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Le Pèlerinage (186)
20 juin 2017
Jésus

Icône présentant une ressemblance avec Jésus
apparu à Arès (Gironde) du 15 janvier au 13 avril 1974

La Révélation d'Arès, Parole du Créateur, n’a ni Dieu ni la religion pour propos.
Son propos est l’homme du temps qui vient (30/13), la pénitence (16/17) et la Vie (24/3-4).
Que la Parole fût donnée par Isaïe vers 760 av. JC.,
ou par Jésus en l’an 30 en Galilée (Palestine) ou en 1974 à Arès (France),
ou  par Muhammad en l’an 700 en Arabie,
ou  par la Lumière de Dieu en 1977 à Arès (France),
deux humains ne la comprennent jamais de la même façon.
C'est pourquoi le Créateur fait du Pèlerinage d'Arès un temps de dépassement,
d’oubli des différences, de repli sur le Fond des Fonds (xxxiv/6) ou sur l'essentiel, d'amour,
un Lieu où les diverses façons de comprendre et de prier disparaissent sous la Vie.

Chapelle des Théophanies

Enceinte du Pèlerinage
Maison de la Sainte Parole où le Créateur se manifesta à Michel Potay
cinq fois du 2 octobre au 22 novembre 1977 à Arès (Gironde, France)







Le Pèlerinage d'Arès comme La Révélation d'Arès
n'appar­­tiennent à aucune religion.
Les mots tenus pour fondateurs du Pèlerinage furent
prononcés par le Créateur le 22 novembre 1
977 :

Révélation d'Arès xLi/1. Je suis ici.
2. Tu y viens, les frères y viennent.
3. La lèvre prend le Feu dans Ma Main.
4. Le front brûle.
5. Le Feu entre dans l’homme.
6. L’aragne [l’araignée] sucerait-elle le Feu ?
7. Appelle les frères et les frères : "Viens prendre le Feu !
8. "Quand ton pied descendra, ton cri s’envolera haut."
9. Quarante pas nouent Ma Force et Ma Faveur où le front frappe la pierre, où l’œil pleure comme ton œil pleure,
10. où les piques de Mon Feu percent le mal
11. Ma Main blesse l’homme, l’homme vit,
12. sa main élargie monte à Mon Bras.
13. Ici la main d’homme prend Ma Main.

Chaque année, le frère Michel fait le Pèlerinage à Arès pour revivre l'Événement surnaturel dont il fut témoin là en 1974 et en 1977 et redonner le Feu à sa pénitence et à son prophétisme. Ses frères et sœurs qui ont foi dans La Révélation d'Arès l'y accompagnent pour les mêmes raisons, car ils sont témoins et prophètes à sa suite.
Le Pèlerinage d'Arès n’abolit pas les autres pèlerinages sur terre. Il leur donne un sens ultime : Il y a un seul Créateur, le très simple Père du Bien, de quelque façon qu’on le nomme (Créateur, Dieu, l'Éternel, Allah, le Père, Brahmā, etc.). Il est le Saint Qui fait oublier le péché, le temps et l’Histoire, qui ne sont que fabrications de l’homme. Le Pèlerinage d'Arès rappelle à l’humain, quelle que soit sa religion, sa meute, qu’il est une espèce unique qui doit changer en bien pour s’éviter de tomber dans le péché des péchés (38/2), c’est-à-dire de plonger dans le mal sans retour.

Pourquoi faire le Pèlerinage d'Arès ?

Ni un Pèlerin d'Arès ni aucun autre humain en quête de salut n'est soumis à des obligations religieuses. Le seul sentier de salut est la pénitence, qui consiste, pour l'immédiat, à aimer son prochain, pardonner les offenses, faire la paix avec tous partout, penser et parler avec l'intelligence du cœur (32/5), être libre (10/10) de tous préjugés, et pour l'avenir à se préparer à tout partager avec tous. De sorte qu'il n'y a pas plus d'obligation de faire le Pèlerinage à Arès que de prier de telle ou telle façon.  Le Pèlerinage d'Arès peut cependant être une puissante nécessité de la conscience personnelle.

Qui peut être pèlerin ?

Tout humain, pourvu qu'il ne soit pas un pécheur ou impénitent entêté (26/11, 36/6) venant pour perturber ou par pure curiosité. Tout humain, quelle que religion ou philosophie qu'il ait, respectueux de l'Événement Surnaturel survenu là est Enfant du Père (13/5) et appelé (4/4). Il est toutefois suggéré au pèlerin qui n'a aucune attache avec les Pèlerins d'Arès d'épouser leurs bonnes habitudes sur ce lieu sacré : tunique (prêtée à ceux qui n'en ont pas ; la tunique en recouvrant les vêtements efface les différences de sexe et de fortune), les pieds nus.

Qui vous accueille ?

Des Pèlerins d'Arès. Pèlerins d'Arès, d'abord un sobriquet dans les années 70, est devenu le nom habituel des disciples de La Révélation d'Arès qui assument de leurs deniers, gérés par L'Œuvre du Pèlerinage d'Arès (Association Loi 1905) l'entretien et le service du Pèlerinage.
Ne formant pas une religion, mais un mouvement spirituel libérateur, les Pèlerins d'Arès ne sont pas jaloux de leur sanctuaire. L’Esprit (33/4-8) de La Révélation d’Arès est d'ouverture. Apôtres de la renaissance de la Vie (24/5) en eux-mêmes par la pénitence et dans le monde par la moisson de pénitents, ils accueillent tous les hommes d'amour, de pardon et de paix, libres de tous préjugés, pour qui n'existe qu'une Vérité, c’est que le monde doit changer (Révélation d'Arès 28/7).

Où êtes-vous reçu ?

Vous entrez dans les locaux du Pèlerinage au 46, avenue de la Libération à Arès dans la maison où apparut Jésus en 1974, qui y dicta, au Nom du Père, L'Évangile Donné à Arès (Première partie de La Révélation d'Arès). Cette maison ne se visite pas — Tu ne feras pas de ce lieu un sanctuaire (40/2), dit Jésus —. Sauf si vous êtes un habitué, vous recevez ici toutes les indications nécessaires. (voir ci-dessous : Informations utiles)

Quels livres sont-ils mis à votre disposition ?

La Révélation d'Arès constituée de L'Évangile Donné à Arès (1974) et du Livre (1977), la Bible (traduction TOB) et le Coran (traduction de D. Masson). Les autres sortes de révélation, vu leurs diversité et imprévisibilité, ne sont pas disposées dans le hall de prière. Toutefois, tout pèlerin peut apporter les livres dans lesquels il est accoutumé à prier.

Prière libre ; aucune cérémonie ou rituel.

Seuls le respect et la discrétion sont demandés aux pélerins. Le Vrai (xxxiv/1-4) s'épanouit comme les fleurs de printemps partout où le Souffle s’exhale (2/14) et où l'humain n'a d'autre intention que le Bien. Le salut n’est pas donné par les mots, qui ne sont que des aide-mémoire, mais par la pratique du Bien ou pénitence (30/11), dont le pèlerin, quelles que soient ses habitudes de foi, vient à Arès ranimer le Feu.
Le fidèle d'une religion, juif, chrétien, musulman ou autre, est parfois étonné de la latitude qui lui est laissée de prier comme il veut autant que du bonheur qu'ont les Pèlerins d'Arès de partager avec lui leurs habitudes de piété (la tunique, les pîeds nus, etc.), quoiqu'ils ne l'y contraignent pas. C'est parce qu'il ne perçoit pas tout de suite que le Pèlerin d'Arès n'est autre qu'un homme ou femme de bien, un pénitent sans religion qui ne différencie pas entre eux tous les pénitents sur terre, quelles que soient leurs métaphysiques personnelles.
Les Pèlerins d'Arès sont eux-même divers. Il y a ceux qui ont choisi d’appartenir au petit reste et qui s’appliquent strictement à la mission spécifique du témoin ou prophète de La Révélation d’Arès, mais qui ne se croient pas pour autant supérieurs. Il y a ceux qui, à des niveaux différents et pour des raisons variées, suivent des entiers moins stricts. Dans tous les cas, cependant, La Révélation d’Arès ramène la foi à la quête du Bien, à la renaissance de l’image et ressemblance du Créateur (Genèse 1/26-27) au fond de chaque créature qui s'est mise à aimer (2/12, 25/2-7, 27/4, 28/10-15), parfois même trop (12/7) s'il le faut, à pardonner (12/4), à faire la paix (xxv/11, 13/8, 15/5, 28/15, 36/17), à retrouver l'intelligence (32/5)spirituelle et à se rendre libre (1/10) de tous préjugés. Voilà comment l’homme fera se lever le Jour (31/8) du bonheur (26/23). Ce qui rassemble les Pèlerins d’Arès, ce n’est ni un registre, ni un dogme, ni un signe visible ; c’est la puissante conviction que le Bien seul vainc le Mal, crée l'âme et sauve l'individu comme le monde.

Où et quand a lieu le Pèlerinage d’Arès ?

L'été à Arès en France (33740, Gironde),
46, avenue de la Libération,

Trois périodes :
du 21 juin au 4 juillet,
du 12 au 25 juillet,
du 2 au 15 août. 

Pendant les trois périodes, la Maison de la Ste-Parole (où se manifesta le Créateur en 1977) est ouverte
lundi, mardi, mercredi et jeudi de 18h à 21h
vendredi de 08h30 à 11h30,
samedi, dimanche ainsi que les 14 juillet et 15 août (sauf s'ils tombent un vendredi) de 17h30 à 21h,

Chaque pèlerin prie et/ou médite librement sans déranger les autres.

Informations utiles :
À l’entrée, on ne demande ni son nom, ni sa religion au nouveau pèlerin. On lui pose seulement deux questions : "Croyez-vous que La Révélation d’Arès, la Bible et le Coran viennent du Créateur ?" et "Aimez-vous tous les hommes et leur pardonnez-vous leurs offenses ?"
S’il répond oui aux deux questions il est accueilli par des frères ou sœurs qui lui rappellent le sens de La Révélation d'Arès et du Pèlerinage d’Arès.
S’il répond oui à une seule des deux questions, il est accueilli de façon plus attentive.
S’il répond non aux deux questions, on lui pose une troisième question : "Pensez-vous que quelque chose de spirituellement important et respectable s’est passé sur ce lieu ? Venez-vous pour y méditer et respecterez-vous la paix et les habitudes de ce Pèlerinage ?"
S’il répond oui à cette question, il sera reçu de façon particulièrement attentive et explicative par les frères et sœurs d’accueil avant d’être accompagné jusqu’à l’exèdre, qui est l'antichambre de la salle de prière.
S’il répond non, on regrettera de ne pas pouvoir le laisser entrer.

Que savoir, si vous voulez devenir membre du petit reste (24/1) ?
Il n'existe ni registre, ni fichier central, ni rite ou conditions d'admission dans l'Assemblée de ceux qui croient dans La Révélation d'Arès, parce que, par principe, ce seront à terme, au Jouril n'y aura plus ni jour ni nuit, où la Lumière couvrira tout (31/8), tous les Enfants (13/5) du Créateur, tous les hommes de Bien.
De ce fait, on ne peut distinguer que deux sortes de disciples de La Révélation d'Arès : Ceux du petit reste — les Pèlerins d'Arès que le témoin orthographie avec un grand P — et tous les autres, le grand melting-pot des pèlerins d'Arès petit p. Les uns et les autres étant de toute façon des pénitents, le salut n'est pas plus garanti aux uns qu'aux autres, car qui peut savoir qui est sauvé, qui n'est pas sauvé ? (11/3).
Les Pèlerins d'Arès du petit reste sont les seuls définissables, parce qu'ils comprennent La Révélation d'Arès et la mettent en pratique comme le prophète aussi strictement qu'ils peuvent. Les autres comprennent La Révélation d'Arès et la mettent en pratique de manières nombreuses et diverses.
Mais tous, Pèlerins d'Arès et pèlerins d'Arès, sont radicalement différents des croyants traditionnels, qui cherchent leur salut dans les dogmes, lois et préjugés d'une religion. Le Pèlerin d'Arès comme le pèlerin d'Arès est une conscience libre (1/10). Il contribue au salut ou changement du monde (28/7) par sa pénitence (pratique de l’amour, du pardon, de la paix, de la libre intelligence du cœur) et par sa continuelle moisson de nouveaux pénitents. Sa foi est conscite (xxii/14), c.-à-d. basée sur la seule conscience que La Révélation d'Arès explique toutes les Écritures historiques encombrées de livres d’hommes (35/12). Pèlerins d'Arès comme pèlerins d'Arès concourent à la renaissance du christianisme originel du Sermon sur la Montagne (Matthieu ch. 5 à 7).

Le Feu de la simple vie spirituelle, qui est la quête du Bien,
voilà ce qu'on vient ranimer au fond de soi à Arès pendant le Pèlerinage.

copyright 2016

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Commentaires :
21juin17 186C1 
Je suis venu à votre Pèlerinage. On m'en a interdit l'entrée.
Autant vous dire que je n'y suis jamais revenu.
Votre saison de prière est la plus hypocrite qu'on peut trouver.
Vous êtes tout le temps en train de parler de liberté et votre blog met continuellement en avant le verset 10/10 de La Révélation d'Arès — je crois dans cette Révélation, je ne crois pas en vous — mais où est la liberté chez vous ? On ne peut même pas venir au Pèlerinage.
On m'a demandé si je lisais la Bible, le Coran et
La Révélation d'Arès et j'ai répondu non ! Je ne lis pas le Coran et je lis la Bible avec des conditions.
On m'a demandé si j'aimais tous les hommes et si je pardonnais les offenses et j'ai répondu non ! Il y a des hommes détestables, des assassins, des tortionnaires, des salauds de toutes sortes qu'on laisse tourmenter leurs frères, je ne peux pas les aimer ni leur pardonner.
Depuis ce moment je me suis bien avisé qu'on peut croire en Dieu, en
La Révélation d'Arès, mais qu'on ne peut pas croire en votre Pèlerinage. Je rencontre Dieu partout, mais votre faux amour, votre liberté mensongère, je voudrais ne plus jamais les rencontrer. Si je suis libre on doit me faire confiance. Je suis libre de f... le bordel et même le feu dans votre Pèlerinage et cette liberté on ne peut pas me la contester. Si la liberté a une valeur philosophique et spirituelle, je dois pouvoir faire sauter la Maison de Prière d'Arès. Et d'ailleurs ce serait un bien, ne serait-ce que parce que votre Maison-là est l'abri du boniment religieux comme tous les temples de toutes les religions terrestres.
Le liberté qui m'est donnée de ma naissance m'est nécessaire. La liberté est le droit de tout faire et de tout dire. Ce qui est nécessaire est permis, partout où règne la liberté.
Partout, c'est-à-dire nulle part, parce que nulle part on ne me laissera le droit de tout brûler, tout faire sauter, tout détruire, parce que le Bien ne viendra pas de ce que vous appelez la
pénitence, mais de ce que j'appelle la pénitence : la destruction de tout pour la renaissance totale de la planète.
Jacques-Jean du Beaujolais

Réponse :
Jacques-Jean ? Ce prénom est très rare. Si vous êtes celui auquel je pense, il y a longtemps qu'on vous a interdit l'entrée de la Sainte-Parole. Vous êtes venu au Pèlerinage à la fin des années 80, il y a une trentaine d'années. Je me souviens qu'on est venu interrompre ma prière parce qu'il y avait "un forcené à l'entrée" (c'était alors notre sœur Marie qui faisait le "portail"). Je vous ai aperçu, parce que vous partiez quand je suis arrivé dans le hall d'entrée, vous étiez jeune.
Et vous lisez encore mon blog ? C'est une très bonne lecture et, si vous êtes un lecteur assidu, vous devez trouver dans ce blog toutes les réponses que je peux faire à votre vindicte.
J'ai toujours considéré qu'il ne servait à rien de "tout détruire, parce que le Bien ne viendra pas de ce que vous appelez," vous, la
pénitence, mais de ce que La Révélation d'Arès appelle la pénitence : le rejet du péché, y compris du péché de violence, car la violence ne fait qu'engendre la vengeance sans fin (Rév d'Arès 27/9).
Vous posez ici la question d'une liberté extrême, sans limite, qui selon vous irait linéairement de la douceur absolue à la destruction absolue. Mais vous oubliez que tout se tient dans la Parole de Dieu donnée à Arès et qu'être libre (Rév d'Arès 10/10) toujours, immanquablement, c'est être libre de tout ce qui ne fait qu'Un (xxiv/1) avec ce que le Père prescrit : le Bien.
Être
libre n'est pas faire tout ce qu'on veut de la Vie absolue au mal absolu ou à la mort absolue, parce que La Révélation d'Arès prescrit la Vie et elle seule. Elle déplore la mort, qui résulte du péché. La mort n'est pas un stade sur une ligne allant de ce que vous croyez voir : une ligne discontinue de liberté totale allant de l'Alpha de la Vie à l'Oméga de la mort, mais la mort est une chose : le résultat du péché, et la Vie en est une autre : le triomphe total sur le péché. On passe de l'une à l'autre ; on ne s'arrête pas où l'on veut entre l'une à l'autre, à un quelconque endroit qui vous donnerait le quart ou la moitié ou les trois quarts du salut. J'ai une âme où je n'en ai pas. Elle est où elle n'est pas. Ma vie n'est pas un curseur qui s'arrêterait où il veut dans un état intermédiaire : L'ouvrier de la onzième heure est tout aussi récompensé que l'ouvrier de la première ou de la troisième heure (Matthieu 20/1-16). Autrement dit, ou bien vous respectez totalement le saint lieu d'Arès et ceux et celles qui y viennent prier, ou bien vous les détruisez et vous êtes un absolu ennemi de La Révélation d'Arès.
Prier sur le saint lieu où le Père appelle les humains de Bien à prendre le Feu de l'amour, du pardon, de la paix, de l'intelligence spirituelle libre de tous préjugés, est un droit imprescriptible que donne le Père à tous les pénitents, mais ceux-ci ont aussi le droit imprescriptible d'y inviter tous les hommes qui portent en eux le respect du lieu et qui ainsi participent du Bien enseigné à Arès, même s'ils n'en suivent pas à la lettre les prescriptions telles que les donne La Révélation d'Arès. Nous ne saurions exister si nous n'avions pas un cœur aussi généreux et ouvert que Celui du Très-Haut auquel nous sommes reliés par la foi, la pénitence et le travail à la Moisson.
Mais nous sommes aussi invités à être prudents et c'est cette prudence qui nous a fait vous refuser l'entrée de la Maison de la Sainte Parole. Même si l'incendie ou l'explosion de la Maison de la Sainte Parole, que vous semblez avoir envisagées, ne serait pas une catastrophe en soi, parce que la Vie ne se recherche pas dans un lieu de brique, de ciment, de bois et de tuile, dont on aurait fait un reliquaire, mais dans la pénitence, à quoi servirai-il de la détruire ? À rien, ni pour le destructeur, ni pour les usagers du lieu détruit. Ce serait un acte négatif, parce que tout homme qui fait le bien, le fait pour toute l'humanité et par là fait avancer le changement du monde (Rév d'Arès 28/7), mais tout homme qui fait le mal — la destruction d'un lieu sur lequel Dieu Lui-même appelle (xLi/1-7) est un mal — fait reculer le changement du monde.

21juin17 186C2 
La plupart des humains vivent dans l’inconscience de leur nature spirituelle divine, ils perdent ainsi sans le savoir la maîtrise de leur destin. La conscience guide l'action. La Voie spirituelle a une double finalité : Se reconquérir soi-même en tant qu'image et ressemblance positive du Créateur et refaire du monde un jardin d’Éden.
Nous pouvons reprendre conscience de notre Image et ressemblance du Créateur divin. Les dons qu'il nous a "transféré" individualité, parole et pensée outils de l'intelligence, pouvoir de création, capacité d'aimer et liberté absolue pour en user librement. La conséquence de cette nature divine est que nous sommes responsables de nous-mêmes pour le meilleur et pour le pire. Il ne faut pas attendre le salut individuel ou la sauvegarde du monde de quelque chose extérieur à nos propres choix, décisions, actions. C'est le drame de l'humanité depuis que les hommes se sont égarés dans la nuit de l’inconscience et du mal.
Doté à l’origine de la force et de la clairvoyance divine l’homme c’est affaiblit tant physiquement que spirituellement et intellectuellement. Aujourd’hui il patauge dans ses faiblesses et dans le mal qu’il fait et qu’il subit se demandant parfois comment en sortir ? Comment retrouver la Lumière, la conscience et la Vie ? C’est là que se présente tous les marchands d’illusions et de rêves : religions auto-consolatrices pour le seul fait de croire, superstitions, politiques qui promettent des lendemains qui chantent, idéologies mystiques sacrificielles, etc. La Révélation d’Arès vient nous trouver dans ce marigot nauséabond pour nous donner la direction de certitude nous montrer le chemin pour gravir la montagne de notre propre sainteté. Nous nous sommes égarés et autodétruit par le mal et ses conséquences funestes, nous nous reconstruirons, nous retrouverons notre grandeur par la pratique du bien, de l’amour inconditionnel, du pardon, etc., et par la quête de la vertu qui nous redonnera notre vraie liberté et dimension divine.
Daniel C. d'Arès en Aquitaine

Réponse :
Quel meilleur lieu pour "reprendre conscience de notre Image et ressemblance du Créateur divin", sinon le Pèlerinage d'Arès ?
Vous avez tout à fait raison de dire qu'il "
ne faut pas attendre le salut individuel ou la sauvegarde du monde de quelque chose extérieur à nos propres choix, décisions, actions." Il faut attendre le salut personnel ou mondial de notre pénitence et le lieu où, par excellence, la pénitence peut être rafraîchie, remise en marche, appuyée sur de bonnes décisions, ce lieu est celui du Pèlerinage d'Arès.
La religion quelle qu'elle soit est un ensemble de dogmes, de rites, de prières, de coutumes. La vie du Pèlerin d'Arès est autre chose, la vie spirituelle qui nous met face à Celui qui est la Source même de la Vie Spirituelle.
La vie spirituelle, qu'on vient renouveler à Arès, transcende toute religion. La vie spirituelle est la ressuscitation d'une réalité indélébile, et intérieur à l'homme, même si ell est aujourd'hui inconsciente au fond de la plupart des hommes. Cette réalité, chez ceix qui prennent conscience de son existence, ne demande jamais trop de sacrifice. Ce sacrifice est appelé pénitence dans La Révélation d'Arès.
Il n'y a que la science rationaliste pour ne pas prendre conscience de la force intérieure et indéfinissable qui prénètre dans tout ce qui est: du caillou au cerveau humain. On ne peut en prouver l'existence, dit la science, mais nous répondons : Tout ce qui est est et n'a pas besoin de se prouver. Tout autour de nous tout meurt ou s'use, même les plus hautes montagnes s'usent. Oui, mais comment ne pas percevoir la Force de Vie qui permet à tout de tomber en poussière, de renaître autrement, de changer, de persister malgré tout, car Lavoisier l'a dit : Rien ne se perd, tout se transforme. La vie persiste au cœur même de la mort, la vérité persiste au cœur même du mensonge, bref, la Lumière se voit toujours dans les ténèbres. La ciel nocturne n'est pas une ténèbre, c'est une infinie constellation de lumières. Au Pèlerinage d'Arès on vient très simplement prendre conscience de cela. Arès est le lieu même de la Réalisation.

22jun17 186C3
Gratitude, cher Prophète Mikal ,
Gratitude pour cette Entree 186 "Le Pelerinage" tant attendue sur les sentiers vers les Hauteurs (Rév d'Arès 25/4-5, 26/8); une halte pour ce ressourcer et pour trouver du renouveau dans notre pénitence (30/13) et dans la Moisson (4/12)...
Un moment de grande joie aussi, au plaisir de revoir les frères et les sœurs à la priere (Rév d'Arès 16/9)
Et, bien sûr, le Pèlerinage est un moment privilégié de profond recueillement avec le Père, le Saint, Sa Paix (Rév d'Arès xxv/11).
Merci, frere aîné (Rév d'Arès 16/1), de nourrir nos âmes de tant de beauté (12/3), de nous inspirer et de nous soutenir dans notre ascension (25/6) par votre exemple.
À Arès, dans la Maison de la Sainte Parole, à l'heure de la prière, le temps disparait pour laisser place enfin a l'éternité. .
Par le cœur et par la prière, je vous souhaite frere Michel un tres beau Pelerinage 2017 ainsi qu'a tous nos frères et soeurs.
Katia R.R de Bayonne, Pays Basque

Réponse :
Merci, ma sœur Katia, pour ce commentaire et pour vos souhaits de "très beau Pèlerinage".
Vous avez disparu de notre horizon plusieurs années pour des raisons dont nous avons parlé, vous et moi, par courrier postal. Je suis heureux de vous voir revenir parmi nous et je compte que vous serez une bonne pénitente et une féconde moissonneuse.
Je vous adresse en retour tous mes vœux de Pèlerinage pieux et spirituellement riche.

Nous ne sommes pas au Pèlerinage d'Arès pour expliquer La Révélation d'Arès, mais pour l'admettre. La Pèlerinage est en somme un temps où nous cessons de nous poser des questions, mais où nous acceptons la Parole et les inévitables lenteurs de son accomplissement, et où nous prenons conscience qu'il s'agit de tout accepter et non de n'accepter que certains passages et d'en oublier d'autres.
Ainsi, hier soir, j'ai essuyé la mauvaise humeur d'un frère, pourtant très pieux frère, que je saluais et qui me répondit irrité : "Quand ferez-vous ce qu'on vous demande de faire ?" Ce frère typiquement exige l'accomplissement de passages de la Parole mais oublie ceux qui donnent à cet accomplissement la souplesse et le temps nécessaires. Il oublie que c'est une Parole Intelligente, s'il en est.
Depuis longtemps je sais que ce frère a raison de réclamer le Pèlerinage d'Hiver, puisque La Révélation d'Arès me dit : Douze (fois sept jours) une part chaude [=Pèlerinage d'été], Douze (fois sept jours) une part froide [=Pèlerinage d'hiver] (xLviii/10). Mais ce frère oublie toutes les nécessités auxquelles ne peut échapper aucun responsable, tributaire du temps (12/6), pour qu'un Pèlerinage se déroule dans des conditions acceptables de paix, d'hygiène, de sécurité : Il faut un personnel dont nous ne disposons pas en hiver et dont nous ne disposons que partiellement en été. Déjà, en été, le Pèlerinage ne peut pas être ouvert douze fois sept jours, mais seulement six fois sept jours, parce que nous n'aurions pas le personnel nécessaire pour l'accueil, la surveillance, la propreté. Mieux valent six semaines dans de très bonnes conditions que douze semaines dans de mauvaises conditions. Le Père, Lui, n'a pas oublié ces nécessités et c'est pourquoi il m'a donné toute latitude et le temps nécessaire pour que tout soit accompli comme il faut. Ainsi m'a-t-il dit : La parole de Mikal est Ma Parole (Rév d'Arès i/12), En toute circonstance tu garderas la mesure (7/6), Tu établiras ce rite comme les autres rites (20/9), Un chant sur ta langue est Ma Parole accomplie avec zèle (xxxvii/5), Mon Chant est à ta barbe, ta parole pèse comme une balle de laine sur les reins (x/9), Ta parole est Ma Parole, Justice de juste (xxxi/10), autrement dit le Père me donne blanc-seing pour que tout soit fait correctement, que ce soit de mon vivant ou après moi, parce que quatre générations ne suffiront pas (24/2).
Et que de choses il faudrait encore établir, qui ne le seront, en grande partie, qu'après moi : la Mémoire du Sacrifice, le Baptême, etc. Au reste, je le rappelle, le Pèlerinage d'hiver a été ouvert trois fois en quarante-trois ans, mais j'ai dû le fermer avant le terme parce qu'il n'y avait plus personne pour s'en occuper.
Merci à tous les pèlerins de comprendre que la Parole ne sera intégralement accomplie qu''avec le temps et la patience.
En attendant, je m'applique au plus urgent : Faire des mes frères des pénitents (Rév d'Arès 30/10-11) et des moissonneurs de pénitents (31/6, etc.). J'ignore si le frère qui me fait des reproches est pénitent et moissonneur de pénitents, parce qu'il ne participe à aucune mission, à ma connaissance, mais ce serait bien s'il commençait par là.
Pardonnez-moi, ma sœur Katia, si je profite de ma réponse à votre commentaire pour faire cet aparté nécessaire.

22jun17 186C4
Quelle réponse votre foi peut-elle apporter à un monde en crise et qu'il fait changer [Rév d'Arès 28/7] ? Il y a peut-être dans La Révélation d'Arès quelque chose qui rafraîchit et revigore.
Beaucoup, comme actuellement les Musulmans, sont tentés par un repli identitaire, un repli sur le fond, qui traverse d'ailleurs toutes les religions et tous leurs contraires: les mouvements anti-religions qui sont aussi des religions, parce que toute religion naît contre une autre religion, toujours. C'est d'ailleurs peut-être de là que viennent les difficultés de votre mission. Il faut donc inciter à la renaissance de la vie spirituelle intérieure, c'est ce que vous faites par la pénitence. Tout ça paraît très logique.
Il faut évidemment une foi qui rompt avec tout dogme, toute institution, toute "loi", tout rite obligatoire, et qui renoue avec ce que vous rappelez sans cesse dans votre blog : l'image et ressemblance de Dieu [Genèse 1/26-27].
Y a-t-il aussi dans votre Pèlerinage le contraire d'une mystique et d'une vie contemplative toute intérieure ?  Il semble, puisque, si j'ai bien compris, c'est là que viennent se ressourcer vos missionnaires qui ont une vie tout extérieure, comme furent les vies de Jésus, Mouhammad et tous les prophètes.
Nous allons peut-être cet été, moi et ma famille, venir tester ce renouveau (ou redépart ?) du christianisme qu’il est urgent de relancer.
J'ai lu La Révélation d'Arès il y a vingt ans chez ma mère à Lyon. Elle vous avait rencontré au Pèlerinage au début des années 90, vous aviez eu une petite conversation, elle en avait gardé un souvenir ébloui, mais elle s'entendit beaucoup moins bien avec les missionnaires de Lyon qui lui paraissaient suivre une autre religion que la vôtre, frère Michel.
Pierre F. de Haute Loire

Réponse :
Merci, mon frère Pierre, pour ce commentaire. Je ne me souviens pas de votre maman, j'en suis désolé.
Le triomphe de toute religion tient au fait qu'elle veille soigneusement, à travers ses mœurs et ses servants — même un imam, bien qu'il ne soit pas ecclésiastique, est servant de sa religion — à ce que les fidèles ne s'aperçoivent pas des erreurs qu'ils vénèrent. Ainsi Bible et Coran sont tellement pleins de contradictions qu'ils devraient soulever plus d'interrogation que d'admiration, mais c'est l'admiration et elle seule qu'on installe dans les synagogues, les églises, les temples, les mosquées. Alors les erreurs se perpétuent.
Je m'efforce à Arès de ne créer ni perpétuer ce grave travers de la religion. J'ai longtemps prononcé des allocutions le premier et le dernier jour de chaque quinzaine, mais je ne le fais plus. Pour diverses raisons : ma voix qui s'affaiblit et qui certains jours me lâche (il m'arrive d'être aphone ou sérieusement enroué), l'obligation "d'aplatir" mon propos pour qu'il soit compréhensible au tout-venant, aussi bien aux curieux qu'aux nouveaux et qu'aux anciens, et enfin la précaution de ne pas tenir des propos interprétés comme une doctrine et de laisser à chacun la liberté d'interprétation qui est, à mon avis, le meilleur moyen d'éviter qu'une religion naisse.
Ainsi, par exemple, la Confession d'Augsbourg (1530), fondement de la foi protestante, devait éviter au christianisme de retourner à la religion, mais n'y parvint pas, parce que les pasteurs se mirent à prêcher et à rigidifier la morale comme des curés et ne firent finalement que changer de doctrine, certes devenue non catholique, mais doctrine religieuse rigide quand même. La confession d'Augsbourg s'appuyait sur un triple fondement, très simple au fond : la justification par la foi du fidèle, le sacerdoce universel (tous les chrétiens sont égaux par le baptême et donc tous prêtres) et la Bible est reconnue comme la seule autorité puisqu'elle est le dépôt de la Révélation. Ce triple fondement par assouplissement graduel des habitudes culturelles et cultuelles aurait permis à la foi protestante d'en rester au très simple schéma de la Confession d'Augsbourg, de parvenir peu à peu à un christianisme idéal, pur, généreux, universel,, naturel, antidogmatique, mais la prédication postorale et la théologie lui gardèrent sa nature de religion. C'est cette nature de religion que nous essayons, nous Pèlerins d'Arès, d'éviter à tout prix. C'est d'ailleurs, soit dit en passant, cette nature de religion rigide que la nouvelle Déclaration de Foi du 28 avril 2017 de l'Église Protestante Unie de France voudrait éliminer. C'est en cela que je pense que La Révélation d'Arès a intimement inspiré ses rédacteurs.

22jun17 186C5 
Anti-nouvel-ordre-mondial ! L’époque troublée que nous traversons aujourd’hui du temps de la fin, période d’obscurité. Nous nous trouvons maintenant à la frontière de deux époques, celle-ci et celle de la nouvelle ère dans laquelle nous entrons. La seule et meilleure chose que l’homme puisse faire maintenant, c’est de se tourner vers le Père de l’Univers (Révélation d’Arès veillée 12) et, en s’améliorant consciemment, une amélioration graduelle se produit dans les pensées, les sentiments et les actes des humains, les pénitents seront soumis au Feu Divin du pèlerinage : La lèvre prend le feu dans Ma Main. Le front brûle. Le Feu entre dans l’homme (Rév d’Arès xLi/1-7).
Le Feu nous purifiera et nous préparera en vue de la nouvelle époque. Ainsi, l’homme s’élèvera à un degré supérieur de conscience, indispensable à son entrée dans la Nouvelle Vie. Notre vie actuelle est un esclavage, une prison pesante.
Comprenons notre situation et libérons-nous en ! Sortons de notre prison ! Il est vraiment désolant de voir tant d’égarements, tant de souffrance, tant d’incapacité à comprendre où se trouve notre véritable bonheur. Cette trompeuse culture qui maintient les hommes sous le joug de l’ignorance, mais c’est à travers les souffrances et les difficultés que la conscience de l’homme va devoir s'éveiller.
Ne nous décourageons pas ! Poursuivons simplement notre travail de perfectionnement personnel .Gardons donc notre paix et notre foi.
Mary de Bretagne-Sud

Réponse :
Merci, ma sœur Mary, pour ce beau commentaire.
Oui, il faut consentir à l'effort nécessaire pour que dominent enfin dans ce monde l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence spirituelle libre de tous préjugés, et pour qu'éclatent et se dissipent les étroits bandages du sémitisme biblique qui tiennent encore prisonnières les manières de vivre, de penser, d'espérer en ce monde. Nous devons faire triompher un christianisme généreux, plein d'amour, que ce soit dans la vie privée ou dans la vie sociale. Paul de Tarse, dont la parole n'est pas Parole de Dieu (Rév d'Arès 16/12, 35/12), n'a pas dit que des bêtises, loin de là : "Ah ! je vivais jadis quand j'étais sans loi , mais une fois venu le commandement le péché prit vie, et moi je suis mort. Et le commandement qui devait me conduite à la vie m'a conduit à la mort., car le péché, saisissant l'occasion, m'a séduit au moyen du commandement et par lui m'a tué (Épitre aux Romains 7/9-11, traduction Osty)." Il nous faut donc parvenir à rejeter la loi des rats (Rév d'Arès xix/24), à reprendre la Loi Qui vient, qui est la Parole du Père (28/7). Comme le dit Paul de Tarse, la loi religieuse ou politique nous tue.
C'est un bouleversement en profondeur qu'il faut et nous entreprenons de l'amener dans le monde, sachant que cela ne pourra se faire que peu à peu.

24jun17 186C6 
Il y a des religions, petites ou grandes, qui ne cessent pas d'annoncer que si l'on ne suit pas leurs doctrines et leurs rites, on est voué à l'enfer ou l'on risque une catastrophe post-mortem. Que ce soient les Témoins de Jéhovah, les Catholiques, les Musulmans, chacun dans son église, sa mosquée, sa maison du Royaume, décourage les fidèles d'aller ailleurs, parce que la vérité est là où ils sont et pas ailleurs, parce qu'ailleurs c'est l'hasardeuse aventure de l'erreur, on frôle la damnation éternelle. J'ai fait beaucoup de tourisme spirituel, j'ai été un peu partout pour chercher la Vérité — si elle existe en ce monde, mais vous, vous dites que non — mais au Pèlerinage d'Arès j'ai trouvé autre chose. Un lieu où en apparence on est plus "typé" que partout ailleurs — la tunique, les pieds nus — mais où en réalité on est "paumé", parce qu'on peut y faire ce qu'on veut pourvu qu'on soit silencieux, y prier comme on veut, y rester deux minutes ou deux heures, et personne ne vient vous dire: Faites ceci ou faites cela ! Il y a bien des guides à l'entrée, quelqu'un qui vous accompagne jusqu'au lieu où Dieu vous a parlé; mais on s'aperçoit vite que rien n'est obligatoire en fait et qu'on est livré à soi-même. Vous avez réussi là quelque chose qu'on ne trouve nulle part ailleurs : la liberté spirituelle. Personne ne vous menace de blasphème ou d'hérésie si l'on ne fait pas comme ceci ou comme cela.
On passe ainsi du scénario catastrophe des religions ou des sectes à un scénario de libération. Ce que vous avez sacralisé là, c'est la liberté spirituelle ou plutôt la libération spirituelle, parce que nous sommes tous prisonniers d'habitudes et seulement en cours de délivrance, si on la cherche évidemment.
Je crois que si les humains savaient que ce saint lieu est un lieu de bienvenue, ils viendraient plus nombreux. Vous avez installé l'anti-jurassic-park, ce n'est pas un endroit pour les dinosaures de la religion.
Dans l'enceinte sacrée de ce Pèlerinage sur le Lieu où le Père des hommes est decendu pour parler aux hommes du monde, vous avez banni la religion à l'ancienne. Vous montrez l'exemple de ce que doit être un Lieu où l'on se sent dans les Bras de Dieu, non la soumission à une idole de l'esprit, mais les retrouvailles avec le Père. Je me suis senti l'enfant prodigue reçu par son père généreux; vous m'avez redonné ma dignité d'homme. C'est ça ! À Arès l'homme retrouve sa dignité d'homme, d'image et ressemblance du Créateur comme vous aimez le rappeler très souvent dans ce blog.
Ça doit quand même être difficile à gérer tout ça, c'est même a priori ingérable, mais vous êtes parvenu à créer un lieu de respect et de foi, pas de foi religieuse, mais de foi tout court, de Foi avec un grand F.
Les religions doivent ou vont bientôt chercher à vous nuire, d'abord comme toujours par la calomnie. Ce sont des fabricants de crises, des gens tellement convaincus d'être les seuls représentants de Dieu ou de l'ordre convenable sur terre, les seuls autorisés à violer la loi d'amour et de miséricorde "au nom de Dieu" qu'ils provoquent sans cesse des situations difficiles — comme pour vous refuser le permis d'agrandir votre salle de prière : la politique est une religion, mais la politique + la religion, c'est un abîme qu'il faut contourner avec précaution —. Mais vous, vous êtes contre cette politique et cette religion à l’ancienne. Ils n'ont pas fini de vous tourmenter !
Je ne viendrai pas au Pèlerinage cet été. Je vais à Medjougordjié, voir un peu ce qui se passe là-bas. J'ai peur que l'église catholique ait officiellement récupéré ce "pèlerinage" et qu'il faille passe par l'organisation de type lourdais bientôt. C'est triste. Mais comment persuader les pèlerins à Medjougordjié qu'il vaut mieux aller à Arès ?
Non signé

Réponse :
L'organisation de ma vie de piété ou de travail est assez bousculée par ce début de Pèlerinage. Je pense rattraper dans les jours qui viennent le retard que je prends dans l'affichage des commentaire et surtout dans l'écriture de mes réponses.
Pour le moment je ne peux pas travailler comme je voudrais sur mon blog, je le peux d'autant moins que je deviens lent ; c'est dû tout à la fois à la sagesse qui grandit avec les ans et au vieillissement. Bref, on ne travaille pas moins en vieillissant, mais on change de rythme.
J'ai trouvé que votre commentaire, intéressant, méritait d'être affiché. Alors, ce matin, je prends le temps de le poster. Vous avez dû l'écrire sur votre téléphone portable, parce que votre message est constellé des fautes typiques du manque de moyens et de commodités des petits téléphones portables. J'espère que je n'ai pas trahi votre pensée.
Je ne sais pas si c'est volontairement que vous n'avez pas signé ou si c'est un oubli. Aussi, je ne sais pas qui vous êtes, mais vous n'êtes sûrement pas un Pèlerin d'Arès. Cela rend plus précieuse votre opinion sur le Pèlerinage d'Arès. Merci pour elle. Nous sommes des missionnaires ; nous sommes toujours curieux de connaître l'impression que fait sur les personnes de l'extérieur notre vie intérieure, dont le Pèlerinage fait partie, même s'il est ouvert à toutes les personnes respectueuses nonobstant leurs croyances ou incroyances.
"Comment persuader les pèlerins à Medjougordjié qu'il vaut mieux aller à Arès ?" Autant demander comment détourner les Catholiques de leur foi pour les convertir à la foi de délivrance spirituelle qu'installe — ou réinstalle après tant d'échecs historiques — La Révélarion d'Arès. Ce n'est pas le but de notre mission. Notre mission consiste à chercher et moissonner les épis mûrs, ceux et celles qui, déjà préalablement au fond d'eux, nourrisent une espérance allant dans la direction des sentiers chevriers de la pénitence telle que la définit le Père à Arès. Ce sont ceux-là,  en somme ceux qui déjà changent ou cherchent à changer, qui constituent la source du changement de vie (Rév d'Arès 30/11) et du monde (28/7)..

27jun17 186C7
Cher Prophète,
Ça fait un bien fou de revenir prier sur le lieu du Pèlerinage d'Arès. C'est plus fort que tout. Sentiment familier de connaître ce Lieu de Prière depuis toujours... Sentiment étrange d'y être venu hier, alors que nous sommes, au moment où je commence à écrire ce commentaire, le mercredi 21 juin, jour d'ouverture du pèlerinage 2017. Sentiment d'être plus heureux encore cette année, par rapport aux années précédentes, en venant prier, prendre le Feu [Rév d'Arès xLi/3-7], dans cette Maison de la Sainte Parole.
Je ne saurais l'expliquer, j'en suis moi même surpris, mais pour la première fois je ressens un sentiment inattendu de plénitude en revenant prier sur ce Lieu Saint où le Père et Jésus décidèrent de bousculer les habitudes et certitudes d'un homme qui, par la suite, est devenu notre Prophète Mikal, que j'aime tant !
Ah ! frère Michel, si vous saviez combien je vous aime et combien je suis heureux d'être là à ce pèlerinage !
Avant, lorsque je venais au Pèlerinage d'Arès, j'avais toujours un sentiment de mal-être quelque part, limite à me demander si, chaque fois que je venais au pèlerinage, je n'étais pas, tout bonnement, un "sacré petit fumier !".
Oui, vous savez, le genre de péquin qui se dit, à juste titre, indigne de mettre les pieds au Pèlerinage d'Arès : "Non mais qu'est ce que tu fiches là David ?!... Non mais oh !, franchement, t'as pas honte d'être là !?... Bon certes, la honte est salutaire [Rév d'Arès 27/3], OK. Mais quand même ! Aussi, cesse un peu de prendre cet air faussement contrit ! Cesse de faire cette tête pathétique de pécheur malheureux chaque fois que tu viens dans cette salle de prière ! Certes, il faut être grave, mais enfin, ce n'est pas un jour d'enterrement tout de même. Bien au contraire, c'est de la Vie dont il est question !"
Les années précédentes, mon cœur palpitait avant d'entrer dans la salle de prière. J'appréhendais avec un certain stress mon Pèlerinage de Feu. Bref, j'avais comme une boule dans la gorge... Et toutes ces sensations physiques, psychologiques, étaient pénibles à vivre. Tout ça, avec un certain mal être dissimulé sous une fausse apparence de joie et de sourire devant les sœurs et frères.
Maintenant, je souris différemment en venant prier à Arès. Mon sourire est devenu un autre sourire. Sourire de paix, de détachement, de sérénité. Sourire neuf de redécouvrir, sourire d'admiration et de pouvoir admirer, ému, la beauté et le changement chez les autres. Simplicité, dans une émotion sereine, d'être à nouveau dans un lieu que je connais pourtant si bien. Sourire confiant, plein d'espérance, malgré tout le travail de changement et de moisson qui attend chacun d'entre nous après ce Pèlerinage de Feu. Oui, j'ose franchement le dire, je me sens beaucoup plus épanouis par rapport aux années précédentes. Qu'il est bon de ressentir cette confiance et promesses spirituelles en soi !
Un soi toujours en devenir, lorsqu'on vient prier au Pèlerinage de Feu. Pèlerinage à la source pour y puiser, pour ma part, la force d'aimer encore et sans cesse le monde tel qu'il est actuellement...
N'être plus rien pour soi même... [Rév d'Arès 40/6] Oh que oui ! Disparaitre et ne réapparaître que sous la forme d'une pénitence active, afin qu'il en émane justement cette Vie encore si peu perceptible. Cette Vie capable de réapparaître au milieu de cette matière protéiforme qu'est l'humanité. Humanité de pierre dans laquelle je m'use tant bien que mal à sculpter ma pénitence. Tel un tailleur de pierre qui taille dans cette roche de pierre qu'est le monde.
Façon personnelle de comprendre ce que m'inspire aussi l'entrée sur le solipse [#185]. Entrée qui, au début, m'a fait l'effet de ressembler à un vrai "casse tête chinois". Entrée balèze tout autant balèze à comprendre. Et même si je n'ai certainement pas encore tout bien compris, ni vraiment saisi le fond de cette entrée intitulée "Solipse", je me dis que ce n'est pas grave... Tant pis !.
Avec le temps, jamais je ne désespère de pouvoir comprendre un jour mes propres erreurs, afin de pouvoir progresser dans la voie du changement, du Bien.
Allez, sur ce, bon Pèlerinage de Feu à tous ! Bonne année spirituelle à tous !
David.B Patati et patata du Limousin.

Réponse :
Je suis très ému en lisant ce commentaire, mon frère David. Je suis heureux de vous avoir vu dans l'exèdre et d'avoir pu vous saluer. Vous savez, mon frère, nous sommes tous des "sacrés petits fumiers". Mais c'est de ce femier que sort le jardin (d'Éden) (xxii/9). Même le fils du roi blanc (= le fidèle de la religion) est femier (xxix/11) et, s'ils devient pénitent, est une promesse pour un monde meilleur, parce que ce n'est pas ce qu'on croit ou ne croit pas, ce n'est pas notre prière ou notre mécréance, qui nous sauve, mais le Bien que nous faisons.
J'aime, j'aime jusqu'à la grande émotion, jusqu'à mon cœur qui bat plus vite, jusqu'à me sentir tout petit devant votre humilité qui est haute conscience, ce commentaire. Il dit tout ce que chacun de nous ressent quand il entre sur l'aire, la salle de prière, où le Père est venu parler aux hommes en 1977 il y aura quarante ans cet automne.
"Un météore humain à la terre pour miel," écrit René Char ("Réception d'Orion"), qui n'était pas croyant, mais qui savait beaucoup de choses qu'ignorent les croyants, parce que savoir ce n'est pas apprendre, c'est vivre intensément.

27jun17 186C8
Cher Frère Michel,
Un grand merci pour ce sujet brûlant qu'est le Pèlerinage d'Arès,
puisque nous venons sur ce lieu pour prendre le Feu de manière à mieux affronter le monde pour essayer de le guérir et nous avec du mal qui a fait qu'il est ce qu'il est, puisque la vérité est que le monde doit changer (Rév d'Arès 28/7).
Dieu à Arès dans la continuité de sa chaine prophétique nous rappelle qu'il existe vraiment et que la liberté qu'il a donnée à l'homme peut se retourner contre lui s'il persiste à n'en faire qu'à sa tête pour assouvir toutes ses passions.
La question n'est plus de croire mais de faire le Bien, qu'on soit croyant ou non, et d'aimer l'homme son frère même si c'est son pire ennemi.
Pour cela nous allons au Pèlerinage d'Arès (pour ceux qui le peuvent) faire notre veillée d'arme spirituelle pour mieux repartir.
Paul et Marie-Jo S. de Lorraine

Réponse :
Voilà encore des lignes qui m'émeuvent, mes frère et sœur Paul et Marie-Jo, et je suis si heureux de vous voir tous les deux, avec votre maman Pierrette, au Pèlerinage, et de sentir Paul assis à ma droite, se joignant à l'escorte que me fait si fidèlement frère Jeanick, assis à ma gauche du 21 juin au 15 août.
Puissiez-vous repartir du Pèlerinage pleins de nouvelles forces spirituelles pour votre mission de Metz.

27jun17 186C9
Quelle sagesse montre le Père en nous conseillant le Pèlerinage !
Et un Pèlerinage combien unique !
Je me souviens qu'au lycée — un lycée catholique traditionaliste — on encourageait les élèves à aller à Lourdes ou à st-Jacques de Compostelle. Un professeur nous avait dit : "st-Jacques de Compostelle, c'est extraordinaire ! Un passage doit être fait à genoux, et j'ai vu des handicapé(e)s descendre de leur chaise roulante pour le faire." Oui, une telle foi est extraordinaire, mais que produit-elle ? Est-ce que, une fois rentrés chez eux, les pèlerins de st-Jacques de Compostelle changent leur vie, deviennent pénitent(e)s et appellent d'autres à le devenir ? Pas sûr, sinon Dieu ne serait pas revenu parler à Arès.
Les miracles, par leur caractère merveilleux, nous fascinent, mais ne nous rappellent pas toujours l'essentiel : le monde doit changer [Rév d'Arès 28/7].
Au Pèlerinage d'Arès, pas de recherche de miracle ou de conte de fées !
Si les miracles peuvent intervenir, comme Dieu y intervint Lui-même, nous sommes là pour prendre le Feu de l'apostolat et puiser la Force de nous changer et d'inviter d'autres pécheurs à changer leur vie [30/11]. La tunique, bien distincte des vêtements du monde, nous rappelle que nous sommes ici en tant que frères, à bras ou à cinelle [xLvi/1].
C'est au cours du Pèlerinage que j'aime m'appuyer sur ce verset du Livre : Ta fatigue est légère, monte avec la voix de fer ! [Rév d'Arès vi/6]. Malgré l'épuisement de l'année, au Champ, au travail, dans la vie de tous les jours, nous sommes capables de faire cette ascension, nous sommes capables de changer le monde !
Des millions de croyants-es se rendent chaque année à Lourdes, à si-Jacques de Compostelle, à Bénarès et dans tant d'autres villes. À Arès, où le Créateur s'est manifesté, nous prions avec eux et avec tous les pénitent(e)s du monde et, surtout, nous nous efforçons de vivre et de faire vivre La Révélation d'Arès
Merci, Frère Michel, pour cette belle entrée et ce beau début de Pèlerinage. Le groupe des jeunes de Paris sera au Champ la semaine prochaine et je m'appuie sur ces quelques jours de Pèlerinage pour prendre le Feu de l'apostolat dont j'aurais tant besoin dans la rue.
Je vous souhaite un très beau Pèlerinage, à vous ainsi qu'à sœur Christiane.
Alexandra P. d'Île de France

Réponse :
J'ai été heureux de vous voir, ma sœur Alexandra, en compagnie de votre père, notre frère Jean-François, au service du Pèlerinage à Arès. Vous êtes maintenant repartis à Paris, mais je sais que vous reviendrez cet été, en août probablement. Et vous confirmez par ce beau commentaire votre dévouement à ces institutions très simples qui sont les nôtres: la pénitence, la moisson, le Pèlerinage de Feu. Alleluia !
Vous parlez des pèlerins de Lourdes ou de st-Jacques de Compostelle et vous concluez en posant cette question : "Est-ce que, une fois rentrés chez eux, les pèlerins de st-Jacques de Compostelle changent leur vie, deviennent pénitent(e)s et appellent d'autres à le devenir ? Pas sûr, sinon Dieu ne serait pas revenu parler à Arès." Mais vous savez, ma sœur Alexandra, beaucoup de ceux et celles qui viennent à Arès ne deviennent pas non plus des champions de la pénitence en rentrant chez eux, l'esprit de religion et la quête de faveurs ne quittent totalement l'espérance des pèlerins, où qu'ils aillent, qu'à la longue. L'homme ne change pas si vite. Il y a aussi des pèlerins à Lourdes et st-Jacques de Compostelle chez qui le pèlerinage fait entrer d'authentiques et puissantes forces spirituelles.
Ceux qui vont en Pèlerinage de nos jours, que ce soit à La Mecque, à Rome, à Jérusalem, à Lourdes, à st-Jacques de Compostelle, au monastère de la Sainte-Trinité-de-Saint-Séraphin-de-Sarov à Divéiévo (Russie),à Bénarès ou à Arès sont considérés par les rationalistes comme les derniers signes existants d'un monde qui est derrière nous, mais ils ne savent ou ne comprennent pas que la démarche du pèlerin à Arès, — je parle ici de celui que je connais le mieux — est plus que jamais éclairante. Ce Pèlerinage montre que les problèmes religieux sont trop complexes pour être vrais et que ces lieux de souvenir, ces musées (Rév d'Arès xxxvi/23), que sont les lieux de pèlerinage ne donnent rien par eux-mêmes, mais que c'est au fond de lui-même que le pèlerin à Arès vient chercher quelque chise, la décision, prise ou renouvelée, et la volonté d'accomplir le Bien dans sa vie de tous les jours, ce qui est d'une extrême simplicité. On vient à Arès pour prendre le Feu du Bien non dans un miracle ou dans une grâce singulière, mais dans sa volonté. Autrement dit, ce Pèlerinage forge le caractère.
Ceci fait, je parle du Pèlerinage, toutes les positions, tous les scénarios sont ensuite possibles dans la vie pour être un pénitent, car la pénitence est multiforme au terme de l’analyse. Elle combine toutes les méthodes possibles pour aimer, pardonner, faire la paix, acquérir l'intelligence spirituelle libre de préjugés. Spirituellement, le pèlerin d'Arès n'est pas un religieux, il est un humain bon qui tient compte de l’ensemble des sensibilités de la société pour vivre de façon juste sans faire de tort à personne. Dans la vision arésienne un pénitent ne peut fonctionner sur la longue durée, c.-à-d. jusqu'au salut, que s'il est aimant, pardonnant, pacifiant, intelligent et libre, et non s'il croit ceci ou cela, s'il prie comme ceci ou comme cela. Aussi le Pèlerinage n'est pas important par la moment de piété qu'il offre sur un Lieu où Dieu a parlé, mais il est important par la durée qu'il aide à établir, durée infinie puisque la pénitence fait naître l'âme et que celle-ci dure infiniment. Le Pèlerinage anticipe la vie après la mort, donc.
La Révélation d'Arès dit à sa façon que les humains pour la plupart agissent pour des raisons qui leur paraissent bonnes, et qui souvent le sont, mais ils sont également animés par des passions et des imbécillités qui compliquent voire même qui annulent les effets heureux de l’action spirituelle. La vision froide de la "realpolitik" à la mode, qui consiste à décider uniquement en fonction des intérêts, n'est pas du tout celle du Pèlerin d'Arès. Le Pèlerin d'Arès sait qu'il doit aimer tout le monde sans transiger toutefois sur les principes du Bien et le rejet du Mal, car même si doit aimer le malfaisant et l'ennemi, il ne doit pas en suivre les voies.
Nous sommes attachés à la séparation du Bien du Mal et à l’équilibre entre tous les hommes de Bien. Nous n'ignorons pas que le Bien est toujours contrebalancé par des contre-pouvoirs indépendants qui ont leur propre notion du Bien — qui est quelquefois Mal — et que c'est dans l'équilibre entre toutes ces façons de vivre que le monde changera avec bonheur, car le Mal ne disparaîtra pas du jour au lendemain et il faudra bien faire avec lui pendant un temps. Le Pèlerin d'Arès cherche à s’épanouir dans la pénitence, mais il participe aussi à la vie du monde. Il faut un bon équilibre entre la liberté absolue individuelle (Rév d'Arès 10/10) et sa responsabilité en tant qu'homme-frère des autres hommes. Particulièrement cette année 2017 je m'efforce, au Pèlerinage, de trouver dans la Parole les sources de cet équilibre en moi.
Je crois, puisque le Père y croit, dans les vertus régulatrices du Bien, sa primauté dans le monde et c'est notamment pourquoi je poursuis mon espérance de l'éclatement des grandes masses en petites unités humaines où la pénitence, le Bien, s'exerce mieux que dans les grosses masses, parce que le Bien à son apex réside dans la stabilité des rapports humains plus faciles à trouver entre gens qui se connaissance qu'entre des citoyens qui s'ignorent dans la masse. Le Bien peut-il encore exister et c'est au Pèlerinage d'Arès qu'on vient ou revient s'en convaincre et trouver la force de l'établir.

27jun17 186C10
Voilà une découverte scientifique : Une forme de vie indéfinissable constituée d'une seule cellule qui est capable d'apprendre ! Imaginez un organisme sans cerveau, ni cellule nerveuse, ni rien d'autre qu'une seule cellule vivante qui est capable d'un comportement extraordinaire et qui défi les canons de la religion scientifique biologique !
http://www.lemonde.fr/biologie/video/2017/06/21/visqueux-rampant-et-presque-immortel-pourquoi-le-blob-fascine-les-scientifiques_5148518_1650740.html :
Texte de présentation : "Son nom véritable est Physarum polycephalum, mais cette créature rampante et visqueuse a été surnommé blob, en référence au film d’horreur éponyme de 1958.
S’il vit habituellement dans les sous-bois où il se nourrit de champignons, le blob intrigue les scientifiques. Ses spécificités biologiques sont uniques. Tout d’abord, il n’est composé que d’une seule cellule. Le blob est également presque immortel. Il ne craint ni le feu, ni l’eau, peut être découpé en morceaux et peut se régénérer. Le blob présente aussi des caractéristiques des plantes, des animaux et des champignons.
Les capacités de cet organisme sans cerveau étonnent. Il est par exemple capable de trouver la sortie de labyrinthes dans lesquels des scientifiques le plongent. Autre exemple : il réussit à simuler des réseaux aussi performants que ceux des humains, comme le métro de Tokyo."
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/biologie/video/2017/06/21/visqueux-rampant-et-presque-immortel-pourquoi-le-blob-fascine-les-scientifiques_5148518_1650740.html#h2FeZtMIjG5PBX2z.99
Ceci illustre bien ce que dit Frère Michel Potay sur son blog* (réponse 21juin17 186C2 ) :
"Il n'y a que la science rationaliste pour ne pas prendre conscience de la force intérieure et indéfinissable qui pénètre dans tout ce qui est: du caillou au cerveau humain. On ne peut en prouver l'existence, dit la science, mais nous répondons : Tout ce qui est est et n'a pas besoin de se prouver. Tout autour de nous tout meurt ou s'use, même les plus hautes montagnes s'usent. Oui, mais comment ne pas percevoir la Force de Vie qui permet à tout de tomber en poussière, de renaître autrement, de changer, de persister malgré tout, car Lavoisier l'a dit : Rien ne se perd, tout se transforme. La vie persiste au cœur même de la mort, la vérité persiste au cœur même du mensonge, bref, la Lumière se voit toujours dans les ténèbres. La ciel nocturne n'est pas une ténèbre, c'est une infinie constellation de lumières."
Daniel C. d'Aquitaine

Réponse :
Merci, mon frère Daniel, pour cette information. Je ne connaissais pas ce physarum polycephalum, créature rampante et visqueuse surnommée blob. Merci de combler ainsi mon ignorance et, j'imagine, l'ignorance de beaucoup des lecteurs de ce blog.
De toute façon, nous n'avons pas besoin d'être savants pour supposer, avec de fortes probabilités de vérité, que la Vie imprègne tout : La pierre crie dans Mon Oreille. L'homme qui crie dans Mon Oreille n'entend pas la pierre. J'entends la pierre, dit le Père à Arès en 1977, qui ajoute : (Mais si) le frère entre l'étoile dans Ma Main (= oublie son rationalisme étroit et accepte de voir l'infinité de la Vie, grande comme une vaste étoile, que la Main du Créateur peut contenir) il entend la pierre  (Rév d'Arès xiv/6-9).
Voilà pourquoi les humbles pénitents savent beaucoup de choses que les savants.

27jun17 186C11
Charlotte, Aubin [enfant de Charlotte] et moi sommes arrivés à Arès jeudi dernier. Pour éviter le bazar avec un enfant de 22 mois bien vivant, nous venons prier alternativement, car comme bien d'autres enfants c'est un petit garçon trotteur qui déménage assez rapidement votre mobilier et ses accessoires dessus comme dedans. Ce n'est pas encore très bien organisé, mais ça bouge et vite !
Vu le partage du temps de prière, voici juste quelques observations.
Il me semble que pour entrer dans la Maison de la Sainte Parole il faut de plus en plus de temps. Certains restent un bon moment, plantés là où le Créateur est venu parlé à l'homme, comme si c'était là que la "douche de Grâce" était la plus forte !
En 25 ans, j'ai parfois ressenti des choses " bizarres " et des éclairages très intéressants de la Parole, dans la Maison de la Sainte Parole mais pas à cet endroit précis. Je n'ai pas du y rester assez longtemps ! Et puis c'est où l'endroit précis ? Vous nous avez dit que le bâton avait la taille d'une canne, soit un bon mètre, mais le diamètre ? Faut poser son front à l'endroit pile ? est ce qu'à 10 cm, 50 cm, voir un mètre ou plus ça marche ? Et donc le temps d'attente d'entrée et de sortie qui est régulièrement long et qui peut parfois dépasser le temps de prière, puisque les deux files se croisent à l'endroit pile, ça bouchonne, fait il parti de la prière ? N'y a t'il pas une possible marche en avant, sans croisement ? Vous allez doubler la taille de la salle de prière, mais nous avons là un nœud à résoudre, sinon comment faire entrer le double ou plus de personnes en trois heures.
Quarante pas nouent ma force et ma faveur (Rév d'Arès xLi/9) : S'agit il des pas d'un homme, d'Aubin — ça ne fait pas beaucoup — ou du Créateur — ça fait beaucoup ?
Donc, pour résoudre mes problèmes d'agacement qui ne m'aident pas à bien me concentrer dans ma prière quand je vois tous ces frères et sœurs qui attendent, je vais comme ce matin, aller prier à l'aérium face au Bassin [d'Arcachon], où je contemple et médite aussi sur cette immense étendue d'eau et ces centaines de bateaux prêts pour le "Grand Voyage", mais qui sont encore enchaînés à leur ancre, un peu comme nous avec tous nos casseroles personnelles, familiales et autres... que nous trainons derrière nous.
Ne voyez donc là, que le commentaire d'un pèlerin d'Arès petit p, qui ne sait pas garder son Zen et sa sérénité face aux consignes du prophète.
Bon pèlerinage à tous !
Rémy G. de l’Avignonnais

Réponse :
C'est vrai, les jours d'affluence il faut "de plus ou plus de temps pour entrer dans la salle de prière" et c'est bien pour cela que j'espère tant ce permis de construire, qui n'arrive toujours pas, qui permettra de doubler la surface de la salle de prière et d'avoir deux files d'entrée au lieu d'une (c'est prévu), ce qui réduira le temps d'attente de moitié, les jours d'affluence, car les autres jours il n'y a pas de problème. Mais pourquoi cet afflux de pèlerins à l'ouverture chaque jour ? Je ne sais pas très bien, mais je suppose qu'un certain nombre de frères et sœurs souhaitent seulement venir prier avec moi, leur frère aîné (Rév d'Arès 16/1). Quand je sors de la salle de prière vers 19h il n'y a plus grand monde dans l'exèdre et vous entrer dans la salle de prière presque immédiatement.
Il faut garder à l'esprit qu'en ce qui concerne le Pèlerinage rien n'est obligatoire. Le Pèlerinage lui-même n'est pas obligatoire, pour commencer. Aussi, n'importe qui peut prier où il veut, comme il veut, quand il veut, et même ne pas prier — ceux qui ne Le prient pas (Rév d'Arès 25/6) —, alors pourquoi ne pas "prier à l'aérium face au Bassin" ? Pas plus obligatoire n'est d'aller saluer le lieu (approximatif) où la Voix du Père s'éleva dans un bâton de Lumière (dont je n'ai mesuré ni la hauteur ni la largeur ou le diamètre), ni même la tunique, ni même les pieds nus... Les seules choses qui sont demandées au Pèlerin sont le respect du Lieu et la respect de la paix des autres pèlerins.
Vous allez me dire : Pourquoi dans ces conditions ne voit-on jamais de pèlerins sans tunique et chaussés dans la salle de prière ? Je ne sais pas. Il semble que tout le monde se plie volontiers à l'effacement du sexe, de l'état social, de la richesse ou de la pauvreté que permet la tunique et au respect du sol où le Père S'est posé Lui-même en se déchaussant : Ôte tes sandales, car le lieu où tu te tiens est une terre sainte (Exode 3/5), dit à Moïse Yahwé Qui semble tout simplement parler avec bon sens, mais je pense que si Moïse ne s'était pas déchaussé, Yahwé lui aurait parlé de la même façon. De plus, si Moïse n'avait pas suivi les directives que Yahwé lui avaient données le pauvre Yahwé n'aurait eu qu'à trouver, plus tard, quelqu'un d'autres pour libérer les Hébreux d'Égypte. Moi-même j'avais la possibilité de dire non à Jésus en 1974 et non au Père en 1977. Vous n'avez pas idée, mon frère Rémy, des pouvoirs que vous avez sur Dieu et c'est bien parce qu'ils se sont rendu compte de cela qu'un bon nombre d'athées sont si arrogants.
Si l'on tient à venir à Arès sur le saint lieu où le Père parla en 1977 je rappelle qu'on peut y venir quand on veut entre 18h et 21h les jours de semaine, entre 17h30 et 21h les samedi, dimanche et jours fériés, et entre 08h30 et 11h30 le vendredi. Généralement les pèlerins qui viennent à 19h ou 20h le soir ou 10h30 le vendredi n'ont aucune difficulté à entrer. .

27jun17 186C12 
Quel bonheur d'entendre au fond de nos cœurs les pèlerins d'Arès venus prendre le Feu (Rév d'Arès xLi/7) proclamer dans les Livres la Parole du Père dans La Maison de La Sainte Parole à Arès, là où le Créateur de l'Univers est venu vous parler par cinq fois du 2 Octobre au 22 Novembre 1977 à Arès, village situé au bord du Bassin d'Arcachon,à 47 km de Bordeaux.
La lèvre, le front (s'al)long(ent) vers le Four ; (comme du) léger rabab J'entends (leur chant) (R"v d'Arès xLvii/8).
Il est bon que vous rappeliez dans votre entrée 186 que les Pèlerins d'Arès, disciples de La Révélation d'Arès assument de leurs deniers, gérés par L'Œuvre du Pèlerinage d'Arès (Association Loi 1905) l'entretien et le service du Pèlerinage.
Tu établiras pour ta génération et celles qui viendront avec mesure le denier de service de Mes Assemblées (Rév d'Arès 34/8).
Ce lieu qui regroupe la Maison de La Sainte Parole [où parla le Père en 1977], la Maison de la Révélation où le prophète Jésus vint vous parler quarante fois en 1974, ses dépendances est un lieu à honorer et à entretenir pour les générations qui viennent et viendront prendre Le Feu (Rév d'Arès XLI/7).
Les Pèlerins d'Arès ont la responsabilité d'en prendre soin. Grâce à L'Œuvre du Pèlerinage d'Arès, qui assure sa gestion, il est important d'avoir conscience que sans nos deniers, cette Terre Sainte d'Arès sera un Phare pour bien des générations de Pèlerins d'Arès jusqu'au Jour de Dieu (Rév d'Arès 31/5).
Or, vu le nombre croissant de Pèlerins d'Arès et de pèlerins d'Arès qui viennent chaque année, ce denier est capital pour assurer l'entretien de ces Saints Lieux, le service du Pèlerinage, l'agrandissement de la Maison de La Sainte Parole, etc.
Comment verser ce denier à L’Œuvre du Pèlerinage d'Arès ?
A qui le verser ?
Grand merci, Frère Michel, d'éclairer bien des pèlerins d'Arès, afin que L'Œuvre du Pèlerinage d'Arès soit honorée de ce denier de service des Assemblées (Rév d'Arès 34/8).
Patricia C. des Hautes Alpes.

Réponse :
Merci, ma sœur Patricia, pour ce commentaire, qui rappelle — ce qui est le bon sens même — que le Saint Lieu d'Arès a besoin des offrandes des frères et sœurs pour que soient assurés son gardiennage toute l'année (il faut loger, éclairer, chauffer, etc. les gardiens qui se succèdent de semaine en semaine), sa propreté, sa maintenance, les travaux qu'il y faut entreprendre, etc.
Pour l'heure c'est ma demi-dîme qui permet ce financement, mais après moi il faudra verser le dernier de service du Pèlerinage directement à L'Œuvre du Pèlerinage d'Arès,15 rue Jean Lebas, 33740 Arès, par le moyen de votre choix : mandat, chèque, etc.

29jun17 186C13

Michel Potay, le webmaster informe les lecteurs du blog :
:

Attention, un nouveau virus du noms de "Petya", en fait un rançongiciel (cryptage des données de votre disque dur et exigence d'une rançon pour décrypter vos données) sévit actuellement.
C'est une attaque informatique de grande ampleur, qui a surtout affecté les activités de grandes entreprises.
Le pirate a exploité des failles du système Windows connues de la NSA (National Security Agency, Service de renseignement Américain, organisme gouvernemental du département de la Défense des États-Unis, responsable du renseignement d'origine électromagnétique et de la sécurité des systèmes) dont les documents ont été volés par le pirate. Il en a résulté que, par exemple, à Kiev (Ukraine), les passagers du métro ne pouvaient plus payer par carte bancaire, les tableaux d’affichage des départs d’avion, à l’aéroport, avaient cessé de fonctionner, les mesures automatiques de radioactivité à Tchernobyl étaient bloquées. À Bombay (Inde), les conteneurs sur le port ne pouvaient plus être déplacés. En Russie la société pétrolière Rosneft a dû mobiliser un serveur de secours pour pouvoir continuer à produire. Telles sont quelques-unes des L'attaque informatique a touché les ordinateurs du monde entier mardi.27 juin.
Comment se déroule l'attaque par le virus "Petya" ?
Les ordinateurs attaqués ne démarrent pas. Ils affichent simplement un message en anglais qui indique que les données contenues dans le disque dur ont été cryptées et qu’il faut verser l’équivalent de 280 € par courriel, à une adresse anonyme, pour pouvoir les récupérer.
Comme le virus "Wanna Cry", responsable d’une autre attaque en mai, Petya utilise une faille du système d’exploitation Windows. Cette faille était connue de la NSA, l’agence de renseignement américaine. Le pirate a volé cette information dans les serveurs de la NSA. Cette faille du système Windows a déjà été utilisée par le créateur du virus Wanna Cry en mai, puis maintenant par celui de Petya.
Le virus infecte un ordinateur lorsque l’utilisateur ouvre une banale pièce jointe.
Ensuite, il peut se propager automatiquement dans l’ensemble des ordinateurs en réseau.
Les attaques ont notamment eu lieu en Australie, aux États-Unis, en Pologne, aux Pays-Bas, en Norvège, en Russie, en Ukraine, en Inde, au Danemark et en Espagne.
Ce sont surtout de grandes entreprises qui ont été touchées : Maersk, Auchan, BNP Paribas, Saint-Gobain, Rosneft ont admis avoir été atteints. En principe, ces entreprises disposent des moyens de se protéger, mais dans la réalité, elles restent fragiles, car toutes les règles de sécurité ne sont pas forcément appliquées en temps réel.
La première chose à faire, pour se protéger, est de mettre à jour régulièrement les ordinateurs.
Toutefois, dans beaucoup de grandes entreprises, entre le moment où l’on a connaissance d’une faille et celui où l’on fait la mise à jour, il se passe de trois à six mois, parce qu'il existe une inertie. Or, les pirates informatiques sont beaucoup plus rapides.
Dès que le pirate a utilisé les informations volées à la NSA, Microsoft a mis à disposition un correctif pour colmater la brèche. Il est disponible depuis le 10 mars. Les ordinateurs infectés sont ceux qui n’ont pas effectué cette mise à jour.
Qui est l'assaillant ou qui sont sont les assaillants ? Un individu ou des individus ou une petite entreprise ou des petites entreprises qui agissent seuls ou avec le consentement de l'État dans lequel ils sont installés. Selon toutes apparences le virus Petya est destiné à extorquer de l’argent aux personnes touchées. Il semble donc être l’œuvre d'un pirate aux motivations purement lucratives. Mais une attaque peut servir à en dissimuler une autre, avec d’autres objectifs. Dans le cas du virus Wanna Cry, l’enquête a ainsi permis de remonter jusqu’à un groupe nommé Lazarus lié à la Corée du Nord.
Dans le cas présent, il est encore trop tôt pour le dire, mais le fait que l’attaque ait démarré en Ukraine éveille des soupçons. Le président du conseil de sécurité ukrainien, Oleksandre Tourtchinov, a tout de suite accusé la Russie, sans apporter de preuves.
L’hypothèse d’une action étatique est en tout cas prise au sérieux par le secrétaire général de l’Otan, Jens Stoltenberg. Celui-ci a rappelé qu’une cyber­attaque d’envergure pourrait entraîner le déclenchement de l’article 5, en vertu duquel une attaque contre un des pays de l’Otan est considérée comme une attaque contre tous. L’Otan dispose déjà d’une capacité de cyberdéfense, avec un centre spécialisé dont le siège est à Tallinn en Estonie.
Voilà l'ensemble d'informations que j'ai pu glaner. Je crois de mon devoir de les faire connaître.


04jul17 186C14
Lettre à Dieu sur Le Lieu des Theophanies [Pèlerinage d'Arès] :
"Non, Père, Tu ne seras pas revenu pour rien.
"Il faut dire qu'avec l'homme Tu auras tout essayé, jusqu'à la trombe aux jours de Noé [Rév d'Arès 31/5].
"Avec la Force que Tu laisses ici, nous pourrions, nous, petits hommes, transporter des montagnes, mais c'est à peine si nous arrivons à soulever nos godasses pour aller à la Moisson que Tu nous envoies faire.
"Il est vrai que c'est un labeur pour les géants des temps anciens [Rév d'Arès 31/6]. Nous sommes allés si loin à rebours de Ta Création, il y aurait de quoi s'arracher les cheveux, je Te jure !
"Mais Toi, c'est avec Amour que Tu reviens vers nous, Ton Amour qui nous paraît tellement démesuré pour nous qui avons le cœur tanné par le péché [Rév d'Arès 23/1].
"Et puis, en nous créant à Ton Image, n'as-Tu pas pris le plus gros risque de toute Ta Création ?! Réalises-Tu qu'à cause de nous c'est plus de treize milliards d'années qui pourraient partir en fumée ? Ah, prendre des risques, ça, c'est le côté que nous avons gardé de Toi. Mais en usant à contresens des dons que Tu nous as légués, nous pourrions aller jusqu'au péché des péchés et là c'en serait fini pour nous.
"Je voudrais aussi Te parler du Prophète Mikal : Chapeau ! Tu as fait fort ! L'ange sur la plage a dit que Tu l'avais longtemps cherché, Tu nous signales que Tu T'es adressé à d'autres en grand nombre, mais qu'ils se sont dérobés à Ton Appel [Rév d'Arès 2/16]. Mikal,lui, nous dit que c'est par hasard que Tu as tiré son nom parmi tous les noms des hommes mis dans un grand chapeau. Eh bien, moi, c'est le seul endroit où je ne crois pas qu'il dit vrai quand il dit ça.
"Tu as raison de dire qu'il n'est pas l'avorton de Tes fils [Rév d'Arès 23/1]. Si je ne veux pas plus Te parler de lui, c'est à cause de sa grande modestie. Sa place est grande pour lui dans mon cœur, mais Tu sais aussi combien il est encore difficile pour moi d'aimer tous les hommes comme Tu nous le demandes. J'aspire à y arriver."
Dominique F. de Catalogne Française

Réponse :
Merci, frère Dominique, pour ce commentaire. Merci pour la bonne opinion que vous avez de moi. Après quarante trois ans je ne sais toujours pas si je la mérite. Pas seulement par modestie, comme vous dites, mais aussi parce que cette opinion n'est pas partagée par tout le monde et que, si je veux considérer toutes les pensées humaines comme dignes de considération, parce que je suis libre de tous préjugés, je ne sais pas qui a tort et qui a raison parmi tous ces humains qui ne me voient pas avec vos yeux affectueux.
Mais, je me sens si seul dans mon petit coin du monde, sur une terre : Arès, que le Créateur a sacralisée, que je ne peux que vous remercier du fond du cœur pour votre amour fraternel, que partagent votre épouse Claudine et votre fille Marie, avec lesquelles j'ai eu aussi la joie de prier sur notre saint lieu. Et je profite de cette réponse à votre commentaire pour remercier du fond du cœur tous ceux avec qui je prie depuis le 21 juin et avec qui je vais prier jusqu'au 15 août.

04jul17 186C15
Je n'ai rien capté à Arès si ce n'est dans la beauté et le langage profond de ses marées et tous ces moments où j'ai voulu me fondre comme une prière dans cette unicité si harmonieuse de ses paysages.
Voilà peut-être où j'ai pris le Feu.
Les humains me déçoivent et je ne suis malheureusement pas mieux qu'eux.
On attend toujours plus des autres que de soi-même, je continuerai à aimer plus, à pardonner plus, et à faire la paix plus sans jugements au mieux de mon cœur.
Je sais que Dieu est infiniment plus humble que nous et ainsi il nous laisse un champs extraordinaire pour nous réaliser et c'est sans doute dans ce "rien" qu'Il nous parle le mieux puisqu'Il ne reste que moi-même pour faire parler ma liberté, mon amour, mon individualité, mon langage et ma créativité dans leurs sens le plus beau.
C'est sans doute ce que viennent faire les pèlerins à Arès.
Nous sommes les épaves qui voguent sur une Mer infinie sans cesse à la recherche d'un port d'attache, d'un lieu miraculeux, mais parfois cette Mer se retire et nous laisse cloués au sol, le temps alors reprend possession de nous, mais c'est peut-être pour repartir plus fort quand cette Mer revient.
Angel C.-D. de Genève, Suisse

Réponse :
Ne connaissant pas votre visage, mon frère Angel, je ne sais pas si j'ai prié avec vous sur le saint lieu d'Arès, mais je sais par ce commentaire que vous y êtes venu et cela me remplit de joie pieuse.
Oui, c'est vrai, on peut souvent se demander ce qu'on vient "capter à Arès" , on peut comme vous n'être jamais sûr de ce qu'on "vient faire à Arès", réduit à des suppositions, car nos possibilités de voir l'Absolu sont si petites que le Dieu infini dont nous sommes les images et ressemblances, tellement infini qu'il est "infiniment plus humble" que nous, nous échappe. C'est comme la théorie de la relativité, on peut la formuler mathématiquement mais au fond quelle représentation nous en faisons-nous ? C'est toujours difficile... voire impossible, à dire, parce que la construction d'un garage dans mon jardin ou la onstruction d'une grange près de la ferme ne tire rien, absolument rien, d'utile de la théorie de la relativité. Quelque chose nous échappe toujours, parce que seul l'immédiat nous est utile ou est pour nous appréciable, comme "les marées, les paysages" à Arès. Mais Dieu ? Où est-Il au Pèlerinage ? Où est-il en nous ? Quel Feu de Lui venons-nous chercher ici, ce Feu qui par dessus le marché ne brûle pas, mais au contraire bâtit, renforce nos possibilités spirituelles ?
Quelle est cette valeur du Feu que nous venons prendre ici ? Et, pour tout dire, quel est le sens ultime de la vie et quelle est cette Vie, avec un grand V, dont parle La Révélation d'Arès ? D'une certaine façon, nous comprenons le scepticisme de tous ceux à qui nous parlons de cela dans la rue quand nous sommes missionnaires. Tous ces gens au fond sont suicidaires sans le savoir, parce qu'ils n'ont aucune exigence du sens de la vie autre que matériellement immédiat et qu'ils sont incapables, sauf les rares épis mûrs, de concevoir autre chose que le train-train qui va de la naissance à la mort.
Or, le contraire du suicidaire qu'est l'homme de la rue qui nous écoute sans nous entendre, parce qu'il est comme déjà mort, c'est celui qui cherche. Nous sommes ceux-là, mon frère Angel, nous cherchons.
Nous cherchons, et cherchant nous trouvons à force de chercher quelque chose dont nous dépendons invisiblement et ce Quelque Chose prend soudain des capitales, Q et C, parce que ce Quelque Chose, qu'on appelle aussi Tout Autre, est, mais alors absolument, une évidence, à savoir que l'homme est suffisamment différent de l'animal pour que ce soit évident : la nature humaine ne s'arrête pas à la nature de sa matière.
Mais être évident n'est pas forcément perceptible. Cependant, entre le suicidaire qui s'ignore et le non-suicidaire, qui généralement s'ignore tout autant, il n'y a pas grande différence.
Le suicidaire est celui qui cherche un sens a sa vie et qui ne trouve rien ou ne trouve pas grand chose, sinon bien gagner sa croûte et ne pas trop souffrir, ce que demande sans doute aussi une fourmi ou un un éléphant, et qui de ce fait conclut qu'en dehors du matérialisme immédiat il n'existe rien qui vaille la peine de suivre un idéal. Le non-suicidaire est celui qui cherche et qui trouve ou, s'il ne trouve pas, qui pense qu'il n'a pas encore cherché où il fallait. Autrement dit le suicidaire cherche si la vie a un sens et n'en trouve qu'un vraiment très minime: le confort, l'amour des siens, mais le non-suicidaire cherche si la vie a un sens et en découvre un transcendant, un qui va au-delà de la mort et qui appartient à l'infini. Mais, en plus, le Pèlerin d'Arès découvre que non seulement sa vie a un sens infini, mais qu'il doit construire lui-même sa propre réalité. Cette construction s'appelle pénitence.
C'est pour renforcer votre conviction qu'il faut développer votre pénitence que vous venez à Arès.

04jul17 186C16
Il est 01:00 du matin à Amsterdam ce 4 juillet. Je vois que le blog est en panne depuis le 27 juin. Huit jours sans commentaires, c'est rarement arrivé sur freesoulblog.net ou michelpotayblog.net.
Je ne suis pas pèlerin d'Arès, je ne crois qu'à moitié à La Révélation d'Arès et je ne suis pas engagé dans votre croisade pour la pénitence, mais votre blog m'intéresse à plusieurs titres.
J'ai notamment été intéressé par votre longue diatribe contre les grandes masses nationales et votre appel à une confédération de "petites unités humaines" partout, à l'imitation du système de cantons suisses.
Ma question, cette nuit, est simple : Votre proposition de faire éclater les grandes nations, trop nombreuses, ingérables, selon vous, a-t-elle partie liée avec la théologie de la libération ?
Geert T. Koninkrijk der Nederlanden [Royaume des Pays Bas]

Réponse :
Je ne fais pas de théologie. Mon aspiration à l'éclatement des grandes masses pour que se reforment des petites souverainetés n'est pas en soi théologique, mais simplement logique. La vie collective dans l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence spirituelle et la liberté absolue (selon Rév d'Arès 10/10), celle qui libère l'homme du poids des préjugés, cet ensemble de traits psychologiques que La Révélation d'Arès réunit sous le mot de pénitence, ne peut être idéalement vécue que dans des nombres restreints, voire même très restreints d'humains. Les humains en nombre restreints peuvent, organisationnellement, se contenter d'une gestion collective et éviter la politique, laquelle est par définition recherche du pouvoir.
La théologie de la libération, de toute façon, n'est pas une théorie uniquement propre à l'Amérique Latine, mais elle est à mes yeux propre à l'histoire universelle, parce qu'il faut apporter une réponse non seulement à la pauvreté due à une inégale, ancestrale répartition des richesses dans le monde entier, mais à l'injustice de tous les systèmes politiques. C'est une question à laquelle est confrontée toute l'humanité depuis toujours dans le monde entier.
Ce sont le théologien péruvien Gustavo Gutiérrez et le théologien brésilien Leonardo Boff qui ont concocté le terme "théologie de la libération", mais des centaines d'hommes de bonne volonté ont dans le monde contribué à l'idée que ce nom recouvre:  L'option préférentielle pour les pauvres, qui est l'option de l'Évangile de Jésus depuis deux mille ans..
Qu'entend-on par option préférentielle pour les pauvres ? Non qu'il faut que tout le monde soit pauvre pour acquérir la vertu, mais que les pauvres sont au centre de l’attention des gestionnaires. Cela passe notamment par l'accomplissement de la Parole (Rév d'Arès 35/6), qu'on l'attribue à Dieu comme font les Pèlerins d'Arès et de nombreux croyants ou qu'on l'attribue à la simple intelligence humaine comme font les incroyants qui pensent que La Révélation d'Arès découle de mon imagination, la libération des esprits comme des corps dans une perspective de salut et de transfiguration d’un ordre social actuellement marqué par le péché dont les hommes doivent se libérer. Gustavo Gutiérrez eut ici une idée très particulière : Pour lui la théologie n'était pas prime mais seulement seconde dans la perspective de la libération, c'est-à-dire que la théologie (s'il y en a une) n'est pas l'idéologie active, mais est précédée d’un engagement concret dans la société qui permet ensuite d’élaborer une réflexion de foi, une éthique spirituelle. Gutiérrez parlait ainsi d'une théologie ascendante, non descendante. C'est tout à fait l'ordre dans lequel je vois les choses : Faire éclater pacifiquement les grandes masses en petites unités humaines d'abord ; ensuite la valeur vitale de la pénitence me paraît plus facile à faire comprendre et admettre à une petite population.
Les théologiens de la libération sud-américains ont pris le marxisme comme grille d’analyse pour comprendre les inégalités révoltantes qu’ils avaient sous les yeux. C’était à leur époque la manière de penser dominante et ils se sont efforcés de l’adapter à leur environnement, mais en fait ils n’étaient pas marxistes. Le système de pensée de Marx leur semblait seulement le plus pratique pour adapter l'espérance évangélique aux possibilités de compréhension populaire. Le prêtre colombien Camillo Torres qui entra dans les rangs de la guérilla dans les années 1960 fut une exception, pas du tout un courant dominant. De même nous Pèlerins d'Arès ne sommes pas marxistes sous prétexte que La Révélation d'Arès parle des steppes (28/3, etc.).
De même que des membres du clergé catholique sud-américain devenus les "voix des sans-voix" inquiétèrent les classes possédantes jusque dans les États-Unis qui alors avaient peur de sa perméabilité aux idées communistes denues d'URSS, les Pèlerins d'Arès passent pour des communistes déguisés en croyants et la fameuse "mission sociale", que j'ai tant déplorée, à l'origine de laquelle je n'étais absolument pas, n'a rien fait pour effacer cette opinion qui a eu pour résultat la conspiration du silence qui nous étouffe encore complètement en nous interdisant l'accès aux micros et caméras de la radio et de la télévision. L’initiateur de ce qu'on a appelé en Amérique Latine le "Pacte des Catacombes", Dom Helder Camara, archevêque de Recife, fut lui aussi interdit de parole publique. Mais aujourd'hui la théologie de la libération a survécu à l’effondrement du communisme et montre la pertinence spirituelle de son intention strictement évangélique.
Nous Pèlerins d'Arès voulons toujours partir du réel, non d'un fond idéologique, et c'est pourquoi vous pensez qu'il y a parenté entre la théologie de la libération et nous qui en sommes proches parce que nous sommes proches de Jésus revenu parler aux hommes de la part du Créateur en 1974.
Oui, il y a parenté entre nous et les tenants de la théologie de la libération, mais celle-ci n'est jamais qu'une des rares façons possibles de voir l'Évangile Palestinien sur le plan pratique. Par là nous sommes, c'est vrai anti-religion car la religion, quelle qu'elle soit, est tenue en laisse par les puissants du monde, et nous sommes en conséquences anti-politiques, car les politiques tiennent en laisse l'humanité. Mais nous ne sommes pas des révolutionnaires, pas des brûlots, nous cherchons des voies libératrices passant par la pénitence, l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence spirituelle et toute action faisant des humains libres de préjugés.

04jul17 186C17 
La prière est un vœu fait à l'esprit, ou émis dans l'univers. . .
Je suis un dieu aujourd'hui, accompli et réalisé ( pléonasme).
La chair, l'esprit et l'âme sont indépendants l'un de l'autre et synergiques si besoin.
Je suis créateur parmi la Création mais pas encore indépendant de la Création ! Est ce possible ?
Il faudrait du vide ?!
Sébastien C., un SDF de l' Univers.

Réponse :
Hier, mon frère Sébastien, je voulais vous remercier pour ce bermuda que vous m'offrez, que j'ai découvert seulement hier lundi, mais vous aviez disparu, vous étiez parti. Ce cadeau est assez insolite, mais vous l'avez fait de bon cœur. Cela me touche.
Pour ma part, j'ai eu une grande joie intérieure de prier avec vous pendant ces deux premières semaines du Pèlerinage. De tout mon cœur j'appelle sur vous la Main du Père, je voudrais tant que vous trouviez la santé qui souvent vous manque et qui d'une façon générale vous empêche d'être autre chose qu'un SDF de l'Univers. Mais après tout, Basile le Bienheureux fut aussi une sorte de SDF de l'Univers.

06jul17 186C18
Comme vous savez, je suis amené à me déplacer une à deux fois par an au Liban pour la diffusion de La Révélation d`Arès édition 2009 et la Bilingue français-anglais, mais, cette fois-ci, c`est pour aller chercher mon pauvre père Salim, fatigué de vivre seul depuis vingt-cinq ans.
Ce n`est plus un secret de polichinelle que le Liban soit infesté de corruption en particulier dans les hautes sphères du pouvoir. Si la guerre civile n`a pas repris de plus belle depuis la fin de la guerre civile en 1991 c`est peut être parce qu`il existe dans les cœurs de beaucoup de Libanais, qui sont soucieux d`une meilleure société, un indice majeur de la foi : exprimer le mot de Dieu (qui est prononcé de la même manière pour un musulman ou un chrétien) est naturel et toujours très courant, quelque soit la confession.
Ce Dieu, qu`une majorité de gens cite tôt ou tard dans leur phrase, est accepté et respecté par tous ici. Comme votre page de blog est actuellement consacrée à la prière, je voulais vous adresser cette photo prise tout à l`heure dans une salle d`attente d`un grand hôpital beyrouthin, où l`on trouve côte à côte Nouveau Testament, Coran et autres livres de prières comme (seuls) lectures disponible pour le public.
Autre exemple : Sur le chemin du retour, le chauffeur de taxi m`a confié qu`il comptait aller jouer aux cartes avec ses amis après le travail , mais "qu`il n`oublierait pas d`aller prier avant", et d`ajouter : "car, sinon, que serions-nous si nous ne prions pas ou si nous ne nous rappelions pas notre devoir ?"
En prière avec vous cher prophète.
Joseph S. de Lille, Nord
Livres à l'Hôpital de Beyrouth

Réponse :
Merci, mon frère Joseph, pour ce commentaire que vous m'adressez de Beyrouth au Liban.
Je suis heureux que vous vous dévouiez pour la diffusion de La Révélation d'Arès édition 2009 au Liban, pays de 6 millions d'habitants, qui a le mérite d'accueillir un millions deux cent mille Syriens réfugiés de la guerre civile autant que de l'occupation par DAECH.
Merci pour votre dévouement. J'espère que votre père, Salim, sera heureux à Lille.

06jul17 186C19
Au risque de passer pour le vilain petit canard perdu au milieu de cygnes majestueux, je dois avouer que je préfère prier chez moi, plutôt qu’au Pèlerinage d'Arès. J’en éprouve de plus grandes joies et de plus grands bonheurs.
Si je continue à prier sur le Saint Lieu, c'est parce que je ne veux pas désobéir aux conseils du Père de venir prendre le Feu où Il a parlé.
Voilà ma petite contribution…
Je souhaite un très heureux pèlerinage à ceux qui honoreront le Saint Lieu de leur présence après le 12 juillet et le 2 août. Et à vous aussi cher Mikal, qui avez l'habitude de faire les trois cessions.
Françoise S. de Bretagne-Sud

Réponse :
On ne passe pas pour "le vilain petit canard" si l'on ne vient pas à Arès prier sur le saint lieu où le Message du Père Jésus puis le Père Lui-même sont descendus parler aux hommes en 1974 et 1977. Le Pèlerinage, comme la prière du reste, est libre. Personne n'a à juger ceux et celles qui viennent ou ne viennent pas à Arès.
Mais, voyez-vous, je ne crois que pas que votre pésence sur le saint lieu en juin cette année ou à d'autres moments les autres années, soit inutile. La Révélation d'Arès n'est pas qu'un événement qui véhicule des idées et relance la vie spirituelle, la quête de la Vie avec un grand V (Rév d'Arès 24/8), par l'intellect. C'est aussi un événement qui noue un lien physique avec le Tout Autre, ce Tout au milieu duquel nous baignons et dont nous sommes des parcelles, la plupart du temps sans nous en rendre compte.
Ainsi je suis moi-même chaque jour de l'année, dans mon bureau, ou dans ma prière, le nez dans ma Révélation d'Arès et cependant cenir à Arès lire cette Parole sur le lieu même où elle a été prononcée (35/6) et entendue par le Témoin que j'étais en 1974 et 1977 me fait renouer avec le souvenir, fugace comme tout souvenir, mais souvenir qui recrée un lien matériel avec ce qui fut matériel, car je suis matière moi aussi, et qui me place au centre de ce mystère, qu'il me faut aussi méditer : Pourquoi, moi matière comme un cafard ou une motte de terre, suis-je aussi porteur de l'Immatérielle Vie qui est la Source de tout ? Or, cette immatérielle Vie est est-même porteuse de gènes que nous avons tous dans nos viscères.
Je ne vais pas à Arès "pour ne pas désobéir au Père", mais pour retrouver ma famille ou ce qu'il en reste, mais ce reste est déjà quelque chose d'énorme, quelque chose à quoi je ne peux pas être indifférent. Le Créateur que j'aime avec des frères et des sœurs que j'aime, tout cela ensemble, pour reconstituer avec moi quelques bribes visibles et sensibles de cette famille à laquelle La Révélation d'Arès me réapprend que j'appartiens. Cela enfonce dans ma tête et dans mon cœur le clou de l'image et ressemblance de Celui qui a créé ma race, que j'appelle parfois bio-spirituelle, cette discontinue lignée humaine qui me relie à Adam et Ève, qui est un mystère autant qu'une réalité évidente. Chaque frère ou sœur qui prie avec moi sur le Saint Lieu d'Arès est lui-même ou elle-même l'image et ressemblance de Celui, le Père-Mère, qui est venu me parler en 1977. Bossuet disait : "Vous êtes des dieux encore que vous mouriez, et votre autorité ne meurt point." Ce vieux français du temps de Louis XIV dit merveilleusement bien ce que notre français moderne ne peut plus dire, parce que les mots de notre temps ne sont plus porteurs de vie spirituelle, mais je retrouve en silence cette vibration de la spiritualité sur le saint lieu d'Arès.

06jul17 186C20 
Je suis juif. Je ne suis pas un suiveur de La Révélation d'Arès. Pourtant, si ce document a bien l'Éternel pour origine, ce que je ne sais pas, mais qui n'est pas non plus impossible, il y a une bonne raison pour aller prier à Arès sur le sol où un nouveau buisson ardent a poussé cinq fois en 1977 et d'om est sortie la Voix.
Je suis bien allé à Jérusalem mettre mon front contre le mur du Temple.
Pourquoi ne pas aller à Arès mettre son front sur le sol d'où a jailli ce que vous appelez le "bâton de lumière". Comment le juif que je suis ne pourrait-il pas faire un lien avec le bâton de Moïse ? Le bâton de Moïse fut transmis depuis le Ciel au premier homme dans le jardin d’Adam. Adam le transmit à Énoch. Énoch le transmit à Noé. Noé le transmit à Sem. Sem le transmit à Abraham. Abraham le transmit à Isaac. Isaac le transmit à Jacob. Jacob le transmit à Joseph, son fils, en Égype. Lorsque Joseph mourut, toute sa maison fut pillée et ses biens furent mis dans le palais du Pharaon. Jéthro vit le bâton et les signes qui étaient gravés dans le bâton. Il s’en empara. Il l’emporta et le planta au milieu du jardin de sa maison. Aucun homme ne put l’approcher. Lorsque Moïse arriva chez Jéthro, il vit le bâton, lut ce qui y était gravé et le prit. Jéthro le vit et s’exclama : "Ce bâton est destiné à délivrer Israël de l’Égypte." C’est pour cette raison qu’il donna à Moïse Séphorah, sa fille, pour femme. Et voilà que ce bâton a resurgi à Arès. C'est troublant.
J'ai envie d'aller à Arès voir le lieu sur lequel jaillit du sol ce bâton. Mais je ne le ferai pas. Cela restera lettre morte. Je suis juif. Je suis fils du Peuple de l'Éternel. Je ne peux pas descendre.
Vous êtes indigne de votre héritage. Cet héritage est celui de Moïse. Vous ne pouvez qu'être juifs. Ou rien.
Simon S. d'Île de France

Réponse :
Je ne puis "qu'être juif" et mes compagnons, les Pèlerins d'Arès, ne peuvent "qu'être juifs... ou rien" ?
Sommes-nous ce que quelqu'un — peut-être Hanna Arendt — a écrit d'Eichmann lors du procès de ce fonctionnaire du crime nazi à Jérusalm, "...à un degré d'insignifiance incompatble avec la condition humaine" ?
Voyez-vous, frère Simon, je ne suis pas un juif de la synagogue, parce que je ne crois pas que ce qui nous relie à la Bible Juive se limite à ce qu'Esdras, qui est le père du judaïsme, a institué (Bible, Livre d'Esdras), mais je crois que la bonne manière de considérer l'Éternel remonte à la Genèse même, notamment et surtout à Abraham, Isaac, Jacob.
Vu comme cela, je me sens aussi israëlite que vous.
Mais je ne crois pas que ce que vous appelez la Torah soit d'origine divine, sauf quelques passages, mais je crois que les prêtres hébreux y ont ajouté de leur cru et qu'en fait c'est la libération du paganisme telle qu'elle se fit chez Abraham qui fait de nous tous des israëlites La foi d'Abraham est aussi simple que la foi du Pèlerin d'Arès. Quand je prie, à un moment donné je dis la très courte prière d'Abraham : Je lève ma main devant Yahwé, le Dieu Très Haut, Créateur du ciel et de la terre (Genèse 14/22) et je prononce immédiatement derrière, pour faire un lien direct entre Arès et la Vallée de Shavé (la vallée du Roi) (Genèse 14/17) ce verset de La Révélation d'Arès : Qui dit : Trois fois le jour, une fois la nuit, le pécheur priera comme je le prescris : Père de l'Univers... (Rév d'Arès 12/4-5). Par là je porte témoignage qu'entre Abraham et Michel à Arès, il n'y a que l'interruption de l'Histoire, qui est Histoire des hommes, de leurs péchés, de leurs mensonges et crimes. Je me sens donc israëlite.
Vous pouvez sans vous en trouver déshonoré venir prier à Arès. C'est l'Éternel qui parlaà Abraham il y a quatre mille ans qui est revenu parler à Arès en 1977.

06jul17 186C21 
Impressions au retour du pèlerinage de juin 2017.
Aller en pèlerinage à Arès c'est, bien sûr, l'occasion d'aller prononcer la Parole sur le Lieu même où le Créateur l'a donnée au prophète Mikal et c'est aussi aller à la rencontre de mes frères et sœurs de France et d'ailleurs qui viennent s'y recueillir .
Lorsque je me prosterne où est apparu le bâton de lumière [en 1977], je me sens en paix et j'aime ressentir cette douce vibration envahir mon être. J'ai toujours envie de rester à cet endroit, prolonger ce moment d'intimité dans la Main du Père.
En parlant avec les pèlerins, j'ai constaté que certains souffrent de ne pas pouvoir travailler dans les assemblées. Nous venons tous de quelque part. J'ai échangé avec des frères et sœurs qui, pris individuellement, sont très riches et passionnants, mais ils n'arrivent pas encore à mettre leur talent au service de l'assemblée. Nous sommes si divers qu'il est difficile de nous unir pour former la polone ! (Rév d'Arès xxxix/12). Il faut beaucoup de patience, d'humilité et une force de pardon et de dépassement pour réussir à travailler ensemble, privilégier la paix au conflit des idées.
Comme écrit ce "touriste spirituel" du commentaire 186C6, si les gens savaient qu'à Arès malgré les apparences (tunique et déchaussement) ils étaient plus libres qu'ailleurs et recevraient du Père grâce et paix pour le prix de leur volonté de faire le Bien, ils viendraient plus nombreux faire le pèlerinage.
Croyant ou athée, peu importe car le vrai Dieu c'est le Bien accompli. Les hommes ne croient plus en Dieu, car ceux qui parlent en Son Nom ne font pas Sa Volonté, donc ils en donnent une fausse image et on comprend que les gens rejettent parfois violemment ce faux dieu.
Si les croyants par leurs comportements et leurs actes reflétaient la Lumière du Père aimant, alors les hommes reviendraient vers Lui. C'est par ce qu'ils ont été trompés et scandalisés que les hommes ne croient plus. Déçus ils se sont tournés vers le matérialisme.
Puisse le Pèlerinage d'Arès nous aider à transmettre ce ,Feu cette Lumière du Père comme plein de petites lumières, telles des étoiles dans le ciel qui vont peu à peu illuminer la terre jusqu'à ressembler à une voie lactée.
Denis K .  de Bretagne-Sud

Réponse :
Je suis heureux d'avoir, cette année 2017 après de très nombreuses années prié avec vous, frère Denis, et votre épouse, sœur Marie-Élise, et vos filles Rachel et Ève. Merci pour ce beau commentaire.
Vous me dites que "certains [pèlerins venus prier à Arès] souffrent de ne pas pouvoir travailler dans les assemblées. Nous venons tous de quelque part. J'ai échangé avec des frères et sœurs qui, pris individuellement, sont très riches et passionnants, mais ils n'arrivent pas encore à mettre leur talent au service de l'assemblée. Nous sommes si divers qu'il est difficile de nous unir pour former la polone ! (Rév d'Arès xxxix/12)." Pourquoi alors viennent-ils au Pèlerinage ? Comme on irait à Lourdes, pour rendre hommage à un Événements surnaturel, une manifestation du Créateur, et peut-être recevoir une faveur, un miracle ? C'est humain, ce n'est pas interdit, c'est honorable, mais ce n'est pas la raison prime du voyage pour venir prendre le Feu à Arès. Venir à Arès en continuant de jeter sur l'idée religieuse traditionnelle, séculaire, de pèlerinage un regard inchangé, indépendant de la nature d'Appel qu'a l'Événémenet d'Arès, c'est dommage, mais la liberté fait qu'on ne peut l'interdire, car le Père descendu là est Père de tous les hommes, y compris des superstitieux, des faibles, de ceux qui viennent Lui rendre hommage sans répondre à Son Appel à la pénitence et à la Moisson de pénitents.
Il règne encore dans les cœurs humains, sauf sur la poignée de Pèlerins d'Arès engagés, un immense silence commandé par un refoulement général, ce refoulement qui rend si difficile notre mission. Mais nous savons que c'est en la poursuivant que nous allons changer peu à peu, lentement, les choses.

07jul17 186C22
Dans la lecture de ce blog, j’avais pris un bon mois de retard, suite à une semaine de voyage et à un long incident informatique. J’ai tout rattrapé et j'aimerais revenir sur deux points, déjà anciens.

1) Notre échange en c185c13 concernait les relations Ricoeur / Macron. À mes yeux, celles-ci ne faisaient pas de doute. Vous, vous étiez fort enclin à en douter. Votre réaction m’a sur le coup "étonné" au sens classique. Je ne dirais pas "stupéfait", mais disons "sidéré".
Ce qui du coup m’a paru intéressant, c’est que chacune de nos deux réactions illustre ce "solipsisme", objet de l’entrée 185.
Exemple voisin de solipsisme dans les convictions : un ami à moi, musulman, reste comme Faurisson persuadé qu’à Auschwitz il n’y avait pas de chambre à gaz. Il a fini par me convaincre que ça méritait examen et je me dis qu’il y a des arguments des deux côtés, même si la thèse officielle me semble tout de même plus solide. Mais en France la loi Gayssot interdit d’en discuter publiquement, ce qui ne peut que renforcer le "solipsisme" de ceux qu’on interdit de parole, les enfermer dans un quasi délire de persécution….
Quant à la relation Macron/Ricœur, j’ai regardé ça de plus près sur Google, et j’ai retrouvé le nom précis de la dernière œuvre de Ricœur dont la relecture confiée à Macron a été à l’origine de leur relation… En gros, grâce à vous, ma conviction naïve après l’article bien documenté du Monde s’est transformée en conviction plus étayée… mais je me suis dit :
Oui, chez Mikal et chez toi, voilà un cas de "solipsisme". A priori, toi François, tu fais confiance à ce que tu lis, parce que, comme on dit de ta famille paternelle "ce sont des gens qui ne mentent pas". Ressentant le mensonge comme aberrant, j’ai une tendance naïve à croire que les autres fonctionnent pareillement. Mais vous, né quinze ans avant moi, membre de cette génération (qui) connaît les calamités (Rév d'Arès 22/3), vous avez vu tant d’horreurs qu’un mensonge historique vous paraît banal. Votre réaction de défiance m’aide donc à modérer mon solipsisme.

2) En 185c49, Christian M. observait que « la plupart d’entre nous agissent par intérêt la plupart du temps » et vous lui répondez : "Oui (…) mon frère (…), tous les hommes agissent par intérêt… plus ou moins. Nous Pèlerins d’Arès, agissons rigoureusement sans intérêt dans l’œuvre de moisson, dans la pénitence, mais dans la vie quotidienne nous sommes contraints de défendre nos intérêts."
Ici encore, je flaire les dégâts à la fois du solipsisme et de l’imprécision du langage.
Dans cet échange, le mot "intérêt" est pris au sens matériel, sens courant comme le montre au rebours l’adjectif « désintéressé ». En ce sens les salariés agissent par intérêt et les bénévoles non… et il est utile de rappeler que notre mission et notre pénitence sont "bénévoles".
Toutefois le mot intérêt a un sens plus large. Si l’on réfléchit bien, chacun a "intérêt" à être assez "désintéressé" pour ne pas se laisser envahir par le matériel et protéger cette dimension spirituelle et intérieure qui seule peut le combler. Leibnitz disait ainsi que c’est notre intérêt d’aimer Dieu quand bien même on ne cherche pas cet intérêt. Cet "intérêt" profond, non l’intérêt de gagner et d’amasser, mais l’intérêt de vivre dans la paix profonde, appelée "salam", éshalomé ou autrement, ça a été, dans mon histoire, mon premier moteur spirituel. Il faudra un jour que j’en témoigne, comme Eric D. et Olivier de L. ont témoigné de leur histoire spirituelle (185c60 et 185c72).
J’ai beaucoup apprécié la présence dans ce blog de ces témoignages, qui à travers le " solipsisme" de chaque témoignant peut  aider (chaque lecteur) à surmonter les faiblesses (40/3) de son "solipsisme".
Et pour revenir à l'entrée 186, je vais partir à Arès pour le pèlerinage, où nous nous verrons peut-être si nos horaires coïncident.
François D. d’Ile de France

Réponse :
Le solipsisme n'est pas le sujet de l'entrée 185, mon frère François. J'y emploie le mot solipses (pas solipsistes) au sens très critique, voire injurieux, que lui donna Jules Clément Scotti dans "La Monarchie des Solipses" pour stigmatiser ses anciens coreligionnaires, les jésuites. Le solipsisme auquel vous vous référez par erreur est autre chose ; même racine, mais autre sens. Je suis solipse, mais pas solipsiste, autrement dit, je n'ai nullement d'autre réalité que moi-même ; pour moi la réalité est le monde qu'il faut changer, le frère humain qui doit changer sa vie (Rév d'Arès 30/11). Je pars de l'idée généreuse, de l'amour universel, de la Vie que devraient retrouver (Rév d'Arès 24/8) tous les êtres images et ressemblances du Créateur ; je ne me cantonne absolument pas dans l'idéalisme limite du solipsisme, qui est l'état d'un homme qui ne voit d'autre que lui-même. Certes défaut moins grave, sans doute, que celui de l'égocentrisme, le solipsisme ne peut qu'être étranger au Pèlerin d'Arès. Sartre a dit dans "L'Être et le Néant" que l'idéaliste a le choix entre deux attitudes, soit déconsidérer entièrement autrui en pensant qu'autrui est inutile à la constitution de son expérience et de sa réflexion, soit considérer l'existence d'autrui et y réfléchir. Le premier choix est connu sous le nom de solipsisme. Je crois même que Sartre donna à l'étude de cette alternative le nom d'écueil du solipsisme.
Le solipse pour moi est autre chose, c'est l'humain qui comme "le plus grand des philosophes ne peut ignorer ses maux de dents" (Shakespeare), ou qui "ne peut pas ne pas souffrir du mal de ventre dont Bouddha mourut à Pava chez le forgeron Cunda." Je ne peux, moi pécheur, ignorer que dans ce sens-là je suis un solipse, qu'il y a en moi des choses dont je ne peux éviter la souffrance ou le problème, et que ma vie sera trop courte pour que je puisse me délivrer de cette tare (Rév d'Arès 2/12). "Mais moi et mon petit reste faisons en sorte que l'humanité entière finisse par en sortir (#185)."
Quant à la collaboration Ricœur/Macron, je maintiens que pour moi elle ne peut être que prétendue, mais qu'il me paraît impensable que Paul Ricœur donnât à "relire" (au sens, je suppose, de donner son avis, voire corriger) son dernier manuscrit à Emmanuel Macron, un gamin. Ou peut-être Ricœur le fit-il pour tester ce gamin ? Ricœur, c'est un grand développement de Husserl dans l'esprit français, c'est un monument philosophique. Au reste, je ne vois nullement dans l'attitude d'Emmanuel Macron un reflet de la philosophie ricorienne, qui est pour une bonne part (sa théologie mise à part) un développement de la phénoménologie d'Husserl. Mais si vous pensez qu'il y a une parenté, je respecte totalement votre pensée, mon frère François, et je souhaite de tout mon cœur que vous ayez raison, encore que je voie très mal une application de la philosophie de Ricœur en politique.
Ceci dit, merci, frère François, pour ce commentaire. Je suis heureux que vous ayez pu récupérer votre ordinateur après, je crois, un longue panne.

07jul17 186C23
Le Pèlerinage, c’est bien sûr prier et non quémander.
Dieu n’écoute pas l’homme. C’est l’homme qui écoute Dieu en prononçant Sa Parole pour l’accomplir [Rév d'Arès 35/6].
La prière quémandeuse ne sert à rien, mais elle n’est pas interdite dites-vous. La sagesse divine, infinie et éternelle n'a jamais besoin d'un conseil de son enfant, parce que Dieu dirige tout pour le mieux lorsque les choses se présentent comme elles veulent. Une prière signifierait-elle donc autre chose qu'un conseil présenté avec recueillement et piété, par lequel le quémandeur montre ce que le Père de l’Univers doit faire ?
Le solliciteur ne sait-il pas que Dieu est plein de sagesse et de bonté ? Puisqu'il le sait, comment peut-il alors le prier de lui accorder quelque chose ?
Car il doit bien présumer que la haute Sagesse et le grand Amour de notre Créateur sont capables de lui offrir tout ce qu'il y a de meilleur et de plus approprié au moment le plus opportun, sans conseil ni requête de sa part !
Par conséquent, à quel point le quémandeur ne doit-il pas être impie s'il veut amener L’Éternel à faire quelque chose par sa prière qui est tout à fait contraire à la haute Sagesse divine ? Est-ce encore un conseil si le pénitent demande de faire preuve de miséricorde envers-lui. Si on réagit comme ça, est ce qu’on augmente notre péché? Moi aussi il m’arrive de demander.
Maryvonne C. de Bretagne-Sud

Réponse :
Je ne vous suis pas sur cette réflexion, ma sœur Maryvonne. Je suis moins sévère que vous envers le "quémandeur". Quémander ne sert à rien, puisque votre Père sait de quoi vous avez besoin, avant que vous le lui demandiez (Matthieu 6/8), mais c'est tellement humain et les humains sont encore si proches du paganisme qui n'était qu'une religion attendant des faveurs des dieux, paganisme que la religion chrétienne n'a pas encore totalement éliminé dans l'esprit de ses fidèles. Quémander ne sert à rien, nous le savons, mais l'interdire ou se l'interdire ne peut pas être suivi d'effet immédiat dans l'état actuel de la vie spirituelle dans le monde. Pour être réllement impie, comme vous dites, il faut exercer son impiété avec conscience, ce qui est rarement le cas.
Du reste, vous reconnaissez vous-même, pour conclure, qu'il vous "arrive de demander" à vous aussi. Je suis heureux que votre commentaire s'achève sur cette note d'humilité.
Merci pour votre commentaire, ma sœur Maryvonne.

07jul17 186C24
J’ai été très heureux de prononcer la Parole pour L'accomplir [Rév d'Arès 35/6] à Arès.
Voilà la vraie piété [que j'ai pratiquée] avec vous Frère Michel, Sœur Christiane, mes sœurs et frères sur les Saints Lieux. Heureux de participer au service du Pèlerinage avec mes sœurs et frères.
J’ai eu la grande joie de voir de nouvelles âmes. J’ai particulièrement senti cette année une force de fraternité avec des sœurs et frères de province que je connais, et avec d’autres dont,  j’ai fait la connaissance.
Nous avions avec des frères loué une maison, nous étions six. Oh! combien, ça fait chaud au cœur de partager le quotidien, la vie spirituelle, nos pénitences, de faire la connaissance de frères, comme Pierre de Bretagne, Angel C-D de Genève, deux frères qui sont venus vers moi au déchaussoir, l’un espagnol, l’autre Cubain qui m’a pris dans ses bras, c’était émouvant. Ils m’ont tous touché par leur amour fraternel, leur simplicité, les yeux pleins d’étoiles, de très belle âmes.
Votre article "vaincre le solipse en moi" [#185] m’a considérablement ouvert la conscience, mon regard, langage changent, ma conscience s’ouvre sous le souffle de la Parole prononcée sur le Saint Lieu, la lecture de vos enseignements. Je fais plus attention à mes propos, la mesure, mes échanges que ce soit avec mes sœurs ou frères ainsi qu’avec le monde sont différents.
Prier sur les Saints Lieux ou le Père vous a parlé en 1977 sont des moments particuliers très précieux hors du champ de la  balène (Rév d'Arès xL/4) dans la Main du Père Aimant, entouré des anges et ceux qui nous ont quittés mais dont la présence invisible est là,  je me suis senti par moments porté.
La fin du commentaire de notre frère Denis K de Bretagne-Sud [186C22] m’a fait sourire, belle image sur  les étoiles en effet lors de mon Pèlerinage de Feu, j’ai vu une étoile filante tomber du Ciel, laquelle m’a inspiré une petite fresque murale que j’ai réalisé en fin d’après-midi ainsi que le texte qui l’accompagne. Photos en lien.
"Ce sont les Étoiles qui font briller la voie lactée.
Tu es une Étoile qui  peut briller de toute sa Lumière et rassembler autour d'elle une constellation d'Étoiles".
Je vous embrasse très fort ainsi que Sœur Christiane, vous souhaite ainsi qu’aux sœurs et frères, nouvelles âmes qui vont venir prendre le Feux un très grand Pèlerinage fécond, pieux, serein, fraternel, une vie spirituelle, une pénitence, la force du pardon, du Bien toujours plus grand au service de la beauté servante du Bien (Rév d'Arès 12/3).
Tu clames: "(C'est) Je (Qui) parle !"
Appelle le frère, le frère, le frère! (Rév d'Arès xLviii/3).

Je vous embrasse  ainsi que Sœur Christiane et clame avec vous.
Didier Br. d'Ile de France.
Les étoiles selon Didier Br.

Réponse :
Merci, mon frère Didier, pour ce beau commentaire.
J'ignorais qu'un Espagnol et un Cubain étaient venus au Pèlerinage pendant cette première quinzaine. Merci de les avoir bien reçus en nos noms à tous !
Mon épouse, sœur Christiane, inquiète, me disait voilà trois jours : "Mon Dieu, comme notre frère Didier a mauvaise mine !" Eh dame ! Christiane, c'est aussi une maman, une sorte de fée du logis attentive à tout ce qui, dans la roseraie de la vie, semble se faner. Je lui répondis quelque chose comme : "Notre frère Didier souffre beaucoup du dos. Et puis il est comme chacun de nous, il prend des années. Mais il garde et augmente l'essentiel en lui : le beau soleil de La Révélation d'Arès. Il n'est pas près de clore la saga du frère engagé dans le petit reste et qui, dans son métier d'ambulancier croise toutes les souffrances, tous les désarrois du monde. Quelque chose du soleil que Didier a en lui réchauffe, sans qu'ils le sachent, ces malades, ces agonisants peut-être."
Notre Pèlerinage est fait d'un afflux humain hétéroclite, apparemment d'illuminés totalement ignorés, mais qui pourtant ont des cœurs, des cerveaux, des voix, des âmes... Un jour, tout ça va jaillir comme geysers. Le Père de l'Univers par sa Révélation d'Arès a lâché une bombe sur le monde. Cette bombe est telle que la plupart de ceux qui l'ouvrent la referment presque aussitôt, comme apeurés, prétendant qu'ils ne comprennent rien pour faire bonne figure. Mais quelque chose change invisiblement dans ce Pèlerinage que les média s'ingénient à ignorer, et ce grand papillon blanc — récapitulatif : Didier était ange dans la rue, oui, il portait de grandes ailes blanches sur un costume blanc — a laissé des larves partout, et ces larves un jour ou l'autre vont s'encoconner et donner un jour d'autres grands papillons qui iront par le monde prêcher la pénitence, le changement du monde, le retour de la Beauté et du Bonheur. Pour l'heure ces larves dévorent le péché de l'intérieur, personne ne les voit. Mais ils sont intérieurement libres, libres (Rév d'Arès 10/10) à un point tel, libres comme on ne s'imagine pas que ce puisse être à ce point-là. Didier me paraît être un de ceux d'entre nous parmi les plus libres intérieurement.
Dans un monde où chacun construit ses petites idées, sa petite vie, ses petites aversions comme ses petits amours, parmi tous ce que propose le supermarché des attitudes et sentiments de plus en plus intimes, fermés, inconnus de la religion comme de la politique, dans ce monde dont le changement se fait en dedans, Didier a, à mes yeux, une place significative. Il a résolu beaucoup de ses propres contradictions, ce que peu d'hommes font en nos temps de grande souffrance psychologique, il pilote sa fusée missionnaire, qui passe encore presque inaperçue, mais il avance. Il ne met plus ses ailes blanches, mais il n'en a plus besoin, elles sont là, invisibles mais réelles. Il est à lui seul une utopie en construction.
Bon ! j'arrête mes compliments. Je me trompe peut-être. Tout le monde n'est pas de mon avis. Je vois les choses et au milieu d'elles Didier Br. à ma façon. Mais je sais qu'au milieu de notre légion de Pèlerins hétéroclites il en est un, peut-être hétéroclisme à lui seul, qui nous fait espérer que nous réussirons. Oui, nous sommes un peuple.

07jul17 186C25 
L’homme tremble devant sa propre puissance (Rév d'Arès 23/2). Alors, il préfère rester dans l’illusion (23/3) en s’accommodant de la pseudo-vie encagée par la loi des rats (xix/24).
Toute religion, toute politique pour exister doit nécessairement cacher une partie de la vérité (Rév d'Arès 23/3) : "’homme est créé absolument libre y compris sur le plan spirituel (10/10)".
L’homme ne peut vraiment changer qu’en s’engageant résolument dans la voie du Bien accompli.
Le Père trop aimant (Rév d'Arès 12/7) donne par le pèlerinage un moyen à l’homme pour renforcer sa détermination à poursuivre son ascension sur le sentier vers les Hauteurs Saintes (40/5).
Louis-Marie J. de Belgique

Réponse :
Voilà bien, frère Louis-Marie, un commentaire bref mais percutant.
"Un moyen pour renforcer sa détermination," oui, tout à fait, mon frère, c'est bien ce que nous donne le Pèlerinage, c'est ça le Feu ! Nous vivons dans un monde qui est aujourd'hui un des labyrinthes les plus difficiles à emprunter que le monde se soit fabriqué. Ce labyrinthe fait devenir fous les humains. Mais dans un monde de fous les gens sensés, comme nous Pèlerins d'Arès, font effet de cinoques, d'illuminés désespérants, et les vrais fous font figure de grands raisonnables : "Les Français savent bien que..." "Les Américains savent bien que..." "Les Russes savent bien que..." "Les Catholiques savent bien que..." "Les Musulmans savent bien que..." Etc.
Les gens sensés, ceux qui voient clair, ne sont pas ceux qui sautent d'emblée aux yeux des medias, des gens dans la rue. Et pourtant nous conduisons le monde, qui ne le sait pas, vers le cœur du Bien. Nous engageons à la pénitence et les gens haussent les épaules et passent leur chemin, mais le mot est lâché : pénitence. Il fera son chemin et c'est à Arès, au Pèlerinage, qu'on vient remettre droit le phare, astiquer ses verres, recharger d'huile propre ses mèches. Le Feu sur la Mer brille à nouveau et au Pèlerinage il brille plus encore.

09jul17 186C26
"Alors, il préfère rester dans l’illusion (Rév d'Arès 23/3) en s’accommodant de la pseudo-vie encagée par la loi des rats (xix/24)." Je partage tout à fait cette réflexion sublime de Louis-Marie de Belgique.
C'est dans cet esprit que je me suis rendu début juin 1989 sur les lieux du Pèlerinage, moins pour rencontrer frère Michel que pour observer la configuration des lieux choisis par le Père.
Quelle ne fut pas ma stupeur !
Au milieu d'un espace résidentiel fort agréable, où toutes les maisons étaient ouvertes sur l'extérieur, se dressait le lieu des apparitions, emmuré, hermétique, encagé. L'image que j'avais sous les yeux était le contraire de l'idée de liberté  de La Révélation d'Arès.
En fait, j'avais l'impression d'une maison de correction pour gamins insolents, comme il en existait dans mon jeune temps. Après tout, pour le Père, nous sommes certainement tous des gamins très insolents !
Mais ce n'est pas tout.
On voit que ce lieu ne se prête pas du tout à des pèlerinages massifs, il s'y prête d'autant moins que le temps de Pèlerinage est très limité. Ce n'est pas un lieu grand public comme Lourdes ou Medjugorje, du moins pour l'instant. À mon avis, tout cela a été pensé en même temps que La Révélation d'Arès qui, manifestement ne cherche pas à se révéler trop vite. On retrouve là la notion de mesure et de patience qui est rappelée avec insistance et qui aboutit au résultat suivant : Ta tête reposera sur la dalle du tombeau avant même que tu ne voies le petit reste que Je t'envoie rassembler [Rév d'Arès 24/1]. Il ne s'agit pas là de blâmer l'incompétence du prophète, mais de mettre en lumière l'incroyable complexité du contexte dans lequel se déroule cette mission.
Il convient de laisser à ce contexte le temps d'évoluer, avec peut-être l'appui discret mais efficace d'une armée d'anges tout équipés [Rév d'Arès 31/6, 37/7].
In fine, la municipalité d'Arès, comme la paroisse sans doute, s'accordent pour contenir l'impact de ce Pèlerinage, ce qui semble aller dans le sens voulu par La Révélation d'Arès.
Mais la connivence s'arrête là, car La Révélation d'Arès ne marche pas sur le même tempo que ces édiles du passé.
Jacques P. de Bretagne-Sud

Réponse :
Il semble, à vous lire, que vous avez regardé la Maison de la Sainte Parole de la rue. Pourquoi n'y êtes-vous pas entré ? Quand on a peur d'affronter la Vérité, on ne connaît jamais la Vérité.
Savez-vous pourquoi ce lieu paraît du dehors "emmuré, hermétique, encagé" ? Tout simplement parce que c'est là que le Père s'est manifesté en 1977 et l'endroit était déjà exactement comme ça à l'époque et je n'y veux rien changer pour que le Pèlerin vive à son tour ce que je vécus moi-même en 1977.
Le lieu ne se prêtera jamais à "des pèlerinages massifs". Quand il y aura foule, il sera comme la Kaaba de La Mecque, un quadrilatère fermé à clé autour duquel tourneront les masses de pèlerins.
Ce serait donc selon vous le Père Lui-même qui fut "le contraire de l'idée de liberté  de La Révélation d'Arès." Mais la liberté, frère Jacques, est dans le cœur et l'âme, elle n'est pas dans les murs.
Qu'il est dommage que vous ne soyez pas entré ! Mais si vous n'êtes pas entré, mon frère, c'est peut-être parce que vous ne vous sentez pas libre (Rév d'Arès 10/10). Faites un effort de pénitence pour le devenir. Nos frères et sœurs de Lorient sont là pour vous y aider. L'homme libre, spirituellement libre, se sent bien sur ce Saint Lieu, qui, une fois passé le mur et le hall d'accueil, perd totalement l'idée d'encagement que vous lui avez trouvé.

09jul17 186C27
Bonjour frère Michel,
Lire des livres et rester silencieusement assis (comme en classe) a été pour moi un refuge et même une fuite, je m'en rend compte avec d'autant plus d'acuité que la mission de rue me demande un courage considérable un peu comme de parler à une femme dont je serais amoureux.
Je me rend compte que j'ai trop obéi aux demandes des autres qui ne sont pas, "péché oblige", celles du Dieu en nous, surtout si cette obéissance n'est que soumission craintive et haineuse.
Donc la priorité pour moi est bien de trouver du courage pour la pénitence.
Je me rends compte que les techniques sont vaines tant qu'elles sont utilisées dans la peur et la soumission. Le monde ne me demande plus de travailler à ses machinations et je n'ai pas d'enfant pour me projeter au delà de ma propre mort. C'est une liberté mais aussi une solitude.
Et il m'est difficile de garder le courage d'agir sur la simple foi d'un livre, fût-il écouté par d'autres. Ayant vécu trop passivement (même si j'ai 51 ans) j'ai bien du mal a garder le courage d'agir selon ma volonté, alors celle d'un illustre inconnu !
Laurent T. du Nord

Réponse :
Mon frère, si vous saviez avec quelles difficultés je me suis moi-même engagé tant dans la pénitence que dans l'œuvre de moisson après les apparitions de Jésus. Il me paraît tout à fait normal que vous ayez vous-même des difficultés. Changer sa vie (Rév d'Arès 30/11) demande du temps, mais ne vous découragez pas. Il arrivera un moment om vous serez à la hauteur. De toute façon c'est en forgeant qu'on devient forgeron et en étant missionnaires qu'on apprend l'apostolat. Quand Jésus appelle ses quatre premiers apôtres, ce sont des pêcheurs du Lac de Génésareth : Pierre, André, Jean et Jacques, qui ne connaissent rien à ce que Jésus va leur demander de faire. Pourtant, ils tirent leurs barques sur le rivages, ils plient leurs filets et suivent Jésus.
Merci de me suivre, frère Laurent !

09jul17 186C28
Au mois d'août je viens au Pèlerinage d'Arès. pour me prosterner et peut-être que j'entendrai le rire du Père.
Au mois d'août je viens pour l'humour du Père.
Mais aussi pour l'amour que je ressens envers mes frères et sœur de cette Révélation.
Je vous embrasse.
Frédéric H. d'Île de France

Réponse :
Oui, "peut-être entendrez-vous le rire du Père" ! Ce sera alors un rire de Joie de vous voir là sur le Saint Lieu où Il est Lui-même descendu en 1977, il y aura quarante ans à l'automne.
Bon voyage et à bientôt, frère Frédéric !

09jul17 186C29 
Bien aimé Frère Michel, venir prendre le Feu à Arès, me fais penser au verset : Adame va (alors comme) l'onde (de) la main à Ma Main. Sur son chaume bouillon(ne) la moelle, (se re)plante la jambe encore, la flamme (re)vêt la peau.(Rév d'Arès xxxv/19).
Sœur Christiane qui nous accueille ! Vous qui ouvrez la prière (Rév Arès 16/9) ! Je suis touché au plus profond de mon être par  ce que vous dites de ma personne dans votre réponse 186C24, je ne sais que dire, si ce n’est que je vous suis fidèle depuis la fête de la Pâque lors de ma première fois dans l’assemblée à l’espace Mocassin à Paris aux côtés de notre éternelle sœur Andrée qui me présenta à vous, moments inoubliables et  je le resterai jusqu’au départ de ma chair.
Quelle belle image du papillon blanc qui m’inspire. La nuit dernière, je pensais à vous qui avez vu et entendu Jésus, il y a 43 ans et entendu et vue Dieu sous la forme d’une canne de Lumière,  il y a 40 ans à Arès et je me disais avec votre exemple de fraternité, Frère de tous les hommes, de prière accomplie, de pénitence, de moisson, d’accoucheur d’âmes, d'enseignements. Ce monde ferme les yeux à votre incontestable histoire, à votre pénitence, exemple d’amour du prochain, de constance de votre prophétisme, vous êtes bien le juste prophète (XXXVII/2). Vous me faites penser à Noé (Genèse 6/1-22) ; votre arche c’est La Révélation d’Arès. Elle n’est pas un plan pour construire un bateau, mais un guide, un mode d’emploi, si je puis dire, des plus aimant, mais l'âme (Veillée 4, 17, 18, xxxix) quel que soit notre personnalité, culture, croyance. La Révélation d'Arès est concrète, réalisable, pour preuve la pénitence en a changé beaucoup parmi nous. La Révélation d'Arès, c'est un projet de multiples sociétés au service de la beauté servante du Bien [Rév d'Arès 12/3], de diversité d’images et ressemblances du Père, plan de restauration du Jardin d’Éden (Genèse 2/4-25),  recréation d'Adam.
Vous êtes le prophète Mikal ainsi que vos fidèles apôtres de l’idéal à vos côtés envoyés au monde rassembler un petit reste de pénitents sur plusieurs générations pour la sauvegarde de l’humanité (Rév Arès 16/1, 24/1, 26/1). Puisse le monde vous entendre et nous entendre ! Nous finirons bien par trouver le langage, à être visibles par le rayonnement de nos pénitences, par nos transfigurations surmultipliées.
Je suis touché par l’attention de sœur Christiane à mon égard. Vous disiez à l’enseignement : "Sœur Christiane sera un très grand témoin du Prophète," et c’est absolument vrai. Lors du Pèlerinage en juin 2017, j’ai parlé avec sœur Christiane ; quel bonheur de parler avec elle qui aussi souffre de douleurs similaires aux miennes, dont je n’ai pas de mal à imaginer, les moments difficiles qu’elle doit parfois vivre. Les conseils de sœur Christiane m’ont réconforté, m'ont donné de la force et fait réfléchir. Son humilité, sa sagesse, son incroyable humour, sa simplicité, son courage, son amour du prochain, sa générosité, son attention pour ses sœurs et frères sont  des exemple de la force de pénitence, de Vie spirituelle à suivre. Que le Père Aimant l’enveloppe de toute sa Force Créatrice et la soulage de ses souffrances physiques !
Je vous embrasse tous les deux très fort et je vous aime.
Didier Br. d'Ile de France.

Réponse :
Merci, frère Didier, pour ce commentaire. J'ai trouvé nécessaire de l'afficher, parce que sœur Christiane va être heureuse de vous lire.
Γένοι’ οἷος ἐσσὶ μαθών :  Deviens qui tu es, quand tu l'auras appris, chantait Pindare, le grand poète antique. C'est toujours d'actualité et ces mots célèbres me paraissent tellement appropriés à votre personne, parce que vous êtes un grand autodidacte de la Parole et de votre propre personne qui, souffrante, connaît l'homme mieux que s'il avait suivi à l'université des cours d'anthropologie. On peut aussi traduire ces mots fameux de Pindare par "Puisses-tu devenir qui tu es par ce que tu auras appris de toi-même !" Puech a aussi proposé la traduction suivante : "Sois tel que tu as appris à te connaître." Comme cela va bien à l'homme que vous êtes, qui s'est fait lui-même. Dans "Menschliches, Allzumenschliches" (Humain, Trop Humain) Frédéric Nietzsche dit : "Chacun a un talent inné, mais à un petit nombre seulement est donné le degré de constance, de patience, d'énergie nécessaires pour qu'il devienne véritablement un talent, qu'ainsi il devienne ce qu'il est... (ici Nietzsche pensait à Pindare, sûrement) " Oui, je crois que vous serez de ceux et celles des nôtres qui, comme vous dites, "trouveront (par eux-mêmes) le langage et se rendront visibles par la rayonnement de leur pénitence".

10jul17 186C30
Découvrir La Révélation d'Arès, a été pour moi, au début, une source de doute et de conflit intérieur majeurs, cela même si les mots du Père me traversaient la chair.
C'est de venir au Pèlerinage qui m'a ôté tout doute et apporté même la certitude.
Certitude de l'enfant en moi qu'un autre monde est possible, autrement, en Vérité et en Esprit, et qu'il est déjà en action. Quel bonheur ce fut pour moi d'assister à l'impossible, de voir le futur de la vie humaine dans la paix et l'amour que le Père nous a offert de vivre, déculturée, pure.
Le Pèlerinage de la Vie ! Arès en est le premier exemple jusqu'à l'avènement du Jour... de l'Heure.
Si je ne peux pas être avec vous physiquement, mes frères, c'est en prière et en esprit que je le suis, pour qu'enfin s'accomplisse la vraie volonté de Dieu par nous, ses enfants, dans l'Amour, pour l'Amour.
Balthazar E.

Réponse :
Je suis ému en lisant ce beau commentaire, mon frère Balthazar. Merci pour lui.
Oui, "un autre monde est possible... et il est déjà en action" et le Pèlerinage d'Arès en est la manifestation, car le Pèlerinage d'Arès est ouvert à tous les croyants et même incroyants libres et respectueux de la vertu que le Père a prêchée par la bouche de Jésus. Jésus a fait (re)découvrir à l'homme que la liberté vient de l'amour.
Je pense aux vers fameux de Shakespeare dans "Jules César" :  "La faute, cher Brutus, n'est pas dans nos étoiles, mais elle est en nous-mêmes, si nous sommes des résignés, des rampants..." rampant devant la religion, la politique, la loi. Les hommes sont devenus manipulables et corvéables à merci ; ils râlent, ils se syndiquent, mais ils avancent sous les pouvoirs. Ceux qui viennent à Arès se recueillir, prier, méditer, sont des humains libres (Rév d'Arès 10/10). Il était bien normal que vous dissiez "au début... je doute", parce que personne n'a plus cru depuis longtemps que les hommes pussent être réellement libres, mais vous vous êtes ravisés et vous vous êtes dit : "Un autre monde est possible" et c'est Dieu qui nous le propose."

10jul17 186C31
Bien aimé prophète,
Dans une réponse à Myriam (185C66) vous aviez évoqué que "seuls les épis mûrs savent ou sentent ce qu’est le péché et peuvent entrer en pénitence et en mission." Depuis une dizaine de jours, dans ma mission j'utilise ce kérygme : "Nous avons tous un ennemi en commun, c’est le péché, est-ce que ça vous parle ?" Et je suis étonné du résultats.
Après la première tentative, le lendemain, il y avait déjà une personne au local, rencontrée la veille dans ma mission. Cette accroche est aussi très sélective. Pour l’instant ce sont des croyants qui réagissent. Ensuite j’appuie avec le kérygme suggéré à Patrick dans votre réponse 179C68. C’est fort.
Tobie de M. de Genève (Suisse)

Réponse :
Merci, mon frère Tobie, pour ce commentaire qui parle de votre mission à Genève. Je viens de relire, parce que vous l'évoquez, ma réponse à frère Patrick B. de Paris et, toute simple, elle est en effet fondamentale, forte.
Vous avez ému quelques personnes en leur parlant du péché ! Je suis heureux que vous ayez obtenu ce résultat en appelant les choses par leurs noms. Le péché est le péché et c'est bien autre chose que la faute ou l'erreur. Le péché est une déviance, le fait de dévier de la route du Bien et j'entends par Bien le Bien dont parle le Père. Nous n'inaugurons rien ici, nous ne disons rien de nouveau, l'Appel à renoncer au péché est vieux comme le monde d'Adam. Nous sommes des missionnaires libres, donc pauvres, mais nous avons une richesse incomptable : notre conscience claire, sereine, délivrée de toute arrière-pensée. Nous sommes rétifs à l'autorité religieuse comme politique qui fait toujours bon ménage avec le péché. Bravo, mon frère Tobie. J'espère que votre exemple sera suivi. Que risquons-nous ? Rien ! Nous n'avons fait que nous discréditer en voulant paraître raisonnablement rationnels.

10jul17 186C32 
Que de beaux et inspirants commentaires dans ce blog !
Je suis émerveillée (et je m’enrichis) de la diversité des réflexions et vécus des frères et sœurs.
Voilà qui me fait dire qu’un monde où tout le monde serait pareil, répéterait simplement ce qu’on lui a dit de penser, de faire ou de croire, (pensée unique arbitraire de masse) serait le plus triste des mondes. C’est pourtant (encore) notre monde.
La Révélation d’Arès cultive en nous la biodiversité, en relation étroite et coopération avec la bio-spiritualité. (Terme que vous avez utilisé en réponse à Françoise S. de Bretagne, (06jul17 186C19) : "Cela   enfonce dans ma tête et dans mon cœur le clou de l'image et ressemblance de Celui qui a créé ma race, que j'appelle parfois bio-spirituelle, cette discontinue lignée humaine qui me relie à Adam et Ève, qui est un mystère autant qu'une réalité évidente. Chaque frère ou sœur qui prie avec moi sur le Saint Lieu d'Arès est lui-même ou elle-même l'image et ressemblance de Celui, le Père-Mère, qui est venu me parler en 1977."
Tous ces points de vues et de vies qui s’expriment en cherchant à accomplir le Bien sur notre terre, convergent vers un Centre, en l’occurrence, le centre Arès, là où la Parole, la Voix (inattendue, faut bien le dire) vous à parlé à vous, homme Michel, en 1974 et 1977. Cette Voix, grâce à vous, Mikal, est parvenue à nous, des femmes et des hommes en quête de Vérité.
Ce Centre est pareil au sommet d’une Montagne, là où tous les chemins variés et inconcevables de l’ascension vers la Vérité Une, se rejoignent.
Là où tous les chemins, se rejoindront au Jour, en ayant fait auparavant, de grands-grands détours dans le labyrinthe des vicissitudes du monde.
Véronique C. de Belgique.

Réponse :
Merci, ma sœur Véronique, pour ce beau commentaire.
Vous parlez de biodiversité et vous citez la biospiritualité et si l'écologie c'est la biospiritualité, alors bravo, j'en veux bien ! Sinon, l'écologie politique, je ne peux y croire, car dès qu'on calcule, dès qu'on fait entrer l'argent en compte des problèmes de la vie, on fait figure de personne raisonnable certes, mais on perd de vue ce qu'est une bonne poursuite de la vie, simplement la quête du bonheur. Charles Péguy en 1913, un an avant la grande catastrophe de la guerre de 1914-1918 qui fut une affaire d'argent, un massacre pour l'argent... argent que pour finir tout le monde perdit sauf les industriels enrichis par les besoins du massacre, Charles Péguy donc avait vu que l'argent était devenu le seul et unique maître étalon de la vie moderne politico-religieuse, l'argent fait tout fondre, l'acier comme les consciences, il détruit l'amour. La biospiritualité, c'est la biodiversité sans l'argent.

13jul17 186C33
Joyeux anniversaire, Frère Michel !
Michel M. d'Île de France

Réponse :
J'ai deux jours de retard, mais je tiens à vous remercier pour ce "joyeux anniversaire". Le qualificatif "joyeux" me fait exhaler une grande clarté intérieure, m'emplit d'aise, parce qu'il accompagne généralement des souhaits adressés à des jeunes, beaucoup plus rarement à un vieux bonhomme de 88 ans.
Ce matin j'étais chez mon cardiologue pour une visite régulière et il m'a dit : "Je vous trouve en très bonne forme... En meilleure forme qu'il y a dix ans." À l'âge où tout le monde vieillit, je rajeunirais donc ? Je ne trouve pas que ce soit le cas, car mon pas devient incertain (quelques problèmes d'équilibre pas rares à mon âge), je fatigue plus vite, je ne peux plus faire aujourd'hui les longues marches que je faisais il y a dix ans, ma vue baisse, mon œil gauche ne peut plus lire, ma mémoire a des trous et je dois plus souvent qu'il y a dix ans recourir à des vérifications dans les livres et les dictionnaires, quand je parle je cherche souvent mes mots... Bref, je suis, quoi que dise mon cardiologue, un vieux chnoque, mais oui, "joyeux" je le suis toujours et c'est un qualificatif qui me touche beaucoup, car même si demain je ne peux plus marcher, plus voir, plus parler, si je suis toujours joyeux, alors quel bonheur ! Merci, mon frère Michel.

13jul17 186C34
Bien aimé prophète Mikal,
Le pèlerinage rouvre ses portes demain. Je suis sur le départ.
Pour la première fois en 26 ans , je ressens le besoin de m'y rendre comme à une halte, un refuge, et non un lieu de combat (Rév. d'Arès x/14-19), d'épreuves.
Je viens prendre la Force (Rév. d'Arès xxx/22) de la lenteur, de la patience, de la mesure (Rév. d'Arès 7/6). Je viens comme l'enfant battu par la nuit m'abandonner à l'Un.
Sur le Saint Lieu où je plierai le genou, je sais qu'un dernier rempart s'érigera avant que je ne puisse m'ouvrir à mon Créateur : l'orgueil de la poule qui a l’œil de chat (Rév. d'Arès xxvii/4).
J'espère avoir gagné assez d'humilité pour voir un peu plus clair en moi-même et tirer bénéfice spirituel de ce séjour que j'ai la chance de pouvoir renouveler chaque année.
Question :
Je prie depuis plus de deux ans en anglais dans la Bible, le Coran et La Révélation d'Arès.
Une expérience qui a élargi mon appréhension de la Parole et de son sens. Sans s'opposer les sens que je découvre en français et en anglais, se croisent, se recoupent, se fondent parfois pour donner lieu à une sorte de vue "stéréoscopique" dont l'étendue de sens est bien plus vaste que ce qu'en disent vos annotations.
Je voudrais savoir tout d'abord comment considérer La Révélation d'Arès traduite en anglais par vos soins en 1995, en comparaison de l'original livré en français par le Créateur ?  Comme Parole de Mikal [est] Ma Parole (Rév. d'Arès i/12), donc comme une autre expression du Livre d'égale importance même si sur le plan transmission, votre legs en français est beaucoup plus riche que celui que vous avez pu léguer en anglais ?
D'un point de vue linguistique, comment considérer cette première traduction anglaise réalisée et publiée par le témoin lui-même de son vivant ? Comme définitive ? Améliorable ? Adaptable ? Que pensez vous de l'idée d'une Révélation d'Arès en basic english ?
Je vous souhaite un bel anniversaire et à toutes et tous un beau pèlerinage.
Éric D. d'Île de France

Réponse :
Merci, mon frère Éric, pour ce commentaire. Je vous souhaite un bon Pèlerinage.
Vous me posez une question difficile concernant ma traduction de La Révélation d'Arès en anglais. Difficile pour deux raisons : La première raison est que je suis le traducteur et qu'il m'est difficile d'avoir une vision critique valable de mon propre travail. Il est sûrement plein de fautes, ne serait-ce que des fautes typographiques, des coquilles, etc., parce que je n'ai trouvé personne, à l'époque, pour me relire. Ce que je peux dire, c'est que j'avais le choix entre deux solutions : Faire une traduction agréable à lire et coulant facilement dans le regard, dans l'oreille (si on la lit tout haut) ou faire une traduction plus difficile à lire, dans un anglais moins naturel par endroits, mais plus proche du sens français, je précise : du sens tel que je le perçois personnellement, mais non tel que d'autres le perçoivent. Le français de La Révélation d'Arès est, de toute façon, difficile à traduire, à rendre dans toutes ses nuances, en anglais notamment qui est une langue qui ne possède pas (ou qui a parfois perdu) toutes les ressources et subtilités du français. J'ai opé pour la seconde solution : le sens, d'abord le sens, et au diable le style ! Résultat : J'ai été très critiqué, mais les critiques m'ont proposé des corrections qui, étant toutes différentes les uns des autres, m'ont fait découvrir que les lecteurs comprenaient très souvent La Révélation d'Arès très différemment. Je n'ai donc jamais adopté les corrections proposées, parce que je n'ai pas été convaincu que les correcteurs avaient bien compris La Révélation d'Arès.
Ceci dit, ma traduction est-elle améliorable ? Sûrement, car je ne suis déjà pas écrivain en français, je le suis moins encore en anglais. Il y a certainement quelques solutions à des passages difficiles qui mériteraient sûrement de bénéficier de talents que je n'ai pas. Mais sur le sens j'ai énormément travaillé. Je suis parfois resté une journée entière sur une phrase ou un mot à hésiter entre deux, trois, quatre traductions possibles en anglais et priant et cherchant la meilleure dans divers dictionnaires : Oxford, bien sûr, mais aussi Webster, etc. Autrement dit, ma traduction, le choix des mots et des expressions a donné un texte sûrement pas très beau par endroits, mais très scrupuleusement.
L'anglais est déjà une langue qui n'offre pas toutes les possibilités de traduire le français si particulier de La Révélation d'Arès, alors le basic English, qui est du pidgin, non. À moins, bien sûr, de proposer non une traduction, mais une version basic English, pour une lecture facile par n'importe qui, mais avec quel résultat ? Cela demande réflexion.
Merci pour vos bons vœux d'anniversaire.

13jul17 186C35
Vie et Bonheur (Rév d'Arès xxvi/12) à vous prophète de justice, dont le soleil brûle le phare (xxxvi/22), frère dont la voix — gardien de l'Eau (xix/25) — restaure les cœurs assoiffés.
Dieu, Qui Je suis ou Celui Qui est (Exode 3/13), a parlé par tous les prophètes (2/1-14) et par vous, prophète Mikal, qui parlez encore aujourd'hui (2/15 -21) sur le Lieu Saint d'Arès.....
Par la Force puisée par le pèlerin là où le bâton de Lumière serre comme un clou (sous un marteau) pour se rendre audible et visible (Rév d'Arès ii/21), par vous/nous, moissonneurs, Il est entendu, accueilli (2/15 à 21) espéré comme autrefois.
Frère aîné, accompagné de son épouse et de votre famille, vous nous nourrissez constamment depuis 43 ans, de votre exemple d'amour patient et courageux, de tendresse et de Lumière Infinie.
J'ai évalué les années de transmission de cette Parole par vous, face à l'ampleur des cris qui ont traversé nos générations depuis nos grands-pères dont je fête — par la pensée — les anniversaires (1887)... une date proche, mais lourde de souvenirs par l'idée que le combat sanglant vient apaiser les cœurs. Ce sang versé enfoui dans le passé et le sable (24/5) est celui d'âmes en paix dans la qualité de la paix de chacun. C'est pourquoi nous sommes plus que jamais unis à vous autour de vous, pour eux, maintenant, et pour les générations à venir, dans une lutte contre le péché, une qui nous appelle à transcender le mal par le Bien, par la pénitence. Je souhaite vivre en ce Bonheur (Rév d'Arès 36/23) pour tous, de tout mon cœur.
Par ces efforts je vous souhaite le meilleur en ce jour d'anniversaire.
En pensée et en prière avec vous et tou(te)s sœurs et frères.
Danièle G. du Nord

Réponse :
Merci, ma sœur Danièle, pour ce compliment d'anniversaire, qui me touche. Merci du fond du cœur.

13jul17 186C36
Bien cher prophète,
Peut-être ce commentaire trouvera-t-il sa place dans l'Entrée 186.
Tiré d'un article dans le magazine "VSD" : À 89 ans, Alla Llynichna Lévushkina pratique encore la chirurgie à l’hôpital de Ryazan, près de Moscou. Du haut de son 1,50m, elle dispose d'une plate-forme spéciale sur laquelle elle se place pour opérer, à raison de quatre jours d'intervention par semaine. En soixante-deux ans de service, le Dr Lévushkina compte environ 10.000 opérations à son actif. Quand on lui demande pourquoi elle ne prend pas sa retraite, cette femme énergique au large sourire répond :"Être médecin, ce n'est pas juste une profession, mais c'est un style de vie. Que serait la vie d'un chirurgien sans le travail ?"
En paraphrasant le Dr Lévushkina, un Pèlerin d'Arès pourrait dire :"Être Pèlerin d'Arès n'est pas juste un option marginale, mais un mode de Vie, une raison d'être qui vous prend tout entier, et qui, tout étant lié, demande un dépassement incessant."
Dominique F. du Roussillon.

Réponse :
Merci, frère Dominique, pour ce commentaire qui évoque une femme chirurgien de grand âge, toujours en activité en Russie à 89 ans.
Dr Alla Llynichna LevushkinaC'est un personnage assez bien connu dans le monde entier, dont je vous montre une photo ici-même.
J'imagine que si vous me parler d'elle, c'est en pensant à moi, vieux prophète de 88 ans. Mais je crois qu'elle est en meilleure santé que moi, ne serait-ce que parce qu'elle a encore de très bons yeux alors que ma vue décline et que j'ai souvent quelques difficultés à lire et à écrire. Elle est donc en meilleure forme que moi. Il lui faut aussi des mains qui ne tremblent pas et des gestes de grande précision.
Eh bien ! je vous avoue que je n'aurais,qu'une confiance limitée si je voyais se pencher sur moi dans une salle d'opération un chirurgien ou une chirurgienne aussi décati(e) que cette dame. Le bistouri dans sa main n'est-il pas quelque peu maladroit ?! "Un rasoir dans les mains d'un singe" ? Ça, c'était l'expression d'un vieil oncle à moi — l'oncle Albert — qui, quand j'étais jeune, m'apprenait l'équitation. Ce très vieil homme (il avait près de 90 ans lui aussi) était un ancien sous-maître à l'école militaire de Saumur (cavalerie) comme on appelair alors les sous-officiers du cadre noir (écuyers émérites devenus professeurs d'équitation de haute école). Il avait monté pendant sa retraite un hara en Normandie, où il avait quelque vingt ou vingt-cinq chevaux, et où j'ai fait des séjours. Ah ! le manège d'alors: "À pied, à cheval, à pîed, à cheval !" le cheval galopait en rond et moi courant après, sautant dessus, descendant, resautant, redescendant... et ça je ne sais combien de fois sur je ne sais combien de tours interminables. Et le cheval aux piliers (entre deux piliers auquel il était relié par une bride de chaque côté), cabrant, ruant, cabrant ruant sur un tas de fumier et vous dessus, les mains attachées dans le dos... et pas question de tomber ! Ça, c'était pour vous former au saut d'obstacle. On ne montait en selle qu'après être expert en monte à cru et quand vous étiez en selle, pas d'éperons avant de savoir guider le cheval par les jambes et aux talons. Je disais, "Oncle Albert, quand est-ce que j'aurai des éperons ?" (Les éperons, ça faisait bien, ça donnait de l'allure). L'oncle Albert poussait des hurlements, alors, comme si on l'égorgeait et il criait : "Des éperons ? Malheureux ! C'est un rasoir dans les mains d'un singe !" J'aime mieux vous dire que le jour où je fus autorisé à avoir des éperons, j'étais déjà un très bon cavalier et je m'aperçus alors que l'oncle Albert avait raison, les éperons ne servant pas à grand chose à un  bon cavalier qui a de bonnes jambes. Mais Madame le Docteur Alla Ilyinichna Levushkina n'en est sûrement plus là. Elle a tous ses outils tout de suite. Tant mieux pour ses patients.
Merci, frère Dominique, de me souhaiter d'être aussi habile qu'elle !

13jul17 186C37 
Bien aimé Prophète du Père,
Vous lire et lire mes sœurs et frères m'est une richesse un enseignement. Je vais venir dans les prochains jours avec notre sœur Maryse dont je suis l'époux une semaine sur le Saint Lieu d'Arès, prendre un Feu dont j'ai plus que besoin pour ma mission et mon ascension vers les Hauteurs Saintes.
Je m'efforce de greffer chaque instant du cep qu'est ma vie à la Vigne qu'est la Parole ,mais ça ,ce n'est pas gagné. Nous vous devons énormément à vous, à votre épouse Christiane, à notre sœur Nina si discrète et efficace (à l'image de sa mère).
Maryse et moi nous faisons une joie de venir prier à vos côtés et aux côtés de nos sœurs et frères, même si nos faibles moyens ne nous permettent d'y venir qu'une semaine; mais quand je dis mes sœurs et frères je n'oublie pas que cela englobe l'humanité et plus particulièrement les femmes et les hommes pénitents de tous horizons qui luttent consciemment ou non contre le péché qui nous gangrène et nous sépare du Père et de Sa Lumière.
Philippe N de la Drôme Rhodanienne

Réponse :
Merci, frère Philippe, pour ce commentaire, ce sera pour moi une grande joie que de vous voir tous les deux, sœur Maryse et vous, frère Philippe, à Arès !

16jul17 186C38
Étant donné que ce que j'ai lu de Roger C. au cours d'une discussion que j'ai eue avec lui via Messenger pourrait nuire au  mouvement.
Roger m'adresse un message en copie qu'il a adressé à Arnaud Z. Étant donné que dans ces acrimonies mon nom a été cité je lui ai demandé quelques explications et s'ensuivit une discussion de deux jours.
Je vous en passe les détails, mais je ne sais pas pour quelle raison ce frère en veut très profondément à Claude M. Puis il se vante auprès de moi de l'avoir insulté, alors que je n'ai fait que désavouer son attitude c'est un peu bizarre .Puis, en plus, ça dure depuis plus de vingt ans, car il avait les mêmes propos à l'époque où je fréquentais l'assemblée.
Voilà au cours de la discussion il a précisé par quels procédés il compte  nuire à des frères de l'Assemblée d'Arès. Je ne sais pas si ça a une quelconque valeur je vous embrasse.
Je vous joins pour copie le screenshot qui précise ses menaces. Il ne me rendra pas  complice de ce genre de folie je préviens mes frères menacés.
Donc je vous embrasse
Frédéric H. d'Île de France
Menaces de Roger H.-C.

Réponse :
Je lis ce message en même temps que le suivant qui concerne le même problème que soulève notre frère Roger H.-C. dont la santé n'est pas très bonne en ce moment. Je ne peux croire que l'un des nôtres se soit "foutu de la gueule" de notre frère Roger H.-C., mais je crois devoir prévenir par le moyen de ce blog celui ou ceux qui seraient menacés par lui afin qu'il ou ils se disposent à ne pas répondre aux provocations de Roger qui visiblement souffre.

16jul17 186C39 
Je serai présent demain dimanche 16 juillet à Arès.
Je n'irai pas sur les Saints lieux.
Je pense pouvoir croiser son éminence le Grand Claudius Premier pour lui flanquer mon poing dans sa grande gueule.
Je mets de côté tous les fondamentaux du Père et de ses préconisations.
Quand les mots sont bafoués, quand le legs de l'Eternel et l'enseignement servent à s'assurer d'avoir le dessus sur ses frères, il ne reste que les mains, et je vais m'en servir. On verra si ce grand éloquents à des couilles, on va régler ça entre hommes, si c'en est un.
Et je me fiche d'être dans la perdition, tant mieux que je ne rejoigne pas la Flotte Céleste quand j'en aurai terminé avec ce maudit parcours terrestre. Tant mieux, que je n'y recroise pas ce sale type sans scrupule avec son grand art de disserter et en coulisses de se comporter comme un fils de pute.
Je signe et j'assume complètement mon propos.
Roger H.-C. d'Île de France

Autre commentaire du même jour :
Suite à mon post précédent, j'ai eu une discussion avec frère Éric D.
Voici ce que je lui ai écrit dans l'optique que sa demande d'entrevue avec vous trouve éventuellement audience : :
Mon frère Eric, voici ce que je dirais au prophète si j'étais à votre place, à ce que j'observe pour ma part aujourd'hui :
"Pendant ces vingts dernières années, vous avez, frère aîné, particulièrement affectionné les sœurs et frères "Lévites" parmi-nous. Et nous ne faisons toujours pas l'assaut des multiples Jericho.
Pendant des années, vous avez dissuadé, ou minoré, même tourné les talons aux frères habités de la "vocation de Josué". Et nous sommes encore-là, à tourner dans le désert, embourbés indéfiniment.
Le risque n'est pas de tomber dans la religion après votre départ, puisque cela vous tenaille fortement actuellement (à ce que m'en retransmet frère Éric). La religion, elle est déjà-là, bien installée. Les sœurs et frères ont transformé votre enseignement et l'affectation particulière dont vous avez été trop prodigue pour la typologie à laquelle ils relèvent impérialement, ils ont transformé tout ceci en automatismes de "pensées-reflexes" , lesquelles sont "totemisées", clamées sur un ton "suprématiste", unilatérale jusqu'à l'intransigeance ; attendu des autres qu'ils totemisent également pour qu'ils soient perçus eux-aussi "conformes". C'est ce qu'ils conçoivent de ce qu'est "suivre le prophète", "d'être inconditionnel de lui", "d'être dans l'exacte foulée de son talon".
Quelque-chose ou beaucoup de choses se sont ainsi figées. Et leurs conceptions s'imposent avec un tel impérialisme que cela ne souffre d'aucun débat. C'est comme ça et point final. Il suffit de se faire les "cent voix de fer" dans l'absolu respect littérale originel et l'absolu respect de la ponctuation sans rajouter ne serait-ce qu'une seule virgule.
Les sœurs et frères Lévites se gardent bien de remâcher votre enseignement, ce qu'ils psalmodient des Écritures, ils copient/collent avec grandes déférences pour vos propos. Ils s'interdisent et réfutent aux autres l'outrecuidance de remâcher tout ceci, pour qu'émerge de leurs tripes une pensée propre, originale, une pensée de Feu, une pensée de prophète, de prophète de Feu s'entend. Ils sont dans l'obsession tellement obsessionnelle d'êtres "conformes" que leurs clames en deviennent sans sel, ils sont littéralement et absolument "conformes", oui, mais sans sel...
Alors les épis continuent à ondoyer sous la Caresse du Vent Fou de l'Eternel, les faisant pourtant lever pour nous, mais ces beaux épis dodelinent trop est s'écartent des faux ainsi devenues trop statiques pour les crocheter efficacement, les faux et celles et ceux qui les tiennent fidèlement : trop dans la posture immuable de la Grue, que devient hélas notre mouvement.
C'est cela les prolégomènes actuels en notre sein de la religion. Vous n'avez pas actuellement une armée assise sur le Fer" [Rév d'Arès xxxvii/12], frère aîné, mais vous avez quelques fantassins bien cuirassés pour marcher sur Jéricho.
Ces fantassins, à force d'attendre, après avoir trop attendu, se disent à présent : "Après tout, cette relance prophétique ne concerne que les Lévites, rien ne semble indiquer qu'il y aura une cessation salutaire de les porter à ce point au pinacle.".
Les quelques fantassins inutilement cuirassés commencent à songer à se départir de leurs lourds oripeaux métalliques, lesquels devenus trop pesants à force d'attendre en vain. Ils se disent humblement : "Tant pis pour nous ! Nous nous sommes trompés. Nous aurions dû nous bousculer aux portillons comme tous les autres pour être honorablement élus Lévite, pour avoir notre petite place de fidèles et dévoués officiants et observants.
C'est vrai qu'ils sont enviables nos sœurs et frères Lévites, si blanchement vêtus en notre Saint Lieu, bien pacifiés et lisses d'attitudes en les locaux de France et de Navarre ! Qu'ils ont de la chance d'être à ce point honorés. Mais nous, nous ne servons à rien. Finalement, le Père et son prophète n'ont pas besoin de nous. Les deux dernières décennies ne nous ont-elles pas prouvées cela ? Alors, pas de drames et de controverses, ne cherchons surtout pas à les contrarier, laissons-les faire et continuer ainsi. Et souhaitons leur surtout de réussir...
(rédigé de mon smartphone, donc coquilles et fautes inévitables de saisie avec la guérilla contre le mode "écriture prédictive" non-désactivable sur mon deficient terminal).
Envoyé depuis mon Sony Xperia(TM) XA d'Orange
Roger H.-C. d'Île-de-France

Réponse :
Le deuxième commentaire de Roger H.-C. semble adoucir l'agressivité du premier. J'en suis heureux.
Néanmoins, je devais être absent du Pèlerinage ce soir 16 juillet, mais je crois nécessaire d'être là. Je vais donc prendre des dispositions pour me trouver à la prière ce soir 16 juillet, car je ne voudrais pas que quelque chose vienne troubler la sérénité du Pèlerinage sans que je puisse, si je le peux, l'éviter sur place.
Je préviens donc ceux et celles : Nina M., Chantal C. Jeanick D., etc., que j'ai informés de mon absence soir à Arès que je m'efforcerai d'être là à 17 h 30 comme d'habitude.
Je rappelle que notre frère Roger H.-C. semble actuellement souffrant et qu'il ressort de l'amour fraternel le plus élémentaire de tout faire pour l'apaiser, si, contrairement à ce qu'il l'annonce dans son premier commentaire, il est quand présent à la Maison de la Sainte Parole ce soir.

17jul17 186C40 
Ne vous inquiétez pas frère aîné, je termine mon séjour à l'hôtel (...) Donc je rentre sur Paris, tranquillement, sereinement.
La raison de toute cette histoire ?
Je viens de l'exposer très sereinement avec frère Éric D. que je viens d'avoir au téléphone. Je la résume brièvement. J'ai fait volontairement un gros coup de bluff, j'ai pris tout les risques, celui d'être désavoué, celui d'être affublé de la petite qualification traditionnelle de "frère souffrant".
Je suis bien portant frère aîné, j'ai toutes mes facultés mentales. Je sais bien que depuis qu'il est su que j'ai eu deux tumeurs au cerveau, même si je les ai surmontées et presque vaincues, la conséquence logique est de douter de ma santé.
Si je souffre de quelque chose, c'est exactement analogue à la grande crainte que vous avez tout récemment confiée à frère Eric D : que la fraternité aresienne se transforme en religion après votre départ.
J'ai joué mon va-tout, j'ai pris tous les risques et j'ai perdu. Le débat et les réflexions et introspections salvatrices, comme celle que j'ai tenté avec l'historiette des "Levites" plus avant (qui ne restera qu'un cri de mulot et les oubliettes l'angloutisse déjà), n'aura pas lieu, parce que les principes conservateurs sont là, comme des chiens de garde, pour que rien ne puisse conjurer la dégringolade en religion de ce que vous avez initié (avec tant de dévouements, tant de peines). Votre crainte que cela dégénère en religion vous ne la solutionnez pas, puisque ma nouvelle catégorie, la nouvelle petite boîte dans laquelle vous me rangez (et j'en ai une collection extraordinaire de petites boîtes avec étiquettes dans lesquelles on m'a casé pour ne pas [mots manquants] aura pour conséquence de ne simplement pas avoir le bon sens de daigner m'écouter avec patience et essayer de comprendre ce que je souhaite partager de ce que j'observe et constate avec mon œil d'empathie, lequel voit vite quand les choses se momifient, se "religiosise".
Alors, ce sera ma dernière petite boîte celle qui m'est attribuée avec l'étiquette de "frère souffrant". Je l'emporterais avec moi le 21 juillet, date de mon retour. D'ici-là je reste à mon hôtel (...), mais je ne me rendrai aucunement à la Maison de la Sainte Parole, j'ai juste bluffé mais jamais je ne viendrai troubler ce lieu où le Père aimant s'est manifesté.
Je sais que personne ne viendra me rencontrer pour comprendre le pourquoi de cette sonnette tonitruante, parce qu'il n'y a pas d'écoute.
Mais tout ce que j'ai observé, cela reste précieux, je comprends mieux que ce sont les petites choses mondaines, grégaires et pavloviennes, sur lesquelles j'ai été magnanime pendant trente ans, sur lesquelles j'ai tiré tant de sonnettes d'alarme. que surgit un jour la religion. Il aurait été plus intelligent de m'envisager comme une sorte de "'lanceur d'alertes" mais vos fidèles, et vous même aussi, n'avez jamais voulut de cela. Ma sincérité s'est heurtée systématiquement à des procès d'intentions. Parce qu'il n'y a pas d'écoute, hélas.
Je pars prochainement en Suisse pour une interview de Jean-François Mayer. Je lui poserait la question si il a observé des mouvement de libérations spirituelles et pour mon dossier nommé la "Spitualophobie [?] des médias" en France et dans le monde.
J'éprouve une immense peine pour vous, frère aîné. Vous craignez un retour à la religion. Je ne vois plus ce qui pourrait conjurer cela et je vais totalement disparaître de vos radars. Le mouvement arésien n'aura plus à souffrir de ma présence. J'ai fais tout ce que j'ai pu, je n'ai pas été l'homme de la situation pour donner la quote-part de labeur pour conjurer cette dynamique désormais en marche. Le frère Eric D. vous en dira plus de ce qu'il a perçu de moi. J'ai juste senti que quelque chose de décisif se jouait actuellement, alors j'ai bluffé, j'ai foncé, je me disait que cette délicate transition après la fin de votre parcours terrestre allait se nantir de gardes fous, de vigilance, de tout ce qui peut dissuader, conjurer. Et au final c'est moi qui est fou (souffrant).
Au revoir, frère aîné.
Roger H.-C. d'Île de France

Réponse :
Ce blog est un blog, non un forum, mais j'affiche votre commentaire à titre exceptionnel pour donner une fin à cet incident que vous avez provoqué. Si vous relisez attentivement vos messages adressés à Frédéric H. (186C38) et votre premier commentaire 186C39 sont d'une violence qui ne peut s'expliquer que par la souffrance.
En vous considérant avec amour fraternel comme un frère souffrant je n'ai pas cité vos maux physiques, qui ont certes pu exaspérer le principal mais qui ne sont pas cause du principal. Pour moi le principal est ceci : Vous vous êtes, à tort ou à raison, considéré comme un homme "bafoué" par un "sale type sans scrupule avec son grand art de disserter et en coulisses de se comporter comme un fils de pute". Quand on a envie de "flanquer son poing dans la grande gueule" d'un bafoueur, c'est qu'il vous a fait souffrir. Pour moi la colère et la violence sont toujours le résultat d'une souffrance. Je vous encourage d'ailleurs à demander pardon à ce "fils de pute", ce sera un très bon exercice de pénitence et d'humilité. Il faut bien commencer.
Ceci dit, pour moi vous êtiez sans nul doute un homme souffrant quand vous avez écrit toutes ces lignes colériques et violentes. Quand vous avez envisagé d'être "pire qu'Éric Souris" (un de nos ennemis venimeux il fut un temps) et d'utiliser les "communautés de la télévision, des media, de journalistes, etc." que vous "managez" contre nous, c'est que vous en voulez à des frères ou sœurs qui vous ont fait souffrir, même s'ils n'ont jamais eu l'intention de vous faire souffrir. La souffrance est toujours chez les souffrants ; elle n'est pas chez ceux supposés faire souffrir.
Je ne sais pas ce que notre frère Éric D. vous a dit, je n'étais pas présent à vos conversations, mais il n'a pas véritablement dit ce que je pense, s'il vous a dit que j'ai (je vous cite) une "grande crainte... que la fraternité arésienne se transforme en religion après mon départ." Je n'ai pas une grande crainte, j'ai beaucoup plus que ça, j'ai la certitude absolue que des dérives feront, après mon départ, qu'une ou plusieurs religion(s) se formeront sur les bases de La Révélation d'Arès. C'est une certitude qu'a pareillement le Père de l'Univers qui, pour cette raison, me demande expressément de rassempler un petit reste (Rév d'Arès 24/1) de pénitents qui, de génération en génération, trouveront l'état pur nécessaire pour survoler et dépasser ce handicap, inévitablement lié à la tradition millénaire réflective de transformation de toute foi libre en religion. Le petit reste, je n'en doute pas, atteindra un jour a qualité qu'il faudra pour réussir à conserver pure La Révélation d'Arès, à l'établir, à la faire comprendre, mais ce n'est pas demain qu'il fera se lever le Jour (24/8), car la formation de ce petit reste en nombre comme en qualité demandera beaucoup de générations, donc de temps.
Le "Jéricho" dont vous parlez dans votre commentaire (seconde partie) 186C39, c'est le monde — La Vérité, dit le Père, c'est que le monde doit changer (Rév d'Arès 28/7) —. Pour faire tomber les murailles du monde comme les murailles de Jéricho il faudra beaucoup que tourner autour pensant sept  jours avec sept prêtres trompettants (Josué 6/4, les Lévites, donc les prêtres, que vous accusez d'être les Pèlerins d'Arès faisaient donc partie des troupes de Josué contrairement à ce que vous semblez penser). Il faudra beaucoup de temps et beaucoup d'apôtres. Aussi le petit reste a-t-il une longue pénitence à faire pendant des générations pour en arriver à la pureté et à l'efficacité nécessaires. Il y parviendra de toute façon, mais comme chacun sait, quatre générations ne suffiront pas (24/2). Puisque nous sommes dans le temps (12/6), il faudra quatre générations + combien d'autres ? Nous n'en savons rien, mais ce que je peux vous certifier, c'est qu'il faudra beaucoup de temps et que vous serez depuis longtemps mort, comme moi, comme tous nos frères et sœurs actuellement vivants, quand le Jour viendra (24/8).
Votre souffrance est probablement l'impatience. Vous n'êtes même pas pénitent. À preuve votre violence que arrivez à vaincre mais pas du premier coup. C'est déjà un gros progrès que de parvenir à la vaincre ! Mais chacun fait ce qu'il peut, et je ne doute pas que vous faites ce que vous pouvez et pour cette raison je n'ai jamais interrompu ma relation avec vous. Mais bon, mon frère Roger, je vous aime, mais vous conviendrez avec moi que vous n'êtes encore pour l'heure qu'un pèlerin d'Arès petit p. Ce n'est pas grave. Chacun fait ce qu'il peut, mais si vous pouviez me suivre plutôt que de suivre vos idées, ce ne serait pas si mal.
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