion en très net progrès organisationnel par rapport au christianisme qui a des autorités centrales (Rome, Canterbury, etc.), des hiérarchies, des lois internes, etc. Même chose pour le judaïsme. L'Islam toutefois n'est pas vraiment une religion libre au sens que La Révélation d'Arès donne au qualificatif libre, parce que si elle n'a pas de dogmes elle a une tradition clairement dogmatisante, paralysante, mais il est déjà — et c'est très heureux — impossible de faire alliance fraternelle écrite, conventionnée, planifiée, etc. avec cette religion qu'aucune instance canonique ne représente. Même chose pour les Pèlerins d'Arès : Chez eux pas d'autorité centrale (pas de chef, Rév d'Arès 16/1), pas de hiérarchie, pas de lois internes, pas de dogmes, etc., et chez les Pèlerins d'Arès non plus il n'y a personne d'habilité à discuter et établir les termes d'une alliance écrite et à la signer. Alors ? Alors, c'est tout simple : l'alliance fraternelle se fait dans le cœur de chaque Pèlerin d'Arès. Même si un Musulman ou un Juif nous hait, nous veut du mal, il est notre frère car nous, nous ne le haïrons pas, nous ne lui ferons pas de mal. Alliance fraternelle ne veut pas dire partage de la foi, des habitudes religieuses, etc.
C'est ici l'occasion de noter que le Message que nous adresse le Créateur dit : Tu feras alliance fraternelle avec les assemblées des synagogues (les Juifs), celles des soumis de Dieu (les Musulmans), mais il n'ajoute pas : avec les églises. Cela confirme, avec d'autres passages de La Révélation d'Arès, que le Père nous place bien parmi les disciples de Jésus et des Évangiles, les chrétiens, mais il s'agit évidemment nous concernant du christianisme pur qui n'a jamais existé et qu'il faut faire exister, celui du Sermon sur la Montagne, que les églises n'ont jamais mis en application.
Cela me donne l'occasion de rappeler que j'ai écrit au pape François pour lui dire : "Je comprends bien qu'il pour le moment impossible de dire à deux milliards de Catholiques : 'Nous nous sommes trompés. Oublions les dogmes. Réfléchissons à nouveau sur les Évangiles. Annulons le symbole de Nicée (le Credo).' Mais si pour le moment vous ne pouvez pas sans provoquer une terrible tourmente supprimer le Credo, vous pouvez toujours y rajouter quelque chose : Et je vivrai selon le Sermon sur la Montagne. Neuf mots ! Ce n'est pas la mer à boire !" Le pape ne m'a pas répondu, mais en raison des filtres secrétariaux avant qu'un lettre l'atteigne, il est possible qu'il n'ait jamais reçu la mienne.

05sep17 188C129
Hier il faisait beau et avec Marie-Elise nous avons ramassé les noisettes. Aujourd'hui dimanche, jour de pluie, je les décortique et Marie-Elise les trie. Et tout en faisant cela je médite et je réfléchis à cette entrée, aux différents commentaires et à vos réponses qui sont une mine d'enseignements, de leçons de vie spirituelle et de prises de conscience. La pénitence et l'intelligence spirituelle en action. C'est passionnant.
En fait, j'y pense tous les jours et j'ai déjà écris plusieurs pages de réflexions mais je ne peux pas publier cela sur votre blog, ce serait trop long et contre-productif d'autant que beaucoup de choses ont été déjà écrites par les frères ou vous-même. Aussi vais-je faire du tri et voir si je peux apporter une petite contribution. Je vais commencer d'abord par cette affaire des "droits changeurs" qui nous préoccupe ici.
Voici mon analyse de la situation au regard des informations que j'ai lues dans cette entrée car, auparavant, je n'avais connaissance ni de ce site [probablement "Al Abdal"] ni de ce projet. J'avais seulement pris connaissance des vidéos.
J'y avais trouvé de bonnes choses notamment les passages du Coran concernant le soutien mutuel des prophètes que j'avais cités dans un fascicule réalisé à l'intention des Musulmans que je rencontrais dans ma mission (j'y reviens), mais j'y avais trouvé aussi des choses plus dérangeantes comme ce culte du secret, le décodage par ceux qui savent, un ton aussi menaçant pour ceux qui ne respecteraient pas le "pacte des prophètes."
Je pensais que ce site [probablement "Al Abdal"] avait été réalisé par des musulmans qui s'intéressaient à La Révélation d'Arès. Aussi, de ce point de vue, je trouvais cela plutôt positif mais bien sûr avec les réserves émises ci-dessus. Mais apprenant maintenant qu'il a été réalisé par des Pèlerins d'Arès cela change la donne, car ce site comme je l'ai indiqué plus haut n'est pas du tout dans l'esprit arèsien. Notamment voilà ce que la Parole nous dit du secret (Rév d'Arès 3/7) : Car ils excellent à faire un secret, un lieu sombre, d'eux seuls connu de Ce Que J'ai livré au monde dans la Lumière. Et [xix/8] Le secret (est comme) le rat (qui) rode le mur. Votre annotation : "Le Créateur fait et dit tout au grand jour. Sa Parole n'a rien de secret ou d'initiatique, elle s'adresse à tout le monde."
D'ailleurs ce culte du secret est tel que les auteurs du site "Al Abdal" utilisent des pseudonymes pour se cacher sans doute par crainte des représailles de certains extrémistes musulmans . Comment peut-on envisager une mission dans le monde musulman en se cachant ? Comment une telle entreprise peut aboutir avec des acteurs qui n'ont pas le courage d'assumer leur action ?
Dans la lettre que notre frère Antoine adresse à Daoud on voit bien qu'à plusieurs reprises il essaie de le rassurer, en disant que son nom ne sera pas révélé et qu'il faut le protéger (188C17). Le blog est un lieu public où des milliers d'yeux voient (xL/5 ?), les [yeux] alliés comme les [yeux] ennemis et la façon dont Daoud est mentionné, particulièrement dans l'entrée 158 [http://http://michelpotayblog.net/jOF/jOFtv.html commentaire 158C01], qui fait de lui la cible de violents. "Nous devons le protéger, ainsi que son frère : Quand vous en trouver un, l'autre est facile à trouver (Nazih est heureusement actuellement très loin géographiquement). Nous n'avons pas vraiment besoin d'un "chef de file" comme Mikal l'a dit au cours de la rencontre de 2016 [?], un rôle qui ne convient pas au personnage de Daoud et qui le mettra en danger. Comme il le déclare lui-même, il est un "universitaire académique", point. Ni plus ni moins (Quant à moi, je suis surtout un fonceur sur le terrain missionnaire... Il importe peu de savoir comment le Zabour nous est parvenu et il faudra tenir Daoud caché pour le protéger.)"
Daoud crut que c'était vous qui le poussiez dans son projet alors qu'à mon avis c'est plutôt frère Antoine et frère Nazih qui mettaient une certaine pression sur Daoud pour le projet du Zabour, car ils avaient déjà mis en place le site "Al Abdal". Et Daoud a paniqué d'où le courrier qu'il vous a adressé.
Je souhaite de tout coeur à mon frère Daoud de retrouver la paix et la sérénité.
Votre idée à vous, frère Michel, était beaucoup plus sage et étalée dans le temps. Viendra un temps où le monde musulman qui traversent actuellement une crise très forte sera plus pacifié et où la mission y sera plus aisée. C'est le monde chrétien qui a la priorité. Même si nous rencontrons aussi dans notre moisson des frères et sœurs issus du monde musulman qui sont des épis mûrs, nous n'allons pas pour autant faire une mission spécifique en direction des Musulmans . Comme il est écrit dans Quohélet : Il y a un temps pour tout sous le soleil (Ecclésiaste 3/1-12).
Je ressens de la précipitation dans cette mission des "Droits Changeurs" qui font un site alors que le Zabour n'existe même pas encore. Dans son courrier à Daoud Antoine écrit : "Quant à moi, je suis surtout un fonceur sur le terrain missionnaire", alors je lui conseille fraternellement de mettre un pied sur la pédale de frein et de lire attentivement La Révélation d'Arès (ch xx) avec les annotations, passage très éclairant à la fois sur la moisson du peuple musulman et sur le rôle du prophète. En voici un extrait :
[xx/16] (Pour) le frère de Mouhamad la sexte (est) à la fin ; son cheval court (sur) le jarret (de la jument).
Cet extrait est clair, pour signifier que les frères de Mouhammad sont concernés par notre mission mais ils nous rejoindront dans un second temps.
De plus, Dieu nous recommande à de multiples reprises la patience : [Rév d'Arès xxxiii/3] Mikal monte (dans) la patience ; Je serre l'artère, les ennemis (s'en) vont morts, l'heure et l'heure.
Toute cette affaire m'a rappelé qu'il y a trois ans, en septembre 2014 , j'avais conçu un petit fascicule à remettre à nos frères musulmans que je rencontrais dans ma mission, ce fascicule reprenait les passages du Coran laissant envisager la venue d'autres prophètes, des passages de La Révélation d'Arès confirmant que Mouhamad était bien un prophète et des passages du Coran, de la Bible et de La Révélation d'Arès insistant sur le bien à accomplir. Je vous avais transmis ce fascicule pour vous demander votre avis avant de le diffuser. Voici votre réponse ci dessous.
Cher Denis, bien aimé frère,
J'ai parcouru ce que vous appelez le fascicule musulman.
Je n'ai jamais rédigé de fascicule ou monographie semblable pour éviter le problème que, je le crains, votre fascicule soulève.
Ce genre de fascicule remis entre les mains d'un Musulman qui ne connaît pas La Révélation d'Arès et qui n'a pas la vue d'ensemble qu'il doit en avoir avant toute chose, présente le très grave défaut de le laisser penser que La Révélation d'Arès est musulmane ou plutôt musulmane. Ce qui n'est pas le cas. Elle n'est ni musulmane, ni juive, ni chrétienne, ni bouddhique, elle est au-delà, elle dépasse tout ça.
Je pourrais dire la même chose pour un fascicule qui serait rédigé dans le but de séduire des catholiques, des protestants, des juifs, etc.
La Révélation d'Arès est une Parole de dépassement, de transcendance, elle repose la problème de la foi pour tous les croyants, quels qu'ils soient, elle les pousse vers les Hauteurs Saintes, les fait s'élever au-dessus de la vallée grasse de leurs religions. Il faut devenir pénitent, c'est absolument essentiel et mieux vaut être pénitent et athée que Musulman, Chrétien ou Juif peu versé dans la pénitence.
Ce n'est pas quelques chose de si facile que ça à faire admettre à des croyants des religions.
Je n'ai pas lu en détail. Je repars demain pour Bordeaux. Mais c'est la première chose qui me saute à l'esprit en parcourant votre fascicule, au demeurant bien fait.
Je prie avec vous, je vous embrasse avec Marie-Elise et les enfants.
Bien sur que cela m'a un peu contrarié car j'y avais passé quand même un peu de temps pour faire des recherches et réaliser ce fascicule mais je me suis soumis à l'avis du prophète et j'ai écouté son conseil. Me conformant ainsi à la Parole : Ceux qui recourent à ton art et à tes conseils connaissent les bienfaits que Je réserve à ceux qui assistent Mon Messager dans sa tâche (Rév d'Arès (34/6) et bien sur de nombreuses autres référence dans la Parole où Le Père nous demande de faire une confiance totale en Son prophète.
Pour conclure, n'en déplaise à ceux qui pensent que nous sommes des lèche-bottes, je tiens à vous dire, bien aimé frère ainé, prophète dans l'Amour du Père, que vous êtes d'une grande humilité, rien pour vous-même, tout pour le Père, la mission qu'Il vous a confiée et pour vos frères et sœurs à qui vous êtes totalement dévoué sans compter votre temps pour leur écrire, vous travaillez inlassablement et vous prenez soin de sauvegarder le Fond (comme Dieu vous le prescrit), afin que la Parole ne devienne pas une nouvelle religion et fasse en sorte que la nuit spirituelle du monde ne se perpétue. À votre sujet je dirais ce que Jean Le Baptiste disait à propos de Jésus : Je ne suis pas digne de délier la lanière de vos sandales (Luc 3/15).
Je vous serai fidèle jusqu'à mon dernier souffle et même au-delà.
Marie-Elise et moi vous adressons ainsi qu'à votre épouse sœur Christiane toute notre affection fraternelle.
Denis K. de Bretagne Sud


PS1 : Message à mon frère Antoine :
Cher frère Antoine,
Se méfier de son intelligence intellectuelle devenue, dit Dieu, faible lumignon [Rév d'Arès 32/5], est sagesse car nous avons été tellement formatés par ce monde que nous avons perdu cette intelligence spirituelle que le prophète s'efforce de nous faire retrouver.
Je suis persuadé, mon frère Antoine, que si tu écoutes les conseils du prophète dont tu reconnais par ailleurs l'intelligence des propos (voir ton courrier à Daoud : "Et ce que Mikal écrit avec intelligence dans son blog...") tu te sentiras bien mieux et beaucoup plus apaisé. Car tes troubles, dont tu parles, ne viennent-ils pas en partie de tes convictions erronées ?
Je ne te juge pas, je te juge d'autant moins que je peux te comprendre, car moi aussi il m'est arrivé dans le passé de me forger des convictions spirituelles erronées et de m'y tenir parfois avec obstination — les Bretons sont têtus, du moins en ont-ils la réputation.
Mais la pénitence aide à se remettre en question. Marie-Elise et moi t'aimons bien, mon frère Antoine, et beaucoup de nos frères et sœurs aussi ont de l'estime pour toi. Nous avons apprécié plusieurs de tes commentaires bien documentés dans ce blog et cela nous fait de la peine de te voir t'obstiner sur tes positions, nous aimerions tant que tu écoutes avec une humilité bien placée les conseils du prophète. Tu ne t'en sentiras que mieux, crois-moi, et tui grandiras aux yeux de tous. Je t'embrasse bien fraternellement.
Denis

Réponse :
Merci, mon frère Denis, pour ce commentaire clair. Vous confirmez ici ce que nous enseigne La Révélation d'Arès, que ne font que confirmer mes enseignements, qu'Antoine devrait suivre en tous points.
Je n'ai rien à ajouter. Je vous embrasse tous les deux, Denis et Marie-Élise.

05sep17 188C130
Bien cher Prophète du Père de l'Univers,
Ce blog n'est pas un forum mais je tiens à vous remercier de votre réponse faite à mon commentaire 188C119.
Vous avez raison, j'aurais dû vous informer des propos de notre frère Antoine lors de sa visite à notre local de Bordeaux. Je n'ai pas encore retrouvé le jour exact de sa visite à la mission, mais c'était cette année, en mars ou avril 2017.
Merci frère Michel d'être notre guide attentif. Oui nous devons être plus vigilants et je vais m'efforcer de mieux comprendre le sens des mots comme délation (balance comme disent les jeunes), critique, etc.
Pardonnez mon silence bien maladroit.
Hier, j'ai appris que notre frère Antoine s'est plaint auprès des gardiens des Saints Lieux qu'il y a "encore des problèmes de compréhension". Alors je reste inquiète pour son âme — Car cette vie est courte (Rév d'Arès 36/23).
J'espère malgré tout qu'il viendra, tôt ou tard, vous demander pardon et fera ce que vous lui demandez de faire.
Nous avons tant de belles choses à faire pour ce Beau Message du Créateur !
Je vous embrasse avec sœur Christiane,
Chantal C. d'Aquitaine

Réponse :
Vous êtes toute pardonnée, ma sœur Chantal. Merci pour ce commentaire. Nous aurons tous appris ou réappris beaucoup de choses dans cette affaire des "Droits Changeurs".

05sep17 188C131 
Stupéfaction ! Triste et douloureuse affaire ! Et frère Antoine qui ne serait pas un Pèlerin d'Arès ?!
J'hésite à me dire pèlerin d'Arès. Je dis que j'essaie de l'être, je place le qualificatif de "Pèlerin d'Arès" a un niveau si haut que j'ai peur d'être orgueilleux, prétentieux ou hypocrite (Hypocrite, cela résonne comme le non d'un philosophe Grecque !) en prétendent l'être !
Mais bon je dois vaincre mes peurs, je suis Pèlerin d'Arès.
Je suis persuadé que tous (pèlerins d'Arès petit p ou Pèlerins d'Arès grand P) aimons nos frères Antoine, nos frères Daoud et Nazih H., etc.
Je ne savais rien de toute cette affaire sinon que des frères travaillaient à traduire le Coran a la Lumière de La Révélation D'Arès.
Cher prophète, si quelqu’un avait encore des doutes sur notre mouvement spirituel libre, sens chef ni dirigisme, il devrait réaliser ici qu'il n'y a chez nous (famille arésiénne) que libre arbitre et conscience, gens simples pénitents, moissonneurs agissant et pouvant se tromper, tout le monde peut se tromper !
Je n'ai pas le regard perçant (Rév d'Arès 33/4-5) mais du fond de mon cœur j'espére que vous ne considérerez pas nos frères comme des traitres, du fond de mon cœur j'espére qu'Antoine aura vu avec le temps la vérité des arguments que vous avez développés ici en ce qui concerne le projet des "droits changeurs" qui n'est pas conforme au fond de notre prophétisme, de l'universel qui transpire de La Révélation d'Arès.
Le fait qu'Antoine ne soit curieusement pas lié à une assemblée peut peut-être faire comprendre plus facilement, sans l'expliquer, que vous ne saviez strictement rien (ce qui ma sidéré !) de ce projet.
Peut-être a-t-il voulu pousser la mission auprès de nos frères musulmans de la façon la plus pointue possible et qu'il n’a pas vu que ce n'était plus conforme au fond ! Je cherche des explications ; j'aime Antoine.
À la limite je vais être hors sujet car j'en viens au thème de cette belle entrée 188 "chair et superstition".
"L'imagination seule permet à la chair pécheresse de se représenter l'inaccessible, or l'imagination inséparable de la chair pécheresse est moteur de la superstition, aussi la superstition est-elle inévitable chez le pécheur, mais elle doit être minimale (extrait entrée 188)" J'ai pensé : C'est comme le solipse (entré 185) qui est inévitable chez le pécheur, mais qui doit être minimal."
Ma Main grisse sous l'écorce (et) dans le coude (Rév d'Arès xxxiv/2). Je suis si proche d'eux qu'ils peuvent ne pas Me voir, mais qu'ils sont moulés à Moi comme l'arbre poussé contre le mur du Temple se moule au contour de ses pierres, se courbe selon l'arc de son porche (1/10-12). (Je suis l')Etalé (ii/4). J'imagine Celui qui Est (Exode 3/14) partout (ii/4), créant hors du temps (12/6) les confins de l’univers et je L'imagine aussi hors de l'univers et je ne pensais pas être superstitieux et à des années-lumière d'imaginer que ma chair est superstitieuse, mais "le début de" votre entrée 188 est clair, est Vrai (xxxiv/1).
Être convaincu que Jésus dans sa chair transfigurée envoyé par le Créateur vous apparue 39 ou 40 fois en 1974 et qu'Il vous a touché deux fois, et imaginer que sa chair transfiguré garde quelque matérialité (forcément transfiguré), est-ce superstitieux ? Est-ce une réalité ? Pour moi c'est une réalité.
C'est seulement quand le Jour (Bible. Coran. Révélation d'Arès) viendra que nous aurons une vision réelle et totale du Tout Autre sans l'ombre d'une superstition.
Je ne verrai plus dans le mot superstition seulement les gestes ou pensées superstitieuses, mais aussi la chair lourde, pécheresse, le cerveau n'est pas chair [?] n'y entrailles n'y os, mais de lui émane l'imagination inséparable de la chair, il permet de se représenter l'inaccessible, et ne peut échapper à la superstition ne pouvant avoir une vision globale de l'incommensurable, de l'imperceptible, de l'invisible, de l'infini, de la Sagesse, de la Sainteté (12/4).
Quand on imagine, c'est inévitablement superstitieusement, on extrapole et ce n'est pas le Réel.
Jésus Christ dans sa chair transfiguré à une vision réelle et total, Étalé (c’est le Christ Qui est Dieu, Rév d'Arès 32/2).
Les politiques, les religions, les philosophies autre que de l'existentialisme du Bien (pénitence: paix, pardon, amour etc.), le compte, le bruit (vii/10, etc.), le mensonge (32/6-7 - 31/5 - 30/4), le temps, le mal, la mort, ‘’les cons’’ seront vaincue, j'en suis convaincu.
Avec vous jusqu'au bout !
Alain M. de la plèbe d'île de France

Réponse :
J'aime ce commentaire bien enlevé ! Merci pour lui, mon frère Alain.
Merci pour votre témoignage de fidélité, qui s'ajoute aux très nombreux témoignages de fidélité que j'ai reçus et que je ne peux pas tous afficher, car cette page de commentaire serait trop longue et décourageante.
"Quand on imagine, c'est inévitablement superstitieusement, on extrapole et ce n'est pas le Réel,' dites-vous à propos de la superstition qui est en chacun de nous, hommes de chair, l'inévitable poids de l'imagination qui seule permet de se représenter ce que nos yeux de pécheurs ne peuvent pas voir et que nos cerveaux limités ne peuvent pas concevoir.
"Quand on imagine..." Théophraste Renaudot interdisait aux rédacteurs de "La Gazette" d'utiliser le pronom "on", parce que que "on" est anonyme, caché, "on" c'est personne. "On" n'étant pas identifié permet de dire n'importe quoi. Je préfèrerais : "Quand j'imagine, c'est inévitablement superstitieusement, j'extrapole et ce n'est pas le Réel."
Mais bon ! je pinaille, j'ergote, mais pinaillé-je et ergoté-je autant que cela ? "On" désigne aussi tous les hommes, ne donne pas forcément un petit côté mystère, derrière la porte ou derrière le mur. Difficultés du langage. Néanmoins, j'ai toujours remarqué que la Parole de Dieu n'emploie jamais le pronom "on". Mais je l'utilise quelquefois aussi, je suis aussi fautif, et je suis hypocrite quand je demende : "Qui le sait ?" à celui qui me dit : "On le sait." Alors, j'essaie de me corriger le plus possible, je dis le plus souvent possible "je", je prends mes responsabilités.
Encore merci pour ce beau commentaire, frère Alain.

05sep17 188C132
Il y a longtemps, 15 à 20 ans je crois, on m’avait proposé un tract fait pour les Musulmans qu'on rencontrait en mission (un tract de Peer, je crois). Certains l’ont sûrement encore.
Le projet "droits changeurs", que je ne connaissais pas dans cette forme très élaborée, me semble être l’extension d’un réflexe qui semble naturel : s’adapter aux gens d'un certain auditoire pour leur parler dans des termes qu’ils comprennent.
Au début c’est comme ça que j’avais compris le souhait d’Antoine, qui en avait parlé lors d’une conversation pendant mon gardiennage. Je vois qu’en poussant dans cette direction on en arrive à une déformation préjudiciable.
En fait, il faut en rester au kérygme et ne pas s’en éloigner ; c’est ce que je comprends.
Il y aura toujours cette tentation de se rapprocher de l’autre, de s'en approcher trop (c'est-à-dire en se perdant) pour être mieux compris. C’était déjà le réflexe de la mission sociale. Il y a une limite à ne pas franchir pour être compris de l’autre, parce qu’en fait on cherche des hommes et des femmes qui comprennent d’eux-mêmes assez facilement le petit reste. Des hommes et des femmes qui n’ont pas besoin de mots élaborés intellectuellement, mais des mots qui raisonnent en eux spirituellement et qui ne nous déforment pas. Beaucoup d’éléments doivent comme rester "à la même grosseur" dans notre présentation : Dieu et les hommes — l’amour, le pardon, la paix et la libre intelligence spirituelle —, L’Évangile Donné à Arès et Le Livre Pénitence et cœur de l’homme — Prophète et frères. Dès qu’il y a déformation, surimportance d’un de ces mots par rapports aux autres on déforme et on risque la déviation grave.
Pour la mission, Jésus envoyait ses disciples par deux et à une époque vous nous encouragiez à cela. Cet été un "jeune" de la mission Jeunes" à Paris m’a rapporté que vous leurs recommandiez de mettre entre eux une bonne relation déjà pour déjà incarner la pénitence (ce sont mes mots). Sans être systématique, je crois que cela doit toujours être encouragé entre nous contre le réflexe rationnel de la mission personnelle qui multiplie les contacts. Cela m’apparaît comme une prudence nécessaire pour conserver entre nous une mission non déformante qui arrive plus facilement quand on missionne très souvent seul depuis très longtemps.
Je m’en étais déjà rendu compte bien souvent, mais cette affaire "droits changeurs" me montre une fois de plus notre grande faiblesse et le danger immédiat de se rapprocher des grandes masses que représentent les religions, les politiques. Il nous faut rester David avec sa fronde et ne pas vouloir devenir Goliath pour mieux toucher Goliath. Il nous faut impérativement rester dans notre logique spirituelle de pureté, certes faible et petite, en apparence quantitative extérieure, mais en fait qualitative et sans dimension, bien qu’elle nous apparaisse souvent comme en échec. Le christianisme est mort d’avoir fricoté avec Constantin (roi noir). Cette espèce de tentation sera sûrement encore plus grande quand la pénitence se répandra et que la force quantitative paraîtra accessible.
Si Dieu nous a dit que le découragement est impiété [Rév d'Arès 13/8] c’est peut-être aussi que répéter toujours la même chose en mission peut parfois être très barbant. Mais si on ne se décourage pas, c’est que la Vie, si on dit bien ce que Dieu veut qu’on dise revient dans notre cœur : Le Bien retourne dans le frère [xxxiii/11]. Si ce Bien ne revient pas en nous c’est que l’on déforme le message. J’ai toujours vécu cela comme un auto-contrôle que nous donnait Dieu. Si ce Bien n’est pas là, je crois qu’on risque tous les égarements. Quand je vois des frères qui me disent après la mission qu’ils sont épuisés, sans moral je me dis qu’ils n’ont pas dû dire ce Dieu attendait d’eux.
En relisant votre entrée je m’aperçois que je ne me représente jamais Dieu. Cela ne m’est jamais venu à l’esprit de me le représenter comme un vide ou un trou dans mon esprit. C’est quand je sens la Vie du Bien en moi que je me dis . Dans le Bien je suis avec Dieu (mais je ne me Le représente pas ; je suis avec Lui c’est tout). Et quand le déséquilibre du mal m’habite, je me dis que je ne suis plus avec Dieu. C’est le Vie du Bien quand elle est palpable en moi qui me donne une indication, mais je dois dire que je ne cherche rien d’autre. Quand je ressens le mal, c’est la Parole qui par déduction me permet de m’auto-analyser pour que j’en trouve la cause et me change. Je me redonne le Bien certes moi-même, comme vous le dites, dans votre entrée mais selon les indications de Dieu.
Je crois que je comprendrai mieux cette entrée plus tard, Je l’ai relue plusieurs fois avec attention, je comprends certaines choses mais elle m’est une peu hermétique pour l’instant. Je crois à la voie du Bien que vous nous indiquez par la pénitence et que Dieu nous insuffle quand nous allons dire ce qu’il dit. Je suis heureux de cette simplicité du message à dire que vous nous transmettez à dire.
Depuis 2005 ou 2006, je crois, vous insistez auprès de nous, sans relâche, sur le kérygme et la pénitence et je dois dire que petit à petit ça rentre dans mon ciboulot. J’ai parfois moi aussi l’envie d’aller voir ailleurs vers quelque chose de plus aventureux ou plus "fun", je sens mon cerveau "volage", fatigué mais je commence à sentir le bienfait du nerf de poisson [Rév d'Arès xxx/16] que Dieu met dans votre bouche et Sa Sagesse : (Dis-leur :) Je n'ai pas deux goûts. (C'est) le nerf de poisson (que Dieu met) dans ma bouche, la fouace reste (où elle est).
Dès que j’en appelle à mon sens et à ma mesure selon Rév d'Arès 35/7 : En toutes occasions tu garderas ton sens et ta mesure, tu prendras le temps de décider, car Moi seul suis hors du temps, Ma Force seule se débande sans attendre ; ta force sera dans ta patience et dans les conseils que tu prendras.
Je suis d’accord avec tout ce que vous nous transmettez et dites.
Bernard de la F.  de Bretagne-Sud

Réponse :
Je m'émerveille de ce que chacun de mes frères ou chacune de mes sœurs s'exprimant sur cette page de commentaires témoigne de sa foi arésienne et de sa fidélité au prophète d'une façon qui lui est particulière. Je m'en émerveille, parce que cette diversité dans l'expression est le signe d'une grande richesse spirituelle collective. Merci du fond de l'âme, frère Bernard, pour ce beau commentaire, tout à la fois en plein accord avec le sens que mon enseignement donne à La Révélation d'Arès et en pleine personnalité, dans l'originalité particulière à chacun et chacune. Et s'il y a quelqu'un de particulièrement original, quelqu'un qui est totalement lui-même, c'est bien vous, frère Bernard. Vos commentaires sont toujours comme des soliloques intérieurs composés de vos pensées et rêveries (la rêverie aide énormément la pensée.
Je me plains souvent d'être trop peu traversé par les rêveries pour avoir une pensée riche. Ma pensée est pauvre. Je ne suis pas, hélas, enrichi d'un génie comme celui de James Joyce qui dédia quelque chose de son "Ulysse" à Édouard Dujardin "annonciateur du dialogie intérieur". Joyce faisait sûrement allusion à l'ouvrage "Les lauriers sont coupés" de Dujardin, livre à peu près totalement construits sur les pensées et songeries du héros. On retrouve le même type de soliloque dans le monologue de Molly Bloom, personnage de "Ulysse".
Bien sûr, les pensées et rêveries qui, éclaboussures du geyser de La Révélation d'Arès, pleuvent dans nos têtes et dégoulinent sur les parois de nos cerveaux, n'ont rien à voir avec des romans ni même avec la littérature. Ce sont des rêveries jaillissantes d'ordre spirituel, qui ont pour moteur ou pour pompe (qui me fait penser au fameux jet sur le lac à Genève), la quête de la Vie à laquelle nous envoie le Père à Arès. Cela fait de nous des résistants à la censure du monde, des mœurs, des idées reçues, et si nous persistons dans cette voie, nous ferons sauter le verrou du triste "penser correct" que notre époque impose. Aujourd'hui à midi pendant le déjeuner, sœur Christiane et moi nous reparlions d'Antoine. Christiane était très dure à l'égard d'Antoine. Je la modérai et elle s'écria : "Vous voyez, vous défendez encore Antoine !" et je lui répondis (je n'ai plus les mots en tête) quelque chose comme : "Mais Antoine est un homme fort résistant à la censure ; il a rejeté quantité des concepts "officiels" et autres "idées générales" et cela fait de lui un homme indépendant — hélas pour nous trop indépendant, il se façonne un destin qui l'entraîne je ne sais trop où — mais son courage dans ce domaine est quand même remarquable." Christiane tiqua, mais elle se tut. Ce n'est pas parce que quelqu'un s'éloigne de moi que j'oublie ses mérites et ce qui en lui me reste sympathique, bien que je doive lui dire adieu. Ce que j'espère néanmoins, c'est que je puisse faire voir à Antoine plus vite ce qu'il découvrira lui-même tôt ou tard, j'espère pas trop tard.
Ceci dit pour dire que j'aime toujours vos saillies, vos façons de dire, qui ne sont pas si spontanées que ça, car vos pensées et rêveries ont souvent beaucoup de consistance et c'est le cas ici.
Un grand merci, frère Bernard, pour ce commentaire que j'aurai plaisir à relire et à méditer ce soir dans mon lit, quand toutes les lampes seront éteintes, que j'aurai prié à la Lumières des mots divins, et qu'avant de sombrer dans les bras de Morphée, lequel contrairement à ce que beaucoup croient est un bonhomme : Μορφεύς, dieu des rêves prophétiques, né des amours d'Hypnos (le Sommeil) et de Nyx (la Nuit), et qui avait pour vocation d'endormir les pauvres mortels. Je méditerai avant de sombrer dans des rêveries qui, je l'espère, seront pour une fois enrichissantes.

05sep17 188C133
Oui, bien aimé frère Michel, nous souffrons tous de cette affaire "Droits changeurs."
Il est temps que la paix gagne nos cœurs. Je reste dans l'espoir que notre frère Antoine abandonne totalement son projet et revienne inconditionnellement à notre mission universelle qui appelle croyants et incroyants à la pénitence et à la moisson de pénitents.
Notre mission arésienne est simple, elle est belle ! La simplicité va avec l'amour. C'est en aimant que l'on réduit au maximum son imagination, source de peurs, de rêves, de superstitions.
L'amour est un perpétuel dépassement, un envol joyeux vers l'autre. C'est en aimant, en devenant la chair de son prochain, en se réjouissant de ses joies, en souffrant de ses peines, que naturellement on se libère du poids de la culture superstitieuse, séparatrice.
On se libère, on devient vivant au delà de tous les clivages, les formes, les traditions, les croyances ! Oui notre mission est un acte d'amour, un acte civilisateur !
Vous connaissez notre fidélité et notre dévouement à la mission arésienne, je vous les confirme aujourd'hui au cœur de l'épreuve que nous traversons avec vous.
Nous vous embrassons.
Annie et Bernard L.-J. d'Île de France

Réponse :
Mais comment pourrais-je, sœur Annie et frère Bernard, supposer un seul instant que vous ne me soyez pas fidèles tous les deux, tous les deux et vos enfants qui me suivent comme Aïcha et Rachel... Pour Job ça viendra ; avec un prénom pareil il faut attendre qu'il sorte de sa misère et se lève de son grabat.
Le calme est une immense qualité. J'ai regardé chaque jour de cet été au Pèlerinage Bernard au service, très calme sur son banc, et je me disais : "Ce calme n'empêche pas Bernard d'être vif quand il a quelque chose d'important à dire." Et des choses importantes nous en avons plus que jamais à dire après l'apparition de cette affaire des "Droits Changeurs".
Merci à tous les deux pour votre commentaire.

05sep17 188C134
Je crois aussi que "cette affaire est un mal pour un bien".
Cela enracine mieux l'enseignement du Prophète au coeur de notre assemblée.
J'ai constaté que le site "alabdal-droitchangeur.com" est désactivé, le compte youtube de même me semble-t-il et le compte facebook à lui aussi été supprimé.
Bien fraternellement.
Jean-Luc C. d'Aquitaine

Réponse :
Je savais que la page "Al Abdal" sur facebook était désactivée, mais j'ignorais que le site web "Al Abdal-Droits Changeurs" avait également été supprimé. C'est une heureuse nouvelle. Merci de me l'annoncer, frère Jean-Luc.
Merci de penser que les nombreux commentaires et mes réponses à propos de cette affaire des "Droits Changeurs" "enracinent mieux l'enseignement du Prophète au cœur de notre assemblée."
Vous n'êtes pas le premier qui pense que "c'est un mal pour un bien."

05sep17 188C135
[mots manquants] dont nous connaissons l'actuelle faiblesse, mais la fantastique capacité de croissance.
Nabi,
Ce n'est pourtant que le remerciement qui me vient.
Avec ou sans La Révélation d'Arès, la penitence est le salut de tous les hommes.
Point de religion ou autres fantaisies !
L'amour dans sa plus pure expression !
Quel bonheur de sentir la pénitence nous envahir, entre ivresse et lucidité.
Sœurs et frères, je vous aime.
Allons!
Balthazar E. ou Bautezar

Réponse :
Mon frère Balthazar, un grand merci pour votre commentaire.
"Ce n'est pourtant que le remerciement qui vous vient," mon frère, mais c'est au Père Créateur, à Jésus son Messager qu'il faut adresser tous remerciements, car La Révélation d'Arès ne me doit rien, absolument rien, puisqu'elle me surprit complètement. J'étais dans l'église, très satisfait de ma foi nicéenne dans la trinité, la croix rédemptrice, Dieu incarné en Jésus, et puis, une nuit, Jésus m'apparut et me parla. C'était le 15 janvier 1974. Il revint me visiter à trente-neuf ou quarante reprises et ce fut le jaillissement de L'Évangile Donné à Arès. Ensuite, Dieu vint quarante-quatre mois plus tard, me parla et ce fut le jaillissement du Livre. Moi, pauvre type, témoin passif et nul, jeté dans l'affolement mais non dans l'émerveillement, qui ne viendrait que plus tard, je n'ai strictement rien apporté à cette Parole qui ne faisait au contraire que me tourmenter, étant tout le contraire de ce que j'avais cru.
Mais aujourd'hui je défends le sens de la Parole, Qui m'a été donnée afin que je La diffuse, avec plus d'acharnement que si j'en avait été l'affidé.

05sep17 188C136 
Cher Frère Aîné,
C'est vrai que nous souffrons avec vous des choix d'Antoine — choix peut-être pas définitifs d'ailleurs —, et suivis par d'autres sœurs et frères.
Mais si cette souffrance ne s'accompagne pas d'une remise en question de chacun de nous, alors elle ne sert pas à grand-chose (peut-être suis-je trop absolue ?).
Antoine peut, par ses études, son niveau intellectuel, son caractère peut-être, avoir un ascendant sur ses frères — nous n’héritons pas tous du même matériel à la naissance —, mais l'ascendant dû à l'intellect au niveau social disparaît si la vie spirituelle est là, si donc la pénitence est là.
Avec le spirituel nous changeons de plate-forme de relation. Il n'y a plus alors ni inférieur ni supérieur, mais des frères et chacun alors porte sa responsabilité.
Peut-être ai-je tort ? Mais je crains que ce manque de pénitence puisse nous être fatal quand vous ne serez plus là, frère Michel, pour redresser la barre. Nous avons encore besoin de travailler d'arrache pied notre pénitence dont un des ingrédients est l'amour.
Je ne sais pas ce qu’est l’amour absolu mais j’en connais la direction. L'amour absolu ne peut pas être, dites-vous, si nous sommes toujours dans les préjugés et jugements. Les préjugés faussent la réflexion, nous font partisans et créent des conflits. Je ne sais plus dans quel commentaire de quelle entrée vous dites aussi (avec mes mots) : "Notre réflexion, nos pensées ont pour socle (?) les préjugés. D'où l'importance de s'en défaire."
Je vais parler de moi, tant pis ! Mais se libérer des préjugés est un travail qui est de plus en plus présent en moi. Ne croyez surtout pas, frère Michel, ni vous mes sœurs et frères, que j'en suis libérée, oh là là non ! Je suis payée pour le savoir et je trébuche souvent dessus, mais l’importance de s'en libérer et de se libérer du jugement est maintenant très très présente en moi.
Comme notre assemblée est organisée en groupes de travail pour la moisson, nous pouvons aussi nous aider de façon légère, dans la mesure où chacun de mes frères est d’accord, à nous libérer des préjugés et du jugement. C’est un challenge que j’aimerais mener à bien en plus de la moisson cette année. Bien sûr, si mes frères sont d’accord, parce que la pénitence est personnelle et nous ne sommes pas forcément tous sensibles à un même point de pénitence à un moment donné.
Je me réjouis de vous revoir bientôt en Bretagne avec sœur Christiane.
Je vous embrasse
Madeleine T. de Bretagne-Sud

Réponse :
Un grand merci à vous, sœur Madeleine, pour ce beau commentaire.
Vous dites ici : "Nous pouvons aussi nous aider de façon légère, dans la mesure où chacun de mes frères est d’accord, à nous libérer des préjugés et du jugement. C’est un challenge que j’aimerais mener à bien en plus de la moisson cette année. Bien sûr, si mes frères sont d’accord." Mais comment pourraient-ils ne pas être d'accord ? Nous rendre chaque jour un peu plus libres des préjugés et des jugements, c'est un exercice inhérent à la pénitence qui ne doit jamais cesser.
La plupart des religieux, quelle que soit leur religion : Judaïsme, christianisme, islam, etc., sont des hommes bornés que les circonstances, donc les hasards, de la vie, ont mis à la tête des autres et qui n'ont presque consulté que les dogmes ou termes de foi de leurs religions et les préjugés de leurs milieux. Cette situation est vieille comme le monde d'Adam, mais régulièrement dans l'Histoire des hommes se sont dressés contre ça. Les prophètes en général, mais aussi des hommes qui ne faisaient que penser honnêtement et courageusement. On ne fera jamais progresser l'humain dans la vie spirituelle tant qu'on ne le libérera pas des préjugés de sa culture, des idées de son temps.
C'est une tâche ingrate et difficile mais nous avons accepté de la remplir. C'est ce que n'a pas compris ou c'est ce qu'a estimé insurmontable frère Antoine en voulant réintroduire dans l'esprit de Pèlerins d'Arès une part des préjugés musulmans. Nous devons absolument devenir libres (Rév d'Arès 10/10) de tous préjugés, quels qu'ils soient. Nous avons entrepris un dépassement total des idées religieuses, politiques, légalistes, etc.
Vous voulez empêcher vos frères et sœurs de se laisser enfumer par les idées et entreprises qui ont fait leur temps et qui ont échoué : Oui, l'Islam a échoué autant que l'ont fait le judaïsme, réduit à un saupoudrage de synagogues, et le christianisme en plein déclin. La crise terrible que traverse l'Islam en est la démonstration. Il ne faut pas se laisser impressionner par les dimensions, grandes encore, de ces religions. Toutes sont évidemment à dépasser.
Montesquieu disait qu'il aimait les paysans, parce que, expliquait-il, "ils ne sont pas assez savants pour raisonner de travers." Le problème de frère Antoine, c'est probablement d'être trop savant. Ça le fait raisonner de travers, mais Antoine a déjà renoncé à beaucoup de choses. Peut-être descendra-t-il salutairement plus bas encore pour trouver le point où la raison humaine rejoint la Raison de Dieu. Alléluia !

06sep17 188C137 
Prophète respecté,
Je ne sais que répondre par rapport au choix impossible que vous me laissez en R188C103 entre une formule qui ne serait pas sincère et un silence qui signifierait que je m'active dans un "mouvement des droits changeurs" appellation qui génère actuellement la plus grande confusion.
Voici ce que je peux vous dire en tout sincérité :
1 Depuis longtemps je me suis mis au service de Dieu et de Ses Prophètes dans la pénitence et depuis 1985 je me suis mis comme apôtre au service de La Révélation d’Arès et donc du prophète Mikal, ce qui a accéléré ma mission spirituelle comme ma pénitence, que je n’ai jamais cessé depuis. Dieu seul sait où j'en suis de mon ascension.
C’est le prophète qui définit qui est Pèlerin d’Arès et je respecte sa décision s’il me définit ainsi.
2 En juillet 2016, j’ai initié un travail personnel sur la mission vers les musulmans francophones indépendamment de nos échanges sur leurs recherches avec mes frères Daoud et Nazih qui ont débuté en 2010. Je vous ai explicitement informé en deux courriers successifs de mon projet avant d'entamer ce travail que j’ai bouclé par quelques prises de contact complémentaires au pèlerinage 2017 à l’issue duquel je prévoyais de vous écrire pour vous informer des résultats de ce travail et vous laisser décider de son éventuelle utilisation, conformément au texte de mes courriers de juillet 2016.
Ensuite est venue cette entrée 188 où Mikal et Daoud ont apporté des précisions déterminantes sur leurs pensées et décisions. Je n’ai que des informations partielles sur tout ce qui a été amalgamé dans une grande confusion dans un « « mouvement droits changeurs » ». A mon niveau, j’ai cessé toutes démarches sur ce sujet. N’étant pas sur Facebook et peu sur internet, je n’en connais pas les développements récents.
3 Je continue à prier dans la Parole et souhaite continuer à missionner comme je l’ai toujours fait, présentant La Révélation d’Arès à tous les passants et proposant mon tract personnel ci-joint sur le kérygme de la pénitence. La mission publique est mon oxygène, mais je respecterai vos instructions de juste prophète si vous me demandez le silence pour éviter les confusions ou si je peux maintenir ma mission en non-incohérence avec celle des groupes de Bordeaux et du Bassin.
4 Depuis 20 ans, j’ai beaucoup souffert d’être un apôtre SDF bordelais, et certaines choses doivent être clarifiées hors blog avec certains membres de l’Eau Forte de Bordeaux. La mémoire de Gérard (R188C78) et Chantal (188C119) est très sélective voire biaisée.  Comme si je pouvais oublier « Ma Parole ne se divise ni ne se tait » (15/6) ! Quant à Gérard, le fait est que toutes mes propositions de missionner en tandem ou participer à leurs permanences ont été écartées, que je ne me rappelle pas avoir été invité à leurs réunions de concertation sur leur local (à part deux réunions en 2014 avec vous sur leur projet, malheureusement sans suite, de mettre en place des groupes en partageant leur local avec tous les apôtres aquitains) et que j’ai toujours participé aux missions proposées par l’EF [?] ou par Céline et Philippe.
5 Quant à la demande de pardon de Daniel C, je la reçois mais je ne lui en ai jamais voulu. Nous avons eu de très grosses difficultés pour travailler ensemble et constituer un collectif apostolique. La question ne se pose plus actuellement, c’est l’affaire du groupe du Bassin. Le seul enjeu est la cohérence de ma mission personnelle (surtout sur le marché d’Andernos) avec la leur. Le mieux est que Daniel accepte enfin ma demande réitérée de missionner en tandem sur ce marché où nous ne serons pas trop de 2 face aux 6 témoins de Jéhovah qui y sont constamment. J’apporterai aussi ma contribution comme auxiliaire de terrain aux missions que ce groupe souhaitera faire avec moi.
6 En 2017, un nouvel épisode pénible s’abat donc sur moi après le traumatisme de la mission américaine en 88-89 avec cet article de fond sur la conscience collective que je relis souvent mais douloureusement. Encore aujourd’hui, vingt ans après, certaines sœurs bordelaises — parmi d’autres — me reprochent particulièrement l’échec de la mission US et ma "faute" [?] Par ailleurs, certains Pèlerins me reprochent aussi inconsciemment et parfois même explicitement dans les conversations une lourde responsabilité dans l'abandon du projet "Maison des Faucons". Tout cela a figé certains préjugés dans le petit reste et a pesé notamment sur mon humble travail de 2008 pour relancer le sujet de la conscience collective.
Tout cela a généré chez moi une très grande souffrance dont le petit reste n'est pas conscient, ni de l'existence, ni de la profondeur et qui ressurgit encore plus violemment aujourd’hui via ce blog dans lequel mon prénom est beaucoup trop présent. Je ne peux commettre un « suicide spirituel » car j'aime trop le Père/Mère et je ne veux pas commettre un suicide psychologique en restant à proximité de ce maelstrom où certains m’entraînent actuellement.
7 Vous avez l’autorité prophétique pour m’écarter comme traître (37/9), mais je souhaite que la réflexion de tous se fasse hors blog, dans le calme, la réflexion et la sagesse pour sortir de la confusion actuelle qui illustre cruellement l’absence d’un collectif de communication avec Mikal.
Le mieux est d’analyser cette "affaire" dans sa globalité, en particulier pour réfléchir à la question de la vigilance collective, et je transmettrai toutes les informations et documents dont je dispose à ceux qui décideront d’y travailler.
Je souhaite avec le petit reste me limiter dorénavant à des rapports de travail apostolique bien délimités et à sage distance.
J’ai besoin aujourd’hui de distance et de paix pour reconstruire mon équilibre psychologique précaire et déterminer mon éventuelle action missionnaire future.
Je peux maintenant faire silence et attendre la suite.
Sincèrement,
Antoine B. d'Aquitaine

Réponse :
Pas plus qu'il n'existe chez les disciples de La Révélation d'Arès d'enregistrement, d'inscription ou de condition d'admission à leur communauté, il n'existe rien ni personne qui "définisse qui est Pèlerin d'Arès" grand P ou pèlerin d'Arès petit p et qui ne l'est pas.
C'est la conformité d'un homme ou d'une femme à La Révélation d'Arès qui constitue le seul signe qui permette de le ou de la distinguer comme adepte total ou non-adepte total à la vie de pénitent ou pénitente et moissonneur ou moissonneuse. Il n'en a jamais été autrement depuis 1974.
Le présent blog n'est pas appelé "blog des Pèlerins (ou des pèlerins) d'Arès", mais (voir en-tête) "blog d'une âme libre", la mienne, mon âme, à supposer que j'en aie une, ce que j'ignore et c'est pourquoi j'ai l'humble prudence de spécifier aussi "Michel Potay Blog", le mien, parce que là je n'ai pas à supposer que je suis Michel Potay, c'est mon identité de naissance.
Mon blog m'étant personnel, c'est personnellement que je déclare ici, après que j'eus lu votre présent commentaire, et ma déclaration n'est que ma modeste opinion (ce n'est pas écrit dans un registre qui n'existe pas), je déclare que pour moi vous n'êtes pas un Pèlerin d'Arès. Je déclare aussi et encore que je ne veux pas du mouvement des "Droits Changeurs", qu'il y ait ou non "confusion" sur ce mouvement, et j'ai largement expliqué pourquoi dans cette page.
Votre "impossibilité" d'écrire la formule d'humble et libre affiliation au petit reste que je vous ai demandée (je cite) : "J'entre en pénitence, je me garderai de la colère et de l'autoritarisme, j'aimerai humblement mes frères, je serai un Pèlerin d'Arès et j'en resterai à la mission universelle et au kérygme de base que le prophète préconise", me suffit pour vous situer par rapport à moi.
Vous continuerez peut-être de vous prétendre Pèlerin d'Arès grand P., vous aurez peut-être raison et moi j'aurai peut-être tort, je ne discuterai pas l'opinion que vous avez de vous-même. Je répondrai simplement : "Pour moi Antoine B. n'est pas un Pèlerin d'Arès" à quiconque me demandera si vous l'êtes. C'est tout. Si j'en juge par votre commentaire aujourd'hui, j'envisage que vous ne vous dispenserez pas de vous en défendre auprès des frères, des sœurs, du monde du dehors. Puissé-je me tromper !
Par contre, un pèlerin d'Arès petit p, vous l'êtes sans nul doute, comme l'atteste votre vie de foi et votre commentaire. Sur ce point, que le Père vous bénisse !
Je ne suis pas casuiste et je ne suis ni juge ni chef de personne. Ceux qui me suivent comme Pèlerins d'Arès grand P le font librement de tout leur cœur, sans discuter, en toute simplicité et humilité, quels que soient les problèmes qu'ils rencontrent. Vous ne le faites pas, c'est votre droit, votre liberté.
J'ai trop à faire pour perdre mon temps à chercher à voir clair dans votre commentaire que je trouve plus "biaisé" que ne l'est l'attitude que vous prêtez à Gérard M. et d'autres. Savez-vous que je n'ai jamais donné à personne autant de temps que je ne vous en donne ici, frère Antoine, dans cette page pour un problème humain, que vous compliquez, qui n'est pas propre à vous, que beaucoup d'autres ont rencontré dans des circonstances diverses depuis quarante-trois ans ? Vous avez été généreux envers notre assemblée et personne n'a jamais douté de votre foi, ni de votre dévouement, même s'il a été quelquefois plutôt individualiste et indépendant, même si vous en faites beaucoup à votre tête et si cela a parfois été malencontreux. N'avez-vous pas déjà compris que j'ai dû bien des fois prendre votre défense a contrario ? N'avez-vous pas compris que vous occupiez dans mon esprit et dans mon cœur une place particulière ? Mais il y a des limites à tout, frère Antoine.
Vous commencez votre présent commentaire comme un plaideur par une contradiction en disant que vous ne pouvez pas vous situer "entre une formule [d'humilité, je suppose] qui ne serait pas sincère et un silence qui signifierait que vous vous activez dans un mouvement des droits changeurs, appellation qui génère actuellement la plus grande confusion," vous dites cela en oubliant que vous commenciez votre lettre à Daoud H. (188C17) par "Laissez-moi vous donner ma modeste opinion comme membre du mouvement des droits changeurs [Rév d'Arès i/6]." Je ne veux pas de ce mouvement des "Droits Changeurs". Je ne veux même pas en discuter. C'est tout, je le répète.
Ce que je vous ai demandé dans ma réponse 188C103 n'est pas une discussion, mais un humble et simple assentiment. Que croyez-vous, frère Antoine ? Que vous soyez un cas unique, que vous ayez droit à une considération spéciale, une discussion à n'en plus finir ? Mais si je vous l'accordais je devrais l'accorder à cent, deux cent... D'autres pourraient aussi demander réparation de ce qu'ils seraient considérés selon eux vus comme les "apôtres SDF" de leurs missions ? Combien se plaignent-ils aussi d'avoir "beaucoup souffert" comme vous ? Bon nombre, mais ils ont l'héroïsme de l'humilité d'accepter les inévitables imperfections de la vie humaine pécheresse, des relations sociales difficiles, dans cette génération qui commence seulement la pénitence, péniblement, et qui sera, de ce fait, suivie de beaucoup d'autres générations  Je n'en discuterai pas avec vous.

07sep17 188C138
Je suis très ému (et c'est peu de le dire) en lisant le commentaire de notre frère de foi, Daniel C [188C121].
En effet, toutes mes félicitations pour son acte de contrition qu'il fait dans votre blog, frère Michel, à l'adresse de frère Antoine.
C'est un très bel exemple de pardon et d'espérance pour le monde qui en a tant besoin. Je ne doute pas que notre frère Antoine fera également un pas vers Daniel C. Enfin, que notre frère Antoine reviendra vers nous tous, nous qui restons ses frères et sœurs de foi.
Que la paix et l'intelligence spirituelle gagnent à travers le monde. Particulièrement en Extrême Orient avec la Corée du Nord...
Je vous embrasse tous bien fraternellement.
David B. du Limousin.

Réponse :
Oui, nous sommes tous très heureux des termes de paix et de contrition qu'apporte le commentaire 188C121 de notre frère Daniel C. qui habite d'ailleurs dans la même rue que celle d'Antoine.
Dans son commentaire 188C137 Antoine lui répond : "Quant à la demande de pardon de Daniel C, je la reçois mais je ne lui en ai jamais voulu."

07sep17 188C139
Bien aimé frère aîné en l'amour du Père,
Comme je vous l'avais annoncé dans mon mail du 22 août [?], suite à l'annonce que me faisait Sylvie Gojard, la rédactrice en chef de la reuve "Nexus", un article sur La Révélation d'Arès y est bien passé dans le numéro 112 de septembre-octobre 2017 [actuellement en vente dans les Maisons de la Presse],
Je vous passe l'URL de cette revue qu'on peut trouver aisément en kiosques : http://www.nexus.fr/ ainsi que l'image que j'ai scannée de sa page 107, c'est à dire celle du dernier article avant la rubrique finales sur "Nexus a lu pour vous", complété par un "Index thématique" parus dans les précédents numéros (nous n'y figurons pas encore à ce jour).

"Nexus" n°112 p.107

J'ajoute ce qu'écrit dans l'édito signé Marc Daoud, nouveau directeur depuis ce numéro à propos de l'article dans lequel se trouve La Révélation d'Arès : "Et pour ceux qui voudraient s'évader vers le mystère, découvrez ces livres que l'on dit "tombés du ciel" et dont l'origine demeure inexpliquée," ainsi que le passage qui concerne le livre dans le sommaire : "Ces livres tombés du ciel: Dictés par des êtres spirituels, des défunts ou des anges, ces ouvrages étranges n'en finissent pas de nous fasciner."
L'article est réalisée par Jocelin Morisson qui "s'intéresse depuis une vingtaine d'années aux thèmes de recherche alternatifs et s'apprête à publier un essai sur le rapprochement entre science et spiritualité : L'Ultime Convergence) en février 2018.
Les livres cités par l'article sur une page chacun sont :
- Dialogue avec l'ange (Hanna Dallos)
- Conversations avec Dieu (Neal Walsch)
- Un cours de miracles (Helen Schucman et William Thetford)
- Le Livre d'Urantia (Lean et William Sadler)
- Les livres de Seth (Jane Roberts)
- La Loi Une - Les transmissions de Ra (Carla Rueckert)
- Les lettres de Pierre (publiée par Cécile Monnier, la mère de Pierre mort en 1915)
- La Révélation d'Arès (Michel Potay)

Je déplore bien sûr cet amalgame, et aussi la conclusion superficielle du commentateur auteur de l'article. Cela fait plus d'un an que j'échange avec la rédaction pour qu'elle s'intéresse à La Révélation d'Arès. C'est en tout cas la première fois qu'elle le fait.
J'ai du mal à situer cette revue "Nexus" sans publicité qui s'intéresse à beaucoup de sujets non traités ailleurs, parfois en les approfondissant, parfois en les traitant à la légère, et qui s'intéresse de façon récurrente à l'Ufologie.
Pauline S. m'a laissé entendre selon une relation que la revue pouvait être affiliée Claude Vorilhon (Raël). Je me suis même demandé pourquoi dans l'index thématique où il est question de nombreux articles sur l'ufologie, il n'a jamais été question de Raël, alors qu'il est question de beaucoup d'autres personnes touchant au domaine. C'st étrange !
Merci de me dire comment vous prenez la chose et comment vous souhaitez que je poursuive ma relation avec la revue et sa rédactrice en chef avec qui j'ai le contact par mail ou par courrier postal pour le moment.
Je vous embrasse de tout cœur, je prie avec vous,
Bernard L. de Bretagne-Sud

Réponse :
Merci, mon frère Bernard, de m'annoncer cet article de presse sur La Révélation d'Arès. J'avais déjà été informé par d'autres frères de sa récente parution dans le n°112 de "Nexus" actuellement dans les kiosques. Je ne connaissais pas du tout ce magazine "Nexus" que sœur Christiane est allée acheter lundi 4 septembre dans une maison de la presse.
Merci, bien sûr, frère Bernard, de ce que vous avez fait pour que "Nexus" ne nous oublie pas. Il y avait très longtemps que nous n'avions pas été cités dans un organe de presse. Les articles parus dans les années 70, 80 et 90 se situaient plutôt dans le registre négatif. Ils furent soit rédigés par quelques journalistes que j'avais rencontrés mais qui avaient dit tout autre chose que ce que je leur avais dit, parfois même le contraire, soit plus souvent écrits par des journalistes que je n'avais jamais rencontrés. Même chose pour les quelque vingt-cinq livres qui, au cours des quarante années passées, ont parlé de La Révélation d'Arès et de moi ; sauf Jean-François Mayer de Friebourg, leurs auteurs n'avaient jamais cherché à me rencontrer, se documentant je ne sais comment et écrivant vraiment n'importe quoi parfois pour certains.
L'article dans "Nexus" est de style journalistique, mais je le trouve plutôt bien fait. Là c'est une première, et si vous avez contribué à ce qu'ils ne soit pas trop erroné, frère Bernard, je vous en remercie. Je regrette là encore que l'auteur n'ait pas cherché à me rencontrer. La photo date des années 70, vieille de quelque quarante ans car je n'y porte pas de lunettes, j'aurais pu en donner une plus récente au journaliste ou il aurait pu prendre une image de mon interview par Jacques Chancel, puisqu'il cite cet événement médiatique. Mais il y a peut-être des questions de droits.
Il faudrait que je réfléchisse pour vous dire "comment je souhaite que vous poursuiviez votre relation avec la revue et sa rédactrice en chef avec qui vous avez le contact par mail ou par courrier postal pour le moment."

07sep17 188C140
Depuis toujours (début des années 1990), ma sensibilité a été incompatible avec celle du frère Antoine. De plus, je n’ai jamais vraiment eu l’occasion de le fréquenter [...]
Aujourd’hui, la situation laisse perplexe car c’est tout de même un homme qui a quitté le "penser-correct" depuis belle lurette et qui a renoncé aux honneurs du monde pour vivre selon ses idées qui n’ont pas toujours été incompatibles avec La Révélation d’Arès. Je suis admiratif de cela tant il est clair qu’il est très difficile de renoncer au prestige social que donne le monde quand on s’y prostitue, ce que le plus grand nombre pratique de mille manières.
J’ai éloigné de toi les récompenses et les honneurs du monde, les degrés et les succès auxquels porte le monde (Rév d’Arès 2/20), parce que tu l’as décidé et que tu t’y es tenu devrait-on ajouter. Il y a là à mes yeux une certaine grandeur, et cette grandeur, quelles que soient ses erreurs, je la reconnais au frère Antoine.
N’importe quel missionnaire sait combien la mission de rue est difficile. Peu nombreux sont ceux qui s’y abandonnent parmi ceux qui reconnaissent La Révélation d’Arès comme authentique. La mission est d’autant plus difficile à mon sens pour ceux que le monde a privilégié socialement car ils doivent descendre de plus haut encore dans le non-respect humain. Là encore, le frère Antoine a montré son courage et son entrain qui ont été exemplaires pour l’immensité de ceux qui ne trouvent pas le courage de nous rejoindre au champ.
Parce que je pense qu’il doit souffrir aujourd’hui, j’éprouve une sincère compassion pour lui et une sympathie mêlée à l’espoir qu’il se ressaisira. Je reconnais que ce sera une grande perte pour nous si Antoine ne trouve pas la force de revenir au vrai (Rév d'Arès ii/8-9, xx/2.) Je profite donc de ce commentaire pour lui adresser ma fraternelle espérance qu’il revienne au Vrai et je l’embrasse.
Patrick B. d'Île de France

Réponse :
Merci, mon frère Patrick, pour ce commentaire qui va toucher beaucoup de ceux qui connaissent Antoine, les qualités et le dévouement qu'il a montrés si longtemps, quoique très idiosyncratiques et pour cette raison assez mal supportées par d'autres, et qui, comme moi aujourd'hui, ne comprennent pas qu'il n'ait pas l'humilité, ô combien éclairante, de revenir au Vrai, comme vous dites, c.-à-d. au kérygme de base qui est le nôtre.

07sep17 188C141
Bonjour frère Michel
Je fais parti de ceux qui pensent que cette affaire des "Droit Changeurs" est un mal pour un bien.
Malgré l’énorme peine qu’elle provoque, je trouve que cette affaire est un exemple concret illustrant votre entrée 188.
Dans mon commentaire 188C7 j’évoquais sous forme de question l’impact négatif que peut avoir la superstition dans l’exercice de la pénitence.
En méditant sur la dérive de notre frère Antoine, j’en arrive à me dire que la superstition a pris là la forme de l’illusion. L’illusion qu’on peut soi-même être plus explicite, plus lumineux dans certains cas, que ne peuvent l’être le Tout Autre et son prophète. D’où cette entreprise d’innover une mission auprès de populations spécifiques, ici les Musulmans.
Malgré sa grande foi notre frère en est arrivé à trahir la Parole et son prophète, mettre en danger notre mission, et pour finir avoir la vanité de suppléer au prophète et à Dieu, en s’abandonnant à sa propre pensée, au lieu de leur faire totalement confiance.
Aussi, vous voudriez bien m’excuser ce qui suit. Je suis comme sœur Christiane, je tique (188C132), bien que je n’ai aucun propos dur vis-à-vis de notre frère Antoine, que de la peine. Je tique car vous ne sous-estimez pas les qualités de notre frère. Frère Antoine que j’aime beaucoup et qui a de belles qualités, mais celle de l’indépendance... Alors là, qu’il reste soumis à ses illusions, qu'il veuille avoir raison face au prophète et au Tout Autre...
Je ne juge pas notre frère, mais je trouve que dans le registre d’indépendance vous êtes plutôt la référence en ayant accepté en 1974 de monter sur le Parvis alors que tant d’autres n’ont pas eu ce courage (Rév d’Arès 2/16). L’aurais-je eu moi-même ? Vous avez eu le courage d’abandonner vos propres pensées pour vivre osmose avec celles du Père.
À votre suite je trouve que les frères et sœurs du petit reste ont eux aussi plus d’esprit apostolique en ayant le courage de vous suivre contre leurs propres penchants, leurs propres pensées, leurs propres illusions. Je connais La Révélation d’Arès et je suis dans l’assemblée depuis 28 ans. Avant j’étais un communiste très rouge, un adepte de la dictature du prolétariat professée par Marx et Lénine et prenant conscience de l’impasse [qui ?] virait vers l’anarchisme [?].
Me déculturer dans les premières années à la lumière de votre enseignement fut long et très difficile et j’ai tenu. D’être membre du petit reste est à ce prix, n’être plus rien pour soi-même (Rév d’Arès 40/6), abandonner le vieil homme, le vieux manteau (1/1).
Mais il est vrai que le moi est tenace, rien n’est acquis. La pénitence sans illusion, sans superstition s’acquiert en s’accrochant comme la véprelle (chauve-souris, Rév d’Arès xxii/16) à la Parole et à votre enseignement. En être le héraut en devenant la preuve vivante par la pénitence que cette Parole et votre enseignement sont justes, et non héraut de son moi. Vous suivre inconditionnellement, vous qui faites dire au Tout Autre de vous : Juste prophète (xxxvii/02) ; Le(s) frère(s) pren(nent) ta voix ; le Bon (t’)écoute aussi, il dit : “ Tu es le juste, la bonne pensée. ” (xxxvii/9) ; Mikal, l’ami (xxxix/16) ; etc.
Merci pour tout ce que vous nous offrez et soyez assuré de mon soutien.
Dominique B. d'Île de France

Réponse :
Je suis très touché par ce commentaire et par votre témoignage de fidélité.
Merci pour cette méditation sur votre propre itinéraire, les difficultés de devenir un Pèlerin d'Arès du petit reste. C'est une méditation sur la grande difficulté de découvrir la vérité et de s'y ranger activement. Quel frère et quelle sœur missionnaire ne découvre-t-il ou ne découvre-t-elle pas, à force de rencontrer du monde dans la rue, que l'humain est devenu un mélange de paillasse et de demi-dieu, quelqu'un qui croit devoir se méfier de tout et garder ses propres idées, généralement pauvres, parce que croire ça le sauve du monde horriblement décevant ? Qui ne sait que c'est ce qui rend l'homme moderne insaisissable ?
Comment nous faudrait-il procéder alors pour être seulement écoutés... Par têtes-à-queue, par bruyante  révocation du monde, par une sorte de jeu inverse de la douceur ? Je me le demande souvent, mais la douceur (Rév d'Arès 25/9, 36/22) est ce que nous recommande le Père. Cueillir les gens comme des baies sauvages dans les buissons piquants ? Comment notre voix peut-elle passer le relais à la voix de l'autre, notre cœur le relais au cœur de l'autre ? Comment sortir de cette rencontre stérile entre un muet qui parle et un sourd ? Comment provoquer l'étincelle ?
Je me pose la question. Je vais de nouveau en septembre me trouver face à des publics et je me dis : Il faudrait peut-être que je fasse plus que dire la Vérité, plus que d'appeler à ce qu'il faut être : pénitents, et à ce qu'il fait faire : le Bien. Mais en même temps il me faut dire ce que Dieu dit... Dilemme. Ainsi puis-je comprendre pourquoi Antoine a pensé que les Mulsulmans entendront mieux ce que les Chrétiens et les Athées (la masse) n'entendent pas, mais je sais qu'il se trompe et je suis désolé qu'il ne me croie pas, car c'est ça, en fait, qui tout bêtement le maintient au loin. La solution est La Révélation d'Arès, dans sa simplicité nue, quasi désolante aux yeux du public, mais à laquelle nous devons nous tenir, car le chamboule-tout qu'est La Révélation d'Arès chamboule trop pour être vu et senti. Il faut la patience d'attendre que cet ébranlement soit ressenti et soulève les bonnes questions. Ça viendra.

07sep17 188C142
Bien cher frère aîné,
L’essentiel a été dit, je pense, sur "l’affaire des droits changeurs", que ce soit par vous ou par mes frères et sœurs qui contribuent à votre blog. Je n’ai rien a ajouter et je préfère me faire tout petit.
En effet, je n’oublie pas avoir été moi-même parfois dans la confusion dans le passé, avoir commis des maladresses ou des erreurs dans ma façon de communiquer l’espérance arèsienne. Je sais qu’il est possible de dériver hors de la baie (xLii/1) prophétique, de façon insidieuse, progressivement, sans s’en rendre compte et avec les meilleures intentions. Je sais que l’on peut se retrouver en rupture avec votre enseignement, sans percevoir cette rupture et en restant pleinement sincère. Alors, oui, je préfère me faire tout petit car je ne me sens pas plus malin qu’Antoine.
J’avoue ne pas toujours comprendre vos choix et vos orientations, certains de vos propos me déroutent ou me heurtent. Mais ces réactions émotionnelles et contrariétés intellectuelles ne me perturbent plus et je les surmonte rapidement. J’observe mes réactions intérieures, mais je ne m’identifie plus à elles. En quelques sortes, elles appartiennent au passé.
Mon choix est clair. Il y a quelques temps déjà, j’ai décidé de monter sur la hanche du prophète (xLii/11) et de m’y tenir avec confiance, coûte que coûte (et cela me coûte parfois car je ne fais pas parti des frères et sœurs qui se sentent en osmose spontanée avec vous et je le regrette bien). Il s’agit d’un décision logique : l'accomplir (Rév d'Arès 35/6) la Vérité (28/7) passe par l’homme du Dessein (28/27). Vous êtes celui qui taille la perche longue ou courte, qui dit trois pas ou trente pas (xx/6-7).
Vient un temps où il faut arrêter de tergiverser et ne plus revenir en arrière (Rév d'Arès 39/6).
Comme notre sœur Morgane (188C88), je me souviens de votre allocution décapante à Arès sur la superstition (moi qui me croyais au-delà des superstitions car je ne craignais pas de passer sous une échelle ou de me retrouver trieize à table, j’ai été bien décoiffé ce jour là !). Vous allez encore plus loin aujourd’hui et nous aidez à approfondir notre déculturation. Merci.
L’imagination n’est pas négative en soi — rien n’est négatif en soi dans la Création du Père aimant — mais elle peut facilement devenir l’illusion qui adoucit la détresse (Rév d'Arès 23/3) ou le rêve qui cache la nuit (ii/14) et se substituer à la réalité. La pénitence nous reconnecte avec le réel.
Des scientifiques spécialisés dans les processus cognitifs ont mis en évidence — grâce à l’imagerie cérébrale — le fait suivant : Un nourrisson est capable de "discriminer" (terme de jargon signifiant percevoir et différencier) tout les sons de la langue humaine. Puis, au fur et à mesure qu’il apprend sa langue maternelle, sa capacité de discrimination diminue jusqu’à se restreindre grosso modo aux sonorités de son environnement culturel. De même son larynx se rigidifie et perd de son adaptabilité. Pour l’adulte, certains sons "étrangers" peuvent devenir indiscriminables et, de ce fait, totalement imprononçables. En nous adaptant à notre environnement culturel, nous devenons plus efficaces et fonctionnels dans notre milieu, mais nous restreignons considérablement notre perception de la réalité et notre faculté d’interagir avec elle. Par analogie, je considère notre pénitence comme un retour progressif à la prime enfance de nos sens et de notre intelligence. En nous libérant des préjugés et des superstitions, nous élargissons notre réalité, nous ouvrons notre perception, nous accueillons en nous le Tout.
Si, contrairement au Créateur, nous n’entendons pas la pierre (Rév d'Arès xxiv/6) n’est-ce pas parce que nous avons appris, depuis des générations, que les minéraux sont inertes ? De même, la plupart des hommes n’entendent plus l’appel du Bien et de l’âme au fond d’eux parce qu’ils vivent dans une civilisation qui ne croit ni au Bien et ni à l’âme. En nous affranchissant peu à peu des limitations culturelles et des préjugés par la pénitence, nous rendrons audible l’inaudible et retrouverons la vie (24/5), la vie transfigurée.
Je n’ai pas pu me rendre en pèlerinage cet été et prier à vos côtés, mais je pris avec vous tous les jours.
Thierry M. de la Drôme des Collines

Réponse :
Un grand merci du fond du cœur et du cerveau pour ce commentaire bien argumenté, frère Thierry.
Nous vivons dans un monde d'humains qui ne sont pas des idées avec des monologues ou des dialogues intérieurs comme les religions, la politique, les idéologies nous le font croire, mais des êtres de chair et de sang, qui ont des joies et des peines, des jouissances et des souffrances. C'est sur nous l'énorme couvercle de verbiage, de débats, de lois, de paperasses, couvercle sous lequel même le sport est verbiage (avez-vous entendu ces commentateurs-caqueteurs de radio ou télé ?), qui nous fait croire que nous sommes d'abord des cerveaux alors que nous sommes d'abord des vies. C'est pourquoi le Père a l'immense Sagesse de nous parler de Vie ! Il ne dit pas : "Vous camperez sur ce désert... pour comprendre", mais il dit : Vous camperez sur ce désert... pour retrouver la Vie (Rév d'Arès 24/5).
Ce n'est pas de comprendre ou de croire que nous serons sauvés, mais de faire, de faire le Bien. Retrouvez notre mission à Lyon ou à Valence (peut-être avec Philippe et Maryse ?).

07sep17 188C143 
Bien aimé prophète de Dieu,
Je suis contrite de ce qu'Antoine n'ait pu dire des simples mots d'humilité ni plus ni moins. Une demande de votre part qui émane d'une belle et grande générosité, celle d'un prophète de l'amour.
En effet j'ai vraiment été touchée par vos deux courts textes adressés à Antoine et Daniel, c'est une leçon effectivement pour nous : il faut savoir faire table rase !
Ils sont tellement clairs, ces textes, pleins, entiers, qu'il suffit de dire ou de ne pas dire.
Antoine n'a pas pu. L'orgueil c'est un poison, qui rend malade, psychologiquement et spirituellement.
Oh ! mais je lutte aussi contre une susceptibilité morbide, et autres péchés qui pourraient m'envahir avec force, si je n'y prêtais garde, mais c'est calme ou à bas bruit parfois grâce à votre enseignement et à mon engagement salvateur.
Votre courrier c'était le moyen pour Antoine de retrouver la paix, et qui sait, la santé. Combien je le souhaitais ! J'attendais sa réponse... Je comprends la vôtre ainsi que votre tristesse, que je partage.
Je vous serre dans mes bras.
Christine M. d'Île de France

Réponse :
Merci, merci, ma sœur Christine, pour ce beau commentaire.
Oui, c'est vrai, nous sommes "contrits de ce qu'Antoine n'ait pu dire des simples mots d'humilité," contrits parce que la solidariré fraternelle nous fait réaliser qu'il y a toujours les parts de faute de tous dans la part de faute d'un seul. Je connais Antoine, qui habita sous mon toit plusieurs mois dans les années 80 et j'appréciai son côté "sauvage" à la Henry David Thoreau, lequel — je le rappelle à ceux qui connaissent Thoreau ou je l'apprends à ceux qui ne le connaissent pas — au milieu du XIXe siècle passa deux ans, deux mois et deux jours dans une cabane dans le Massachusetts (USA) sur les bords du grand étang de Walden qui appartenait à son ami et mentor Ralph Waldo Emerson, non loin de ses amis et de sa famille de Concord. "
Je ne suis pas né pour qu'on m'oblige, je veux respirer à ma guise," dit Thoreau dans son livre "La désobéissance civile". C'était bien l'état d'esprit de frère Antoine. La résistance aux obligation de la "civilisation" était bien un trait d'Antoine, homme en recherche, résistance qui, du reste, tient une grande place dans la conscience de beaucoup des Pèlerins d'Arès, qui ne sont pas des résignés à la "civilisation" non plus. Mais Antoine est là, c'est dommage, une sorte de héros (Rév d'Arès xxxv/4-12) à l'envers. Je voudrais tant qu'il retrouve son petit côté Job, qui refusa si fermement d'abdiquer la foi libre, qui rejeta la religion des amis qui le morigénaient. Il y a dans la résistance, quelle qu'elle soit, le courage d'un salutaire refus.
Moi, en tout cas, je ne désespère pas de le voir, demain ou plus tard, réaliser son erreur, surmonter sa fierté — vous dites "orgueil"... peut-être —. Je ne perds pas l'espoir qu'il finisse par "étonner l'erreur", comme Victor Hugo dit, je ne sais plus dans quel livre "étonner la catastrophe", et nous revienne humblement.

08sep17 188C144
Bien aimé frère Michel,
Suite au commentaire 188C139 de votre blog, où vous avez fait paraître mon mail du 5 septembre, je vous renvoie mon mail du 22 août que vous semblez ne pas avoir reçu comme vous mettez un [?] dans mon commentaire à ce sujet:
Bien aimé frère Michel,
Je n'ai pas d'autre mail que celui de votre blog pour vous tenir au courant de cette mention qui sera faite de La Révélation d'Arès dans la revue Nexus,
à paraître en septembre;
je vous laisse en copie les derniers mails que j'ai pu échanger avec la rédactrice en chef Sylvie Gojard,
je vous tiens au courant du contenu de cet article dès qu'il paraît,
je vous embrasse de tout coeur,
fraternellement, au Nom du Saint,
je prie avec vous,
Bernard L.
Bernard L. de Bretagne-Sud

Réponse :
Je ne trouve pas trace, en effet, d'un eMail venant de vous, mon frère Bernard, le 22 août.
Mais je venais de partir en voyage dans l'idée de me reposer un peu — ce que je n'ai pas pu vraiment faire, car l'affaire des "Droits Changeurs" m'est tombée dessus ce même jour : 188C17 le 22aou17 — et le wifi dont je disposais ne fonctionnait pas toujours bien. Il est aussi possible que votre eMail ait atterri par erreur dans la boîte "junk" (dépotoir, déchetterie). Merci de m'avoir informé alors de la parution proche de l'article "La Révélation d'Arès".
Je répète ici que l'article dans "Nexus", que sœur Christiane m'a lu à voix haute une seule fois (je le relirai, je manque de temps) m'a semblé assez bien fait, bien qu'il contienne quelques inexactitudes, et c'est, je le répète, "une première". J'en profite pour rappeler que, "Nexus" n°112 mis à part, les journalistes sont à mes yeux des gens généralement malhonnêtes et parfois menteurs ou dangereux. Je signale ici une pensée du Président Macron en visite à Forbach le 4 septembre, à propos des journalistes. Il leur a dit (je cite) : "Quand les journalistes passent leur temps à s'interroger sur la communication, ils ne parlent pas des Français, ils parlent d'eux ! C'est ce que vous êtes en train de faire. Vous êtes venus avec moi pour la rentrée scolaire, il y a 12 millions d'enfants qui rentrent. L'important n'est pas de parler de moi (mais d'eux)... il faut donner du sens... Les journalistes ont un problème. Ils s'intéressent trop à eux-mêmes et pas assez au pays." La pensée de Monisuer Macron (et de Mr Trump) rejoint la mienne que je paraphrase en disant : Je crains les journalistes : ils ont un problème : ils s'intéressent trop à eux-mêmes et pas assez à ce dont ils parlent ou devraient parler, notamment à propos de La Révélation d'Arès, des Pèlerins d'Arès, du frère Michel.

08sep17 188C145
188C134 annonce la fermeture du site et de la page YouTube.
Le site semble bel et bien fermé mais il restait encore ce matin un accès à la chaîne Youtube.
https://www.youtube.com/channel/UCF1_vQioftnAzCpCr0D8oMg
Pour l'heure peu importe ! Nous allons passer à autre chose, revenir à l'essentiel : L'humanité à sauver de la mauvaise passe dans laquelle elle s'enfonce un peu plus chaque jour.
La rentrée missionnaire est amorcée pour la plupart des apôtres engagés dans l'apostolat.
Nous retiendrons que notre message au monde est simple et qu'il convient de s'y tenir en cherchant imperturbablement comment le faire mieux entendre et comprendre des épis murs qu'il nous faut trouver et rassembler :
Par La Révélation d'Arès, Dieu rappelle que sa Lumière sur cette terre n'existe qu'à travers les actes des hommes de Bien (ou pénitents) qui choisissent d'aimer, de pardonner, de faire la paix, de se libérer de tout préjugé, de toute peur, et d'ajouter ainsi à leur intelligence intellectuelle l'intelligence du cœur. De ce fait, peu importe ce que vous croyez ou ne croyez pas, pourvu que vous développiez en vous une très haute idée du Bien et que vous vous mettiez à l'accomplir un peu plus chaque jour. C'est l'objet central de La Révélation redonnée à Arès qui est d'abord et avant tout celle faite à l'homme qui a oublié ce qu'il était et ce qu'il pouvait réaliser de beau et grand dans sa courte vie.
Jean-François P. d'Île de France

Réponse :
Merci, mon frère Jeff, pour ce commentaire.

08sep17 188C146
Le Père nous invite à ne pas nous égarer sur les friches (Rév d'Arès 5/5) [allusion à l'Islam comme au Judaïsme ou au Christianisme qui sont derrière la Parole d'Arès, mais non à son niveau].
Nous accomplissons [Rév d'Arès 35/6] lorsque nous aimons tous nos prochains y compris ceux et celles qui nous rebutent.
Si nous discriminons, mentons, abusons de l'autre nous n'accomplissons pas.
Ce que je vis par épisodes, depuis très longtemps est indicible ici, mais d'autres sont comme moi et je remarque que notre vie intérieure nous permet de [re]créer une facette de cette humanité : Sans amour donné, je serais incapable d'en recevoir ; j'en reçois et cela me rassure !
Pèlerin d'Arès engagée depuis avant 1990, pénitente depuis le jour où j'ai décidé de pardonner le pire, un pardon qui m'a permis d'avancer, je fus longtemps mise à part.
Aujourd'hui, [si je me trouve] face à une nouvelle humiliation, je renoue avec la Force, c'est-à-dire exactement à l'inverse de ce que j'aurais vécu autrefois, car en moi se rejoignent les deux amours, si je puis parler ainsi — L'amour envers celui ou celle qui me terrasserait si cet amour n'était pas là en moi et naturellement l'amour du bel épis.
Ce matin ma prière allait vers Jésus: devenu Christ [Rév d'Arès 32/2], épisode du jugement et de la mise à mort. Vous savez, cet épisode où Pilate demande au peuple de choisir et le peuple choisit de libérer Barabbas, plutôt que Jésus; bien que Pilate ne soit pas pour, à trois fois [Marc 15/6-15, Matthieu 27/15/22]. Pilate se reprend !
Condamner un juste est grave: La multitude n'a engendré que des générations ingrates, pires les unes que les autres dans l'impiété et dans l'hypocrisie de la fausse piété, la dureté du coeur et la rapacité, leurs adultères....la multitude n'a pas engendré un seul pécheur pénitent à moins que Je ne l'aie abattu de force dans la honte pour qu'il connaisse ployant sous Mon Genou l'horreur de ses fautes, la grande détresse qui apaise le Père (Rév d'Arès 12/8-9). La Parole révélée à Arès dit aussi: Même ton pire ennemi tu ne le tromperas pas [36/7], c'est à dire tu ne le mettras pas dans l'illusion que ce qu'il fait - et qui n'est pas juste, ni constructif, ni conforme à ce que nous enseigne le Créateur: Tu n''auras pas l'orgueil de t'offrir en sacrifice comme ton Dieu Qui Seul peut S'offrir au bourreau sans se perdre, car tu n'as pas pouvoir de te ressuciter et tu perdras Ce J'attends de toi tu commetras le pire des péchés. Juste et doux tu accompliras Ce Que Je te dicte; alors une légion d'anges t'assistera (29/5-6). Ne revient pas sur tes pas, le péché est embusqué dans l'ornière de ta trace comme un serpent sa morsure te tuera avec ton âme [39/6].
Tout peut être réféchi, pensé avec le prophète de son vivant, si nous décidons de le placer au cœur de notre assemblée de pénitents par le Bien vécu.
À l'occasion de ce que nous partageons depuis quelques jour, dans un but de construction, j'offre ma peine à ceux incompris, isolés qui souffrent. Je les invite à pardonner, à faire la paix définitivement. J'invite mon frère Antoine par le coeur à cela.
Danièle G. du Nord

Réponse :
Très beau commentaire que je viens de lire avec émotion. Pour lui merci, ma sœur Danièle.
C'est une grande chance pour vos frères et sœur du Nord de vous avoir dans leur mission.
À ma connaissance, peu de nos missions comptent en leur sein quelqu'un capable d'une expression spirituelle de votre feu, qui a évidemment pris au Feu (Rév d'Arès xLi/3-7), invisible mais perceptible à l'âme, qui brûle à Arès.
Je constate aussi que vous avez fait de grands progrès dans l'élévation exprimable du cœur et de l'âme. Sur le fond je vous ai toujours perçue avec ce dévorant feu intérieur qui a cela de remarquable qu'il ne tombe pas dans la mystique — danger perpétuel des grandes exaltations —, mais dans l'expression, je trouve que vous êtes en progrès : Ici tout est clair. J'ai eu très peu à faire pour éclaircir ce brouillement des mots qu'assez souvent j'ai trouvé dans vos commentaires ou écrits, du fait de la difficulté — que nous connaissons tous — de lier le langage humain imparfait à la Force qui traverse l'humain de très grande foi.
Je sais ces épreuves intérieures, que d'autres peuvent ne pas percevoir, que vous "vivez par épisodes, depuis très longtemps" et qui sont our vous "indicible". Je me souviens de vous quand je donnais mon enseignement à l'Espace des Peupliers à Paris en 1996 : L'ensemble de l'auditoire m'écoutait, très intéressé, mais vous, assise à quatre rangs de moi un peu à ma droite; vous pleuriez. Autrefois les croyants parlaient de "don des pleurs", mais aujourd'hui ça passe pour un dérangement.
Vous êtes en décalage important avec nos temps de froid réalisme et vous pouvez provoquer cette peur de l'exalté ou l'exaltée, en qui d'aucuns voient un délirant ou une délirante, qui pourrait nuire à la mission, sans voir qu'il ou elle peut aussi y apporter ce qui manque tellement à ce monde moderne, le Feu. Mais tout se comprend et se construit peu à peu, à Lille comme ailleurs. Ce monde valétudinaire, cacochyme, craint les grandes santés spirituelles qui lui paraissent déréglées ; elles lui font peur. Je surveille moi-même beaucoup ma façon de m'exprimer à cause de cela, car je pourrais moi assui passer quelque fois pour un fou passionné versant dans l'incompréhensible, l'exultation.
J'ajoute au passage que notre frère Antoine, qui fait tant problème soudain, s'est aussi parfois montré un grand passionné de la foi, un grand porteur de Feu. Ce mélange de passion spirituelle et de formulation polytechnicienne a souvent fait de lui quelqu'un d'incompris, mais aussi a fait de lui parfois un mélange insupportable de doux et de violent, de faiblesse et de force, de contradictions. Son fond est celui d'un croyant passionné, qui aussi hélas peut parfois se perdre dans des nuages... Nuages dont il reviendra de la façon que je lui ai demandée, je l'espère. Il n'a pas fini son évolution, c'est certain.
Encore merci pour ce beau commentaire, bien inspiré, ma sœur Danièle.

08sep17 188C147
Ah, encore une belle entrée, cette fois-ci sur la "chair et la superstition" !
Belle, mais pas facile, me semble-t-il.
Le mot chair est utilisé par vous dans la ligne directe de la Parole, mais cela peut surprendre.
Pour un chrétien d'église, cela lui fait aborder un point clé de la nature humaine, elle qui est pleinement accomplie dans le Christ.
Pour un rationaliste, toute cette entrée mèle la foi et la raison d'une manière joyeusement destabilisante, s'il veut bien y réfléchir (cette idée rationaliste qu'il est nécessaire et possible de séparer foi et raison est fausse et dangereuse, et le rationaliste pourra par contre méditer sur le fait que c'est la chair qui dicte à l'esprit une bonne part de ses capacités de pensée).
Certains frères et sœurs ont reconnu devant moi, avec humilité, leurs difficutés à comprendre votre usage du mot superstition.
Prophète, vous avez le charisme d'étendre le sens des mots comme un élastique qu'on tire, pour toucher d'autres aspects du Réel un peu plus loin.
Vous nous dites "Être superstitieux, c'est être impres­sionné par les signes. Or, la matière n'étant que signes, le mort est signe par excellence".
Vous dites aussi en entrée 185 "Le solipse, membre d'une espèce innombrable en ce monde, ne voit de lumière que dans sa seule pensée."
Or, comment le Réel peut-il impressionner notre esprit solipse — comme l'ancien photographe impressionnait une pellicule argentique ?
Mais par des signes, pardi, avant tout par des signes, véhicules des messages allant de la chair pécheresse à l'esprit humain.
Le Père est forcé de passer par notre superstition envers [?] les signes pour nous parler.
Cela Lui semble assez pénible... Il y a bien sûr, lors des théophanies de 1977, ces mots qui sont un aveu de souffrance : La bouche d'homme J'entre dedans; Je serre, Je serre comme le clou sous le marteau. (Rév. d'Arès i/21).
Dans l'édition 1995 de la Révélation d'Arès, vous racontez page 368 une expérience de "métamorphose en insecte" vécue le 7 octobre 1977, il y a exactement 40 ans moins un mois : "Peu à peu, je m'incorpore à un insecte géant, je me livre à une danse nuptiale d'insecte. Incorporation de courte durée, mais si pénible, que son invocation ce matin me donne la nausée. Je crois avoir vécu cette nuit, par une grâce particulière, l'horreur qu'inspire à Dieu la parade ecclésiastique, qui l'imprisonne dans une carapace d'insecte dérisoire".
Si l'Amour de Dieu s'impose tout cela à Lui-même, c'est pour donner des signes aux croyants superstitieux que nous sommes tous, plus ou moins.
Voilà un signe "manifeste" d'amour, bien différent d'un signe "apparent" d'amour (pour faire référence à votre remarque sur mon texte, en 188C6... mais le côté "manifeste", ici, est peut-être sémantiquement différent du sens donné en 186C6... hou là là, c'est subtil, le français...).
Les signes, tout comme les mots, sont ainsi importants; nous ne pouvons pas nous en passer.
Tiens, comme exemple de signe, un frère me dit mardi qu'il aurait entendu d'un autre frère que vous auriez déclaré avoir vu un jour un frère apparu devant vous après sa mort. Vous lui auriez demandé où il était et il vous aurait répondu : "les pèlerins d'Arès morts, nous sommes ensemble". Confirmez-vous ce récit ?
Je précise au lecteur que, d'une manière générale, vous portez peu d'attention à ce type de vision. Surtout, vous ne les prenez pas pour un signe de hauteur spirituelle. Mon expérience m'a fait aussi comprendre qu'il existe des personnes douées pour une certaine "voyance" erratique, incontrôlable, et que ce n'est qu'une aptitude parmi d'autres que nous recevons à la naissance, comme courir vite ou avoir une très bonne santé. Il m'est arrivé d'avoir des "visions" à Arès, là où le Père s'est manifesté, et je les vois juste comme un canal par lequel le Réel s'adresse à ma superstition. Signes d'Amour très personnels, ils ne méritent pas d'être racontés. Peut-être d'ailleurs en est-il ainsi de votre échange avec ce frère mort.
Par contre, il y a des signes et des mots qui doivent être émis maintenant.
Je vous vois, Mikal, indomptable face à l'adversité de cette affaire des "droits changeurs", mais je vois aussi le Frère Michel triste, bien triste pour cette amitié déçue. Alors je vous dis : je n'ai pas l'honneur d'être votre ami ni même d'être un "proche", nous nous sommes très rarement parlés depuis vingt-cinq ans que je suis pèlerin d'Arès (en tête à tête ? une heure, tout au plus), nous ne nous connaissons que par écrit, mais je suis avec vous, non seulement comme disciple du prophète, mais comme homme vous serrant dans mes bras à distance, avec toute mon affection fraternelle.
Et puis, tiens, terminons par quelque chose de plus léger...
Quand j'avais 20 ans, bien avant de connaître La Révélation d'Arès, je racontais cette histoire "drôle" pour tester la "maturité" des étudiants autour de moi : "Un jour, en enfer, dans la grande salle du trône, un diablotin débarque dans la précipitation devant le Diable, et dit "Maître, Maître, c'est la catastrophe, la catastrophe ! Les humains ont découvert la Vérité !" Interloqué, le Grand Diable fronce ses gros sourcils noirs, masse pensivement sa barbe en forme de bouc, puis tout à coup, éclate de rire et déclare : "Peu importe... nous en ferons un dogme !".
Je dois avouer que mon histoire, pas vraiment drôle en fait, avait un succès plutôt rare.
Patrick Th. d'Île de France

Réponse :
Vous demandez : "Comment le Réel peut-il impressionner notre esprit solipse ?" Mais justement, il ne le peut pas, puisque comme je l'ai dit et comme vous me citez: "Le solipse, membre d'une espèce innombrable en ce monde, ne voit de lumière que dans sa seule pensée." Il est clair que ma "seule pensée" ne peut pas à elle seule concevoir le Réel dans sa totalité fantastique, que même les télescopes les plus puissants ne peuvent percevoir dans cet univers infini.
Vous me dites aussi que "certains frères et sœurs ont reconnu devant vous, avec humilité, leurs difficutés à comprendre votre usage du mot superstition." Mais je donne au mot superstition tous les sens qu'il peut revêtir dans tous les domaines. Il est certains que, pour commencer, j'ai cité dans mes commentaires les superstitions religieuses, mais je n'ai pas dit que ce mot se limitait à cela. Au reste, ne dites-vous pas vous-même que "les signes, tout comme les mots, sont ainsi importants; nous ne pouvons pas nous en passer" ?
Vous dites aussi : "Un frère [quel frère ?]" vous aurait dit "mardi qu'il aurait entendu d'un autre frère [quel frère ?] que vous auriez déclaré avoir vu un jour un frère apparu devant vous après sa mort. Vous lui auriez demandé où il était et il vous aurait répondu : "les pèlerins d'Arès morts, nous sommes ensemble". Confirmez-vous ce récit ?" Je ne confirme pas ce récit. Il y a confusion avec autre chose. Je n'ai pas le temps de m'attarder à ce genre de bruit qui, avec d'autres bruits, court dans l'assemblée. Si je vois quelque chose de paranormal ou de surnaturel, je le vois, je ne l'imagine pas. Il n'y a donc pas superstition. Jésus que j'ai vu et entendu en 1974 n'était pas une superstition.
J'avoue ne pas très bien saisir tout dans votre commentaire.
Merci quand même, mon frère Patrick, pour ce commentaire qui s'achève sur une histoire drôle que vous racontiez quand vous aviez 20 ans. Mais quand vous aviez 20 ans le mot dogme n'avait déjà plus la place énorme qu'il avait eu dans le langage au cours des siècles précédents, je ne suis donc pas étonné que le succès de votre histoire fut "plutôt rare".
Merci de me dire : "Je suis avec vous, non seulement comme disciple du prophète, mais comme homme vous serrant dans mes bras à distance, avec toute mon affection fraternelle." Cela me touche profondément.

08sep17 188C148
Ce n’est pas être superstitieux que de croire que l’homme, par le mal qu’il fait à l’autre homme, son frère, est responsable des cataclysme tel que l’ouragan Irma qui a dévasté une partie des Antilles. J’ai une pensée pour tous ces pauvres gens, et particulièrement pour nos frères et sœurs Lydia et Gilles ainsi que leur enfant qui sont sur l’ile de saint-Martin ravagée par le cyclone. J’espère qu’ils sont sains et saufs. J’ai relu un article nommé "Ouragans" que vous aviez écrit frère Michel dans le journal "frère de l’Aube" en 2004 que l’on peut lire ou relire sur internet à cette adresse: http://www.freredelaube.info/ouragans.html.
J’en copie ici un extrait:
L'ouragan est la calamité naturelle la plus dévastatrice et meurtrière après le tremblement de terre. Aujourd'hui encore l'angoisse physique des populations endurant ce cataclysme se double d'une angoissante question métaphysique : L'origine de l'ouragan est-elle toujours naturelle ? Dieu ? Non. Le Père aimant, dit la Révélation d'Arès (12/7) n'a jamais délibérément terrorisé les pécheurs sous des cataclysmes ; il patiente (28/21). L'homme ? Oui. Le mal que se font les hommes les uns aux autres ne génère pas que mensonge, injustice et violence, il perturbe la nature de mille façons dont certaines deviennent de vraies forces surnaturelles..
Merci pour tout ce que vous avez écrit, et ce que vous écrivez encore.
Votre enseignement est si précieux pour nous tous.
Mon épouse Guermia et moi-même nous vous redisons notre soutien fidèle et indéfectible et la confiance que nous mettons en vous pour nous guider vers les Hauteurs et y emmener ce monde qu'il est urgent de sauver avant que ne pleuve le péché des pêchés (Rév d'Arès 38/2).
Pas de temps à perdre donc dans des voies sans issues ou, pire, des retours en arrière dans la religion et ses superstitions.
[Je vous souhaite] bonne reprise après ces vacances si pauvres en repos !
Que Dieu vous garde parmi nous encore longtemps. Et quand je pense à Dieu qui veille sur vous, je pense à votre attentive épouse sœur Christiane ainsi que votre dévouée fille Nina. Nous leur devons beaucoup.
À bientôt à Lorient.
Daniel R. de Bretagne Sud

Réponse :
Je suis très touché, mon frère Daniel, par ce commentaire, dont je vous remercie du fond du cœur.
Votre beau commentaire rejoint tous ceux, dans cette page, dont l'amour est le socle. Même le commentaire par lequel Antoine me dit qu'il lui est impossible de s'écraser comme je le lui demande et la réponse que je lui fais pour lui dire que, dans ces conditions, il n'est plus un Pèlerin d'Arès du petit reste (188C137) ont pour base l'amour de l'autre, même si les réalités pratiques de la situation l'obligent pour des raisons que je ne comprends pas et m'obligent pour des raisons évidentes à tenir les propos que nous nous tenons.
Voyez-vous, frère Daniel et sœur Guermia, je mourrais pour qu'il soit libre de me refuser ce que je lui demande, car si La Révélation d'Arès fait de nous des champions du Bien, des pénitents, elle fait de nous des champions de la liberté absolue (Rév d'Arès 10/10) qui est un élément inséparable du Bien. Ce que tant de gens en ce monde sont incapables de comprendre.
L'amour donne du temps à ceux qui n'en ont pas. Je suis un homme débordé de travail, manquant du temps de l'horloge, mais j'ai tout le temps d'aimer et d'attendre que l'aimé avance.
Que faut-il considérer comme digne d'être vécu ? C'est une question fondamentale. La Révélation d'Arès nous donne les moyens d'y répondre. La Bible et le Coran ne les donnent pas, sauf en contrepoint, mais le contrepoint n'est pas perceptible à toutes les oreilles. La Révélation d'Arès, elle, est perceptible à toutes les oreilles. Encore faut-il, évidemment, avoir des oreilles, ce qui est un gros problème dans ce monde de sourds.
La Révélation d'Arès nous place à la transition entre la religion et la vie spirituelle simple. La Bible et le Coran ne nous y placent pas, parce qu'ils sont l'expression d'hommes sincères mais religieux, qui ont donné à la Parole dont ils croyaient transcrire la mémoire cette confusion fatale entre forme et vérité, qui fait la religion.
De là la passivité à laquelle la Bible et le Coran ont amené les religions qui en ont émané. De là cette montagne d'insignifiants qui forment les religions.

10sep17 188C149

Mon commentaire parle de l’image et ressemblance (Genèse 1/26), selon ma pensée moulée à La Révélation d’Arès (Rév Arès 1/10-12), les enseignements de Mikal, mon imagination. Donc, ce qui suit est forcément superstitieux au vue que ma chair est une cache mon âme.
Je concentre cette année ma recherche plus intensément à la plus belle récolte des épis mûrs (Rév Arès  14/3), la Moisson (Rév Arès 4/12, 5/2, 5/4, 6/2, 13/7-9, 15/7, 31/6, 35/2, 38/2), dont mon approche est l’image et ressemblance Divine (Genèse 1/26-27),  par identification avec Dieu.
Tout de La Révélation d’Arès nous appelle par l’action de la pénitence à créer notre âme véhicule d’Éternité, le pont entre nous et Dieu (Rév Arès 30/11, 4/5-6-7-8,  7/5, 16/15 ; 17/7, 17/4, 20/4, 26/11-17, 31/11, 33/27, 39/6-7) à faire vivre Dieu en nous-mêmes par nous-mêmes, afin de redevenir des christs (Rév Arès 2/13-14).
Tout pécheur, conscient et lucide de mes insuffisances, ma médiocrité, mes manquements à l’amour évangélique, mes péchés de tout petit pénitent en évolution, quand je prie, quand je lis les enseignements de Mikal, [quand je] réfléchis à et me nourris de mes moissons quotidiennes sur l’image et ressemblance [?], je réalise à quel point nous pouvons par la pénitence nous identifier et ressembler à Dieu par nos actes, le Verbe du Père, notre exemple quotidien, parce Lui est ie Vivant Absolu, Créateur permanent : Je cours (encore, et pendant ce temps) Je fais mille (nouveaux) soleils. (Rév d'Arès xxii/12). Dieu est invisible, hors du temps (12/6), et aussi en nous, Il a le don d’ubiquité, pas nous ! On ne peut pas voir l’invisible, mais, le visible, oui, bien que notre chair soit une cache pour notre âme, la chair, elle, est visible, sensible. Si, je regarde quelqu’un dans les yeux avec amour évangélique, je peux ou pourrais voir Dieu selon ma pénitence, ma conscience, ma libération de tous préjugés, mon intelligence du coeur. Si une personne rayonne d’amour évangélique, de pardon, de sagesse, de bonté, etc., je peux voir Dieu dans ses actes et elle me donne envie de lui ressembler.
L’image et ressemblance de Dieu, on peut la sentir dans notre chair, la faire couler de nos lèvres, l’écouter, la prononcer pour accomplir la vraie piété (Rév Arès 35/6). Je plonge tous les jours dans le Sermon sur la Montagne (Matthieu 5 à 7), si je suis bien concentré, si je prête grande attention à tout ce qui est dit, comme les Évangiles de Marc, et Luc. Je peux y voir l’image et ressemblance, l’identification et en psalmodiant aussi La Révélation d’Arès l’identification peut être plus grande, car, c’est la Parole Pure. L’image et ressemblance, c'est simplement l'ensemble de nos actions quotidiennes dirigées vers le Bien, l’amour absolu, la liberté, la parole, l’individualité, la co-création, la patience, le pardon, la bonté, la vertu, l’intelligence du cœur, libre de tous préjugés, de tout pouvoir, la clémence, la miséricorde, l’écoute, la confiance, la Vie, tous ce qui est créateur comme le Père de l’Univers, etc. Dieu, c’est la sagesse qui est démesure pour nous ses enfants terribles (Rév Arès 12/7).
Lorsque, je lis tous les commentaires de cette page et lorsque je vous lis, Frère Michel, je sens dans ma chair votre pénitence, votre rayonnement, votre amour fraternel,  évangélique, votre affirmation prophétique que tout apôtre doit aussi avoir. Je sens, lorsque je vous vois physiquement, que je vous écoute parler, que je vous lis, votre identification avec ce que Dieu dit dans La Révélation d’Arès, vous êtes un christ vivant dans sa chair. En lisant avec grande attention tout ce qui s’est dit sur l’affaire des "Droits Changeurs" et vos réponses, vous mettez en application par votre exemple constant ce que Dieu vous dis et dit à chacun de nous :
mais tu ne jugeras personne, ni publiquement, ni en secret, pas le plus petit jugement au fond de la tête, car tu ne le piégeras pas plus qu'une puce, à ton insu il sautera sur ta langue. C'est l'honneur du prophète d'éviter tout jugement, de répandre la paix ; même quand ses yeux lancent des éclairs il ne fulmine pas, mais il exhorte Mes Fils à la pénitence (Rév Arès 36/16-17).
Tous vos enseignements et tous les apôtres de l’idéal peuvent en témoigner sont un constant appel à la pénitence, à l’amour évangélique, à faire taire le bruit (Rév d'Arès ii/8-9).  Dans Le Livre les premiers mots que vous dit le Père de l’Univers : Tu vois le Retour (i/1), se rapportent, bien sûr, au retour de Dieu, mais aussi le retour de Dieu à travers tous les pénitents, les apôtres, le petit reste sous votre guidance (Rév Arès 24/1, 26/1, 29/2, 33/12).
Vous êtes le premier Signe du Retour de Dieu sur terre (Rév d'Arès xLiv/5), notre exemple vivant du pénitent que le Père Aimant attend que nous devenions. Mes Frères Antoine, Daoud, Nazih, je vous aime de tout mon cœur, de toute ma force, de toute mon âme, je souhaite que vous entriez en vous-mêmes. Soyez des pénitents à l’écoute de La Révélation d’Arès dans son Tout ainsi que de Mikal.
Frère Michel, je vous embrasse ainsi que Sœur Christiane et vous assure de ma fidélité.
Didier Br. d'Île de France.

PS: Flyer en cours création image et ressemblance
Flyer par
              Didier Br. de Paris

Réponse :
Votre commentaire date du 6 septembre, mais il demandait un grand nombre de corrections de grammaire, de ponctuation, d'orthographe et je n'ai pas trouver avant aujourd'hui 10 septembre les vingt à vingt-cinq minutes qu'il m'a fallu pour en faire un texte tout à fait présentable. Il le méritait, parce que votre écrivez avec votre foi, votre enthoLe fils prodigue par
              Pompeo Batoniusiasme, et j'aime faire partager ces qualités avec tous les lecteurs du blog, en particulier les lecteurs étrangers pour qui le français est une seconde langue — ils sont assez nombreux — et qui ont besoin d'un texte français correct en écriture pour bien comprendre.
Merci, mon frère Didier, pour ce beau commentaire. Merci aussi pour l'image.
Merci aussi de dire à Antoine, Daoud et Nazih que vous les "aimez de tout mon cœur, de toute votre force, de toute votre âme" et que vous "souhaitez qu'ils entrent en eux-mêmes."
"Entrer en soi-même" est une expression trouvée dans la parabole du fils prodigue (Luc 15/11-32, image par Pompeo Batoni) et nous espérons tous que ces trois frères reviendront simplement au Père de La Révélation d'Arès. Le problème est toujours le même, des hommes tombent dans la vénération d'eux-mêmes, ils s'idéalisent très vite, et ce qui pensent alors d'eux-mêmes traduit en fait leur volonté inconsciente de se voir avec tous les traits propres à l'homme qui a raison. Cette façon de se concevoir influence parfois longtemps, parfois même toute leur vie, leurs décisions et leurs actes, en contradiction avec les principes mêmes qu'ils estiment suivre, ici les principes de La Révélation d'Arès. Il ne suffit pas que le prophète parle et que la communauté en bloc leurs dise qu'ils font fausse toute, le temps est souvent nécessaire pour que des convictions erronnées, mais profondes et somme toute respectables si elles sont sincères, changent.

10sep17 188C150
Bonjour frère Michel, bien aimé frère courageux dans l'Amour du Père,
J'avoue qu'à la première lecture de cette entrée "Chair et superstition" j'ai été un peu surpris. Je connaissais le mot superstition mais je ne lui attribuais pas le sens que vous lui donnez ici. Je pensais plutôt au sens populaire, celui qui croit que s'il passe sous une échelle ou bien voit un chat noir, cela lui porte malheur, ou inversement se croit protéger s'il touche du bois, fait le signe de croix ou s'asperge d'eau bénite, celui qui croit qu'en prenant l'hostie il mange le corps du Christ, etc.
Mais je ne pensais pas que les représentations mentales étaient aussi des superstitions. Du coup, j'ai relu plusieurs fois cette entrée et plus je la lis, plus je la trouve bien pensée, juste , mesurée, lumineuse et peu à peu je crois saisir ce que vous voulez nous enseigner.
J'ai bien aimé aussi la façon dont notre frère Louis-Marie l'a exprimé (188C23) : "Lorsque le professeur de mathématiques introduisait une nouvelle notion, je m'aperçus que je ne pouvais pas intégrer les nouveaux concepts sans m’en faire une image mentale. Au début, elle était grossière et au fur et à mesure de l’exposé, l’image mentale était régulièrement mise en défaut et m’obligeait à l’améliorer. J’avais conscience que l’image que je me faisais n’était pas le concept que le professeur enseignait et en même temps que je ne pouvais avancer qu’en me faisant une image mentale, sorte de superstition de ce que je croyais comprendre des concepts abstraits inaccessibles à ma pensée." Merci à frère Louis-Marie.
Puis cette semaine à la Moisson, ma chair qui m'alourdit et obscurcit mes pensées, s'allège, je me dépasse, je fais abstraction de mes peurs, de mes pensées parasites, pour annoncer que le Créateur a parlé en France et qu'Il appelle les hommes à créer leur âme et changer le monde par la pénitence qui, je le rappelle, consiste à aimer, pardonner, faire la paix, se libérer des préjugés et agir avec intelligence du coeur. Dans la moisson je me sens connecté au Créateur, je ne me Le représente pas par une image, j'ai le sentiment qu'Il vit à travers moi. (je ressens ce que dit mon frère Bernard de la F. dans son commentaire188C132 quand il écrit :  "Si on dit bien ce que Dieu veut qu’on dise : Le Bien retourne dans le frère [xxxiii/11]." Je pense que tant que j'ai une image du Créateur, je ne fais pas un avec Lui puisque cette image me sépare de Lui, elle n'en est qu'une représentation mentale donc une superstition.
Cela me fais penser  à ces passages de la Parole :
La Révélation d'Arès (xxiv/1-4) : « Sois un dans toi ! Ta dent mort Ma Lèvre, elle tient. (Si) ta dent mord ta lèvre, tu es deux. (Si) ton ventre creuse (sous) la peur, tu es dix. Sois un ! »
ou encore : (i/4) Ouvre ta gorge, dis la Parole, elle est. Les dents arrêtent la Parole ; les morts,le(ur)s dents serrent."
Le Créateur nous invite à dire la Parole sans la dénaturer ; ce que l'on peut être tenté de faire pour mieux convaincre ou pour plaire, sinon on meurt spirituellement.
Bien sûr, il ne s'agit pas du mot à mot, mais de transmettre le Fond qui sera d'autant mieux ressenti que nous serons pénitents.
Mais ce n'est que par bribes pour le moment que je ressens ces moments, d'identification. Ceci me fait penser à ce que vous écrivez dans votre entrée . "Mon pied est planté (Rév d'Arès xL/1) dans cette ombre noire, mais mon âme cherche la Vie, la pure Entité du Tout, que je ne pressens qu'à travers un écran de signes. Insatiablement je cherche la vie spirituelle jour et nuit, au travail, au Pèlerinage, dans mon lit ou dans la nature. Je tends ma pensée pour pénétrer jusqu'au cœur du Tout Puissant. Je ne cherche pas l'intériorité propre aux philosophes, mais la transfiguration propre à l'homme bon. Je la sens me pénétrer un peu pour l'heure, je la sentirai m'emplir entièrement un Jour."
Je me sens aussi concerné quand vous écrivez : "L'autre nuit je fis un cauchemar : On me condamnait à être décapité, j'étais pieds et poings liés, on allait me trancher la tête et j'avais peur. Me réveillant angoissé, je me dis: "Toi, mon gars, tu es superstitieux. Être superstitieux, c'est être impres­sionné par les signes."
À une époque, j'attachais de l 'importance aux rêves, aux signes ainsi qu'aux images mentales. Cela d'ailleurs m'a joué de mauvais tours parfois. Ces images étaient si fortes qu'il m'arrivait de les croire réelles. J'étais donc très superstitieux et je vivais dans l'illusion, mais non dans la vie réelle.
Notre chair fausse ainsi notre perception même du réel. Notre compréhension elle-même est biaisée par nos conditionnements dont la plupart du temps nous ne sommes pas conscients.
Merci encore pour votre enseignement qui nous aide à nous libérer chaque jour un peu plus.
Denis K. de Bretagne-Sud

Réponse :
Beau commentaire, que j'ai plaisir à afficher. Merci pour lui, mon frère Denis.
Oui, il nous est impossible de séparer la fiction de la réalité. C'est d'abord vrai pour Dieu, le Grand Invisible et Muet, auquel des milliards croient sans avoir de Lui la moindre expérience physique. Nous ne pouvons nous le représenter qu'en fiction, donc bien superstitieusement. Ce qui explique la grande variété des représentations de Dieu dans les religions.
Il y a quelques jours, je relisais des passages de la Bhagavad Gita, livre sacré de l'hindouisme, et au chapitre 8 je retrouvais ces grandes questions exclamatives d'Arjuna (je traduis de l'anglais, car je lis la Bhagavad Gita en anglais dans la traduction du sansrit par Juan Marcaro) : "Qui est Brahman ? Qui est Atman (l'âme) et qu'est Karma, l'Esprit Suprême ?..." Notons que Brahman est le Sacré, l'Absolu, la seule Réalité dont ce qu'on voit n'est qu'illusion, la Conscience qui se connaît en tout ce qui existe, l'Existence supracosmique). Notons encore qu'Atman est le souffle, le principe de Vie, l'âme, le Soi, l'essence, le pur "je suis", par opposition à l'ego. Et qui répond aux questions exclamatives d'Arjuna ? Krishna, qui dit : "Brahman est le Suprême, l'Éternel, Atman est son Esprit dans l'homme. Karma est la force de création..." Pourquoi Krishna, divinité centrale de l'hindouisme, le huitième avatar (incarnation) de Vishnou ? Parce que Dieu est impossible à représenter et que seules diverses représentations imaginées comme Krishna en donnent une idée en mille morceaux, si je peux dire. Vishnou lui-même n'est qu'un morceau de Dieu, la deuxième divinité de la trimourti (trinité hindoue) dont les deux autres divinités sont Brahma et Shiva. La trimourti incarne le cycle de manifestation, conservation et dissolution de l'univers dont Brahma est le créateur, Vishnou le protecteur et Shiva le destructeur. Vishnou est connu pour ses nombreux avatars, dont Krishna, et il est souvent représenté en homme bleu avec une parure royale et quatre bras tenant dans les quatre mains une roue ou chakra, une conque ou shankha, un lotus et une massue. Il porte sur sa tête une tiare dorée, appelée kirita-mukuta, etc., etc. Je cite cette fantastique superstition auprès de laquelle la superstition chrétienne de la trainité Père, Fils et Saint Esprit paraît bien simple, mais part du même principe : Comment donner aux fidèles une idée de la Puissance Qui est tout à la fois en nous, au-dessus de nous et aux confins de l'infini ?
Quand je me représente Dieu en imagination comme un vide, un trou, je suis aussi superstitieux mais je m'efforce de ramener ma superstition au minimum honnête.

10sep17 188C151
Plusieurs fois j’ai relu cette entrée pour la comprendre, car vous parlez là de votre expérience avec votre charisme et cela me parle, car nous passons forcément par des chemins très semblables pour aller vers les Hauteurs.
Après cette entrée, il y a eu ce long intermède sur l’affaire des "droits changeurs" qui restera, je pense, une leçon pour nous tous. Vous avez montré l’exemple : aimer tout en déchiffrant les bonnes intentions des mauvaises. À travers ces faits, vous nous montrez la voie.
Je viens déposer un commentaire en essayant de revenir sur le sujet de cette nouvelle entrée qui nous plonge dans le concret de la pénitence.
Comme vous savez le faire à travers ce blog que je suis très régulièrement, vous nous apportez la Lumière sur ce qui peut se passer dans le plus profond de notre être.
Je ne sais pas si ce qui est clair en moi je l’exprime clairement (j’en doute parfois ce qui explique que c’est le premier commentaire sur ce blog).
Cela raisonne en moi car vous expliquez dans cette entrée les raisons pour laquelle je suis à la traîne par rapport à l’attendu tout en montrant la voie pour me sortir plus rapidement de la fange.
De plusieurs manières différentes vous arrivez à prodiguer un enseignement qui parle à tous nos sens. Une des facultés de l’humain, au-delà des cinq sens (vue, ouie..etc) est notre faculté de ressentir (propos dont je me souviens de votre enseignement à l’espace des peupliers à Paris)
Le fait de dire simplement que notre corps de chair qui est ataviquement taré par des siècles de déchéance et que nous devons tout de même partir de là pour monter vers les Hauteurs, est un constat réaliste qui éclaire bien la position que nous occupons à une époque où l’indifférence, le découragement et la médiocrité occupent très souvent l’espace vide des âmes mortes et désenchantées…
Notre corps physique est limité dans sa déchéance mais il faut partir de là .
J’ai connu La Révélation d’Arès en 1989 et je loue le Ciel ou plutôt les missionnaires de "L'Œil S'Ouvre" de me l’avoir fait connaitre lorsque j’étais jeune (23 ans) et donc en théorie pas encore trop formaté avec les mauvais plis de la culture.
Cependant, je me trouve très souvent en retard par rapport à ce que je voudrais et pourrais être.
Parfois parce que je n’ai pas su intégrer, assimiler, plus rapidement votre enseignement, mais aussi par manque de pénitence.
J’ai l’impression parfois de vivre une terrible contradiction : "S’obliger à à aimer, à pardonner" est tombé si bas pour devoir commencer par là…
Pourtant cela ne demande pas d’avoir des capacités hors normes, des acquis intellectuels, mais une volonté, un élan, un Feu, bref une âme.
À partir de notre échafaudage [Rév d'Arès 17/4, 18/5] nous repartons à la conquête de nos possibilités prodigieuses par la pénitence.
Ce que vous décrivez, cette mauvaise nature héritée de longs siècles de déchéance, on peut la transformer.
La Parole (dans laquelle j’inclue votre enseignement) comprise, vécue, métabolisée et nos efforts de pénitence créent une âme moins sombre et elle éclaire notre compréhension de plus en plus. Créant ainsi un cycle constant d’évolution si on ne décourage pas.
Pénitence sans fin déjà dans cette courte vie.
Par son Souffle Puissant et Sa Parole Dieu nous a parlé et la force d’évocation de Sa Parole est comme je le dis parfois en mission bouleversante dans les deux sens du terme : d’un point de vu émotionnel cette Parole, que nous découvrons souvent avec une immense émotion, et dans le sens que cela va bouleverser (mettre en désordre) toutes nos convictions, les règles et lois établies... Faire une table rase pour changer ce monde [Rév d'Arès 28/7].
Merci encore de nous montrer la Lumière qui nous aide à avancer !
Je vous embrasse et je vous tiens en très haute estime
Jean-Marc C. d’Ile de France

Réponse :
Non, "la Parole (dans laquelle vous incluez mon enseignement) comprise, vécue, métabolisée et nos efforts de pénitence" ne créent pas "une âme moins sombre". Aucune âme n'est sombre. Toute âme est lumière, plus ou moins éclatante, certes, mais jamais sombre
Ceci dit, frère Jean-Claude que je connais depuis longtemps, quelle émotion est la mienne en lisant ce qui est ici votre premier commentaire dans mon blog ! Et quel beau commentaire ! Merci pour lui.
Oui, "cette mauvaise nature héritée de longs siècles de déchéance, on peut la transformer," comme vous le dites ici avec de très forts accents de foi et de fidélité. J'y suis très sensible.
L'avenir, je l'espère de tout mon cœur, ne pourra enregistrer que des actions, fort diverses parce que les frères et les sœurs sont très divers, mais dignes d'éloges pour ré-introduire dans les têtes dures de l'humanité tombée dans la médiocrité du savoir scientifique — médiocre parce que la pensée spirituelle est morte en ce savoir — la notion de pénitence, de vie spirituelle, épurée, dépouillée de tout ce qui enlève à l'homme sa divinité profonde qu'il a fini par ignorer complètement, la vie spirituelle qui sur cette Terre conduit à la Vie tout court dans l'Univers Infini du Père. Vous faites partie, indiscutablement, de cette communauté de frères divers.

10sep17 188C152
Après tout ces échanges j'aurai aimé rester dans le silence, mais je ressens comme une nécessité de rappeler l'universalité de l'Appel au changement qui traverse La Révélation d'Arès.
L'expression qui pousse à l’évolution et au Bien ne peut qu'être pour toute l'humanité. La Révélation d'Arès apporte un éclairage sur le Jour de Dieu, le plan [le Dessein] de Dieu pour l'humanité et toute la planète, le début de la sublimation de la Création. Le Champs indiqué inclus une bonne partie de la Terre mais pas encore sa totalité, probablement pour des questions de culture, mais le fond du message est universel.
Tous les prophètes travaillent main dans la main. Et je les remercie de tout mon cœur pour ce qu'ils apportent. Mais peu importe le pays, le prophète et la culture où il a grandi. L'important est le message transmis, la Parole du Créateur offerte à sa créature, et surtout de commencer à l'accomplir pour avancer vers cet immense changement. Même s'il peut être nécessaire de s'exprimer, sur des questions de clarté, d'unité, éviter de s'enfermer dans une culture, ou rappeler que vous n'avez pas reçu que des mots mais aussi le sens des Paroles données à Arès, nous devrons prendre soin d'aller vers toujours plus de sérénité, de patience, de lucidité, de tolérance, de non-jugement, de partage, d'intelligence, d'expression ouverte à l'autre, garder une grande humilité et un esprit d'ouverture.
Ensuite je vais peut-être un peu loin pour inviter au questionnement, mais je me demande si employer encore le mot "chrétien" n'apporte pas de la confusion, même si c'est en précisant qu'il est question du "vrai christianisme" qui n'a jamais existé. Jésus ne s'est jamais présenté comme chrétien. Est-ce que ce terme ne peut pas que rester ambigu, source de conflit, et surtout limité ? Jésus s'est manifesté à Arès mais c'est Dieu qui a parlé à travers lui (avant de se manifester Lui-même), cela a peut-être teinté le message, mais nous devons prendre soin de garder son ouverture.
S'appuyer sur le Sermon sur la Montagne pour la pénitence découle du bon sens, prendre Jésus comme un grand exemple de pénitence et de transfiguration est aussi intelligence, mais donner l'impression de s'identifier à quelque chose marqué par l'histoire et réducteur pose question.
Nous devons naître au Vrai.
Le nom "Pèlerin d'Arès" n'est pas un problème, il pourra être un simple rappel à la liberté si nous savons être suffisamment libres. Enfin, ce n'est qu'un questionnement, j'aspire au dépouillement, à aller à l’essentiel, sortir de tout ce qui pourrait créer des illusions et conflits absurdes.
PS :
Je remercie notre frère Jeff pour sa réflexion en cours. Désolée, je n'avais pas le souvenir que l'idée d'un "conseil de sages" était de vous, mais que cela ne prenne pas forme n'empêchera pas d'avancer et évitera peut-être des problèmes. J'ai confiance en la force des assemblées pour développer petit à petit une conscience collective autour de la pénitence et de la moisson. Vous nous avez déjà donné énormément... Merci
Bien fraternellement,
Rachel-Flora G. du Jura

Réponse :
Je suis comme muet d'admiration devant la sagesse d'une sœur qui n'est pourtant des nôtres que depuis quelques années. Merci, ma sœur Rachel-Flore, pour ce très beau commentaire.
Je note votre remarque sur le terme de "chrétien". C'est évidemment un mot à problèmes, comme le sont les mots de pénitence ou de christ dans La Révélation d'Arès. Mais les mots pénitence et christ sont dans La Révélation d'Arès et les taire serait pour nous taire la Parole de Dieu. Le mot chrétien, lui, n'est pas dans La Révélation d'Arès, sauf christane dans La Révélation d'Arès (xxxii/8) — Faudrait-il dire christane ou christin?
Au reste, quantité de missionnaires n'utilisent pas le mot chrétien. Néanmoins, il permet de situer rapidement notre orientation globale si nous avons la sagesse de préciser qu'il s'agit de vrai christianisme, de celui du Sermon sur la Montagne.
Le mot chrétien est quand même venu très tôt sur les lèvres des apôtres et des disciples de Jésus. Ce mot apparaît pour la première fois dans Les Actes des Apôtres 11/26 : Ce fut à Antioche que, pour la première fois, les disciples furent appelés chrétiens. Il a donc une antiquité très vénérable et ne se rapportait pas du tout, alors, à aucune église, qu'elle fût orthodoxe, catholique, etc. Mais, c'est vrai, qui lit les Actes des Apôtres ?
Lorsque je cherchai une base argumentaire pour la mission que je relançais à Nice en 2010, j'avais deux possibilités : Dire que le christianisme n'existe pas et qu'il faut le créer et Dire que le salut ne vient pas de la foi mais de ce qu'on fait par la pénitence. Je fis donc deux tracts, l'un basé sur le terme chrétien, l'autre basé sur la terme pénitence et je les testais moi-même dans la rue. Je m'aperçus alors qu'auprès des nombreux musulmans que je rencontrais le terme chrétien posait de gros problèmes, parce que dire qu'il s'agissait du christianisme du Sermon sur la Montagne ne produisait chez eux aucun effet, vu qu'aucun d'entre eux n'avait jamais lu le Sermon sur la Montagne. Mais je vis bien aussi que le Sermon sur la Montagne n'évoquait pas grand chose chez les chrétiens rencontrés, qui pour la plupart ne l'avaient pas lu davantage Alors nous nous sommes cantonnés dans la pénitence, bien que ce mot ne fût pas sans poser beaucoup de questions.
En résumé, il est difficile d'être apôtres dans un monde religieusement déjà structuré depuis longtemps. Il faut le courage et la patience de changer peu à peu le sens de ces mots dans l'esprit du public.

10sep17 188C153
Bonjour cher Frère Michel,
Je suis désolé pour ce commentaire [188C147] assez mal compris par vous.
Il a été écrit bien trop vite.
C'était une tentative pour se promener autour de l'idée de signes.
Quand je parle du Réel qui "impressionnne", je ne parle pas de "concevoir le Réel dans sa totalité fantastique".
Merci de ne pas confirmer le récit du frère mort.
Cela suffit, car cela aidera à nous débarrasser de ce genre de "bruits".
Bien sûr, comme vous dites, "Jésus que j'ai vu et entendu en 1974 n'était pas une superstition."
Je vous embrasse et prie avec vous,
Patrick Th. d'Île de France

Réponse :
Merci, mon frère Patrick, pour cette précision.

10sep17 188C154
Bien aimé prophète
Comme cet épisode de votre/notre vie prophétique est douloureux !
Mais si Beau in fine.
Je suis émerveillée par la diversité des mondes intérieurs que les frères révèlent là et qui cependant vous reconnaissent tous comme envoyé du Créateur et vous suivent avec confiance.
Par dessus tout, je suis bouleversée par la leçon de grandeur que vous nous donnez là. Je vois en pleine Lumière que les yeux du prophète peuvent lancer des éclairs sans qu'il ne fulmine (Rec d'Arès 36/17) et qu'en toute circonstance il nous exhorte à la pénitence.
Comme vous aimez !
Quelle Sublime conception de la liberté vous pratiquez ici sous nos yeux !
Toujours petite, hélas, en lisant je me disais : "J'espère qu‘il m'aime autant qu'Antoine ! Fille unique, je n'ai jamais partagé mon père, et nous avons tous tellement besoin d‘être aimés.
Pourtant, et mon frère Thierry me pardonnera, j'espère, de copier ses quelques mots, je peux dire moi aussi: "J’avoue ne pas toujours comprendre vos choix et vos orientations, certains de vos propos me déroutent ou me heurtent... Je ne fais pas parti des frères et sœurs qui se sentent en osmose spontanée avec vous et je le regrette bien."
J‘ajouterai même que personnellement j'ai des difficultés intellectuelles à vous lire, souvent, pour moi vos phrases sont longues et complexes dans les parutions du  "Pèlerin d'Arès" et m'obligent à relire ixe fois ce présent blog, qui monte de plus en plus en altitude et à un rythme soutenu. Je n'accède pas toujours à la compréhension... Moi qui veux "toujours tout comprendre", vous me l'avez bien justement reproché autrefois, alors je peine.
Mais je n'ai jamais douté de la Source Divine de votre mission et j'ai toujours vu, à l'évidence, que vous étiez non seulement le premier chronologiquement, mais le premier déculturé, le premier pénitent, le premier à n'être plus rien pour lui même [Rév d'Arès 40/6], alors j'entends la mélodie au delà des mots et j'entends quand quelque chose sonne faux.
Mon frère et ami Antoine est profondément pieux, doux, généreux et honnête, quand beaucoup de frères sont encore inconscients de leur brutalité dans les groupes missionnaires. La pénitence est longue pour chacun, mais il [Antoine] a lu le chapitre xLiv en désaccord avec le juste prophète et des problèmes humains sont venus compliquer son expression.
De tout mon coeur j'espère qu'il sentira comment il est aimé.
Et, plus que tout, je partage la responsabilité de notre incapacité à avoir su générer un organe naturel de communication et de travail autour du prophète.
Je vous renouvelle, prophète du Tout Autre, ma gratitude fidèle et je m'engage moi aussi à m'écraser quand le noir obscurcit mon âme, car chaque fois que je n'ai pas su le faire j'ai retardé le Jour.
Pascale B. du Dauphiné

Réponse :
Merci, ma sœur Pascale, pour ce commentaire, beau témoignage de fidélité.
Comme je suis désolé d'être encore incompréhensible à beaucoup ! Vous et Thierry de la Drôme des Collines n'êtes pas les seuls, loin de là, à avoir des difficultés à me comprendre. Je voudrais tellement être plus clair. Mais je ne sais pas écrire. Un écrivain rédige pour... le monde... du moins pour un large électorat. Mais je ne suis pas écrivain, hélas, et c'est bien ce que me reprochait notre frère Olivier L. qui était professeur de Lettres à Lyon, alors que cet électorat je l'ai ! Je l'ai, puisque notre communauté fraternelle devient maintenant nombreuse. Mais ceux et celles qui me disent comme vous que beaucoup leur échappe dans mon écriture obscure sont pour moi un problème. J'en suis bien malheureux.
Mais cela ne vous empêche pas d'être des nôtres et de me dire toutes les bonnes choses que me dit votre présent commentaire. J'ai aussi été si heureux de vous voir au Pèlerinage cet été, de prier avec vous, de pouvoir parler un petit moment avec vous sur un banc de l'exèdre. Je vous embrasse.

10sep17 188C155
L’extension que vous faites par cette entrée 188 du mot superstition m’interpelle comme certains autres commentateurs mais sans trop m’étonner.
Si l’on y réfléchit, les superstitions religieuses classiques sont-elles finalement autre chose que des "arrêts sur image" — je devrais dire des "arrêts sur imagination" —, des images, des idées nées dans l’imaginaire d’un croyant ? Pour une raison ou une autre, par l’aubaine d’un temps et de circonstances favorables celles-ci ont bénéficié d’une bonne fortune auprès d’autres croyants et ont reçu de ce fait une consécration collective. Le mécanisme de formation des dogmes n’est-il pas, par là, mis à nu ?
Dans le christianisme, ces croyants ont pu être des hommes de bien, des personnes sincères et de réflexion profonde, des pères de l’Église, des "saints" catholiques, parfois des pénitents au bon sens du terme mais qui ne savaient pas que c’était dans leur pénitence que résidait leur salut et celui du monde et non dans leur foi.
On ne les juge pas, le mal est dans le principe même de vouloir fixer des dogmes, graver dans le marbre des vérités éternelles, comme si l’homme n’était pas libre et évolutif, qui tient à une profonde ignorance de la nature spirituelle de l’humain due au péché. Par son passage éclair, Jésus et son Sermon sur la Montagne si libérateur, magnifique existentialisme évangélique, n’a pas pu faire le poids devant l’imprégnation millénaire des consciences conditionnées à la loi, à l’ordre, au chef que manifestait encore toute la puissance de l’Empire romain.
La pénitence est processus long dans le temps, je m’en rends compte chaque jour. C’est sans doute en toute sincérité, naïvement, que les chrétiens des premiers siècles ont voulu s'aligner sans y voir à mal sur la norme romaine en matière d’organisation et d'efficacité sociales.
Le pénitent d’aujourd’hui doit prendre garde à ce retour des voix douces venues de l’horizon (Rév d'Arès 22/13), de l’atavisme culturel, de sa propre tare (2/12). Par cette entrée complémentaire de celle sur le "solipse" (entrée 185), votre enseignement se fait plus pointu, resserre les boulons, pour garantir au peuple de pénitents qui vous suit, en particulier au petit reste qui va poursuivre votre action, un non-retour aux solutions de facilité si récurrentes en l’homme.
La sincérité dans une bonne intention peut être comme le citron à ta dent (que) tu lèches (xxxiii/17). La pénitence commande de ne pas le lécher (ne (le) lèche pas !) mais ce n’est pas si simple car on confond facilement sincérité et vérité, notre sincérité à nous-mêmes, où la complaisance envers soi est si insidieuse, constitue aussi un point aveugle. Ce n’est pas pour rien que Dieu accompagne sa Révélation d’un prophète qui, lui, indique toujours le bon cap : la direction de certitude.
Avant toute entreprise, se demander si c’est dans la direction de certitude. Si je ne le sais pas, le prophète me le dira, et s’il n’est plus physiquement avec nous, son enseignement nous le dira. Son enseignement métabolisé en intelligence, pas intellectualisé ! L’affaire des "droits changeurs" en témoigne aujourd’hui, la mission sociale en témoignait hier et nous y apprenons tous. Je crois que notre frère Antoine a voulu servir sincèrement notre mouvement, et avec efficacité, à sa façon, en homme qui sait, habitué à être obéi, habitué à être considéré comme un homme très intelligent, et qui, peut-être de ce fait, n’écoute pas trop les conseils ou les points de vue de ses frères. S’il lui est difficile de reconnaître pour le moment son erreur c’est parce que sa fierté ensuite fait pour lui un amalgame solide et cohérent de sa sincérité, de sa grande foi et de ses bonnes intentions, il s’attendrit inévitablement sur lui-même et le gros travail que tout ça lui a coûté. Gare à ces ingrédients anodins et plutôt positifs dont le mélange est détonant.
Le pénitent d’aujourd’hui étant voué par sa chair pécheresse à une certaine superstition, qu’il intègre bien toujours à sa pénitence et à sa communication missionnaire la conscience d’être un processus évolutif, dans le temps, paramètre essentiel. Et ce, d’autant plus que, dans son ascension, il ne peut mesurer la distance qui le sépare du but : sa chair transfigurée. Encore moins pour cette première génération, qui s’extrait à grandes peines de la gangue du Mal, dont elle sait que non pas un homme montre la Voie, non pas un homme trouve la Vie (24/3). Le signe n’est toujours pas donné (xLiv/5).
Le minima superstitieux d’un pénitent n’est pas celui de l’autre, son frère, qu’il n’en fasse pas une loi ou un objet de division, qu’il se garde de toute théologie ! On découvre par ce blog que le petit reste autour du prophète, et grâce à son enseignement, s’en tient au minima du minima de la superstition, et cela, c’est heureux, dans une grande variété de sensibilités et d’expression. Ce minima du minima superstitieux à une échelle collective me paraît très porteur pour l’avenir, comme seul vrai garant d’un retour du religieux, je crois bien que ce sera la première fois dans l’histoire.
Les échanges entre croyants restent en définitive des échanges entre infirmes spirituels, il faut le savoir. Avec certains de mes contacts spirituels sur facebook nous restons chacun sur nos arguments, toutefois sans nous heurter, avec courtoisie et amour. Je vois en eux des pénitents de fait, croyants de surcroît, donc des variétés d’épis pas encore tout-à-fait mûris, qui n’ont pas la conscience que c’est leur attitude d’amour, de non-jugement et de pardon qui leur confère leur élévation spirituelle, et non leurs références à une sorte d’ésotérisme peu ragoutant selon moi : ouvrages spirituels de plus basse extraction que La Révélation d'Arès, ou channellings (communications par médium). Ce que je considère chez eux comme une forme de croyance selon laquelle il suffirait d’avoir atteint en conscience la non-dualité et ensuite de se laisser guider par Dieu, s’abandonner à la Vie, le cœur ne se "trompant jamais" (sic), ils le pointent chez moi de la même façon de leur point de vue. Ma mise en avant continuelle de la pénitence leur apparaît comme une forme de croyance, même religieuse. C’est croyance contre croyance, superstition contre superstition. J'ai pour moi le minima, je le sais, eux ne le savent pas. C’est d’autant plus frustrant que je représente le prophète de Dieu, Mikal, qui est fort dans le vrai (xxviii/21). Mais il est aussi difficile de dire par les mots ce qui ne peut que se voir, se ressentir et,en définitive, se vivre.
Oui, je sais, les mises en garde à propos du temps ne manquent pas dans la Parole : À vouloir trop convaincre, tu feras douter (7/3), répugne à la hâte (39/3), Mikal monte dans la patience (xxxiii/03), souvent un baiser de toi fera mieux qu’un discours (23/6), etc. Oui, mais les baisers sur facebook, ce sont des emoticones, où la chair a été évacuée ! Alors, la transfiguration en emoji ? Je rigole. Au final, nos conversations se terminent plus ou moins sur l’accord que c’est aux fruits qu’on reconnaitra l’arbre, mais de mon point de vue, sans doute très très longtemps après nous. Il est certain que les premiers vrais transfigurés issus de Mikal, au bout de notre descendance spirituelle, en scotcheront plus d’un !
Prendre la mesure d’être dans le temps (12/6), de ne résoudre progressivement ses superstitions que par une métabolisation plus poussée de la Parole, avec votre enseignement comme catalyseur, pour soi-même comme à l’échelle collective, me paraît vraiment fondamental.
Toute l’affaire des droits changeurs vous affecte, mais elle nous affecte tous. Elle met aussi en évidence les difficultés de communication dans un mouvement n’ayant pas d’autre organe que le prophète lui-même, palliatif de la conscience collective. De ce fait, nous restons très centralisés, malgré la transparence des propos sur le blog, et chacun croit en toute sincérité toujours (superstition pratique ?) que vous êtes au courant de tout. Je n’ai jamais entendu parler d’un tel mouvement parmi nous, même pas lors de la seule et unique rencontre fortuite faite avec Antoine, à Arès, il y a deux ans où il m’avait affirmé à mon grand ébahissement que Daoud était le Mâdhi, comme s’il venait de résoudre une équation différentielle hyper-compliquée. Mais je crois qu'en terme de quantité, le mouvement ne dépasse pas trois pelés et deux tondus.
Cette année, je fêtai intérieurement mes 30 ans de pèlerin d’Arès. Pour me rappeler mes premiers moments si forts, lors de ce pèlerinage 2017, j’ai pris pour ma prière l'Intégrale à couverture bleue par laquelle j’ai découvert La Révélation d’Arès, que j’avais achetée en 1987 à la FNAC des Halles, qui avait sans doute été mise en rayon par mégarde, car cet unique exemplaire avait été déposé par un frère pour savoir si la FNAC accepterait ensuite le principe des dépôts. Sur la page de garde de ce livre il y a inscrit : A. B. J’en garde à jamais reconnaissance, affection et amour fraternel à mon frère Antoine.
Pour le reste, tout le reste, le petit reste et le Tout, je vous reste résolument fidèle.
Claude M d'Île de France

Réponse :
Très beau et profond commentaire, qui se suffit si largement à lui-même que je me demande ce que je peux y répondre.
Merci pour lui, mon frère Claude, merci du fond de mon âme.
Merci de rendre à Antoine l'hommage d'une fraternité, qui va actuellement de travers mais qui se redressera, je l'espère de tout mon cœur. J'imagine — encore une superstition sans doute, une erreur due à l'ignorance, à l'absence de preuve par neuf —, j'imagine donc que, désemparé par sa vaine poursuite d'une mission très difficile — qu'il n'a, peut-être aussi, pas menée comme il aurait fallu — il a trébuché sur le problème que pose la patience, la patience d'ange, qu'il faut pour ne pas se décourager, et qu'il a pensé trouver dans son projet de "droits changeurs" une solution pour sauter l'obstacle, mais on ne saute pas l'obstacle à partir d'une erreur fondamentale, car si le Musulmans sont nos frères et le Coran un livre que nous lisons avec respect, La Révélation d'Arès est une Révélation pure d'une plus haute importance et qui nous oriente dans une toute autre direction que celle que l'Islam a donnée à ses fidèles. Les contradictions qui parsèment ses commentaires dans la présente page font preuve d'un certain désarroi, que la fierté éternise peut-être. Le croyant s'y perd, mais l'homme peut-être y gagnera au bout du compte, quand il aura réfléchi. Il n'y a aucune honte à réfléchir.

10sep17 188C156 
Bonjour Michel Potay
Je vais faire court.
Je connais La Révélation d'Arès depuis 1993 et bien d'autres livres que le monde de l'esprit m'a fait découvrir.
Cet été j'ai été au Pélerinage d'Ares pour la première fois et ce qui m'a choqué c'est qu'on nous a posé la question (j'y suis allé avec ma compagne) : "Est-ce que vous croyez que la Bible, le Coran La Révélation d'Arès sont Parole de Dieu ?"
Pourquoi mentir ?
oui la révélation d'Ares est parole de Dieu (pas vos commentaires qui sont paroles d'hommes).
Mais la Bible et le Coran sont un mélange de parole de Dieu et d'hommes, vu que ces textes ont été trafiqués et arrangés par les hommes au pouvoir.
Ceci dit, ma compagne qui a reçu malheureusement une éducation de l'église romaine m'a fait découvrir le pélerinage de Lourdes. et j'ai trouvé dans la librairie un petit livre que je conseille à tout mes frères et sœurs car si Dieu — j'ai je suis [Rév d'Arès ii/1] — d'après ce que vous dites nous a fait de chair pécheresse, personnellement ce n'est pas mon opinion, il nous a aussi donné de l'humour
Voici le titre du livre : "Dieu est humour" de Marie-Ange Pompignoli et Bernard Peyrous aux éditions de l'Emmanuel. En fait c'est un recueil de blagues et je dois vous avouer que c'est avec La Révélation d'Arès ma nouvelle Bible.
Et pour vous faire rire moi qui n'est pas reçu d'éducation religieuse savez vous la blague que j'ai appris quand j'avais une dizaine d'année ? La voici :
Savez vous pourquoi on appelle le sexe d'une femme l'enfer ?
parce que Satan la bite.
J'espère que je vous ai fait rire.
Tout de bon comme on dit dans la campagne Suisse quand on se quitte.
Patrick Rou. d'Île de France (du moins supposons-nous qu'il y habite encore)

Réponse :
Quelle surprise, après votre long silence, de vous voir réapparaître sur ce blog !
Je ne vois pas du tout en quoi poser la question : "Est-ce que vous croyez que la Bible, le Coran La Révélation d'Arès sont Parole de Dieu ?" est mentir. Mais bon ! Même si vous avez répondu : "Oui, je le crois, sauf que les commentaires de Michel Potay ne sont pas la Parole de Dieu", ce qui est vrai, encore que le Père m'ait dit : Ta parole est Ma Parole (Rév d'Arès i/12), on vous a très probablement posé d'autres questions pour s'assurer que vous ne veniez pas, comme d'autres il fut un temps, pour faire du scandale ou tout casser dans ce saint lieu, car nous tenons à assurer la paix. Le Pèlerinage d'Arès est ouvert à toute personne respectueuse du lieu, indépendamment de ce qu'elle croit.
Merci d'indiquer ici aux lecteurs de mon blog le titre d'un "recueil de blagues" qui constitue "avec La Révélation d'Arès votre nouvelle Bible." Que de bonnes lectures vous avez ! Je ne sais pas très bien si cette affirmation est chez vous sérieuse ou railleuse, mais étant donné la conclusion de votre commentaire sur une autre blague plutôt grivoise, je pense que vous raillez.
Le Père ne vous en veut pas d'être ainsi désinvolte. La désinvolture a été parfois chez certains le chemin du Salut.

12sep17 188C157
Je rentre de Saint-Martin et je ne peux dire qu'une chose : Cette île a été tellement mise sens dessus dessous, la destruction est à ce point considérale, qu'on a une difficile idée de ce qu'on peut dire ou ne pas dire quand un tel cataclysme, quasiment indescriptible, s'abat sur une localité humaine. Il faut dire aussi que les journalistes (j'y reviens plus bas) ne font entendre que les gens pathétiques, les très bouleversés et très révoltés, les névrosés qui existent à Saint-Martin comme ailleurs, mais ils ne font pas entendre les gens beaucoup plus nombreux qui prennent les choses avec philosophie, courage, disons tout court avec raison en disant : Mais qu'avons-nous fait nous-mêmes pour nous disposer à recevoir ce cyclone Irma catégorie 4 (qu'est-ce que ça aurait été en catégorie 5 comme Katrina qui a ravagé Nouvelle Orléans)? Nous n'avons jamais construit des maisons assez solides pour y résister. Nous avons vécu comme des cigales et quand l'ouragan des fourmis est arrivé tout ça s'est envolé comme de la paille.
Les habitants de cette île où il fait bon vivre sans trop se casser la tête avec un fort tourisme américain crée une langueur qui dispose beaucoup à prendre les choses comme elles viennent. Il y a beaucoup de langueur et, disons-le, de paresse : Je suis moi-même guadeloupéen et assez facilement languide.
De toute façon, tout s'arrangera, se reconstruira, et donnera, je l'espère, l'occasion d'améliorer beaucoup de choses notamment de cesser de faire de Saint-Martin la plaque tournante de la drogue des Amériques vers le monde africain et européen, car ce sont ces gansters-là qui ont (soi-disant) tiré sur les gendarmes à Saint-Martin, sans blesser ni tuer personne d'ailleurs. Quant au pillage, il est normal quand les pauvres voient l'occasion d'acquérir certaines choses en profitant du désordre. Ce n'est pas très méchant et c'est inévitable.  tropical   considérablement remaniées, car j'éprouvais déjà le plus grand mal à désembrouiller ma pensée.
En fait, ce n'est pas tellement de ça dont je veux parler, Mais de la façon extraordinairement déficiente ou (je le dis carrément) controuvée qu'ont les journalistes de décrire ce qui s'est passé et l'état actuel des choses. J'ai passé deux jours et deux nuits à Saint-Martin et, quand je vois les nouvelles à la télévision ou dans les journaux, je n'y reconnais pas du tout ce que vivent les habitants et les touristes (très nombreux) sur l'île. Quant à Saint-Barth, c'est le black-out complet, on ne sait presque rien. Il ne reste pas grand chose de Gustavia [principale ville de Saint-Barthélemy], paraît-il.
Alors, alors ? Alors, je pense à ce que vous dites très sévèrement mais à juste titre à propos des journalistes. C'est tout à fait vrai. Ces gens-là vivent dans une bulle, avec une mentalité qui leur est propre et qui n'a rien à voir avec la réalité comme les gens la vivent tous les jours.
Aristide H. des Antilles Françaises

Réponse :
Merci, mon frère, pour ce commentaire. Il est donc surtout question ici de la façon "controuvée" (votre mot, bien trouvé), à tout le moins inexacte, qu'ont les journalistes de relater les événements, les faits, les personnes. On ne s'y reconnais pratiquement jamais. L'article du magazine "Nexus" qu'on peut lire sur cette page est la première relation journalistique à peu près fidèle que je lis dans la presse à propos de La Révélation d'Arès et de ma personne. Mais oui, vous avez raison, d'une façon générale, les journalistes sont des gens dont il faut absolument se méfier.
L'impression que m'ont souvent laissée les journalistes au temps où je les voyais (années 70, 80 et début 90 surtout) est celle d'une armée d'occupation venue d'ailleurs, d'une autre culture, d'une autre civilisation, qui raconte sans trop savoir, parce qu'elle occupe mais ne partage pas la vie, raconte donc de son point de vue forcément étranger et adverse ou défavorable, ce qu'elle voit depuis ses cantonnements, cantonnements que sont les journaux ou les salles de rédaction.
Les représentation erronnées ou "controuvées", particulièrement les représentations journalistiques, sont à la communauté humaine ce que sont à l'individu les idées fixes ou idées reçues. Les journalistes en général sont paralysés par l'idée, qui semble être chez eux obsessionnelle, que se détacher des idées reçues fait courir à leur carrière un grand danger. Ils n'osent pas remettre en question les idées générales, l'harmonie morale et l'équilibre social. Quand ils se trouvent devant un fait qui comme La Révélation d'Arès provoque cette remise en cause, ils sont bloqués, ils remettent à leur rédaction générale une copie inexacte, voire mensongère. Ou bien ils préfèrent se taire, ce qui est probablement une partie des causes du silence total des media à notre sujet.
N'oublions pas, pour en rester à La Révélation d'Arès — pardonnez-moi de quitter Saint-Martin après le cyclone Irma —, que le monde religieux a toujours été producteur de paradoxes souvent violents, parfois meurtriers. Les journalistes le savent globalement. Entre autres choses ils ne manquent pas de se dire, par exemple et parce que c'est et l'actualité et toutes les idées reçues qu'elle engendre, qu'à l'époque des terroristes les Pèlerins d'Arès forment peut-être eux aussi une racine de terrorisme à venir. Toutes les religions, monothéistes ou polythéistes, ont été violentes à un moment ou à un autre — les Chrétiens ont eu leurs croisés et leurs guerres de religion, mais les polythéistes romains ont envoyé les chrétiens dans l'arène et même les doux soufis de l'islam portèrent par la force les Séfévides sur le trône de Perse, etc. —. Nous répondons : "Mais nous, Pèlerins d'Arès, nous ne sommes pas une religion," les journalistes répliquent : "Peut-être pour le moment, mais religion vous le deviendrez tôt ou tard. Et vous lisez La Révélation d'Arès mais aussi la Bible et le Coran... Donc, traitons votre cas comme si c'était déjà une religion." On a beau protester contre une telle anticipation, on s'attaque à l'impossible pour le moment. Les idées reçues sont là pour empêcher de voir dans notre foi une espérance spirituelle areligieuse et pacifique des plus sérieuses et tout à fait originale, parce que fondée sur un Évenement Surnaturel comme il s'en produit très rarement dans l'Histoire autant que fondée sur la pénitence qui a pour socle l'amour, que l'Église elle-même ou le Bouddhisme n'ont jamais accompli (On ne peut taire les guerres entre monastères bouddhistes au Tibet). Les journalistes ont du mal à croire que nous sommes différents.
Les journalistes se disent, et ce n'est pas vraiment faux : "Ces Pèlerins d'Arès sont des hommes, qui certes essaient de cacher leurs défauts par ce qu'ils appellent la pénitence, mais ce sont des hommes avec tous leurs défauts en puissance. Point final." Tout le problème est de les faire changer d'optique, de faire passer ce point final en points de suspension... Ce n'est pas gagné d'avance et c'est pourquoi je m'efforce de fonder sur la raison et la conscience des réalités le projet louable de ce comité "Promouvoir le Prophète" qui s'efforce de nous introduire dans la presse.

12sep17 188C158 
Comment Antoine et ses accolytes, Nazih et Daoud, que je ne connais pas plus qu'Antoine, peuvent-ils présenter le Coran et l'Islam comme les diamants dont La Révélation d'Arès révèlerait l'éclat et la grande "richesse" ?!
Ont-ils oublié, ces soi-disant frères, que l'Islam est le moteur du terrorism ?!
C'est pour et au nom de l'Islam, d'Allah, que les terroristes tuent en France, en Grande Bretagne, en Espagne, en Allemagne. L'Islam est une religion des plus détestables, et je la déteste. J'ai une cousine du côté de ma mère qui a été tuée au "Bataclan" et cette pauvre gosse ne méritait pas cette mort. Elle n'avait rien contre les Musulmans.
Vous avez raison de rappeler que La Révélation d'Arès est universelle, est un Appel au-delà des religions.
Les Musulmans nous accusent d'être des adorateurs d'images religieuses. J'ai encore discuté de ça avec un fidèle de la Grande Mosquée de Paris la semaine dernière. Il m'a dit qu'un hadith du prophète [Mouhamad] dit qu'au Jour du jugement le sculpteur d'idoles sera sommé de donner la vie à ses bonshommes de bois et comme ça lui sera impossible, il sera jeté en enfer pour l'éternité. Il a ajouté que toutes les statues devant lesquelles ont met des cierges dans les églises sont des idoles et que nous serons tous damnés. Je lui ai répondu que nous Pèlerins d'Arès n'avons pas de statues dans nos locaux de mission et de prière. Alors il m'a dit : Les statues sont dans vos têtes ! C'est pareil !
Ce type est complètement arriéré. Aussi arriéré que les terroristes.
Césaire T. de Paris

Réponse :
Je ne vous connais pas, mon frère Césaire. Merci pour votre commentaire, de toute façon.
La cause profonde du terrorisme musulman n'est pas religieuse. C'est la haine de la civilisation occidentale.
Mais ce problème est doublé d'un autre poblème : Nous non plus, Occidentaux, ne nous aimons pas. Nos missionnaires sont bien conscients de cette raison très profondément enfouie sous d'autres arguments. Les gens qu'ils rencontrent ne s'aiment pas, n'espèrent pas grand chose d'eux-mêmes, autrement dit il y a une douloureuse apathie générale. Faudrait-il dire dépression générale ?
Le terrorisme est en somme quelque chose qu'on sait combattre mais qui reste non identifié, parce que les services d'ordre, les agences de renseignements, etc., mettent en place l'antiterrorisme, mais sont incapables de comprendre les causes de ce qu'ils combattent. On a entendu que des raisons économiques :la pauvreté, le chômage, etc., poussaient ces jeunes garçons au meurtre de masse et au suicide. Cla se disait parce que l'empreinte marxiste est profonde dans notre société ; on pense encore que le crime ne provient que du mal-être social. Mais on voit pour finir qu'il n'en était rien, puisque les coupables étaient socialement intégrés et instruits. En fait, la véritable raison est évidente ; nous refusons seulement de la voir : la haine !
Des gens défilent avec des pancartes : "Non à l'islamophobie !", alors qu'en fait ils devraient écrire sur leurs panneaux : "Non à la haine occidentophobe !" À Nice, je demandai à un auditeur habituel de la mission, Ibrahim, ceci : 'Pourquoi venez-vous chaque moi m'écouter ici ?" Il m'a répondu : "Parce qu'il y a de la vertu dans votre petit groupe. Il n'y a plus de vertu nulle part ailleurs, pas même dans nos mosquées." Ibrahim avait quelque chose en lui comme la haine des non-vertueux. Or, l'Occident est devenu particulièrement non-vertueux.
Je pense sincèrement que les attentats ont pour cause l'occidentophobie. Il s'agit d'un refus violent de notre culture telle qu'elle se montre aujourd'hui en Europe et en Amérique confondues.
Un certain nombre de musulmans vivant en Occident haïssent l'Occident ; c'est un fait indéniable. Ils ont beau avoir été bien accueillis ici, ils n'arrivent pas à se faire à la culture qui les héberge. Qu'est-ce qu'ils haïssent ? Mais tout ce que voient nos propres missionnaires. L'athéisme, le cynisme, la dépravation, la sécularisation générale, la sexualité libre, le matérialisme épais, le plaisir-roi !
Il s'agit bien de haine, de folie meutrière de quelques jeunes Musulmans pour faire disparaître une culture, une idéologie, qu'ils estiment perverties, immorales, dégueulasses. Nous Occidentaux savons que notre culture a été la cause de l'Inquisition, des guerres de religions et, pour finir dans une apothéose de criminalité, des guerres mondiales dévastatrices, mais ce n'est pas ce que nous trouvons haïssable dans notre société — nous la haïssons mais sans trop savoir pourquoi, puisque nous sommes gâtés au fond — et c'est pourquoi nous ne pouvons pas comprendre pourquoi quelques jeunes musulmans vivant en Occident vont, eux, nous trouver passibles de mourir sous les roues d'un camion ou d'un van.
Mais, je le dis tout de suite, ce n'est pas ce qui à ma yeux rend l'Islam supérieur au christianisme ou au judaïsme, car de ce côté là aussi il y a aussi bien des défauts et des crimes qu'on voit ailleurs dans le monde. Je ne peux m'étendre là-dessus ici. Je résume mon propos en affirmant que c'est un fait, les gens d'Europe en général ont eux-mêmes et depuis longtemps perdu l'habitude de défendre leur culture, de plaider pour elle, mais comme je viens de la dire, ils ne savent pas pourquoi. Ils ressentent un sentiment diffus de dégoût inexpliqué.
Mais moi, je vais vous dire pourquoi ils ressentent ce dégoût ou cette apathie : C'est parce qu'ils ont complètement perdu de vue que l'homme a beaucoup plus besoin de grandeur, de beauté intérieure (Rév d'Arès 12/3), d'idéaux supérieurs, magnifiques, d'héroïsme (xxxv/4-120), d'amour du prochain, de pardon, de vraie liberté, que de sécurité sociale. Et c'est cela que nous réintroduit dans l'esprit La Révélation d'Arès et que nous cherchons à réintroduire dans l'esprit du public en rassemblent un petite reste (24/1) de héros qui vont par les rues le rappeler à l'humanité.
Oui, il nous faut maintenant repêcher nos beaux idéaux, notamment ceux du Sermon sur la Montagne, dans les caniveaux et les égoûts où ils ont été abandonnés.

12sep17 188C159 
Je découvre votre site suite à un tract reçu. Et comme je n'avais jamais entendu parler des "Pèlerins d'Arès", je viens voir votre site. Et là... je vois de ces contradictions... Comment croire à de tels discours quand on connait la Bible et le Coran. Connaitre les deux dans leur fonctionnement je précise. Parceque ces deux livres sont totalement à l'opposée...
Le premier raconte la vie des hommes avant la venue de Jésus sur Terre avec leur chute, puis l'arrivée de Jésus fils de Dieu (comme c'est écrit dans la Bible), pour rappeler les commandements, les ré-expliquer et racheter les hommes ("vous serez pêcheurs d'hommes" en parlant à ses apôtres). Bref il y a une chronologie dans les textes.
En revanche dans le Coran, nous avons des sourates totalement contradictoires, totalement mélangées les unes avec les autres, avec des appels aux meurtres envers les "Juifs et les النصارى" en français Nazaréens ou autrement dit les chrétiens. De plus, si l'on cherche bien à connaitre le "Prophète Mohamed" on se rend compte des énormes mensonges qu'il a dit et du nombre de meurtres qu'il a commis sans parler de l'utilisation de la femme à des fins de pur plaisir personnel.
L'Histoire et la géographie prouvent que La Mecque, soit disant lieu florissant, magnifique, selon ce Mohamed, n'est à l'origine qu'un désert où vivaient quelques bédouins, qu'il a soigneusement éliminés pour s'approprier le lieu. Un beau mensonge avec une religion qui naît par le sang. Puis, on se rend compte que les sourates ont pourtant bien un avant La Mecque et un après La Mecque.
Avant la Mecque, les sourates médinoises, très pacifiques (et qui d’ailleurs notamment, autorisent bien les gens à boire de l'alcool tant qu'ils ne sont pas ivres pour aller prier". Mais bon, détail... Puis nous avons les sourates mecquoises, celles dictées après l'arrivée à La Mecque de Mohamed (faite dans le sang). et lors de toutes ses conquêtes guerrières. Les sourates mecquoises ne sont quasiment que des appels aux meurtres et, si elles vont en contradictions avec les sourates médinoises, ces dernières sont annulées et remplacées par les mecquoises, donc finalement aux appels aux meurtres.
Donc, vraiment, impossible de reconnaître que ces deux livres ont pu être dictés par Dieu, car ils sont la contradiction la plus grande qui soit.
Il n'y a pas d'islamistes radicaux. Il y a des musulmans, islamistes, qui vivent et prennent au pied de la lettre le Coran (ce qui est logique en réalité), les dits "extrémistes", et ceux qui n'en suivent que des bribes et/ou ce qui les arrangent, les dits "musulmans modérés".
Rien à voir avec l'article d'origine mais ce site m'a tellement interpellée.
Pascale D.

Réponse :
Merci, ma sœur Pascale, pour ce commentaire.
Je vous ai lue avec beaucoup d'attention. Votre commentaire rejoint quantité d'idées totalement erronnées sur Mouhamad ou Mahomet, le Coran, l'Islam, que j'ai déjà rencontrées chez nos frères catholiques, protestants, orthodoxes, juifs, etc. Ce sont des idées qui courent particulièrement chez nos frères des églises intégristes. Il me faudrait beaucoup de place pour corriger les évidentes erreurs historiques que colportent vos idées, certainement de très bonne foi. Je ne vous fais pas reproche de les colporter, car ces données fausses courent pour la plupart depuis des siècles. Je vous invite seulement — si vous en avez le temps et si, bien sûr, la vérité vous intéresse concernant l'Islam — à lire la biographie de Mahomet par W. Montgomery Watt, mort en 2006, qui était un ecclésiastique épiscopalien écossais, autrement dit un pasteur, pas du tout musulman, mais lecteur d'arabe à l'Université d'Edimbourg. Watt a écrit la biographie de Muhamad en deux volumes : "Mahomet à La Mecque" et "Mahomet à Médine". Je possède ces livres dans leur édition française chez Payot, Paris (collection Payotèque). Vous y trouverez le prophète de l'Islam tel qu'il est possible de le situer historiquement de la façon la plus honnête et vous verrez que vous avez des informations très erronnées concernant sa vie. Mais, bien sûr, il existe beaucoup d'autres biographies de Muhamad, excellentes,comme celle de Virgil Georgiu qui était prêtre orthodoxe, pas du tout musulman, celle très connue de Maxime Rodinson qui était Directeur d'Etudes à l'École des Hautes Études à Paris, et qui est mort en 2004... Eh oui, je parle d'auteurs décédés, parce que c'est ma génération (j'ai 88 ans, je suis dans ma 89ème année), mais je ne doute pas qu'il existe aujourd'hui des biographies modernes de Muhamad (Mahomet) tout aussi valable.
Ce que je veux ici vous dire surtout, c'est la position des Pèlerins d'Arès que nous sommes vis-à-vis de l'Islam.
Nous sommes des Pèlerins d'Arès, pas des musulmans, mais nous lisons le Coran autant que la Bible, outre bien sûr La Révélation d'Arès qui est notre Source fondamentale. La lecture du Coran n'a rien d'obligatoire chez les Pèlerins d'Arès, mais elle nous permet de vous rattacher, sans nous lier, à la chaîne historique des enfants d'Abraham que sont les fidèles du judaïsme, du christianisme et de l'islam et des innombrables subdivisions de ces trois familles, c ar il n'existe pas qu'un seul judaïsme, qu'un seul christianisme ni qu'un seul islam (il y a les sunnites, les chiites, les druzes, les alaouites, les ismaëliens, etc.).
Pourquoi lisons-nous le Coran ? Parce que La Révélation d'Arès elle-même parle de Mouhamad pour rappeler qu'il fut bien un authentique témoin du Père, mais non pour faire de nous des Musulmans. Elle nous demande seulement de faire alliance fraternelle avec les assemblées des synagogues (les juifs), les soumis de Dieu (les musulmans), nuls de Mes Fils ne seront pour toi des étrangers (35/11).
Nous Pèlerins d'Arès ne fondons pas de religion, nous sommes des pénitents hors religion, nous nous efforçons d'aimer tous les hommes, pardonner toutes les offenses, faire la paix avec tout le monde, penser et parler avec intelligence spirituelle (intelligence du cœur) libre de tous préjugés. Nous ne pouvons pas avoir de préjugés sur le juifs, les chrétiens, les musulmans, ils sont nos frères humains. Nous nous efforçons de vivre comme le Sermon sur la Montagne le demande (Matthieu ch. 5 à 7). Autrement dit, pour nous ce n'est pas ce que l'homme croit qui le sauve, mais ce qu'il fait de Bien.
Je ne sais pas où vous résidez, mais si vous souhaitez rencontrer certains de nos missionnaires, dites-moi dans quel coin de France, de Belgique ou de Suisse vous résidez et je vous donnerau une adresse. Si vous le souhaitez évidemment.
Quant à moi je ne suis qu'un homme ordinaire, qui n'a rien d'exceptionnel, sinon qu'il a été témoin des 39 ou 40 apparitions de Jésus à Arès en 1974 et témoin des Théophanies de 1977 à Arès en Gironde. Je suis un ancien ingénieur (j'étais athée et communiste alors), devenu croyant vers l'âge de 33 ans puis entré dans le clergé de l'Église Orthodoxe (mon grand-père paternel Mathurin était devenu orthodoxe à la fin de sa vie) avant d'être le témoin des Événements Surnaturels d'Arès en 1974 et 1977. J'étais homme d'église et de prière mais pas du tout mystique ; je ne sais pas encore aujourd'hui pour quelle raison un homme aussi peu enclin à chercher le Surnaturel a été témoin de La Révélation d'Arès. Les impénétrables mystères du Père.

13sep17 188C160
Frère Michel,
e suis vraiment mal à l'aise, incapable de discerner si je vais vous alourdis encore de deux pages exècrables à lire, où si je dois réellement vous faire part de mon inquiétude ? [Une sœur] me dit que je dois vous écrire.
Depuis sa première réponse sur votre entrée 188 j'ai dit a Antoine que je ne pouvais pas lire et corriger ses interminables rationalisations, puisque mon désaccord avec lui était clair, mais que je regrettais l'aspect public de tous ces commentaires et que je compatissais à sa souffrance.
Les choses se sont apaisées et les commentaires ont ensuite été nombreux pour l'appeler au retour.
Et vous-même êtes allé très loin dans la main tendue vers lui !
J'ai enfin écrit un commentaire publié par vous au n°154 dimanche dernier.
À ma grande surprise, j'avais dès lundi matin, un mail d'Antoine dans ma boite m'expliquant que je n'avais pas du tout compris son problème de conscience, etc.
Profondément contrariée par son attitude (et son refrain du chapitre XVIV [? peut-être Rév d'Arès vLiii et/ou xLv] ou il lit que la raie ne sera percée [?] que lorsque les frères de Mouhamad nous aurons rejoints, sinon Mikal ne volera pas [sans doute xLiv/6-10-12], j'en ai pleuré de le voir passer à coté de l'amour qui lui est envoyé et j'ai répondu fermement.
Mais ce matin, avec sidération me voilà à nouveau destinataire de ses arguties de docteur mais surtout entêté et sentencieux  il m'écrit :
Par contre je te confirme mon cas de conscience qui me conduit à une distanciation accrue avec Michel Potay depuis son entrée 106 qui définit comme chrétiens ceux qui le suivent, en passant par la 158 où il expose sincèrement ses difficultés avec le Coran : "C’est comme en passant sur un pont de singe spirituel que j’ai, de1974 à un passé récent, lu le Coran. En ce moment ce pont de singe, qui était déjà laborieusement praticable, vacille, se fend, et je m’arrête. Chargée du lourd Coran, mon âme ne peut plus passer " et les commentaires qui s'accumulent où il expose sa conviction qu'il y a des hadiths dans le Coran alors qu'il dit dans son enregistrement de 2016 -que tu peux réécouter- qu'il faut laisser cela aux historiens ce qui est la position sage. Je pense que cette dérive accrue vers la christianisation du mouvement et vers un éloignement du prophète Mouhamad ne va pas dans le sens de la Parole qui nous place dans une continuité prophétique ascendante. C'est une conviction profonde pour moi, d'où ma référence aux chapitres xxviii et xiii. De plus, je ne divise pas la Parole et n'oublie pas qu'en Michel Potay coexistent le juste prophète Mikal et l'homme Michel qui léche le citron, qui le fou en lui, qui écrase la Lèvre sous son pied lourd et qui ne trouve pas le Fond. Libre à toi de ne pas voir cette ambivalence dans la Parole, mais moi je ne peux pas.
Alors là !
Après tout ce que vous avez écrit sur cette longue page, non seulement il ne reconnaît pas son erreur de vouloir impatiemment  appeler les frères de Mouhamad sans le signe du prophète, mais il se prend vraiment pour le gardien de votre direction considérant que vous faites erreur (Je pense à votre ami André B. il y a trente  ans je crois ?) Devient il fou ?
En tout cas Il remâche la langue du prophète.
Il n'a pas bougé d'un pouce et se renforce dans son soliloque. Mais moi je n'ai pas votre magnanimité, et je lui ai fait quelques observations peu agréables, mais vraies. En le priant de ne plus me rendre malade, moi qui le suis déjà, j"ai mis son adresse en spam.
Je suis navrée et malheureuse de vous écrire ceci et de vous mettre ici en fichier joint ses 2 mails d'hier et aujourd'hui, avec mes pauvres réponses, mais je suis sidérée de mesurer l'ampleur de son éloignement.
J'espère que vous me pardonnerez si vous saviez déjà tout cela. Moi pas !
Je me permets de vous embrasser
Pascale B. du Dauphiné

Réponse :
Soyez en paix, soyez en paix, ma sœur Pascale ! Il n'y a rien ici que je n'ai déjà découvert chez notre frère Antoine depuis son message au frère Daoud, dont il m'a adressé une copie que j'ai publiée sur cette page. Oui, je sais déjà tout cela depuis 188C17. Depuis lors, Antoine ne fait que développer.
Je ne publie pas dans ce blog les messages adressés à vous par frère Antoine, ni les réponses que vous lui avez faites, que vous avez joints à votre eMail, car c'est du pugilat, là encore. Votre eMail d'introduction, que j'affiche en commentaire, suffit, et il est déjà en lui-même plutôt polémique. Cela suffit.
Toute conviction est respectable. Je respecte la conviction de frère Antoine, qu'il ne fait ici que confirmer. Je la regrette, parce qu'elle n'est pas la mienne, mais je n'en suis pas juge : Mais tu ne jugeras personne ni publiquement ni en secret ; pas le plus petit jugement au fond de ta tête, car tu ne le piègeras pas plus qu'une puce ; à ton insu il sautera sur ta langue (Rév d'Arès 36/16), et bien sûr : Ne jugez pas pour ne pas être jugés (Matthieu 7/1).
Ce qu'Antoine dit de moi est sans importance. Je ne suis que ce que je suis et que je n'ai pas choisi. Mais lui, Antoine, a choisi. De toute façon, la Vérité est au-dessus de moi comme elle est au-dessus de lui. Nous ne faisons que nous en approcher plus ou moins. Le Père sachant que tout pécheur sur cette terre en est là a l'immense, l'incommensurable, l'infinie Sagesse de nous apprendre que ce n'est pas ce qu'on croit, mais ce qu'on fait pour faire renaître le Bien, par la pénitence, qui sauve. Je persiste à croire qu'Antoine est un homme bon, avec ses petites défaillances comme chacun de nous, mais bon, oui, je le pense et de cela je me réjouis.
La question que je me pose est ailleurs.
La question ici soulevée à propos d'Antoine est toujours la même, elle ne porte pas sur ce que croit ou ne croit pas frère Antoine, elle porte sur sa position vis-à-vis du petit reste.
Jusqu'au mois d'août 2017 j'ai considéré mon frère Antoine comme membre — et même, quoique très idiosyncratique, un membre éminent — du petit reste. Ce que je découvre ici, c'est que sa vie intérieure semble s'être assez profondément modifiées et cela depuis quelques années, ce qui est pour moi une surprise. Antoine, par ce qu'il affirme sur cette page se sort lui-même du petit reste rassemblé autour de moi (Rév d'Arès 24/1). Il semble bien en effet, dans l'état actuel de ses affirmations, ne plus pouvoir être apôtre dans le prolongement de la foi et des espérances apostoliques du prophète.
Autrement dit, Antoine n'est plus, pour l'heure, qu'un pèlerin d'Arès petit p comme il y en a des millliers.
Alors, ma sœur, mettez la paix en vous. Il n'y a rien ici de dramatique. Reposez-vous, car vos problèmes de santé vous le demandent !
Cette situation nouvelle m'a d'abord beaucoup peiné, en août. L'effet de surprise ! Mais je m'y suis fait. Antoine, de toute façon, n'est pas le centre de mes préoccupations. Je continue de l'aimer. Cela me fera seulement tout drôle de le voir et de lui parler non plus comme un frère très proche, mais comme un frère moins proche, un pèlerin d'Arès petit p. Cette nuit, après ma prière, je pensais à lui, je me sentais tout nostalgique du temps où, il y a trente-et-un an, il me parlait, parfois avec insistance, de la réincarnation que je réfutais, du bouddhisme que je connaissais mal mais qu'il contribuait à me faire mieux connaître, de tout ce que ses voyages en avion, en tribulations ou en pensée lui avaient appris. Il parlait en des termes qui étaient beaux du dessein de Bouddha qui était de nous sauver de notre soi et de notre destin mortel, ce qui, bien sûr, rejoignait bien ce que nous enseigne La Révélation d'Arès.
Il y avait chez lui, à cette époque, une façon subtile, que j'aimais, d'identifier la conscience au soi. Cette nuit, pensant à lui après ma prière, me revenait la parabole du radeau, très bouddhique mais plus que cela, fondamentale, propre à l'être dans l'abîme de son mystère. J'ai comme l'impression qu'Antoine a oublié tout cela. Bouddha disait à ses disciples qu'ils devaient laisser les dharmas ou dhammas, les voies justes, ainsi que les voies fausses derrière eux lorsqu'ils atteignaient leur but. Leur pratique de l'éthique devait être simplement un moyen pour atteindre un but, un radeau pour les emporter vers l'autre rive.
La discrimination éthique n'est que l'affaire des êtres non éveillés, ce qu'est Antoine aujourd'hui, qui est comme endormi, endormi dans un sommeil agité. Les êtres éveillés n'ont pas besoin d'agir ou d'essayer d'agir de manière éthique. Que l'on comprît la parabole en termes éthiques ou métaphysiques, de toute façon, on ne devait, et l'on ne doitt s'arrêter à aucune des étapes. C'est la parabole des sentiers ou des vaisseaux sur la Mer dans La Révélation d'Arès. On ne doit pas laisser le fait que le dharma ou dhamma ne soit qu'un radeau agissant pour sa dévaluation subreptice. Il y a ici un problème en ce sens que beaucoup ne semblent pas capables de développer la foi en quelque chose — peu importe quoi de purement formel — que dans la mesure où ils rendent cette chose absolue. C'est dans cette situation que s'est mis Antoine en ce moment, me semble-t-il. Il est difficile à un homme tombé ou retombé dans la médiocrité planétaire — l'islam est une religion non fausse, non insalutaire, mais médiocre — d'avoir foi en une chose sans la considérer comme une fin en soi. Or, pour le Pèlerin d'Arès la foi, ce qu'on croit, n'est pas une fin en soi, c'est le Bien qui l'est, parce que Lui seul rejoint l'Univers, la Création qui est Action perpétuelle (Rév d'Arès xxii/12). Quand on est au fond de cette vague ou de ce creux — non un abîme mais seulement un creux — il n'est pas facile de considérer la foi sous le bon angle. C'est quand il est ou quand il devient difficile de le faire que la foi arésienne développe une sorte de durcissement spirituel des artères de la Vie et décline, décline par exemple en islam comme cela s'est fait chez Antoine.
Peut-être vous dis-je ici des choses qui vous paraissent obscures, difficiles à comprendre. Ne vous tracassez pas. Domrez en paix, ma sœur Pascale !

13sep17 188C161
[Vous dites  :] "Autrement dit, pour nous ce n'est pas ce que l'homme croit qui le sauve, mais ce qu'il fait de Bien." Ce que l'on croit engendre ce que l'on fait. Et on fait quelque chose parceque l'on croit en quelque chose (valeurs, religion...).
A quoi sert une action sans conviction? À suivre comme un mouton?
Le sermon sur la Montagne.
[Le Coran dit :]
Sourate 4 verset 89: "Ils aimeraient vous voir mécréants, comme ils ont mécru : alors vous seriez tous égaux ! Ne prenez donc pas d'alliés parmi eux, jusqu'à ce qu'ils émigrent dans le sentier d'Allah. Mais s'ils tournent le dos, saisissez-les alors, et tuez-les où que vous les trouviez ; et ne prenez parmi eux ni allié ni secoureur"
Sourate 47 verset 4 : "Lorsque vous rencontrez (au combat) ceux qui ont mécru, frappez-en les cous. Puis, quand vous les avez dominés, enchaînez-les solidement. Ensuite, c'est soit la libération gratuite, soit la rançon, jusqu'à ce que la guerre dépose ses fardeaux. Il en est ainsi, car si Allah voulait, Il se vengerait Lui-même contre eux, mais c'est pour vous éprouver les uns par les autres. Et ceux qui seront tués dans le chemin d'Allah, Il ne rendra jamais vaines leurs actions."
Je doute fort que ce genre d'appel au meurtre puisse être dicté par Dieu ou encore que Dieu soit un vengeur. S'il est miséricorde il ne peut être vengeur.
Et la contradiction dans la Bible "Tu ne tueras pas".
"Il y aura des grincements de dents" dans le sens ou celui qui ne veut pas être pardonné par Dieu et veux continuer dans le mal, Dieu ne peut rien car il nous à créé libre. Ce n'est donc pas de la vengeance mais du respect de la liberté humaine.
Dieu dicterait donc des contradictions? On ne peut se référer à la Bible et au Coran à la fois.

Vous avez 88 ans, je ne sais pas si vous avez vécu la guerre au Moyen-Orient, sur place, au quotidien, moi je l'ai expérimentée, mon bientôt mari (catholique de rite Arménien et Syriaque), n'a connu que ça dès sa naissance, et ses parents et grand-parents arméniens également. Je doute fort que vous puissiez m'apprendre quoi que ce soit sur le Coran qui aurait soi-disant été dicté par Dieu, son fonctionnement, la vie du "Prophète", etc. Qui, sinon un oriental persécuté qui entend les sourates x fois par jour, vit avec l'islam au quotidien, connaîtrait parfaitement ce qu'est le Coran. Nul besoin de lire des tas de biographies, seul le Coran et l' Hadith suffisent pour connaitre l'Islam. Les Chrétiens ne se réfèrent qu'à un seul livre, la Bible, et il leur suffit. Chez eux, pas non plus besoin de biographie de Jésus, l'essentiel est dans la Bible.
Maintenant il est en France, et tout ce qu'il voit c'est l'apparition croissante de tout ce qu'il a vécu là-bas. Et vous, Mr, faites partie de ceux qui permettront ces atrocités en prêchant que le Coran est la parole de Dieu. Si vous croyez véritablement en Dieu, je vous souhaite de vous réveiller façe aux écrits énoncés noir sur blanc dans ce Coran.
Soit vous avez été dupé inconsciemment par Satan pour dire que l'on peut se baser sur deux livres contraires et en faire un mixe, soit vous avez choisi de vous y associer. Je peux juste prier pour vous.
Pascale D.

Réponse :
On trouva un homme qui ramassait du bois mort le jour du Sabbat... Yahwé dit à Moïse : "Cet homme-là doit être mis à mort. (Nombres 15/32-35). Yahwé dit à Moïse: Prends tous les chefs du peuple et empale-les pour Yahwé... Moïse dit aux juges d'Israël : "Tuez chacun ceux de vos hommes qui se sont mis sous le joug de Baal-Péor !" (Nombres 25/4-5).Yahwé parla à Moïse en ces termes : Exerce sur les Madianites la vengeance des fils d'Israël... Ils firent campagne contre Madian et ils tuèrent tous les mâles... Ils emmenèrent captives les femmes et les enfants et prirent tout leur bétail, tous leurs troupeaux et toutes leurs richesses... Ils brûlèrent par le feu toutes le villes où ils habitaient.. mais Moïse s'irrita contre les chefs de troupe d'Israël : Vous avez donc laissé la vie à toutes les femelles ?!.. Maintenant donc, tuez tout enfant, mais aussi toute femme (Nombre 31). J'arrête de citer les horreurs trouvées dans la Bible autant que dans le Coran.
Et je ne cite ici que le livre des Nombres (Bible, Pentateuque), parce qu'il me faudrait beaucoup de place pour citer toutes les occurrences où, dans la Bible, Yahwé ordonne des exécutions capitales ou des massacres.
Vous avez raison, ma sœur Pascale, le Père n'a pas pu ordonner les meurtres et massacres que la Bible et le Coran prétendent qu'il aurait ordonnés. Le Père, ou bien il est trop aimant (Rév d'Arès 12/7), ou bien il est un souverain cruel et vengeur comme la Bible et le Coran le présentent souvent. Le Père ne peut pas être les deux, mais des milliards : Juifs, Chrétiens, Musulmans, Hindous, croient qu'il est ce Paradoxe vivant. Pardonnez-moi si je ne m'étends pas sur ce point de théologie qui a fait couler tant d'encure depuis des siècles. J'affirme seulement et directement que La Révélation d'Arès, dont j'atteste la Vérité, nous prouve que le Père est sévère, mais Amour, Vie, Lumière.
Alors ? Alors, nous Pèlerins d'Arès lisons la Bible et le Coran, parce que la Parole de Dieu s'y trouve quand même par ci par là, et parce que ces livres étant ceux par lesquels quantité de nos  frères humains espèrent dans le soulagement et la fin de leur malheur terrestre, nous le faisons pour partager avec eux une erreur grave mais que — nous le croyons — la Miséricorde leur pardonne malgré tout, et nous le faisons aussi pour comprendre les origines de notre angoisse spirituelle, de nos péchés.
Mais je suis bien d'accord avec vous et votre époux, la Parole réelle du Père est très clairsemée dans ces livres encombrés de livres d'hommes (Rév d'Arès 16/12, 35/12) qui ont attribué à Dieu les colères et les idées méchantes qui étaient les leurs.
Les versets du Coran que vous citez sont bien connus et il y en a d'autres, comme les descriptions délirantes du paradis et de l'enfer ou les fausses affirmations que la femme est inférieure à l'homme, etc. qu'il est tout aussi impossible d'attribuer à Dieu. Cela, je le dis depuis quarante-trois ans, depuis qu'existe La Révélation d'Arès. Non, je n'ai pas "été dupé inconscimemment par Satan." La seule Parole pure du Père, c'est La Révélation d'Arès, c'est la source, le socle, la base incontornable de notre foi. Pour cette raison nous avons quitté toute religion, nous sommes des pénitents.
Vous commencez votre commentaire en disant : "On fait quelque chose parceque l'on croit en quelque chose (valeurs, religion...). A quoi sert une action sans conviction? À suivre comme un mouton?" Ce que vous dites ici est vrai pour l'homme qui n'a pas la volonté de sortir du déterminisme dans lequel l'avaient plongé le péché et la médiocrité spirituelle. Mais pour l'homme qui a la volonté d'en sortir, c'est faux. Parce qu'en sortir est lent et quand je me suis mis à la pénitence, je n'y croyais pas, je ne faisais que suivre (et pas sans faux-fuyants) la Parole que j'avais reçue.
J'avais déjà 44 ans quand Jésus m'apparut et me parla en 1974 à Arès trente-neuf ou quarante fois (je ne sais pas si c'est 39 ou 40, parce que les Veillées 2 et 3 n'en ont peut-être formé qu'une seule), ce qu'il me dit était à 95 % contraire à ce qu'avaient été mes convictions. L'Événement Surnaturel fut tel que je ne pouvais que l'accepter comme un fait visible, sonore, palpable (Jésus me toucha), mais son message ne collait pas du tout à ce que je croyais. Je dus me convertir et cela me prit à peu près la totalité des quarante-quatre mois (presque quatre ans) qui séparèrent les Apparitions de Jésus des Théophanies directes de Dieu en 1977.
Rien n'est facile sur cette Terre et atteindre à la réalité de ce qu'on est est très difficile, mais notre communauté arésienne de milliers de Pèlerins d'Arès prouve que c'est possible ; certains de nos frères et sœurs sont déjà allés très loin. La vie est complexe et complexes sont les réalités intérieures, immortelles, imperturbables au fond de chacun , qui est image et ressemblance du Père (Genèse 1/26). Paul Valéry disait : "Ce qui est simplifié est toujours faux. Ce qui ne l'est pas est inutilisable." De ce fait nous sommes contraints de nous tenir entre le simplifié et l'utilisable, ce qu'aucune religion ne veut faire parce qu'elle veut un catéchisme simpliste. Cette position de sagesse supérieure n'est pas facile, parce que nous sommes souvent incompris par quantité de gens qui pourraient nous rejoindre.
La présente page de commentaires parle d'un vieux frère, Antoine B., qui après avoir été Pèlerin d'Arès à fond pendant au moins vingt-cinq ans devient musulman. Nous respectons sa liberté, mais nous ne comprenons pas pourquoi il tombe dans l'islam qui accepte la totalité d'un Coran inacceptable dans sa totalité, incomplet sans nul doute, qui fait décliner notre frère Antoine par rapport aux sommets où nous savions qu'il était.
Avez-vous lu La Révélation d'Arès ? Si vous souhaitez la lire, je me ferai une joie de vous l'offrir. Envoyez-moi votre adresse par webmaster@michelpotay.blog (mais sans utiliser le formulaire, simplement par un eMail) et je vous enverrai un exemplaire de la petite édition 2009. Vous pouvez évidemment compter sur ma discrétion. Je ne fais pas de prosélytisme, je m'efforce seulement de trouver des épis mûris, mais qui ne sont pas détectables de prime abord. Mon cadeau ne vous engage à rien.

13sep17 188C162
Bonsoir Frère Michel,
Vous avez écrit (citation de votre réponse à 188C148) : "L'amour donne du temps à ceux qui n'en ont pas. Je suis un homme débordé de travail, manquant du temps de l'horloge, mais j'ai tout le temps d'aimer et d'attendre que l'aimé avance."
J’ai l’impression que Dieu pourrait dire la même chose sur son amour pour n’importe quel pécheur.
Le pécheur étant créé libre par Dieu ne sera pas forcé par Dieu à avancer. Là est tout le problème : Le pécheur croit avancer mais ce n’est pas le bon avancement. Il se force et fait souffrir (lui ou son non-lui) là où il devrait aimer et soulager (lui ou son non-lui) .
Sachant que c’est lui qui crée la dualité conflictuelle (lui/non-lui), comme son maître lui a dit : "Ceci est bien, ceci est mal : Tu n’as pas fait ce que je t’avais ordonné : tu as mal fait, tu es mauvais, tu iras donc en enfer, ou tu as fait ce que je t’avais ordonné : tu as bien fait, mais tu es pécheur et si tu cesses de m’obéir tu retomberas dans le mal." Celui qui croit à un tel discours ne peut rien faire sans obéir à un maître : il a besoin d’une religion.
Je me permets de citer ma réponse sur facebook à une publication
https://www.facebook.com/photo.php?fbid=1596677463686856&set=a.969034629784479.1073741826.100000338530683&type=3&theater
que j’y ai partagée :
"Ok, qu'est-ce qui est donc digne d'être vécu ? La vie spirituelle simple, me répondrez-vous sans doute ! C'est là que je reste perplexe, car cela m'amène à porter un jugement sur ce que je vis qui est pourtant ma vérité et la seule chose que je puisse vivre. Je dois donc me décoller de moi même, chose que je fais déjà depuis longtemps en pensant justement que là réside mon erreur : Je ne suis plus un mais deux : Celui (1) qui vit et celui (2) qui le regarde vivre.
2 ne cesse de porter des jugements sur ce que vit 1 ce qui rend 1 émotif et inhibé, ce qui justifie d'autant plus les critiques de 2 sur 1. 1 voudrait avoir la paix mais il faut pour cela que 2 se taise ou lui fasse des compliments plutôt que des critiques. Mais 2 est persuadé de détenir la vérité."
Vous avez écrit (réponse à 188C159 )
"Autrement dit, pour nous ce n'est pas ce que l'homme croit qui le sauve, mais ce qu'il fait de Bien."
Il me semble que seul 1 peut (éventuellement) faire le Bien et que 2 ne peut que croire.
Vous avez aussi écrit (citation de réponse à 188C158 :
"Un certain nombre de musulmans vivant en Occident haïssent l'Occident ; c'est un fait indéniable. Ils ont beau avoir été bien accueillis ici, ils n'arrivent pas à se faire à la culture qui les héberge. Qu'est-ce qu'ils haïssent ? Mais tout ce que voient nos propres missionnaires. L'athéisme, le cynisme, la dépravation, la sécularisation générale, la sexualité libre, le matérialisme épais, le plaisir-roi ! Il s'agit bien de haine, de folie meutrière de quelques jeunes Musulmans pour faire disparaître une culture, une idéologie, qu'ils estiment perverties, immorales, dégueulasses. Nous Occidentaux savons que notre culture a été la cause de l'Inquisition, des guerres de religions et, pour finir dans une apothéose de criminalité, des guerres mondiales dévastatrices, mais ce n'est pas ce que nous trouvons haïssable dans notre société — nous la haïssons mais sans trop savoir pourquoi, puisque nous sommes gâtés au fond — et c'est pourquoi nous ne pouvons pas comprendre pourquoi quelques jeunes musulmans vivant en Occident vont, eux, nous trouver passibles de mourir sous les roues d'un camion ou d'un van. Mais, je le dis tout de suite, ce n'est pas ce qui à ma yeux rend l'Islam supérieur au christianisme ou au judaïsme, car de ce côté là aussi il y a aussi bien des défauts et des crimes qu'on voit ailleurs dans le monde. Je ne peux m'étendre là-dessus ici. Je résume mon propos en affirmant que c'est un fait, les gens d'Europe en général ont eux-mêmes et depuis longtemps perdu l'habitude de défendre leur culture, de plaider pour elle, mais comme je viens de la dire, ils ne savent pas pourquoi. Ils ressentent un sentiment diffus de dégoût inexpliqué. Mais moi, je vais vous dire pourquoi ils ressentent ce dégoût ou cette apathie : C'est parce qu'ils ont complètement perdu de vue que l'homme a beaucoup plus besoin de grandeur, de beauté intérieure (Rév d'Arès 12/3), d'idéaux supérieurs, magnifiques, d'héroïsme (xxxv/4-120), d'amour du prochain, de pardon, de vraie liberté, que de sécurité sociale. Et c'est cela que nous réintroduit dans l'esprit La Révélation d'Arès et que nous cherchons à réintroduire dans l'esprit du public en rassemblant un petite reste (24/1) de héros qui vont par les rues le rappeler à l'humanité. Oui, il nous faut maintenant repêcher nos beaux idéaux, notamment ceux du Sermon sur la Montagne, dans les caniveaux et les égoûts où ils ont été abandonnés."
Nous sommes là encore dans l’interaction (plutôt que le conflit) entre 1 et 2.
1 pratique "L'athéisme, le cynisme, la dépravation, la sécularisation générale, la sexualité libre, le matérialisme épais, le plaisir-roi !"
2 croit que ce n’est pas bien de faire cela et 1 se sent donc mal : il "ressent dégoût et apathie", je dirais même plus il se croit être dégoût et apathie car il vit dans l’instant présent.
C’est 1 qui peut repêcher les beaux idéaux du Sermon sur la montagne en les vivant mais qui veut descendre dans les égouts  ?
Le besoin de grandeur et de beauté intérieure correspond il à l’idée que 1 se fait de lui même sans que 1 les accomplisse (parce que 2 lui souffle qu’il fait bien) ou est il une réalité qui peut exister par l’action de 1 sans que 1 en soit conscient (parce que 2 lui soufflera plutôt qu’il fait mal)
Pour clore mon commentaire, je dirai que 1 souffre de rester assis immobile devant un PC, mais 2 veut que je parle de lui. Peut être même que certains sont satisfait d’être mentionnés dans cette entrée 188 ?
Je voudrais pouvoir faire changer le monde mais j’en suis réduit à ce modeste rôle de contributeur sur le blog que vous tenez avec une admirable persévérance.
Je vous pose donc une question : Ne sommes nous pas fondamentalement amour mais aveuglés par l’image que nous entretenons de nous-mêmes ?
Laurent T. de Lille (Nord)

Réponse :
Vous êtes vraiment trop gentil de dire que je "tiens ce blog avec une admirable persévérance," parce que je ne suis pas à la hauteur de cette persévérance. Il me faudrait relire plusieurs fois votre commentaire, un crayon à la main, pour bien comprendre tout ce qu'il veut me dire, mais je n'en ai pas le temps. Ma persévérance est prise en défaut ici, mon frère Laurent.
Peut-être y a -t-il entre 1 et 2 simplement ce qu'on appelle en philosophie ou métaphysique l’éthique de réciprocité ou règle d'or ? On désigne par ces mots une règle morale dont le principe fondamental est énoncé dans presque toutes les grandes religions et cultures : "Traite les autres comme tu voudrais être traité."
Vous me demandez : "Ne sommes nous pas fondamentalement amour mais aveuglés par l’image que nous entretenons de nous-mêmes ?" Mais oui, même l'homme qui cherche à appliquer l'amour du prochain de façon parfaite n'y arrive jamais vraiment, jamais complètement, parce que, comme vous le dites ici avec justesse, tout pécheur, c.-à-d. tout humain, est toujours plus ou moins "aveuglé par l’image qu'il entretient de lui-même.
Merci, mon frère Laurent T. pour ce commentaire, que d'aucuns comprendront mieux que je ne le fais.

13sep17 188C163 
Quand j'ai découvert les Pèlerins d'Arès, j'ai perçu au travers de la Parole, des premiers contacts et des écrits de Frère Michel une famille de fraternité et d'amour en marche sur les sentiers du milieu, même si chacun a du mal à s'extirper de la mélasse du mal comme lorsque l'on veut sortir de la vase dans certaines zones du bassin aux alentours d’Arès.
Que ne vois-je pas des choses pénibles et publiques dans le blog !
Pourquoi de la médisance et des astuces tordues dans les coursives du bateau qui est censé naviguer vers l'Eau Forte ? Relisons le Sermon sur la Montagne et la totalité de La Révélation d’Arès sans omettre un seul verset.
Pourquoi se substituer au Frère Michel choisi par le Père pour guider ? La Parole sans interprétation abusive ou extravagante guide. La lecture du Coran sous la Lumière de La Révélation d'Arès ne doit-elle pas être laissée à des musulmans convaincus par La Révélation d'Arès ?
Même si notre mission apostolique a un caractère prophétique, le Père ne soutiendra pas des pèlerins qui se prendraient pour le prophète.
Si nos actions ne sont pas très efficaces, il en va certainement du manque d’exemplarité et de rayonnement de beaucoup d’entre nous et non d'astuces trop tordues à découvrir par tous les moyens et par le biais des religions.
La vie simple de tous les jours dans les micros et les macro-événements donne les occasions d'une évolution harmonieuse ou sauvage vers le bien et le Créateur; puisque pour changer le monde, la seule solution est de changer soi-même.
Christian M. des Bouches du Rhône

Réponse :
Merci du fond du cœur, mon frère Christian, pour ce commentaire.
La leçon que nous donne notre frère Antoine est plus difficile à comprendre mais surtout elle est autre, voire même tout autre, que ce que dit, avec justesse, votre commentaire.
Basiquement, ce que vous dites est une sage recommandation au départ : Il vaut mieux, comme vous le dites, éviter de "se substituer au Frère Michel choisi par le Père pour guider" et comprendre que "la Parole sans interprétation abusive ou extravagante" est à elle seule un excellent "guide" et notamment que "la lecture du Coran" est recommandée "sous la Lumière de La Révélation d'Arès."
Mais avec Antoine nous sortons du basique, nous apprenons qu'il peut arriver qu'après avoir lu le Coran sous l'exclusive lumière de La Révélation d'Arès (et de l'enseignement du prophète) pendant vingt-cinq ou trente-ans, on peut se mettre soudainement ou graduellement (je ne sais pas exactement comment cela s'est fait chez lui) à lire La Révélation d'Arès sous la lumière du Coran, si c'est ce qui se passe — Ce point n'est pas clair chez Antoine ou à réinterpréter l'un par l'autre réciproquement, comme des égaux ou des équivalents.
Tous les dangers demeurent et aucun danger n'est simple. Nous voyons notamment que rien n'est acquis et que la liberté de l'homme peut le faire dévier longtemps après qu'on l'eut cru bien assis dans sa foi. Je ne suis pas sans songer au mauvais choix d'Adam (Rév d'Arès 2/1-5) et je me dis que ce mauvais choix et ses conséquences désastreuses se sont peut-être produits vingt-cinq ou trente ans après qu'il eut vécu heureux avec Ève et les siens en Éden.

14sep17 188C164
Prophète bien aimé du petit reste,
Je vous remercie du fond du cœur pour votre réponse hautement prophétique R188C160 [Pascale B.]
Je peux maintenant aborder dans la sérénité ma nouvelle vie d'apôtre, de pèlerin libéré du poids de l'illusion d'une possible participation à un collectif apostolique.
Je sais que mon inquiétude sur l'impact missionnaire de ce que je vis comme une "christianisation" du mouvement a été entendue. Inquiétude n'est pas certitude.
Je poursuivrai sans relâche ma mission areligieuse centrée sur la pénitence en portant la Parole dans les lieux publics qui me sont accessibles.
J'espère que cette nécessaire distanciation opérationnelle donc émotionnelle [?] du petit reste me permettra de faire un pèlerinage 2018 plus serein que les précédents.
Unis au service du Tout Autre dans la proclamation de Sa Parole pour L'accomplir,
Antoine B. d'Aquitaine

Réponse :
C'est avec amour fraternel que je reçois ce commentaire, plein de douceur, que vous m'adressez.
Je l'ai relu plusieurs fois pour le bien comprendre. Il me paraît positif, mais pas très clair. Peut-être l'avez-vous trop travaillé, ce qui parfois amène à brouiller plus qu'à clarifier le sens.
D'un côté vous parlez de "poursuivre sans relâche votre mission areligieuse centrée sur la pénitence", ce qui est en effet la base de notre mission dans le monde. C'est bien.
D'un autre côté vous parlez de votre "inquiétude sur l'impact missionnaire de ce que vous vivez comme une "christianisation" du mouvement", voulant dire par là que vous êtes heureux que j'aie noté votre inquiétude, mais je ne comprends pas très bien si cette inquiétude reste en vous ou si vous en êtes délivré, car le terme final du paragraphe : "Inquiétude n'est pas certitude", est (pour moi du moins) assez énigmatique.
Vous évoquez aussi une "nécessaire distanciation opérationnelle, donc émotionnelle [pourquoi émotionnelle ?], du petit reste". Pas très clair non plus pour moi. Distanciation opérationnelle..." signifiant ; recul opérationel par rapport au petit reste, entendez-vous par là que vous avez noté que je vous considère aujourd'hui comme pèlerin d'Arès petit p ? Ce qui est vrai. Ou entendez-vous autre chose ?
Je reviens sur votre "inquiétude sur l'impact missionnaire de ce que vous vivez comme une "christianisation" du mouvement". Ce que vous appelez "christianisation" est aussi vieux que La Révélation d'Arès (bientôt quarante quatre ans) et les raisons en sont très simples et multiples :
C'est Jésus, mais non Abraham, Moïse, Élie, Isaïe, Esdras ou Mouhamad, que le Père m'envoie comme messager. Cela m'a toujours paru signifier sans ambigüité que le socle de départ du changement de vie demandé (Rév d'Arès 30/11) reste l'Évangile de Jésus.
L'Évangile de Jésus est la base du christianisme tel qu'il fut entendu peu de temps après l'ascension de Jésus: Ce fut à Antioche que pour la première fois les disciples furent appelés chrétiens (Actes des Apôtres 11/26). Il ne s'agit évidemment pas du terme "chrétien" au sens d'église. Mais ici on a le même problème de sens que pour pénitence, baptême, prière, Marie, etc., qui dans La Révélation d'Arès prennent des sens différents de ceux qu'utilise la religion. C'est à notre mission d'habituer le public à entendre ces mots autrement que la culture générale le fait.
C'est bien le mot christane (terme évidemment dérivé de chrétien) qu'utilise Le Livre (Rév d'Arès xxxii/8).
Le Père dit que la monde "chrétien" (globalement parlent) est sa plus belle récolte (Rév d'Arès 14/3).
Quand le Père nous demande de faire pénitence, il me paraît absolument clair que c'est dans le Sermon sur la Montagne seul qu'on peut trouver le mode pratique de la pénitence. Il n'existe rien d'équivalent ailleurs, ni dans l'Ancien Testament, ni dans le Coran. Là encore la pénitence comme l'entend le Père nous ramène au christianisme antique et primordial.
Je ne vois pas du tout comment on peut parler de pénitence dans la mission sans un inévitable retour sur le Sermon sur la Montagne qui se trouve dans les Évangiles de Matthieu et Luc, bases du christianisme pur.

Ce que vous semblez dire, c'est que selon vous cette "christianisation" nuit à la mission. S'il n'y avait que ça pour nuire à la mission ! Je ne vais pas m'étendre ici sur toutes les causes qui se conjuguent pour rendre la mission très difficile. Je ne crois pas que la coloration chrétienne soit la pire de ces causes, loin de là. En tout cas, je suis bien convaincu que mettre l'accent sur le Coran et l'Islam non seulement trahirait l'Esprit de La Révélation d'Arès où il est question de Mouhamad, oui, mais pas du Coran ni de l'Islam, ce qui pour moi signifie que Mouhamad est bien un prophète, mais que la Révélation qu'on affirme être son témoignage : le Coran, n'est pas sa parole prophétique à l'état pur et que le Coran, non seulement à mes yeux n'est pas complet, mais est comme la Bible encombré de hadiths et de livres d'hommes (Rév d'Arès 16/12, 35/12). Le Coran est tristement partagé entre des passages sublimes, d'origine céleste indiscutable, qui nous émerveillent, et des passages dictés par les colères, les superstitions, les intérêts d'hommes politico-religieux, qui nous horrifient ou nous font rire. Il demeure que le Coran comme la Bible contient par ci par là la Parole pure du Créateur et que pour cette seule raison nous leur portons un respect sacré. Mais pour nous seule La Révélation d'Arès est Parole de Dieu pure.
Vous avez commis un pieux acte louable en allant en Pèlerinage à La Mecque, car c'est là que Mouhamad reçut la Parole du Ciel. C'est un lieu très émouvant où je regrette de pouvoir aller moi-même. Mais vous n'êtes pas allé en Pèlerinage au Coran, qui n'est que très partiellement cette Parole du Ciel.
Pour moi le véritable Islam n'a pas plus commencé que le véritable Chritianisme n'a commencé. Mais nous, Pèlerins d'Arès, sommes trop faibles et trop peu nombreux pour jouer sur les deux tableaux et cela de façon d'autant plus impérieuse que nous ne disposons pas d'un Coran qui, quoiqu'incomplet, serait quand même plus proche de La Révélation d'Arès, ce qui, dans l'état actuel des choses, n'est pas du tout le cas à mes yeux. Restons-en à une mission areligieuse, comme vous dites, mais de couleur chrétienne se référant au pur christianisme antique qu'a tué l'Église, dont nous avons la chance d'avoir des bases solides dans l'Évangile Palestinien. De toute façon, quatre générations ne suffiront pas (Rév d'Arès 24/2) pour accomplir le Dessein que nous expose La Révélation d'Arès.
Alléluia !

15sep17 188C165
Frère Michel, prophète du Tout Autre, du Très Haut, du Vrai, du monde à venir, vous mon guide, ma direction de certitude,
Ce mot est pour vous, non pour le blog. Mais c'est vous qui décidez !
Je ne vous ai pas certifié dans la foultitude des autres frères mon soutien dans la tempête Antoine B. parce que je savais qu'elle ne pouvait pas vous engloutir : Tu as mon Souffle. (Quand) ton genou plie (de fatigue), Ma Main te relève. (Al)long(e) ton bras, (mets) ta main sous Mon Pied ! Tu es droit (comme) un nerf !" (Rév d'Arès  xii/10-11).
Vous êtes le vrai prophète de Dieu, "Nom de Dieu !" et c'est unique !
Et parce que je sais que jamais vous ne laisserez le chien rire [et dire] ; "Quelle ombre couvr(it) les rein(s) ?" (Rév d'Arès x/19)
Et aussi parce que j'ai abandonné depuis longtemps la course des spermatozoïdes, aussi vertueux soient-ils !
Je parle plus haut du frère Antoine, qui a tout mon respect, parce que c'est à mes yeux un de ces héros "arèsiens" dont parle notre Créateur. Tout mon respect et ma vigilance aussi ! Il me fait parfois penser à Ladji, mêlant son imaginaire à la Parole du Créateur, alors je prends distance ! C'est ce qui s'est passé pour moi  au Pèlerinage de juin.
Quand j'évoque les chiens, je parle ici de ceux qui attendent la chute, la faille de notre mouvement ouvert et dérangeant, dans ce blog ouvert au monde en toute clarté !
Qu'on le voie ou pas, Antoine est un héros, mais un de ceux qui aujourd'hui s'égarent sur les friches (Rév d'Arès 5/5]. Oui, des soleils finissent dans la fumée, parce qu'étant blancs vient sur eux le noir (xvii/13). Je lui souhaite juste de tout cœur de rentrer l'étoile (son intellect) sous son cil, de couper sa main (son action), de raser son rire (sa distanciation) et de rentrer l'étoile dans la Main du Père pour qu'il (Antoine) court sur son bras mille ans. (xxiv/7)
Moi je n'ai aucune certitude d'être mieux en ce qui me concerne, frère Michel, à part vous prophète et la Voie majestueuse de transcendance que Dieu par vous nous redéploie... comme l'avaient fait Jésus et de rares autres avant vous.
Alors j'avance, en solipse [blog #185], missionnant avec quelques frères, tous les autres étant fermés dans leurs croyances d'obligation... que finalement je respecte !
Leur unique tract parisien ne me convenant pas, j'en ai fait un autre plus proche de ma sensibilité. Vous le trouverez ci-joint.
Merci de me corriger, Juste Regard !
Je prie à vos côtés, et de mes frères proches ou lointains, voire inaccessibles pour développer la force de changer ma vie et le monde.
Je vous embrasse Frère Michel. Pardonnez ma maladresse !
Morya T. d'Île de France

Réponse :
Bonjour, frère Morya ! Vous me laissez le choix de décider si j'affiche ou non ce commentaire, mais, bien sûr, je l'affiche, car il est beau. Notamment, il parle avec amour et vérité de notre frère Antoine B., qui est en effet un de nos héros, un frère que nous aimons tous, mais qui, étant un perpétuel chercheur, a fait un petit tour hasardeux vers des points de foi éloignés de notre propre éthique missionnaire, mais qui en semble revenu (188C164).
Vous me dites : "Moi je n'ai aucune certitude d'être mieux en ce qui me concerne," et vous avez raison de parler ainsi, car nul n'est jamais à l'abri de l'erreur. La Révélation d'Arès nous a tous surpris dans un état philosophico-religieux du monde si différent de celui que nous présente la Parole d'Arès, de sorte que cette très nouvelle situation spirituelle disposait nombre d'entre nous à d'inévitables louvoiements de part et d'autre des droits et simples sentiers vers les Hauteurs Saintes. Ce sont, dit la Parole, des sentiers chevriers (25/5), alors comme les chèvres nous errons un peu par moments.
Le sentier que chacun de nous emprunte en est un parmi les sentiers — notons le pluriel qu'emploie le Père parlant par Jésus son Messager —. qui forment un faisceau de voies surplombant les vallées grasses du monde. Chacun emprunte son sentier, mais c'est rocailleux et chevrier, donc wandering comme on dit en anglais, ce qui n'est pas facile à traduire : vagabondant et même égarant. Mais là-haut, loin devant, le but est proposé à nos regards émerveillés : les Hauteurs Saintes. "Émerveillés" ne désigne pas moins l'acharnement à changer de vie que notre hâte continuelle à retrouver le Père, le Tout, l'Infini auxquels nous appartenons. . Chacun de nous scande à sa façon le chemin, le long parcours, souvent pénombreux et austère. Alors il peut nous arriver de louvoyer, d'interrompre l'ascension. Un seul doit ne jamais s'égarer, le prophète avec sa pancarte (comme le guide des touristes) que le Père a mis là pour montrer sans cesse la bonne route et le bon but. Il m'arrive ainsi d'essayer de rermettre en marche dans la bonne direction le distrait, l'égaré, qui est fatigué ou qui a cru bel et bien trouver une autre voie. Ce qui m’inquiète le plus chez les ascensionnistes c’est qu’il y en ait éventuellement ici et là un ou une — parfois pas des moindres — qui se réclame d'une autre montagne que le bonne montagne, de la "beauté" du péché en bas, de l'erreur, de l'herbe plus verte ailleurs, d'une autre façon de monter qui en fait ne monte pas ou qui monte mal, etc., car il y a tant de choses partout pour réjouir l'esprit et l’œil et exalter les sens.
Merci, mon frère Morya, pour votre beau commentaire.
Quant à votre tract que voici :

Tract de Morya

Je l'aime beaucoup, mais il est sûrement trop verbeux. Les gens ne lisent plus à notre époque, sauf bien sûr, leurs écrans de téléphone (je vois dans la rue les passant par légions l'œil vissé sur leurs iphones et les écouteurs dans les oreilles), et j'ai bien peur que beaucoup ne lisent pas tout. On peut d'ailleurs raccourcir ce texte sans lui enlever sa force d'expression. Je n'ai malheureusement pas le temps de vous proposer un texte raccourci, mais vous pourrez faire cela vous-même sans nul doute.

18sep17 188C166
Bonjour cher prophète ! bonjour à tous !
Après dix jours en montagne et diverses urgences au retour, je me suis attaqué à la lecture du blog, interrompue le 23 août. Fatigué, J’ai fini hier soir, juste sur ce 14 septembre où Antoine et vous-même arrivez enfin à vous retrouver.
Quelle joie pour moi, comme celle d’un médecin accoucheur heureux d’assister à la naissance qu’il a patiemment accompagnée !
Oui, Mikal et tous mes frères éprouvés, ma pensée et mes tripes ont accompagné vos insomnies, vos ruminations, vos témoignages d’attachement, vos espérances, et même vos humains débordements!
Parfois, ces débordements m’ont choqué quand ils ne voyaient en Antoine qu’un déviant à remettre à sa place, avec même une dureté tempêtueuse de "pugilat" que, Mikal, votre aimante autorité de prophète a su apaiser.
Pour le reste, je me suis largement identifié à chacun.
A vous, Mikal, qui, débordé par une mission qui vous dépasse, vous trouvez confronté à ces mots de Valéry : "Ce qui est simplifié est toujours faux. Ce qui ne l'est pas est inutilisable". Je retrouve là mon dilemme d’il y a quelques années. Moi qui aime tant l’honnête exactitude, j’ai alors choisi d’écraser cet amour, avec même le sentiment de mentir, pour agréer votre invitation à m’engager dans le petit reste d’une assemblée missionnaire parisienne.
C’était à mes yeux mentir, parce que vous avez parfois défini ce petit reste comme ceux qui suivent inconditionnellement tous vos conseils, ce qui pour moi s’opposait à deux raisons possibles de ne pouvoir toujours suivre ces conseils : problèmes de santé ou évidences de ma conscience contre vos erreurs éventuelles. Je vous avais, par exemple, entendu parler sans savoir du réchauffement climatique, sujet non spirituel à vrai dire.
Mais d’un autre côté, je sentais bien le côté vain et "inutilisable" d’une mission indépendante de la vôtre. J’ai dit à ma femme : "Tant que Mikal ne donnera pas de conseils inapplicables pour moi, je ne dirai rien." Et à ce jour, membre sur Paris d’un groupe de huit missionnaires que j’apprécie beaucoup, je ne regrette pas mon choix.
Mais ce dilemme m’identifie aussi à Antoine. Comme lui, je suis un intellectuel contestataire, sorti d’une grande école (Ecole Normale Supérieure de la rue d'Ulm à Paris), et tenté par des projets de mission personnels. Seulement quand j’en parle autour de moi et que j’en saisis le caractère prématuré ou trop personnel, je n’insiste pas. C’est ainsi que j’ai renoncé à une mission manif premier mai, et que je mets en sommeil mon projet de petite unité sur ma ville de banlieue. Mon projet de baptême arésien pour mes 80 ans, je commence à l’annoncer. On verra.
Antoine est bien plus dynamique que moi, mais il a davantage de difficultés à rester en lien avec une assemblée missionnaire : Bordeaux, Lille… et pourtant nous avons besoin d’être régulièrement confrontés aux autres. À titre personnel, si Antoine veut missionner avec moi à Paris et que ni vous ni mes frères n’y voient d’inconvénient, je veillerai à mener cette expérience avec amour.
Je m’identifie aussi à Nazih, avec ce côté systématique et rationaliste qui croit régler les problèmes en les mettant en fiches.
Je m’identifie aussi à Daoud, si soucieux de retrouver dans les Ecritures des annonces de Mikal. Je songe à Coran II/ 98 : Celui qui est ennemi de Dieu, de ses anges, de ses prophètes, de Gabriel et de Mikaël. Je songe surtout au chameau d’Iyëchaië » (Rév d'Arès xLii/16) renvoyant au mystérieux et bouleversant ch. 21 d’Isaïe où je crois voir Mikal sur ce char attelé avec un cavalier sur un âne, un cavalier sur un chameau , l’âne rappelant l’entrée de Jésus à Jérusalem et le cavalier Muhammad. Je ne veux pas détailler ici.
Depuis longtemps je me dis que le travail opéré par la seconde génération chrétienne fouillant les Écritures pour y retrouver tout ce qui de près ou de loin ( et souvent de loin !) pouvait annoncer Jésus, les Pèlerins d’Arès seraient un jour amenés à le faire à propos de Mikal. Et voilà que cela surgit avec Daoud du côté Coran !
Mais n’allons pas trop loin en ce sens. Ne sacralisons pas trop l’écrit. En réponse à 188C68 vous écrivez: "La Révélation d'Arès inaugure ici une distinction remarquable et fondamentale entre l'écrit, serait-il considéré sacré et saint, et la réalité qui est dans le Ciel, qui n'est pas écrite : le Bon Livre." En fait cette distinction est familière au catholicisme, pour qui la Parole de Dieu, ce n’est pas la Bible, mais la personne du Christ. Pour moi, la Parole de Dieu, c’est la confluence entre les écrits prophétiques et ce que "voient" mes sens et ma conscience, souvent avec "émerveillement" (vos réponses à 188C132, l.1 et à 188C135, l.7).
Mais ce qui chez nous me rappelle la seconde génération chrétienne, c’est aussi ce qu’on nomme la naissance des hérésies. A l’époque de Paul aussi, on avait des Antoine, comme Apollos et d’autres, et Paul disait à ces trublions tentés de partir en tous sens : "Ne faites pas des choix particuliers (en grec aireseis, d’où le français hérésies), restez dans l’unité de la foi !" Mais petit à petit ces trublions ont enflé la voix, avec les deux risques tant de fois exprimés ci-dessus dans ce blog.
Le premier risque, c’était de voir Antoine et compagnie débaucher par leur projet un grand nombre de frères, éventualité que vous frère Michel, avez très sérieusement redoutée, mais à laquelle je n’ai jamais cru parce que votre petit reste est assez évolué pour sentir les limites du dit projet. Le second risque m’a paru plus grave, celui d’exclure celui ou ceux considérés comme des traîtres pour des raisons de foi, de conviction.
Le christianisme naissant n’a évité aucun de ces deux écueils. Les "choix personnels" dénoncés par Paul et devenus des "hérésies" ont entraîné des foules immenses, en particulier l’arianisme, avec partage des brebis (Rév d'Arès 22/2). Mais il n’a pas non plus évité les exclusions : voir notamment en 325 le concile de Nicée qui justement exclut les ariens.
Antoine serait un peu Athanase, l’évêque ennemi d’Arius, pour qui tout est "de même nature". Pour Athanase, Jésus et Dieu sont de même nature. Pour Antoine, La Révélation d’Arès et le Coran sont de même nature.
Mais la réalité est plus subtile.
Ce qui me réjouit, c’est que ce baptême du feu des conflits dogmatiques, ces dernières semaines, nous ayons, dans l’effort pénitent, réussi à le passer la tête haute alors que les premières générations de chrétiens s’y sont embourbées et même entretuées. Puisse le souvenir de cet épisode aider nos prochaines générations à garder l’amour mutuel, la tête froide, la compréhension envers ceux qui ne pensent pas pareil, l’Unité fondée sur un Fond de foi pénitente et non sur des rivalités liées au contenu de la foi, de la "Vérité", car la vérité n’est pas dans les convictions, la Vérité, c’est que le monde doit changer Rév d'Arès 28/7) ; c’est pourquoi malgré votre statut prophétique d’aîné vous avez pu écrire en parlant d’Antoine "la Vérité est au-dessus de moi comme elle est au-dessus de lui" (Réponse à C160, l. 13).
Deux mots encore sur la "superstition", thème d’entrée. J’ai compris avec vous que les superstitions naissent d’une imagination nourrie par notre cerveau de chair.
Je souffre comme vous et d’autres de ne pas voir Dieu. Je ne cherche pas à l’imaginer. En revanche, je sais être invité à le "voir", lui l’invisible, en multipliant les yeux tout autour de la tête (Rév d'Arès 36/2) et en acquérant un cœur pur (Matthieu 5/8). Mon groupe parisien m’a retenu pour une table ronde sur le sujet le 9 décembre. Je souhaite y étudier les passages avec les mots "voir" et "entendre" dans la Parole.
Avec toute mon affection fraternelle et filiale.
François D. d’Ile de France.

Réponse :
Très beau, juste et profond commentaire. Finalement "l'affaire des Droits Changeurs", c'est une affaire qui a pour résultat de nous rapprocher et de nous unir davantage. Merci pour ce commentaire, mon frère François.
Je suis d'ailleurs heureux, dans la globalité, de voir que, sauf quelques rares, la quasi totalité des frères et sœurs soit plus que jamais unie autour de l'immense espérance d'Universel — Père de l'Univers (Rév d'Arès 12/4) — que réveille en nous La Révélation d'Arès.
Vous citez les premières hérésies qui apparaissent dans les épîtres de Paul de Tarse, et cela, c'est comme les pustules noires sur la peau du varioleux. Nous humains sommes fragiles devant les attaques infectieuses, qu'elles viennent de germes organiques ou qu'elles viennent de germes idéologiques, en notant que tous les malades sont ici innocents de leurs maladies qu'ils ne sont pas allés chercher, pas plus les maladies infectieuses que les maladies hérétiques, car tous les croyants sont sincères. Les grandes religions ne sont jamais que des hérésies qui ont réussi. Dès qu'on dogmatise, on est hérétique par rapport à d'autres dogmatisations. C'est ce qui fait notre force grâce à ce Don extraordinaire de pureté que nous fait le Père avec La Révélation d'Arès ! Elle libère de tous les dogmes: Ce n'est pas ce que tu crois qui te sauve, mais le Bien Que tu fais. C'était déjà le Message de Jésus il y a deux mille ans.
Jusqu'à présent, immensément nombreux sont ceux persuadés que les bénéfices conceptuels du passage par La Révélation d'Arès soient suffisamment visibles et importants pour justifier qu'on abandonne la religion, la philosophie, la politique, le béton des idées reçues, pour devenir apôtre de la Parole que le Père a donnée à Arès. Parce qu'ils intellectualisent. Ils ne voient pas — vous avez raison, frère François, d'examiner l'usage fait de ce verble simple  voir —, ils ne voient pas, donc, que La Révélation d'Atès désintellectualise, qu'il leur faut avoir le sentiment inverse, redevenir comme des petits enfants... Voir la Lumière !
La Révélation d'Arès
libère, fait sauter toutes les chaînes et notamment les chaînes religieuses, et qu'Antoine ait oublié cette force libératrice de La Révélation d'Arès est sans doute ce qui m'a stupéfié le plus profondément dans cette entreprise des "Droits Changeurs." Certes, c'est une libération lente, mais peu à peu l'oubli de "traditions sacrées" se fait, et la lenteur installe cette qualité si précieuse, si oubliée : la patience (Rév d'Arès 39/3, 36/20, 35/7, 33/37, xxxiii/3), "et c'est justement ce qui s'appelle penser," écrivit Virginia Woolf, qui avait le don du dépassement, je ne sais plus dans quel ouvrage. Je crois que je me sauverai plus par la patience, la simple patience, laquelle est un des matériaux de l'amour, le simple amour, que par le respect des cinq piliers de l'Islam.

18sep17 188C167
Suite au commentaire 13 sep17 188C161 de Pascale D et des interprétations qui pourraient être faites de la Bible, du Coran et de La Révélation d'Arès.
La Révélation d’Arès coule en mon être intérieur ainsi que les enseignements, la pensée de Mikal.
Les reins sont pleins (Rév d'Arès x/9).
Je me souviens à l’enseignement, lorsque vous parliez de Noé et le moment ou Dieu donna L’Arc en Ciel comme signe d’Alliance entre lui et toutes ses créatures, c’était la même alliance qu’Il donna à Adam : Croissez et multipliez-vous (Genèse 1/28), bien sûr dans le Bien et Dieu dit à Noé qu’il ne frapperait plus les vivants comme Il le fit au temps de Noé (Genèse 8/21, 30/6-7 + annotations Bilingue) : la Sagesse de Dieu qui est démesure pour l’homme (Rév Arès 12/7, 33/6).
On le voit tous les jours, l’homme se suffit à lui-même pour s’auto-détruire. Dieu dit : Tu écarteras les livres d'hommes (Rév Arès 35/12, 16/12), parce que les hommes ont déliré sur Sa Parole, l’ont dogmatisée, d'un mot de Lui ils ont écrit des livres (Rév Arès 28/20, 23/7).
Je témoigne qu’en lisant la Bible et le Coran, prononçant la Parole pour l’accomplir sous la Lumière de La Révélation d’Arès (Rév Arès 35/6), la guidance du Frère Michel.
Mikal, plus ma conscience s’ouvre, plus comme un petit enfant (Marc 10/14, Matthieu 18/1-4, 19/14), je vois ce qui n’est pas de Dieu dans la Bible et le Coran mais ce qui vient des hommes (Rév Arès 35/12). Dieu ne palabre pas, Il dit sans ambiguïté ce qu’Il attend de ses enfants : Redresse-toi, homme Michel, debout ! Dès les premiers mots de Jésus c’est l’appel à la pénitence (Rév Arès 1/1,  30/11).
Je n’ai jamais cru, pour citer des exemples ici, que Dieu qui est Amour absolu puisse demander à ses messagers de tuer enfants, femmes, vieillard (Josué 8/18-29), je n’ai jamais cru  aux houris (Sourates 2/25, 55/70-78), ainsi  qu’à : Vous savez bien (ce qui est arrivé) à ceux d’entre vous qui ont transgressé le sabbat: "Soyez (métamorphosés) en singes repoussants, (leur dîmes-nous). (Sourate La Vache II/65). Voilà des délires d’hommes.  etc.
Je pense que si nous avons l’humilité, mère de la lucidité, la patience, la réflexion, l'écoute de la Parole, nous pouvons voir dans la Bible et le Coran ce qui ne vient pas du Père Aimant.  Comme, vous nous l’avez  enseigné, les apôtres ont dans leur cœur et leur âme inscrit le sens de La Révélation d'Arès et tout ce qui n'est pas conforme à La Révélation d'Arès n'est pas la Parole de Dieu.
Soyons une Lumière à travers les ténèbres en nous-mêmes et autour de nous.
Didier Br. d'Île de France

Réponse :
Merci, frère Didier, pour ce commentaire.
Je pense souvent à vous, frère Didier, et je vous vois comme le troupier de la mission. Vous n'exercez dans notre assemblée aucune responsabilité définie, mais vous exercez la responsabilité globale, majeure, suprême, celle de la foi apostolique. Quand je pense à vous, je repense à ce que disait le prince Andréï dans le "Guerre et Paix" de Toltoï : Ce n'est pas une idée, ce n'est pas l'exécution d'un ordre, d'un dogme, c'est l'esprit de résistance générale à la religion, à la politique, à l'idéologie quelle qu'elle soit, qui triomphe dans notre mission et vous en êtes le troupier. Le prince Andréi explique que les décisions des chefs de guerre dans la bataille ne servent à rien, car rien dans le chaos de la bataille ne se passe jamais comme prévu. De même rien dans notre mission ne se passe jamais comme prévu. Tout se décide à l'échelle du troupier, parce que c'est lui qui est devant l'autre en face, comme vous face à la personne de rencontre dans la rue.

18sep17 188C168
Très cher Frère Michel,
J’espère de tout cœur que vous allez bien.
Et je profite de cet e-mail pour vous relayer, à sa demande,  le soutien et la fidélité de toute l’assemblée de Genève.
"The mission goes on !"
Un tout petit aperçu avec la nouvelle vitrine installée aujourd’hui dans notre local et du flyer qui s’y rapporte.
J ’ai choisi cette photo avec une sculpture tronquée de Catalano parce qu’elle me paraissait bien servir le texte.
Votre avis m’est toujours très précieux mais je sais que le temps vous manque et nous pouvons en parler [plus tard].
Nicole C. de Genève (Suisse)

Vitrine Mission de Genève Automne 2017

Réponse :
Comme toujours — mes frères diront : "Ah, ces Suisses, des peaufineurs !" — c'est une vitrine réussie avec un texte clair. C'est très bien esthétiquement et expressivement parlant, mais il manque quelque chose ici comme ailleurs, c'est la note spirituelle. Je ne sais pas... Peut-être, pour couper la géométrie très carrée de l'avant-scène, un fond de ciel avec de ces beaux nuages ronds avec derrière un beau soleil — les mille nouveaux soleils (xxii:12) — qui font rêver à une vie lumineuse et inextinguible ? Je ne sais pas. Je n'ai pas le temps de chercher. En tout cas, j'aime. Merci. C'est réussi.
Merci pour cette très belle image, ma sœur Nicole, et merci à la mission de Genève pour son témoignage de fidélité.

18sep17 188C169 
Bonjour Frère Michel.
Tristesse pour cette histoire avec Antoine que nous croisons parfois l'été aux abords de la Maison de la Sainte Parole. Mais nous espèrons de tout notre cœur que l'héroïque brebis qui s'est égarée revienne en direction des verts pâturages du milieu des hauteurs saintes (Rév d'Arès 7/1) qu'il faudrait atteindre avant que ne pleuve le péché des péchés (38/2)... Nous avons eu connaissance de cette affaire sur votre blog ce 22 août 2017 au retour de notre pèlerinage au val Hanouka (xlvii/5).
Personnellement, nous nous efforçons d'améliorer notre pénitence pour être de vrais Pèlerins d'Arès, nous nous gardons de la colère et de l'autoritarisme — tu ne seras le chef de personne (Rév d'Arès 16/1)) —, nous aimons humblement nos frères et sœurs, nous pardonnons, nous en restons à la mission universelle — Ne vous perdez pas ! (26/15) — et au kérygme de base que le prophète préconise.
Nous nous donnons les moyens de notre mission briochine, nous versons notre demi-dîme (Rév d'Arès 34/6-8), nous nous efforçons d'accomplir la Parole de Dieu — Prononcer Ma Parole pour L'accomplir, voilà la vraie piété (35/6) — dépouillée des superstitions religieuses ou athées. Bref, dans tout ce que nous entreprenons de faire avec le plus d'intelligence du cœur possible, il y a toujours une part (28/18) pour Dieu et pour les frères à bras ou à cinelle (xlvi/1) qui nous aident au Champ (38/3) même si c'est un labeur pour les géants des temps anciens (31/6).
Nous prions avec vous tous et nous vous embrassons bien fraternellement.
Thierry et Danielle A. de Bretagne-Nord.

Réponse :
Merci, sœur Danielle et frère Thierry, pour ce beau commentaire, témoignage de foi et de fidélité.
Le foi fortifie les idées et donne au plus faible la force de l'apôtre — je pense à ma sœur Danielle qui est bien handicapée —, mais le problème est toujours celui de garder la bonne direction, qui est celle des sentiers — sentiers au pluriel dans La Révélation d'Arès 25/5 — qui tous convergent vers les Hauteurs Saintes qui sont le Point final de l'Universel — Père de l'Univers (12/4)... mais non Père de l'islam, ou Père du judaïsme, ou Père du christianisme —, sinon la foi finit par emprisonner la pensée, car chaque religion est la foi mise en prison, alors que La Révélation d'Arès vient pour abattre les murs de la citadelle, de la prison. C'est ce que j'ai crié à l'auditoire qui m'écoutait à Toulouse samedi 16 septembre : La Révélation d'Arès est libératrice.
Les sermons des synagogues, des églises, des mosquées, sont tout à la fois marécageux et réducteurs, ce qu'est toujours tout rituel. Les religions rivalisent dans l'art de la comédie. Je me souviens, étant dans la Marine, en escale à Saïgon, avoir été envoyé par mon commandant acheter un canard laqué à Cho-Lon (banlieue chinoise de Saïgon). Passant devant un théâtre chinois, j'entendis des cris en chinois et des coups de cimbale. Intrigué, j'entrai, je vis une petite partie de la comédie (ou de la tragédie ?) en cours : costumes extravagants, fards de clown, et sans comprendre de quoi il s'agissait, je compris bien que tout cela était, de toute façon, très conventionnel. Une sorte de guignol humain. Le sermon religieux m'a toujours par la suite paru aussi conventionnel, même quand j'étais dans l'église. Raison pour laquelle je me suis peut-être laissé aller à Arès à des improvisations absolument à l'inverse du conventionnel. Je voulais en tout cas sortir du monde du spectacle très traditionnel auquel appartient toute religion.
Un jour, étant en vacances quelques jours après un Pèlerinage épuisant, nous rencontrons, mon épouse et moi, un Marocain auquel je dis que je ne suis pas musulman, mais que je lis le Coran. Le lendamain il m'offrit une une petite cassette (c'était le temps où les enregistrements étaient encore sur bande) qu'il avait ramenée de La Mecque : "C'est la Sourate Youssouf (Joseph) proclamée par l'un des récitants les plus connus de La Mecque. Je vous l'offre". Il me dit cela d'une voix componctueuse, son regard était comme hologrammisé — voyait-il déjà un ange musulman en moi ? — Je me confondis en remerciements. Le soir j'écoutai. Le surlendemain je rencontrai à nouveau mon Marocain et lui dis : "C'est la façon traditionnelle de proclamer le Coran. C'est beau, mais c'est arabe! Moi, je ne suis pas arabe. Si je veux moi proclamer autrement... Mettons ! sur une musique de Bach, de Mozart ou à la manière d'Elvis Presley en rock, est-ce possible ?" Il m'a regardé horrifié. Pour lui Mozart et Elvis Presley, c'était à l'évidence Satan.
Comme quoi, libérer le croyant n'est pas une chose facile ! Mais vous, qui êtes des apôtres, songez qu'il faut dire aux croyants : "Ce n'est pas ce que tu crois, ni ta manière de prier ou de proclamer ta prière, qui te sauve, mais ce que tu fais de Bien pour le que le Bien revienne sur terre. C'est alors et alors seulement que tu deviens un Enfant du Créateur !"

19sep17 188C170
Ceci est hors sujet, mais quand même important.
Guy B. de Belgique

Réponse :
Tout est important, mon frère Guy, vous avez raison.
Je ne suis pas sûr que cette vidéo soit comprise par tous les lecteurs du blog, mais pour résumer, je dirai que nous ne subissons pas que les effets de ce qu'il est à la mode d'appeler le "réchauffement climatique", contre quoi l'humanité ne peut rien, pas plus qu'elle n'a pu empêcher les glaciations d'autrefois, suivies de réchauffements eux-mêmes parfois excessifs. Mais enfin, ça occupe M. Hulot !
Une nouvelle phase climatique froide ou chaude peut toujours survenir. L'histoire de la Terre est marquée par de nombreux épisodes de glace ou de chaleur. Alors, pourquoi pas tout cela compliqué d'effets gravitationnels, puisque nous ne sommes pas seuls dans l'univers, mais soumis à des attractions et des répulsions de toutes sortes ?
Et n'hésitons pas à citer l'effet destructeur du péché ! Mais oui, le péché a rendu l'homme mortel, autrement dit le péché tue.
Notre travail à nous Pèlerins d'Arès, c'est de lutter contre le péché. Le péché dont plus personne ne parle. Dans les journaux je ne trouve plus ce mot que dans un sens figuré. Je ne le vois plus utiliser dans le sens du mal, qui est la lèpre dont souffrent tous les hommes qui oublient leurs origines divines et qui ne se voient plus que comme des chiens savants.
Oui, notre origine, notre Père-Mère est le Bien, ce Tout positif et créateur qu'on appelle aussi Dieu. Nous, nous l'appelons le Père, le Père dont l'effet gravitationnel est, lui, on ne peut pas plus éloigné, voire même disparu, de la Terre, sauf de quelques uns : les hommes de bien, Pèlerins d'Arès ou autres.
Le mot de Dieu ou du Père n'est plus prononcé que par des acteurs dans des films historiques ou dans "Zorro" où il y a toujours à côté du sergent Garcia et de Zorro, bien sûr, un cureton en bure grise avec des airs de chattemite. Dieu, le Père ou le Bien ont été sucés, comme notre sang par des tiques, par la méchanceté, le mensonge, le cynisme, le matérialisme, l'avidité. Le Bien, c'est une valeur dont les Droits de l'Homme ont annoncé la disparition.
Qui a aujourd'hui la nostalgie du Bien qui est l'air que dégage la vie spirituelle quand elle est Beauté (Rév d'Arès 12/3) ? Plus grand monde. Nous, oui, mais nous sommes devenus des raseurs, des "has been" ; notre force gravitationnelle est pour l'instant proche de zéro. Dans un monde où tout se vaut, sauf si vous attaquez une (des) banque(s) ou commettez un (des) meurtre(s), les bons et les mauvais sont tout pareils, le résultat c'est un relâchement général. Nos missionnaires ne rencontrent plus, aux rares exceptions près, que des hordes de ramollis aux ordres des idées générales. Qui voit que seule la pénitence, le retour du Bien actif au fond de soi élève l'homme au-dessus de lui-même et de lui refait un Dieu (Rév d'Arès 2/13) ?
Qui fait passer le Bien au-dessus des biens ? Les pouvoirs se sont évertué à faire disparaître le Bien qui exerce trop de force gravitationnelle sur les cœurs, Bien et cœurs non taxables, alors que les biens, eux, sont sous l'attraction des impôts, les biens sont super-taxables. Les biens sont une réalité super-utile. Le Bien, lui, ne sert qu'aux hommes de Bien et qu'est-ce que les chefs (Rév d'Arès 16/1) et leurs chiens noirs (xLiii/11) ou chiens à la queue noire (xLv/1) ont à faire d'hommes de Bien ?
Or, il n'y a pas de position plus noble que celle d'homme de Bien ! Qu'importe les forces graviationnelles que nous subissons de l'espace... Nos vies sont si courtes que demain ou après-demain nous monterons jusqu'où les mondes sans heure tournent comme les poissons dans l'Eau du Père (Rév d'Arès vi/3) et là nous ne subirons plus ces gravitations qui traversent le vide de l'espace.

19sep17 188C171
Les émotions et les cris de "l’affaire des Droits Changeurs" sont retombés.
La paix revient, l’amour fraternel et les pardons s’expriment, après que ce soient formulés les inquiétudes, présomptions, soupçons et même jugements et accusations.
L’affaire n’a trouvé qu’un dénouement temporaire qui laisse augurer des développements ultérieurs qui seront probablement beaucoup plus discrets et profiteront certainement des ébauches de réflexion qui se sont faites sur les pages de ce fil de l’entrée 188.
Le thème "Chair et superstition" pourtant bien important a presqu’entièrement été mangé par cette affaire qui appartient déjà, comme la mission sociale, aux premiers temps de l’histoire ou de la préhistoire de la pénitence relancée par le Message donnée à Arès. C’est bien dommage, mais pouvait-on rêver meilleur exemple d’illustration de "chair et superstition" que ce qui apparaît comme une dérive islamisante de la moisson ?
Mais est-ce bien cela et seulement cela ? Qui le sait ? En tout cas, nous avons vécu un quasi psychodrame en direct.
Avant d’aller plus loin, je souhaite apporter toute la compassion et la chaleur dont est capable mon amour fraternel à tous ceux et toutes celles qui ont souffert durant ce qu’il faut bien appeler une épreuve.
À vous d’abord, frère Michel qui avez vécu dans votre tâche prophétique, mais aussi dans vos sentiments fraternels, des déconvenues, des surprises inquiétantes et la confrontation pénible et urgente à ce qui est ou peut devenir un danger pour votre mission ;
À mes frères des "Droits Changeurs", "Al Abdal" et autres appellations possibles (au rang desquels je place mon frère Antoine) qui ont dû vivre, en étant ainsi placés publiquement sur la sellette, de très douloureux moments, tant sur le plan spirituel que sur le plan des sentiments éprouvés ou de la contestation de leur valeur. Ils ont durement "encaissé."
À mes frères et sœurs de l’assemblée qui ont été blessés par les polémiques, les révélations de ce qui était caché ou inconnu, les prises de conscience qui vinrent de vos recentrages et éclaircissements, l’ambiance générale de tempête qui pouvait faire croire que l'intégrité du petit reste était en danger. Au bout de l’aventure, il semble que l’unité et la force du petit reste soient sinon plus grandes qu’avant, au moins plus conscientes et mieux soutenues par une vigilance nouvelle née de cet épisode.
Fût-ce un mal pour un bien ? Je reste partagé. De toute façon, on peut toujours tirer des leçons d’un mal. Était-il possible de faire autrement ? Je reste dans l’incertitude. Peut-être avez-vous [qui ? le frère Michel ?] souhaité que cela se passe ainsi, mais en aviez-vous l’entière liberté ? Pas sûr… Le fait est que vous avez choisi de laisser aller le cours des choses comme vos frères étaient capables de le mener, en laissant voir nos non-dits, incommunications, humeurs et autres opacités. Nous avons pu (en compagnie des témoins non-pèlerins d’Arès) nous regarder dans le miroir de nos pensées à haute voix auxquelles vos réponses ont fait écho.
Cet écho ne fut pas un écho amplificateur et dispersant, comme les échos des montagnes ou des hommes, mais un écho prophétique qui a su lentement mais surement ramener mesure, patience et amour fraternel dans le brouhaha des avis, des scandales, des blessures et tracer un sentier qui, tout en laissant les contradictions, les errances et les sagesses s’exprimer, a réussi à préserver et redéfinir clairement la voie que vous avez choisie pour accomplir votre mission et conduire ceux qui veulent vous suivre sur cette voie, celle du petit reste.
Comme vous allez me dire que je vous fais des compliments, je m’arrête là. Mais il y a dans votre manière de faire bien des leçons de justice rigoureuse et d’intelligence aimante à tirer. Pour l’homme de pédagogie, de communication et d’arbitrage que je prétends être le cheminement que vous avez suivi est une mine.
C’est d’ailleurs mon projet dans ce commentaire : tirer pour moi-même les leçons de ce qui est autant un événement qu’un ensemble de réflexions et le partager avec vous et mes frères ; vous pourrez dire si mes choix sont pertinents. Voici ces points qui me semblent à retenir.
Pour ce que je peux comprendre du projet des "Droits Changeurs" et/ou de notre frère Antoine (ne connaissant rien à ces projets, hormis l’importance du travail qu’on peut déduire du sérieux des quelques éléments proposés sur facebook, je ne peux rien dire concernant leur valeur intellectuelle, encore moins spirituelle), il m’apparaît assez évident après vos diverses réponses que ces projets probablement conduits par l’amour fraternel manquent d’intelligence spirituelle. Ayant à voir avec la diffusion du Message du Père à Arès, ils constituent une forme de mission. Or, pour moi, toute mission qui vise à offrir la Parole de Dieu aux hommes est un acte d’amour, si elle est dépourvue de contrainte ou de manipulation, ce qui semble le cas. Le problème est que ces projets qui ont manqué de votre réflexion ont par le fait manqué de ce que votre intelligence spirituelle aurait pu leur apporter, ne serait-ce qu’en considérant qu’ils n’étaient pas actuellement opportuns.
(Pour) le frère de Mouhamad la sexte (est) à la fin ;
son cheval court (sur) le jarret (de la jument [Rév d'Arès xx/16].

Nous sommes tous concernés par l’équilibre à trouver entre l’amour spirituel et l’intelligence spirituelle.
Beaucoup de ce que nous faisons dans l’assemblée est assez spontanément porté par l’amour, fond toujours présent de notre culture judéo-chrétienne et premier terme de la définition de la pénitence dans notre kérygme. Cet amour en nous ou la volonté de croître en amour deviennent assez facilement un élan d’accomplissement. Mais il faut bien constater que concernant l’intelligence spirituelle ce n’est pas du tout ce qui se passe. Nous restons assez largement infirmes dans l’accomplissement et également légers dans notre capacité à nous interroger sur l’intelligence spirituelle que nous mettons dans un projet. Je retiens donc la nécessité de se poser systématiquement la question du degré d’intelligence spirituelle que je mets dans telle ou telle initiative et évidemment d’avoir recours à mes frères et à vous [qui ? le frère Michel ?] concernant tout projet qui peut avoir un impact sur votre mission.
Une autre conclusion qui se trouve corollaire de la première est la nécessité de vous tenir au courant de façon détaillée et continue de ce genre de projet. En ce qui me concerne, il est évident que c’est la moindre des choses que d’appeler le prophète pour prendre ses conseils (Rév d’Arès 16/2), particulièrement en matière de mission, car il n’y a que vous pour décider de la valeur et de l’envergure d’un projet en ce domaine. Se pose alors le problème de la communication entre vous et les frères concernant l’examen et le choix des projets à mener. Il me semble évident que vous ne pouvez crouler sous les propositions missionnaires qui ne seraient que des ébauches ou qui n’auraient pas d’intérêt à vos yeux. Mais comment le savoir si vous ne les consultez pas? Il faut donc un certain degré d’avancement pour que vous puissiez vous faire une idée exacte de leur valeur. Pour vérifier ce point, il serait peut-être judicieux d’avoir recours à des frères expérimentés et sages en matière de moisson et de leur confier la première lecture et l’évaluation de ces propositions. Une sorte de conseil des sages (comme il en exista pour assister Moïse) qui ferait un premier examen et un premier tri des projets.
Ce conseil ou cette équipe (plus spécialisés dans sa fonction que le conseil de sages dont il a été question dans les commentaires précédents) pourrait aussi vous épauler dans le suivi des projets en cours et pallier les difficultés que vous pouvez éprouver à suivre de manière discontinue plusieurs, voire de nombreux projets très divers mis en œuvre par des frères très différents. Une équipe d’assistants pourrait vous aider à construire une cohérence d’ensemble et une réactivité de réponse aux divers impondérables, retards, modifications quasi inévitables dans la conduite de projet.
Enfin, et je m’arrêterai là, je vois dans cette affaire des "Droits Changeurs" un contre-exemple de la prudence à trouver en matière de créativité. Nul doute que ces frères ont des compétences et des talents créatifs, mais outre le problème du recours à votre intelligence prophétique, celui de la communication continue avec vous lors de la préparation et de la mise en œuvre, s’est peut-être produit un défaut de vigilance dans l’application de La Révélation d'Arès 32/8 :
Or tu enseigneras, homme Michel, que l'homme pieux se tient devant Ma Parole,
et ne fait pas un pas de plus en avant
pour ne pas choir dans l'abîme.

Je prends la leçon pour moi qui ai facilement tendance à laisser courir mon imagination dans des développements de la Parole qui risqueraient de s’avérer des superstitions ou des facteurs de superstitions, pour en revenir à votre entrée. C’est un des problèmes structurels des gens doués mentalement et de grande sensibilité (comme probablement Antoine et Daoud) qui réfléchissent autant avec ce qu’ils conçoivent qu’avec ce qu’ils ressentent. Il est donc important de trouver un autre équilibre : celui qui concilie créativité et prudence, liberté et réalisme. C'est ce que vous savez faire, c'est ce que nous devons apprendre au plus haut point.
Je vous remercie de tout cœur pour avoir tenu la barre et le cap du vaisseau des Pèlerins d’Arès durant le gros grain des précédentes semaines. Personne n’aurait pu y réussir comme vous. J’espère qu’avant votre départ de ce monde, le petit reste aura construit son unité aimante et fiable et une cohérence apostolique capable de produire une mission créative pour être riche, évolutive pour s’adapter aux changements de société et aimante pour être vivante.
Je m’efforcerai d’y apporter tout ce dont je suis capable en bien dans la fidélité à ce que je comprends de votre œuvre prophétique.
Didier D. du Pays catalan

Réponse :
Je vous ai lu avec attention. Je ne suis pas sûr que vous ayez bien compris. Ce qui me frappe dans votre pensée, quoique je la respecte comme toute pensée, y compris la pensée des "Droits Changeurs" qui n'est tout simplement pas la mienne, c'est l'oubli de ce qui dans cette affaire est, à mes yeux du moins, la seule leçon à tirer: Le Coran est une chose, La Révélation d'Arès en est une autre. Ce n'est pas parce que nous lisons le premier que nous le mêlons à la deuxième. Nous lisons seulement dans le premier ce qui reste sous l'éclairage de la deuxième, ce qui n'est pas la même chose.
J'ai respecté la pensée des "Droits Changeurs". Ce que j'ai vigoureusement combattu en elle c'est l'erreur d'un méli-mélo illogique. J'ai pris le temps, et avec beaucoup d'insistance, de montrer aux "Droits Changeurs" que leur plan n'était pas celui des Pèlerins d'Arès et qu'ils avaient tort de mêler Coran et Révélation d'Arès, à tout le moins sa deuxième partie: Le Livre, la première partie: L'Évangile Donné à Arès étant jugé chrétien et sans intérêt par les "Droits Changeurs". Les Pèlerins d'Arès servent le Père le l'Univers (Rév d'Arès 12/4), pas le Père de l'Islam, ni le Père du judaïme, ni le Père du christianisme d'église. La Révélation d'Arès est libératrice; elle ne débouche pas comme la Bible ou le Coran sur des religions, ce qui paraît normal, puisqu'ils ont été rédigés par les hommes de religion. La Révélation d'Arès est Parole de Dieu pure, elle nous vient, je le réaffirme, du Père par les lèvres de son Messager et par Lui-même théophaniquement. J'ai écrit dans 188C29: "La Révélation d'Arès est fondamentalement une délatinisation, une déromanisation, une déshellinisation, une déjudaïsation, bref, une déculturation de l'héritage biblique." et de l'héritage coranique évidemment, car le Coran n'est jamais qu'une Bible décalée.
Je ne veux pas que plus nous avançons, avec les inévitables tribulations propres à la vie humaine, plus le brouillard s'épaississe. Je ne crois pas qu'un "conseil des ages" puisse lever ce brouillard et, du reste, aucun de ceux que j'aurais auparavant nommés pour constituer un conseil des sages, n'avait cru bon, à titre personnel, de me faire part de cette islamisation de la mission à laquelle frère Antoine se donnait depuis deux ou trois ans et dont ils avaient entendu parler. Quelle différences entre ce qui se fait à titre personnel et à titre de conseil des sages ? Le "conseil des sages" me fait un peu penser à la "curie romaine". J'ai ma conscience, le conseil des sages n'est pas ma conscience. Je crains qu'en croyant constituer des organismes de lumière les religions, les politiques, les idéologies, les organisations de toutes sortes ne fassent que creuser des abîmes d'incertitude qu'ils comblent avec des dogmes ou des lois ou des décisions qui font loi pour se donner bonne conscience. C'est une question qui reste en suspens et qui, après tout, devra peut-être le rester. Je préfère compter sur des âmes libres qui hardiment feront connaître leurs inquiétudes à propos de ceci ou de cela.
Le monde, c'est clair, ne veut pas pour le moment être affronté à La Révélation d'Arès, cette montagne existentielle propre à noyer la vie dans tout autre chose que ce qu'il est convenu d'appeler aujourd'hui bonheur, souci, problème. Le Coran a paru aux "Droits Changeurs" plus propre à rapprocher l'homme de ses soucis métaphysiques. La Parole d'Arès est tout autre chose. Elle permet aux grands espérants que sont les Pèlerins d'Arès du petit reste de faire partager au monde leurs espérances. Elle ne saurait se construire sur cinq piliers comme l'Islam, qui n'est qu'une religion formelle : Tu prononce la chahada, tu récites cinq prières par jour, tu donne l'aumône, tu fais le Ramadan, tu vas à La Mecque si tu peux, et hop : le paradis ! Notre foi à nous ne s'attache pas aux formes, elle descend au fond de l'être pour y réveiller par la pénitence le Feu qui y dort. Rien à voit avec l'Islam ! C'est la Vie. Et je suis sûr que, pour finir, la victoire existentielle de notre foi existentielle libérera l'homme de ses entraves intellectuelles, morales, légales, etc. pour un monde différent. Il y a en nous une rage de vivre, de vivre la Vie, que ne connaît pas le Musulman qui reste un soumis de Dieu qui est en, fait un soumis à ses cinq "piliers". Nous, nous parlons au monde étriqué, réduit, mécanisé, marchant au pas de loi, depuis un Univers où tout tend vers l'absolu libre. Il y a inévitablement, dans ces conditions, des difficultés à trouver le bon pas de la mission, celui du pas dans les Pas de Dieu (Rév d'Arès 2/12).

19sep17 188C172
Cher frère Michel,
Quelle justesse, quelle droiture, quelle profondeur ! Vos mots écris ou parlés, depuis des années que je les reçois me ramènent toujours à la voie de certitude, cette voie que le Tout Autre nous demande de suivre et sur laquelle, Berger fidèle du Père vous nous guidez, cette voie qui un jour nous sortira de nos illusions, qui ouvrira à tout jamais nos consciences à la Lumière du Créateur et de son Amour.
Certaines personnes vous prêtent des arrière pensées, alors elles vous insultent, vous demande de leur faire des excuses, que sais-je encore ? Vous, vous restez sur la voie droite, vous répétez les choses de mille et mille façons, sans juger, avec patience, quel courage, quelle énergie !
Je vous souhaite frère Michel de vous porter bien.
Je vous remercie pour tout ce que vous nous donnez, par vous je remercie aussi tous nos sœurs et frères du petit reste qui travaillent beaucoup à vos côtés. J'espère qu'un jour nous pourrons les rejoindre, nous les les pèlerins d'Arès petits p.
Je vous embrasse,
François J. d'Aquitaine

Réponse :
Quelle joie de recevoir un commentaire d'un aussi rare commentateur que vous, frère François. Je vous ai plutôt peu vu, je ne vous ai presque pas parlé, depuis longtemps cependant. Mais vous êtes toujours là !
La vie collective humaine est sans cesse poussée par les tribulation, qui la roule, qui la traîne dans la boue, ou la lancent en l'air, d'où elle retombe, qui la bousculent, l'empêchent d'aller droit sereinement. Rien, finalement, ne se passe jamais comme prévu. Nous voulons agrandir la salle de prière au Pèlerinage : Pas grand chose, 60 m², trois murs, un toit au-dessus, presque rien, mais trois ans pour obtenir ça ! Comme si nous voulions reconstruire à Arès le château de Versaille ou Notre Dame de Paris. Nous croyons poursuivre une mission sereine, patiente, pénitente, sur le seul thème que nous inspire La Révélation d'Arès, parce que la vraie et simple foi dans le Bien n'existe plus, mais des frères soudain nous égarent, veulent donner à nos frères et sœurs la foi musulmane ou, au moins, une forte teinture de celle-ci. Nous sommes pris dans les éclats de voix et dans les forces des énergies inutiles, mais énergies quand même. On a voulu, en somme, nous réinventer la foi arésienne ! Par moments, je me suis assis et je me suis dit : "Mais je rêve." Et puis il y a vous, frère François, tout simple, qui me dit : "Je vous souhaite, frère Michel, de vous porter bien," et cela me fait venir aux yeux des larmes de simple reconnaissance. Merci, frère François, merci.
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