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20 avril 2017 (0184)
L'Âme ou l'Ha 

Un proverbe bantu dit : "Mon ami n'est pas mort, puisque je suis vivant," et je peux dire similairement : "Mes ancêtres, mes frères et sœurs humains ne sont pas morts, puisque je fais pénitence pour avoir une âme, pour être fait un Dieu (Rév d'Arès 2/13) et, si je ranime mon âme = mon image et ressemblance du Créateur, je les sauverai, je sauverai le monde (28/7)."
Les rationalistes nomment indifféremment l'intellect âme ou esprit, pour eux une seule et même fonction cérébrale.
L'esprit certes participe de l'intellect ; il est un invisible outil de la chair comme l'onde électromagnétique est un invisible outil de la radio, mais l'âme, elle, participe de la Vie absolue (Rév d'Arès 24/5), dont elle est prémisse dès ce monde.

L'âme herbe de l'Univers
Comme l'herbe dans la nature terrestre
mon âme est une herbe de l'infinie prairie
de l'univers, de la Vie, du Tout.

Il se trouve qu'en ce moment je fais mortification (Rév d'Arès 33/34) pour trois défunts récents : mon neveu Philippe, notre sœur Andrée Le S., notre sœur Chantal B., mais d'autres nous rejoignent en nombre la nuit, quand je prie avec eux, car l'espace compte infiniment plus de désincarnés que d'incarnés, et encore je ne compte pas les anges. Je ne vois ni ne sens les âmes, qui sont dans l'apesanteur, immensurables, intangibles, invi­sibles, inau­dibles, abstraites. Énergies ? Consciences ? Pures et simples qualités ? Probablement les trois. Aussi mysté­rieuses, vraies et présentes que le Tout Autre, que la vie, assurément. Comme Lui, comme elle, elles sont partout, là-bas dans l'infini ou contre mon épaule. Autrement dit je ne sais presque rien sur elles.

Dans l'humain, aussi longtemps que son cœur bat, l'âme existe chez celui ou celle qui se l'est créée (Rév d'Arès 17/3) comme existe l'art chez l'artiste. En le croisant dans la rue, vous ne distinguez pas plus l'homme clair et blanc (xvii/12) qui a une âme que l'artiste qui a l'art. Cependant, l'âme naît toujours du Bien qui divinise et éternise la créature, tandis qu'une œuvre artistique naît de l'esprit, même géniale elle est au mieux heureuse et parfois même génère le mal. Le Bien n'est pas nécessai­rement le but que poursuit l'esprit. C'est d'oublier cette distinction fondamentale que vient la confusion entre l'âme et l'esprit.
Il faut des âmes pour faire la Vie comme il faut des artistes au travail pour faire l'Art.
L'âme
, aussi invisible mais aussi réelle que la force ou la gravitation, résulte du travail du Bien ou le Bien accompli.

Il est, parmi d'autres, un point particulièrement remar­quable par lequel La Révélation d'Arès nous éloigne de la religion et nous renvoie à la vie spirituelle génétique, qui nous fait seulement et suffisamment reprocéder de la Vie. Ce point est l'âme, mais il faut la vouloir, la faire naître et la développer ; le travail sur soi qui crée l'âme a pour nom pénitence dans La Révélation d'Arès.
Comme le sait tout Pèlerin d'Arès et comme le présume tout épi mûr ou Pèlerin d'Arès potentiel, être pénitent est vivre en aimant, en pardonnant, en faisant la paix, en raisonnant avec intelligence spirituelle et libre de toute peur et de tout préjugé.

Être pénitent, c'est se créer une âme et par là non seulement trouver le salut à sa mort, mais aussi redevenir co-créateur avec le Créateur. Oui, nous pouvons changer le monde (Rév d'Arès 28/7).

Jésus appelle l'âme l'âme en 1974. Le Père l'appelle l'ha en 1977. Le h de ha n'est pas prononcé ; je l'ai ajouté pour éviter au lecteur de confondre ha avec a (troisième personne du présent d'avoir) ou avec à (préposition).
Mon âme sera, à ma mort, la voile grâce à quoi je rejoindrai la Flotte Céleste (Rév d'Arès 17/4). Si je n'ai pas été un homme de Bien ou pénitent et si, de ce fait, je n'ai pas d'âme, je ne serai qu'un spectre errant par les ténèbres glacées, plus malheureux que les vers aveugles et nus dans les profondeurs des nécropoles (Rév d'Arès 16/15, 4/7), c.-à-d. rien qu'un corps pourrissant au cimetière. Mais si j'ai une âme, elle survivra et je deviendrai une parcelle des universelles Sainteté, Puissance et Lumière (Rév d'Arès 12/4), un élément de la Force Créatrice.

Qu'est la substance de l'âme ? Je ne le sais pas plus que je ne sais de quelle substance est fait Dieu. Mais aussi vrai que Dieu existe, elle existe.  Mon âme est ma réciprocité dans le Bien comme je suis la réciprocité du Créateur dans le mondeGenèse 1/26-27 dit que je suis l'image et ressem­blance du Créateur.
Le peu que je sais de mon âme je le sais seulement par La Révélation d'Arès : Mon âme n'est pas née du ventre de ma mère (Rév d'Arès 17/3) ; elle est le produit du Bien que j'accomplis (31/6) par la pénitence (30/11).
La Bible n'a pas de mot pour âme. On traduit par âme l'hébreu nefeš (= gorge), qui en fait désigne le souffle, la force vitale, la vie (de l'homme ou de l'animal), l'être vivant, parfois même la personne. Lié au pronom personnel nefeš signifie je, tu, il, etc. Nefeš est un élément vital, mais non un élément immortel. Dans l'Évangile nefeš est traduit par le grec ψυχή (psyché) soit avec le sens de vie biologique, soit le sens de vie survivant à la mort pouvant être récompensée ou punie. Le concept d'âme immortelle est très fruste dans la Bible.
Le Coran de son côté parle de trois sortes d'âme : L'âme instigatrice du mal (ammâra), l'âme qui ne cesse de se faire des reproches (lawwâma), l'âme apaisée et retournée à Dieu, satisfaite et agrée (Mutma'inna, Sourate "L'Aube" 89/27-28). On s'approche du sens qu'a l'âme ou l'ha dans La Révélation d'Arès, mais on n'y est pas encore.
Je passe sur les sens dans d'autres religions, notamment en Extrême Orient.

Et voilà ! j'ai dit tout ce que je sais de l'âme. C'est peu, mais c'est sûre vérité parce que je le tiens du Père. Tel n'est pas le cas des livres qui parlent de l'âme. Je viens de lire "De l'âme" de François Cheng. J'ai pris grand plaisir à ce livre, si bien écrit. Mais que m'a-t-il appris de neuf ? Rien. Il dit, avec une très talentueuse culture, ce qu'ont dit de l'âme les penseurs depuis l'antiquité : Leozi (Lao Tseu), le Tao, Bouddha Shakamyuni, Platon, Aristote, Maïmonide, Pascal, les religions, Simone Weil parmi beaucoup d'autres. J'ai pu constater, comme je l'avais déjà constaté, qu'aucun penseur ni aucune religion n'a vu l'âme comme un produit du Bien accompli par l'humain qui la possède. Seule La Révélation d'Arès rappelle cette notion fondamentale.
Le monde entier a fini par oublier ce qu'est l'âme, une entité qu'ajoute, consciemment ou inconsciemment, l'homme qui cesse de pécher (Rév d'Arès 30/11) à ses entités natives que sont la chair et l'esprit. Ainsi l'homme partiel devient-il entier (chair, esprit et âme 17/7).
Il est à noter que même les mécréants sont hantés par les tourments d'un remords. Chaque jour les journaux disent que les athées eux-mêmes ressassent les abominations passées de l'espèce humaine : guerres, persécutions, esclavage, colonialisme, impérialisme, fascisme, communisme, injustice, exploitation de l'homme par l'homme, destruction de la nature, terrorisme. Ils voient clairement, parallèlement aux bienfaits, une continuité d'horreurs. Les mécréants entretiennent autant leur propre remords que les procédures d'urgence contre le mal quand il vient d'ailleurs comme jadis les gardiens du feu gardaient le feu qui pouvait aussi bien cuire les aliments et chauffer la maison que causer des désastres incendiaires. Pourquoi les mécréants oublient-ils le très simple fait qu'il suffirait d'éduquer spécifiquement les enfants contre le mal pour recréer le monde dans l'amour, la paix, la liberté, l'intelligence du cœur, autrement dit, pour faire renaître beaucoup d'âmes ? Pourquoi oublient-ils que, si les hommes ont enfanté des barbares, des monstres et, pour finir, des spectres errant par les ténèbres glacées (Rév d'Arès 16/15), ils ont aussi gardé au fond d'eux les moyens de changer la vie en félicité ?
Il est étrange que nous vivions aujourd'hui une situation de repentir à sens unique, celui exigé par le camp rationaliste, le camp de ceux qui se drapent dans la raison pour mieux nous accuser d'être des illuminés, des rêveurs, nous qui poursuivons le même but qu'eux : vaincre le Mal, seulement par d'autres moyens, non par des lois mais par l'effort personnel d'être bon, autrement dit par l'âme que chacun et chacune se crée par la pénitence ? De ce fait, l'âme n'est pas le moindre enjeu d'une tragique contradiction. Les mécréants rient parce que l'âme n'est pas visible sous le microscope? Mais l'esprit, le remords, le mensonge ou l'amour l'est-il ? Non. Le remords (Rév d'Arès 8/5), par exemple, n'est rien d'autre que le triomphe de l'esprit de reddition face à l'Histoire que les mécrants croient fatale. Nous, nous leur crions : Non ! Fatale l'Histoire ne l'est pas, il faut la vaincre et repartir d'un autre mode d'existence. Les Pèlerins d'Arès et avec eux tous les hommes de bien, les hommes du temps qui vient (30/13) ne sont pas des repentants, ce sont des pénitents, des humains avec une âme, la meilleure arme contre le mal et la mort.

Le Bien peut triompher du Mal et c'est dans l'âme ou l'ha qu'il trouve sa Puissance. Quand sont combinés la Parole accomplie (Rév d'Arès 35/6) — que règne sur nous Ta Sainteté ! (12/4) — et la Volonté de pénitencepour que nous fassions Ta Volonté (12/4) —, l'âme ou l'ha naît, s'ajoute à la force qui se constitue pour former un jour la myriade d'âmes ou has qui enverront la Bête du Mal agoniser derrière l'horizon (22/14). La religion n'a rien à voir à cela. Vivez selon le Sermon sur la Montagne, qui ne fonde aucune religion, et vous réveillerez un volcan (L/6) de Bien triomphant. Éden n'est pas un Jardin (xxviii/21) de terre, d'arbres de bois, de fleurs de chair, mais la Vie qui conquerra l'Univers, l'épanouissement du Tout heureux.

Que voit-on en l'homme moderne ? Généralement l'animal pensant initial, celui qui couchait sur l'ombre (Rév d'Arès vii/2). Mais gardons à l'esprit qu'il est fils d'Adam, la progéniture d'une race (25/4, xii/5) déifiée par la Création. Par quoi le Créateur changea-t-Il cet animal en lampe (Matthieu 5/15, 6/22) capable de d'émettre Sa Lumière (12/4), d'être Son Image et Ressemblance (Genèse 1/26) ? Par l'âme pardi ! L'âme est Dieu en l'homme. Dieu nous demande de ranimer l'âme en nous, parce que nous détenons une part de Lui-même, parce qu'en nous reconstituant, nous partageons avec Lui la Vie qu'Il nous a prodiguée, qui n'est plus aujourd'hui que vie dans une chair mortelle, rien que l'ombre portée de la Vie. Alors, un Bonheur infini s'ensuit, le Bonheur du Père et le nôtre, qui ne font qu'Un (xxiv/1). La Veillée 17 de La Révélation d'Arès est, sur ce point, radicale. L'homme en masse est blé vide (xxvi/8). Les bons blés (xx/19) sont devenus rares, ce sont les épis mûrs, ceux capable d'avoir une âme. Mais une âme est plus forte que mille esprits et chairs sans âmes. Notre mission s'évertue à trouver ces pénitents qui sauveront le monde.

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Commentaires :
21avr17 184C1
Bien aimé Prophète du très Haut.
Je lis votre nouvelle entrée, levé tôt du fait d'une migraine tenace que je dois juguler avant d'aller travailler. Peut-être que tout le bruit des discours actuellement lancés des tribunes n'y-est pas étranger ?
Votre parole ne nous vend pas du vent ,elle nous apporte le Vent du Père de toute vie.
Vous n'inventez pas, vous ne faites pas un conte de l'âme, non, vous-vous en tenez à ce que Dieu nous en dit en y apportant un je ne sais quoi, non en mots, mais en Vie.
En fait, je comprends que vous nous la faites ressentir du fait de votre âme, que vous  vous êtes recréée.
C'est cela la mission ! Réveiller en l'épis mûr la Vie par la Vie, que nous portons nous-mêmes, sinon cela ne reste que propagande.
Merci de nous faire comprendre cela. Je voulais à la base vous envoyer un extrait d'une chanson qui se nomme "Écoutons les Prophètes," qui reflétait ce contraste entre les bruits du monde et votre entrée. Le voici :
Un seul regard lucide sur le fond de nos cœurs
Nous rend moins satisfait, et l'on voit d'heure en heure
Nos frères descendre en terre pleins de vide et de bruit.
L'on se fait silencieux, ferme ton oreille au bruit
Pour l'ouvrir à la Voix, Qui claire descend des Ciels
À la face des Prophètes.
Écoutons le Prophète."
Merci.
Philippe N. de la Drôme Rhodanienne

Réponse :
Mon vieux compagnon de foi, frère Philippe, merci pour ce beau commentaire.
J'espère que votre "migraine tenace" a cédé et qu'elle est jugulée à chaque fois qu'elle revient.
Non, c'est vrai, je ne fais pas de l'âme un "conte de fée", j'en dis ce que je peux en dire, c'est-à-dire pas grand chose pour finir, mais suffisament, après tout.
Je savais que vous aviez beaucoup composé de musique et écrit beaucoup de lyrics pour les chanter partout où vous pouviez vous faire entendre, mais je connais très peu votre production artistique. Je crois me souvenir qu'à l'époque où nous organisions des pique-nique pendant le Pèlerinage de l'été, vous chantiez pour nos frères et sœurs en vous accompagnant de votre guitare, mais, toujours appelé chez moi par le travail, je vous ai peu écouté, faute de temps. Je l'ai toujours regretté. Ici vous nous faites goûter à quelques lignes de vos lyrics et j'en suis heureux. Merci, mon frère Philippe.

21avr17 184C2
Cher Frère Michel,
C’est peu dire la force nourrissante de ce blog, par la profondeur et aussi la simplicité avec laquelle vous dispenser votre enseignement.
Cette entrée sur l’ha m’a attrapé par le col dès les premières lignes en faisant le parallèle entre l’artiste et le pénitent.
J’ai la chance de pouvoir m’exprimer artistiquement à haut niveau dans plusieurs disciplines, mais je peux aussi témoigner de la limite d’une expression artistique comparée à la découverte et la fragile et incertaine construction de l’âme (lien à l’entrée précédente 183 "certitude de l'incertitude" !).
Un concert peut donner une impression de communion avec le public, mais, même si l’on s’est attaché à partager le meilleur beau que l’on est capable d’exprimer, cela reste une simple émotion plus ou moins éphémère.
Je me sens personnellement plus à l’atelier de l’ha dans le travail avec mes partenaires, qu’ils soient musiciens, techniciens ou membres de l’encadrement par la recherche de qualité avec laquelle faire naître un moment de bonheur, construit avec musique pour vecteur, mais tissant tout un lien de confiance, de reconnaissance et de qualité de partage. En cela rien de différent de quelque autre situation que ce soit : il faut proposer le bien, pardonner et porter avec soit l’espérance si ce n’est l’assurance que le monde changé viendra des doux et des aimants.
Un immense merci !
David W. d'Auvergne

Réponse :
Quelle joie de vous lire, frère David, vous vieux compagnon de foi, fidèle... et toujours très discret.
Les notes de musique, dont vous êtes artisan, comme d'autres sont ébénistes artisans du bois ou sculpteurs artisans de la pierre, ont apparemment cettte fragilité qui fait qu'une fois entendues elles disparaissent. Mais c'est la même chose pour les âmes. Quiconque a plusieurs fois fait mortification pour les défunts sait cela. Un coup il a conscience de la proximité des âmes ; un coup elles disparaissent à sa conscience. Mais la Vérité fondamentale se prolonge indéfiniment : elles existent. Les notes de musiques ne sont pas que des sons, elles existent pour ainsi dire éternellement, ce sont des qualités du cœur.
Il m'arrive de passer, dans la rue, devant un pauvre vieux spectre humain qui joue du violon pour se faire donner quelques Euros par les passant. Il joue horriblement mal. C'est un crincrin. On reconnaît à peine l'air joué. Son archet se traîne et crisse sur les cordes du violon, dont la décrépitude rejoint celle du pauvre violoniste. Quand on aime la musique, ces sons grinçants sont d'une horreur insurmontable. On se dit d'abord : "Pourquoi cet instrument et son "artiste" ne sont-ils pas morts tous les deux ? Ce serait pour leur bien, car après tout le violoniste est peut-être un homme bon, qui a une âme, qui ne pourra trouver dans la mort que du bonheur, et son instrument est une sorte d'abomination de bois qui ne pourra trouver sous le marteau qui le détruira qu'un sort heureux pour tous ceux dont il a fait souffrir les oreilles." Et puis, je m'arrête et je pense : "Mais ce que je dis est abominable, car l'instrument — qui sait ? — est peut-être un Stradivarius qu'il a trouvé dans son grenier (en tout cas c'en est peut-être un pour lui) et s'il en joue si mal, c'est peut-être parce qu'il est perclus de rhumatismes paralysants après avoir été, dans son jeunesse, un concertiste qui fit courir les foules (et même s'il ne l'a pas été, il a peut-être rêvé d'en être un ; ça n'a pas de prix)." Dur chemin pour ma pensée. Je ne peux que conclure: "Dieu te dit: Ne juge pas !" Ma présomption comme ça souvent me blesse, me jette sur un mauvais sentier. Alors, je reviens en arrière et je donne au violoniste un billet de 5 €. D'un regard pleureur pitoyable le vieil homme me remercie, tirant sur son archet. Je me dis : "Non, décidément, cet homme n'a jamais été violoniste ; il tient son son archet comme on se sert d'un presse-purée."  Mais là encore je me fais des reproches : "Tu manques de charité, vieux Michel. Et que fais-tu toi-même avec ton blog, ton courrier, tu fais de la purée. Rien de plus." Je me dis : "Ce vieil homme devrait appeler la mort, qui pour lui vaudrait mieux que sa misère. Mais point du tout, car même si la vie quotidienne est atroce pour lui à tel point qu'il lui faille mendier quelques Euros en faisant crin-crin, il repousse la mort. Mais qui ne la repousse pas ? Pourquoi tenir tant à la vie dans une chair aussi souffrante, alors que l'âme légère serait l'exquise libération ?!" Pour conclure, je me dis : "Mais cette musique horrible pour moi est peut-être magnifique pour lui !" L'art, c'est l'artiste ! C'est lui l'art, ce n'est pas moi, ce n'est pas une règle, pas une loi, pas une façon de faire imposée. L'art, c'est ce qu'on lui donne." L'âme, c'est pareil, elle est ce qu'on lui donne pour exister. Qu'elle existe, voilà bien l'essentiel. Votre papa, frère David, était (et est peut-être toujours) pasteur, je pense qu'il ne me contrarierait pas sur ce point.
Vous, frère David, avez la chance d'être un grand artiste, de jouer dans de grands orchestres ou de grands quatuors et aussi d'enseigner. Vous m'avez donné des CD de vos interprétations qu'il m'arrive régulièrement de jouer sur mon ordinateur tandis que je travaille et la qualité de votre basson me pouse à atteindre la qualité de ce que je veux dire. Encore merci pour tout.

21avr17 184C3
C'est la "saint"-Anselme, le jour ou l"Église Catholique fête mon "saint" patron, Anselme de Cantorbery, qu'on appelle aussi Anselme d'Aoste à cause de la vallée des Alpes où il naquit, et aussi Anselme du Bec parce qu'il fut moine à l'abbaye bénédictine du Bec en Normandie.
Anselme fut le meilleur développeur de ce qu'Emmanuel Kant appellerait 700 ans plus tard l'argument ontologique, l'argument qui vise à prouver l'existence de Dieu, qu'on qualifie d'ontologique parce qu'il appuie sa preuve sur la définition de ce qu'est l'Étre (ontos en grec) de Dieu: "Il est dans l'être de Dieu d'exister." Boèce (au VIème siècle), auteur de la fameuse "Consolation de Philosophie" avait déjà proposé un argument de ce genre, mais sa formulation par Anselme de Cantorbéry devait rendre l'argument célèbre. "Saint" Anselme est un écrivain majeur de l'Occident médiéval ; certains le voient même comme le fondateur de la théologie scolastique. Il inaugure dans l'Église un effort de conciliation entre la foi en Dieu et la raison humaine, une quête qui aboutira au thomisme [Thomas d'Aquin]. Anselme élabora le dogme de la circumincession,qui jette les bases de la théorie de la satisfaction dont parlera Thomas d'Aquin et que Calvin utilisera dans un sens propitiatoire pour fonder sa théologie de la grâce.
Mais, hélas, en tant qu'archevêque de Cantorbéry, Anselme impose la réforme grégorienne [celle du Pape Grégoire VII], transfère tout pouvoir d'investiture à Rome et fait de l'Église d'Angleterre la sujette esclave de Rome, l'Église qui sera celle de Thomas Beckett et dont sortira le roi Heny VIII. Anselme est le fayot, le sauteur à la corde, de la papauté. Il ne comprit jamais que l'enseignement de Jésus était libérateur. Ce que La Révélation d'Arès a magistralement rappelé.
Aujourd'hui je ne suis pas encore ce que vous appelez un Pèlerin d'Arès, mais je souhaite le devenir. Je sais que ça n'engage à rien sur terre. Ça n'engage que la conscience de l'engagé, il n'y a ni serment d'obéissance, ni inscription sur un registre, ni dogmes ou chef à respecter, mais malgré cette grande simplicité, une simplicité que rend parfaitement cet article "L'âme ou l'ha" écrit avec une honnêteté qui me confond, je n'arrive pas à faire le pas. Cela prouve que, contrairement à ce qu'on croit, la liberté est plus difficile à accepter et à assumer que les règles d'engagement dabs des systèmes rigides et inflexibles. Et  puis que penserait ma famille ? Elle est très catho du genre Opus Dei, j'avais même un grand-père Chevalier de Malte, c'est dire ! Se libérer de tout ça, c'est justement ce que ne parvint pas à accomplit mon "saint" patron Anselme.
Anselme de T.

Réponse :
Ancien clerc de l'Église Orthodoxe, je connais mal Anselme de Cantorbery sans l'ignorer, car c'est un grand nom de la théologie d'église. Je connais beaucoup mieux Basile de Césarée, Grégoire de Naziance, etc., mais cela ne m'avance pas davantage. Je ne reproche pas à ces hommes d'avoir égaré les fidèles. Je reproche aux fidèles de n'avoir pas su se libérer d'eux. Après tout, les églises se sont faites en vase clos, la base n'a eu qu'à suivre.le vase, à boire aux gouttes de théologie qui en tombaient. Ainsi le foi a-t-elle stagné, elle n'a pas avancé.
Pour se libérer, il faut, frère Anselme, de l'impertinence ! Vous n'en avez pas, pas assez en tout cas. J'en avais peu quand je quittai le communisme pour la foi dans les années 60, mais La Révélation d'Arès m'en a donné. Beaucoup. Elle ne pourra pas vous en donner aussi longtemps que vous ne l'aurez pas lue. Oh ! je ne parle pas de déchiffrer les mots, les phrases dans le livre. Cela, vous l'avez fait, plusieurs fois peut-être. Je parle de la lire au sens où vous vous laisserez pénétrer par sa semence comme une femme laisse l'amant ou l'epoux éjaculer au fond d'elle, qui lui fera un enfant. Laissez La Révélation d'Arès vous faire un enfant. Il sera magnifique, cet enfant-là. Ne vous laissez pas exaspérer par l'impertinence de La Révélation d'Arès. Elle a l'impertinence de Jésus qui, du reste, fut crucifié pour son impertinence.
Vous lisez La Révélation d'Arès, mais d'elle vous retranchez, ajoutez (votre propre vérité), retouchez ou corrompez (ce qui vous fait peur), vous paraphrasez, bref, vous composer une autre Révélation d'Arès en lisant La Révélation d'Arès pure et vraie. Regardez-la bien en face. Dites-lui : "Entre en moi, entre telle que tu es !" Osez ! Osez ! Osez ! Vous avez des dispositions pour devenir un Pèlerin d'Arès, à preuve vous rêvez d'en devenir un. Elle installera en vous l'espoir et l'esprit de résurrection. Faites chanter La Révélation d'Arès en vous et rejoignez-nous !

21avr17 184C4
Bonjour frère Michel, j'ai une question à propos de votre dernière réponse à Eric : 20avr17 183C98
Vous dites : "Quand j'écoute, en passant devant la télévision (...) les candidats à la présidentielle, je sens la vacuité de leurs propos. Rien en profondeur (.... Pas la moindre parcelle de philosophie, et bien sûr rien, absolument rien de spirituel..."
Pendant cette campagne présidentielle j'ai découvert Jean Lassalle et j'entends de la profondeur dans les propos de cet homme, il a le sens des petites unités humaines et parle de l'homme dans un sens fraternel. Il parle de paix et de dialogue.
Je crois même que je l'ai entendu prononcé les mots amour, bonheur, dans un sens vrai. Il parle du fait aussi des lois excessives à cause de notre peur des autres...bref il dit plein de choses profondes je trouve (pour un homme politique). Et puisque nous avons le pouvoirs que l'on mérite, je me disais que si un homme comme lui un jour est élu, c'est que peut-être la France commence à se spiritualiser ?
Voilà c'est juste une réflexion sur ce sujet.
Stéphanie M. en Ile de France

Réponse :
Merci, ma sœur Stéphanie, pour ce commentaire qui me fait part de la profondeur humaine qu'on peut trouver en Jean Lassalle, que je ne connais pour ainsi dire pas. J'en suis très heureux pour lui.
J'ai dit : "Quand je passe devant la télévision," pour que chacun comprenne que j'y passe par hasard. Je ne l'écoute pas systématiquement, n'ayant pas le temps pour cela. Le hasard a voulu que je ne me trouve pour ainsi dire jamais à un moment où Jean Lassalle parlait. D'après ce que vous me dites, cet homme m'aurait probablement plu. Merci de me dire tant de bonnes choses à son propos.
Je ne donne pas de consigne de vote, mais chacun votant librement pour qui lui paraît être le président qu'il souhaite, peut-être que certains d'entre nous voteront pour lui.

21avr17 184C5 
L’eau ne peut connaitre l’eau disait je ne sais plus qui.
C’est au contact de l’air qu’elle [l'eau] prend tout son sens et rend compte de sa nature ajoutais-je.
En voyage pour des soins à ma douce compagne qui n’est pas encore sortie des affres de sa grave maladie, au cours d’une pose je marchais hier dans une petite prairie au centre de laquelle se trouvait une statut en pierre, celle de Marie écrasant le serpent sur la terre et dont les quatre points cardinaux représentaient un lion, un aigle, un ange et un taureau. Je regardais cette couverture sculptée certes, mais aussi comme déposée sur le dos de Marie par le ciseau délicat de l’artiste. Transporté d’admiration, cette simple couverture devient un noble drapé lorsqu’elle ouvre les mains, les bras et le regard sous la voûte étoilée pensais-je. Sans doute était-ce la force d’âme du tailleur de pierre qui a su traduire par son rayonnement, la force de simplicité, droiture, tendresse et courage.
Je ne suis pourtant pas un homme qui est attaché à Marie et sa noble histoire, la mère de Jésus, mais ce jour là, ce qu’il me semblait percevoir c’est aussi la force d’âme de cette femme, qu’aucune noblesse ne pouvait et pourra sans doute égaler dans les siècles.
Au milieu des pâquerettes qui ornaient joyeusement cette tendre et délicate verdure illuminée, que  caressait la brise légère, je demandais soudain comme un enfant intimidé comme si j'étais vraiment devant elle : Pourquoi l’homme est-il encore aussi perdu ? Il me vint aussitôt que c’est parce qu’il n’en fait qu’à sa tête au lieu de suivre son cœur. Suivre son cœur ? Mais n‘est ce pas là ce que beaucoup font déjà et qui cause tant de blessure d’amour propre, voire de division et même de guerre ? Que veut dire suivre son cœur ? Aimer. répondis je ou répondit peut être Marie qui sait ?
On en revient toujours à la même chose depuis 2.000 ans. Tel était le sens au-delà des apparences. Âme. Amour. Aimer. Et tout sera juste. Tout sera Bien. Mieux encore : est déjà l'aube du Bien. C’est la promesse de la Vie qui vient au monde comme l’enfant par la future mère. Le Bien en marche qui ne s’installe nulle part. Toujours tendu vers l’avant dans une succession de relais visible et invisibles infinis, ouvrant vers l’inconnu. À l’image de cette jeune pousse vulnérable qui revient, promise aux fruits de la force ascensionnelle. Étrange mélange de vulnérabilité et puissance, qui s’offre au regard, chaque printemps : un appel à la fraîcheur de la vie nouvelle et ses parfums.
Vois, tout le monde est au travail, nous dit la Vie ! Les étoiles et les planètes se maintiennent en place depuis des millénaires dans leurs rondes. La nature et les saisons s’enroulent encore et toujours depuis si longtemps pour que l’humanité crée son âme : lumière du monde à venir, fruit du labeur des peines et des larmes (Rév d'Arès 6/4).
Il y a pourtant encore des matins où je n’aime pas. Je n’aime même pas ce que je vois dans le miroir. Je marque alors un temps d’arrêt prenant un air grave que je ne me connais pas. Sans y penser le reste du temps, je me levais pourtant une nuit et écrivit onze pages à ce sujet. Ces onze pages disaient en résumé que je devais aimer ce qui en moi-même, n’aime pas ce que je vois. Car il est l’indice du travail qui reste à faire, à accomplir.
Voilà peut être le sens de la vraie beauté (Rév. d’Arès 12/3) qui est sans doute aussi la Vérité et la création du chemin de son propre destin. Il y a eu une sorte de subtile unification en moi (Rév d'Arès xxiv/1). Comme une fusion des opposés et réconciliation en profondeur. Au matin, je n’aimais toujours pas ce que je voyais dans le miroir, mais je me mis aussi à percevoir ce qui en moi n’aimait pas et à sourire. Du même coup dans le courant de la journée, je me trouvais à faire la même chose avec mon prochain et peut être enfin à l’aimer comme moi même. Alors je dirais aujourd'hui pour participer à votre nouvelle entrée, l’âme, la vraie beauté et l’ha, la force d’aimer au-delà des apparences jusqu’à ce que le Bien triomphe, c’est un peu l’image de la rose que contraste encore la noirceur du cambouis sur laquelle on la déposerait. Ou bien l’image d’une percée de la grisaille par le faisceau de rayon d’or du soleil, car il me semble percevoir à certains moments l’âme de certaine(s) personne(s), sans être encore certain d’en avoir une moi-même assez forte pour résister au soleil, le jour où sera venu le moment de mettre à la voile (19/2).
Guy I. de l'Hérault

Réponse :
Ce commentaire est comme toujours, frère Guy, plein de votre sensibilité.
Vous lavez des carreaux et il faut des hommes pour faire cela. Je suis heureux que vous le fassiez. Mais vous étiez, c'est sûr, né pour être artiste. L'artiste comprend plus facilement que d'autres ce qu'est l'âme.
Si la façon de voir l'âme est d'un rabbin, les Chrétiens et les Musulmans feront la grimace et se détourneront. Si elle st d'un théologien romain, les Juifs passeront leur chemin et les Musulmans hausseront les épaules. Si elle est d'un pasteur protestant, les Catholiques l'éviteront et réciproquement, si elle est d'un laïc les religieux en souriront, etc. La question de l'âme est ainsi sans fin. Il n'y a même pas à parier, il y a à être certain que ce qu'un Pèlerin d'Arès comme moi dit de l'âme fera que tout le monde en rira ou en sera choqué.
Pourtant, l'âme, c'est capital, central. C'est elle qui survivra à nos chairs. C'est la "vraie beauté" de l'âme. Ainsi est-elle "aussi la Vérité et la création du chemin de son propre destin," comme vous dites.
Merci pour ce commentaire, frère Guy. Je vous embrasse avec Florence. Dites-lui que je pense bien à elle.

22avr17 184C6
Vous parlez d'âme et vous dites : "Je ne sais presque rien sur elles." Cette humilité, sans doute fausse comme l'est presque toujours l'humilité, est tout à votre honneur, mais alors n'écrivez pas d'article sur l'âme.
En effet, vous ne connaissez rien à l'âme.
Mais il y a des sources innombrables pour nous dire ce qu'est l'âme. Comment pouvez-vous les ignorer? Et d'ailleurs La Révélation d'Arès elle-même vous donne des indications que vous ignorez ou feignez d'ignorer, je ne sais pas. Dans la culture égyptienne antique il existait un nombre respectable de termes pour désigner ce que vous appelez la chair, l'esprit et l'âme en vous référant à 17/7 dans La Révélation d'Arès : Le corps est djet, qui est l'image matérielle du grand corps céleste. L'âme peut être appelée ka, qui est la force créatrice, ou ba, qui est ce que vous appelez l'âme, qui permet d'incarner le divin dès la vie sur cette terre et il me paraît évident que ce que Dieu appelle ha dans Le Livre est en fait ba. L'esprit est akh ou ab, la conscience, etc.
Dans l'hindouisme, dérivé du védisme, l'âme est appelée atma, jivatma, anu-atma ou vijnanam brahman. L'âme, logée dans le cœur où réside aussi la conscience, l'âme est une infime parcelle d'énergie, partie intégrante du purusha ou du Jiva (de la racine jīv qui veut dire vivre, signifie vie ou âme individuelle ou même être vivant. L'âme atma est distincte du Brahman ou de l'Âtman et ne l'égale jamais, elle est délivrance de la souffrance. Le bouddhisme est le plus proche de votre notion très floue et quasi simplifiée de l'âme ; il appelle citta quelque chose difficile à distinguer de l'esprit, quelque chose qui recouvre les aspects du mental au sens général (nāma), du mental propre à l'espèce humaine : manas, de la conscience humaine : vijgnana), ou même du subconscient : bhavaṅga srota, alayavijgnana. La différence essentielle avec les religions est que l'âme bouddhiste est de nature différente du corps et des objets matériels, immanente selon l'enseignement bouddhique de l'impersonnalité et de la vacuité des phénomènes. Sans consistance propre, elle change sans arrêt, soumise aux lois de la causalité, ce qui la rapproche de votre notion d'âme née de la pénitence dans la chair, mais avec la différence fondamentale qu'elle ne survit pas à la mort. La réincarnation dans le bouddhisme n'implique pas une âme immortelle. Le bouddhisme enseigne l'impermanence (très proche de votre incertitude dans l'entrée 183) : tout phénomène conditionné est éphémère : anicca. La bouddhisme n'a pas de concept de l'atman donc. Pour lui chaque chose est "sans soi" (anatta). La transmigration se fait en quelque sorte sans rien de concret qui transmigre. La renaissance : punabbhava, est un processus difficile à expliquer, c'est la perpétuation d'une fonction, pas d'une entité comme l'âme. Rien ne renaît en fait, il y a seulement répercussion d'actes, de paroles et de pensées qui modifient les paramètres de cette onde qu'est la conscience. À mon avis, si j'ai bien compris le fond de votre enseignement, c'est cette sorte de "flou" (votre propre mot) qui prévaut dans le bouddhisme. En fait il y a âme sans âme, sans rien, puisque vous dites : "Je ne vois ni ne sens les âmes, qui sont dans l'apesanteur, immensurables, intangibles, invi­sibles, inau­dibles, abstraites. Énergies ? Consciences ? Pures et simples qualités ? Probablement les trois. Aussi mysté­rieuses, vraies et présentes que le Tout Autre, que la vie, assurément. Comme Lui, comme elle, elles sont partout, là-bas dans l'infini ou contre mon épaule. Autrement dit je ne sais presque rien sur elles." C'est quelque chose de proche de ce que La Révélation d'Arès appelle la Vie.
Vous voyez qu'on peut quand même en dire sur l'âme un peu plus que vous n'en dites.
Ceci dit, je suis plus qu'intéressé, passionné par La Révélation d'Arès.
Jessie Faxian G. provisoirement en France

Réponse :
Vous me reprochez de ne pas en dire assez sur l'âme, de faire preuve d'une "humilité, sans doute fausse comme l'est presque toujours l'humilité" tout en reconnaissant que cela est "tout à mon honneur", quoique — et c'est contradictoire — il vous semblerait meilleur que je n'écrive "pas d'article sur l'âme.", parce que "En effet, vous ne connaissez rien à l'âme," précisez-vous.
Oui, je le dis, je le répète ici, honnêtement parlant (mais non culturellement parlant) je sais très peu sur l'âme et je prétends que tout ce que vous nous dites, par exemple, sur l'âme selon les Égyptiens antiques et selon les Hindous, me paraît très aléatoire, ne correspond à rien de véritablement exact. Ce ne sont que des approxi­mations dont l'imagination humaine a rempli les nombreux et profonds vides, simplement parce que tant qu'on n'est pas mort on ne sait pas ce qu'est la survie de l'âme. Avec Sagesse La Révélation d'Arès ne nous dit pour ainsi dire rien sur les vraies nature et substance de l'âme.
Je le répète, pas plus que nous sommes capables de dire ce qu'est Dieu, nous ne pouvons dire ce qu'est l'âme, parce que le péché a confiné nos esprit et chair dans une prison ; nous ne voyons qu'un tout petit bout de ciel par une lucarne à gros barreaux. Pas plus que je ne peux savoir si j'ai une âme, pouvant seulement supposer que j'en ai une, parce que je suis pénitent, du moins je suppose que j'en suis un bon, je ne peux savoir ce qu'est Dieu, bien qu'Il me parlât en 1977, je ne peux pas vraiment savoir ce qu'est la mort tant que je ne suis pas mort. Je n'ai pas manqué de lire beaucoup de choses sur l'âme et je sais grosso modo tout ce que vous me dites ici, et même plus.
En m'interrogeant sur ce qu'est l'âme et en prêchant à mes frères et sœurs la prudence concernant l'âme, afin de ne pas inventer sur ce sujet qui se prête si facilement à l'invention, je ne mets cependant pas du tout en doute l'existence de l'âme, puisque le Père Lui-même m'en a parlé par la voix de Jésus ou Lui-Même. Je ne peux pas davantage nier la souffrance de ceux qui ont peur de la mort et qui se demandent avec angoisse ce qui les attend de l'autre côté, auxquels je réponds que pour ma part je n'ai pas peur de la mort et que ce que je peux faire, ils peuvent le faire. Qu'ils fassent pénitence comme je le fais et cela suffira. À partir de considérations, dont la plupart sont imaginatives, qu'elles soient religieuses, théologiques, superstitieuses, philosophiques, spirites, thérapeutiques, etc., on ne peut que conclure que, dans presque tous les cas, l'idée qu'on donne de l'âme est fausse ou, au mieux, très approximative, parce que l'âme, pas plus que Dieu, n'est observable par l'homme appesanti et aveuglé par le péché.

22avr17 184C7
Si le sens est inaccessible à qui n’a aucune notion spirituelle, faut-il pour autant n’en pas parler ou comment faut-il en parler ? La distinction que vous faites entre l’esprit et l’âme va éclaircir les esprits de ceux, nombreux, qui confondent l’âme et la psyché par exemple. Votre façon de formuler va rendre très accessible cette notion floue. "Le Bien n’est pas nécessairement le but que poursuit l’esprit", façon à la négative de dire ce qu’est l’âme, comme on peut dire "le mal n’existe que par l’absence de bien". J’essaie de dire la même chose, mais autrement, uniquement dans le but d’éclairer davantage. Je fais une tentative d’explication peut –être maladroite à vos yeux.
Le "vouloir humain" [petit v] vit dans l’esprit, en surface, en rapport avec le vécu, avec ce qui a été conditionné, refoulé, limité, en rapport avec le conditionnement culturel, identitaire, religieux, moral ou même immoral, ce qui n’empêche pas qu’on soit forcément mauvais, qu’on peut aimer (trop souvent comme un animal qui aime les siens, ses ressemblants), ce qui n’empêche pas qu’on peut se dépasser et aimer au-delà : ça c’est le vouloir humain, tout simplement l’esprit, je crois que tout le monde peut s’y reconnaître.
Le "Vouloir divin" [grand V] vit dans l’âme, dans le fond, pas en surface ou esprit qui n’est souvent que réactivité, mémoire, volonté personnelle, etc. Ainsi il est probable que l’athée et même le croyant qui met son dogme, ses rites, ses codes normatifs avant Dieu ou Sa Volonté (c’est la même chose) ne puisse Y accéder.
Quoique je n’en sache rien ! De plus essayez de définir l’esprit, l’âme ! Personne ne sait le faire d’une façon totale, incertitude (entrée précédente), mais il y a quand même une certitude.
Une chose est sûre. Si j’aime Dieu de tout mon cœur, de toute mon intelligence, de toute ma force (j’ai remplacé volontairement âme par intelligence, pour être dans la configuration de cette entrée et pour être dans une plus grande justesse, on retrouve ici l’intelligence du cœur qui se tourne aussi vers le Père), je Le fais exister en moi, comme l’amoureux(se) qui aime intensément l’aimé(e), le (la) fait exister en lui (elle) durant son absence). Si j’aime Dieu intensément, en Le faisant exister en moi, j’obtiens alors un état d’être pour aimer et réfléchir Autrement qu’avec l’esprit humain, angoissé, intellectuel, religieux, qui veut ceci ou cela, parce que coincé dans une façon de faire qui lui correspond. Je deviens peu à peu sensible à une écoute intérieure, je me détends, je perçois Ses Signes, Appels, Rectifications, car le Père est actif en chacun. Je me sens passé d’un état à un autre, si je peux le dire ainsi.
Dans mon existence quotidienne, comment faire ?
Avant de faire un choix, une action dont seul moi-même suis responsable, prendre un délai même très bref — Ne réponds rien de toi-même, demande un délai (Rév d'Arès 39/2 — je me pose ces trois questions : Est-ce que je fais ma volonté, est-ce que je fais la volonté de l’autre, de ma femme, de mon chef, de mon frère qui veut ceci ou cela, ou est-ce que je fais la Volonté du Père (12/4) ?
La réponse est en moi. Il n’y a que moi qui sais.
Le Père est Absolu : nulle différence entre Sa Volonté, Sa Puissance, Son Amour, Son Nom, Ses Attributs. En faisant Sa Volonté, même avec ma petitesse, de toute façon, mon regard, mon action seront plus justes, plus en harmonie. Un peu de Bien pénétrera mon cœur et le monde. C’est assez curieux d’ailleurs, car je ne me préoccupe pas si j’ai une âme ou pas, je fais, parce que l’expérience m’a montré que seule l’action (le travail) porte des fruits.
Charlie F. du Nord

Réponse :
J'ai beaucoup souri en lisant votre commentaire, que j'aime, mon frère Charlie, parce qu'il montre assez la difficulté qu'a tout honnête homme pour parler de l'âme.
Dernièrement j'ai relu rapidement "L'Antéchrist" de Nietzsche aux cabinets. Je trouve que ce livre a vraiment sa place aux goguenots ; je me sens très bien, assis sur la cuvette "l'Antéchrist" sur les genoux, et je me disais que ce pauvre Frédéric Nietzsche s'était vraiment donné beaucoup de mal pour expliquer l'inexplicable, démonterr l'indémontrable. J'ai lu de cet auteur des choses plus élevées que ce livre-là qui, comme on dit, "vole bas". Mais pourquoi parlé-je de "L'Antéchrist", bouquin qui n'a sûrement rien apporté à la cause des athées, c'est parce qu'avec humilité je me dis que nous, dès que nous sommes honnêtes, il nous est aussi difficile de démontrer en relief ce que Nietzsche "démontre" en creux. Autrement dit, il y a vraiment des sujets à l'exposé desquels le langage ne suffit pas. C'est bien ce que me reproche le commentateur ou la commentatrice Jessie Faxian 184C6.
Dans son prologue de "l'Antéchrist", Nietzsche écrit : "Pour me comprendre... il faut une rectitude dans les choses de l'esprit parvenant à la dureté, et pour ne supporter que ma passion, mon sérieux. Il faut être exercé à vivre sur les montagnes, à voir au-dessous de soi la pitoyable actualité jacassante de la politique et de la rage égocentrique des peuples... Une prédilection de la force pour les questions dont aujourd'hui personne n'a le courage." Ces mots s'adaptent exactement à notre cas, à nous Pèlerins d'Arès, parce que si Nietzsche était dans son athéisme percutant d'une honnêteté absolue, nous sommes nous, dans le combat opposé, notre Appel au Tout Autre, d'une honnêteté absolue dans l'expression de notre foi, de notre espérance, de notre mission, de notre pénitence. Ce que je dis ici est très important, car nous y constatons que, quel que sujet qu'on aborde, négatif ou positif, le même langage convient. Preuve que le langage est quelque chose de totalement insuffisant, puisque selon l'intention mise derrière lui il dit noir ou il dit blanc. Comment voulez-vous que, dans ces conditions, les gens que nous rencontrons dans la rue saisissent bien ce qu'on leur dit en quelques instants ? Votre commentaire, que j'aime, que je comprends, en est une démonstration. Je sais bien que vous ne parlez pas ainsi aux gens de la rue, mais même dans ce que nous disons de beaucoup plus simple aux passants, par exemple le mot âme tout seul, dénué du plus infime développement, celui qui nous écoute ne sait pas comment nous interpréter. Je médite souvent sur ce problème du langage qui est, à n'en pas douter, un des gros problèmes de l'apostolat.
N'allez pas croire pour autant que je n'apprécie pas votre commentaire; Je l'apprécie ô combien, mais vous ne l'affichez pas ici pour moi, mais pour tous ceux qui lisent ce blog, et je me demande comment chaque lecteur le comprend.
Et Nietzsche termine son prologue ainsi : "... la liberté absolue avec soi-même. Eh bien, ce sont là [les hommes libres] mes seuls lecteurs, mes vrais lecteurs mes lecteurs prédestinés : Qu'importe le reste ? [l'italique est de Nietzsche lui-même]. Le reste n'est que l'humanité. Il faut être supérieur à l'humanité par la force, par l'attitude de l'âme..." Extraordinaire ! Il emploie même le mot d'âme, oui, lui qui n'y croit pas, et il parle de son reste comme nous du petit reste. Incroyable. Nous pourrions, à peu de choses près, utiliser les mêmes mots et phrases pour notre mission. Nous pouvons dire blanc ce qu'il dit noir presque exactement, pour ainsi dire de la même façon.
Oui, vraiment, il est très difficile de dire ce que nous avons à dire, parce qu'on ne sait pas comment le quidam interpellé interprétera notre discours.
Merci, frère Charlie, pour votre commentaire.

22avr17 184C8 
Cher Frère Michel,
Ah, je ris de bonheur en lisant cette longue et si belle entrée vivifiante.
Enfin j'ai choisi !
Je vote pour le Bien Présidentiel
Qui procurera l'ha pour tous
au prix de quelques efforts sur soi (pénitence sans barreaux),
corps en état de marche et esprit en éveil, pour entrainer d'autres prétendants...
salaire garanti (certitude de l'incertitude) jusqu'à la retraite finale à ''pas d'âge'' pour mieux préparer le Beau voyage offert sur la Mer des Hauteurs, y retrouver tous les autres, dans l'espace infini de l'Univers du Tout Autre, le nôtre !
Merci, Merci.
Élisabeth L. du Razès

Réponse :
Oui, oui, je veux moi aussi voter pour Le Bien (j'ai oublié son prénom, zut), mais je ne l'ai pas vu à la télé ! Il était le douzième invisible le soir où l'on vit onze candidats sur l'écran. Je n'ai pas assisté à ce spectacle télévisé, parce que je suis émotif et que je déteste les films d'horreur, mais j'ai vu une photo... Le douzième et son pupitre étaient cachés. L'objectif de la caméra ne voyait pas assez large pour le montrer;. ou bien c'était le Petit Poucet qui semait ses petits cailloux blancs à l'arrière de la file, trop attardé pour être vu.
Je viens de regarder les bulletins de vote que j'ai reçus comme tout un chacun et il n'y est pas non plus. Pourtant son discours devrait être bien connu, c'était celui de son parti : "Le Sermon sur la Montagne". Ne juge pas pour ne pas être jugé... Tends l'autre joue quand on t'a giflé... Aime ton ennemi, etc. Air connu, archi connu. C'est peut-être pour ça qu'il ne s'est pas donné la peine de se faire entendre. Alors, faut-il que je mette dans l'urne un papier avec dessus écrit gros, gros, gros : Le Bien ? Sera-t-il considéré comme "bulletin nul" ? En tout cas, il aura deux voix, même nulles, la vôtre, sœur Élisabeth, et la mienne, mais sœur Christiane fera sans doute de même, encore qu'elle hésite entre "Le Bien" et "L'Amour"... Les dames, c'est compliqué !
Merci, sœur Élisabeth, pour ce commentaire. Vous militez pour le Bien, pardi !

24avr17 184C9
Ah ! ah ! ah! Macron a été élu et Fillon balayé.
Vous avez raté votre prédiction. Vous n'avez pas plus de prophétisme en vous que de sainteté, de puissance et de lumière, comme dit votre larmoyante prière Père de l'Univers [Rév d'Arès 12/4].
Hier soir j'exultais, j'ai pu dire à la femme : Ton frère Michel est un filou ! Il a prédit l'accession de Fillon et il s'est mis le doigt dans l'œil jusqu'au coude ; ce sont  Macron et Le Pen qui sont en tête, qui vont se disputer l'Élysée ! Ah ! ah ! ah !
Alors, votre histoire d'âme... Parlons-en ! L'âme, ça n'existe pas. L'âme c'est tout simplement notre faculté intellectuelle. Quand je pense que des centaines, peut-être des milliers, de pauvres gens, homme, femmes et même enfants, sont morts dans des conditions atroces en s'imaginant sauver leur âme dans les arènes romaines ou barbares ou dans d'autres lieux en Chine, au Japon, en Inde, partout où des illuminés des soi-disant "martyrs", se sont exportés pour porter "la bonne parole" qui pour eux était le nirvana, le paradis, et ils sont partis en pourriture comme des chiens, des serpents, des girafes, les coléoptères qui s'écrasent sur les pare-brise.
On vit, on meurt, c'est tout. La vie dure quelques dizaine d'années et on ne subsiste que dans sa descendance, par le sperme.
Quand donc les gens vont-ils comprendre que leur imagination les égare ?
Arrêtez ! Arrêtez ! On n'en peut plus. Que des gens comme le pape racontent des sottises, c'est leur boutique, leur métier, leur source de revenus, mais vous, quand même, vous étiez ingénieur autrefois, vous aviez un bon moyen de vivre, d'être tranquillement à la retraite et vous êtes encore, à 88 ans, à raconter des bêtises à des pauvres bénêts qui croient dur comme fer qu'ils vont changer le monde et vivre après l'arrêt du cœur ? Lamentable !
Georges-Étienne J. de Côte d'Or.

Réponse :
Vous êtes le mari de Béatrice J. de Côte d'Or, je pense. Vous n'êtes ni le premier ni le dernier mari d'une de nos sœur de foi qui s'efforce de lui faire quitter sa foi pour... Oui, pour quoi, au fait ? Pour attendre "tranquillement à la retraite" la mort comme "un chien, un serpent, une girafe" comme vous le faites, mon frère Georges-Étienne ?
Qui peut vous blamer de ne pas croire ce qui est invisible et impalpable ? Vous êtes des milliards sur terre réduits à ne se croire rien d'autre que des poussières mouvantes venues d'un coït canin, chevalin ou girafin ? Pour comprendre qu'il y a autre chose qu'une matière qui bouge et pense, il faut sentir la force de Vie, mais le rationalisme étouffe et brise cette sensibilité-là. Qui pourrait vous en vouloir ? Qui peut reprocher à un aveugle d'être aveugle? Sûrement pas moi, car je fus moi aussi athée et je peux comprendre qu'on peut vivre sans la moindre inquiétude métaphysique, encore que, contrairement à vous, je ne mettais pas en garde les gens contre "leur imagination qui les égare." Je n'avais pas l'expérience des capacités qui permettent à la foi de naître, mais je ne décourageais aucun humain de la mettre au monde, s'il le pouvait. Ces questions ne me préoccupaient pas au temps de mon athéisme ; j'avais sans doute l'intuition que tout était possible après tout et que deux vies ne pouvaient pas être identiques, parce qu'il y avait un mystère que même un scientifique pouvait concevoir sans renier sa science, c'était le mystère de la vie.
Mettez dans une grosse éprouvette tous les éléments chimiques qui constituent le corps humain, secouez bien, et secouez, secouez encore pour bien mélanger, chauffez rigoureusement entre entre 36,1 °C et 37,8 °C, faites passer un courant électrique dans la mélange, soufflez-y de l'oxygène, etc., eh bien, ça ne vit pas ! Ça ne vivra jamais. La vie, sans aucun doute, vient d'autre chose que d'un conditionnement physico-chimique.
Il y a des personnes, comme votre épouse Béatrice, qui ont compris que la vie vient d'autre part que d'un conditionnement physico-chimique. Ne lui en veuillez pas de voir les choses autrement que vous, mon frère. Ne prenez pas ça pour une offense. Ne croyez surtout pas que "des centaines, peut-être des milliers, de pauvres gens, homme, femmes et même enfants, sont morts dans des conditions atroces en s'imaginant sauver leur âme dans les arènes romaines ou barbares ou dans d'autres lieux en Chine, au Japon, en Inde, partout où des illuminés se sont exportés pour porter "la bonne parole". Ces martyrs, comme on les appelle en effet, ont compris que leur vie n'était pas que celle de leur chair mouvante, pensante et souffrante, mais qu'elle résultait d'autre chose, qui allait se prolonger, ne serait-ce, pensait Albert Einstein (qui n'était pas croyant), que "parce qu'elles sont des énergies qui ne meurent pas." Nous, nous y ajoutons que cette vie ne trouve son milieu métabolique que dans le Bien ou dans la Vie universelle comme le poisson le trouve dans l'eau. Sans doute la raison pour laquelle l'Eau et la Mer sont des paraboles dans La Révélation d'Arès.
Tout humain de Bien, qu'il soit en non croyant, accepte de mourir pour que vivent ceux qu'il aime, y compris lui-même, car dans tout être humain il y a le moi et il y a l'autre. On lui donne le nom de héros, que La Révélation d'Arès lui donne aussi. Cet engagement moral et spirituel n'est pas une illusion, comme vous le laissez entendre. La peine, la souffrance ou la mort du héros est, si je peux, dire une nomination à un ordre supérieur de l'existence, c'est là que le héros au sommet que la Genèse 1/26 appelle l'image et ressemblance du Créateur. Niez le Créateur, vous n'empêchez pas que vous en ayez un, de toute façon.
Les croyants primitifs pensent qu'ils offrent ainsi leur vie à Dieu ; c'est ce que pensent les terroristes dont on parle tant et je crois que si on les voyait sous ce jour on trouverait une solution, parce qu'un dialogue métaphysique pourrait s'ouvrir, alors que dans l'état actuel des choses, il n'y a que le heurt brutal de deux points de vue totalement antagonistes. Les croyants évolués pensent qu'ils participent de la Vie et que, quoi qu'il arrive, ils ne quittent pas celle-ci. La mort est toujours une mort consacrée si le mourant sait qu'il va se prolonger autrement. Oui, il y a vie après la mort. Vous le verrez bien vous-même, parce que je pense que, malgré tout, vous n'êtes pas un mauvais bougre, vous êtes un homme de Bien qui s'ignore, parce que je suis à peu près sûr que si vous dites non à la foi, par ignorance de ce qu'est la foi, vous dites non à l"injustice, non à la violence, non à la méchanceté (votre commentaire n'est pas méchant), non au mensonge, etc., et vous êtes sans le savoir le héros d'une autre façon de vivre. C'est du moins ce que je peux déduire de ce que votre épouse m'a dit de vous, vous qu'elle aime et estime profondément.
L'âme, c'est justement ce qui, bien que vous ne la sentiez pas, vous lie à la Vie, quoique vous niiez celle-ci, parce que les rationalistes vous ont dit que vous n'étiez qu'un cancrelat pensant et perfectionné. De toute manière, ce n'est pas ce que vous croyez de religieux ou de rationaliste qui vous sauve, mais le Bien que vous faites, mon frère Georges-Étienne.

24avr17 184C10
Merci, bien aimé prophète, de prendre autant de peine, peine que je souhaite honorer et relayer par ma Moisson intérieure et extérieure mais si difficile, qu'aujourd'hui plus encore à la veille d'une élection pour laquelle j'aspire à un résultat de sagesse pour les générations qui viennent. Sachant que nous ne sauverons pas notre vie par ces turbulence permanent de plus en plus dénudées de sens et de Vérité .
Chaque jour, je me sens attirée vers plus de clarté,d'authenticité, ma voix muette face au Père inaccessible pose régulièrement cette question: Suis-je suffisamment dans l'effort demandé ? Aimer pardonner en toute circonstance resté libre de toute peur de tout préjugé ...
Suis-je dans tes Pas pour transmettre cette Lumière au monde ?
Face à ceux et celles qui ne veulent pas de quelqu'un qui exprime sa foi libre et qui préfèrent taire (Rév d'Arès 2/17-18) l'Auteur de cette Parole et Son témoin plutôt que les mettre à la Lumière ?
Le Père invite l'homme à aimer notre Seigneur et prochain de tout son cœur de toute son âme, de tout son esprit (Matthieu 22/37-39, Deut 6/5, Lev 19/18) librement, sans voile sans apprêt, sans apparat non plus, de façon pure et honnête depuis Adam, Abraham et tous les prophètes connus d'un bons nombre de croyants. Je croise de bonnes personnes.
Car, par Sa Parole, je n'ai jamais manqué, jamais eu peur, si je Le sers (Rév d'Arès 12/3) par Sa Parole, si je mets mes pas dans Ses Pas [2/12], je vis et aucun doute ne m'effleure concernant Sa Vérité.
Alors, je dis : Le monde a peur par endroits, mais l'âme du peuple peut naître des efforts pénitents de tous hommes ou femmes qui œuvrent à Sa Vérité. Dernièrement sur le Champ [de la Moisson], sur une quinzaine, de rencontres, peut-être trois ont accueilli cette Parole ouvertement avec sens, amour et honnêteté. L'un pressé disant que c'était sa Vie quotidienne, l'autre — un musulman très vif et occupé aussi — disait que c'était pour lui une évidence de vivre en servant Dieu, de l'honorer d'actes bons; et le troisième — musulman également — faisait un constat : celui de la démission des hommes face à leur engagement de respect et d'amour, face à la peur qui était faiblesse;
Nombreux sont celles et ceux qui se cachent, mais savent, au fond, que sans âme nous mourrons. D'ailleurs, certains de nos politiques dans le passé en avaient conscience.
Pour cela, je sais et ressens qu'il nous est nécessaire d'être clair comme l'Eau (Rév d'Arès xLix/6) sinon le front a un trou, le bras tourne en dedans (xLix/7), mais nul n'est maître que de lui-même :
Un seul tire le Bras de Dieu (Rév d'Arès xxxi/15), lorsque nous suivons l'Eau de la Vie, de la vérité, le bonheur s'installe dans la douceur et nous pouvons ressentir cette infinie réalité vers les âges qui précèdent et ceux qui suivent (xxxi/18)
Nous nous sentons vivre sur les épines, comme l'Eau sur le roncier (Rév d'Arès xix/24), mais nous sommes dans le Souffle de la Vie, de Sa Volonté, de Sa Puissance, Sa Lumière (12/4), même actifs dans le monde, mariés et pères ou mères de famille.
Mais la sagesse nous recommande de ne pas perdre notre courage ni de nous croire la graine (Rév d'Arès 13/6), le Souffle assiste toujours dans les moments difficiles (13/9).
Danièle G. du Nord

Réponse :
Je suis en voyage avec peu de commodités pour répondre aux commentaires comme je le voudrais.
Peugeot m'a enfin livré une voiture, plus belle que celle que j'escomptais avoir, et j'essaie de rattraper le temps perdu, immobilisé chez moi pendant trois mois depuis janvier. Ces véhicules ultramodernes bourrés d'électronique ne sont que source de soucis. L'ordinateur de bord tout neuf est déjà tombé en panne, mais heureusement je sais compter les kilomètres sur la carte et, privé de jauge et de quantité d'autres mesures, avoir une idée de ce qui me reste comme carburant, je suis comme dans une Serpolet à vapeur modèle 1885 ou une De Dion Bouton à pétrole modèle 1899 sans le moindre tableau de bord, mais bon, le moteur tourne, les roues tournent, ça va, j'avance. Sœurs Christiane et moi n'avons plus d'ordinateur, mais nous avons deux cerveaux. Ceci dit, merci pour votre commentaire, ma sœur Danièle.

24avr17 184C11
On peut faire ce que l’on veut avec soi-même, on peut se détruire ou s’améliorer. Il n’est donc pas vrai que comme l’ont prétendu certains théologiens chrétiens, certaines personnes soient prédestinées à être damnées pour l’éternité et d’autres prédestinées à être sauvées.
En réalité, d’après La Révélation d’Arès, ce sont les humains qui, par leur façon de vivre, choisissent s’ils veulent être sauvés ou damnés. Ainsi l’homme est de chair, d’esprit et d’âme ; les trois seront réunis en Mon Jour ; mais jusque là l’esprit sera le linceul glacé des maudits (Rév d’Arès 17/7).
S’il ne s’est pas [mots manquants], durant une période pendant laquelle il a commencé son activité de se créer l’âme afin qu’elle grandisse par la pénitence, l’homme ne peut rien produire de divin.
Maîtrisons notre vie intérieure, il faut être toujours éveillé et vigilant dans nos pensées pour nous rendre compte qu’il existe des courants, des éléments impurs et nocifs, et les éviter. [Celui] qui ne veille pas est exposé à tous les dangers.
Veillons ! (Marc 13/33-37).
Mary de Bretagne-Sud.

Réponse :
Je n'ai pas très bien saisi tout de votre commentaire, ma sœur Mary, mais je l'affiche pour sa foi.
Merci pour ce commentaire !

24avr17 184C12
Il y a en effet des similitudes dans le phrasé de Nietzsche ("L'Antechrist", que vous citez) et de certains passages de L'Évangile Donné à Arès, voir du Livre, comme il y en a avec le Coran. Lorsque je lus pour la toute première fois en 1989, dans la librairie Joseph Gilbert à Paris la veillée 28 que je connais aujourd'hui presque par cœur, je me suis dit aussitôt : "Mais c'est du Nietzsche par la bouche de Jésus !" :
La Vérité c'est que le monde doit changer... (Rév d'Arès 28/7)
Même Pierre ne l'a pas accompli...
Encore quelques princes à Rome... (Rév d'Arès 28/8).

J'ai aussitôt acheté le livre car, pour moi, il ne renvoyait pas à la religion mais au contraire à l'existentialisme. Les ancêtres de l'existentialisme sont tout de même Schopenhauer et quelques autres, comme Kierkegaard et Nietzsche ainsi que leurs descendants illustres Heidegger et Sartre.
Le retour de Nietzsche était en plein boum dans les années 1970, période choisie par Dieu pour livrer son message au monde capable de l'entendre, avec les universités et enseignements philosophiques des nouveaux philosophes Foucault, Levy, Deleuze, Lyotard etc. qui renvoient chacun à la tradition existentialiste.
Or comme vous le dites justement, l'esprit de ces philosophies peut servir l'athéisme le plus complet et le plus atroce du nazisme que le monde a cru ou avec le même langage, la liberté absolue du Bien que vous enseignez. Il n'y a que les actes qui différencient les uns des autres. J'ai choisi les actes du Bien, la prière et la moisson des âmes, même si je n'en vois pas le bout au fond de mon tunnel d'incertitudes. Parler à des gens dans la rue de "liberté absolue" c'est comme parler à des zombies intelligents. Ils peuvent comprendre et ne s'offusquent pas, mais ne suivent que leur petite philosophie et retournent dans leurs crédos avec certitude.
José O. d'Île de France

Réponse :
Ce monde qu'on croit moderne n'a, tout compte fait, toujours pas trouvé la voie du Bien depuis que des hommes éminents l'enseignent, depuis quelque quatre millénaires si l'on veut partir d'Abraham en passant par Sarsouchtratame (Zoroastre), Socrate, Platon, etc. La poursuite du Bien, dont naît l'âme, est pour l'heure la seule garantie de survie dans un monde qui reste, peut-on dire, inconnu, parce que le mal y rode partout, tout peut y devenir mortel au sens où tout peut être anéantissement.
La poursuite du Bien, c.à-d. de l'amour, du pardon, de la paix, de l'intelligence spirituelle et libre de tous préjugés ne peut se faire qu'au prix d'une vie pas folichonne, dirait-on, à moins d'avoir la foi et d'en comprendre l'intérêt existentiellement supérieur. Ce monde reste dangereux parce que le langage peut y donner le bien comme le mal avec les mêmes mots ! Il règne toujours un déterminisme à double sens, bénéfique ou maléfique, une sorte de chaos, et nous en avons eu un bel exemple par les élections présidentielles où aucun candidat n'a pu dire franchement s'il apportait le bien ou le mal. Tout restait entre deux eaux, dans une savante pénombre politique.
À l'hôtel, sœur Christiane hier soir me disait sa déception que Fillon ne fût pas parmi les deux challengers et je lui répondis : "De toute façon, si Fillon était celui dont je ne croyais pas qu'il fût nocif pour notre mission, je n'ai jamais dit qu'il pourrait sortir notre société française de la bouilllasse dans laquelle elle piétine, parce qu'à mon avis, aucun ne le pourra ; nous nous enfonçons dans l'inconnu et au bout il y aura une catastrophe. Quand ? C'est la seule question."  Aucun des onze candidats n'a abordé les seuls sujets-clés qu'il aurait fallu aborder. Si l'un d'eux avait eu le courage de Churchill en 1940 disant qu'il ne pouvait offrir "nothing but blood, toil, tears and sweat = rien d'autre que du sang, de la peine, des larmes et de la sueur", il aurait eu toutes les chances d'avoir moins d'électeurs encore que n'en aurait Chaminade (0,2 %). Tout cela pour dire qu'il est très difficile d'avancer avec des paroles de vérité. Nietzsche voulait que son livre "L'Antéchrist" se vendre, alors il a écrit le prologue que j'ai rappelé, ce genre d'assaisonnement de mots qui peut faire une salade-poison autant qu'une salade-délice. On peut dire tout et le contraire de tout avec les mêmes mots, aucun doute.

24avr17 184C13
Car l'âme peut être souffrante: Je la guéris,
mais elle peut aussi trouver sa fin sans retour.
L'âme est le regard, la main, la gorge, l'estomac du spectre; par elle Je peux
le réchauffer de l'éclat de Ma Gloire, Je peux le conduire vers les
magnificences infinies, Je peux entendre sa louange et sa conversation,
Je peux le nourrir à jamais.
Sans l'âme le spectre erre, tourmenté, aveugle, affamé, par les galeries
sombres creusées par les vers et par les enfers glacés,
qui le font de givre; alors il effraie les humains.
(Rév d'Arès 4/5-7)
(De) la boue coule la polone.
(Rév d'Arès xxxix/12)

Le premier passage évoque l'âme individuelle et l'importance qu'il y a de se la créer de son vivant pour celui qui a entendu la Parole du Père et n'est pas scandalisé (Rév d'Arès 30/12). Mais ce salut post-mortem n'est pas pour une finalité. Tout juste un point de départ, car l'envie du Salut est bonne (33/15). Éden recréé sur terre en est l'aboutissement ultime, quand les moissonneurs poseront leur faux (35/2). Entre les deux un objectif alloué à l'humanité et qu'évoque ce second passage : la polone, c'est-à-dire l'âme dans sa dimension "sociale" si l'on peut dire, la fusion des âmes individuelles dans une tout préparant la fusion au Tout Autre qui arrivera avec le Jour (31/8). La polone, produit collectif des âmes individuelles apparaît progressivement au fur et à mesure que naissent et grandissent les âmes individuelles. Elle s'élève(ra) de l'Assemblée et retombe(ra) en innombrables "flocons" (pollen) sur toutes les assemblées humaines pour contribuer à y faire renaître la Vie et les âmes par la pénitence enfin bien comprise.
Dans ce jeu de l'oie qui nous conduit à Éden, les cases ne sont pas figées mais s'entremêlent en permanence pour s'auto-alimenter les unes les autres : mon âme que je m'efforce de faire naître et grandir a besoin de s'assembler à celles de mes frères et sœurs, à commencer par les pénitents, pour poursuivre son ascension, l'accélérer si je peux dire et qu'ainsi, à mon niveau je contribue comme chacun de mes frères et sœurs à la pollinisation générale. Je vais du fond de moi au fond de mon prochain en passant par le fond de mes frères, et partout je sais que git (Rév d'Arès 8/5) le Fond, l(e Père de l')Univers. Mon véhicule est la Parole et son accomplissement qu'éclaire et relaie l'enseignement quotidien de son prophète. Ainsi je le vis, et sûrement d'autres le vivent tout autrement et nous nous complétons. Mais comment expliquer ce qui ne se décrit pas avec des mots à celui qui ne le vit pas ?
Lorsque j'arrive, généralement sur mon vélo, sur le lieu de nos missions et m'apprête à parler aux hommes que ce monde a conditionné à ne plus voir que chair et cerveau, matérialisme et science... même chez ceux qui se disent croyant, je comprends que le premier problème de l'homme, c'est d'avoir perdu la foi en lui-même (et en l'autre, son prochain). Même le croyant, dans l'immense majorité des cas, ne croit plus que l'idéal humain à quoi le renvoie la Bible s'il est juif ou chrétien, ou le Coran s'il est musulman, est une perspective réaliste et accessible, autant que nécessaire. Au mieux pense-t-il qu'on peut limiter les effets désastreux du mal par la charité ou l'humanitaire et l'effort individuel minimum. L'humilité mal placée justifiant de ne pas espérer grand fruit ou impact de son petit travail. L'exemple ultime : L'ambition impériale du Sermon sur la Montagne (Matthieu 5 à 7), réduit à de belles idées, mais utopiques, inaccessibles en ce monde. Il faut dire que l'organisation sociale de nos sociétés modernes a tant et tant centralisée qu'aujourd'hui, sauf le mendiant, la main qui donne est coupée de celle qui reçoit : tout passe par l'impôt et la redistribution. Et quand ce n'est pas l'espace de cette redistribution qui manque, c'est le temps. Il n'est qu'à voir le regard de celui que vous croisez et qui répond au missionnaire : "Je n'ai pas le temps !" qui n'est pas qu'une façon de se débarrasser de lui si l'on considère le temps libre en terme de disponibilité : toujours un soucis, une paperasse, une tracasserie, des formalités, et maintenant un mail, une notification, un message, un appel reçu sur son smartphone, etc. Comment, dans ce méli-mélo de vaines agitations, l'homme "moderne" que croise chaque jour notre mission pourrait-il envisager posément sa vie autrement ?
C'est pourquoi le monde, comme cadre dans lequel agit et évolue l'homme de sa naissance à sa mort, doit changer (Rév d'Arès 28/7, 30/11). Tout est intimement lié : l'homme, l'âme, le monde, la polone, le Père, Éden... Mieux je comprend cela et plus je trouve de motivation à créer et développer mon âme par ma pénitence, point de départ de toute contribution positive à l'Œuvre générale.
Jean-François P. d'Île de France

Réponse :
Merci, frère Jeff, pour ce commentaire.
J'aime cette façon de voir l'homme de la rue : "Lorsque j'arrive, généralement sur mon vélo, sur le lieu de nos missions et m'apprête à parler aux hommes que ce monde a conditionné à ne plus voir que chair et cerveau (...) je comprends que le premier problème de l'homme, c'est d'avoir perdu la foi en lui-même et en l'autre, son prochain." Qui ne connaît ce travers de l'humain moderne qui ne sait d'où il vient, ce qu'il est et où il va ? Tout est là. Les mots que nous prononçons devant lui n'ont pas du tout le même sens pour lui et pour nous.
Je reviens beaucoup en ce moment sur la campagne présidentielle, non pour la politique que je honnis, mais pour son incroyable pauvreté ontologique. Pas un seul des candidats n'a abordé le problème de l'homme sur le fond : Aucun n'a dit — même ceux qui n'ayant aucune chance d'être élus pouvaient se permettre de dire les choses sur le fond — que le plus gros problème de la nation, c'est le problème fondamental du citoyen vu comme humain, non comme bulletin dans l'urne ou comme travailleur ou comme contribuable, mais comme être humain. Les exemples ne nous manquent pourtant pas. Un bon exemple où ils auraient pu puiser ? Une femme, Simone Weil ! Pacifiste, communiste et syndiquée, antistalinienne, mais n'ayant jamais adhéré à un parti et aussi mystique, parce que consciente de son rattachement à la Vie, oui, Simone Weil est un exemple que tout candidat pourrait suivre sans perdre sa dignité. Bien au contraire ! Elle disait que "tout parti politique est totalitaire, en germe et en aspiration." Il n'est que d'écouter Marine Le Pen pour en être convaincu en cinq minutes. Quant à Emmanuel Macron, je l'ai entendu tout dire et je l'ai entendu penser tout le contraire et je ne sais franchement pas où cet homme intelligent, mais ambitieux, peut nous mener. Puisse le Père l'inspirer ! Il a quelque chose de très nouveau à notre époque et qui, peut-être, le situe à part, c'est qu'il n'appartient à aucun parti, ce qui n'est pas un mal, les partis étant fort clairement la malédiction de la démocratie moderne. Peut-être Emmanuel Macron a-t-il lu les "Notes sur la suppression générale des partis politiques" de Simone Weil.
Tous les gens que nous rencontrons dans la rue sont conditionnés par la vie sociale, ses horaires, ses idées, ses obligations et ses "droits", etc. et il est difficile de les en libérer. Ils voudraient que les heures de pénitence soient définies, mais il est difficile de leur faire comprendre que c'est tout le temps. Ils vous répondent, affolés ou méprisants : "Mais on ne mange pas à toute heure, on travaille de telle à telle heure, on regarde la télé de telle à telle huere, on ne peut rien faire pendant les congés payés, etc." Ils découpent leur vie en rondelles de saucisson, ils ne comprennent qu'ils vivent sans interruption, même quand ils dorment.
Simone a dit une très belle chose à propos de la politique : "Les partis sont des organismes publiquement et officiellement constitués de manière à tuer dans les âmes le sens de la vérité et de la justice." Dans les âmes...

24avr17 184C14
L’âme, la voile, n’est elle pas symbolisée par la légèreté ?!
Depuis 10.000 ans, à quelques mille ans près, l’homme a choisi la vie sédentaire. Ne serait ce pas là le début d'une difficulté supplémentaire pour se réaliser ? En se sédentarisant, l'homme rencontre une matérialité pas facile à gérer. Il s'enracine sur un lieu bien précis qui est le sien à lui uniquement. Il doit l’entrenir, l'améliorer, le protéger le défendre sans cesse car ce bien matériel est toujours plus tentant pour ceux qui ont peu ou rien. Certains plus malins se servent des moins ambitieux pour se protéger ou les servir. Certains encore plus malins ont constitué des pays entiers pour assouvir leur soif d’avoir et de puissance.
N'ayant pas fait le tour et l'acquisition de l’amour universel la matérialité l’absorbe presque totalement notre triste histoire d’homme, puis d’Adame et redevenu homme. Notons qu’aujourd'hui un simple téléphone portable, une tablette ou une télé peuvent encombrer toute notre vie.
Ressentir ce qui se joue dans mon jardin intérieur, mon cœur, peut-être mon âme me demande de m’alléger de mon péché, mais aussi d’une partie de la lourdeur matérielle qui occupe une trop grande place dans mon quotidien.
Je ne prêche pas ici l’acétisme, mais une juste part entre le physique le psychique et le spirituel.
Rémy G. de l’Avignonnais

Réponse :
Merci, frère Rémy, pour ce commentaire qui, en somme, fait le procès de la propriété comme étant le lieu où, "sédentarisé" comme vous dites, l'homme se prend les pieds dans la boue du péché d'égoïsme et de lucre et n'en bouge plus qu'avec difficultés. C'est apparemment très juste. Ce sont des bédouins, des gens mouvants, non propriétaires de leurs terrains, sinon propriétaires de leurs tentes, de faible valeur, que Mouhamad joignit à lui avant de convaincre, beaucoup plus tard, les citadins de La Mecque. Les débuts du monothéisme chez Abraham, Isaac, Jacob, s'étaient fait deux mille ans plus tôt chez des bédouins de même. Vous avez raison de noter que, selon les apparences, c'est en "se sédentarisant que l'homme rencontre une matérialité pas facile à gérer."
"Ressentir ce qui se joue dans mon jardin intérieur, mon cœur, peut-être mon âme, me demande de m’alléger de mon péché, mais aussi d’une partie de la lourdeur matérielle qui occupe une trop grande place dans mon quotidien." Oui, c'est vrai pour la plupart d'entre nous, mon frère Rémy. Mais notre société est ainsi faite qu'elle s'enracine. Il n'y a plus de nomades... Les nomades ? Ce sont presque tous des clochards aujourd'hui. Mais ces clochards sont quand même des gens intéressants à observer en ce sens qu'ils ne sont jamais ceux qui deviennent disciples de La Révélation d'Arès. Nous avons depuis quarante ans prêché à quantité de clochards et autres s.d.f. Leur nomadisme ne les dispose pas à la foi, il faut bien le constater. Mais ce sont pour la plupart des paresseux, c'est vrai, alors que paresseux les nomades ne le sont pas, ils bougent parce qu'ils cherchent des paturages pour leur bétail. En somme, les choses sont plus compliquées qu'il ne paraît, puisque de tous les humains que je connais, ceux dont je présume qu'ils ont une âme, parce qu'ils me paraissent être de bons pénitents, sont pratiquement tous sédentarisés. Votre observation, tout en restant importante, mérite quand même une réflexion plus approfondie.

24avr17 184C15 
L'HA DU FOND

Les entrées se succèdent
Comme des Lames de Fond
Qui charrient sur les rivages
Les hommes et les femmes
Perfusés au goutte à goutte
Meurtris et en quête de Vie

Les Entrées nous enchaînent
Et nous tirent vers le Ciel
Par Le Lien tressé d'or et d'argent
Soudé par les âmes en évolution
Appelant ceux qui désespèrent
Qui tournent, tournent et errent.

Les Entrées sont des Hauts Fourneaux
D'où jaillit, se forge et se transforme
La pénitence indispensable matrice
Car le travail est Bon à l'humanité
Par les mains d'or au grand cœur

Les Entrées lumineuses nous invitent
A jaillir des graines sèches de la terre
Que du Ciel, l'Eau et l'Engrais d'Arès
Secouent et réveillent au printemps espéré
Sous l'aube fraîche étincelante de rosée

Les Entrées sont Pures Beautés
Qui accueillent au Jardin des âmes
Nobles, belles, bonnes et sans peine
Qui chassent la mort et le jugement
Fortifiant les frémissements d'âmes
Encore prisonnières de lave refroidie.

Les Entrées sont ointes de parfums Célestes
Effluves des fleurs géantes de la pommeraie
Aux mots d'Eau et de Vie, Haut en Couleur
Sans vague à l'âme, sans ironie et sans peur
En pleine conscience de La Voix de Feu
Qui traverse d'un trait de Lumière
L'infini indescriptible mais écrit
Par ses mots de fer qui osent.

Jean-Louis Alexandre C. d'Aquitaine

Réponse :
Merci, mon frère Jean-Louis, pour ce poème.

25avr17 184C16
Merci, cher prophète, pour cette entrée si pure sur l'âme ou ha, dont la simplicité balaie bien des préjugés.
Au tout début de L'Évangile Donné à Arès, il est dit : L'âme est le regard, la main, la gorge, l'estomac du spectre; par elle, Je peux le réchauffer de l'éclat de Ma Gloire, Je peux le conduire vers les Magnificences infinies, Je peux entrendre sa louange et sa conversation, Je peux le nourrir à jamais. (Rév. d'Arès 6/4).
Je trouve très parlant ce lien entre l'âme et le spectre.
L'âme existe ainsi chez celui ou celle qui se l'est créée, comme le dit la veillée 17.
Après vient la Veillée 28, la Grande Veillée qui est, comme vous dites dans l'édition 2009, est "comme une Révélation dans la Révélation".
Cette veillée ne parle pas de l'âme, mais de manière indirecte, elle nous en apprend beaucoup.
Elle commence ainsi : Tu chancelles, homme Michel, tu pleures. Qui sera sauvé, Me demandes-tu ? (Rév. d'Arès 28/1)
Ici, difficile de séparer la question du salut de la question de l'âme.
Et cette veillée répond de manière concrète, sans notions transcendantes, nous disant :
Voilà où Je suis : Ma Parole comme un fleuve s'écoule à nouveau sur les steppes, Elle trace son cours sur les terres glacées où J'ai suscité des hommes rudes, des hommes qui ne Me connaissaient plus dans les masques qu'on M'avait façonnés. (Rév d'Arès 28/3). Ces hommes rudes sont décrits sans circonvolutions inutiles, en annonçant le futur : Mon appel est enfin entendu par des hommes qui Me haïssent. (28/14), car l'important est leur engagement à changer le monde (28/7) : Tu aimeras particulièrement Mes Heureux car ils accomplissent Ma Parole (28/16).
Voilà une voie toute simple de construction de l'âme, pour les croyants et les incroyants.
Nous sommes assez loin des traditions religieuses sur la soi-disant sainteté humaine par la foi et l'amour de Dieu (même si cette voie-là n'est pas exclue).
En ces temps d'élection présidentielle, cette veillée nous fait aussi comprendre que notre devise "liberté, égalité, fraternité" n'est pas réalisée, alors que le Créateur fait libres et égaux des animaux tels que le serpent, auquel n'est pas ici associé le qualificatif de frère réservé aux hommes :
Car le serpent des champs Me glorifierait-il de l'avoir fait libre, de lui avoir donné un nid pour ses enfants et la nourriture en abondance, de l'avoir fait l'égal des serpents de son espèce, et des hommes Me maudiraient-ils encore de les avoir laissé fléchir sous la tyrannie de l'étranger, leur frère, de les avoir laisser déshériter par les riches, leurs frères, de les avoir laisser tromper par les prêtres ? (Rév d'Arès 28/13)
Notre sacro-sainte liberté républicaine n'est qu'une liberté de "serpents pensants", et pourtant, même celle-là n'est pas réalisée entre les hommes... Sous-entendu : faute de vrais frères ayant des âmes.
Par cette veillée 28, l'enjeu de la création de l'âme est placé au cœur de la réalité sociale la plus concrète.
Patrick Th. d'Île de France

Réponse :
Merci, mon frère Patrick, pour ce commentaire qui porte à réfléchir sur l'âme.
Vous rappelez, à très juste titre, ces mots de La Révélation d'Arès 6/4 : L'âme est le regard, la main, la gorge, l'estomac du spectre, des termes très intéressants, parce qu'ils contredisent les significations de ces mêmes termes dits de façons isolées ailleurs dans La Révélation d'Arès. Ainsi dans La Révélation d'Arès 17/1, Jésus me dit : Tes dents claquent claquent, homme Michel. L'effroi a bandé tes nerfs, parce que, l'instant d'un regard, je t'ai montré le séjour des spectres, c'est-à-dire des défunts sans âme, réduits à n'être que des ombres, si même ils sont des ombres, ce dont je ne suis pas certain, car j'eus plutôt l'impression qu'ils n'étaient rien. Dans la Veillée 17 il y a apparemment claire opposition entre l'âme que le Roi gardera au défunt pour voile [de vaisseau rejoignant la Flotte Céleste] (17/4) et les spectres (17/1). Et, cependant, dans La Révélation d'Arès 6/4 : L'âme est le regard, la main, la gorge, l'estomac du spectre. Voilà bien une de ces incertitudes dont je parlais dans mon entrée 183. Je ne crois pas que la Parole de Dieu se contredise. Elle ne peut totalement s'exprimer en raison de l'insuffisance du langage humain : Pour nous si une âme se montre à des vivants, c'est une apparition fantomatique ou spectrale, pour nous un spectre, c'est toujours un défunt dans l'au-delà, sauvé ou non, et nous n'avons aucun moyen pour savoir s'il est sauvé ou non : Qui sait qui est sauvé et qui n'est pas sauvé ? (Rév d'Arès 11/3). Nous sommes humblement réduits à notre petit cerveau et à ses étroites limites et le Père, dans Sa Sagesse, ne peut pas aller au-delà de ce que nous pouvons comprendre. Dans les années qui suivirent les apparitions de Jésus je me tracassais pour ces choses-là, mais maintenant je ne me casse plus la tête pour comprendre l'incompréhensible. Je me dis : "Je ne serai pas perdu parce que je saurais pas ce qui relie ou ce qui oppose l'âme et le spectre, mais je serai sauvé si je suis pénitent. Cela me suffit. Alléluia !

25avr17 184C17
Mon amie, ma sœur Isabelle de Mulhouse, qui fut le premier maillon spirituel fort des années 80 de notre assemblée des Hautes-Alpes est venue respirer, ces jours-ci, l'air de nos montagnes. Elle était alors habitée par le Feu de Dieu en elle. Elle était en mission seule dans les rues de notre ville des Hautes-Alpes et attirait beaucoup d'épis en recherche spirituelle. Quel bonheur de l'avoir eue un peu parmi nous. Elle est venue partager un repas avec notre assemblée. Nous avons pu proclamer ensemble la prière Père de l'Univers, qui est la prière des pécheurs comme Je l'ai livrée à Mes Témoins mais qu'ils n'ont pas pu livrer au monde (Rév d'Arès 12/4-5) :
Père de l'Univers,
Toi seul est Saint.
Que règne sur nous Ta Sainteté
pour que nous fassions Ta Volonté,
pour que nous recevions notre nourriture,
pour que nous puissions pardonner
et recevoir pardon,
pour que nous résistions aux tentaions
et que soit abattu le malin,
pour que règne à jamais sur nous
Ta Sainteté, Ta Puissance et Ta Lumière !
Trois fois le jour ,une fois la nuit,car le pécheur doit bien à son salut l'instant d'une prière dans les ténèbres où circulent les démons comme les loups,le pécheur priera comme Je le prescris.
Isabelle est venue visiter notre stand de mission, ce Samedi,sur le marché. puis elle est repartie vers Mulhouse dans l'espoir de revenir habiter dans les Hautes Alpes, quand aura sonné l'heure de sa retraite sociale.
La vie sur Terre et la Vie absolue (Rév d'Arès 24/5, 38/5) sont pleine d'incertitude, sinon ce ne serait pas la Vie. Ce qui est stoppé meurt. Ce qui continue par les sentiers vers les Hauteurs est Vie, et, je me plais à penser que les Hauteurs Saintes ne seront jamais atteintes, parce qu'elles obligent ainsi à monter, monter sans cesse, donc à découvrir, retrouver dit La Révélation d'Arès, sans cesse. Elles obligent à être toujours incertain de ce qu'on trouvera. Comme l'Univers est sans fin, notre ascension vers les Hauteurs sera sans fin. Qui a des oreilles pour entendre peut entendre (Frère Michel " Certitude de l'incertitude" 183C78)
Votre réponse est si belle et si vraie, Frère Michel, que des larmes intérieures de bonheur nous inondent. L'incertitude est un mouvement perpétuel en chacun de nous, tout comme l'eau d'une source se renouvelle perpétuellement.
Les Pèlerins d'Arès ont choisis d'installer la pénitence en eux et de moissonner des épis mûrs, afin de construire leur âme ou leur ha, qui sera pour chacun(e) la Voile du Vaisseau qui les mènera vers les Hauteurs Saintes grâce à cette incertitude, à la certitude que leurs âmes ne peuvent grandir que grâce à cette pénitence constante,  redevenir comme les anges qui portent des yeux tout autour de la tête pour ne pas quitter Dieu du regard (Rév d'Arès 36/2)
Patricia C. des "Torrents des Alpes"

Réponse :
Merci, ma sœur Patricia, pour ce commentaire.
Isabelle ? Je me souviens d'elle. C'est quelqu'un dont je n'entends plus parler depuis très longtemps. Je suis heureux qu'elle se souvienne de vous.

25avr17 184C18
Cher Frère Michel,
Un grand merci pour cet enseignement sur l'âme ou l'ha qui devrait nous porter à réfléchir.
De l'animal pensant le créateur a tiré un être sublime, qui est chair esprit âme [Rév d'Arès 17/7], pour le bonheur éternel d'Adam, dont nous referons la race [Rév d'Arès xii/5] si nous sommes de vrais pénitents par la constance à se briser chaque jour un peu plus dans nos faiblesses et par l'ardeur à la mission pour rappeler au monde que le bonheur est universel à condition que chacun y mette du sien, pour créer son âme, que l'ancêtre adamique a perdue pour avoir dominé la terre et les nations, fait de la femme son esclave, méprisé les autres pour se prouver qu'il est le meilleur, le plus fort.
Le machisme [prononcé matchisme, du mexicain machismo] est une des raisons de la perte de l'âme. "Il revient à l'animal pensant pour assouvir ses passions physiques et intellectuelles" car la tête ne suit plus le cœur par ses extravagances et le monde tourne en rond comme un bateau sans boussole. L'équilibre : Sois un dans toi [Rév d'Arès xxiv:1], nous rappelle Dieu pour que nous retrouvions le chemin d'Éden, dépend de la naissance de l'âme par la pénitence qui est la direction de certitude.
Ce qui compte aux yeux de Dieu c'est notre volonté d'y arriver. Il n'y aura de certitude que le jour où nous ferons le passage, aidés par la mortification, car pour l'instant la mort seule est une certitude.
Marie-Josèphe S. de Lorraine

Réponse :
Merci, ma sœur Marie-Josèphe, pour ce commentaire.
Oui, "le monde tourne en rond comme un bateau sans boussole"
Ce qui manque à l'humanité, c'est un grand mouvement du cœur ! Je n'arrête pas de déplorer qu'aucun des onze candidats à l'élection présidentielle n'ait dit : "Ce qui manque à l'homme, c'est l'amour. Non l'amour romantique, mais l'amour ontologique, universel, l'amour du prochain, du prochain sous toutes ses formes. Les Français, et après les Français les hommes du monde, ne retrouveront de cohésion, de bonheur, d'esprit de progrès au sens noble qu'en oubliant leurs différences, leurs jalousies, leurs luttes, leurs inégalités."
Nous avons un projet, un projet immensément généreux, le Dessein du Créateur, et chacun de nous Pèlerins d'Arès est homme de ce Dessein (Rév d'Arès 28/27). Mais il y a moyen de faire partager cette vue à tout un chacun sans citer Dieu ni les sublimes Merveilles de la Création qui ne demandent qu'à se réveiller sous notre pénitence. Le commun des mortels ne veut plus entendre parler de Dieu, de Création que la religion a vendus à l'encan, de sorte plus personne ne veut de cette camelote-là. Nous, nous sommes à nouveau en possession du vrai Père, de la vraie Création, mais il nous faudra la patience d'en convaincre les hommes. Il faut que les humains comprennent qu'ils sont autre chose que des chiens espérant une bonne niche, une bonne gamelle, un collier pas trop douloureux et une retraite au coin du feu avant d'aller servir d'engrais aux pissenlits. Les hommes sont des Dieux qui ont perdu conscience de leur divinité. Continuez de rechercher les épis mûrs, ceux qui ont gardé au fond d'eux notion de leur nature de co-créateurs du monde.
Quelle belle mission que la nôtre !

25avr17 184C19
Je connais et je lis ce blog depuis peu de temps, quelques semaines. Je suis revenu en arrière et j'ai lu un certain nombre d'entrées, jusqu'à 154 "Le monde est dépassé, il doit changer." Je ne suis pas d'accord avec vous sur tous les sujets, mais, comme vous dites, dans deux ou trois de vos réponses que j'ai toutes lues (certaines sont étonnamment notables et émérites), deux êtres humains ne peuvent pas être entièrement d'accord sur tous les sujets. Mais ce n'est pas ce que je voulais dire dans ces quelques lignes.
Je voulais dire ici deux choses :
— Vous êtes indiscutablement un grand croyant, mais que vous êtes le premier que je lis qui n'est pas religieux, mais alors, pas du tout. Vous présentez les choses avec une singulière idiosyncrasie qui, si l'on observe bien, est chez vous tout à fait particulière. La présente entrée 184 sur l'âme en est un modèle. Je ne suis pas étonné que vous ayez autant de difficultés à être compris. La masse des gens croit chercher l'originalité, mais est terriblement enfermée dans les idées reçues. Si vous en sortez, vous êtes incompris ou vous êtes suspect. Suspect de quoi ? Les gens n'en savent rien, mais, dans le doute, ils s'abstiennent. Il faut une intelligence exceptionnelle (sans doute celle que vous notez 32/5) et un courage bien développé pour vous suivre.
— Le premier tour des élections présidentielles vient d'avoir lieu. Vous avez voté pour François Fillon, comme vous l'avez dit, mais il n'est pas au second tour. C'est Emmanuel Macron et Marine Le Pen. Pour lequel allez-vous voter ? Je vis au Canada, dont je suis citoyen, mais tout ce qui touche la France m'intéresse au plus haut point.
Aquilée S. de Montréal (Canada)
rès 
Réponse :
J'ignore si Aquilée est un prénom féminin ou masculin au Canada. Je sais qu'il y a à Aquilée en Italie une basilique patriarcale remarquable, mais je ne sais pas si votre prénom a un rapport avec cette ville. Je vous dis de toute façon, ma sœur ou mon frère, merci pour ce commentaire.
Ce n'est pas a moi qu'il faut attribuer "une singulière idiosyncrasie", mais à la Parole que le Père a donnée au monde à Arès en France, que vous n'avez probablement pas lue, puisque vous avez noté que je référais l'intelligence spirituelle à 32/5, qui est un numéros de Veillée 32, verset 5 de La Révélation d'Arès, mais sans citer Celle-ci. Vous devriez lire cette Parole qui, je l'affirme, vient du Ciel. Vous pouvez vous la procurer dans certaines librairies de Montréal ou auprès d'Adira (Association pour la Diffusion Internationale de La Révélation d'Arès) que vous trouvez sur le web à http://www.adira.net.
Aucun des onze candidats à l'élection présidentielle ne présentait un programme qui me convenait en tous points et j'ai voté pour François Fillon, parce que, préférant tenir que courir, je savais jusqu'à quelles limites ce politicien pouvait aller pour nuire, s'il voulait leur nuire, aux Pèlerins d'Arès. Mais au-delà de cette caractéristique je n'ai pas la conviction qu'un des onze candidats fût capable d'enlever à la France les terribles épines qu'elle a dans les pieds : Dette énorme, fracture sociale dramatique, industrie dévastée, etc. J'ai relevé une grande absente dans les discours des candidats : l'homme, l'humanité en tant que profond souci ontologique et donc, en tant que souci n°1 : l'éducation de l'enfance et de la jeunesse pour faire des citoyens sans préjugés d'aucune sorte, des citoyens vraiment libres et ayant le respect total de tous les êtres humains autour d'eux. On peut dire cela autrement : Il y avait un grand absent dans les discours : le Bien. Le Bien : amour, pardon, paix, intelligence du cœur, liberté, même déclinés de façons diverses selon les candidats, est ce que les Français doivent partager, afin non seulement d'y trouver la force des sacrifices à consentir pour redresser la société et la rendre vivable pour tous, mais pour former un exemple pour le monde entier. Les électeurs sont, tout au contraire, portés à voir les élections comme une partie de canasta où chaque joueur cherche le meilleur pour soi et rien d'autre. C’est une élection marquée par l’individualisme, par une dramatique absence de réflexion collective sur les conditions de l’unité humaine, donc de bonheur.
Qui parmi les candidats a parlé de la dignité de la personne, du respect de la singularité de chacun dans le bonheur de tous ? Aucun. Quel candidat a souligné que nous devons mettre en commun nos différences et non les opposer ? Pour ma part, je ne voterai probablement pas dans deux semaines. Comme j'ai entendu ce matin Michel Onfray le dire à la télévision, je ne crois pas que se dispenser de voter soit un manque d'intérêt, ou d'amour en ce qui me concerne, pour la communauté des humains dans laquelle je vis. C'est en l'occurence une façon pour moi de dire que la façon dont je vois l'homme et son avenir n'est représentée ni par Macron ni par Le Pen. Où serait mon "devoir" de voter pour deux personnes qui, à mon avis, ne peuvent qu'aggraver la situation et ne peuvent rien pour le bonheur des humains ? Si je m'abstiens, je ne me déleste pas de ma responsabilité sociale, bien au contraire, dans les circonstances actuelles je l'exprime. J'ai compris mieux que je ne l'ai jamais compris jusqu'alors que les gens que je pourrais élire pourraient faire ce qu'il faut faire à ma place. Je n'attends rien de celui ou celle qui sera élu. Je crois que ce sera pour moi et mes frères le moment d'aller et d'encourager les gens à aller dans une autre direction.
Ceci dit, je n’interfère pas dans le processus électoral, je ne donne pas de consigne de vote ; j'ai un respect profond pour mes frères libres, libres, libres (Rév d'Arès 10/10). Les discours et les consignes politique n'ont jamais fait et ne feront jamais s'exprimer la raison, l'intelligence (32/5). Que veulent dire les politiques en évoquant les "forces de progrès" ? Rien. Je leur oppose quelque chose dont plus personne ne parle, sinon Abraham, encore Abraham, Bouddah, encore Bouddah, Jésus, encore Jésus, etc., ce sont les forces d'amour, de pardon, de paix, de liberté et de respect de la liberté. On m'a récemment reproché de "donner ainsi la liberté aux terroristes d'assassiner". J'ai répondu : "Ce que vous dites n'a aucun sens. Croyez-vous que les terroristes aient jamais attendu qu'on leur donne la liberté de terroriser pour commettre des attentats ? Je crois que les terroristes, quand ils ne sont pas des souffrants mentaux, sont des humains qui se croient détestés, oubliés, laissés pour compte et qui s'en vengent par le terrorisme ; s'ils se savaient aimés, ils ne tueraient pas ; ils chercheraient le dialogue. Les terroristes sont des humains auxquels on refuse le dialogue, alors ils ont pris l'habitude de soliloquer, de n'entendre qu'une parole, la leur et celle des coquins qui les approuvent."

25avr17 184C20 
Qu’est-ce que l’âme ? Comme vous le soulignez, La Révélation d’Arès n’en dit pas grand chose et, en même temps, elle fait à son sujet une révélation d’une importance capitale : L’âme naît chez l’homme du Bien qu’il pratique. Aucune trace de cette notion-là n’est restée telle qu’elle dans la culture religieuse que cite abondamment 184C6, et pas davantage sous d’autres angles psychologique, philosophique, thérapeutique, littéraire, poétique,... qui en font état, mais qui divaguent tout aussi allègrement à son sujet, inévitable dérive de l’imagination. Ce qui me laisse à penser que depuis très longtemps déjà, l’homme a perdu prise avec sa Nature spirituelle et s’est accommodé de sa seule dimension animale, esprit et chair, au point d’en faire la nature humaine par excellence et définitive. Que de méprises, de confusions, de délires en ont résulté ! Qu’est d’autre la religion sinon du divin sous l’emprise de la Bête [Rév d'Arès 22/14] ? Et c’est à nous de faire de l'âme l’objectif n°1 pour cette humanité — c’est peut-être ça qu’il faut mettre sur nos tracts : Urgence : se faire une âme ! ? — Seuls quelques signaux, sensation, intuition, bizarreries, apparitions, miracles, phénomènes étranges,.... comme des appels au secours du Ciel, parviennent encore à ceux qui peuvent les voir, les sentir ou les entendre. Mon frisson (voir plus loin) est de ces signes-là.
Dans La Révélation d’Arès, l’âme est comparée à une fumée pure (17/3). Une fumée, ce n’est pas grand chose, mais pure, tout est là. Bon, c’est une image, pour nous faire saisir, ou sentir, mais on n’en sait pas plus. J’avais fait une image du même genre dans un slam de 2013 — Oui, il m’arrive d’écrire des "poèmes", comme nos frères Roger et Jean-Louis que je salue, car qu’est-ce qu’un slam sinon une forme de poésie contemporaine ? — J’avais comparé le rappel du divin dans l’homme sans âme ou doté d’un moignon d’âme, à un frisson. Je me suis souvenu de ces grands frissons qui me saisissaient sans raison dans certaines circonstances ou à la lecture de textes spirituels avant que je ne devienne Pèlerin d'Arès et qui me traversent parfois encore, par exemple après une prière fervente. Comme des "ondes de Grandeur" qui tomberaient depuis les Ciels à ma face (Rév d'Arès xxxii/13). De fait, un rien auquel j’aurais pu ne pas prêter attention, que j’ai identifié par la suite à un avertisseur, comme si cette Autre Nature ensevelie en moi m’envoyait un SOS : "Dieu en perdition !" me criait-elle de toute la force de son ondulation. Ce frisson, je le vois rétrospectivement comme un signal sur cette possibilité d’être, de redevenir Dieu, capable de s’actualiser dans ma vie, donc de me faire une âme, ce que j’aurais bien été incapable de soupçonner, et encore moins l’immense potentialité qu'elle ouvre dans l'homme, sans La Révélation d’Arès, votre enseignement et ma pénitence.
Je laisse le texte tel quel, sans retouche, quoique de nos jours, je le dirais un peu autrement. Que voulez-vous, on évolue ! ah ah  :
J’ai cru à mon frisson
Caresse fugitive d’un rêve d’éternité
En lisant des choses sublimes
Sur l’homme sur Dieu sur le monde
Des choses anciennes, vertigineuses
Qu’on avait travesties, cachées, déformées, rendues ennuyeuses
Compliquées pour de mauvaises raisons
Pour sauver le péché et la domination.

J’ai cru à mon frisson
Parce que l’Amour est simple comme la rosée
Du matin, beau comme l’or du soir
Et gratuit, offert comme un printemps de toute éternité :
Eau du Ciel qui réanime même le mort
Qui redressera un Jour mes os et ceux des anciens

J’ai cru à mon frisson
En découvrant le Livre des livres
La Parole à l’état pur comme un joyau,
Et dans ma langue maternelle en plus !
Intacte, immaculée, l’anti-théologie
Et qui ne demandait qu’à prendre vie,
Qu’à prendre corps en moi, devenir âme,

J’ai cru à mon frisson
Car j’ai cru en mes pleurs, la nostalgie
De mes origines profondes et divines
En l’Appel inlassable répété sur les siècles
De mille en mille années comme un seul jour d’hiver
J’ai compris les prophètes et leur mission amère
La persécution du Vrai dans le cloaque immonde
J’ai vu ma bêtise, mon ignorance,
Mais j’ai vu aussi l’espérance et la belle Onde

J’ai cru à mon frisson
Et j’ai changé ma vie, je suis entré en pénitence
Et mon choix d’être bon se confirme chaque jour
J’aime tous les humains sans aucune exception,
les salauds les méchants les tarés et les bons
Je vis le pardon sans condition, avec constance
J‘ai vu l’homme absolument libre sans autre Loi que l’Amour,
Avec un grand A, sans préjugés et sans peurs,
parce que nous nous serons refaits patiemment sur des générations
parce que j’ai commencé ce grand labeur
Je crois à la conscience et à l’âme comme solutions

J’ai cru à mon frisson
Comme on croit à l’Amour
En reconnaissant le Dieu Très Haut si proche, accessible
Qui m’attendait depuis si longtemps humble et patient.
Aspiration au Bien, au Beau, au Vrai, à l’Idéal
Autre Vie sur cette terre, encore possible ;
Parce que mon temple n’est ni église, synagogue ou mosquée
Ni république ou royauté, ni règles laborieusement édictées
Mon temple est en moi, en toi, en nous tous, dans l’humain
partout où est ton cœur, se tient le sacré, le saint des saints
Car seul l’homme peut sortir de l’animalité, et réussir
Le prodige de faire rejaillir l’âme dans la cité.

J’ai cru à mon frisson
Et depuis chaque jour ma prière apporte son baume à ma moisson
conforte la fugitive mais puissante impression,
qui me transperce, me réchauffe, m’encourage
et me réjouit, et m’enthousiasme et me redresse,
Onde de Vie qui porte la paix et qui jamais n’enrage
Si vous voulez frissonner comme moi
C’est simple, découvrez La Révélation d’Arès
Et vivez-la !
Entre le peu qui est dit sur l’âme et comment elle naît, tout se passe comme si La Révélation d’Arès voulait nous faire toucher du doigt une autre révélation encore, celle du gouffre de notre ignorance sur nous-mêmes, dont les mots et le savoir de l’homme actuel ne peuvent donner une idée. C’est par la mise en place patiente par des générations de pénitents, de leurs âmes attachées les unes aux autres comme les mailles invisibles d’un pont (Rév d'Arès xLii/9) construit dans le froid vers Le Père, que s’opèrera le passage du gouffre pour les retrouvailles bienheureuses avec Sa Sainteté, Sa Puissance et Sa Lumière. Home, sweet home.
Ceci dit, La Révélation d’Arès apporte quand même d’autres éléments disséminés au sujet de l’âme, auxquels vous ne faites pas allusion, par exemple : l’hâ qui caille, qui est dure comme la pierre et il n’y a rien de plus léger (xxxix/10), l’âme qui peut être souffrante (4/5), l’âme qui peut être propre (26/12), et qui donc peut aussi vraisemblablement être sale...
Que nous en dites-vous ?
Claude M. d'Île de France

Réponse :
Merci, mon frère Claude, pour ce commentaire.
Il est vrai que je ne dis rien de l’hâ qui caille, qui est dure comme la pierre et il n’y a rien de plus léger (Rév d'Arès xxxix/10), rien de l’âme qui peut être souffrante (4/5), rien de l’âme qui peut être propre (26/12), encore que je vous rectifie ici : La Révélation d'Arès parle d'âmes propres et non d'âmes qui peuvent être propres. Je crois qu'il n'existe que des âmes propres ; il n'existe pas d'âmes sales. Je ne parle ni d'ha qui caille, ni d'âme souffrante (la pénitence étant souffrance, du moins la mienne l'est, l'âme qui en résulte est souffrante par effet de voisinage), parce que cela n'ajoute rien à la pénitence que je dois faire pour me doter d'une âme. C'est comme les personnes (notamment les rastas) qui me demandent si Adam était blanc, noir ou jaune. Je leur répond : "Je m'en fiche. Je ne serai ni sauvé ni perdu en sachant cela, mais uniquement en faisant pénitence."
Ceci dit, j'aime votre slam que nous apporte votre commentaire — C'est ainsi que vous appelez ce type de poésie, je me souviens de la matinée où nous parlâmes en comité de la future soirée de la Bastille avec l'orchestre... pardon (je date !)... le groupe de frère Daniel. Vous m'avez alors appris ce qu'était le slam —. Ici vous parlez d'une "Autre Vie sur cette terre, encore possible, parce que votre temple n’est ni église, synagogue ou mosquée, ni république ou royauté, ni règles laborieusement édictées," et vous me rappelez ce récit que rapporta un ami de Jean Giono après que l'âme de ce grand poète provençal — homme bon qui ne pouvait qu'avoir une âme, non ? — fût partie courir dans les collines manosquines avant de s'envoler pour la lune. Un touriste un jour aborda Giono pour lui demander comment se rendre à une certaine église (synagogue ou mosquée, je ne sais), et Giono, qui était farceur, lui indiqua la direction opposée mais en lui recommandant de visiter un nombre considérable de sites intéressants : maisons, croix, monts, puits, fontaines, lavoirs, fermes, arbres, etc. Quand le touriste eut disparu, parti dans la mauvaise direction, l'entourage de Giono lui fit des reproches : "Pourquoi avoir égaré ce pauvre homme ?" "Je ne l'ai pas égaré, répondit Jean Giono. Je lui fais voir du pays." Ainsi, frère Claude, vous nous emportez à travers votre monde spirituel sous les accents de votre slam. Merci, mon frère.
Je crois que la meilleure façon d'écrire a pour but deux choses nécessaires pour que l'écriture ne soit pas échec : Un, c'est d'abord d'être lu ou entendu,. Deux, c'est de mettre les lecteurs ou auditeurs en marche. Si votre slam met ses auditeurs en marche, alors, c'est très bien. C'est mon souhait le plus cher pour votre slam que j'ai lu avec attention (mais ce n'est peut-être pas ainsi qu'il faut le lire ?) Connaissant très mal ce genre... et même ne le connaissant pas du tout, parce que je ne me souviens pas avoir entendu un slam (j'ai entendu du rap... auquel je ne comprenais rien... ce n'est pas pareil, je pense), je suis très "mal barré", comme dit mon petit-fils Samson qui... tenez-vous bien !... vient de rater son permis de conduire, non parce qu'il ne sait pas conduire (il conduit très bien), mais parce qu'il a oublié sa carte d'identité. Je trouve ça poétique ou, comment dire ? slammique ou slammant... Si ça se dit ?

26avr17 184C21 
Je ne suis pas Pèlerin d'Arès, et d'ailleurs je ne suis pas sûr de savoir ce que c'est réellement, mais mon ami Stéphane — que vous connaissez, je crois — me dit que vous êtes un sage, qui donne de bons conseils en matière de politique.
Je ne sais pas pourqui voter. Donnez-moi un conseil.
Je ne suis pas croyant. Ne me bassinez pas avec des mots comme Dieu, péché, prière, pénitence, etc. s.v.p.
Jean-Jacques N. d'Île de France

Réponse :
Donné-je "de bons conseils en matière de politique" ? Comme je n'aime pas la politique, je ne crois pas que je sois un bon conseilleur à son propos. Je conseille plutôt de s'en éloigner pour construire un autre monde non politique, un monde de l'homme au sens noble et libre du mot, l'homme retrouvant sa vocation sacrée, non l'être humain qui se contente des autorisations que lui donnent les politiciens.
Il est toutefois vrai que, dans l'état actuel des choses, nous subissons la politique, nous vivons sous sa férule, nous lui payons les impôts qu'elle exige sans qu'elle nous en reverse un centime pour notre mission considérée comme n'étant "pas d'intérêt public", nous sommes soumis à ses lois, etc. Alors, en attendant que nous voyions les masses éclater et se constituer en petites unités humaines dans lesquelles les hommes pourront vivre selon le Sermon sur la Montagne, nous nous efforçons de subir le pouvoir politique avec le moins de problèmes possible.
Je suis toujours en voyage et je ne détecte que votre commentaire ce matin. Il y en a probablement d'autres, mais le wifi dont je dispose est déficient et capricieux, je reçois mal. Je n'ai donc ce matin que votre commentaire, qui ne parle pas de l'âme, mais des élections.
En effet, François Fillon a explicitement indiqué qu’il voterait "en faveur d’Emmanuel Macron". Le lendemain, le bureau politique des Républicains a appelé à voter pour le candidat d’En Marche ! : "Face au Front National, l’abstention ne peut pas être un choix. Nous appelons à voter contre Marine Le Pen pour la faire battre au second tour de l’élection présidentielle", dit le texte adopté. Benoît Hamon, de son côté, a appelé les Socialistes à "battre le plus fortement possible le Front National en votant pour Emmanuel Macron." Je comprends votre problème : Pour qui voter le 7 mai ?
Sur le papier, les voix d’Emmanuel Macron (24 %) + celles de François Fillon (20 %)  celles de Benoît Hamon (6,4 %) = 50,4 % des suffrages exprimés en faveur de Macron au second tour. Mais je ne suis pas du tout sûr que ça se passera comme ça, parce que les candidats battus ne sont pas propriétaires des bulletins qui leur ont été favorables. Une grande quantité de votants n'ont pas pris position pour le second tour. Mélenchon (19,6 %) ou "La France insoumise" n'a pas donné de consigne de vote et, je pense — je ne suis pas accroché aux nouvelles pour tout savoir de minute en minute — que Nicolas Dupont-Aignan (5 %) n'en a pas donné davantage. Il aurait même recommandé de se prononcer "en homme libre" et personne ne sait vraiment ce que ça veut dire. Bref, les chances de Marine Le Pen restent importantes.
Je vous dis tout de suite, puisque vous semblez quêter mon opinion, que je ne suis favorable ni à l'un ni à l'autre. À mes yeux,  ni l'un ni l'autre n'est capable de sortir la France de son bourbier. Dans leurs discours je sens une envie folle d'être élu, mais pas du tout un grand intérêt pour l'homme fondamentalement et existentiellement parlant. J'avais senti un peu plus d'intérêt pour l'humanité ontologiquement parlant chez Fillon. Si vous considérez le programme économique seulement, je pense que vous pouvez voter pour l'un ou pour l'autre qui, par des voies très différentes, arriveront au même résultat : à pas grand chose, à mon avis... mais je ne suis pas économiste. Si vous considérez le souci des deux candidats pour l'homme, alors faites comme moi: Hésitez à aller voter et si vous ne votez pas, ne vous considérez pas comme "irrespondable".
Donc, les consignes de vote sont une chose, le choix libre des électeurs en est une autre. Notamment, combien d'électeurs de François Fillon iront-ils chez Macron et combien chez Le Pen ? Inconnue totale.
En déplacement en Mayenne, François Hollande a  dit : "Rien n’est fait". De plus, il s'est inquiété de "l'absence de prise de conscience de ce qui s’est passé dimanche." Comprenne qui pourra !
Ceci dit, où va le monde ? Je pense que cette question est très importante dans le choix fait au cours de cette élection présidentielle française, les deux tours considérés ! C'est quand je me demande : "Où va le monde" que je me sens tout à la fois tout petit — que suis-je, poussière de Français  — et très grand — J'ai la Puissante et Sainte Lumière d'un grand phare qui éclaire devant moi : La Révélation d'Arès —. Je vous invite ici, puisque vous semblez vouloir suivre mes conseils, à voir les choses au niveau supérieur, qui est inévitablement spirituel.
L'homme est spirituel, il n'est pas politique, fondamentalement parlant. Mais me suivez-vous sur ce plan-là, ce plan qui est le seul qui, en réalité, m'intéresse ? D’un côté, il y a ceux qui regardent le monde du point de vue de la géopolitique. De l’autre, ceux qui le regardent du point de vue de la géoéconomie. Moi, je cherche ceux qui le voient du point de vue spirituel et je ne vois pas grand chose, alors que tout est là en réalité. Êtes-vous intéressé par le spirituel ? Votre commentaire ne le dit pas.
Dans le monde les hommes, pas les politiciens, les hommes dont les pensées retiennent notre attention dans la perspective d'un véritable progrès de l'homme, le seul progrès ontologique étant spirituel à mes yeux, ces hommes forment une troupe apparemment hétéroclite. Ils ne se présentent à aucune élection. Le croyant, le philosophe, l'aimant, mais aussi le libérateur, le sociologue non idéologique, l'activiste des droits de l'homme, la féministe militante, l'écrivain bien-pensant, etc., ne constituent pas une classe ou un parti. Ils forment quelque chose comme un monde d'idées informel et fragmenté, mais d'une richesse qui malheureusement n'entre pas en ligne de compte dans le jeu politique.
Où commence alors et où finit ce monde, où est dans ce monde la limite entre dupeurs et dupés ? Quels sont les raisons et les mobiles de ces humains-là ? Ce sont là des questions extrêmement difficiles, et notre mission dans la rue le constate tous les jours. On ne saurait répondre avec certitude même en simplifiant les choses au niveau pénitents/non-pénitents, sinon pour voir que dupeur et dupé peuvent se mêler chez la même personne, parce que l'homme de base est perdu, ne sait plus où se diriger, parce que les raisons ne sont pas identiques pour tous les acteurs. Le fond de chacun est invisible, insensible ; on ne connaît jamais les hommes jusqu'au bout. Vous êtes le cas typique de l'homme qui ne sait plus où il en est. je veux vous remettre sur les rails, frère Jean-Jacques.
Iil nous faut absolument aller plus loin que ce que nous voyons et entendons, mais là, c'est vrai, nous avançons à l'aveuglette dans les brouillards intérieurs qui, d'un côté, célèbrent l'espérance de l'humanité nouvelle qu'appelle Dieu à Arès, mais qui, d'un autre côté, abaissent l'être humain, le rendent désespérant. Cette contradiction, source de tension, ne dit-elle pas quelque chose sur ceux qui, nous l'espérons — sinon nous ne serions pas missionnaires —, réussiront là où le christianisme d'église a échoué.
Ce n'est pas de la politique que naîtra une humanité nouvelle, réconciliée, fraternelle, ça c'est sûr ! Ce sera l'effet de ce qu'on peut appeler les nouvelles Lumières par allusion à la Lumière du Père de l'Univers : Nulle adversité, nulle exclusion, des hommes libres liés par petits groupes par des affinités pénitentes, chacun armé de sa dignité humaine totale et respectée, le péché aboli, la science et la technique conservées quand elles ont bienfaitrices, le mal radié de la vie collective par la volonté de Bien. Quel candidat aux élections a-t-il parlé de cela ? Aucun. Peut-être parce qu'ils ne considèrent pas la politique sous cet angle-là, sans voir que si la politique devait trouver quelque valable raison d'être, c'est sous ce jour qu'elle devrait voir l'électeur que vous êtes, Jean-Jacques.
Les "valeurs" modernes veulent libérer les hommes du recours aux vertus spirituelles et surnaturelles : La science moderne n'a que faire de la foi ! Les plaisirs dispensent de l'espérance. La compassion humanitaire moderne vaut mieux que l'amour évangélique, etc. La modernité croit abolir le temps des préjugés, mais elle introduit dans la vie plus de préjugés encore. La foi en l'homme comme image et ressemblance du Père ne suit pas la foi en l'humanité à la manière de la loi des rats. La loi des rats travaille à dégrader ou humilier l'homme en le jugulant. Tout un courant de l'écologie est une insulte faite à l'homme : des écolos larmoyants considèrent que l'éléphant et le gorille méritent mieux que les hommes qui dans ces régions cherchent des terres à cultiver. Les hommes sont traités comme moins que les animaux, comme des choses, des poussières d'étoiles, disent les "savants" qui ne voient que matière et réactions physico-chimiques, mais qui pourtant butent sur de gigantesques énigmes : la matière, la vie, l'esprit, le temps, l'espace, l'infini, le néant. Discutez avec un politicien et vous verrez que pour lui le problème des centrales nucléaires est plus fort, plus théologique, que l'amour du prochain.
On ne sait encore rien de de la vie scientifiquement. Rien ! L'esprit se réduit à la matière nerveuse, disent des neurologues qui sont incapables d'expliquer comment leur matière pensante peut se penser comme matière. L'homme est tout proche du grand singe, disent les rationalistes dont le savoir scientifique ne fait, en fait et à leur insu, que creuser l'écart entre l'homme et l'animal, alors qu'ils croient faire le contraire. Les hommes de science sont des théologiens d'un genre nouveau et les politiciens les suivent comme des gros bêtas. Et tous ces propos sont rapportés et répétés avec complaisance par les media. Ce qui abaisse l'homme au niveau de l'animal est bienvenu alors qu'en fait il creuse l'incompréhension de ce qu'est l'humain. Les hommes "importants" de notre temps en sourient d'aise. Mais quel avenir pour les poussières d'étoiles ? Quelle liberté là où règnent les lois de la matière dont serait exclusivement fait l'homme ? Que vaut la libération de l'homme quand c'est l'animalité, la matérialité sur deux pattes, même pensante, qui domine ?
L'homme est ce qu'est la société en fait, disent les sociologies et anthropologues à la mode, suivis par les politiciens ? Quel prix pouvons-nous dans ces conditions d'absurdité accorder à la politique ? La politique échappe à la règle la plus élémentaire de la raison. L'humain est tout entier historique, affirment les historiens, mais ces historiens, suivis par les politiciens, peuvent-ils comprendre des vivants qui n'ont rien de commun avec eux ? Non. L'homme a une nature, dit l'économiste, qui se réduit à des calculs intéressés ; quels sont dans ces conditions les calculs des économistes ? L'inconscient nous domine, disent les psychanalystes qui, eux, prétendent s'expriment en toute conscience. On voit là un des traits dramatiques de la pensée contemporaine : Rien ne tient par la raison, tout n'est plus que mots, idée... et politique. Oui, où va le monde dans ce conditions ? Pharamineux est le nombre de penseurs qui viennent "dissoudre l'homme", comme disait Claude Lévi-Strauss. "L'homme est destiné à s'effacer," disait Michel Foucault, "tel à la limite de la mer un visage de sable." Où allons-nous, où allons-nous, mon frère ?
Pardonnez-moi ce long exposé, où, pour ne pas vous indisposer, j'ai évité les mots comme Dieu, péché, prière, pénitence, etc., mais j'avais besoin de vous dire cela pour vous faire comprendre que le sort de l'homme et de toute l'humanité existentielle n'est pas lié aux élections présidentielles en France.
Alors, peut-être ferez-vous comme moi : Peut-être ne voterez-vous pas cette fois ?
J'ai un peu de temps, il pleut, je ne serai pas occupé avant ce soir... Alors je vous ai barbouillé une grande réponse sur un grand espace. Vous ai-je intéressé... ou barbé ? Quoiqu'il en soit, et puisque vous êtes d'Île de France, je vous rappelle, ou je vous apprends, que nous avons une mission à Paris, 32 rue Raymond Losserand dans le quartier de Montparnasse.

26avr17 184C22
Bien aimé Frère Michel,
En 2014, les "anonymous" ont publié un article calomnieux à mon encontre potentiellement nuisible pour mon travail*. En effet, je suis (...) je peux être éjecté au moindre soupçon d'appartenance à ce qui ressemble de près ou de loin à une secte (que ce soit avéré ou non, la rumeur suffit). J'avais pris conseil auprès de vous et vous m'aviez conseillé de laisser faire. Je pensais que la chasse aux sectes était révolue. Pourtant, il semblerait que quelqu'un cherche encore à me nuire ou à nous nuire indirectement.
Aujourd'hui, quand on tape mon nom sur Google, en deuxième page apparaît un nouvel article paru dans un autre forum dans lequel on retrouve encore une fois le témoignage de (...) ainsi que des allégations calomnieuses à mon encontre et à l'encontre des Pèlerins d'Arès. Je passe sur les affirmations diffamatoires du type "pèlerins d'arès = pédophiles".  Mon père est aussi cité.
Le plus gênant est cette image :
Image intégrée :

image XXXXX

dans laquelle est associé mon nom, le nom de l'un de mes employeurs et le mot secte accolé aux Pèlerins d'Arès et le vôtre un peu plus bas en tant que "gourou" de la secte. [Mon employeur] me demande des comptes et de résoudre ce problème car sa réputation est en jeu. Ma collaboration avec eux aussi par voie de conséquence.
Aujourd'hui, je ne peux plus rester passif car mon travail en dépend. N'importe quel employeur, collège ou élève tapant mon nom sur google (et ils le font, soyez en sûr !) peut tomber là dessus. Ayant peu de temps à consacrer à une réflexion approfondie, ils ne chercheront pas à comprendre et au mieux passeront leur chemin, au pire propageront la calomnie. Je vais donc agir pour faire le ménage.
Dans un premier temps, il me faut rassurer (...) sur le fait que nous ne formons pas une secte.
À cet effet j'ai contacté l'administrateur du site "convergence spirituelle" pour qu'il fasse retirer l'article, mais je crains que cela reste sans effet.
Ensuite, je suis allé sur le site internet de la miviludes qui ne diffuse plus de liste de secte depuis quelques années. Depuis 1996 et le fameux "rapport parlementaire", seul un rapport de 2005*** fait mention des Pèlerins d'Arès : "le mouvement guérisseur d’inspiration religieuse, les Pèlerins d’Arès, semble retrouver un regain d’activité dans la capitale via son siège "l’Eau bleue" où se tiennent des conférences régulières avec distribution de tracts promotionnels."
Pensez-vous que la Miviludes soit en mesure de fournir un document ou une preuve écrite attestant son retrait des Pèlerins d'Arès comme un mouvement sectaire ? Pourriez-vous m'indiquer une personne à contacter ?
Dans un second temps, il faut que je nettoie internet de toute allégation diffamatoire à mon encontre et dans un cadre plus large à l'encontre des Pèlerins d'Arès.
La CNIL donne des procédures pour faire valoir un droit européen le "droit au déréférencement". Les moteurs de recherche comme Google, Yahoo et Bing proposent aussi des formulaires de déréférencement.
Je me demande même s'il ne faut pas supprimer la photo que je vous ai envoyé sur votre blog dans le commentaire (...).
Si les procédures auprès de la CNIL et des moteurs de recherche ne portent pas leurs fruits, nous passerons par les voies légales pour faire valoir nos droits. Je suis en contact avec (...) pour ces aspects.
Je n'en veux pas à mes frères qui propagent ces calomnies. Je suis convaincu qu'ils pensent bien faire, par ignorance ou aveuglement. Nous avons patienté pendant des années. Aujourd'hui je crois que nous devons agir.
Merci pour votre attention et vos conseils.
Avec vous dans l'accomplissement de la Parole,  je vous embrasse fraternellement ainsi que sœur Christiane.
Un frère, dont le blogger tait le nom pour ne pas le gêner.

Réponse :
Mon frère, je suis désolé que vous soyez à ce point ennuyé par cette calomnie signée "anonymous" qui circule sur l'Internet, mais je suis étonné que votre employeur vous "demande des comptes et de résoudre ce problème car sa réputation est en jeu." Notre mouvement de libération spirituelle, tout le contraire d'une secte — nous ne sommes pas une religion, nous n'avons aucun dogme, aucun chef, aucune loi interne, etc. — a des milliers de frères et sœurs, dont beaucoup ont des situations en vue bien plus importantes que la vôtre, qui sont dans l'administration, l'armée, l'enseignement, la police, en contact de jeunes, de malades, de public, etc., mais aucun, à ma connaissance, n'a les problèmes que vous avez.
Il y a des années nous avons fait intervenir la CNIL contre ce même "anonymous" qui me calomniait, mais la CNIL nous a répondu qu'il ne s'agissait pas des célèbres "Anonymous" de langue anglaise, qui ont dénoncé quelques scandales internationaux, connus pour leur slogan (ici en français :) "Nous sommes Anonymous. Nous sommes Légion. Nous ne pardonnons pas. Nous n’oublions pas. Redoutez-nous !", qui se disent "Groupe d'affinité décentralisé dans la région Monde", et qui apparaissent parfois en public portant le masque de Guy Fawkes de la bande dessinée V pour Vendetta et son adaptation au cinéma. L'anonymous qui vous calomnie serait un internaute isolé, un individu seul dans son coin, peu expert en graphisme (son site est un bricolage d'amateur maladroit, sans style ni charme), qui n'a pas pu être localisé. C'est le problème de l'Internet : Un individu tout seul ayant quelques connaissances en informatique peut prendre n'importe quel pseudonyme ou emprunter un nom célèbre et se livrer à quantité d'attaques calomnieuses. Ils seraient assez nombreux sur l'Internet. On ne peut rien contre ça, parce que même si l'individu est localisé et doit cesser de répandre ses bobards, il réapparaît sur le web sous un autre nom. C'est sans fin, parce que l'individu en question est généralement un pauvre homme isolé et sans moyens, qui n'a rien à perdre dans la vie.
Alors, faites comme moi, pardonnez ! Oubliez ! Ne vous laissez pas intimider.
Je suis un homme seul et débordé de travail et je n'ai pas le temps de m'occuper des gens qui me calomnient et qui ne manquent pas. Ils sont nombreux et je n'ai même pas souci de les connaître. Il est inévitable qu'un mouvement de libération spirituelle comme le nôtre soit calomnié. Il y a même de simples lycéens harcelés sur le web qui se suicident tant ils sont affectés par des attaques perfides et anonymes d'autres lycéens. C'est l'air de la Calomnie chanté sur l'Internet.
Un grand, le plus célèbre des calomniés et qui, pour cela, finit non seulement accusé de tous les maux mais cloué sur la croix, Jésus, pourrait vous en raconter sur le sujet. Un autre, dont j'ai parlé sur ce blog, Giordano Bruno finit, lui, sur le bûcher. Il fut accusé d'être athée (en fait, il était panthéiste) et hérétique (il croyait à la réincarnation des âmes, il proclamait que Jésus-Christ n'était pas Dieu, que le Saint-Esprit est l'âme de ce monde, que Satan serait finalement sauvé, ce qui était d'ailleurs aussi la théorie de saint-Isaac le Syrien). Une statue de bronze à son effigie trône sur les lieux de son supplice au Campo de Fiori à Rome. Giordani Bruno compte au nombre des martyrs de la pensée.
Il n'y a malheureusement pas de solution légale à ce problème. Pour l'heure l'Internet, espace où on ne sait pas qui est qui, est un terrain vague où l'on ne peut empêcher les chardons et les herbes folles de pousser. Vous avez le choix entre deux positions : Avoir confiance en l'avenir, garder l'espérance et la foi et ne plus vous préoccuper des calomnies stupides qu'anonymous lance à votre propos, ou nous quitter, mais cet anonymous vous poursuivra peut-être méchamment quand même. Dame ! On ne connaît pas le nom de celui qui se cache derrière Anonymous : c'est un très bon paravent et votre employeur devrait le savoir et hausser les épaules.
Quand on vous demande si vous êtes Pèlerins d'Arès, répondez : "Mais oui je le suis et j'en suis fier. Merci de me donner l'occasion de vous parler d'un grand mouvement de libération spirituelle, non religieux, encore moins sectaire, qui est un grand mouvement d'espérance, qui prêche le Bien, auquel je vous invite à vous joindre."
Quant à la Miviludes, je n'ai plus de contact avec cet organisme depuis longtemps. Vous ne pouvez pas empêcher des anonymes de publier les stupides publications de la Miviludes d'il y a plus de dix ans, que d'ailleurs elle a cessé de publié en raison de leurs stupidité et fausseté et des problèmes que cela lui a causés. Qualifier les Pèlerins d'Arès de "guérisseurs", quelle bêtise et quelle ignorance !
Nous aimerions que les gens disent à notre propos des choses vraies et bienveillantes, mais ce n'est pas le cas parce qu'il y a partout des esprits perfides, venimeux, scélérats, ce qu'on appelait autrefois des "corbeaux" au temps où les lettres anonymes faisaient des ravages, brisaient les réputations, et cela, pour l'heure, nous ne pouvons pas l'empêcher.
Courage, mon frère ! Gardez votre dignité ! Soyez forts et restez imperturbable face à ces méchancetés qui vous affectent.

26avr17 184C23
À trop chercher à s'enrichir de 'tout et de rien',
à trop chercher cherchant avidemment ce qu'il croit pouvoir lui permettre d'accéder au bonheur
à trop chercher aussi dans tout ce qui est peut etre déja vide...
l'homme devient sec !...
et puis au détour du Sentier sur lequel nous marchons tous ...
là, poussant malgré la caillasse, le froid, la gréle , la neige, la pluie, vents et marées, brumes et brouillards
les voila ! les fréres et sœurs de Chemin.
Chacun avec sa fougue, sa force , son rythme, ses mots , sa musicalité.
Chacun nous frappe, nous interroge, nous donne à lire, à entendre, à voir, à ressentir, à s'éberluer, à s'interpeller,,,
Ils nous Happent,
ils sont là,
et viennent avec nous Souffler de ce Vent Fou !
Il y germe l'Espérance.
En lecture du soir, du matin, du jour, d'un 'instant de paix bienvenu, ils sont là de leurs commentaires, de leurs pensées et deleurs poémes... avec tous.
Belle route à nous tous, nous qui à travers votre blog, frére Michel, nous croisons, nous découvrons, nous rencontrons, nous parlons, nous écoutons.
Belles pensées fraternelles,
Brigitte J. de la T. de Bretagne-Sud

Réponse :
Vous avez, ma sœur Brigitte, un très beau don de poètesse.
Moi, qui ne suis pas poète, j'admire toujours ceux qui comme vous peuvent avec des mots construire une tonnelle sous un printemps perpétuel, tonnelle avec des fleurs, des oiseaux, des abeilles et, en plus chez vous, la Parole de Dieu descendue du Ciel accompagnées des mélodieuses harpes angéliques. Quand j'étais enfant, ma tante Gaby, sœur aînée de mon père, avait dans son jardin une tonnelle comme ça, rue Danton à Suresnes, où nous déjeunions, mes parents ma sœur et moi, les beaux dimanches ensoleillés d'avant 1939. Merci pour ce commentaire poétique, ma sœur Brigitte.
Je me souviens encore de votre première lettre. Avec une écriture large, vraiment très particulière. Je me suis dit :"Est-ce là un héroïne existentielle comme nous en recherchons ?" La réponse était oui et ne tarda pas à venir. Vous étiez quelqu'un sans cesse sur le point de naître. Il y a des personnes comme ça. Vous êtes née Pèlerin d'Arès. Qu'elle est bonne, au milieu de ce monde d'incrédule, qui nous glace, la chaleur singulière de votre écriture. Quand vous êtes en mission, parlez-vous aux gens de cette façon-là ?

26avr17 184C24
Extrait de l'album Lamomali de M-Matthieu Chedid - Avril 2017
MATTHIEU CHEDID & FATOUMATA DIAWARA - Une âme (LIVE)

Ceci n'est pas un commentaire, plutôt le partage d'une musique qui me semble bien illustrer votre entrée
car : "Il faut des âmes pour faire la Vie comme il faut des artistes au travail pour faire l'Art."

https://www.youtube.com/watch?v=XoOjQWDCZVM#t=260.331120014

Musicalement votre !
Éva R.-Le P. de Bretagne-Sud

Réponse :
Merc, ma sœur Eva, pour ce commentaire qui nous apporte de la musique.
Je suis en voyage et je ne peux pas l'écouter (je n'ai qu'un portable avec un haut-parleur nasillard et grinçant), mais des frères pourront sans nul doute l'entendre.

26avr17 184C25
Je cherche à contribuer à ce sujet difficile par un commentaire.
Je me souviens avoir demandé à notre frère Arnaud Z. qui vivait à Paris à l’époque lointaine de mon engagement : ”Qu’est-ce que l’âme ?”. Il m’a fait une réponse qui reprenait ce que vous en disiez : ”Le véhicule ascensionnel…”
Je ne fus pas satisfaite par sa réponse qui ne m’éclairait nullement. Je comprends maintenant grâce à cette entrée que l’âme n’est pas définissable comme vous le dites très clairement : ”Qu'est la substance de l'âme ? Je ne le sais pas plus que je ne sais de quelle substance est fait Dieu.”
Je voudrais simplement rapporter les propos de Rabbi Shmelke que trouvés dans Martin Buber (L’homme au raifort et autres récits hassidiques). Buber que vous avez cité dans le blog 183. Ce Rabbi Shmelke aurait dit : ”Jusqu’à présent, j’usais de mortification à l’égard de mon corps, afin de le rendre capable de porter décemment mon âme. Mais, maintenant, j’ai vu et compris que l’âme est capable de porter le corps et ne réclame donc aucunement la séparation. C’est la Sainte Parole que nous donne la Torah : ”J’établirai Ma Demeure au milieu de vous et Mon Âme ne vous dédaignera pas.”
Car l’âme ne doit point dédaigner le corps.”
En voilà un qui a dû comprendre que l'homme est de chair, d'esprit et d'âme…
Françoise S. de Bretagne-Sud

Réponse :
Oui, Rabbi Shmelke, de son nom complet Shmouel Shmelke HaLevi Horowitz de Nikolsbourg (né en 1726 à Tchortkiv en Galicie, mort en 1778 à Nikolsbourg en Moravie) fut un rabbin orthodoxe. Il se disait descendant direct du Prophète Samuel... Admettons ! Pourquoi pas ? Mais ce n'est pas ce qui le rendit célèbre. Ce qui le rendit célèbre c'est la fondation du Mouvement Hassidique. De là qu'on trouve Martin Buber et ses "Récits Hassidiques". Il y a longtemps que j'ai lu ce gros livre ; je ne me souviens pas de Rabbi Shmelke en particulier, mais le style hassidique, oui, c'est tout à fait cela !
Il ne trace pas pour rien sa lignée directement au prophète Samuel, lui aussi un lévite.
Merci, ma sœur Françoise, pour ce beau commentaire.

26avr17 184C26 
S'il est bien une chose que l'homme ne peut créer par quelques artifices que ce soit, c'est bien l'âme.
L'âme-
éprouvette, ça n'existe pas.
La naissance de l'âme, qui est le vrai corps de l'homme, ne nait pas du ventre de la mère, dit La Révélation d'Arès (17/5). L'âme est le produit du bien, le bien accompli par la pénitence.
De fait, tout corps qui nait a besoin pour grandir, se développer d'une nourriture spécifique (la gelée royale transmute une abeille en reine). Pour l'âme il s'agit d'ascension ! Sa nourriture spécifique, c'est la Parole accomplie.
La Parole pure non frelatée, non polluée, c'est celle qui nous vient de La Révélation d'Arès.
Et puis, nous avons aussi besoin d'un "père nourricier" en la personne de notre cher prophète qui, pour rendre cette Parole assimilable, nous la prémâche inlassablement avec patience et amour. Oh ! les marmots de Mikal (xxx/13), le petit reste, a compris cela !
Hé oui ! Nous avons un prophète à cause du péché et pour sauver le monde, mais pas pour des prunes !
L'expression "pour des prunes" vient du siège de Damas, en Syrie, lors de la seconde croisade repoussée en seulement quatre jours. Les Croisés sont rentrés vaincus et sans gloire. La seule chose qu'ils ramenèrent, fut une nouvelle variété de prunes : la prune de Damas. Ils ne sont donc allés à la guerre, littéralement, que "pour des prunes".
Dominique F. du Roussillon

Réponse :
Merci, frère Dominique, pour ce commentaire et pour nous rappeler l'étymologie de l'expression "pour des prunes" que, pour ma part, je ne connaissais pas, mais je ne suis qu'un ignorant. Je le dis sans cesse à sœur Christiane : "Je ne suis qu'une croûte" (dans mon langae : un cancre, un inculte). Merci d'ajouter un petit quelque chose à mes faibles connaissances. Mais enfin, je connais à peu près bien La Révélation d'Arès et j'arrive à ne pas faire trop honte à la fonction que le Père m'a confiée. Ouf !
Je crois que la sincérité est la ligne de démarcation entre l'ignorance et le prophétisme. Je m'efforce de monter la garde sur cette ligne.
Mais je travaille dur à devenir un pénitent et j'espère bien avoir une âme, qui ne naquit pas du ventre de ma mère, mais qui naît de mes ahanements pour être un type à peu près bon, à peu près fraternel, à peu près généreux, etc. J'ai fait une longue réponse au gars Jean-Jacques (184C21) pour lui expliquer que nous ne tirerons pas grand chose de fondamentalement existentiel du bonhomme ou de la bonne femme qui sera élu(e) le 7 mai, mais que nous tirerons beaucoup de notre amour, de notre pardon, de notre paix, de notre intelligence libre de préjugés. Je sais que vous faites la même chose et que beaucoup de nos frères qui, comme vous, moi, beaucoup des nôtres, ne sont pas très malins, deviendront la grande espérance du monde.
Non, je ne suis pas sût d'être "un père nourricier en la personne du cher prophète qui, pour rendre cette Parole assimilable, vous la prémâche inlassablement," mais je fais ce que je peux. Sincèrement et obstinément.

27avr17 184C27
Cher frère Michel,
Votre décision probable de ne pas aller voter lors du deuxième tour des présidentielles françaises, témoigne, il me semble, d’un séisme marquant la rupture entre une société et son personnel politique.
En effet, vous avez toujours jusqu’à présent demandé aux précédentes élections, même à ceux qui prônaient l’abstention, d’aller voter, ne serait-ce que contre le pire candidat, parce que le Pèlerin d’Arès est un homme dans sa société, etc. Vous-même avez indiqué avoir voté à chaque fois – sauf erreur de ma part –, pour Cheminade une fois (parce que c’était le seul à l’époque, aviez-vous dit, à avoir parlé de la dette colossale de la France), une autre fois Dominique Voynet, etc. Bref, le Pèlerin d’Arès est un homme dans sa société ; mais la société actuelle s’éloigne de plus en plus de la politique… Donc vous aussi sans doute, c’est comme cela que j’analyse votre position actuelle.
Cela dit, il est quand même difficile de renvoyer dos à dos Emmanuel Macron et Marine Le Pen, même du point de vue des arguments les plus importants que vous aviez développés avant le premier tour :
Macron — le seul candidat sur les 11 d’ailleurs à ce niveau — vante encore les mérites de l’Europe ; Marine Le Pen veut en sortir. Or il s’agit pour vous d’un marqueur fondamental, pour ne pas revoir les atrocités du milieu du XXe siècle.
"Du point de vue des religions, Macron s’est par exemple déclaré contre l’interdiction du voile à l’université, là où Marine Le Pen n’a jamais de mots assez durs pour stigmatiser les musulmans. Dans une longue interview à Marianne en octobre dernier, Emmanuel Macron déclarait : "Je dénonce les considérations qui demandent à des citoyens d'être “discrets”, parce que les précédents historiques où l'on a demandé la discrétion en matière de religion ne sont pas à l'honneur de la République" (Marianne.net, 1er octobre 2016) ; ou encore (même interview) : "Le rapport religieux renvoie à la transcendance et, dans ce rapport-là, je ne demande pas aux gens d'être modérés, ce n'est pas mon affaire. Dans sa conscience profonde, je pense qu'un catholique pratiquant peut considérer que les lois de la religion dépassent les lois de la République. Simplement, à chaque instant où il est dans le champ public, les lois de la République prévalent sur les lois religieuses."
Vous semblez ne pas sentir favorablement l’homme, et je ne peux qu’inscrire cela dans mon esprit, tant je vous sais perspicace — dame ! Dieu ne vous a pas choisi pour rien, et vous a même doté d’un charisme supplémentaire —. Mais, d’un certain côté (peut-être pas pour longtemps, je vous l’accorde), Macron a un peu "sauvé" cette élection, en ce sens que sa candidature est venue à point nommé répondre au besoin manifeste des français de chercher une autre voie que celle des partis traditionnels. Or, s’il ne s’était pas présenté, n’aurait-on pas vu, en conséquence, un duel final Le Pen-Mélenchon ? Là, pour le coup, c’était tout de même le danger assuré.
Je ne roule pas du tout pour Macron (j’ai voté Fillon, suivant votre argumentaire), mais je me dis tout de même qu’avec lui, nous conserverons une certaine liberté, là où Marine Le Pen représente le repli sur soi, l’égoïsme, le rejet de l’autre, l’état qui surveille toujours plus ses citoyens. Difficile, en ce cas, de laisser les autres choisir à notre place.
Denis H. du Maine et Loire

Réponse :
Merci, mon frère Denis, pour ce commentaire et pour tous les rappels que vous me faites à travers lui.
Vous ne "roulez pas pour Macron, mais vous vous dites tout de même qu’avec lui, nous conserverons une certaine liberté, là où Marine Le Pen représente le repli sur soi, l’égoïsme, le rejet de l’autre, l’état qui surveille toujours plus ses citoyens. Difficile, en ce cas, de laisser les autres choisir à notre place." Ceci pourrait signifier qu'au fond, vous souhaiteriez me voir voter pour Emmanuel Macron.
Je ne vous le reproche pas. J'ai grand respect pour les idées des hommes libres. Mais je vais vous dire mon sentiment :
Aristote au commencement de sa "Métaphysique" a écrit il y a deux mille trois cents ans : "Tous les humains désirent naturellement savoir." Là est tout le problème, il est en beaucoup de situations des cas nombreux où nous ne pouvons pas savoir, au sens absolu du verbe, et où nous ne pouvons que présumer, augurer, conjecturer, présager, pressentir. C'est pourquoi j'ai toujours pensé que le calcul des probabilités était celui qui avait le plus grand avenir.
Tout ce que vous me rappelez quant aux propos d'Emmanuel Macron est juste. Trop juste ! Trop juste comme ce qui est soigneusement préparé pour être très juste. Oh ! je peux me tromper et il ne me viendrait pas à l'idée de reprocher à mes frères de voter pour M. Macron. Mais je me dispenserai de voter pour lui, parce que je ne sais pas (au sens aristotélicien de savoir), je ne sais pas du tout le fond de cet homme-là et, cela étant, je ne suis pas sûr qu'il y ait un fond. S'il n'a pas de fond propre, il est l'instrument d'autre chose. Quel autre chose ? Comme je le suppose sans le savoir absolument, je me dis que tout peut ensuite arriver : le bon comme le mauvais. Je ne voterai pas pour Marine Le Pen, mais voter pour Macron me paraît hasardeux.
Je crois voir derrière Macron s'agiter les ombres des puissances d'argent. J'ai bien peur que Macron forme la manipulation qu'Hollande s'est préparée pour faire ce qu'il ne peut plus faire lui-même, parce qu'ancien secrétaire général des Socialistes et ayant déclaré que l'argent était son ennemi n°1, il ne le peut pas sans avoir l'air d'être un marionnettiste qui tire trop évidemment, scandaleusement, les ficelles de sa poupée en sens inverse. Alors, il pourrait avoir embauché un autre marionnettiste : Macron — N'oublions surtout pas que nous avons affaire à des politiciens, donc des gens très troubles —. Hollande aurait, selon moi... mais je peux me tromper... Hollande donc aurait compris que la situation en France était fichue — voyez la dette qui augmente ! — si l'on ne rappelait pas au premier plan les puissances d'argent (financiers, banquiers, boursiers, affairistes, industriels, etc.), c.-à-d. ceux qui prêtent leur argent à l'État, car enfin qui d'autre pourrait lui prêter de l'argent ?! Macron a paru à Hollande être tout à la fois assez souple et neutre, voire creux, intérieurement et assez brillant extérieurement pour faire ce passage magique de "l'argent c'est sale !" à "l'argent c'est beau !"
Je crois que l'argumentation de Macron est très juste, comme vous le rappelez, mon frère Denis, parce que les gens réunis et payés (qu'on appelle "l'équipe de campagne" et payés par qui, sinon par ceux qui ont l'argent ?) pour la lui préparer me semblent avoir fait un admirable travail de rassemblement de tout ce qu'il faut dire et ne pas dire pour être élu. Je n'ai rien contre Emmanuel Macron en personne ; c'est un frère humain auquel je dois l'amour évangélique, mais le Sermon sur la Montagne ne me dit pas que je doive suivre cet homme qui me paraît assez creux, qui me rappelle beaucoup Reagan.
L'argent, évidemment, nous en avons tous besoin, j'en ai besoin pour ma mission et pour le Pèlerinage, et l'État en a besoin pour l'éducation, la sécurité publique, la médecine pour tous, les routes, les ports, des salaires décents, etc., mais il y a deux façons de voir l'argent : L'argent comme moyen ou l'argent comme finalité. L'argent comme moyen, c'est nécessaire, l'argent comme finalité, c'est un terrible retour en arrière.
J'ai des doutes, des doutes solides. Je crois aussi que c'est probablement le moment pour nous Pèlerins d'Arès de commencer à lancer les concepts que la politique ne lancera décidément jamais, parce qu'elle ne voit décidément pas l'homme comme nous le voyons, même partiellement. Je vous renvoie, dans ce domaine, à ma réponse à Jean-Jacques N. 184C21.

27avr17 184C28
Que dire de plus que ne dit La Révélation d'Arès sur l'âme ?
L'âme est cette part de nous qui ne fonctionne pas comme fonctionne le monde,
elle a une dynamique totalement opposée.
Vivre son âme c'est vivre à contresens.
C'est vraiment rentrer dans une métamorphose, une transcendance, parce qu'on se heurte à des vents contraires et violents.
L'âme, c'est le langage de Dieu en nous qui très souvent vient nous perturber sous forme de conscience.
Je crois en Dieu. Pour autant ai-je une âme ?
En bon humain je ne suis que matière et esprit promenant mon ennui et mon désespoir à travers les générations, avide de jouir de ce monde pour vite en disparaître.
L'âme me ramène à la Vie, la vraie, la Vie perpétuelle, j'en suis l'acteur, le scénariste et le réalisateur.
L'âme n'existe et ne se construit que par la synergie dans l'action du bien. "J'ai besoin de vous pour être moi, tout comme vous avez besoin de moi pour être vous-même ; je vais à votre rencontre parce que vous possédez vraisemblablement une parcelle de vérité que je n'ai pas."
L'âme redonne la Vie au corps et à l'esprit par le courage et la volonté d’être libre de tout préjugé contre son prochain, libre de toutes les dominations et de pratiquer l'amour, le pardon, la paix et l'intelligence du cœur sans restrictions.
Meilleurs salutations frère Michel.
Angel C.-D. de Genève

Réponse :
Non, mon frère Angel, ne dites pas : "L'âme me ramène à la Vie" ni "L'âme redonne la Vie au corps et à l'esprit", parce que ce n'est pas l'âme qui fait cela, mais la pénitence. L'âme naît de la pénitence ; elle résulte de la pénitence.
Ne confondez pas la cause et l'effet !
L'âme est une qualité passive tant que vous vivez dans votre chair, autrement dit tant que vous dépendez de votre volonté d'être pénitent — pour que nous fassion Ta Volonté (Rév d'Arès 12/4) —. L'âme ne devient une qualité active qu'au moment de votre mort, quand le cœur s'arrêtant et le cerveau devenant inerte, elle s'envole vers le salut.
Ceci dit, je vois ce que vous voulez dire et je suis heureux que vous ayez conscience que vous êtes le producteur de votre âme.

27avr17 184C29
Cher Frère Michel,
Je vous remercie d'avoir publié le lien musical que je vous ai fait suivre (il vous était surtout adressé à vous !) Cependant, pouvez vous, s'il vous plait, le corriger sur le blog, car il renvoie directement à la fin du morceau...
Voici donc le bon lien à suivre : https://www.youtube.com/watch?v=XoOjQWDCZVM#t=
Bonne fin de voyage,
Éva Le P.-R. de Bretagne-Sud

Réponse :
Merci, ma sœur Éva, pour cette rectification.

27avr17 184C30
Cher Mikal, chers lecteurs du blog,
L’âme ? Je ne sais pour ainsi dire rien sur elle comme beaucoup. Au moins, cela m’évite de dire n’importe quoi, car elle n’est pas dans les mots, mais dans la Vie !
Pourtant, je la sens, je sens cette énergie, ce lien avec l’universel, ce Tout Autre qui m’échappe, dans lequel je peux me fondre ! Peut-être que je fantasme, mais bon !
Quand nous nous libérons et sortons des préjugés, des jugements, des rancœurs, du péché, nous sentons une légèreté, une libération de nos pensées. Je reste un enfant ayant une confiance absolue en son père. Je crois en Youou (Rév d'Arès xxx/24), donc je crois en ce qu’Il nous dit sur l’ha !
Ce monde est d’une médiocrité déroutante, rien ne brille, tout devient gris noir avec nos médias.
Le chaos en moi (violence, orgueil, méchanceté, jugement, cynisme, etc.) doit devenir ordre : Sois un dans toi ! (Rév d'Arès xxiv/1), par la bonté, le bien, l’amour donc : la pénitence vécue ! pour être lumière pour nos frères humains (image et ressemblance) en fusion avec le Tout !
Cela se fait par l’âme reconstruite, ce lien qui nous unit au Père : Pourquoi Mon Œil voit(-t-Il) ton œil ? Ton nerf (est le) Fils Jaune de Mon Nerf (Rév d'Arès xxxix/2-3). L’homme qui retrouve sa vraie vie, l'ha, la vie de son vrai corps, aussi légère qu’une fumée pure (17/3), oui, sa vraie vie. Pourquoi ? il fut créé délivré de son attachement trop terre à terre, déchargé des lourdeurs du mal.
Voilà, je crois en cela et en la possible grandeur de l’enfant du Père — le retour de l’enfant prodige.
Alain J. de Lyon

Réponse :
J'aime votre façon d'exprimer votre foi : "Ce monde est d’une médiocrité déroutante, rien ne brille, tout devient gris noir avec nos médias. Le chaos en moi (violence, orgueil, méchanceté, jugement, cynisme, etc.) doit devenir ordre : Sois un dans toi ! (Rév d'Arès xxiv/1), par la bonté, le bien, l’amour donc : la pénitence vécue ! pour être lumière pour nos frères humains (image et ressemblance) en fusion avec le Tout !"
Le Bien chez homo sapiens est d'abord humain, puis atteignant des hauteurs sublimes devient transhumain, puis dépassant le sacré devient divin en cela qu'il nous ramène à la Source, au Tout. Alors nous ne sommes plus qu'un avec le Bien.
Gœthe dans un distique posa cette question : "Qu'est-ce que le sacré ?" et y répondit ; "Ce qui unit les âmes." Et, comme je le dis dans le paragraphe précédent, c'est vrai : l'âme est une entité qui nous relie, qui nous relie aux autres âmes, qui nous relie au Père, qui nous relie à son Univers. C'est ainsi que, comme le décrit le chapitre VI du Livre, j'ai parcouru l'Univers.

27avr17 184C31
Bien aimé Frère Michel, prophète du Très-Haut,
Vous nous dîtes (183C12) : "Ayez donc vos égos, car chacun et chacune de vous a sa puissance propre, mais d'orgueil n'ayez jamais !" Vous faîtes bien de nous le redire parce que je ne suis pas sûre d’avoir bien compris. Ce que j’en comprends est-il juste, Frère Michel ? :
Pénitence (Rév. d’Arès 30/11) et orgueil sont antinomiques. Un Pèlerin d’Arès orgueilleux n’est pas pénitent, comme un élève orgueilleux ne sera jamais un sage s’il refuse d’écouter le maître.
Je tue mon orgueil comme j’essaie chaque jour, à chaque instant, de renaître en Lui, de renaitre dans le Tout-Autre. Myriam en tant que Myriam ne vaut rien. Celle qui vaut est celle qui sera.
Je m’explique : Je ne vaux rien en tant que personne avec mon foutu caractère, mes défauts, mes pensées, mon moi, mes envies et, pour les qualités, à quoi servent-elles si elles ne sont pas au service du Bien et donc de la Volonté de Dieu ? Je ne vaux quelque chose que si je deviens quelqu’un de bien, c.-à-d. si je me crée une âme, si je contribue au changement du monde en Bien, sinon je vaux autant qu’un cactus, qu’une chaise, c'est-à-dire rien (ô le pauvre cactus, pas cool !).
Donc, ce "quelqu’un" que je veux devenir doit forcément être de Bien, qui aurait pu être bouddhiste, chrétien, musulman ou autre chose de Bien, mais j’ai décidé de devenir Pèlerin d’Arès. Je ne suis donc plus rien pour moi-même. Je suis entre deux : l’ancien moi n'existe plus vraiment et le futur moi que je commence à être n'existe pas encore totalement — Casse-tête pour les psychiatres est le Pèlerin d’Arès : fou du péché, bi-polaire ? aïe aïe aïe ! — Bref, j’ai décidé de ne plus pécher, de faire le Bien et j’éveille ma conscience au gré de la vie pour me recréer complètement, comme si j’étais partie d’une page vierge.
En fait, il n’y a plus vraiment de Myriam comme il n’y a plus, depuis longtemps, de Michel Potay, puisqu'il y a maintenant un prophète. Je pense que même si vous restez pécheur (personne n’est parfait en ce monde), vous êtes, Frère Michel, arrivé à un point d’accomplissement de pénitence exemplaire en ce monde. Vous vous êtes entièrement recréé, vous n’existez donc plus en tant que Michel Potay avec ses idées propres, son caractère, ses envies, ses raisons… mais en tant que prophète accompli, l’homme ultime, l’homme absolument et totalement recréé dans et pour le Bien, fondu en Lui, le Très-Haut, vous êtes le représentant de Dieu sur Terre. Dieu est plus que simplement en vous (Il est en chacun de nous), Il a pris en vous la place qu’Il doit retrouver en nous tous encore et qu’Il retrouvera quand nous nous serons totalement oubliés et recréés en Lui. Même si vous restez un humain avec ses besoins physiologiques et de chair, vous restez prophète même quand vous regardez un film, quand vous travaillez, quand votre conscience est réveillée. Absolument et continuellement vous êtes plus qu’un homme.
Quiconque change sa vie en Bien devient autre chose qu’un mort vivant, autre chose qu’un singe qui parle et qui agite ses bras. Il retrouve Dieu en lui-même. Il fait alors partie du Tout, il est lié à tout l’Univers et à toute l’humanité vivante ou morte, bonne et mauvaise, par son âme invisible.
L’âme est créée, construite et achevée par l’homme qui change et persévère [dans le changement]. J’aimerais, un jour, ne plus être celle que je suis encore trop aujourd’hui et réussir à penser tout autrement ce que je vis, vois, comprends, ressens, analyse… Je suis incertaine que mes choix soient toujours bons, car on peut toujours faire mieux dans une situation donnée, mais je me dis que j’ai fait le maximum, à la hauteur de ma conscience, à ce moment-là. J’essaie toujours de m’interroger après coup et de prendre conseils pour progresser. Parce que la vie est courte et il y a tant à se changer !
J’en ai écrit des brouillons pour la précédente entrée, mais tous insatisfaisants. Quoi ajouter à ce que vous nous enseignez ? Quoi dire de plus que Dieu et Son Témoin ? Qui suis-je pour ajouter ma parole ? Bon, j'ai fait ce commentaire, qui ne vaut pas grand chose.
Quand je vous lis, Frère Michel, ou vous écoute, quand je lis la Parole, ou quand j’écoute mes frères et sœurs du petit reste, la Vie qui coule m’envahit de la certitude que j’ai beaucoup à accomplir. Je voudrais tout comprendre, beaucoup changer, beaucoup créer, faire beaucoup plus, pour faire avancer notre mouvement, faire le maximum, car la vie est courte ! Mais je ne sais pas quoi faire de plus que ce que je fais déjà.
J’ai parfois l’impression d’être en quête de la compréhension absolue de ce que le Père attend de nous. Je sais que je ne comprendrai jamais tout ce qu’Il veut dire et que ma pénitence ne sera donc jamais parfaite, que mon âme ne sera donc jamais extraordinaire, mais Dieu ne dit-il pas: Soyez parfait comme votre Père Céleste est parfait [Matthieu 5/48] ? J’en comprends que nous devons tendre vers le Tout-Amour, le Tout-Pardon, la Toute-Paix, la Toute-Liberté, la Toute-Intelligence autant que possible, avec patience et mesure, mais en ayant la certitude qu'on n'y parvient jamais totalement. Nous, Pèlerins d’Arès, baignons en pleine incertitude, tout en étant dans une Direction de certitude, dans la Bonne Voie.
J’ai l’impression d’être parfois (seulement parfois ?) Irina Spalko, la colonelle du KGB qui, dans le film Indiana Jones et le Royaume du crâne de cristal, est prête à tout pour acquérir la connaissance absolue mais qui, une fois parvenue à réunir les 12 squelettes de cristal en une seule créature, trouve la mort par désintégration : trop de Lumière d’un coup. J’en arrive à ce que vous disiez plus haut dans votre réponse 183C12 : "Nous ne sommes pas des techniciens de l'amour, du pardon, de la paix, de l'intelligence spirituelle. Pourquoi ? Parce que le Père nous prend dans la vie et nous y laisse."
Il n’y a pas de recette miracle qui donne Tout, il n'y a pas un chemin à suivre pour le Salut, puisque nous avons la liberté de choisir parmi les multiples sentiers (Rév. d’Arès 25/4-5). Mon sentier est celui du petit reste et je fais tout ce que je peux pour gravir les Hauteurs jusqu'au bout !
Certitude : nos vies seront imparfaites, même dans le Bien, mais de nos pénitences de plus en plus fortes dans le Vrai grandiront nos âmes qui mèneront nos vies à la Vie et le monde, un Jour, au Bonheur général.
Merci Seigneur, ma Grande Source ! et Frère Michel, Sœur Christiane, et tous mes frères et sœurs Pèlerins d’Arès qui m’aident à mieux comprendre et à vivre un peu plus chaque jour de la Vie qu’il nous faut retrouver.
Nicolas se joint à moi pour vous embrasser, avec Sœur Christiane bien sûr !
Myriam B. d'Aquitaine

Réponse :
Vous dites : "Mon âme ne sera donc jamais extraordinaire." Mais l'âme est l'âme et c'est tout. Qu'est-ce qu'une âme extraordinaire ? Je ne crois pas que cela existe. C'est comme le salut : Vous l'avez ou vous ne l'avez pas. C'est l'histoire de l'ouvrier de la onzième heure (Matthieu 20/1-16). Il est sauvé, quelle que soit l'heure à laquelle il est entré en pénitence.

27avr17 184C32
Merci Prophète, merci pour cette magnifique entrée, qui nous recentre sur l'essentiel, à une période que je trouve toujours difficile.
Ah, le mois d'avril-mai, où à Paris la météo joue au yoyo et où le Pèlerinage paraît si loin !
Nous devons nous accrocher. Sur les réseaux sociaux, media et bloggers hurlent au scandale pour ces élections. Et pour être honnête, ça me déprime un peu, car je repense à mes amis chinois, qui n'avaient pas le moindre droit en politique dans leur pays, qui obéissaient aux lois dictées par Pékin, qui auraient risqué leur vie en manifestant et qui pouvaient être envoyés en camp de travail s'ils étaient trop dissidents. Et pourtant, ils étaient conscients que c'était toujours mieux que ce qu'ils avaient connus par le passé, sous les Qing désuets et déconnectés du monde, et sous la République de Chine nationaliste et incapable de résister au Japon.
En France nous avons la "chance", par rapport à d'autres peuples, de ne pas être sous le joug d'une dictature violence. Et pourtant, chacun sent bien, au fond de lui, que nous ne sommes pas faits pour ça. Je relisais il y a peu "Quatre Générations sous un même toit" de Lao She, qui raconte l'histoire d'une famille chinoise de Pékin pendant l'occupation japonaise. Ce récit, évidemment bouleversant, fait aussi écho à notre combat : nous vivons sous l'occupation du péché. Certains s'en accommoderont, d'autres ne feront rien, hésitants ou lâches, d'autres encore se battront, prendront les "armes" de l'amour, du pardon et de la pénitence. Mais quoi que nous fassions, comme les personnages du roman de Lao She, nous sentons bien que nous ne sommes pas faits pour vivre sous le joug du péché, quelles que soient les consolations que le système nous donne. Oui, de Marine Le Pen ou d'Emmanuel Macron, aucun ne fera grande différence car ce n'est pas le dirigeant qu'il faut changer, c'est le monde.
Dans quatre générations sous un même toit, le vieux poète Qian Moyin, qui a toujours été contemplatif, s'accommodant de sa maigre chère et d'alcool, est emprisonné par les Japonais. Sorti de prison, il sera le personnage le plus engagé dans la résistance. Lorsque Qi Ruixuan, son jeune voisin qui n'ose résister aux Japonais, lui fait remarquer qu'il prend des risques considérables, Qian Moyin lui répond : "Je n'ai pas le choix". Lao She, pourtant relativement favorable au régime communiste, a été une des premières victimes de la Révolution Culturelle. Comme son personnage Qian Moyin, il connut l'humiliation, l'emprisonnement et les violences des gardes rouges. Alors âgé de 67 ans, il décède peu de temps après, dans des circonstances peu connues. Peut-être aurait-il, s'il avait vécu, compris que ce n'est pas de système politique qu'il faut changer, mais de vie.
De même pour nous, quel que soit le résultat de ces élections, nous devons nous concentrer sur notre mission et crier au monde qu'il existe une autre voie, celle du Bien ! Et que celle-ci ne nous rendra pas seulement la liberté, mais aussi la Vie !
Merci, frère Michel, pour cette entrée ainsi que pour vos réponses aux commentaires.
Je vous embrasse ainsi que sœur Christiane.
Alexandra P. d'Île de France

Réponse :
Merci, ma sœur Alexandra, pour ce commentaire.
Je n'ai pas très bien saisi le rapport entre le poète chinois Qian Moyin et l'âme, mais comme il n'est pas nécessaire de connaître La Révélation d'Arès pour se comporter en homme de Bien, il est tout à fait possible, selon ce que vous me dites de cet homme, qu'il ait eu une âme et qu'il ait rejoint la Flotte du Roi.
J'aime ce que vous me dites ici : "De Marine Le Pen ou d'Emmanuel Macron aucun ne fera grande différence, car ce n'est pas le dirigeant qu'il faut changer, c'est le monde."

27avr17 184C33
Cher frère Michel,
Au milieu d'un monde qui discourt sans cesse, j'ai été émue et déroutée par vos grandes humilité et sagesse de dire votre si peu sur ce sujet, lesquelles mettent en lumière l'âme ou l'ha de façon pure, légère et puissante. Vos deux mains donnent ce "peu" que vous savez et ce "peu" nous suffit pour en comprendre sa nécessité, ses perspectives et sa puissance. Et vous le donnez à tous, en toute égalité, peu importe le niveau intellectuel et les connaissances, les croyances et les attachements, car uniquement la pénitence, l'accomplissement du Bien compte, rien d'autre. À chacun son choix d'entendre, de recevoir ou de souiller !
Vous êtes hors de tout esprit religieux. C'est pur, c'est très beau,.
Quel contraste avec ce monde faible et orgueilleux (Rév. d'Arès 6/1) qui parle sans cesse avec sa tête sur le ton de "Moi, je sais" !
J'étais d'autant plus sensible à cette entrée que l'âme a été un sujet sur lequel j'avais travaillé. Notamment, fin 2015, j'avais produit une fiche dans le cadre du projet "conquête", qui est "une boîte à fiches de sujets rapportés à La Révélation d’Arès", un projet au démarrage brouillon et au style personnel qui s'est complètement enrichi de l'orientation que vous me conseilliez : d'écrire de façon claire, concise et complète. Je poste ici le lien pour les lecteurs du blog
http://conqueteeaubleue.wixsite.com/revelationdares/ame
Ce travail continuera d'évoluer car je ne finirai jamais de rechercher un argumentaire plus clair, épuré et concis, hors de tout esprit religieux, léger, beau pour celui ou celle qui lit comme je trouve "très beau" ce que je lis de vous.
La Révélation d'Arès nous apprend quelque chose de totalement nouveau sur l'âme, qu'elle naît et se développe avec le Bien accompli, et comme le monde voit l'âme différemment, quand je missionnais sur ce sujet, je cherchais à être claire et je constatais qu'en disant à ceux que je rencontrais dans la mission : "Imaginez un monde sans âme, sans bonté !" ils captaient ce que je voulais dire et s'exclamaient: "Ce serait terrible!", alors je répondais : " C'est pourquoi, Dieu redonne sa Révélation du Bien à Arès pour que naissent par milliers des âmes. Devenez un homme/une femme d'amour, de pardon, de paix, libre de préjugés et qui agit avec son cœur, devenez un/e pénitent/e, car je vous assure que la bonté peut un jour s'éteindre si plus personne ne la développe en lui/elle..." Est-ce que ce propos aura donné naissances à des âmes ! je ne le saurai vraisemblablement jamais.
Merci frère Michel pour toutes les richesses de la Vie spirituelle que vous répandez généreusement tout au long de votre blog et dans tant de contextes de la vie.
Je vous embrasse et j'embrasse soeur Christiane de toute mon affection fraternelle.
Anne-Claire B. d'Île de France

Réponse :
Plus nous avançons sur le terrain de l'âme plus je me convaincs que tout nous sépare de la religion. Certes, la religion et La Révélation d'Arès sont d'accord sur le fait que l'âme est le véhicule de la survie, mais c'est à peu près tout, car pour nous chaque homme crée son âme par la pénitence, tandis que pour la religion elle naît avec le bébé puis entre dans l'éternité ou va en enfer selon que le bébé devenu adulte respecte les règles ou ne respecte pas les règles de sa religion qui, cela va sans dire, est la seule vraie. Il s'agit de ceux choses différentes selon qu'on est fidèle d'une religion ou pénitent, ce qui n'implique pas nécessairement de connaître La Révélation d'Arès. Peut-être est-ce sur ce plan capital, capital puisqu'il s'agit du salut, qu'un affrontement aura lieu entre la religion, quelle qu'elle soit, et la foi arésienne.
Notre réponse à qui voudra nous affronter sur ce terrain spirituel sera simple : "Soyez pénitent(e) ! Aimez, pardonnez, faites la paix, développez votre intelligence du cœur libre de tous préjugés et vous serez sauvé(e), quelle que soit l'idée que vous vous faites de l'âme !"

27avr17 184C34
VOYAGE IMMOBILE

Alité en ce soir non-étoilé,
Yeux fermé, écran noir étalé,
Yeux clos, capitulant de fatigue sur mon lit,
Pupilles s’écarquillant, focus sur ma vie...
.
Œil d’homme crevé (1), Regard intérieur sans joie,
Effacé soudainement d’une Supernova,
Qui éclate en moi !
Je suis dans l’effroi...
.
Filaments luminescents, irisés, s’élargissant,
Puis s’évanouissant aussi soudainement,
Dévorés, engloutis, digérés par ma nuit,
Et par cette vie qui m’ennuie.
.
Je ne sais quoi penser et que faire,
De ces Miettes du Ciel, divines et stellaires,
Mais toujours parcellaires,
Envoyées par le Père de l’Univers ?
.
Évocations Célestes ?
Dans cet ici-bas qui me leste ?
Pourquoi me fais-Tu voir tout cela, Père de l'Univers ?
Au pauvre hère que je suis, plus bas que terre ?
Cela vient-il de Toi ?
Ou ne serait-ce – en moi – qu’un début d’ha ?...
.
Comme la rosée matinale, perles de larmes sur mes cils,
Mes paupières s'ouvrent. Fin en mon lit du Voyage Immobile...
.
Roger H-C, extrait du recueil « Les Poèmes Célestes »
.
(1) La Révélation d’Arès, Le Livre xvii/22
-----
Nota : une vidéo d’un très ancien projet d’animation vidéographique réalisé sur After Effects.;
https://youtu.be/7y-wv0XGkXg

Roger H.-C. d'Île de France

Réponse :
Merci, frère Roger, pour cette poésie. Aujourd'hui est un jour froid, un retour de l'hiver, et votre poème me réchauffe. On peut appliquer l'idée de "voyage immobile" à l'âme, parce qu'elle est tout à la fois là et partout ailleurs. Et elle n'est pas froide. Quand, dans ma prière nocturne, je me sens environné d'âmes, elles ne me refroidissent jamais, elles sont au contraire tièdes. Il m'arrive de penser, par analogie et par plaisanterie, que si je prenais leur température, elles feraient 37°C.
Je ne sais plus qui, il y a quelque dix ou quinze ans, me demandait si une âme chrétienne, une âme juive et une âme musulmane étaient pareilles. J'ai ri, là encore. J'ai répondu : "S'il est un lieu où la religion disparaît totalement, c'est la mort." Quand un terroriste musulman fanatisé par un perfide imam tue un policier catholique et qu'il est à son tour tué par les policiers présents, voilà deux âmes qui se trouvent soudain face à face, stupéfaites, totalement neutralisées, totalement ignorante de ce qui peut les différencier, et qui se disent; "Mais nous sommes pareilles" et qui partent, la main dans la main si je peux dire, ensemble pour un "voyage immobile" qui tout à la fois les collent sur place et les propulsent à l'infini. Oh, allez-vous me dire, comment puis-je savoir ça ? Je ne le sais pas. Un ange me le souffle. Car en ce qui concerne le "voyage immobile", les anges en connaissent un rayon.

27avr17 184C35 
Cher Prophète,
Paix parmi les hommes, donc pénitence !
Quelle chaleur de vous avoir comme prophète, si proche et si bien accompagné (sœur Christiane) !
En l'écrivant ici, je sens une émotion me venir aux yeux, un mouvement d'âme, disions-nous et disons-nous encore.
Un immense pan de la culture concerne les mouvements de l'âme qui bouge dans beaucoup de directions, qui bouge vers le corps (les larmes par exemple), vers l'imagination et s'identifie aussi aux qualités idéales, la conscience consciente, la pensée volontaire et rationnelle courant après ou la conduisant, selon.
En temps qu'artiste-plasticien-peintre, je travaille beaucoup avec elle (l'âme).
Cette sensibilité quasi universelle, qui frôle souvent la conscience, particulière dans l'être humain, est la zone où il a imaginé des profondeurs abyssales, des quêtes du feu créateur (mon nom d'artiste est Agni, choisi à 25 ans, j'en ai 80), le lieu des transmutations, confondant cette densité de sensibilité avec la vision du Fond des Fonds [Rév d'Arès xxxiv/6]. C'est au contact de cette "âme à l'ancienne", que l'artiste expérimente le moment chaud de la création artistique (écrivait Diderot en 1769). Dans cette culture que nous disons ici à Genève être dans l'esprit Mittel-Europa et qui donne une place privilégiée à l'âme (die Seele en allemand), chaque âme est choyée comme singulière (l'Allemagne nazie en complète contradiction, comme tous les totalitarismes), mais d'une singularité qui est devenue moutonnière. C'est pourtant sur cette base que s'est par exemple appuyé le mouvement des expressionnistes. Ils ont repris la croyance romantique qui est celle qu'en allant dans les excès de l'âme, son énervement, que nous avions une chance de nous approcher du trésor des trésors, soit Dieu.
Pour nous, Pèlerins d'Arès, ils n'avaient pas juste, mais ils ont laissé des chefs-d'oeuvres qui, même placés dans le contexte délétère de notre culture restent des exemples de ce que l'être humain peut aujourd'hui faire de mieux et continuent ainsi à perpétuer le mythe d'une âme bénie avant la naissance (fausse conception du don et du destin). Et moi artiste, j'ai été chouchouté par cette conception, j'ai produit beaucoup de peintures dans cette ambiance.
C'est ainsi que je situe notre difficile devoir de déculturation. Il y a eu le "Kultur Kampf", les procès de l'art dégénéré et aujourd'hui d'innombrables produits "photo-shop" ou d'expression artistique qui ne sont plus de niveau, si ce n'est celui d'une marchandise "ikéa", tellement on est imprégné par une ambiance que tout est nouveau, alors qu'en toute évidence rien n'est nouveau, en tous cas dans ce domaine. Donc le mot déculturation peut facilement désigner : se contenter de la plus basse des qualités artistiques.
J'avoue qu'ayant longtemps vécu au centre de Genève-Ville, j'ai souvent assisté au Victoria-Hall, notre salle de musique très XIXème, à des moments sublimes: plusieurs milliers d'auditeurs/spectateurs écoutant avec une attention soutenue et un sentiment de communication universelle les quelques notes touchées par un grand pianistes, ceci dans un silence à ne plus oser respirer. Nos âmes (légèrement polonisées) s'élevaient dans une région de la conscience qui se croyait proche de Dieu.
Et vint La Révélation d'Arès qui nous explique très clairement et irréfutablement qu'il faut d'abord et surtout pratiquer la pénitence et que si cette fameuse âme ne contient qu'un bout d'escalier en forme d'illusion, elle ne contient en tous cas pas ce quelque chose qui nous aurait été donné d'avant la naissance et que nous retrouverions naturellement à travers la contemplation du beau ou méditative.
Je me suis dit alors qu'il faudrait parler évidemment de l'ha qui se constitue mystérieusement (fumée et en même temps caillou) par le cher, indispensable, modeste et persistant travail de pénitence arésienne.
Mais j'ai constaté que l'on continue à utiliser le mot âme et que moi-même j'étais infesté par une habitude culturelle quasi familiale consistant à valoriser "les valeurs profondes ou élevées de l'âme".
J'ai alors décidé, me concernant, d'appeler cette "belle âme", un simple "amalgame adipeux", oui un amalgame adipeux. En temps que peintre j'ai l'habitude de valoriser le côté poisseux et collant des couleurs, donc cette terminologie me rendait malgré tout cette fonction centrale de l'être humain sympathique sans pour autant être mythifiée, déifiée par mon habitude culturelle.
En en parlant en ces termes autour de moi, je me suis fait détester et j'ai vite appris à me taire. Est-il si important de parler de tout cela, alors que nous avons tout avantage à tout miser sur la pénitence.
Mais, depuis, je travaille encore mieux avec mon amalgame adipeux; c'est mon activité de peintre que je pratique tous les jours et le lent travail de la pénitence l'éclaire peu à peu d'un jour nouveau.
J'ai bien sûr été obligé d'inverser certains rôles: la Beauté au service du Bien [Rév d'Arès 12/3] et non l'inverse.
Voilà qui est bouleversant puisque tous les jours je projette mon sens de la beautés sur mille aspects de la vie quotidienne (je vis dans l'arc lémanique et mon atelier a été remodelé par moi, tout est beau autour de moi).
Heureusement, la polysémie des mots permet de les placer de toutes sortes de façon et on peut
profiter des quiproquos innombrables que suggère le mot âme dans notre culture, pour quand même faire comprendre qu'au lieu de perdre du temps à se complaire dans les profondeurs de nos âmes, il vaut mieux de toute urgence pratiquer la pénitence qui, nous transformant, nous amènera tout naturellement à mieux comprendre tout cela.
Je rencontre facilement ces préoccupation d'âme dans ma mission (je missionne entre autre beaucoup dans les transports publics) qui opère dans une zone de l'Europe encore bien marquée par la mentalité germanité austro-hongroise, celle qui a favorisé à outrance la croyance en une âme créditée de vertus magiques, presqu'à notre insu.
J'affirme, comme nous tous, Pèlerins d'Arès, que la pénitence est la condition sine qua non pour avancer réellement sur les sentiers chevriers vers le Hauteurs [Rév d'Arès 25/5-6].
Et j'utilise seulement pour moi-même l'expression "amalgame adipeux" pour cette partie de moi-même que je suis bien content de pouvoir utiliser dans ma pratique quotidienne (sur instagram on peut voir de temps à autre un bout de peinture de moi, antoine.piron).
J'aime à ne pas être capable de conceptualiser ce qui est fumée et caillou à la fois et qui est notre souci fondamental, et accessible réellement par la pratique de la pénitence qui demande une claire volonté de progresser vers le Bien, au contact d'autrui surtout. De l'âme à l'ha, patience...
Antoine P. de Genève (Suisse)

Réponse :
J'aime beaucoup, mon frère Antoine, ce commentaire où vous nous apprenez qu'en parlant de l'âme, la vraie, comme création de la pénitence, vous vous êtes "fait détester et vous avez "vite appris à vous taire." Et vous ajoutez : "Est-il si important de parler de tout cela, alors que nous avons tout avantage à tout miser sur la pénitence..." et  "depuis, vous travaillez encore mieux avec" ce que vous appelez votre "amalgame adipeux," parce que "C'est, dites-vous, mon activité de peintre que je pratique tous les jours et le lent travail de la pénitence l'éclaire peu à peu d'un jour nouveau." Vous avez même été "obligé d'inverser certains rôles: la Beauté au service du Bien [Rév d'Arès 12/3] et non l'inverse." Et depuis lors vous "projetez votre sens de la beauté sur mille aspects de la vie quotidienne. Vous vivez dans l'arc lémanique et votre atelier a été remodelé par vous, tout est beau autour de vous. Heureusement, la polysémie [caractère de ce qui a plusieurs sens] des mots permet de les placer de toutes sortes de façon."
Mais c'est là, mon frère Antoine, quelque chose qui est propre au sacré, cette sorte de porosité, cette transe ou ce raptus qui perce de milliers de petits tunnels votre matière humaine, qui fait qu'à travers le vécu et le visible vous pouvez voir — pas forcément consciemment — l'au-delà et l'invisible. Le Pèlerin d'Arès par la pénitence arrive à cet état de porosité. C'est aussi vrai pour l'homme de Bien qui n'a pas la foi ou qui a une autre foi, et qui ne sait même pas qu'il est pénitent. Ce sont ces êtres qui, quels que soientt leur milieu et leur culture, connaissent le Tout Autre sous mille noms et qui entrent, ici et là, en transe lente. Car il y a quelque chose parent de la transe chez tout être qui sait qu'il n'est pas seul comme un chien est seul, mais qui "sait" qu'il a une permanente compagnie dans l'invisible, compagnie qui l'a précédé, compagnie qui lui succédera, parce que l'homme de Bien ne meurt jamais. C'est de cette façon-là qu'on peut aussi parler de l'âme ou plutôt de l'acte qui, conscient ou non, produit l'âme : le Bien accompli, la pénitence, même si les mots Bien et pénitence font hausser les épaules à l'homme incroyant, mais bon.
Il y a dans l'action perpétuelle qui nous fait créer notre âme une sorte de raptus permanent, lequel chez l'artiste peintre comme vous fait créer, ou chez l'homme de prière comme moi fait avoir conscience sinon de sa propre âme, du moins des âmes parties dans l'espace. Car l'âme sent l'âme comme l'eau sent l'eau par ce principe apparenté à celui des vases communicants. C'est cette sorte de raptus qui me réveille, me fait me lever la nuit et prier avec les âmes qui m'attendent, ayant besoin de ma mortification, ou qui me rejoignent, car ces âmes n'ont pas fini leur destinée, elles sont de passage dans l'au-delà en attendant le Jour où elles ré-intégreront leur chair ressuscitée comme l'exceptionnel Jésus, qui m'apparut en 1974, était ressuscité.
L'âme est irrésistible, elle passe partout, elle court dans les espaces infinis comme dans votre chambre comme dans vos pinceaux, car qui sait si c'est toujours vous qui tenez le pinceau ? Elle est faite pour cela. L'âme est comme une révolte perpétuelle contre le péché et la mort.

28avr17 184C36
Au moment où les deux finalistes de l'élection présidentielle se font les ardents défenseurs "d'un État français fort",voici les conseils que nous donne le Créateur, notre Père aimant. Si nous ne suivons pas ces conseils, croyants ou non, nous en subiront les conséquences :
"Les nations [politiques], Dieu n'en veut pas. Une seule nation [d'hommes libres] pour l'humanité ".
"L'homme peut comprendre, mais il ne veut pas comprendre".
"Les lois [politiques ou lois des rats] sont inadaptées ".
"Il n'y a jamais eu de lois dans la Parole de Dieu. Le principe de la loi doit être intérieur : c'est la conscience".
"Le peuple de Dieu, c'est toute l'humanité ".
"Peuple élu " : c'est tout le monde.
"Terre promise" : c'est toute la Terre.
"Une seule race : l'homme. Un seul pays : la Terre".

Aux informations, j'écoutais le témoignage d'un agriculteur : "Les racines de mon blé sont sèches." Alors mon épouse Danielle me cite xxvi/8 de La Révélation d'Ares : Le blé se vide.
Chacun de nous est invité à construire son âme en accomplissant le vrai Bien (amour, pardon, paix, droiture, liberté, etc) pour se sauver et changer le monde, sinon tout un tas de calamités vont nous tomber dessus : par exemple la sécheresse.
Car tout ce que chacun fait se répercute en bien ou en mal dans le monde, dans la nature, et même dans l'univers.
"Ce qui manque à l'homme, c'est l'amour. Non l'amour romantique, mais l'amour ontologique, universel, l'amour du prochain, sous toutes ses formes. Les Français, et après les Français les hommes du monde, ne retrouveront de cohésion, de bonheur, d'esprit de progrès au sens noble qu'en oubliant leurs différences, leurs jalousies, leurs luttes, leurs inégalités " (184C18).
Autres exemples de calamités : "Dette publique énorme, fracture sociale dramatique, industrie dévastée, etc." (184C19), guerres, spoliations, destructions de villes entières en Irak, en Syrie, au Liban, famines, pollutions, mensonges, tromperies, vols, cupidité, adultères, insécurité, terrorisme, etc.
Tout ça est terrifiant,mais si les hommes ne changent pas leurs cœurs en bien, le pire est encore à venir.
Autre calamité qui nous menace, si les hommes ne changent pas leur cœur en bien : L'or pourrit (Rév d'Arès xxvi/8).
Pour moi c'est une allusion directe à la dette publique colossale de la France qui ne peut que nous conduire à une faillite générale, comme en URSS en 1990.
Autre calamité qui nous menace : le terrorisme. Pourquoi le terrorisme ? Parce que "Ceux qui ont ne veulent pas partager avec ceux qui n'ont rien. Que chaque humain sur Terre ait de quoi manger à sa faim et vivre dignement et le terrorisme disparaîtra de lui-même" (michelpotayblog.net). Mais que voit-on? Des villes bombardées en Syrie, en Irak, donc des réfugiés qui ne pensent plus qu'à venir en Europe, quand ils ne sont pas des révoltés qui prennent les armes pour tuer.
"Je crois que les terroristes,quand ils ne sont pas des souffrants mentaux, sont des humains qui se croient détestés, oubliés, laissés pour compte et qui s'en vengent par le terrorisme ; s'ils se savaient aimés, ils ne tueraient pas ; ils chercheraient le dialogue. Les terroristes sont des humains auxquels on a refusé le dialogue"(184C19). On bombarde en Irak, on tue en Syrie, alors ils nous envoient des terroristes. C'est de bonne guerre. C'est la vengeance sans fin (Rev d'Arès 27/9). "Donnons un signe de paix en stoppant ces bombardements et en invitant ces différents chefs de gouvernements à négocier la paix" (michelpotayblog.net).
Et si nous arrêtions de fabriquer des armes (sauf pour se defendre), les terroristes ne pourraient plus s'en servir, car ils n'en fabriquent pas.
Autre calamité : Le feu s'éteint (Rev d'Ares xxvi/8). "On appuiera sur un bouton électrique et rien ne se passera" (enseignement du prophète ). Ça me fait penser aux centrales nucléaires vieillissantes qu'il va falloir démanteler, ce qui va coûter des sommes colossales, mais l'État français est déjà en faillite...
Autre calamité : le chômage. "Chômeurs, leur problème est insoluble sans la vie spirituelle (le Bien) (enseignement du prophète ) (La Rev d'Ares xLvii/9). "C'est l'amour (du prochain) qui guérit tout".
Autre calamité : la mort. Dieu invite chacun de nous à se créer une âme par le Bien accompli (amour, pardon, paix, droiture, intelligence du cœur, se libérer de tous préjugés, etc.), afin de se sauver et de changer le monde dans quelques générations.
Dieu et son prophète nous enseignent que le malheur et la mort ne sont pas une fatalité. Pourquoi ?
Le prophète Michel Potay écrit dans l'article "Le mâché cru" (Le Pèlerin d'Ares 1991-1992) : "Chaque fois que je suis égoïste, que je mens, que je juge, que je trompe, que je spolie, que je me renfrogne, que je me mets en colère, et ainsi de suite, je libère une force mauvaise comme un microbe, un rayon ou un vent de folie invisible, qui provoque le vieillissement, le malheur, la maladie, la mort quelque part."
Chacun est donc invité à se corriger de ses petits maux.
Le prophète écrit encore dans les annotations de la veillée 35 de La Révélation d'Ares : "C'est le souffle du Bien, doux et pacifique, qui au final rendra inutiles les pouvoirs politiques, religieux, financiers, etc., que la violence n'a jamais pu abattre."
Qu'est-ce que ce souffle du Bien ? Le prophète écrit encore dans son blog michelpotayblog.net : "Ce n'est pas ce que vous croyez qui vous sauvera, mais c'est le Bien que vous faites. C'est-à-dire : Aimez tous les humains, pardonnez toutes les offenses, faites la paix avec tous, libérez-vous de tous préjugés et de toutes peurs, mais soyez prudents quand même ! Vivez avec l'intelligence du cœur, etc., et vous ferez plus pour vous-mêmes et pour le monde que ne font politiciens et religieux."
Si nous devenons de plus en plus nombreux à accomplir ce vrai Bien, le malheur, la mort et les autres calamités seront vaincus dans quelques générations.

J'ai relu le programme de M. Macron et une chose m'inquiète un peu : "Restaurer la liberté d'être Français: Démantèlement des associations qui, sous couvert de religion, s'attaquent à la République."
Vous disiez il y a quelques années que la France pourrait s'acheminer vers un régime politique totalitaire, mais que ça va s'écrouler comme en URSS en 1990, car l'homme a besoin de bien, de liberté et d'amour.
Dieu n'a jamais dit de créer des États,des frontières, des armées.
"Ce que le monde appelle l'ordre, que réclament tant d'humains, n'est qu'un leurre : Le monde est guerres, rivalités, querelles, conflits d'intérêts, etc. Le monde ordonné ne sera pas le monde d'ordre, mais le monde d'amour. Les pouvoirs ont tellement conditionné les hommes qu'ils ne se croient plus capables de vivre sans chefs"  (183C14).
Merci.
Jean-Luc Q. d'Aquitaine

Réponse :
Ce commentaire, si rare sous votre plume, m'a causé joie et émotion, car je reconnais bien là votre foi aussi vaillante que brûlante, grande foi que vous partagez avec Danielle, votre épouse. Je vois notamment que vous avez noté beaucoup des propos que j'ai tenus sur ce blog ou dans mes annotations de La Révélation d'Arès. Merci pour cela, mon frère Jean-Luc.
Concernant M. Macron j'ai moi aussi noté : "Restaurer la liberté d'être français: Démantèlement des associations qui, sous couvert de religion, s'attaquent à la République." Je suis en voyage et je n'ai pas le programme d'Emmanuel Macron sous les yeux, je ne sais pas si c'est le mot à mot, mais je me souviens avoir froncé les sourcils en lisant quelque chose dans ce ton-là. Je me suis dit : "Que fait donc M. Macron de la liberté d'expression ?" Des juristes m'avaient déjà dit qu'un parti politique ayant pour programme de réduire la France en petites unités souveraines seraient considéré comme cherchant un "démantèlement de la République" et serait rejeté par le Conseil Constitutionnel. Mais là, il ne s'agit plus du refus du Conseil Constituionnel de laisser un tel parti se présenter aux élections, mais d'un projet de loi punissant par je ne sais quel châtiment toute personne "s'attaquant à la République" telle qu'elle est. Sous couvert "d'idées larges" M. Macron cache peut-être un esprit quelque peu dictatorial. Quant à la "liberté d'être français", je ne sais pas trop ce que cela signifie, puisqu'en naissant français de parents français, j'ai, j'imagine, la liberté de l'être toute ma vie.

28avr17 184C37
Bien aimé prophète,
Ceci n'est pas un commentaire mais un apport illustré aux échanges sur ce qui ne fait pas l'âme, mais sur ce qui se trame dans les cintres du théâtre politique et économique, le vernis craquelé du vieux tableau de l'Histoire finissante,
Je reviendrai sur l'âme parce que c'est là l'essentiel à faire et à susciter de partout !
Avec vous et avec chacun et chacune à la manière de l'un ou de l'autre, pour me rappeler la Voie Droite,
M. Macron
Bernard L. de Bretagne-Sud

Réponse :
Je n'ai pas évoqué dans ma réponse 184C27 M. Macron comme marionnette, mais comme marionnettiste, car tout politicien a toujours plusieurs marionnettes à montrer selon les nécessités du moment de sa carrière. Emmanuel Macron fait mouvoir sa marionnette de candidat aux élections présidentielles d'une certaine façon, mais rien de ce que j'entends de sa bouche ne me garantit qu'il ne fera pas mouvoir une autre marionnette une fois qu'il sera président. Je n'ai pas confiance en cet homme-là. Je me trompe peut-être, les signaux d'alarme que j'entends au fond de moi ne sont peut-être que des idées fausses, mais je suis un humain...
Toutes les portes des media étant fermées devant moi, qui suis étouffé sous un silence lourd et quasi total, n'ayant pour pupitre public que la rue, je n'ai vraiment rien à perdre à ne pas voter plus pour M. Macron que je ne veux voter pour Mme Le Pen.
Ceci dit, je n'aime pas trop ce qui frise l'injure, le sarcasme, l'offense ou l'outrage à qui que ce soit, et cette image me gêne, mais elle évoque l'idée du théâtre de marionnettes que j'ai utilsée dans ma réponse 184C27, je ne peux le nier. Alors, je l'affiche.

28avr17 184C38
Bonjour, cher Michel,
Nous nous étions vus place Saint-Lambert, à Liège, en Belgique, en juin 2013.
Je tente maintenant de vous joindre afin de continuer notre entretien sur le Paradis promis.
Bien à vous,
Michel L. (peut-être de Belgique)

Réponse :
Bonjour, mon frère Michel.
Vous devez me confondre avec quelqu'un d'autre, parce que je n'ai pas mis les pieds en Belgique depuis très très longtemps. Je le regrette bien, d'ailleurs.
Ceci dit, vous avez probablement rencontré un de nos frères missionnaires de Belgique à Liège, place st-Lambert, en 2013. S'il se souvient de vous, il me le dira et je lui transmettrai votre adresse eMail, avec votre permission.
Si vous vous souvenez que je suis le témoin de La Révélation d'Arès, je suis heureux, mais n'importe lequel de nos frères belges peut parler à ma place. Nous ne sommes pas une religion, nous ne sommes les adversaires d'aucune religion, nous n'avons ni dogme, ni chef, ni lois intérieures autres que celles de nos consciences de pénitents. Nous aimons, nous pardonnons, nous faisons la paix, nous nous efforçons de penser et parler avec intelligence du cœur, libres de tous préjugés, et nous cherchons à joindre à notre petit reste de pénitents d'autres pénitents, dont vous êtes peut-être. Si c'est le cas, alléluia !

29avr17 184C39
Au nom du Saint, merci Frère Michel pour ce magnifique article qui nous rapproche plus de l’Éternel Aimant, les uns les autres ainsi que des âmes en attente du Jour de la Résurrection (Rév Arès 31/8-13).
Dans la précédente entrée "Certitude de l'incertitude", #183, votre réponse au commentaire de notre Sœur Héliette P. d'Île de France 183C93, m’a interpellé. Mon imagination cherche une façon d’exprimer Dieu dans l’homme animal en réalisant une toile acrylique, sachant que la meilleure façon de le représenter, c’est de le faire Vivre en moi-même par moi-même par ma pénitence.
Vous écrivez : "L'homme est analogon de Dieu", dont la définition philosophique est : autre lui-même. Mais oui, bien sûr, me dis-je simultanément, nous sommes des animaux  auquel le Père Aimant Qui Lui n'est pas fait de chair, mais d'énergie, de Lumière, nous à fait don de son image et ressemblance et nous pouvons nous fondre en Lui, être faits des Dieux multimultiplié(e)s (Veillé 17,18, Genèse 1/26, Rév Arès 2/13).
Dans votre entrée "L'Âme ou l'Ha", vous écrivez : "Par quoi le Créateur changea-t-Il cet animal en lampe (Matthieu 5/15, 6/22) capable de d'émettre Sa Lumière (12/4), d'être Son Image et Ressemblance (Genèse 1/26)? Par l'âme pardi ! L'âme est Dieu en l'homme. Dieu nous demande de ranimer l'âme en nous, parce que nous détenons une part de Lui-même, parce qu'en nous reconstituant, nous partageons avec Lui la Vie qu'Il nous a prodiguée, qui n'est plus aujourd'hui que vie dans une chair mortelle, rien que l'ombre portée de la Vie."
Sous le souffle de vos enseignements, votre humilité, je vois Dieu comme l'Âme Créatrice de tout, pouvant vivre dans la chair de l'homme. Dieu qui nous aime et nous demande de Le "ré-hanimer" en nous-mêmes par nous-mêmes, par l’action de la pénitence (Rév Arès 30/11, xxxix),  Dieu, c’est la vertu en soi, Dieu Noble, Discret, Patient, Respectueux de la liberté de la créature, Dieu de Miséricorde, mais aussi Dieu Conquérant, Dieu Total enfin (article "Vertu" "Le Pèlerin d'Arès" 1990).
L'os (est comme) le bois; (du) bois pousse le bois; devant l'aube le bois,
derrière le soir (encore) le bois. (Rév Arès ed. 2009, xxxix/4).
Annotations: "Ce n’est pas la matière qui dans l’homme est l’image du Créateur (Genèse 1/26). Je ne sais pas ce qu’est Dieu, je m’en tiens à ce que vous nous enseignez, mais, je sais qu’Il est la Vie, qu'Il nous aime et que par la pénitence (Rév Arès 30/11), par l’action existentielle du Bien accompli qui crée l’âme, nous pouvons faire Vivre le Père-Mère,  transmettre Sa Parole, faire naitre d’autres âmes (ii/21, vii/5, xxxiv/12) et restaurer Éden, afin d’accéder à un autre niveau de conscience, à la transfiguration, être éternisé, comme l'est Jésus que vous avez vu : (faire) le jardin (qui) ne fane pas (Rév d'Arès xvi/17).
Je vous embrasse très fort ainsi que Sœur Christiane, merci à tous les commentateurs qui nourrissent mon âme. Alléluia. Frère Michel, je tente d’exprimer ma pensée sur cette réflexion inspirée depuis quelques jours, j’espère pouvoir bien la formuler, elle a bien avoir à l’avenir de l’humanité donc la naissance des âmes, des has.
En questionnement face aux élections présidentielles, j’ai voté trois fois dans ma vie, je ne voterai pas le 7 mai 2017. Je pense à votre article de novembre 2013 (#150) "politiser notre refus de la politique ?" http://michelpotayblog.net/jO9/jO9tv.html. Et quel mot pourrait remplacer le mot politique ? Voici ce qui me viens en inspiration, la politique sous quelque forme qu’elle soit  par sa définition se veut de gouverner, gérer la société, les esprits, les âmes, par plusieurs vecteurs, mais pas dans un sens libre (Rév Arès 10/10), et je me dis, mais, ce mot que nous cherchons pour remplacer le mot politique, ce pourrait-être simplement le mot : Pénitence (Rév Arès 30/11). La pénitence est une action quotidienne, sociétale créatrice de l’âme lesquelles agissent dans tous les domaines de la vie.
La pénitence ne fait pas de politique, le pénitent fait de la pénitence des actions quotidiennes ou qu'il se trouve, elle est économique, libératrice, écologique, aimante, vertueuse, sage, humble, réfléchie. La pénitence est l'extrême écologie. "L'écologie, la vraie, est la connaissance du milieu où vivent et se reproduisent les êtres vivants et des rapports de ces êtres avec le milieu. Par extension, l'écologie est la recherche de la meilleure adaptation du vivant à son milieu naturel et à la protection de ce milieu, soit pour l'homme d'abord et avant tout l'entier milieu humain.
Qui ne voit alors que la protection et le bonheur par excellence de toute l'humanité sans distinction de race, de classe, de lieu, devront commencer par l'amour, par la vie en parfaites intelligence et liberté entre tous, parce que de l'amour entre les hommes dérive sans effort l'amour de l'environnement. http://michelpotayblog.net/jJA/jJAtv.html 101C38). Il y a les politiques économiques, sociales, journalistiques, cinématographiques, théâtrales, musicales, de l’éducation, idéologiques, religieuses, sectaires, écologiques, judicaires, toutes sans exceptions sont manipulatrices, entretiennent la Bête (Rév Arès 22/14), etc. Le système  politique  est celui du système d’Adam qui à choisi d’être maitre de la terre et d’en payer tribut [à Dieu] (Rév Arès 2/1-5). La politique choisit la domination, l’exploitation de l’homme par l’homme. Faire de la pénitence, c’est redonner à l’homme sa Dignité, c’est la naissance des âmes. La pénitence ne fait pas de politique, c’est une mouvance de pénitents aussi divers que les reflets d’une roche (Rév Arès10/2) elle est tout le contraire de la politique. La pénitence,  c’est la Vie, c’est l’amour du prochain, le pardon, la libération de tous préjugés, la liberté, l’intelligence spirituelle, l’intelligence du cœur, la bienveillance, la douceur, la mansuétude, c’est aimer son prochain comme soi-même. La pénitence, c’est quotidiennement vivre le Sermon sur la Montagne (Matthieu 5/1-7).
Lorsque je résiste aux tentations, que je suis à la mission dans la rue, que  je vaque à mes occupations, que je transmets la Parole à qui veut bien l’entendre et nous rejoindre, je ne fais pas de politique, je fais de la pénitence, je mets en mots et en actes la Parole de Dieu.
Les Pèlerins d’Arès sont des pénitents apolitiques, légalistes, areligieux, ils sont une mouvance de pénitents et font quotidiennement de la pénitence. La pénitence n’a pas de chef, pas de structure hiérarchique. Peu importe en quoi l’on croit, ce qui fait le salut de l’homme, c’est faire de la pénitence, c’est être au service de la beauté servante du Bien (Rév Arès 12/4). C’est agir avec son âme. Faire de la pénitence, c'est vivre et transmettre les enseignements de Mikal et la Parole Pure redonnée à Arès en 1974-1977.
Didier Br. d'Île de France.

Réponse :
Merci, frère Didier, pour ce commentaire.
La pénitence ne peut pas remplacer la politique, parce que la pénitence est un accomplissement libre, un choix de vie hautement personnel, alors que la politique n'est qu'une méthode pour imposer aux autres les vues personnelles du ou des politicien(s). Ce qui n'est pas du tout la même chose. Pénitence et politique ont des natures très différentes. Quand je pensais à remplacer politique par autre chose, c'était, par exemple, par gestion publique. La pénitence rend le pénitent souverain de lui-même dans le domaine du Bien, donc de sa conscience ; la politique ne concerne pas la conscience. Chaque pénitent se crée une âme qui lui est propre ; la politique est une machine qui travaille sur la masse et lui impose ses vues, ses lois, ses récompenses comme ses punitions. Deux domaines qui ne sont pas faits pour se remplacer.
Le produit de la pénitence c'est l'âme ; c'est le dernier refuge de l'homme face au mal et à ses attaques. Le produit de la politique c'est une bonne place pour le(s) politicien(s) et la contrainte pour le peuple, la contrainte est toujours une violence, même dans le soft-governing. La pénitence c'est le champ de blé, qui nourrit. La politique c'est la batteuse, la mise en sac et le marchand de grain.
Oh ! je sais que Karl Marx a écrit dans "Die Deutsche Ideologie" que "la conscience est un produit de la société et le restera aussi longtemps qu'il y aura des hommes," mais c'est faux comme l'a montré l'effondrement de l'URSS. La politique façonne les esprits. La pénitence est tout le contraire, c'est l'esprit qui la veut d'abord par la raison et qui la met en pratique ensuite par l'amour, le pardon, la paix, l'intelligence spirituelle libre de tous préjugés. La politique, c'est la prison culturelle. La pénitence, c'est l'évasion du prisonnier seul et par ses propres moyens. La pénitence ne peut pas remplacer la politique, c'est tout autre chose. On peut remplacer une prison d'un certain type par une prison d'un tout autre type ou par des peines de substituion, mais on ne peut pas la remplacer par un mouvement de la conscience comme la pénitence.

29avr17 184C40
Bonjour,
Je réponds ici au commentaire 184C38 de notre frère Michel L. (peut-être de Belgique, voire de Liège).
Bien qu'aujourd'hui,  je missionne autant sur Liège que sur Bruxelles, en 2013, j'orientais mon temps missionnaire essentiellement sur Bruxelles pour renforcer au maximum la petite assemblée belge naissante. Aurais-je rencontré notre frère Michel L. place Saint-Lambert à Liège ? Ce n'est pas impossible. Il peut aussi s'agir d'autres frères de Liège. J'en connais l'un ou l'autre avec qui j'ai eu des échanges fraternels qui m'ont dit missionner à leur façon sans que, à ce jour, nous ayions pu mettre en place ensemble une mission régulière. Quoiqu'il en soit, c'est avec joie que nous pourrions nous rencontrer sur Liège sauf si l'un ou l'autre frère se souvient de cette rencontre...
Louis-Marie J. de Belgique

Réponse :
Merci, mon frère Louis-Marie, pour cet appel que vous faites à Michel L. (184C38).
S'il men donne l'autorisation, je vous ferai passer son adresse eMail. Vous pourrez ainsi le contacter.

29avr17 184C41
Quel dialogue entre le chemin arésien d’une âme qui se construit par la pénitence et la spiritualité du retour à "l’âme d’enfant", à laquelle renvoient tant de sites internet ?
En moi cette question vient d’émerger brutalement.
Je viens ce matin de parcourir avec émotion un livre des années 80, hérité de ma mère, et que j’ai retrouvé par hasard : la Bible illustrée par des enfants, éditions Calmann-Lévy 1980. Ouvrage solidement cartonné, grand, (32 X 24), aux couleurs chaudes.
J’en avais les larmes aux yeux, avec ces épisodes illustrant la continuité d’une longue histoire d’amour entre Dieu et Son Peuple (Rév d'Arès 23/8), récit très proche du texte original, avec juste ce soupçon d’intelligence spirituelle et d’âme d’enfant pour réécrire et élaguer la Parole de façon audible à ces âges.
Et ces dessins ! Mélange touchant de fidélité au texte, de synthèses anachroniques entre temps bibliques, Moyen- Age et le maintenant ! Dessins nets, expressifs, aux couleurs contrastées.
Résultat de quinze ans de travail collectif d’une institutrice, Michèle Kenscoff, avec ses classes, des enfants de huit à dix ans venus des cinq continents.
Première plongée dans mon âme d’enfant.
La seconde : ma dernière relecture de l’Évangile donné à Arès — au moins la centième —, avec cette veillée deux et Adam qui a voulu être maître d(e)... [Rév d'Arès 2/1-4], affirmation reprise en refrain sur une demi-page. Je ne me suis jamais bien reconnu là-dedans. Je me retrouve bien mieux dans le portrait d’Élie : ver infime réchauffé à jamais par l’éclat de Ma Gloire [2/10]. Et je me demande si vouloir, souvent, ce n’est pas ridicule. N’est-ce pas utiliser son esprit (17/7) pour choisir (2/5) des chemins compliqués à réaliser un désir, un vœu que Dieu seul comble (33/21) parce qu’il en est l’auteur et donateur (26/8-10), désir et vœu qui peut-être dans leur superficialité vont céder la place à un autre.
Voilà ce que je me dis. À tel point que souvent j’ai eu l’impression que pour moi, qui — hors tempêtes — ne veux rien d’autre que me laisser guider par Allah-ma Conscience, le mot vouloir n’avait pas de sens. Mon réalisme pourtant m’oblige à reconnaître autour de moi et en moi une prévalence du fonctionnement adamique… Y compris peut-être dans notre mission, où bien des résistances s’expliquent en réaction contre un risque pressenti de devenir notre chose... Vous-même, Mikal, avez assez récemment écrit avec un peu d’humour sur ce blog : "le petit reste, c’est ma chose". Quant à moi, idem. Le désir missionnaire de devenir le maître de l’autre, d’en faire "ma chose" en cherchant à convaincre (Rév d'Arès 7/3) enflamme une éloquence parfois lourde. Dans la rue un bon paroissien missionné m’a dit un jour que je lui rappelais Paul de Tarse.
Se reconnaissant lui aussi pécheur, Paul disait : "Je ne fais pas le bien que je veux et je fais le mal que je ne veux pas." Et moi aussi j’envahis et colonise l’autre tout en croyant ne rien vouloir, me laisser comme Élie porter par la chaleur lumineuse de la Vie. Comme Élie, comme Adam et Ève dans l’Éden, comme les mystiques orientaux qui cherchent à retrouver le simple Un-Tout dans la méditation. C’est bien là, comme la mouche, la Lumière (38/5) qui me fascine.
C’est pourquoi, dans la Parole, plus qu’à ce qui est dit pour l’adulte Mikal fils d’Adam et au vécu particulier, je suis sensible à ce qui touche l’âme d’enfant très oubliée de la masse, mais si présente encore, car il ne s’est pas levé tant de milliers de soleils sur les hommes depuis (Adam) (…) qu’ils n’aient gardé par la Puissance du Souffle Que J’exhale sur eux souvenir de Moi (Rév d'Arès 2/10).
C’est pourquoi j’ai dit : Soyez comme les enfants (Rév d'Arès 33/8), eux qui semblent avoir sans effort multiplié leurs yeux tout autour de la tête pour ne pas Me quitter du regard (36/2). Les yeux d’un petit enfant qui vous regarde, quelle profondeur ! Ces derniers temps, j’ai été saisi par deux regards bleus et profonds me scrutant intensément, comme reconnaissant en moi cette stupéfiante fraternité de l’essence divine : Benoit, mon dernier petit-fils, six mois, et le costaud Azor, un an, d’amis missionnaires franciliens.
Comment comprendre alors le lien entre cette naturelle et naïve âme d’enfant que j’ai, comme d’autres, gardé plus vive que le tout un chacun, et cette âme (Rév d'Arès 17/4-7) ou  (h)a (xxxix) appelée à se former, à cailler par l’effort pénitent de ce tout un chacun ?
Une image me vient. Les dents de lait disparaissent avant la dentition définitive, au moment de l’âge de raison, quand l’âme naïve du bébé s’étiole voire disparaît sous les coups d’un esprit (Rév d'Arès 17/7) largement modelé par le tentateur  (26/8)… déjà depuis longtemps aux aguets. À deux ans déjà, une de mes petites filles a voulu voir quel mal elle pouvait me faire en me frappant vigoureusement avec une baguette de bois… L’âme d’enfant ne demeure pas béatement, et saint Augustin en avait conclu que dans le nouveau-né l’image de Dieu n’existait plus, et qu’il fallait baptiser…
Mais que deviennent alors tous ceux qui n’ont pas eu le temps de se construire leur âme (17/4) ou ha (xxxix) ? Je pense notamment aux petits enfants décédés, baptisés ou non, et à mon frère autiste, qui je crois n’a pas assez d’esprit (17/7) pour se construire une âme. Je crois qu’ils seront sauvés par l’âme d’enfant qu’ils n’auront pas détruite et que, puisque nous avons aussi un esprit, il peut retrouver dans l’intelligence spirituelle les liens entre pénitence (16/17 etc.) et âme d’enfant.
François D. d’Ile de France 

Réponse :
Merci, mon frère François, pour ce commentaire long, qui évoque l'âme d'enfant.
L'âme d'enfant est une expression de la langue française pour désigner la candeur enfantine. Cette âme-candeur d'enfant n'existe pas en tant qu'âme au sens que donne au mot âme (Rév d'Arès  4/5-8,16/15,17/4-7, 20/4, 33/27, 39/6-7) ou au mot ha (xxxix/5-11) La Révélation d'Arès.
Insuffisance de la langue !
Quand le Père dit aux adultes, c.-à-d. à ceuxqui ont conscience du Bien et du Mal : Soyez comme les enfants (Rév d'Arès 33/8, Matthieu 18/3), Il ne leur dit pas : "Prenez une âme d'enfant," mais Il leur dit : "Soyez des adultes se comportant comme des enfant pour avoir une âme !"
Mais je comprends ce que vous voulez dire, parce que nous sommes ici, comme dans bien des situations spirituelles et morales, plongés dans l'abîme de l'insuffisance de langage. Quel candidat aux élections démocratiques se présente-t-il comme le candidat de l'injustice ou de l'erreur ? Aucun et pourtant... Quel dictateur s'est-il vanté de sa dictature ? Aucun, et pourtant... Quel juge inique s'est-il jamais accusé d'iniquité ? Aucun. Quels voleurs ne sont-ils pas indignés d'être eux-mêmes volés ? Tous les voleurs. Quel scientifique n'a-t-il pas protesté d'être soupçonné de malhonnêteté ? Tous les scientifiques ont ainsi protesté. Combien d'hommes de Bien se sont-il accusés de faire le mal ? Tous. Combien d'hommes de mal se sont-ils vantés de faire le Bien ? Tous aussi. N'est-ce pas là la source même de nos difficultés de mission ? Comment osons-nous suggérer aux hommes de faire le bien alors que tous sont absolument et sincèrement convaincus de faire le bien ?
Nous vivons dans un monde qui ne sait plus, depuis très longtemps, ce qu'est le Bien et ce qu'est le Mal. Et tous les hommes de Mal comme tous les hommes de Bien se font les défenseurs des plus sévères inclinations morales. Je me souviens d'un agent de la propagande nazie passant dans mon lycée (lycée Hoche) pendant la guerre pour nous expliquer que les Juifs n'étaient que des rats, aussi nocifs que des rats, qu'ils n'étaient pas humains, qu'il fallait les détruire... et que les dénoncer c'était comme signaler au service municipal de dératisation la présence de rats. Vous n'avez pas idée de la sincérité avec laquelle ce type-là expliquait sa sinistre affaire. Quand nous parlons de La Révélation d'Arès aux gens de la rue, c'est pour eux aussi étranger à leurs propres idées que de dire à des ânes de se jetter à l'eau et d'aller nager avec les poissons.

29avr17 184C42
C'est une entrée de ma page Facebook concernant un fait divers : 83 millions d'euros gagnés à l'Euromillions pour une grille flash (je sais pas ce que c'est) qui coûte 2,50 euros le 11 avril dernier par une famille dijonnaise de joueurs occasionnels (sixième plus gros gain de l’Euromillions jamais remporté en France depuis la mise en place du jeu en 2004). J'ai pensé pouvoir faire un lien entre l'argent, l'âme et la politique par ce dialogue écrit comme une brève de comptoir.
(les deux images sont sur adresse Facebook) :

— Qui donc, monsieur, dans notre monde ne rêve de gagner 83 millions € pour une mise de 2,5 € ?
— Moi, monsieur. D'ailleurs je ne risque pas de gagner, je ne joue jamais.
— Ah ? Mais pourquoi ?
— Parce qu'être très riche ne me paraît pas un but en soi, Monsieur, et ce, d'autant plus que cet argent-là est issu du hasard.
— Qu'est-ce que vous avez contre le hasard, Monsieur ?
— Rien, mais le hasard vient du mal qui a tout perturbé. Un accident, un cancer vous tombe dessus par hasard tout aussi bien qu'une fortune.
— Vous faites de la philo ?
— Non, Monsieur.
— Qu'est-ce qui vous paraît un but en soi, Monsieur ?
L'âme.
— ...? L'âme ? (il s'en étrangle de surprise, crachant sur son interlocuteur une bonne rasade de son Picon bière) oh pardon !
— (en s'essuyant) Ce n'est rien. Sachez, monsieur, que même avec 83 millions € je ne pourrais pas m'acheter une âme. L'âme est hors de prix,...
— Ah ? et hors de prix... évidemment... c'est très cher
— Il faut se la faire...
— Ah ? quoi ?
L'âme, monsieur, il faut se la faire. En faisant le Bien...
— Ah bon ? Mais une âme, j'en ai déjà une... comme tout le monde ?
— Vous en avez peut-être une, Monsieur, c'est possible, je n'en sais rien, je ne suis pas juge. Mais que tout le monde en ait une, ça c'est un mensonge qu'on vous a raconté, parce que l'âme n'est pas un fait de nature, c'est faux, voilà entre autre ce que révèle Dieu dans La Révélation d'Arès, vous connaissez ? (il sirote son kir)
— Euh... non
— Vous devriez la lire, c'est très instructif. L'âme est un produit existentiel...
— ? ? (nouvel étranglement mais plus léger)
— C'est Dieu qui renait et grandit en vous... à condition que vous aimiez tous les humains y compris vos ennemis !
— C'est pas facile
— Ça ne veut pas dire leur sauter au cou, rien de sentimental dans cet amour-là.
— Ça vaut mieux
— Mais l'âme, si vous préférez... c'est votre face lumineuse, un petit morceau de Ciel que vous faites rayonner, une lampe que vous allumez dont vous faites profiter tout le monde... Forcément, la lumière inonde tout, c'est le Fils de l'homme dont vous êtes enceint, c'est pourquoi il est de la responsabilité de chacun de se la faire.
— (fronçant les sourcils) C'est nouveau, ça...
— Oui, ça vient de sortir... par La Révélation d'Arès justement. Enfin ça fait quand même plus de 40 ans.
— Mais pourquoi ne le sait-on pas ?
— Parce qu'on nous cache le plus important, Monsieur, voilà pourquoi.
— C'est toujours pareil !
— Si Dieu s'exprime, c'est justement parce que plus personne ne sait ces choses-là si précieuses pour l'avenir. De nos jours ceux qui ont une âme ne le savent même pas, c'est dire ! C'est un peu par hasard, parce qu'ils ont encore l'instinct du Bien, mais c'est mieux de s'en faire une consciemment en étant pénitent.
Pénitent ? C'est quel parti ?
— Le parti du Bien.
— Ah ? Connais pas. Le mot fait peur, non ?
— Oui c'est pas très glamour, mais enfin, y'en a pas d'autres, c'est aimer, pardonner, faire la paix...
— Mais ça, même ceux qui ne croient pas en Dieu peuvent le faire, non ?
— Oui, même ceux qui ne croient pas en Dieu ! Vous avez parfaitement compris et j'ajouterais presque, si j'osais, surtout ! s'ils ne croient pas en Dieu ! Mais ce serait faux, j'exagère, ce doit être l'effet du kir.. Quoi qu'il en soit, l'âme ne dépend pas de ce qu'on croit mais de ce qu'on fait.
— C'est important ce que vous dîtes-là, monsieur, car, au fond, tout le monde s'en doute mais personne ne vit en fonction de cette vérité-là.
— Voilà pourquoi Dieu nous le redit, c'est un enseignement qui remonte à Adam !
— Adam ? C'est pas un mythe biblique ?
— Non, monsieur, le mythe c'est l'homme moderne si vous voulez mon avis, c'est l'État, c'est la politique. Adam, lui, c'est l'homme spirituel si vous préférez, l'Homme avec un grand H, c'était pas juste un bonhomme et sa bonne femme Ève comme le raconte un peu naïvement la Genèse dans la Bible ; les Adames c'était tout un peuple, une fraction de l'animalité humaine spiritualisée, ayant reçue l'image et ressemblance de Dieu...
— Ah.... voilà (de l'air de celui qui pige mais qui n'a rien compris en fait)...ouais, ouais...
— Mais bon, OK, OK, sans remonter jusque-là, regardez autour de vous tous les problèmes que nous avons. Un monde qui ne croit qu'à l'argent, très riche matériellement, et qui est si malheureux, si insatisfait, de quoi souffre-t-il ? de quoi peut-il bien souffrir, Monsieur ?
— Du manque d'âme ?
— Parfaitement, vous avez compris. Vous êtes doué.
— (rougissant) Je vous en prie...
— Si, si, regardez la misère morale autour de vous, la médiocrité de plus en plus flagrante, la pauvreté de ces élections ! Hein ! ça en dit long. Car enfin est-ce qu'un seul candidat vous a parlé d'âme ? Hein ? Hein ?
— Euh... Non.
— Ben voilà ! Voilà le vrai problème, monsieur (plus bas, à l'oreille, sentencieux) nous vivons dans un cimetière spirituel... Nous allons élire le mort en chef...
— Vous devriez vous présenter, monsieur, vous avez des choses à dire
— Pensez-vous ! D'abord je ne suis pas mort, vous ferais-je remarquer.
— C'est juste.
— Ah vous voyez. Et puis, tout est bétonné ! J'aurais pas les 500 signatures. La république c'est une tombe une et indivisible, c'est cuit. Certains voulaient changer la constitution, mais c'est comme ajouter un coussin dans le cercueil, c'est peut-être plus confortable, faut voir, mais ça ne vous ressuscite pas.
— Vous y allez fort quand même
— Moins que vous ne croyez, Monsieur car c'est pas avec l'Etat qu'on va se faire une âme, non ?
— Euh... oui
— Et pourtant l'âme est gratuite ! Pas un Euro de plus à la dette publique, vous pigez ?
— Ben oui, puisque ça n'a pas de prix.
— Et voilà, ça n'a pas de prix et c'est gratuit, allez y comprendre quelque chose avec les petits cerveaux matérialistes et rationalistes qui nous entourent
— Oui, ça paraît contradictoire
— Y'a mieux encore, monsieur, l'âme y'a rien de plus dur, de plus puissant, et pourtant il n'y a rien de plus léger [Rév d'Arès xxxix/10] aussi. Hein ? Qu'en dites-vous, hein ?
— C'est étonnant, en effet
— C'est comme... tenez... un arbre vert qui fendrait un énorme roc
— Le roc de notre... notre
— De notre ignorance
— Belle image ! Vous êtes écolo ?
— L'écologie extrême, Monsieur, elle est là : se faire une âme.
— Vous allez loin.
— Au contraire, je suis tout près, plus près de vous que votre veine jugulaire [Coran 50/6] !
— C'est saignant
— Monsieur, je ne plaisante pas, le grand jeu de hasard maintenant c'est l'État lui-même !
— Vous irez jouer au deuxième tour ?
— Non... la super cagnotte n'est pas vraiment alléchante si vous voyez ce que je veux dire,
— Je vois, je vois, et je bois aussi (il lève son verre). En fin de compte vous êtes contre l'Euromillions ?
— Là vous me décevez, Monsieur, c'est extrêmement réducteur, l'Euromillions c'est une affaire d'État, bien juteuse, une escroquerie publique, c'est un fait, mais je ne suis même pas contre l'Euromillions parce que je ne suis contre rien ni personne, chacun est libre, je suis pour quelque chose, pour l'amour, la pardon, la paix, l'intelligence... je ne suis même pas contre l'Euromillions mais pour des millions d'heureux... Vous saisissez la nuance ?
— Heu... je crois oui.
— Cherchez l'âme et le reste vous sera donné de surcroît [Matthieu 6/33].
— C'est beau, c'est de vous ?
— Non monsieur... c'est d'un certain Jésus, enfin j'ai un peu arrangé...
— Jésus ? il devrait se présenter...
— Monsieur, Monsieur... allons allons. Monsieur...? Et pourquoi pas ... mon frère ? Mon frère c'est quand même mieux que Mon Sieur, non ?
— (excité) Ah oui ! Un frère président voilà ce qu'il nous faudrait !
— Oui, Monsieur, un frère président ou un président frère et... en même temps, qui ne soit pas vraiment président ! qui ne soit pas un chef !
— C'est subtil !
— Une affaire d'âmes, mon frère. Trinquons !
Claude M. d'Île de France

Réponse :
Voilà dans une fable ironique, mais toute baignée d'une douce lumière, une conversation entre un Pèlerin d'Arès de comptoir devant son kir et un quidam devant son Picon. C'est le cri du cœur délayé au gré des questions et réponses d'un Pèlerin d'Arès dans la forme pseudo-banalisée d'une conversation sur le pluie et le beau temps spirituel entre deux consommateurs dans un bistrot, qui finissent, au reste, par dire : "Trinquons !"
Échange entre deux hommes simples dont le quotidien est illuminé par la foi de l'un et par le cerveau vidé comme une bassine de l'autre tellement déçu de la vie qu'il est prêt à s'emplir du Tout sans vraiment comprendre. Est-il sans le savoir sur son chemin de Damas ? L'histoire ne le dit pas. L'homme au Picon, l'écouteur, est plutôt comme ces hommes qui n'ont plus de projet, qu'il soit politique, démocratique, moral, etc., pour qui l'alcool est une protection et la fumée du bistrot un voile nécessaire. L'homme au kir, un Pèlerin d'Arès qui est missionnaire de bistrot — nous avons quelques frères comme ça — trompe la misère socio-morale de l'homme au Picon. Mais ce dernier deviendra-t-il un Pèlerin d'Arès. Le "Trinquons !" sera-t-il suivi, un jour, d'un "Soyons apôtres ensemble !" Nous ne savons pas. Mais il y a au bout de tout cela une espérance.
Merci, mon frère Claude, pour cette petite nouvelle pleine de charme.

29avr17 184C43
Cher frère Michel,
Merci pour cette entrée fondamentale qui rappelle le cœur de la vie spirituelle : faire pénitence pour faire naître et vivre notre âme et pour contribuer au renouveau spirituel du monde. En effet, le Bien est actif par nature, de sorte que toute vie spirituelle, toute âme, influence, au moins un peu, l’humanité toute entière et se donne la capacité de participer à la Vie, à la Joie et à la Création.
En nous efforçant d’aimer, de pardonner, de faire la paix, de nous libérer des préjugés, de faire croître notre intelligence spirituelle, nous faisons d’abord naître notre âme, puis nous la nourrissons d’Eau et de Lumière, pour qu’advienne, pour nous et toute l’humanité, le règne de la Sainteté, de la Puissance et de la Lumière.
Au milieu d’une humanité en perte de repères, méfiante et pleine de doutes et de suspicions, nous nous efforçons de montrer par nos actes et nos paroles, la noblesse et la beauté de la direction unique des chemins multiples et variés de la pénitence vers les Hauteurs Saintes, comme nous l’enseigne La Révélation d’Arès et son prophète.
Même si la grande majorité, au moins à moyen terme, ne deviendra pas Pèlerin d’Arès, il faudrait que, dans l’aire qui nous a été définie, à peu près tous et toutes connaissent en gros le message de La Révélation d’Arès et soient amenés à constater que les Pèlerins d’Arès, dans leur majorité, s’efforcent de parvenir à rayonner de noblesse, de beauté, de force et d’amour spirituels.

Peut-être suis-je trop sensible, mais je pense qu’il pourrait être dommageable de garder sur votre blog l’image de 184C37 où Macron apparaît comme une marionnette du pouvoir politique, financier et médiatique. C’est peut-être vrai, mais c’est peut-être aussi une calomnie. Il me paraîtrait dommage qu’une personne s’interrogeant sur les Pèlerins d’Arès nous perçoive comme des calomniateurs, alors que nous travaillons pour éviter tous les préjugés et pour aimer tous les hommes.
J’ignore la vérité sur Macron, mais voici des informations différentes afin de montrer que les faits ne convergent pas tous pour soutenir l’image de 184C37 et que nous devrions peut-être nous abstenir de juger :
http://www.emilemagazine.fr/retro/2017/3/23/il-y-a-7-ans-emmanuel-macron
Entrevue de 2010 où Macron se présente lui-même comme un passionné de philosophie, notamment comme assistant de Paul Ricoeur pendant 4 ans, et comme passionné de l’action publique et de l’intérêt général, et où il explique la cohérence de son parcours de la philosophie à la finance.
Voir aussi :
https://www.marianne.net/politique/emmanuel-macron-la-republique-est-ce-lieu-magique-qui-permet-des-gens-de-vivre-dans-l
Entrevue de 2016 où Macron expose sa conception de la laïcité ouverte et de la compatibilité de la transcendance religieuse avec les valeurs républicaines.
Bref, loin de moi l’idée de soutenir l’homme politique Macron, mais je m’inquiète que l’image de 184C37 puisse être perçue comme contradictoire avec le cœur du message spirituel de La Révélation d’Arès qui appelle à se créer une âme par le non-jugement, l’absence de préjugé, la paix et l’amour spirituel pour tous les hommes.
Fraternellement,
Jérôme H. de Montréal (Canada)

Réponse :
Merci, mon frère Jérôme, pour ce commentaire. Mais oui, "le Bien est actif [je dirais plus: créateur] par nature, de sorte que toute vie spirituelle, toute âme, influence, au moins un peu, l’humanité toute entière et se donne la capacité de participer à la Vie, à la Joie et à la Création."
Merci aussi pour votre conseil de retirer de cette page de blog l'image montrant Emmanuel Macron en marionnette, parce qu'il vous "paraîtrait dommage qu’une personne s’interrogeant sur les Pèlerins d’Arès nous perçoive comme des calomniateurs, alors que nous travaillons pour éviter tous les préjugés et pour aimer tous les hommes." Ce souci est louable et j'en comprends le principe. Mais ce n'est pas aussi simple.
Vous avez raison de dire que cette image peut passer pour "contradictoire avec le cœur du message spirituel de La Révélation d’Arès qui appelle à se créer une âme par le non-jugement, l’absence de préjugé, la paix et l’amour spirituel pour tous les hommes," mais ça, c'est vrai dans le pincipe. À côté du principe il y a les faits, la vie, les réalités auxquelles nous sommes chaque jour confrontés. Toute cela certes demande un dosage, ce que La Révélation d'Arès appelle la mesure. Si j'ai affiché cette image — je l'ai fait sans joie mais pas vraiment sans réfléchir —, c'est
d'une part, parce qu'elle m'est venue par notre frère Bernard L. de Lorient, qui grand missionnaire, un de nos vaillants apôtres, et c'est qu'ainsi,
d'autre part, frère Bernard est comme moi bien payé pour savoir que notre situation face au monde auquel nous parlons depuis des décennies ne peut pas être plus difficile qu'elle n'est et que quelques personnes se mettant à penser du mal de nous ne changeront pas grand chose à ce que le monde en général pense de nous, à savoir que nous sommes des illuminés vivant dans une utopie spirituelle radicale et sans la moindre étincelle d'avenir. Alors, l'effacement social qu'exigent l'amour, le non-jugement, la paix, le pardon, déjà nous aplatissant aux yeux du monde, nous mettent si bas, nous font si plats, qu'on ne nous voit pratiquement pas, je me demande si quelque saillie, comme cette image, ne peut pas rappeler à notre existence l'énorme masse des moqueurs et des indifférents.
Je ne retirerai pas cette image, parce que, certes, vous avez raison de penser que nous pouvons commettre une erreur en faisant passer Emmanuel Macron pour une marionnette, mais, et je l'ai dit dans ma réponse à Bernard L. de Bretagne-Sud, je pense qu'Emmanuel Macron étant un homme politique il y a quelque peu et inévitablement en lui quelque chose, sinon de la marionnette, du moins du marionnettiste. Marionnettistes tous les hommes politiques le sont. Après tout, et bien que je ne veuille aucun mal à M. Macron, il y a du vrai quelque part dans cette image.
Si vous saviez tout ce qu'on a raconté de moi ; la marionnette au faciès d'Emmanuel Macron est gentille à côté des calomnies féroces qui ont été lancées contre moi... Je pardonne à mes calomniateurs. Mais il y a plus : En affichant l'image de M. Macron manipulé par quantité de journaux, associations, politiciens, etc., je ne le calomnie pas. Je médis seulement un peu. Je ne devrais pas, me direz-vous, même un peu ! J'en prends la responsabilité.
Je ne voterai ni pour Marine Le Pen ni pour Emmanuel Macron. Ne pensez-vous pas qu'il y a quelques raisons à cela ? Ne pensez-vous pas que ma pensée vaut la leur ? En tout cas, je pense que notre mission ne peut pas complètement disparaître, même par vertu. Elle ne peut être complètement impénétrable comme nos ennemis souhaitent qu'elle soit. Elle doit de temps en temps mettre le nez dehors, pour qu'on voit au moins son nez. Un nez, ce n'est pas beaucoup, mais ça peut permettre d'exister, d'être visible. Même si ce n'est qu'une grimace, ce peut être, un court moment, mieux que rien.
Vous me dites à propos d'Emmanuel Macron : "Macron se présente lui-même comme un passionné de philosophie, notamment comme assistant de Paul Ricoeur pendant 4 ans, et comme passionné de l’action publique et de l’intérêt général, et où il explique la cohérence de son parcours de la philosophie à la finance." Vous savez, mon frère Jérôme, Alexandre de Macédoine avait été élève et disciple d'Aristote avant de procéder au massacre d'une bonne part du Proche et du Moyen Orient. Il aurait même pu très bien "expliquer la cohérence de son parcours de la philosophie à la guerre de conquête." Je ne veux pas dire que M. Macron se prépare à ce genre d'exploit criminel et à le revêtir d'un manteau moral ; je veux seulement dire que s'il se lance dans la politique, c'est qu'il est un homme politique, comme le fut Alexandre. Je n'ai pas grande considération, je l'avoue, pour ce genre de parcours. Je ne souhaite pas de mal à Emmanuel Macron. Je n'en attends pas de bien. Si je me trompe, si contre toute attente il me fait le bien que j'attends, par exemple, s'il m'ouvre les portes des grands media pour que je puisse m'exprimer devant les hommes, alors je serai le premier à faire amende honorable et à chanter sa louange.
Je ne suis qu'une poussière sous un tapis, totalement ignoré ou presque ; il est lui au pinacle de l'information, on voit ses images, fixes ou animées, en noir ou en couleur, partout. Je n'en suis pas du tout jaloux, oh non ! mais j'ai quelques raisons très solides d'oser dire que c'est lui qui doit m'aider à me faire connaître du monde, parce que je suis l'envoyé du Créateur, ce n'est pas à moi de le faire pour lui. Vous allez me dire, surpris, que c'est la première fois que je dis pareille chose d'un peut-être futur président de la république. C'est vrai, mais il y a un commencement à tout, une heure pour tout, dit Qohélet.

29avr17 184C44 
Attention à vous, frère Michel, prenez garde à vous !
Vous allez payer cher la publication de cette image irrespectueuse, quasi injurieuse, dans le commentaire 184C37 de Bernard L. Votre blog n'est plus le petit site isolé, ignoré, qu'il fut il y a dix ans. Ce blog est maintenant connu et lu. Des système permettent de détecter sur le web les images et les dicours désobligeants.
Vous prenez là des risques inconsidérés car il ne fait aucun doute que Macron est notre futur Président de la République.
Vous avez beau être un homme de Dieu, vous allez vous retrouver comme le capitaine Lemuel Gulliver pris entre ceux qui cassent les œufs à la coque d'un côté de l'œuf et ceux qui les cassent de l'autre côté, ceux de Lilliput et ceux de Blefuscu et vous vous sauverez peut-être du traquenard, mais de justesse et pas sans le payer cher. Je connais Macron, il ne vous le pardonnera pas.
Et puis, entre nous, vous n'allez quand même pas laisser élire Marine Le Pen simplement en vous dispensant de donner votre voix à Macron. Où cela vous ménera-t-il ?
Retirez de ce blog cette image qui est une insulte à un candidat à la présidence qui mérite une certaine considération.
Yves-Laurent E. de Picardie

Réponse :
Vous êtes le deuxième aujourd'hui qui me demande de "retirer de ce blog cette image qui est une insulte à un candidat à la présidence qui mérite une certaine considération."
Je serais heureux, pour commencer, que vous lisiez la réponse que je fais à notre frère Jérôme H. de Montréal (Canada) 184C43.
Ensuite, en me comparant à Gulliver, sorti de l'imagination de Swift auteur du livre "Travels into Several Remote Nations of the World. In Four Parts. By Lemuel Gulliver," je trouve que vous poussez un peu trop loin la comparaison. N'exagérons rien. Je ne suis rien. Je ne suis rien par la volonté des gens de la religion, de la politique et des media, parce qu'ils ont fait en sorte que je disparaisse. Que pourra faire de plus que le rien qu'on a déjà fait de moi M. Emmanuel Macron quand il voudra se venger de l'effront que, selon vous, lui fait cette image que je trouve plus amusante que méchante.
Oui, me direz-vous, il peut gêner votre mission. Ma mission ? puis-je répondre, mais ils l'ont condamnée à la rue. Peut-on pousser la persécution plus loin que cela ? Peut-on la réduire à plus de difficulté ? Je ne le crois pas, à moins de changer la constitution française, qui a quand même force de loi.
Je n'ai rien contre Emmanuel Macron évangéliquement parlant. Il est un frère humain que je ne peux qu'aimer comme le demande le Sermon sur la Montagne. Mais le Sermon sur la Montagne ne me demande pas, ne demande pas à nos missions, d'être à plat ventre devant la force publique. Nous sommes des gens honnêtes et dignes. Notre message est des plus beaux : Amour, pardon, paix, intelligence spirituelle libre de préjugés. Que peut-on prêcher de plus noble ? Voilà quarante-trois ans cette année que La Révélation d'Arès se bat contre les murs que dressent devant elles les institutions : églises, politiques, medias, administrations, et contre les "inspecteurs" qu'elles lui envoie, en commençant par l'inspecteur des impôts, qui n'ont jamais trouvé dans mes comptes des choses anormales. Après quarante-trois ans je me prends à penser que c'est un peu à moi d'attendre quelque chose de ceux qui ont tout fait pour m'empêcher de m'exprimer.
L'image d'Emmanuel Macron au bout des ficelles n'est pas méchante. Il doit chaque jour en entendre de bien pires.

30avr17 184C45
L'âme peut-elle grandir en dehors de la Parole de Dieu ? À ma grande surprise, La Révélation d'Arès a répondu "oui" à cette question, sous certaines restrictions. Ceux qui ont reçu la Parole sont tenus de L'appliquer.
Pour illustrer ce propos un peu sulfureux, je vous transmets le commentaire que j'ai envoyé à Mme Ventura de RTL qui s'insurgeait contre les abstentionnistes qui "jouaient avec le feu".
À propos de Mr Macron, j'ai bizarrement  le même pressentiment que vous. Que ceux qui voteront pour lui n'en soient pas affectés ! Car il importe que chacun puisse s'exprimer en toute liberté de conscience.
Vive Macron !
Vive Le Pen !
Vive les abstentionnistes !
Le 7 mai, je m'abstiens. L'insoumission n'est pas seulement une vertu d'extrême gauche, elle est aussi une vertu biblique : Ne restez pas assis avec vos chefs ! [Rév d'Arès 28/12].
Or la démocratie nous demande avec quel(le) chef on veut rester assis.
Ainsi ce sont ceux qui respectent la démocratie et qui vont voter, qui "jouent avec le feu", car ils ne respectent pas la Parole de Dieu Qui a été rappelée lors du décès de Georges Pompidou.
Mme Ventura devrait savoir ça, à défaut de le faire savoir.
Jacques P. de Bretagne-Sud

Réponse :
Merci, mon frère Jacques, pour ce commentaire.
Oui, il y a des moments où l'on est en droit de se demander comment on peut concilier la justice de ce monde avec la Justice de Dieu, celle dont parle La Révélation d'Arès (22/12) et qui n'a rien à voir avec la justice des Tribunaux ou du Garde des Sceaux. Est-il — question qu'implique votre commentaire — injuste de ne pas voter ? Je pense que Madame Ventura, que vous évoquez, que je ne connais pas — je ne sais même pas qui c'est — entend "jouer avec le feu" dans le sens de "refuser la justice" des urnes ? Il existe d'ailleurs des pays où le vote est obligatoire, une loi, de sorte que qui s'abstient tombe sous le coup de la justice.
Mais enfin ! Il peut bien y avoir des moments où l'on ne sait plus du tout où l'on va, où les deux candidats proposés ne conviennent ni l'un ni l'autre, autrement dit où l'on se résigne à subir l'un ou l'autre, puisqu'on ne veut ni de l'un ni de l'autre. Pourquoi aurais-je le devoir de voter pour quelqu'un que je ne veux pas ?

30avr17 184C46
Tout naît de la souffrance. C'est parce qu'il a souffert sous le fouet et la couronne d'épines et sur la croix que Jésus a fait contre le péché de l'humanité quelque chose de positif, d'efficace. Je n'évoque même pas le dogme de la trinité où le "fils" est "Dieu incarné" souffrant pour racheter les péchés de l'jumanité.
C'est donc de la souffrance que naît l'âme, qui est le sujet de votre présente entrée. D'ailleurs, vous dites vous-même, frère Michel; de temps en temps, que la pénitence est pour vous quelque chose de difficile, une peine. Votre âme naît de la peine.
Je sais que La Révélation d'Arès parle de la pénitence comme d'une joie ou une fête [Rév d'Arès 30/11], mais pour le croyant supérieur, ce que s'efforce d'être le Pèlerin d'Arès, la souffrance est joie et fête.
Une carmélite comme Thérèse d'Avila, pour qui vous avez de l'admiration, ou un homme de Dieu comme Jean Calvin pour qui vous avez autant d'admiration, est un humain dont la souffrance est joie et fête. La souffrance estle chemin du Ciel, donc le chemin de l'âme.
Je suis contrarié que vous ayez omis de voir ainsi, dans votre entrée 184, le parcours intérieur du changement de vie dont naît ou renaît l'âme. Vous devriez l'évoquer.
Maéron P. de Côte d'Azur

Réponse :
La Révélation d'Arès ne présente pas la pénitence comme un changement de vie intérieur nécessairement pénible, douloureux. Comme ce changement demande un effort, et parce que nous sommes tous devenus plus ou moins paresseux, cet effort est assez souvent difficile, ennuyeux, laborieux ou malaisé, voire même, c'est vrai, par moments affligeant, éprouvant. Mais il peut devenir, avec l'habitude, une joie de vivre, une fête du cœur et de l'âme naissante. Tout dépend de la personne, du moment, des circonstances. La souffrance ne me paraît pas du tout centrale dans la vie du pénitent. Les sentiers vers les Hauteurs sont rocailleux, dit La Révélation d'Arès 25/5, mais Dieu lave nos pieds écorchés. Autrement dit, il y a des compensations, d'où la joie et la fête.
L'idée de souffrance rédemptrice vient de temps où la vie en général était plus souvent souffrance que plaisir : la pauvreté, le travail pénible, la santé sans médecine, l'injustice sociale, etc. formaient le sort de beaucoup. Ils compensaient cette pénibilité en croyant — et ils n'avaient pas tort de le croire — se libérer des forces obscures qui les tourmentaient par les peines qui constituaient une bonne part de leur existence. Mais la souffrance n'est pas en soi une nécessité pour se libérer du péché, accomplir le Bien, changer sa vie, travailler à changer le monde.
Il est vrai que, culturellement, la souffrance a longtemps passé pour la nécessaire porte du salut. Pour n'en citer qu'un, pas si ancien puisqu'il mourut vers 1700, qui fit croire que de la souffrance était la seule échelle qui montât sûrement au Ciel, le fameux Abbé de Rancé, fondateur des Trappistes, mais Chateaubriand qui lui consacra un livre dit de lui qu'il eût été "un homme à chasser de l'espèce humaine s'il ne s'était imposé à lui-même les souffrances qu'il imposait aux autres." Je crois que ce sont à peu les mots de Chateaubriand.
En fait, la vraie question n'est pas que la souffrance est la sûre échelle pour monter au Ciel, mais de savoir non pourquoi l'on souffre mais si c'est bien pour créer son âme qu'on souffre, si on ne peut pas la créer mais seulement si on ne peut pas la créer sans souffrance. La Révélation d'Arès ne donne pas de réponse directe à cette question. Elle dit qu'il faut être pénitent, c'est tout, et que c'est joie et fête, sous-entendant : quelles que soient les conditions de la pénitence, souffrantes ou enthousiasmantes, consenties ou non, conscientes ou inconscientes. La Révélation d'Arès dément implicitement que la souffrance soit un apport nécessaire ; elle est muette sur le mérite plus grand qu'aurait le pénitent souffrant. Il n'y a pas de degré de pénitence dans La Révélation d'Arès ; vous êtes ou vous n'êtes pas pénitent, point final.
Les mémés, les esprits rassis, les gourmés et autres guindés qui prétendent qu'on ne peut pas être jugés par quinconque a moins souffert que soi, qui " se prennent pour des Job méconnus" comme disait Cioran, se trompent complètement, mais ils font à leur manière leur pénitence à condition qu'ils ne jugent pas ceux qui ne souffrent pas et qui peuvent être de meilleurs pénitents encore.
L'âme n'est pas mesurable. Elle n'est pas plus grande chez celui qui a souffert que chez celui qui n'a pas souffert pour se la créer.

30avr17 184C47 
Bien cher Prophète,
Ce que vous donnez à travers le prisme de vos mots, c'est la Lumière de votre ha.
Elle explose au gré du Souffle divin qui vous anime, au gré de vos commentaires.
C'est du pur jus de prophète, le suc coule [Rév d'Arès viii/4], nourrit mon petit bout d'ha.
Je sens votre caresse, une invitation a vous suivre sur les Hauteurs.
Je ressens une douceur indescriptible, elle prend ma main, elle me mumure : " Lève la grand voile. Déploie tes ailes...Va ! "
Tony L. de Touraine

Réponse :
Je suis ému en lisant ce que vous me dites ici, mon frère Tony. Je ne le mérite pas.
Mon suc n'est jamais que le Suc suprême du Très-Haut. À Lui les mérites. Pas à moi.

30avr17 184C48
Se servir des mots, souvent piégés, quel exercice pénitent, frère Michel !
L’usage impénitent des mots, déjà souligné dans le Sermon sur la montagne, (Mt 5/22)… pour les « riches, (les) puissants, (les) impudiques, (les) prêtres et (les) autres », quel filon à faire « habilement sceller par ceux qu’ils dominent pour les corrompre, les tromper, les voler » ! (28/8).
C’est cette triste réalité que vous a suggéré mon usage de l’expression « âme d’enfant » en 184c41. Mais alors vous me laissez sur ma faim. Quelle pénitence langagière face à cette expression ?
Pour désigner cette fraîcheur enfantine belle comme la rosée d’un matin de printemps et où nous nous appelle 33/8, comment dire autrement qu’« âme d’enfant » ? Auriez-vous une idée ?
Car il me paraît bien tout de même y avoir un lien intime entre le retour à l’Eden mérité par l’â(me) qu’on se construit (17/4 etc.) et cette « merveille » (33/8) de l'enfant mis au monde par la femme (veillée 9 etc.).
Et puis reste le problème du salut pour les enfants et malades mentaux mourant trop tôt pour se construire une âme. La RA n’en dit rien, mais comment éviter de penser qu’ils garderont dans l’au-delà cette instinctive fusion avec le Tout nourrie un temps par l’heureuse fusion au ventre et au lait de la mère ? C’est en ce sens que j’imagine une « pré-âme » belle, pure et fragile comme la rosée du matin.
Et donc, ces mots, « âme d’enfant », en pénitents du langage, qu’en faire ?
François D. d’Ile de France

Réponse :
Merci, mon frère François, pour ce commentaire.
Si je n'ai pas répondu à votre question : Que deviennent les fous, les autistes, les déments, etc ? C'est parce qu'on ne trouve aucune réponse directe à cette question dans La Révélatuin d'Arès.
Si La Révélation d'Arès ne donne pas de réponse à cette question, comment pourrais-je vous en donner ?
On peut certes penser que si le fous, les autistes, les déments, ont ce que vous appelez une "âme d'enfant", ils sont comme les enfants, ils appartiennent au domaine des anges, supposons-nous, quoique rien ne soit dit à ce sujet dans la Parole. Je pense que l'honnêteté fonfamantale à laquelle nous nous devons nous dicte de dire: Nous n'en savons rien. Mais nous avons que le Créateur est Amour. Pourquoi ne serait->Il pas Amour pour eux ? Simple supposition, certes, mais ni illégitime ni illogique.
Le point qui devrait nous tracasser dans ce genre de question est celui de la conscience. Un humain normal a une conscience et c'est en conscience qu'il fait, en principe, le bien et le mal. La pénitence est un travail de la conscience sur soi afin de ne plus faire le mal et de n'accomplir que le bien. Très bien. Mais que se passe-t-il pour un fou, un autiste, un dément, qui n'a pas de conscience, puisqu'il me semble que c'est cette absence de conscience qui le différencie d'un humain normal ? Je n'en sais rien. Vous non plus. Il nous reste à mettre notre confiance en l'Amour du Père, qui est aussi leur Père.
Je ne crois pas qu'on puisse en dire davantage. Je crois cependant que si je fais pénitence pour moi, et puisque faisant pénitence pour moi (Rév d'Arès 30/10-11) je la fais aussi pour le monde (28/7), je la fais ipso facti pour les fous, les autistes, les déments. Il en résulte que je ne m'en fais pas pour eux.

30avr17 184C49
Merci pour votre réponse à mon commentaire.
Je suis sûrement grossier, cher prophète, car je n'ai jamais compris cette incertitude que vous exprimez ici de nouveau sur le lien entre âme et spectre.
Puisque l'homme est de chair, d'esprit et d'âme, et que l'esprit est le linceul glacé des maudits qui vous ont été montrés (Rév d'Arès 17/7), ce linceul n'est-il pas le spectre seul, sans âme, alors que le spectre avec âme est réchauffé, est conduit, est entendu et nourri par le Tout Autre (6/4) ?
Au fond, n'est-ce pas la relation qu'établit déjà l'âme avec d'une part l'esprit et la chair du vivant de l'homme, et avec d'autre part son Créateur ?
Pas de prétention de ma part à avoir raison, mais mon (tout petit) problème est que je ne comprends pas votre incertitude.
Veuillez me pardonner !
Je resterai attentif à ne pas ajouter mon commentaire à la Parole sur ce point faussement clair pour moi.
Mon interprétation n'est qu'une possibilité parmi d'autres, même si je ne les vois pas vraiment.
Je vous embrasse et prie avec vous,
Patrick Th. d'Île de France

Réponse :
C'est très simple. Dans la phrase : L'âme est le regard, la main, la gorge, l'estomac du spectre, on trouve liés les deux mots âme et spectre — l'âme est le regard... du spectre — alors qu'ailleurs dans La Révélation d'Arès âme et spectre sont opposés en ceci que si l'on a l'une : l'âme, on n'est pas l'autre, et que si l'on est spectre, c'est parce qu'on n'a pas d'âme. Cette contradiction dans les termes mêmes qu'emploie le Père par la bouche de Jésus en 1974 est bien une incertitude. Mais bon ! Cela ne change rien au fait qu'il faut faire pénitence pour se faire une âme et que sans âme il n'y a pas de salut.

30avr17 184C50 
Pour la petite causerie, je ne sais pas si vous acquiescerez à mes propos.
J’appréhende le quiétisme avec une certaine anxiété, et je constate son emprise culturelle sur nos esprits. Quiétisme qui nous fait appréhender l'existence de l'âme aux tréfonds de soi ; ça serait la plus infime poupée russe dans la sphère de l'intime.
Pour parler avec des propos plus évangéliques : L'existence de l'âme part du point de départ alpha, la graine de sénevé en tension constante vers son oméga, la création de ce Royaume, qui fait de tout les êtres des souverains. Autrement dit, en des termes plus prosaïques, j'ai une grande tristesse, quand j'entends le témoignage d'un frère humain sur ses introspections : Où est mon âme ? Où est mon  âme ?
Ça y est, je l'entends qui crisse entre la chair et l'os.  Et moi de mon côté je me dis [que] le climat que je produis autours de moi, sur le cours de ma vie, est la résultante du travail de mon âme. Et je me dis que le constat est terrifiant. Il est tellement criant que s'en est obscène. Et je ne peux  trouver le moindre confort dans mon existence. Je patiente et réclame indulgence pour ma lenteur. Et cela me ramène à cette Parole que j'ai lue dans un livre il y a 15 ans et qui dit que c'est un labeur pour les géants des temps anciens (Rév d'Arès 31/6) et vraiment celle-ci est une parole d'Évangile.
Je crois, mais peut-être que je m'abuse, que cette pénitence nous intime à tous le devoir de créer, dans notre destin solitaire, un destin collectif, ou autrement dit une âme pour ce monde. Et comme le dit ce livre de référence : "Nul ne se sauve, sans sauver l'autre (son prochain)".
Le pas du pénitent nous engage dans une voie bien différente de celle où on peut se dire, à juste titre : J'ai fait ma part aux autres d'apporter la leur. Dans la pénitence, la part ne se compte pas en mesure, comme on ne peut pas établir la mesure en aire céleste du Royaume qui contiendra les élus [Rév d'Arès 28/1]. Étant donné que l'ouvrage dépasse notre entendement, il faut alors se conformer aux prescriptions que nous donne le Message comme de ne pas se rendre responsables de la perte de ceux — je ne sais plus les termes exacts : tu n'auras pas l'orgueil funeste, de te croire responsable de leur perte [29/5] —, c'est toutes ses recommandations données qui rendent ce livre si indispensable aux travailleurs de l'âme.
Ce commentaire m'a été inspiré par celui de François D. (184C41), qui se soucie entre autre de l'âme des autistes. Il n'est nullement nécessaire, comme le fait la religion, d'inventer les "limbes" pour rétablir cette injustice. Je pourrais dire que ceux qui se mortifieront pour cet être (au cas où son âme serait défaillante, mais qu'est-ce que j'en sais, bref), feront alors appel à cet ange porteur de luminaire [Rév d'Arès 33/32]. Mais peut-être que la pénitence collective, faite par ceux qui l'aime, le porteront aussi lors de son ascension.
J'ai tenté une réponse, mais si celle-ci est erronée, je m'en remettrais à votre avis. Ceci dit, la sensibilité du frère François.D m'a touchée.
Frédéric H. d'Île de France

Réponse :
Mon frère Frédéric, merci pour ce commentaire, mais je ne comprends pas très bien ce que vous entendez par quiétisme. Le quétisme est une doctrine religieuse conçue par Miguel de Molinos au 17ème siècle, rendue célèbre en France par diverses pieuses personnes de l'époque, dont Fénelon, et qui, affirmant la présence continuelle de Dieu dans l'âme, recommandait de s'abandonner totalement à la tendresse divine.
La notion de l'âme dans La Révélation d'Arès n'est pas quiétiste, mais elle n'interdit pas à un quiétiste ou à n'importe qui d'autre de se créer une âme par la pénitence et rechercher l'Amour du Très Haut.
Dans certains de vos précédents commentaires vous sembliez bien connaître La Révélation d'Arès, mais ici, curieusement, vous vous demandez si telle ou telle Parole est dans ce Livre, vous semblez soudainement lointain, interrogateur.
J'aime le terme de "travailleur de l'âme" que vous employez ici. Un pénitent est un travailleur de l'âme, mais si j'emploie assez peu cette expression, c'est parce qu'il est aussi autre chose, notamment un artisan du monde qu'il faut changer (Rév d'Arès 28/7).

01mai17 184C51
Je suis ce blog depuis peu de temps. Il m'intéresse par certains côté. Il m'intringue par d'autres.
Quelque chose me frappe, c'est un leitmotiv plaintif chez vous, qui devient plus fréquent même, c'est que vous semblez considérer que les pouvoirs publics vous empêchent de remplir votre mission d'information et que vous n'avez que la rue pour vous exprimer. Je ne crois pas qu'on vous interdirait de tourner un film si vous le vouliez ni de créer une Chaîne ou une Radio-Pèlerins d'Arès. Vous pouvez quand même éditer La Révélation d'Arès et la diffuser en librairie.
Michel N. de Rhônes-Alpes

Réponse :
Bonjour, frère Michel, vous confondez ce qui est autorisé avec ce qui est possible.
Bien sûr, la loi nous autorise à "tourner un film... créer une Chaîne ou une Radio-Pèlerins d'Arès... éditer La Révélation d'Arès et la diffuser en librairie." Mais un film non diffusé ne servant à rien, un livre non édité et non distribué ne servant pas davantage, il s'ensuit que, même si nous avions le financement pour réaliser ce film, je ne crois pas qu'un distributeur le ferait projeter en salles, et je vous rappelle que j'ai moi-même consulté quarante-sept (47) éditeurs pour La Révélation d'Arès, mais que j'ai essuyé quarante-sept (47) refus... même à compte d'auteur, c.-à-d. même si j'assumais les frais d'édition. Nous sommes donc auto-éditeurs et auto-diffuseurs ; si La Révélation d'Arès existe en librairie, c'est parce que nous en assurons la production et la distribution nous-mêmes depuis 1974. Il est vrai que nous pourrions créer une chaîne de radio, peut-être même de télévision, mais pour cela nous n'avons ni les finances ni le personnel. .
Nous jouissons en principe de la liberté de foi, d’opinion et d’expression ; nous vivons en fait sous les contraintes de la liberté contrôlée, contrôlée à tel point qu'elle se réduit à une interdiction de fait à défaut d'être une interdiction de droit. Des moyens de diffusion inexistants (les journaux de papier, les micros et caméras de la radio et de la télévision ne nous sont pas accessibles) ou très contraignants (location de salle très chère, publicités refusées, etc.), réduit le champ de l'information que notre mission s'efforce de donner. Faire connaître au monde les faits et les idées les plus nécessaires à l’intelligence de La Révélation d'Arès est extrêmement difficile en raison d'une censure non juridique, mais factuelle, qui ne vient pas nécessairement des pouvoirs publics ; les entreprises privées d'édition, d'information, de diffusion, etc., par peur de perdre leur clientèle habituelle ou de critiques nuisant à leur commerce se rallient à cette censure. Comment échapper à la tyrannie paralysante du philosophiquement, politiquement, religieusement correct ? C'est une question que nous nous posons depuis quarante-trois ans. Résultat, nous n'avons vraiment, pour épanouir notre mission prophétique, que la rue !
On vit en des temps où courent des idées comme "expliquer, c’est déjà excuser" ou, dans notre cas, "raconter, c'est déjà faire croire que c'est vrai", et cela les gens d'information n'en veulent pas ; ils veulent que toute explication ou tour récit passe par eux. Cela limite considérablement, sauf dans la rue, nos moyens de surmonter la partialité de nos adversaires très nombreux et de démontrer que la complexité du monde religieux, philosophique, politique, social, moral, commercial, etc., est ce qui nuit le plus au bonheur de ce monde, alors que La Révélation d'Arès appelle à une simplification aussi logique qu'efficace par la pénitence. Dans ce monde de souci, de désarroi et d’anxiété trop de gens ont peur de cette simplification, ont peur que nous redonnions aux humains le courage de changer leurs vie.
Nous vivons, en fait dans un monde d'altéricides. Autrement dit, l'autre soit se conforme aux idées qu'on lui impose, soit est tué socialement. Nous traversons actuellement une période politiquement déroutante pour les informateurs, qui visiblement ne s'y attendaient pas, et l'on voit bien que, même si entre deux tours aux urnes la parité doit être "légalement" assurée entre les deux candidats, tout est fait pour avantager M. Macron et discréditer Mme Le Pen. Comme je ne voterai ni pour l'un ni pour l'autre on ne peut pas m'accuser de déformer la vérité, je dis simplement ce que j'entends et vois. Les métiers de l'information sont tous altéricides ; ils essaient de tuer tous ceux qui ne suivent pas leurs consignes, qu'ils y croient ou qu'ils soient payés pour les diffuser plus encore qu'ils ne favorisent ceux qui suivent leurs consignes. L'autre n'est jamais gagné ou converti naturellement, et cela depuis la naissance : Un nouveau-né, c'est l'autre qui arrive.
Alors, un nouveau-né est une feuille blanche sur laquelle le monde dans lequel il naît écrit tout de suite. Mais le nouveau-né, l'autre, découvre peu à peu, en prenant des années, que les autres l'entourent et, en fait, ne sont pas vraiment comme lui. Notamment, ils peuvent penser autrement. Tout est fait par son entourage familial, régional et national pour qu'il pense comme les autres, et même si des différences persistent, elles ne sont pas vraiment très grandes. Que vous enseigne l'école ? Certes, quelques notions fondamentales comme le calcul, les sciences naturelles, physiques, chimiques, mais surtout elle vous enseigne ce que pensent les autres, les autres immédiats, pas les autres de l'autre bout du monde ; on se fout complètement de ce que pensent les habitants de Bornéo ou d'Érythrée. Nous Français avons tous été façonnés, éduqués, malaxés, triturés, par la République Française où nous sommes nés. C'est Véronique Servais qui a dit qu'il n'y a pas de causalité naturelle, que nous sommes tous victimes de la causalité conditionnée. De là, évidemment, la nécessité d'une mission pour faire connaître la Pensée du Créateur totalement évacuée de la causalité conditionnée, et pour faire entendre son Appel à revenir à une façon aussi naturelle que simple de voir l'autre en l'aimant, lui pardonnant ses offenses, faisant la paix avec lui, lui parlant avec intelligence spirituelle libre de tous préjugés. Pour revenir à cet état de nouveau-né moral, il faut évidemment changer sa vie, sa façon de voir la vie collective. Nous Pèlerins d'Arès sommes des sortes de nouveaux-nés ; nous ne sommes pas des intellectuels avec une idéologie. C'est un fait qui laisse ceux qui nous observent désemparés et peureux.
Autrement dit, nous nous efforçons de casser le mécanisme laborieusement mis en place en nous par l'école républicaine et aussi la religion quand nous naissons dans des familles de croyants. Qu'entends-je par le mot mécanisme ? Ce qui s'impose à nous par les réflexes que l'éducation nous a fabriqués. Ce bris ou cette destruction du réflexe conditionné, c'est sans nul doute ce que redoute le plus le système dans lequel nous évoluons. Mais il arrive des moments où les mécanismes deviennent si usés qu'ils se brisent d'eux-mêmes. C'est à cela que nous assistons chez beaucoup de nos compatriotes qui ont soudain renvoyé au placard des vieilleries inutiles les partis : la droite et la gauche, et contre toute attente amené au sommet deux individus : Macron et Le Pen, dont, en fait, personne ne sait ce qu'ils feront, une fois élu ou élue. Les gens se disent : Ce ne peut pas, de toute façon, être pire que ce que nous avons subi. C'est la lumière qui revient... Ce changement inattendu de l'humeur de la base électorale pourrait bien, je l'espère du moins, être le premier signe d'un bris profond de ses mécanismes et rendre les gens rencontrés dans la rue plus ouverts à nos arguments apostoliques. Il y a un temps pour tout, dit Qohélet. Notre temps n'est peut-être pas vraiment venu, mais il approche.

01mai17 184C52
Bonjour Frère Michel,
J'ai acheté La Révélation d'Arès en octobre 1993 (je regrette d'ailleurs que cette édition soit épuisée). C'est vous dire que je n'ai aucun doute sur la réalité des forces créatrices (que l' on appelle Dieu) de l' univers visible et invisible.
J'ai visionné les vidéos que vous avez enregistrées avec Jacques Chancel qui a forcément gagné sa place au paradis pour son beau travail accompli sur terre.
Je voulais juste vous faire une remarque :
Car vous avez dit à Jacques Chancel qu'à votre avis Jésus avait fait une erreur en se jetant dans la gueule du loup. Or, ce n' est pas ce que le Christ dit : veillée 36 verset 8.
Je sais que bien évidement vous allez voter Macron pour que plus jamais reviennent la bête Nazie, mais vous allez peut-être me trouver naïf, mais vous savez ce que Emmanuel veut dire ? Tout comme sœur Emmanuelle...
Très bonne journée
Saint Patrick... Je plaisante... Dieu seul est saint ! Sein [?]
Patrick Rp.

Réponse :
Bonjour, frère Patrick. Je ne vous connaissais pas. Je suis heureux que vous vous fassiez connaître par le blog. Je ne sais pas où vous résidez, mais rappelez-vous que le Père appelle des pénitents-moissonneurs. Si vous avez la foi, rejoignez une de nos missions ! Dites-moi où vous vivez, je vous indiquerai la plus proche.
"Ce que le Christ dit Veillée 36 verset 8" de La Révélation d'Arès est ceci : Judas a mangé à Ma Table mais pour que fût accomplie la Parole ; qu'on ne sonde pas Mes Desseins ! Pour moi la Parole dont il s'agit bien ici est celle du Sermon sur la Montagne (Matthieu ch. 5 à 7) et le Sermon sur la Montagne, c'est une immense leçon d'amour, de pardon, de paix, bref, de pénitence, laquelle est la réalisation chez le pécheur du Dessein du Créateur. Judas mangea à la Table du prophète du Père parce qu'il était aimé, par avance pardonné, et que le Père ne pouvait que souhaiter que la paix règne, même après une trahison.
Je persiste à penser que Jésus commit une erreur en descendant de Galilée à Jérusalem où vivaient ses ennemis les plus dangereux.

01mai17 184C53
Bonjour,
Nous avons le plaisir de vous annoncer que Guy I. vous a envoyé une dromacarte !

A bientôt sur www.dromadaire.com

Réponse :
Merci, frère Guy, pour ce joli brin de muguet qui tourne sous mes yeux en ce jour de Premier Mai

01mai17 184C54
Aucune tentative ici pour discuter de votre enseignement, mais puisque vous me répondez de nouveau en 184C49 et que votre réponse ne me semble pas éclaircir ma compréhension, je me dis, par respect pour le temps que vous prenez pour me répondre, que je me dois d'être plus clair auprès de vous sur le (tout petit) problème que représente le lien entre le spectre et l'âme.
Pour mieux expliquer mon point de vue passé sur ce sujet incertain, je préfère reprendre ce que vous me répondez à 184C16 pour parler d'incertitude :
"Dans la Veillée 17 il y a apparemment claire opposition entre l'âme que le Roi gardera au défunt pour voile [de vaisseau rejoignant la Flotte Céleste] (17/4) et les spectres (17/1)."
Pour moi, si le Roi garde au défunt sa voile, le résultat décrit est que le vaisseau est sauvé.
Il y a donc bien autre chose que la voile qui est sauvée; il y a tout un vaisseau qui va rejoindre la Flotte Céleste.
La partie du vaisseau sauvé qui n'est pas la voile serait ainsi le spectre, selon cette interprétation discutable, car sinon, ce serait quoi ? Vous suivant dans votre incertitude, je conclus maintenant que nous n'en savons rien.
Je ne vous dis pas cela pour vous convaincre, mais mon ancienne interprétation est sans doute partagée par d'autres lecteurs de la Révélation d'Arès, et je pense que vos lumières sur le sujet peuvent nous aider.
Je vous embrasse et prie avec vous,
Patrick Th. d'Île de France

Réponse :
J'affiche votre commentaire, mon frère Patrick. Je n'y comprends rien, mais je ne suis pas très malin, mais des lecteurs de ce blog peuvent vous comprendre.
Comme quoi, et c'est important dans le domaine de l'incertitude, il y a toujours deux manières (au moins) de lire La Révélation d'Arès. Il est clair que je ne la lis pas comme vous, parce que je ne comprends vraiment pas ce que vous me dites ici, mais j'ai un total respect pour ce que vous me dites, qui montre bien combien humble je dois être face à l'incertitude entre ce que je conçois et ce que mes frères ou sœurs conçoivent.
Comme quoi aussi, le Père a bien raison de nous ramener à une action très simple : la pénitence. Contente-toi, homme, femme, contente-t-toi d'aimer, pardonner, faire la paix, penser et parler avec intelligence du cœur libre de tous préjugés et Éden refleurira, le bonheur perpétuel reviendra sur Terre.
La Révélation d'Arès nous dit en substance : Quoi que vous compreniez de Ma Parole, soyez pénitents, et vous aurez Tout compris. Souffre-t-on plus de ne pas comprendre ce qui est écrit que de perdre son âme ? Non ! Si je suis un Congolais en France et que chaque jour je suis rabaissé par des réflexions dévalorisantes, je chercherai à rétablir mon estime de moi-même en admirant un écrivain congolais, mais si je suis un fils de Dieu et que chaque jour je suis rabaissé par des réflexions dévalorisantes, je ne serai pas réhaussé dans l'estime du monde si je comprend de la Parole de Dieu ceci plutôt que cela. ce n'est pas de comprendre noir ou blanc qui me sauve de l'abattoir où succombent les spectres, c'est d'être un homme de Bien.
Quoi que je comprenne, c'est le Bien que je fais qui me transfigure.
La relation entre ma compréhension de la Parole et mon salut n'est pas clairement établie, elle flotte sur l'incertitude et c'est sans importance. On peut même aller jusqu'à dire que Jésus sur la croix n'est pas une victime, il est un signe de l'incompréhension à peu près totale qu'ont de la Parole les hommes de religions diverses : Lui Jésus, les Juifs du Sanhédrin, les Romains. De là vient sans doute que le christianisme d'Église a pensé bien faire en déclarant qu'il s'était sacrifié pour racheter les péchés des hommes. On ne se perd pas si l'on n'y croit pas, pas plus qu'on ne se sauve si l'on y croit. Le Salut est ailleurs, il est dans le dépassement : le Bien accompli.
Le Père ne nous dit que ce que nous sommes capables d'entendre et cela varie d'un humain à l'autre. Nulle part le Père ne nous dit que nous serons sauvés si nous comprenons ceci ou cela. Nous serons sauvés si nous nous projetons vers le Tout avec à son sommet le Tout Autre, quel que soit le sentier que nous emprunterons parmi tous les sentiers chevriers (Rév d'Arès 25/5), que ces sentiers fassent ou non des zigzags, qu'ils se croisent, qu'ils soient invisibles les uns aux autres... C'est bien pour cela que nous ne sommes pas une religion.

01mai17 184C55
Bien aimé prophète,
Bien que vous y ayez réfléchi et que vous y ayez bien répondu, je suis tout de même redevable de cette contribution: cette image (184C37) comme vous l'écrivez en la publiant sur votre blog "frise l'injure, le sarcasme, l'offense ou l'outrage", et les interprétations qu'elle peut susciter sont trop partisanes et passionnelles dans le contexte actuel.
J'avais fait ce partage avec vous pour illustrer, un peu trop spontanément, un des aspects de la politique qui tisse sa toile sur notre dos, mais je vois que je n'ai pas réfléchi à ce que cette image représente vraiment pour chacun et chacune et notamment aux conséquences que sa parution sur votre blog pourrait provoquer dans ce contexte de tension quasi épileptique entre les gens.
Bien qu'effectivement cette image soit plus du délayage de bruit que de la méchanceté, et sachant que vous y avez vous-même réfléchi en la publiant, je ne serai pas fâché tout de même si vous effaciez ma contribution: je ne veux pas vous associer à ma propension occasionnelle à "médire" ou faire courir du bruit sur qui que ce soit, fut-ce un homme médiatisé au milieu de tous ces teneurs de ficelles qui se font valoir sur tous les plateaux… dans les coulisses ou dans les cintres.
Assurément, la solution n'est pas dans les urnes, comme elle n'était pas dans les confessionnaux, elle est seulement dans notre cœur! La bonification de la société ne viendra pas de nouvelles lois, règles, taux répartiteurs ou autres arrangements alternatifs, mais de la qualité des relations entre les personnes qui la composent et de la multiplication des âmes qui en sera la conséquence. Et cela, nous n'avons, pour le moment, que la rue pour le dire haut et fort!
De toute mon âme avec vous, à proclamer la Parole pour la vivre et qu'Elle soit accomplie !
Bernard L. de Bretagne-Sud

Réponse :
Vous le dites très bien dans ce commentaire : "Cette image" est "plus du délayage de bruit que de la méchanceté" et voilà un homme "médiatisé au milieu de tous ces teneurs de ficelles qui se font valoir sur tous les plateaux… dans les coulisses ou dans les cintres."
C'est exactement cela et c'est pourquoi cette image, comme chacun l'a compris, j'imagine, ne saurait être méchante, parce qu'elle ne dit pas si l'Emmanuel Macron est lui-même une marionnette qui se plaît à être l'exécuteur de tous ceux qui en font leur créature ou s'il est au contraire la victime de tous ceux qui voudraient faire de lui leur exécuteur en le tiraillant dans tous les sens au bout de leurs ficelles.
Cette image n'ayant pas de légende, les deux interprétations sont possibles. M Macron peut être vu comme marionnette volontaire ou marionnette victime. Je laisse donc l'image, ainsi que j'y ai réfléchi en l'affichant, au gré de ce que celui qui la regarde en pense, et j'en prends la responsabilité.
Merci, mon frère Bernard, pour votre commentaire.

01mai17 184C56 
Bien aimé prophète,
Nous avons regardé hier soir le film "L’Ami , st-François d’Assise et ses frères" qui s’articule essentiellement autour du rapport de François d’assisse avec Élie de Cortone, son ami et compagnon.  
Un film plutôt austère malgré les belles images de la nature et des animaux, mais qui soulève des thèmes profonds qui n’est pas s’en évoquer certainement les difficultés de la mission : les divisions internes qui peuvent survenir, rester fidèle à l’idéal ou transiger pour être accepté….
 
Voici le lien de ce film récent sur Jipoz :
http://jipoz.com/ghj4542336sq54qszak4l5po4870/index.php?option=com_content&view=article&id=2202906324:ghhghgh&catid=7:drame-&Itemid=15
 
Tandis que pour François l’amour du dépouillement total est un principe et idéal sur lequel il ne veut pas trancher, Élie de Cortone souhaite établir les fondations d’un ordre solide, qui disposerait de terres "Tant que tu n’auras pas écrit une règle qui nous protège, tout ce qu’on a construit sera perdu," dit Élie à François qui  lui fera en retour ce reproche : "Ton cœur est devenu froid. Tu n’es plus avec Dieu."
Un idéal qui se veut sans chef, sinon le Christ mais qui pourtant coûtera la vie à st-François de par la trahison de son ami (peut être une projection de ma part ?). Un compromis qui le blessera profondément dans la réalisation de son dessein et dans son âme. On peut se demander si son problème ophtalmologique n’est pas une conséquence de cette douleur intérieure. Je lus qu’il en souffrit beaucoup et qu’il resta dans le noir pendant cinquante jours avec des douleurs atroces dans la tête qui s’ajoutait aux brulures des yeux. Ce ne fut malheureusement qu’un épisode isolé dans ses atroces souffrances physiques . Dans ce désespoir il cria vers le Ciel : Une expérience spirituelle survint alors. Dieu lui assura la plus réconfortante des grâces : celle de son salut éternel !
Un cri de joie naquit alors de son âme et jaillit alors le cantique des créatures ou cantique du soleil, chant de l’âme qui se sait sauvée ! (a-t-il été modifié par les hommes ?  il existe plusieurs traductions de ce texte avec quelques variantes).
Loué sois tu, mon Seigneur, avec toutes tes créature
spécialement messire frère Soleil,
par qui tu nous donnes le jour, la lumière :
il est beau, rayonnant d'une grande splendeur,
et de toi, le Très Haut, il nous offre le symbole.

Loué sois tu, mon Seigneur, pour sœur Lune et les étoiles :
dans le ciel tu les as formées,
claires, précieuses et belles.

Loué sois tu, mon Seigneur, pour frère Vent,
et pour l'air et pour les nuages,
pour l'azur calme et tous les temps :
grâce à eux tu maintiens en vie toutes les créatures.

Loué sois tu, mon Seigneur, pour sœur Eau qui est très utile
et très humble précieuse et chaste.

Loué sois tu, mon Seigneur, pour frère Feu
par qui tu éclaires la nuit :
il est beau et joyeux,
indomptable et fort.

Loué sois tu, mon Seigneur, pour sœur notre mère la Terre,
qui nous porte et nous nourrit,
qui produit la diversité des fruits,
avec les fleurs diaprées et les herbes.

Loué sois tu, mon Seigneur, pour ceux
qui pardonnent par amour pour toi ;
qui supportent épreuves et maladies :
Heureux s'ils conservent la paix,
car par toi, le Très Haut, ils seront couronnés.

Louez bénissez mon Seigneur
Rendez lui grâces, Servez le
Tous en humilité
 
Loué sois tu mon Seigneur,
Pour notre sœur la mort corporelle
A qui nul vivant ne peut s’échapper
Malheur à celui qui mourra
Dans l’état de péché mortel
Heureux ceux qu’elle trouvera
Faisant les saintes volontés
Car la seconde mort ne leur fera pas mal.
Personnellement, j’ai trouvé l’ha [Rév d'Arès xxxix/5/11] bien présente dans l’interprétation de ces acteurs et bien sûr encore plus dans la vie de st-François qui s’est donné entièrement au Divin, corps, âme, esprit comme nous tentons tous, avec nos maladresses, nos faiblesses en travail, de le faire .
Bien chaleureusement à vous, à sœur Christiane et à tous les "artisans de l’âme."
Florence M. de l'Hérault

Réponse :
Merci, ma sœur Florence, pour ce très beau cadeau de Premier Mai que vous faites à tous les lecteurs du blog.
Mon Dieu, dans quoi nous as-Tu lancés ? Dans une fantastique entreprise de Salut... le Salut du monde !
C'est une perspective à la fois vertigineuse et digne de Ta Création. Si nous réussissons, nous aurons achevé la Bible par où elle a commencé : par la Création ! Car changer le monde (Rév d'Arès 28/7), c'est recréer le monde.
Jésus, tu m'as été envoyé par le Père du 15 janvier au 13 avril 1974. Qu'est-ce qui m'a pris de ne pas vouloir descendre du parvis (Rév d'Arès 2/16) sur lequel Tu me dressais. Qu'est-ce qui m'a pris de faire le brave ?
Pourquoi n'ai-je pas voulu écouter La Bruyère qui avait déclaré : "Tout a été dit. Tous ceux qui veulent parler arrivent trop tard après sept mille ans de vie humaine." Il ne l'a pas dit avec ces mots-là, mais il a dit quelque chose de proche.
Mais non ! le Créateur n'a pas donné à la vie humaine une licence d'exploitation une fois pour toutes. Comme le Créateur ne cesse pas de créer, ce qui est manifeste dans Le Livre, Il ne cesse pas de renouveler ses Appels à sa Création. C'est un trait typique de la Création que d'être permanente.
C'est d'ailleurs l'esprit qui forme le fond du très beau cantique-poème du frère Francois d'Assise que vous nous rappelez ici. Ce cantique est évidemment fait à partir des idées du temps de François, qui croyait que le Père devait être loué pour "notre sœur la mort corporelle", alors que c'est l'homme qui s'est donné la mort par le péché et non Dieu Qui la lui aurait donnée, on ne voit d'ailleurs pas pourquoi.
Mais la mort peut être vaincue, vaincue par le Bien que nous faisons qui nous relie au Bien du Tout, car l'homme est maître du destin humain.
Le Salut ne se commande pas. Il vient simplement quand le pénitent L'appelle, c.-à-d. quand l'humain redevient celui que le Père voulut.
À propos des souffrances terribles de François d'Assise à la fin de sa vie, je vous rappelle.. ou je vous apprends, si vous ne le saviez pas, que ses ossements on été examinés par des professeiurs de médecine et ont révélé qu'il avait souffert d'un cancer des os, qui est une affection terriblement douloureuse et déformatrice. C'est du moins ce que j'ai lu il y a une trentaine d'années.

03mai17184C57
Je laisse encore la parole à Buber qui rapporte les propos de Rabbi Élimelekh : ”Avant que l’âme ne descende dans l’air de ce monde ici-bas, elle a été conduite par tous les autres mondes, et, pour finir elle a vu la lumière primordiale qui illuminait toute chose jadis, lorsque le monde fut crée, et que Dieu occulta après la faute dont l’homme se flétrit. Et pourquoi donne-t-on à l’âme cette lumière originelle à contempler ? C’est afin qu’elle en ait la nostalgie et que tout au long de sa vie terrestre, degré par degré, elle s’efforce de l’approcher, de l’atteindre."
Et ceux qui y parviennent : les tsaddikim ( je préfère ”ceux qui y parviendront, les Pèlerin d’Arès) sont (seront) traversés de part en part de cette lumière qui de nouveau par eux rayonne sur le monde…"
Ce texte a un petit parfum arésien…
Françoise S. de Bretagne-Sud

Réponse :
Merci, ma sœur Françoise, pour ce commentaire.
Rabbi Élimelekh fut un fameux rabbin juif hassidique de Pologne au XVIIIe siècle, qui a laissé le souvenir d'un homme de Dieu de grandes vertu et bonté. Chez les hassidim une chanson yiddish fameuse, aussi curieuse que très osée, le célèbre. Voici cette chanson (la traduction depuis le yddish n'est pas facile à faire, mais le sens général est là) :
DER REBE ELIMELEKH (yiddish) און אז דער רבי עלימעלעך (hébreu)
LE RABBI ÉLIMELEKH(français)
 
Ainsi le Rabbi Elimelekh
était-il devenu très heureux,
il était devenu très  heureux, Elimelekh,
il enleva ses tefiline (phylactères),
mit ses lunettes,
et parti à la recherche des deux violonistes.

Et les violoneux violonant
avaient joué désinvoltes,
et désinvoltement joué, oui, ils avaient (x2)

Alors Rabbi Elimelk était devenu heureux
un peu plus heureux,
un peu plus heureux était-il devenu, Elimelekh,
il célébra l'havdalh (fin du sabbat)
aidé de Rabbi Naftali
et il partit chercher les deux joueurs de tambour,

Et les joueurs de tambour tambourinant
avaient tambouriné bourdonnant
bourdonné en tambourinant, oui, ils avaient (x2)

Alors Rabbi Elimelekh
était devenu tout à fait heureux,
tout à fait heureux était-il devenu, Elimelekh,
il se changea,
mit un chapeau
et partit chercher les deux cymbalistes.

et les cymbaliers cymballant
avaient fait cymbaler leurs cymbales
les cymbales cymabalamment ils avait joué (x2)

Alors Rabbi Elimelekh
était devenu tout à fait heureux,
tout à fait heureux était-il devenu, Elimelekh,
il bailla à se décrocher la machoire
et dit : "Je n'ai plus besoin de rien"
et il renvoya l'orphéon chez eux

L'orphéon soûl depuis Rabbi Melekh Elieh
fit un bras d'honneur à la misère,
l'heureux orphéon,
avait sauté au plafond
et échangé entre eux tout leur attirail.

Ce bon drille de joueur de tambour
avait joué du violon avec les cymbales
et fait une sacrée ribote de vin,
les joyeux musiciens
avec des bouteilles sous le bras
firent la bombe jusqu'au lendemain.
Cette chanson comique me semble (mais ce n'est qu'une impression personnelle) traduire le bonhomme pas ordinaire et peut-être joyeux drille qu'était Rabbi Élimelekh (on trouve d'autres figures de ce genre chez les hassidim) et je ne suis pas étonné de trouver sous sa plume quelque chose qui me paraît tout à la dois drôle et hautement poétique comme : "Avant que l’âme ne descende dans l’air de ce monde ici-bas, elle a été conduite par tous les autres mondes, et, pour finir elle a vu la lumière primordiale qui illuminait toute chose jadis, lorsque le monde fut crée, et que Dieu occulta après la faute dont l’homme se flétrit. Et pourquoi donne-t-on à l’âme cette lumière originelle à contempler ? C’est afin qu’elle en ait la nostalgie et que tout au long de sa vie terrestre, degré par degré, elle s’efforce de l’approcher, de l’atteindre."
Merci, ma sœur Françoise, pour ce commentaire

03mai17 184C58
J'ai relu vos réponses dans lesquelles vous parlez de l'élection présidentielle et je suis surpris de votre décision, qui semble très ferme, de vous abstenir de voter dimanche prochain 7 mai.
Vous semblez même impassible face à l'éventualité d'une élection de Marine Le Pen. Vous semblez totalement indifférent à l'éventualité de l'election de l'un ou de l'autre.
Je pense que vous verrez mercredi soir 3 mai le débat entre Macron et Le Pen et que cela vous permettra quand même d'aller voter pour M. Macron. Mme Le Pen est un très dangereuse pour la France : Sortir de l'Euro et sortir de l'Europe est une folie.
Vous avez voté pour Sarkozy puis pour Fillon. Pourquoi ne pas voter cette fois-ci ?
Juliette B. d'Île de France

Réponse :
J'ai voté pour MM Sarkozy puis Fillon, oui, mais parce que j'avais de bonnes raisons de penser qu'aucun de ces deux hommes n'empêcherait notre mission de s'activer, sachant que, de toute façon, aucun homme politique en France, de quel que bord il soit, et pas plus Sarkozy que Fillon, ne ferait en sorte que s'ouvrent devant nous les portes des grandes radios et des chaînes de télévision sur lesquelles l'État exerce un contrôle, simplement parce que rien dans notre façon d'envisager la société ne rencontre les visions sociales de politiciens de l'extrême gauche à l'extrême droite.
Mais cette fois, je n'ai absolument aucune information qui m'assure que M Macron ou Mme Le Pen ou les deux laisseront ma conscience spirituelle s'exprimer librement, rien ne m'assure que l'un ou l'autre ou les deux ne nous soient pas hostiles. Alors, je m'abstiens, parce que, dans le domaine social, laborieux, financier, philosophique, aucun des deux n'a un plan qui rejoigne mes propres espérances qui sont celles de La Révélation d'Arès, laquelle est bien connue des services de l'État qui la rejettent totalement.
Si je vous comprends bien, vous m'invitez à voter pour M. Macron, parce que "Mme Le Pen est très dangereuse". Je ne vois pas en quoi.
Le Président ou la Présidente de la République est une chose, ce qu'il ou elle peut faire dans le domaine de l'Euro et de l'Europe par exemple en est une autre. Mme Le Pen ne peut pas sortir de l'Europe et de l'Euro sur simple décret ; elle ne pourrait le faire qu'en passant par un référendum national. Par surcroît, les élections parlementaires vont amener au Palais Bourbon une légion de députés d'une composition totalement inconnue, mais qui peuvent constituer une sérieuse entrave à la liberté d'agir présidentielle.
Je souhaite que la France reste dans l'Europe, qu'elle soit une masse hétéroclite mais entière comme aujourd'hui ou qu'elle éclate en petites unités souveraines fédérées et je pense que si la Chaîne Arte a passé, à 20 h 55, comme elle l'a fait hier soir 2 mai, ce documentaire impressionnant de barbarie "La Division SS Das Reich" (celle qui a massacré la population d'Oradour sur Glane, pendu les otages de Tulle, etc.), c'est pour rappeler que les hommes qui ont voulu l'Europe après la Seconde Guerre Mondiale l'ont fait pour ne plus jamais revoir la guerre et de telles horreurs. Quant à sortir de l'Euro, je crois que ce projet de Mme Le Pen est techniquement d'une telle difficulté qu'il est impossible. Mme Le Pen devra aller de l'avant dans ce domaine, qu'elle le veuille ou non. Non, je ne crois pas que Mme Le Pen soit dangereuse, en tout cas pas plus que M Macron, dont on ne sait pas grand chose et dont l'inexpérience gouvernementale est aussi abyssale que l'était celle de M. Hollande en 2012. L'alliance Macron-Bayrou est hallucinante (tout comme l'alliance Le Pen-Dupont-Aignan, du reste) et je pense que ces gens ne sont poussés que par l'envie frénétique de se faire une place au soleil de l'Élysée-Matignon. C'est bien triste et cela restera triste et très problématique, selon moi, quel que soit l'élu. Ce n'est qu'une étape de plus, mais, je l'espère, une des dernières, peut-être la dernière, avant un aggiornamento dramatique qui se passera tôt ou tard dans un pays en pleine décomposition sociale, financière, industrielle, car je ne vois ni en Macron ni en Le pen quelqu'un capable d'être suivi par la population sans terribles rétivetés.
Pourquoi est-ce que je "semble totalement indifférent à l'éventualité de l'élection de l'un ou de l'autre" ? Je ne suis pas poète, je ne suis qu'un homme de Dieu, mais je vous réponds comme répondit la poétesse américaine Emily Dickinson, laissée toute seule, totalement ignorée, dans son petit coin du Massachusetts comme je le suis dans mon petit coin de Bordeaux-Arès. "Pourquoi êtes-vous si stoïque ?" lui demanda-t-on un jour. Elle dit (je n'ai plus le mot à mot en tête) : "Comment ne seriez-vous pas stoïque quand nulle personne capable de vous aider ne veut ce que vous offrez ?"
Je pense aussi que l'heure des Pèlerins d'Arès n'est peut-être plus si lointaine et que, dans cette éventualité, il n'est pas bon de se mêler à cette politique-spectacle (le guignol qui va avoir lieu ce soit à la télévision ? Non, je ne le regarderai pas. Je ne méprise pas les acteurs, mais ils ne m'intéressent pas) et à l'élection présidentielle dont ne pourra pas sortir, peu ou prou, la société que recommande d'établir La Révélation d'Arès. Nous sommes vraiment, mais vraiment, ailleurs.

03mai17 184C59
J’ai été surpris de lire la réponse au commentaire de notre frère Angel de Genève (148C28) : "L’âme est une qualité passive tant que vous vivez dans votre chair."
Je pensais que si la pénitence engendrait l’âme, à son tour, l’âme ainsi créée apportait, déjà à l’homme dans sa chair, une force ascensionnelle qui soutenait à son tour la pénitence ?
Bon, penser, n’est pas vérité…
En relisant les passages de La Révélation d’Arès, l’âme est effectivement à chaque fois passive et la pénitence active. Si la pénitence s’arrête, l’âme disparait : Rappelle à l'impénitent qu'il anéantit son âme (Rév d’Arès 16/15). Et même si le pénitent fournit l’effort pour achever son œuvre, c’est le Roi qui lui gardera son âme pour voile (17/4). Et c’est encore le Souffle du Père qui poussera la voile : D'une toile forte comme l'âme du repentant, comme la voile qui le pousse sous Mon Souffle vers Mes Hauteurs Saintes (33/26).
Merci pour toutes ces précisions qui nous ramènent à nous concentrer sur la pénitence sans jamais pouvoir être sûr d’avoir une âme.
Louis-Marie de Belgique

Réponse :
Merci, mon frère Louis-Marie, pour ce commentaire.
Ce commentaire évoque la "surprise" qui fut la vôtre en lisant ma réponse 184C28 au frère Angel de Genève, mais il répond à cette surprise comme je l'aurais fait moi-même. Avec sagesse vous avez fait la demande et la réponse. C'est bien.
Je vous souhaite une heureuse mission en Belgique.

03mai17 184C60
La pénitence est notre moteur pour être Un en soi [Rév d'Arès xxiv/1], chair,esprit et âme : Les trois seront réunis en Mon Jour (17/7)... Par l’âme il peut réchauffer ce spectre... que Je peux réchauffer de l’éclat de Ma Gloire (5/6) pour faire une lumière qui serait plus éblouissante que mille soleils (2/14).
Si c’est cette lumière qui éclaire Jésus de l'Intérieur (humain transfiguré) quand il vous parle à Arès en 1974, est-il juste de penser que l’âme illuminera de son éclat tout humain pour vivre cette transfiguration ? Alors ce sera Mon Jour (Rév d'Arès 31/8), dit le Père. C’est dans ce sens que je pense à l’énergie libre, puisque nous libérons plein d’énergie en devenant pénitents. Mais nous devons outrepasser la mort (en outrepassant le péché) d’abord pour connaître ce phénomène ? C’est bien cela ? Quatre générations ne suffiront pas [24/2].
Le sujet de l’âme est bon pour ce jour, merci de l’actualité spirituelle que vous nous apportez, cher Prophète.
Le Père nous dit : Je descends prendre racine au milieu de ta génération pour en être la vigne (Rév d'Arès 30/6), c'est-à-dire qu'Il s'intègre, s’installe par la forme de sa Parole, la vigne, et Il dit en même temps : Je souffle dans leur poitrine [4/11]... et aussi : ceux qui ne prononcent pas mon nom par qu’ils ont été scandalisés [28/4].
C’est délicat de parler de ce lien nourricier, car il est quelquefois seulement pressenti, et accompli surement aussi (?), mais ils séparent, non pas les croyants libres qui savent cela (Il y a autant de gens que de façons de croire, ce qui compte ce sont les actes), mais les athées qui refusent toutes remises en question face aux mots.
De toute façon on y vient : ils se nourriront de tes paroles sans savoir (Rév d'Arès 13/2). Il y a là un éclairage inégalable.
Le père est vraiment compatissant et nous appelle à la patience [Rév d'Arès 35/7] ! Quelle force, Trace d’Amour inconditionnel !
Alors je peux dire : Sa Parole n'est pas un enseignement dans le sens qu’elle nous déculture, nous détache, nous libère des enseignements trompeurs et de ces pouvoirs illusoires (Rév d'Arès 7/4). Les mots religieux que l’on peut lire ont une autre définition dans ce Message, mais qui n'est pas perceptible tout de suite à la première lecture puisqu’on lit surtout avec ce que l’on nous a appris.
Cette Parole ne passe pas que par les mots écrits, puisque notre piété libre s’y réfère chaque jour en lisant pour ne pas oublier d’accomplir cette Parole de vie, la pénitence (aimer, pardonner, se libérer des préjujés, etc.).
La religion a créé un cadre, mais avec le temps je perçois que seul notre lumignon individuel à choisi le Bien en nous est perceptible. Ce Message d’effort et de libération est absolu et permet à l’homme, s'il le veut, de se créer une âme, puis l’ha, puis la polone, qui annonce une évolution spirituelle. Il nous faut saisir "l’anse, la plus solide" (Ref. le Coran) pour que le monde de demain repose sur l’homme, le frère et sa force intérieure spirituelle !
Se construire une âme, ce vers quoi chacun de nous aspire à réveiller en soi, est vraiment un sujet formidable qui touche comme vous dites toute la famille abrahamique, car c'est un véhicule ascensionnel (entendu par tous) et que précise La Révélation d’Arès par ses versets : aussi léger qu’une fumée pure (Rév d'Arès 17/3)... et Comme une fumée pure il (Jésus) s’est élevé vers moi (32/3), un état d’être qualitatif chez l'humain qui le rendrait médiocre, lourd de médiocrité s’il ne s’élevait pas ! Ton âme c’est ta Bonté ! Infinie!
"Il y a un spectacle plus grand que la mer, c’est le ciel ; il y a un spectacle plus grand que le ciel, c’est l’intérieur de l’âme, disait Victor Hugo.
Pauline S. d'Île de France

Réponse :
Je ne vous suis pas en toutes choses que dit votre commentaire, ma sœur Pauline. Vous dites, c'est vrai, quantité de choses vraies et fortes, mais pourquoi dites-vous ceci : "Alors je peux dire : Sa Parole n'est pas un enseignement dans le sens qu’elle nous déculture, nous détache, nous libère des enseignements trompeurs et de ces pouvoirs illusoires (Rév d'Arès 7/4)" ? Non, vous ne pouvez pas dire cela, car la Parole de Dieu est, au contraire, un enseignement dans le sens qu’elle nous déculture, nous détache, nous libère des enseignements trompeurs et de ces pouvoirs illusoires (Rév d'Arès 7/4). Mais il ne s'agit peut-être que d'une maladresse de style. Le sens que donne La Révélation d'Arès à pénitence nous déculture, puisqu'il nous éloigne complètement du sens qu'a donné au mot la religion chrétienne. De même les sens de culte, prière ou vraie piété, baptême, sont différents de ceux que donne à ces mots-là la religion.
Merci, ma sœur Pauline, pour ce beau commentaire, caractéristique de votre personnalité singulière.

03mai17 184C61 
Aujourd'hui j'ai honte, j'ai honte, j'ai honte je n'ose pas me regarder dans la glace, car dimanche il se pourrait bien que j'aille voter Le Pen.
Je voulais voter Fillon comme vous, mais à la dernière minute examinant de plus prés les document de Dupont-Aignan, j'ai trouvé ce dernier excellent. En fait c'est le seul valable.
J'ai voté Dupont-Aignan finalement.
Vous avez écrit : "Autrement dit, nous nous efforçons de casser le mécanisme laborieusement mis en place en nous par l'école républicaine et aussi la religion quand nous naissons dans des familles de croyants. Qu'entends-je par le mot mécanisme ? Ce qui s'impose à nous par les réflexes que l'éducation nous a fabriqués".
C'est un peu excessif. Il ne faut pas mettre sur le même plan la République, l'école républicaine (ainsi que la religion) et la politique actuelle de la France qui est une autre chose.
À propos de ces élections un nouveau clivage apparait. Comme vous le dites vous même il arrive des moments où les mécanismes deviennent si usés qu'ils se brisent d'eux-mêmes. On change de clivage. Ce n'est plus le clivage gauche-droite traditionnel, mais au delà du débat européen c'est le clivage sur l'identité nationale, nous entrons dans une nouvelle ère.
Cela dit, il y aura toujours la gauche et la droite, bien sûr. Je ne comprend pas tout dans ces elections, je comprend pas pourquoi on dit que Macron est la continuation de hollande il me semble au contraire que Macron apporte quelque chose de different.
Macron est un mondialiste. La mondialisation et la totale perte d'indépendance de la France, déjà bien soumise à l'Union Européenne est son programme !
Macron a dit "il n'y a pas de culture francaise" et " la colonisation en Algerie est un crime contre l'humanité".
Macron est pro-immigration, même si, je suppose, il va dire qu'il est pour une immigration choisie. Si les nations occidentales continuent à permettre ou plutôt à encourager l'immigration massive des pauvres du monde...
L'Afrique aura quatre milliards de personnes en quelques décennies, comme un exemple d'une croissance démographique rapide et insoutenable des pauvres du monde.
Comment une nation occidentale peut-elle préserver son héritage ethnique, son héritage culturel, sa société civile pacifique et sa prospérité économique, si des centaines de millions, voire un milliard ou plus de pauvres musulmans, chinois, bangladais, africains, etc tentent de briser les portes ?
Je crois que nous ne sommes pas d'accord à ce sujet.
Une telle migration continue de la masse des pauvres du tiers-monde est tout simplement impossible et conduira à la destruction des héritages ethniques, des héritages culturels, des sociétés civiles pacifiques.
Cela dit son programme économique n'est pas obligatoirement mauvais. C'est du capitalisme "à visage humain".
J'ai voté Dupont-Aignan finalement, il n'est pas passé mais voilà qu'il se rallie à Le Pen. Il sera le garant d'une pluralité politique et empêchera Le Pen d'abuser.
Yvan B. d'Ile de France

Réponse :
Vous dites, frère Yvan : "Il ne faut pas mettre sur le même plan la République, l'école républicaine (ainsi que la religion) et la politique actuelle de la France qui est une autre chose." Mais vous oubliez que La Révélation d'Arès ne fonde pas une religion ; elle constitue un véritable plan de société et ce plan de société ne correspond absolument pas à ce que nous propose la politique. Donc, pour moi "la République, l'école républicaine (ainsi que la religion) et la politique actuelle de la France" ne sont qu'une seule et même chose qui ne correspond pas du tout au monde changé, monde de pénitents, que le Père nous charge de recréer (Rév d'Arès 28/7).
Ceci explique assez pourquoi je ne donne pas de consigne de vote. La seule chose qui m'intéresse dans la politique, c'est de savoir si la politique qui dispose de moyens coercitifs empêchera ou n'empêchera pas notre mission de s'exercer en public. Je ne connais rien des intentions de Macron et de Le Pen dans ce domaine. Alors, je m'abstiens, parce qu'en dehors de la question de la liberté de mission spirituelle, je suis le défenseur d'une Révélation venue du Créateur dont le projet de société  n'a rien à voir avec un projet de société politique, quel qu'il soit. Vous êtes de ceux qui pense que les questions qui intéressent le Ciel sont une chose et que les questions qui intéressent la politique en sont une autre. Je ne pense pas que ce soit le cas pour ce qui est de La Révélation d'Arès. Elle dit : La Vérité, c'est que le monde doit changer (28/7)... le monde, et donc pour le Père le monde est bien le fond de sa Parole d'Arès. Le monde qu'envisagent la politique, la finance, les idées générales n'est pas du tout celui dont parle La Révélation d'Arès.
Je dis que je ne voterai pas le 7 mai qui vient, parce que ni Macron ni Le Pen ne me semble propre à aider notre mission. J'ai espéré de l'aide de Mitterand ou de Sarkozy et je n'ai rien reçu, seulement la paix, ce qui n'est pas rien, je vous l'accorde. mais de Macron ou Le Pen je ne suis même pas sûr d'avoir cette paix, pour de multiples raisons, directes ou indirectes. Mais je laisse chacun de mes frères faire comme il l'entend. Nous sommes des croyants libres. Croyez-vous, de toute façon, que mes frères m'écoutent en toutes choses ? Oh, mais non ! Ayez honte ou n'ayez pas honte de voter Le Pen, cela me laisse impassible, comme dit la sœur Juliette (184C58).

05mai17 184C62
Bien cher Nabi,
L’âme me semble l’évidence de la Vie elle-même qui se vit au plus intime : Tout homme sait Qui Je suis, quand Je lui parle  (Rév d’Arès 1/9). L’âme est comme l’Eau, dans laquelle nage le poisson-eau. Le poisson ignore que sans l’eau, il ne peut plus vivre. L'être humain peut en retrouver la conscience. Ainsi, l’âme n’est pas quelque chose, elle est tout simplement ; elle est l’élément essentiel dans laquelle nous vivons tous, qu’on le veuille ou non, c’est comme cela.
Je veux dire, elle n’est pas un objet, que mon mental pourrait analyser et comprendre, et qui pourrait affirmer : L’âme, c’est ceci ou cela. L’âme est comme une fumée pure, dit La Révélation d’Arès. À l’instant où je voudrais la définir, la saisir, la prendre, avec ma main ou mon intellect, elle m’échappe. Elle est insaisissable. J’aime l’approche délicate de La Révélation d’Arès, car elle n’a rien de statique, d’intellectuellement rigide, de fixe. Elle est tout le contraire d’une prison.
Vous écrivez : "L'âme est Dieu en l'homme. Dieu nous demande de ranimer l'âme en nous, parce que nous détenons une part de Lui-même, parce qu'en nous reconstituant, nous partageons avec Lui la Vie qu'Il nous a prodiguée." Que dire de plus, tout est là : Retrouver cette part de nous–mêmes oubliée est le chemin qui mène à la Vie, l’Exode véritable.
Inversement, nous avons tous vécu dans notre vie, des moments de vide, de manque, de désolation, de non-sens, de déprime. C’est une réalité incontournable. Ne serait-ce pas un symptôme de notre absence d’âme, à l’image des spectres errants dans des univers glacés ? De nos jours où la dépression et autre mal-être analogue sont une épidémie, il y a urgence de construire son âme, de la réveiller par la pratique du Bien et l’intelligence du cœur. C’est aussi un bon plan d’action pour le changement du monde.
On se croit uniquement corps physique et personnalité, séparée des autres. On a oublié notre véritable patrie, car nous sommes focalisés, hypnotisés uniquement par la médiocrité de la politique.
Un adage Indien dit : "Prends soin de ton corps, pour que ton âme ait envie d’y rester !" On pourrait tout aussi bien inverser la phrase et dire : "Prends soin de ton âme, pour que ton corps aie envie de vivre. Chair, âme et esprit ne font qu’un. De là, l’idée maitresse géniale de La Révélation d’Arès : construire son âme par la conscience et la pratique du Bien : Sois un dans toi ! (Rév d'Arès xxiv/1).
Voici une histoire : Un jour, un ethnologue part en Australie pour étudier le fonctionnement des aborigènes. Ce peuple était nomade et les aborigènes marchaient de longues journées dans le désert. À plusieurs reprises, l’ethnologue observa le fait qu’ils s’arrêtaient et restaient presqu’immobiles, sans en profiter pour boire, manger, se reposer : Ils s’arrêtaient tous debout, immobiles, puis repartaient de nouveau. Intrigué, après avoir observé plusieurs arrêts sans raison apparente, il leur demanda à quoi cela servait de s’arrêter de la sorte. Ils lui répondirent qu’ils attendaient leur âme.
Je trouve cette histoire inspirante. Notre monde est emporté dans une course folle, un monde qui n’écoute plus son âme. L’âme a besoin de temps libre pour se construire.
Je voudrais ajouter ici quelque chose qui ne sera peut-être d’aucun intérêt pour certains, mais qui est néanmoins dans le contexte du thème. Quand j’ai lu pour la première fois La Révélation d’Arès, j’ai été stupéfaite de lire que l’âme s’écrit et se prononce l’ha par le Créateur. De fait, vous écrivez : "Jésus appelle l'âme l'âme en 1974. Le Père l'appelle l'ha en 1977. Le h de ha n'est pas prononcé ; je l'ai ajouté pour éviter au lecteur de confondre ha avec a (troisième personne du présent d'avoir) ou avec à (préposition)." L’ha, me rappelait un livre que j’avais lu dans le passé, avec attention, de André Padoux : "L‘Énergie de la Parole" selon l’alphabet sanskrit. J’ouvre ce livre et je lis : "Le son ‘ha’ quant à lui, est généralement pris comme symbole de l’énergie. Il est, en quelque sorte, l’aspect "condensé" de l’énergie du Sans Égal. Il est à la fois tout semblable à l’énergie du Sans Egal, et aussi représentant la forme qu’elle prend, lorsqu’elle se manifeste dans l’univers." Voilà qui est intéressant. Je peux bien supposer que vous ne saviez pas que l’ha, nommé ainsi dans Le Livre par le Créateur, était un son, une lettre clé, (la dernière de l’alphabet sanskrit) avec une signification métaphorique, dans la tradition védique. Elle signifie le long chemin de "retour" de l’âme vers son origine, après toutes les péripéties de la vie, symbolisées par toutes les lettres de l’alphabet. Avec toutes les lettres, toutes les constructions de phrases, de paroles et d’actions sont possibles = "le bruit d’hommes".
Veillons à ce que ce bruit d’homme, inévitable, soit au service du Tout Autre, vers lequel nous, en tout cas, nous nous efforçons de revenir.
Véronique C. de Belgique

Réponse :
Comme par l'Écriture nous savons très peu de choses de l'âme, votre façon d'en parler dans ce commentaire me paraît très bonne.
Vous posez une question : "Nous avons tous vécu dans notre vie, des moments de vide, de manque, de désolation, de non-sens, de déprime. C’est une réalité incontournable. Ne serait-ce pas un symptôme de notre absence d’âme, à l’image des spectres errants dans des univers glacés ?" Et là je réponds : Non, en ce qui me concerne en tout cas, j'ai traversé depuis quarante trois ans bien des "moments de vide, de manque, de désolation, de non-sens, de déprime," mais ayant toujours été un pénitent, m'étant en tous cas efforcé d'être pénitent, je n'ai jamais assimilé l'idée de ces vide, manque, désolation, non-sens et déprime à l'idée d'âme disparue. Je crois au contraire que, tant que nous vivons dans la chair, tant que bat notre cœur et fonctionne notre cerveau et tant qu'en même temps sont agacés, voire exaspérés, nos nerfs et sont mises à vif nos émotions, les vide, manque, désolation, non-sens et déprime nous éprouvent régulièrement, mais notre âme prospère d'autant mieux que nous faisons face à ces épreuves dans la pénitence.
Merci, ma sœur Véronique, pour ce commentaire.

05mai17 184C63
Vous êtes un antimacronniste qui ne veut pas dire son nom et ne pas voter Macron est comme voter Le Pen.
Je ne suis pas Pèlerin d'Arès, mais ma fille l'est et je l'ai prévenue ce matin.
Je lui  ai dit : "Toute la presse parle du naufrage de Marine Le Pen. C'est une Stalinette ; elle l'a montré face à Emmanuel Macron ! Cet homme sera le sauveur de la France. Si tu persistes à suivre les conseils donnés par le blog de Potay, tu contribues à précipiter la France dans une situation catastrophique ! Le chômage va devenir pire. Les banques, déjà pointilleuses concernant les dépôts et les retraits, vont devenir des goules dévoreuses de notre argent ; elles ne garantissent nos fonds qu'à concurrence de 100.000 € mais ça va descendre à 50. ou 30.000 € et le reste nous sera volé sous prétexte de redresser le pays. Le Pen, c'est la soviétisation, la communisation totale de la France, me disait Jean-Pierre (mon mari) hier. C'est ça que tu veux ?! D'accord, je ne suis plus Catholique et je comprends que tu ne veuille plus de la cosmogonie religieuse, et de ce point de vue la perspective de Potay est une tranchée d'évasion, mais fais attention où elle va t'enfermer au bout, dans la politique du pire !"
Je sais que vous n'afficherez pas ce commentaire, trop négatif à vos yeux, mais je tiens à vous dire ce que je pense. Le Pen c'est même la fin de l'art, que ma fille aime tant et la fin de l'art, c'est la nation livrée à des esprits grossiers. Oh, Le Pen pourrait bien nous donner une remarquable organisation, mais ça a un coût humain énorme et c'est au prix de l'enfermement total. Plus personne ne pourra entrer en France, c'est sûr, mais plus personne ne pourra en sortir. Et ta mission pour la pénitence, elle est cuite d'avance. Le Pen va nous imposer une France ultra puritaine avec des drapeaux, des clairons, des copinages avec les néo-nazis qui passeront bientôt pour des frères d'armes après avoir été nos assassins. Je ne doute pas que le but de Le Pen, c'est d'imposer à la France une rationalité techno-économique patriotique poussée à l'abrutissement. Ce sera de la modernité à l'envers. On va tous être égaux, mais par défaut. Nous allons être réduits à peu. On va rétablir la peine de mort. On va revenir à la France dont rêvait Thorez.
Vous êtes un être nuisible. Avec vos airs de bon patenôtre, vous allez entraîner vos disciples dans je ne sais quelle catastrophe dont vous, Potay, serez la première victime, n'en doutez pas !
Catherine D. de Paris

Réponse :
J'affiche votre commentaire "trop négatif", contrairement à ce que vous prévoyez. C'est un modèle d'excès d'exécration à mes yeux assez exceptionnel, que je ne veux pas cacher à mes frères et aux lecteurs de ce blog, parce que nous devons regarder en face toutes les réalités qui bouillonnent dans le sillage de La Révélation d'Arès. L'homme qui avance sur le sentier des Hauteurs dans le soleil du matin ne peut cacher son ombre qui avance avec lui. Il doit la voir. Il n'y a que dans l'espace où voleront nos âmes ou dans l'Éden revenu après le Jour (Rév d'Arès 31/8) que es ombres disparaîtront.
Votre exécration est d'un type plutôt rare, ou en tout cas d'un type plutôt rarement avoué. Je sais depuis longtemps qu'on ne nous suit pas, qu'on me prend pour un illuminé ou un escroc et qu'on prend mes frères pour des rêveurs proposant la "bonne fête sans lendemain" du proverbe que, dans ma jeunesse, on entendait beaucoup pour souligner, avec ironie ou colère, les suites désagréables des efforts, qui sont pour nous ceux de la pénitence dans la joie et la fête (Rév d'Arès 30/11). Le genre d'accusation qu'est la vôtre, je ne l'ai pas souvent entendu.
Je ne voterai pas plus Emmanuel Macron que Marine Le Pen, non parce que je renierais aveuglément le premier comme "sauveur de la France", et que j'applaudirais à Marine le Pen comme "Stalinette", mais parce que je crois venu le moment de sagesse. Je dois me dégager complètement de la politique, dont je n'ai, comme prophète du Père, rien à attendre, de quel que bord elle soit.
Les banques ? Mais la Banque Postale, qui n'était pour moi qu'une banque de dépôt, à laquelle je n'ai jamais demandé de crédit, a supprimé mon compte sans explication il y a cinq mois, m'adressant un chèque du montant de mon dépôt avec une lettre bateau me disant que mon compte n'existait plus, après que j'eus été un client absolument sans histoire des Comptes Chèques Postaux et de la Banque Postale durant un demi-siècle ! Et savez-vous qu'aucune banque n'accepte de m'ouvrir un compte, rien qu'une compte de dépôt, en dehors de celle dont je suis client depuis quarante-quatre ans, qui elle aussi a, il fut un temps, essayé de se débarrasser de moi sans raison avouée ? Alors, vous savez, Catherine, je n'attends pas grand chose des banques, que ce soit sous le règne du roi Macron ou sous celui de la reine Le Pen. Je suis réduit à la situation d'un trafiquant de drogue qui ne sait où mettre son argent, sauf qu'un trafiquant de drogue gagne beaucoup d'artent, alors que j'en gagne peu et que ce peu me permet seulement de vivre d'une part, d'économiser pour faire des travaux au Pèlerinage (nous attendons toujours notre permis de construire pour agrandir... autre obstacle que la politique ne se presse pas de lever ; j'ai l'impression de demander la permission de construire une Ligne Maginot à Arès) et aider nos missions autant que cela m'est possible. Je viens de changer ma voiture, car je roule encore beaucoup pour ma mission, mais à bientôt 88 ans personne ne me fait un centime de crédit, je suis vu comme un mort sur pattes, un zombie... de surcroît considéré comme dangereux. Alors, vous savez, Catherine, les faveurs que me ferait Macron plutôt que Le Pen, je n'y croit pas. Je n'ai pas personnellement le moindre intérêt à élire plus l'un que l'autre.
Ceci dit, je ne donne aucune consigne de vote et je ne me permets pas de critiquer mes frères pour leurs choix. J'ai une respect total pour la vie de chacun et je ne juge personne. Votre fille (je ne vois pas de qui il s'agit) peut voter pour qui elle veut ou peut ne pas voter. Ma réflexion est ailleurs. Je sais que notre mission est difficile parce que nous n'avons pas d'ancrage populaire, et je sais qu'il serait temps que nous pensions à établir cet ancrage. Déjà nous avons créé un peu partout un courant de sympathie et c'est déjà beaucoup. Beaucoup mais pas assez. J'ai conscience de la nécessité de cet ancrage, mais y procéder sans entrer en politique au sens qu'on donne aujourd'hui à politique n'est pas chose aisée. Voilà plusieurs mois qu'en abordant, dans ce blog, le thème des petites unités humaines autogérées, souveraines, dans une fédération, et, depuis "Mosaïsme des pénitents" #176, le thèmes de la nature spirituelle des habitants de celles de ces petites unités que formeront des pénitents, je mets en place peu à peu dans notre Assemblée un état d'esprit qui permette de doubler notre message spirituel d'un message social viable et cohérent.
M Macron est pratiquement assuré de gagner, mais il redoute un absentéisme massif qui lui donnerait l'impression de ne pas être désiré par tout le monde. Je suis désolé pour M Macron et pour vous Catherine, d'être de ces absents, mais je ne prétends pas que c'est de M Macron que je ne veux pas. Je ne veux pas plus de Mme Le Pen. Je ne veux plus de politique.
Il y a un moment où ce genre de rupture se produit : J'ai voté Fillon le 23 avril et puis crac ! Fillon n'a pas été élu pour le deuxième tout, ce fut comme pour me dire : Il est temps de passer à autre chose. Après 43 ans j'ai enfin décidé d'admettre que je ne pourrais jamais attendre quoi que ce soit de la politique. Mais je crois que, pour d'autres raisons, quantité de Français attendant autre chose. À nous de les convaincre qu'il existe autre chose depuis 1974. On agite beaucoup le chiffon rouge de la menace sécuritaire pour sortir les Français de ce qu'on croit être leur torpeur, mais qui n'est que leur lassitude au bout de décennies d'attente de ce qui ne vient pas et ne viendra jamais par la politique, et les inciter à aller voter. À vous entendre, Catherine, il faut voter Macron pour éviter le chaos. Il y aura chaos, de toute façon, parce que la crise que traverse notre société n'est pas politique, elle est beaucoup plus profonde, et c'est là, dans ces abysses encore peu distincts, que nous devons nous situer, nous Pèlerins d'Arès.
Nous avons accepté jusqu’ici la chape de plomb politique qui nous a écrasés, condamnés à la rue, seul lieu où nous pouvons nous exprimer, mais nous représentons une population faible en nombre mais puissante en Dessein, en projet : le Bien seul vaincra le Mal. C'est tellement évident ! Je crois que notre espérance peut devenir majoritaire, en tous cas importante, un jour, un jour peut-être plus très lointain. La question n'est pas de tourner le dos aux urnes, mais de repartir dans une autre direction. Et si l'on veut encore parler, à tous crins, de politique, je crois que l’abstention est une attitude politique raisonnable face à la fiction politique !
Oui, j'espère une désaffection massive des votants. Votre poulain M. Macron sera élu, de toute façon. Peut-être sera-t-il plébiscité. J'espère qu'il ne le sera pas. Je n'en sais rien aujourd'hui. La désaffection massive, si elle se produit, me semblera être le signal de quelque chose de nouveau, de plus nouveau que M Macron, en tout cas, lequel ne me paraît représenter qu'une formalité, parce qu'il souffrira, de toute façon, comme toutes les vieilleries, d'une sorte d'illégitimité, il souffrira de n'être qu'une sorte de vitrine. Il n'a pas encore eu sur le dos les syndicats... L'avenir n'est pas rose pour lui. Et si je me trompe, allez-vous me dire, Catherine ? Eh bien, tant mieux pour vous, vous aurez ce que vous souhaitez, non ?
Je ne sais si ce qui attend la France, c'est l’intrusion des hommes d’affaires de type oligarque qui s’imposeront de plus en plus comme un troisième pôle dans le pouvoir que se partageront le cercle présidentiel et l’administration, lesquels, pour ce faire, se frayent des passages... Mais qu'est-ce qui peut sortir d'une collusion Macron, Bayrou, Valls, Hollande, Médef ? Qui pourra se régaler d'une pareille soupe ? Cette soupe veut prendre la couleur d'une union sacrée ? Mais contre quoi ? Contre Mme Le Pen ? Allez donc ! Ils savent bien que Mme Le Pen ne changerait pas grand chose. L'union sacrée est contre le non-dit, contre une autre façon de penser la vie, contre une façon de voir l'homme et sa vocation qui fait peur au sénat qui prend toujours la même queue de vache qui mugit (Rév d'Arès xxxv/2). C'est dans ce domaine que nous avons quelque chose de puissant à dire. Alors, pourquoi voterais-je, puisque les dés sont jetés avant l’élection ? Je le crains bien, rien ne changera vraiment, en tout cas pas pour nous Pèlerins d'Arès ? Pour nous Pèlerins d'Arès, ce n'est pas l'avenir politique du monde notre souci, mais son avenir spirituel. La Vérité, c'est que le monde doit changer (28/7).

05mai17 184C64
Bien aimé frère Michel,
Ce mail pour vous indiquer (si vous ne l'avez pas déjà lu) un article du "Monde des religions" dans lequel Marine Le Pen et Emmanuel Macron exposent leurs conceptions de la laïcité. La position de Marine Le Pen est connue. Celle d'Emmanuel Macron beaucoup moins. C'est en cela que cet article est intéressant, car en grand favori des sondages, il y a de fortes chances que notre mission ait affaire à lui et c'est là que le bât blesse.
Si dans l'ensemble les propos d'Emmanuel Macron paraissent plus mesurés et respectueux de la "liberté de conscience individuelle" (comme il le rappelle en réponse à la première question qui lui a été posée) que ceux de Marine Le Pen, tenante d'une conception autoritaire et stricte de la laïcité, arque boutée sur la défense d'une identité française menacé par l'islam, Emmanuel Macron déclare vouloir "démanteler toutes les associations qui appellent à la violence ou prônent des valeurs ouvertement contraires aux lois de la République." et s'il parle de la possibilité de "vivre librement sa foi" il ne parle que de la possibilité "d'affirmer ses convictions philosophiques ou politiques".
Certes, ses propos ont été tenus dans un contexte marqué par le terrorisme et le fondamentalisme islamiques, mais je ne peux pas m’empêcher d'y lire ou d'y voir, une menace pour notre mission et tous les mouvement qui sortent du politiquement et du penser correct. À l'évidence, notre mission a mangé son pain blanc. Quand j'ai réalisé mes films sur la laïcité et la petite communauté musulmane de Montreuil (entre 2006 et 2010), je pensais me préparer à lutter pour défendre notre mouvement, nos lieux de mission et de prière en étudiant à fond ce qui fait la spécificité de la société française sur le terrain de la laïcité. Mais je pensais que ce serait l'expansion de notre mission qui provoquerait une adversité similaire à celle que connaissent les Musulmans aujourd'hui. Je ne pensais pas que l'histoire s'accélèrerait aussi vite.
Je me rends compte à quel point nous sommes impréparés, en manque d'unité autours du prophète, apathiques et moutonniers par certains cotés, et collectivement inconscients des enjeux historiques et sociétaux de La Révélation d'Arès. Comment remédier à cela ? Nos pénitences sont si lentes...
Je ne desespère pas pour autant, mais une chose est sûre : "Va falloir être forts" comme vous nous l'avez écrit sur votre blog (entrée 0021 du 23avril2006).
Je vous embrasse et prie avec vous
Éric D. d'Île de France

Réponse :
La réponse d'Emmanuel Macron disant qu'il fera "démanteler toutes les associations qui appellent à la violence ou prônent des valeurs ouvertement contraires aux lois de la République," nous a déjà été signalée dans ce blog, mais j'ignorais que c'était écrit noir sur blanc dans "Le Monde des Religions". Merci de nous apporter cette précision. J'espère qu'il n'a prononcé ce mots que dans la perspective du "terrorisme et du fondamentalisme islamiques", comme vous le précisez.
Notre mission a-t-elle "manqué son pain blanc" ? Non, je ne dirais pas cela, parce que notre mission n'a eu que la rue pour s'exprimer, la rue où les gens passent à toute vitesse non pour se promener et s'arrêter au premier venu leur adressant la parole, mais pour aller à leur travail, à leurs courses, à la maison, à l'école chercher les enfants. "Arrêter les gens dans la rue, c'est comme vouloir arrêter le vent qui y passe," ai-je dit à maintes reprises à nos frères missionnaires en ajoutant : "Mais ne vous découragez jamais, parce que c'est mieux que rien. Jésus s'exprima une fois dans une synagogue à Nazareth et faillit y perdre la vie ! (Luc 4/28-30) Alors il prêcha ensuite sur les chemins, les places, les lieux publics."
M Macron ne va quand même pas modifier la Constitution pour en retirer les mots qui donnent aux citoyens la liberté d'expression. Nous avons cette liberté d'expression et on ne nous laisse que la rue pour l'exercer, nous avons, dirais-je, plutôt mangé notre pain noir. Le pain blanc, ce sera quand nous pourrons nous exprimer devant un micro, ou une caméra, ou dans les pages d'un grand journal, de temps en temps. Vous vous rendez compte  qu'il existe, par exemple, "Le Monde des Religions", que vous citez dans votre commentaire, et que nous, qui existons depuis quarante-trois ans, nous n'avons jamais été invités à nous y exprimer ? C'est à peine croyable. C'est le pain noir, oui. "Le Monde des Religions", voilà un journal qui vole son titre.

05mai17 184C65
Initiative Citoyenne Mondiale pour la Paix
Bonjour,
J'ai laissé un message sur le répondeur téléphonique d'Adira [Association pour la Diffucion Internationale de La Révélation d'Arès]. C'est parcequ'une amie m'avait envoyée le livre de La Révélation d'Arès et que je souscris à son Message que je me permets de vous demander si vous voudriez bien participer à une initiative citoyenne mondiale pour le 8 mai à 14h devant les mairies de chaque commune.
Avec ma compagne nous lançons cette initiative pour donner un signal que la paix doit être défendue et que c'est à chacun de le faire. Nous voulons contrebalancer la propagande belliciste médiatique dominante et montrer que tout le monde ne cultive pas des valeurs destructrices.
Je vous joins le texte de l'affiche que j'ai publié sur Facebook, j'espère que vous voudrez bien rejoindre cette initiative et la diffuser auprès des pèlerins et en dehors.
Bien amicalement,
Loïc B . de Suisse
Initiative pour la paix

Réponse :
Votre offre arrive beaucoup trop tard pour que nous puissions vous témoigner notre fraternelle sympathie, mon frère Loïc. Pour la France, les élections présidentielles devant avoir lieu dimalche 7 mai, il sera impossible que des frères et sœurs de France puisent préparer quoi que ce soit pour faire in piquet devant quelques mairies. Mais pourquoi des mairies ? Les mairies ne sont pas connues, pas en France du moins, pour avoir quelque lien avec la guerre. Les casernes, oui, et encore ! Actuellement les Français sont heureux d'avoir dans le villes, les gares, les aéroports, les patrouilles de soldats les protégeant contre le terrorisme. Autrement dit, je pense que l'Initiative Citoyenne pour la Paix a besoin de réfléchit plus avant pour trouver des types de manifestation mieux ciblés.
Ceci dit, vous avez raison d'être contre la guerre. Je vais avoir 88 ans et, adolescent, j'ai vécu la guerre 1939-45.
J'habitais Suresnes, banlieue immédiate de Paris, ville où il y avait le Fort du Mont Valérien où les Allemands fusillaient chaque matin des les fossés et dans un quartier en grande partie réquitionné par la Luftwaffe (Armée de l'Air) qui tenait les nombreuses batteries de DCA qui portégeait notre ville très usinière. C'est bien pourquoi je reste un partisan de l'Union Européenne, fondée pour que ne revienne plus jamais la guerre.
Car il n'y a qu'une seule guerre, toujours la même depuis la nuit des temps. Il n'y a toujours qu'un projectile, le même perpétuellement lancé, que ce soit une pierre qui fait en 1218 éclater la tête de Simon de Montfort (qui ne l'avait pas volée) sous les murs de Toulouse, ou un boulet qui décapite, éventre, mutile en 1805 à Austerlitz, ou un obus qui déchiquète en 1943. Oui, toujours la même guerre, qui tue, seulement racontée de points de vue différents.
Et dans le moment présent où Kim Jung-Un menace de couler un porte-avion US et où Donald Trump menace de répliquer par la guerre, on voit bien que le renoncement aux armes n'est pas pour demain. Dans ce monde il y a toujours des préjugés, des peurs, des rages et des envies d'en découdre profondément incrustés pour provoquer des conflits armés, les appels à la paix sont plus que justifiés, mais en même temps on a la quasi-conviction qu'ils ne servent pas à grand chose, s'ils ne sont que des appels à la paix. Il faut les allier à des Appels au Bien, à l'amour, au pardon, à l'intelligence du cœur libre de préjugés.

05mai17 184C66 
Je n'ai pas pour habitude de laisser deux commentaires sur une entrée, mais j'ai reçu il y a quelques jours une nouvelle que je souhaitais partager avec vous.
Frère Michel, vous avez un peu connu mon grand-père paternel Antoine P., qui avait participé à plusieurs ateliers organisés à Paris (si ma mémoire est bonne). À une époque, il vous avait même envoyé la demi-dîme. Malheureusement, il considérait qu'il avait "fait sa vie dans le catholicisme" et ne se sentait pas d'en sortir. Aujourd'hui, mon grand-père, qui a un an de plus que vous, perd la vue (je ne peux m'empêcher de penser à Isaac) et a décidé d'être interné dans un EHPAD [établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes] où son épouse est décédée l'année dernière.
J'étais en colère quand j'ai appris cette nouvelle, car je ne supporte pas l'idée que ma famille puisse mourir ailleurs que chez moi, à mes côtés. La vision de mon grand-père agonisant dans une maison de fous (l'état mental des autres patients laisse évidemment à désirer) m'est insupportable. Et je trouve que c'est une fin triste. Dans un premier temps, j'ai cédé au jugement : "Comment ?! Un homme si cultivé, qui certes a fait des erreurs, mais qui n'a vraiment pas eu la vie facile, va mourir seul comme un chien ?!"
Et c'est en relisant les commentaires ainsi que vos réponses, que je me suis rappelé que je ne devais pas céder au jugement d'une part, et que d'autre part, la manière dont mon grand-père mourra importe peu. Le bonheur ne se mesure pas en années, mais en éternité [Rév d'Arès 36/23].
Même si je préférerais de très loin être à ses côtés, il n'en reste pas moins libre de mourir où et comme il le souhaite. Mon grand-père a toujours eu beaucoup de considération pour La Révélation d'Arès, dont les éditions 2009 et 1989 sont toujours dans sa bibliothèque, ainsi que Le Pèlerin d'Arès 1990. Je profiterai de ces derniers moments passés avec lui, mais il me manquera terriblement. Il est un des seuls membres de la famille à qui je peux parler de notre mission sans haussement de sourcils ou désapprobation. Il n'a toujours eu que respect et amour pour les Pèlerins d'Arès, et nous a toujours encouragés à poursuivre notre mission. Peut-être sait-il, au fond de lui, que cette mission est vitale. Et peut-être la rejoindra-t-il après la mort !
Alexandra P. d'Île de France

Réponse :
D'abord, avant toute chose, quand vous verrez votre grand-père Antoine, embrassez-le pour moi, et dites-lui que je le mets dans mon "hôpital" (mon cœur) et que je ne cesserai d'avoir pour lui une pensée fraternelle. Je prierai aussi avec lui, qu'importe que sa prière soit catholique. Je me souviens de lui, un homme discret, et je suis heureux de savoir qu'il avit pour La Révélation d'Arès tout le respect que mérite ce livre venu de Dieu.
Vous me dites que votre grand-père Antoine devient aveugle. Je crois qu'il ne voyait que d'un œil et si, hélas, cet unique œil devient malade, il perd totalement la vue, bien entendu. Comme mon œil gauche est partiellement perdu et que je ne vois plus vraiment, au sens de voir, que de l'œil droit, je deviendrai moi aussi aveugle si cet unique œil valide (mais qui faiblit) me lâche. Alors me revient ces mots de Georgio Morandi, peintre et graveur italien mort, je crois, en 1964, un des maîtres de ce qu'on appelle la "peinture métaphysique : "Je crois que rien n'est plus abstrait, plus irréel, que ce que nous voyons avec les yeux tel que nous le voyons et le comprenons. La matière existe, bien entendu, mais elle est sans signification intrinsèque propre, telle que les significations que nous y attachons. Nous seuls savons qu'une tasse est une tasse, un arbre est un arbre." Que voulait-il dire par là ? Je crois qu'il voulait dire que les formes, les objets, les ombres et les lumières, les images, ne sont pas des mots et que ce que les yeux voient n'explicite pas toujours ce qu'ils sont. Le grand philosophe Emmanuel Kant disait quelque chose de semblable, à savoir qu'on n'accède jamais à la chose en soi, que voir ce n'est pas voir le monde réel, c'est seulement voir ce que nous en percevons.
La position du voyant est phénoménologique : Regarder quelque chose n'est pas distinct de notre expérience du monde. Une forme, une image, une personne, n'existe que dans la perception que l'on en a. Alors, je me dis que le jour où je ne verrai plus, j'aurai peut-être une perception du monde plus vraie que ce que mes yeux me disent.
Votre grand-père a peut-être aujourd'hui du monde une vision plus vraie que ce qu'il voyait avec ses yeux.
Voilà pourquoi nous ne voyons pas l'âme. À quoi cela servirait-il ?

06mai17 184C67
L’âme ou l‘ha me fait penser à extrait ci-dessous des Rig Veda que vous aviez cités devant nous à Paris en mars 2011 qui parle par lui-même et me fait penser, si je puis dire, à l'âme primordiale : Dieu était seul dans l’Univers enfermé en Lui-même, et en créant Adame par Amour à son image et ressemblance (Genèse 1/26), Il s’est multiplié dans la chair de l’homme pensant et Il en a fait un Dieu (Rév Arès 2/13-14):
Avant la création, il n’y avait rien, ni visible, ni invisible, ni mort, ni immortalité, le Créateur seul existait, le Créateur seul respirait, mais on ne sentait rien, on ne sentait pas Son Souffle, car il n’y avait personne pour Le sentir. Il était enfermé en Lui-Même.
Et l’Amour fut à l’origine de la Vie et c’est de Sa Sagesse que jaillît la première Semence. (Rig Veda).
Je vous embrasse ainsi que Sœur Christiane et je clame avec vous.
Didier Br. d'Île de France
Boule de l'Univers

Réponse :
Merci, frère Didier, pour ce commentaire. Je suis heureux que vous vous souveniez de la citation du Rig Veda que j'avais faite. 

06mai17 184C68 
Cher Mikal,
Les réponses que vous faites dans cette entrée n°184 me remuent en profondeur.
Cette nuit, je me réveille et relis tout cela. Je liste ici un mini-best-of : Qui a des oreilles écoute et comprenne !
— "mais j'ai quelques raisons très solides d'oser dire que c'est lui qui doit m'aider à me faire connaître du monde, parce que je suis l'envoyé du Créateur, ce n'est pas à moi de le faire pour lui."
— "Je crois aussi que c'est probablement le moment pour nous Pèlerins d'Arès de commencer à lancer les concepts que la politique ne lancera décidément jamais, parce qu'elle ne voit décidément pas l'homme comme nous le voyons."
— "Après quarante-trois ans je me prends à penser que c'est un peu à moi d'attendre quelque chose de ceux qui ont tout fait pour m'empêcher de m’exprimer."
— "Je n'attends rien de celui ou celle qui sera élu. Je crois que ce sera pour moi et mes frères le moment d'encourager les gens à aller dans une autre direction."
— "Il est temps de passer à autre chose …"
— "Nous avons quelque chose de puissant à dire."

Mercredi soir [3 mai], après avoir écouté le débat présidentiel tellement "vide d’image et ressemblance", je priais avec gravité. Une phrase de votre blog (28 mars 2009 entrée n°94) m’est revenu d’un coup : "Quand l’incroyable devient le nécéssaire." J’ invite les lecteurs de ce blog à relire cette entrée qui, il y a huit ans, anticipait ce qui arrive aujourd’hui et nous situe dans le prophétisme.
Puisse la pieuse gente qui choit de haut (Rév d'Arès xlv/15) montrer à ce peuple, dont les puissants glissent dans la ténèbre rationaliste, la lumière revenue il y a quarante ans !
Abel B. de Bretagne-Ouest

Réponse :
Je suis heureux que vous ayez noté ces phrases qui, dans diverses réponses que j'ai faites sur cette page, évoquent ma prise de conscience : Oui, j'ai assez attendu, pendant quarante-trois ans, que la politique et/ou ses services : administration, media,  portassent une petite attention à La Révélation d'Arès et au Message de Bien que j'ai à donner au monde.
Ce n'est pas un message religieux, c'est un message métaphysique, existentiel, de très haute valeur : le Bien seul vaincra le Mal. Ces gens, pour finir, semblent bien redouter le Bien comme un rival de leur pouvoir. Ils sont donc, sinon des ennemis du Bien, des rivaux du Bien. Ils semblent décidément dans un état de méfiance aiguë face au Bien. Peut-être est-ce simplement cela qu'il faudrait présenter aux élections : le Parti du Bien. Mais qui dit élection dit politique. Alors il faudrait un sous-titre ou un chapeau : "Parti du Bien... Pour en finir avec la politique" ?

09mai17 184C69
Bien aimé frère Michel,
J'ajoute à partir de la Parole que vous avez reçue à Arès un témoignage de la relation de parenté du Créateur avec toute sa Création à travers l’âme que l’homme, Son Fils, se crée au cours de sa vie sous le soleil. Il dit que, quand viendra Son Jour, quand suffisamment de pénitents auront fait prendre le levain du Bien dans la pâte humaine, quand le monde des hommes reviendra au Père et à l’aventure de co-création universelle : Les os et les poussières frémiront sous la caresse des âmes descendues avec Moi des Hauteurs Saintes, ils s'assembleront et se relèveront ; des abîmes glacés les regards creux et blancs des spectres M'imploreront, chacun verra alors Ce Que Je ferai (Rév d’Arès 31/11-12).
Et André Gide, qui a souvent mis l’âme dans ses textes a dit : "L’âme heureuse, par irradiation de l’amour, propage le bonheur autour d’elle" ["Traité du Narcisse" 1891], exprimait bien le pouvoir humain d’illuminer la vie en faisant son âme.
Aujourd’hui j’ai voté… pour le bien. Je vous en passe la photo prise avant de partir. Ce matin, pour la première fois de mon existence, j’ai été heureux de partager ce bulletin de vote avec plusieurs collègues du marché de Ploemeur près de Lorient, cela a fait sensation, j’ai trouvé beaucoup d’approbation, y compris pour mon projet d’affiche pour notre [local de mission] "L'Eau Bleue" de Lorient dans deux semaines :

0… ?
1789… ?
2017… ?
L'INTELLIGENCE entre les hommes
ne se trouve pas dans les urnes, ni dans les confessionnaux,
mais DANS LE CŒUR DE CHACUN(E)
CHOISISSEZ LE BIEN !
VOUS êtes la grandeur du monde !

Avec vous dans la prière, à la pénitence et à la moisson, je vous embrasse,
Bernard L.
Bulletin de vote de Bernard L.

Réponse :
Merci, frère Bernard, pour ce commentaire. Vous avez mis dans l'urne un bulletin de vote "Le Bien" ce 7 mai. Très bonne idée !
J'ai eu une même idée similaire et, si le bureau de vote s'était trouvé près de chez moi, j'y serais allé glisser dans l'urne un bulletin sur lequel j'aurais écrit : "Amour du Prochain". Mais il me fallait aller de Bordeaux à Arès, où je suis électeur, et retour : quelque 100 Km ; alors, je ne me suis pas déplacé. Je parcours cette distance tous les jours du Pèlerinage du 21 juin au 15 août, mais c'est que j'ai alors rendez-vous avec le Père, c'est d'une tout autre importance !
Dimanche, j'étais rentré de voyage depuis peu, j'avais du courrier à faire. J'ai préféré passer la journée à mon bureau en compagnie des frères et sœurs qui m'écrivent, dont j'aime les lettres, en union d'amour fraternel et d'espérance avec eux et elles

09mai17 184C70
Bonjour, l'écho sonore en brouhaha à votre titre comme "Lama" au sens de ce nouveau président né en 1977 juste après votre épreuve de confrontation au surnaturel, me fait penser que sa trajectoire le place aussi hors norme en essayant de lever tous les blocages traditionnels et d'essayer de faire que les Français recommencent à croire au lieu de se condamner à un scepticisme traditionnel de masse et abonnés de chapelles politiques de droite et gauche, et qui reprendraient une certaine liberté et intelligence
Croire est la base de tout, sinon il ne faut surtout rien faire et la "Révolution En Marche" de ces simples citoyens femmes et hommes mettant entre parenthèses leurs vies de citoyens normaux pour se réapproprier leur pays que des dirigeants avaient scindé en deux pour mieux y régner est compatible avec le vrai esprit du mouvement initial des premiers pélerins
Bonne soirée à tous
NPJG

Réponse :
Oui, frère ou sœur NPJG, "Lama" rappelle consonantement "l'âme ha", mais si vous l'évoquez "au sens de ce nouveau président né en 1977 juste après mon épreuve de confrontation au surnaturel" vous pensez, plutôt qu'à l'animal des Andes, au moine du Tibet, hôte de la lamaserie, mot composé de bla (maître en tibétain) + ma (humain en tibétain), le président étant l'humain maître du pays.
Puissiez-vous dire vrai et évoquer les "citoyens normaux... réappropriant leur pays que des dirigeants avaient scindé en deux pour mieux y régner," des citoyens "compatibles avec le vrai esprit du mouvement initial des premiers pélerins."

09mai17 184C71
Comment réussir à ce que le fond du message spirituel arésien sur l'âme et la pénitence soit entendu comme une possibilité au minimum aussi noble, valable et respectable que les autres messages qui sont mis en avant dans les médias et par les politiques ?
En réfléchissant à la possibilité de "Parti du Bien... Pour en finir avec la politique" (184C68); je souhaite faire une suggestion pour faire mieux entendre le message fondamental de La Révélation d'Arès, selon lequel "le Bien seul vaincra le Mal.".
À mon humble avis, les notions de “Bien”, ou même de “Changement” ne seraient pas les plus efficaces à mettre en avant ; notamment parce que l'usage du "Bien" par un mouvement spirituel pourrait facilement être assimilé au totalitarisme religieux qui voudrait imposer autoritairement sa conception du Bien, ce qui ne ferait que reproduire, diraient certains, les terribles conflits de religion.
Je suggère :
"Parti de l'Amour... Pour un co-immunisme spirituel".
"Amour" ferait sans doute sourire mais ne ferait pas peur d'emblée comme "Bien."
"Amour" est au fond très peu employé; de plus il serait assez facile de décliner les conséquences concrètes d'un vivre ensemble qui s'imposerait de respecter l'Amour.
"co-immunisme spirituel" ne ferait pas peur et pourrait susciter la curiosité ; j'avais écrit en 150C159 que l'on pourrait peut-être regarder le : "co-immunisme de Peter Sloterdijk qui a écrit un livre "Tu dois changer ta vie" : une histoire des techniques et motivations d’amélioration de l’homme. Selon le co-immunisme ou immunologie universelle, chacun devrait chercher à s’améliorer afin que tous aient les meilleurs comportements permettant la vie de tous dans les meilleures conditions".
Bref, je pense que quelque chose comme :
”Parti de l'Amour... Pour un co-immunisme spirituel" pourrait susciter une curiosité bienveillante et nous permettrait de mieux expliquer le sens véritable de : "le Bien seul vaincra le Mal".
Fraternellement,
Jérôme H. de Montréal

Réponse :
Merci, frère Jérôme, de citer Peter Sloterdijk et son ouvrage " Du mußt dein Leben andern" (Tu dois changer ta vie), qu'après avoir lu votre commentaire je viens de sortir de ma bibliothèque. Avez-vous remarqué qu'en exergue du livre, Peter Sloterdijk cite Nietzsche : "D'abord et avant tout les œuvres ! C'est-à-dire l'exercice l'exercice, l'exercice ! La foi adéquate s'ajoutera d'elle-même, soyez-en sûrs !" ?
J'ai souvent eu envie de citer cet aphorisme de Friedrich Nietzsche, tiré son livre "Morgenröte — Gedanken über die moralischen Vorurteile (Aurore. Réflexions sur les préjugés moraux)", parce que c'est exactement l'idée que sous-tend La Révélation d'Arès, à savoir : Entrez en pénitence (Rév d'Arès 8/6) même si vous ne prononcez pas Mon Nom (28/10) et la Lumière sortira du piège que casse la bâton (ix/8) de la pénitence, autrement dit la foi viendra d'elle-même. C'est ce que, depuis 1974, je dis toujours aux incroyants ou agnostiques qui, attirés par La Révélation d'Atès me disent : "Je ne crois pas, mais je me sens appelé." Je leur réponds : "Faites d'abord pénitence ("l'exercice, l'exercice, l'exercice" de Nietzsche) et la foi viendra.
Ainsi un certain nombre d'athées nous ont-ils rejoints, depuis 1974, et tous sont devenus croyants. Cela prouve bien, entre autres genres de preuve, que ce n'est pas ce qu'on croit, mais ce qu'on fait de bon ou de bien qui sauve. Si j'ai toujours évité de citer la pensée de Nietzsche que cite Sloterdijk, c'est parce que Nietzsche passe pour sulfureux, diabolique, chez les humains qui, en majorité, ont perdu la faculté de comprendre que la Vérité ne passe pas toujours par les voies que la culture, toujours trop catégorielle, considère comme celles qu'il faut suivre. Nous vivons hélas dans un monde très médiocrisé.
On pourrait dire la même chose d'écrits de Peter Sloterdijk. Il ne passe pas pour croyant et comme d'autres philosophes de réputation plus ou moins vénéneuse (dont Nietzsche notamment) aux yeux des bons croyants, Sloterdijk voit la politique comme l'expression de la rancœur et de la colère. Dans "Gottes Eifer. Vom Kampf der drei Monotheismen (L'agitation ou le zèle de Dieu, du combat des trois monothéismes) il dénonce les extrémismes respectifs des trois monothéismes judaïsme, christianisme et islam. J'ai envoyé la version allemande de La Révélation d'Arès à Peter Sloderdijk en 2010 ou 2011, avec une lettre lui disant qu'il trouverait dans ce livre une Pensée d'En haut qui rejoint sa pensée d'en-bas par bien des côtés, mais il ne m'a jamais répondu. J'ai l'habitude de ces silences.
Dans "Tu dois changer ta vie !" que vous citez, Sloterdijk substitue à la menace du retour du religieux tant annoncé ce qu’il appelle une anthropotechnique de la vie active. Il veut dire que la plupart des hommes sont des pratiquants de la vie, mais pas comme des pratiquants religieux, et il voit dans l'art le possible lieu absolu de cette pratique. Il cite un célèbre poème de Rainer Maria Rilke : "Il faut une autorité qui ne nous mette pas en esclavage, une autorité sans arrogance." Son livre "Tu dois changer ta vie !" est une invitation à l'évolutisme, un appel à tous les humains capables de dépassrement de soi, sans rapport avec les soi-disant dépassements de soi traditionnels. Il y a non vraiment une parenté mais un certain parallélisme avec ce que nous suggère La Révélation d'Arès. "Tu dois changer ta vie" est malheureusement un ouvrage plutôt diffcile à lire, mais nous voyons bien que La Révélation d'Arès l'est aussi.
Je ne crois pas que "co-immunisme", mot inconnu des dictionnaires, soit praticable dans une formule politique, qui doit être — et c'est sa difficulté — très simple et comprise par tous sans avoir à chercher le sens. Quant à "Parti de l'Amour", il y a sans doute là un mot : "Amour" instantanément compris, mais qui est aussitôt mis à toutes les sauces possibles et imaginables susceptibles d'accomoder quantité de situations très diverses qualifiées d'amour.
Mais je vous remercie, frère Jérôme, pour votre contribution à cette difficile recherche.

09mai17 184C72
Bonjour Frère Michel.
Vous répondez à Abel B. de Bretagne-Ouest (184C68) à propos de La Révélation d’Arès et des Pèlerins d'Arès : "Ce n'est pas un message religieux, c'est un message métaphysique, existentiel, de très haute valeur : le Bien seul vaincra le Mal. Ces gens, pour finir, semblent bien redouter le Bien comme un rival de leur pouvoir. Ils sont donc, sinon des ennemis du Bien, des rivaux du Bien. Ils semblent décidément dans un état de méfiance aiguë face au Bien. Peut-être est-ce simplement cela qu'il faudrait présenter aux élections : le Parti du Bien. Mais qui dit élection dit politique. Alors il faudrait un sous-titre ou un chapeau : "Parti du Bien... Pour en finir avec la politique."
Macron Président, certes, mais le signe du peuple Français est fort à ce jour que le taux historique d’abstentions est de 26 %. J’imagine que si nous lancions une campagne : "Rejoignez le Parti existentiel du Bien Apolitique, Areligieux, Alégaliste (Je pense aussi au projet "Sentiers") et que si nous avions accès aux médias TV, etc,  ou que nous engagions une moisson nationale agora sous votre guidance, Mikal. Nous trouverions dans ses 26% des épis mûrs qui attendent l’appel de La Révélation d’Arès.
Je vous embrasse.
Didier Br. d'Ile de France

Réponse :
Ah oui, le Bien Apolitique, Areligieux, Alégaliste : BAAA ! C'est une idée qui, je crois, a déjà été donnée sur ce blog. Mais moi, à bientôt 88 ans, je suis trop vieux maintenant pour me lancer dans ce genre de projet. Je pense que mes frères et sœurs qui resteront après moi trouveront une formule simple et frappante pour un mouvement destiné à sortir l'humanité de la politique, de la religion, de la loi, et le mettront en pratique, mais sans jamais oublier que nous sommes d'abord des spirituels, des humains avec une âme, des pénitents quoi ! et cela, c'est avant tout l'exemple même de nos vies qui en sera la meilleur affichage.

09mai17 184C73
Bonjour, vous évoquez la mortification.
Deux personnes de mon entourage étant récemment décédées, je suis motivé par cette démarche.
Mais j'ai l'esprit assez encombré, quoique je laisse s'y faire le ménage par une plus grande concentration sur ce qui m'apparaît important à la lumière du choix radical que propose La Révélation d'Arès : Car la vérité c'est que le monde doit changer [28/7], et la pénitence.
Je me rends compte que je ne choisis rien dans ce domaine et que faire [le Bien], à part se concentrer sur ce qui peut éventuellement arriver, [est le plus nécessaire].
Les méthodes proposées dans le cadre de l'entraînement à la télépathie valent elles le temps d'être étudiées ?
Laurent T. du Nord

Réponse :
Mon frère Laurent, je n'ai pas bien compris votre commentaire original, j'en suis désolé. J'ai donc tenté de le mettre au clair. Pardonnez-moi cette audace ! L'ayant ainsi partiellement réécrit pour que les lecteurs du blog le comprennent, j'espère ne pas avoir déformé votre pensée.
J'aurais pu, évidemment, ne pas afficher ce commentaire, assez obscur dans sa forme originale, mais vous y parlez,
d'une part, de mortification, qui est une des formes de la pénitence qui permet au Pèlerin d'Arès d'attester de la foi qu'il met dans le Tout, c'est-à-dire dans l'inséparabilité du vivant incarné avec le vivant désincarné et avec le Père de la Vie, afin de replâtrer autant que faire se peut le trouble qu'a mis en ce Tout le péché d'Adame, dont nous sommes héritiers et que manifestent la fragilité corporelle, la maladie, le vieillissement et par-dessus tout la mort.
d'autre part, de télépathie, que vous semblez rechercher comme méthode de lien avec vos défunts dans l'exercice de la mortification,
et tout cela mérite quelques mots de réponse.
L'utilité de la mortification est évidente quand on connaît, ainsi que la rappelle La Révélation d'Arès, la composition de l'homme intégral tel que le Créateur le conçut à l'origine (Rév d'Arès 17/7 : l'homme est de chair, d'esprit et d'âme). La mort est le bris ou la dislocation ou la décomposition, source de souffrance, de cette composition. L'extinction de la chair constitue une anomalie et engendre une peine. La mortification permet au frère, qui vit sur terre dans la chair et dans l'esprit, à l'incarné donc, de prêter sa chair et son esprit au défunt qui n'est plus qu'âme, qui est désemparé pendant un certain temps, très variable, qui souffre en attendant qu'un ange porteur de Lumière (33/32) vienne le chercher et lui permette de survivre dans un relatif repos dans l'espace en attendant la Jour de Dieu (31/8). Ce prêt de la chair et de l'esprit de l'homme vivant complet au défunt, qui n'a plus que l'âme, une vie disloquée, incomplète, peut se faire de nombreuses manières. La plus commune est pour l'incarné de s'imposer une souffrance (de là le terme mortification) par une privation, une épreuve, une pensée revenant très souvent sur l'âme du désincarné. Personnellement, je prie la nuit avec mes défunts. Ils ne sont plus de ce monde, mais je suis convaincu qu'ils prient encore et toujours un peu comme les anges sont, dit la tradition, réputés le faire.
Mais alors, pensant cette prière nocturne, est-ce que je perçois ces âmes ? Réponse facile : Oui, je les perçois, et je les nomme, et je sens quels écarts de niveau il y a entre elles. Il y en a que je ne perçois plus, parce qu'elles sont montées dans la Lumière très vite après leur mort et d'autres que je perçois au ras du sol, lourdes, qui n'arrivent pas à décoller, certaines depuis très longtemps. Et comment puis-je percevoir les âmes que je perçois ? Par la télépathie ? Ma réponse devient maintenant très difficile à faire, parce que je me pose d'abord la question : Qu'est-ce que la télépathie ? Le sentiment de communiquer par la pensée à distance avec d'autres pensées. La télépathie en somme est un hypothétique échange d'informations entre deux personnes n'impliquant aucune interaction sensorielle ou énergétique connue. Scientifiquement très controversée la télépathie a quand même quelques bases qui méritent une considération : Les résultats en faveur de la télépathie obtenus avec le Ganzfeld sont intéressants. Il y aurait donc une plausibilité à peu près convaincante de la télépathie.
Mais qu'est le Ganzfeld ? Je ne vais pas ici m'étendre sur ce type d'expérience scientifique, un protocole utilisé en parapsychologie pour étudier les perceptions extra-sensorielles, et plus particulièrement la télépathie. Je réponds sans me préoccuper de savoir s'il s'agit ou non de télépathie : Je sens les âmes, dont j'ai une représentation cérébrales proche de nuages ou de bancs de brume, comme ceux que j'aurais en rêve, sauf que là je suis totalement éveillé, mais dans une assez fantastique variété allant de l'âme s'étendant à l'infini à l'âme guère plus grosse qu'un dé à coudre. L'étendue n'a rien à voir avec la qualité de l'âme. Elle est aléatoire. Et je nomme ces âmes quoiqu'elles n'aient plus figure humaine : Je sais qui est Philippe, qui est Andrée, qui est Chantal, qui est Michel, etc., mais d'autres âmes surviennent qui se mêlent à ceux et celles pour qui je fais mortification. Mais je ne crois pas que ce sentiment d'être en présence des âmes soit nécessaire dans l'exercice de la mortification. Je crois que chacun a sa façon propre de les ressentir, voire de les sentir, ou même de ne rien sentir. Cela ne l'empêche pas de se mortifier pour bien marquer qu'il accompagne les âmes défuntes dans l'au-delà. La mortification est un acte d'amour, car le prochain mort reste le prochain.

09mai17 184C74
Être pénitent, c'est se créer une âme et par là non seulement trouver le salut à sa mort, mais aussi redevenir co-créateur avec le Créateur. Oui, nous pouvons changer le monde (Rév d'Arès 28/7), dites-vous dans cette nouvelle entrée de votre blog.
Notre souci premier dans la vie est bien d’être pénitent afin de se créer une âme. Chacun des membres du petit reste a bien conscience de cela et fait des efforts en ce sens. Pourtant, s’il y a bien quelque chose qui ne caille pas (Rév d’Arès xxxix/8) ; c’est la polone (xxxix/12).
Je ne suis pas un fan de foot, mais il me vient à l’idée cette comparaison. C’est un peu comme si nous étions tous sur un terrain de football. Nous connaissons les règles. Nous nous entraînons régulièrement (prière, efforts sur soi, moisson). Notre technique individuelle n’est pas trop mauvaise, mais nous jouons souvent chacun avec un ballon comme si nous étions toujours à l'entraînement. Parfois nous nous organisons en petits groupes tout de même avec ceux qui nous ressemblent, mais hélas ce qui nous manquent c’est le collectif, l’acceptation de la diversité notamment.
Or, pas de match gagnant sans la diversité. Il y a les joueurs qui courent vite, d’autres plus doués pour dribler ou pour la feinte, il y a des joueurs petits, d’autres plus grands, il y a ceux qui sont hargneux, d’autres plus observateurs. C’est avec toutes ces qualités et individualités qu'un match se joue et se gagne.
Je ressens une grande angoisse à la vue de la dégradation de notre monde et de nos manques à nous,membres du petit reste, qui avons librement choisi de vous suivre.
L’élection de M. Macron accélèrera cette dégradation, nous le savons. Les journalistes ont beau crié à la grande victoire du nouveau président, les chiffres parlent d’eux-même : si on additionne 26% d’abstentionnistes aux 12% de votes blancs et nuls, on constate qu’il n’a été élu qu’à 43% (20 millions sur 47 millions de votants) et si l’on ajoute ceux qui ont voté non pour lui mais contre Mme Le Pen à quelle majorité réelle a-t-il été élu ? Combien de personnes souhaitent vraiment cet homme au pouvoir ?
Dans votre réponse à Catherine (184c63) vous dites : "Il y aura chaos, de toute façon, parce que la crise que traverse notre société n'est pas politique, elle est beaucoup plus profonde, et c'est là, dans ces abysses encore peu distincts, que nous devons nous situer, nous Pèlerins d'Arès. Pour nous Pèlerins d'Arès, ce n'est pas l'avenir politique du monde notre souci, mais son avenir spirituel. La Vérité, c'est que le monde doit changer (28/7)."
Oui, on peut le craindre le chaos est peut-être proche.
Puissions-nous axer nos efforts sur la polone [la collusion des âmes] et grandir afin de porter haut le Message du Père.
Notre rôle est capital, sinon pourquoi le Créateur serait-il revenu il y a 43 ans ?
Merci pour cette très belle entrée sur l'âme.
Alain Le B. d'Île de France

Réponse :
La polone est la collusion et l'entente des âmes, sans elle il n'est pas de puissance dans l'union, je vous l'accorde. Mais la désunion affecte-t-elle notre mission autant que vous le pensez, mon frère Alain ? Je dirais que c'est une union qui pourrait être meilleure, mais je ne crois pas que ce soit une désunion.
"L'union fait la force," dit le proverbe, "Unity makes strength" en anglais, "Eendracht maakt macht" en néerlandais, "Einigkeit macht stark" en allemand, "Съединението прави силата" en russe, "Virtus unita fortior" en latin, etc. C'est drôle qu'un adage aussi répandu ait donné des résultats aussi insignifiants dans le monde, mais je ne crois pas que ce soit le cas chez nous.
Cette union fonctionne dans le football, que vous mentionnez, mais à onze joueurs... à quinze joueurs au rugby. Au delà les individualismes commencent à gâter l'union et à saper sa force. C'est un terrible problème en nos temps où l'individualisme est exalté comme il ne l'a jamais été. Mais à l'inverse, en ce qui concerne les Pèlerins d'Arès, je suis sûr que notre mission qui fonctionne sans chef, sans commandement, sans sanctions ni punitions, qui laisse chacun libre et mû par sa seule conscience, repose sur un regroupement humain avec une authentique conscience collective, avec la polone.
Toute réalisation humaine de groupe se fait ordinairement entre l'étroit et l'étendu. Mais chez nous en plus de la bipolarité de l'étroit et de l'étendu il faut aussi que la réalisation se fasse dans la bipolarité du profond et du zénithal. On se trouve dans une situation hors du commun, la quadripolarité, et c'est là que la comparaison avec le football s'efface. Il nous faut mobilité d'esprit horizontale (le terrain sur toute son étendue) et verticale (le spirituel sur toute son étendue) en même temps et c'est très difficile à obtenir en groupe. Dans ce domaine, c'est en général un individu seul ou un très petit groupe d'individus (généralement deux à quatre... au maximum neuf, pensait Basile de Césarée, et au-delà ça ne fonctionne plus) qui œuvre dans cette bonne cohésion.
Sans nul doute une entrave empêtre les membres du groupe : C'est le péché. Or, nous sommes tous pécheurs et la pénitence qui peut vaincre le péché est très lente : Quatre générations ne suffiront pas (Rév d'Arès 21/2). Je n'ignore pas que notre union-puissance n'est pas idéale encore, mais elle n'est pas nulle. Ne désespérez pas, frère Alain : Soyez patient !
Héraclite disait : "La route d'en haut et la route d'en-bas sont la même chose," mais il faut aux hommes le temps de convenir de cette vérité, contraire à la culture du temps. Un autre bonhomme, Oliver Cromwell, vingt-trois siècles plus tard, dirait : "Ne monte très haut que l'homme qui ne sait pas où il va." Or, c'est un propos plein de sagesse, parce que tant qu'on veut savoir exactement comment faire, dans le domaine de la mission, pour obtenir un résultat, on échoue, parce que c'est un terrain d'exploration, l'inconnu. C'est celui qui part en se disant : Je ne sais pas où je vais, mais j'y vais, qui trouve la bonne improvisation, parce que les gens rencontrés sont tous différents et il faut sans cesse improviser. C'est là qu'est le plus délicat problème : La mission est très difficile et chaque apôtre en butte à cette mission qui par moment ressemble à une mission impossible est désemparé et ne croit pas, de ce fait, à la valeur de la force collective, simplement parce qu'on n'a pas encore trouvé la méthode missionnaire globale efficace ou parce qu'on n'a pas suffisamment compris qu'il ne servait à rien de chercher une méthode de mission parce que l'échec tient beaucoup moins à la méthode qu'aux gens de rencontre auxquels elle s'appliquerait.
Il faut absolument garder à l'esprit que les gens rencontrés ne veulent pas être autre chose que ce qu'ils sont; même les épis mûrs ne savent pas qu'ils sont des épis mûrs avant qu'on le leur fasse découvrir. Au départ les gens qu'on rencontre, sauf rarissimes exceptions, sont tous dans la même boîte : la culture, leurs idées propres. Faire sentir, même à un épi mûr, qu'il peut être autre chose que ce qu'il est n'est pas facile. La question que se pose muettement, vaguement, le bonhomme ou la bonne femme à qui vous parlez est celle-ci : "Qu'est-ce que je gagnerais à aller au-delà de moi-même ? Notamment à être pénitent comme cet apôtre de rue me dit qu'il faut être ?" C'est dans la réponse à cette question muette et vague, qui traverse en un éclair, automatiquement parce que c'est la culture, le cerveau de la personne rencontrée, c'est à répondre à cette question et à allumer une petite lampe dans son cerveau que nous travaillons tous. Et ce travail intense produit une apparente division du groupe.
Mais il n'y a pas division, il y a accord, donc polone, sur le but poursuivi ; il y a seulement recherche en tous sens concernant ce qu'il faut dire, parce que c'est une recherche labyrinthique ! Chacun croit avoir ou trouver tôt ou tard la bonne réponse, la bonne recette, et ça paraît diviser le groupe, faire sauter en éclats la polone, mais non, ce n'est pas prouvé à mes yeux. Ce n'est pas parce que chacun cherche de son côté que la polone éclate. C'est parce que le travail à faire est énorme, très difficile... bien autre chose que de jouer au football.
Courage, persévérance, nous y arriverons, j'en suis sûr.

09mai17 184C75 
Cher Frère Michel,
Je partage avec vous cette vidéo d'Asselineau qui réagit gravement à la victoire de Macron.
Pensées fraternelles.

https://www.youtube.com/watch?v=9-v9PHwcD54
      

Didier Br. d'Île de France

Réponse :
Cette vidéo peut intéresser un certain nombre d'entre nous. Je l'affiche pour eux.
M Asselineau étant un politicien, son discours ne peut être exempt de partisanerie, mais il dit certainement un certain nombre de choses vraies. Mais ce vrai-là, c'est la politique même.
Merci pour ce document, mon frère Didier.

11mai17 184C76
Merci, bien aimé Prophete Mikal pour cette belle entree 184 sur "L'âme ou l'ha"
"Le monde entier a fini par oublier ce qu'est l'âme, une entité qu'ajoute, consciemment ou inconsciemment, l'homme qui cesse de pécher (Rév d'Arès 30/11) à ses entités natives que sont la chair et l'esprit. Ainsi l'homme partiel devient-il entier (chair, esprit et âme 17/7). "
"Être pénitent, c'est se créer une âme et par là non seulement trouver le salut à sa mort, mais aussi redevenir co-créateur avec le Créateur. Oui, nous pouvons changer le monde (Rév d'Arès 28/7)."
J'aurais une question cher Frère Aîné, restee sans reponse dans ma penitence (30/11) :
Pourquoi l'homme s'ingenie-t-il a ressembler à quelqu'un d'autre ?
Le Pere ne nous appelle-t-Il pas tels que nous sommes, avec nos spécificités ?!
Je suis née jumelle et qui plus est eurasienne, à une periode ou cela n'etait pas exotique comme aujourd'hui.
J'ai compris et ressenti dans ce jumelage, dès mon plus jeune âge, que chacun de nous était unique et different.
La pénitence m'a également appris que le fait d'exprimer cette différence avec clarté et joie dans la conscience de la présence du Pere de l'Univers (Rév d'Arès 12/4) [semble manquer une fin de phrase].
Dans la conscience que l'âme "est le produit du Bien que j'accomplis" (Rév d'Arès 31/6)
Alors l'âme fleurit.
Et, nourri de la Parole (Rév d'Arès xix/25), le frère (est) parleur. (xLix/5)
Par le cœur et par la prière,
Katia R.R. du Pays Basque

Réponse :
"Pourquoi l'homme s'ingénie-t-il a ressembler à quelqu'un d'autre ?" demandez-vous.
Cette question peut signifier bien des choses. Je pense que la clé qui permet de mieux isoler l'intention mise dans votre question est le verbe "s'ingénier" : "Pourquoi l'homme s'ingénie-t-il à ressembler..."
Il semble donc que vous excluez l'idée que l'homme ressemble inévitablement à ceux qui l'ont mis au monde et élevé, qui lui ont appris à parler une certaine langue, à voir les choses de la vie à la manière de la culture du lieu. Vous pensez plutôt, j'imagine, à l'homme arrivé à l'âge de la conscience, qui veut et décide de ressembler absolument à quelqu'un d'autre.
Comme nous sommes sociaux, c.-à-d. vivants au milieu d'autres hommes que nous avons sans cesse sous les yeux, que nous entendons ou dont nous connaissons la pensée, le mode de vie, il est inévitable que nous essayions tous de faire bon ménage avec cet environnement humain. Mon père était ingénieur et, quoique j'eus une formation scientifique qui m'aurait plutôt orienté vers l'enseignement ou la recherche, j'ai voulu être ingénieur comme mon père, de même que j'ai été communiste comme il l'avait été. Aujourd'hui je ne suis plus ni ingénieur ni communiste, mais je m'efforce quand même d'avoir un modèle et de lui ressembler, par exemple Jésus. Vous êtes eurasienne, probablement issue d'une ascendance vietnamienne, mais vous n'avez jamais eu envie, je pense, de replanter le riz dans des rizières et d'aller brûler quelques bâtons d'encens à un bouddha sur son petit autel sous un palétuvier au bord d'un arroyo. Vous "ressemblez" plutôt à quelqu'un d'Europe ou plus précisément, de France.
Ce qui me tracasse dans votre question, c'est que vous semblez lui donner un ton péjoratif, comme s'il était reprochable à un humain de ressembler à un autre, ce que vous ne pouvez éviter comme je viens de l'expliquer. Personnellement, je trouve que cela n'est reprochable à personne. Si vous voulez ressemblez à François d'Assise, ou à Bouddha, ou à Gandhi, qui pourrait vous en tenir rigueur ? Nous ne pourrions que vous féliciter de le faire. Je n'ai personnellement rien qui puisse former un exemple de la valeur de celui des hommes que je viens de citer, je ne suis qu'un pauvre humain essayant d'être pénitent et n'y parvenant certainement pas de façon idéale, mais si vous essayez de me "ressembler", c'est peut-être déjà mieux que rien.

11mai17 184C77
Je ne suis pas un Pèlerin d'Arès. Je crois à peine à l'authenticité de La Révélation d'Arès, encore que votre fidélité à cette "révélation" me porte à dire qu'il s'est sûrement passé quelque chose dans votre vie religieuse, qui l'a bouleversée. J'admire les admirables constance et logique sans faille que vous mettez avec un amour et un soin, si fraternels qu'ils sont désarmants, à répondre aux plus insignifiants commentateurs. Sans effets de manche de prêcheur ou d'avocat (même catégorie d'homme) vous répondre dans une prose claire qui éclaire les obscurités inévitables de la foi, puisque la foi est foi en l'obscurité. Vous vous réduisez à ce que disent La Révélation d'Arès et les penseurs qui vous paraissent la corroborer. Il y a dans votre écriture un lien entre l'enseignement et l'art. Vous ne cherchez pas à plaire ; vous n'êtes ainsi pas écrivain, comme vous en protestez parfois. Vous dites ce que vous avez à dire et j'attribue à la médiocrité intellectuelle de nos temps le fait que vous ne soyez pas plus suivi. Quand je parle de vous, je n'entends que des répliques fondées sur des boniments à propos de gourou, d'escroc de la religion, et même dernièrement de "nullité". Alors, qui vous lit ? Presque personne par comparaison à ce que vous méritez.
On sent derrière votre écriture une prière. Même si La Révélation d'Arès est un roman, vous y croyez comme un trappiste croit aux vertus salvatrices de son ascétisme. Votre écriture est si riche par endroits qu'on ne peut la lire que par saccades, parce qu'elle est impossible à explorer d'une traite dans sa totalité. Vous citez de temps en temps Spinoza, mais vous avez une écriture assez parente à la sienne, par moments du moins. Par imitation ? Je ne crois pas. La sincérité habite vos lignes. Vous êtes comme lui un solitaire qui sait de quoi il parle, mais qui n'a pas de public pour l'entendre. Ce qui ne gâte rien : Vous avez quand même une belle culture.
Il faut vous lire avec une patience hors du commun, mais alors on trouve des trésors. Combien y prennent plaisir ? Certainement pas un grand nombre. Vous devez être plutôt lu par flashs. Dommage.
Un jour, quelqu'un se fera un devoir de rassembler, de mettre en ordre, une œuvre qui mérite plus d'attention qu'il ne paraît au commun, œuvre qui mérite notoriété, mais qui est découpée au gré des commentaires et que la hâte de répondre (par moment c'est évident) met en charpie. Reconstituer le tissu ne sera pas facile. C'est une œuvre qui va susciter des surinterprétations de toutes sortes. Elle va être déformée en tous sens. C'est pour en conserver la pureté que vous avez besoin d'un petit reste. Ce petit reste sera, en somme, le perpétuel ordre des Chevalier(ère)s de la Table Ronde Arésienne au service du Prophète d'Arès, non chargés de la quête du Graal d'assurer la paix du royaum comme au temps du roi Arthur, mais chargés de conserver à un mouvement spirituel sans charte de base, sans chef, sans dogme, la pureté du travail prophétique lié à La Révélation d'Arès. Cela seul est passionnant dans l'aventure des Pèlerins d'Arès : Sauf La Révélation d'Arès, ils n'ont aucun texte fondateur. De là l'importance considérables de ce blog.
chargé de mener la quête du Graal et d'assurer la paix du royaume. La première trace écrite de la légende des chevaliers de la Table ronde se trouve dans le Roman de Brut écrit par le poète normand Wace en 1155. Dans la littérature française, les œuvres de Chrétien de Troyes à la fin du xiie siècle auront une influence majeure sur la diffusion de la légende arthurienne.craint mais suscite la surinterprétation, La Pléiade ne se révèle pas tombeau mais tremplin. Cette édition ne cesse de relancer l’imagination herméneutique du lecteur, ainsi que l’espérait sans doute l’écrivain. Pour lui, lire et écrire, c’était relier l’éclaté. Alors l’œil se déploie, prêt à déceler tous les cheminements tracés en pointillé sur une prose en forme de carte mentale par ce corsaire des lettres !
On y entend le cri de joie, mais aussi par moments de détresse du prophète d'Arès, vous donc, Michel Potay,  qui résonne à travers ses entrées et ses réponses dans un blog, qui a maintenant onze ans.
Ce petit reste devra rendre possible au monde de prendre une œuvre qui sera toujours en marche, qui permettra sans doute à des générations — changeront-elles le monde ? [Rév d'Arès 28/7] — de voir la vie au dessus de l'abîme des questions, complexes ou simples, que se poseront des générations d'hommes aussi longtemps qu'ils se demanderont si Dieu existe ou n'existe pas, si l'on survit ou ne survit pas à la mort, si le bonheur de l'humanité est réellement possible. Ai-je une âme ? N'ai-je pas une âme ?
Je dois vous dire que je suis le fils de Mathilde F., à qui vous écriviez dans les années 70. J'ai retrouvé les lettres que vous lui écriviez, quand vous étiez ecclésiastique et, plus tard après un temps de silence, quand ce que vous appelez les apparitions de Jésus à Arès vous eurent fait quitter l'Église.
Je ne porte pas le nom de ma mère, parce qu'elle s'était remariée après la mort de mon père.
Lémy W.

Réponse :
Mon frère Lémy, j'ai failli ne pas afficher ce commentaire, parce qu'il me fait des compliments qui me gênent. Ce que j'écris dans ce blog n'est pas une œuvre d'écrivain, de religieux, de philosophe, etc. Dans ce blog je ne fais que converser avec mes lecteurs au gré des péripéties, des pensées, des questions même insignifiantes, des circonstances, et rien de tout cela ne mérite d'être considéré comme métaphysiquement construit. Je suis, depuis que Jésus vint me surprendre à Arès en 1974, un homme perpétuellement surpris par tout ce qui passe par la tête comme par le cœur de ceux, même ceux qui me détestent ou me critiquent, qui me font l'honneur de me lire. Mais je tiens à témoigner une fois de plus, à affirmer que Jésus me parla en 1974 puis le Père me parla en 1977 et c'est pourquoi je vous affiche. Quand vous dites : "Je crois à peine à l'authenticité de La Révélation d'Arès... (toutefois) il s'est sûrement passé quelque chose dans votre vie religieuse, qui l'a bouleversée", je sens dans vos mots le scepticisme et je tiens à biffer toute incrédulité dans vos pensées. L'événement dont je parle est vrai.
Ceci dit, ce que vous dites à propos du petit reste est tout à fait juste.Comme le Père le sait tellement mieux que moi, je le sais : Après moi des mouvements divers se feront et La Révélation d'Arès partira en tous sens, en religion(s) d'un côté, en simple(s) philosophie(s) d'un autre côté, mais je compte sur le petit reste, en effet, pour perpétuer au cours des générations la mission que j'ai mise en place.
Vous êtes sceptique sur l'authenticité de La Révélation d'Arès et cependant vous trouvez digne d'intérêt ce que vous appelez mon "œuvre". Vous n'êtes pas logique, frère Lémy. Si ce que je dis dans ce blog ne repose pas sur une Révélation authentique du Ciel, ce blog est du pipi de chat ! Je n'y dis rien qui équivaille à l'extraordinaire puissance créatrice de Spinoza, que vous citez, et de tant d'autres auteurs dans le domaine de la pensée. Je ne fais que rassembler des pensées qui ne sont pas les miennes, mais les leurs, qui me paraissent rejoindre Ce Que dit le Père à Arès, que cela vienne de Socrate, Platon, Shamkara, Augustin, Pascal, Spinoza, etc. Je ne fais que démontrer que la Pensée du Père est le Tout qui rassemble les milliers de pensées d'hommes remarquables, dont je ne fais pas partie, moi qui ne suis guère plus qu'un médiocre curé de campagne qui puise dans sa petite bibliothèque de quoi répondre aux interrogations de ses péquenots de paroissiens, étant péquenot moi-même. Ça ne vole quand même pas très haut, ce blog. Il est surtout précieux pour le petit reste, c'est vrai.
Il me revient une pensée de Marc-Aurèle: "Ridicule et étrange est l'homme qui s'étonne de quoi que ce soit survenant dans la vie !" Vous pouvez me dire : "Ce qui vous est arrivé est de mentir en faisant croire que Jésus et Dieu vous ont parlé," mais je vous dis : Non, car Marc-Aurèle dit "quoi que ce soit" (quidquid) et donc, frère Lamy, si vous ne vous étonnez pas que j'aie pu mentir, ne vous étonnez pas que j'aie pu réellement voie et entendre Jésus puis le Père, car cela m'est arrivé.
Votre maman Mathilde était parisienne. Peut-être êtes-vous parisien vous aussi. Si c'est le cas, je vous rappelle que notre local de mission est le suivant : "L'Eau Bleue" 32 rue Raymond Losserand 75014 Paris. Faites-y un petit tour un de ces jours. Nous avons besoin de monde pour étoffer le petit reste justement.

11mai17 184C78
Bonjour frère Michel, l'ha:
Toute la difficulté de cette vie terrestre est de vivre dans cet instant présent, seule réalité accessible, à notre individualité qui est limitée dans le temps et l'espace.
Pour vivre cet instant présent nous devons nous séparer de tout ce qui nous isole du monde, de la Vie, des autres, comme par exemple les peurs, les jugements, la timidité, la paresse, etc.... , pour devenir Un en soi [Rév d'Arès xxiv/1] et se relier au Tout.
Dans ce moment présent nous pouvons sentir que nous vivons vraiment tous reliés les uns aux autres, nous ne formons qu'un même tout, dont le liant, la Vie, n'est que de l'amour, qui est énergie, action.
Dans ce monde nous ne pouvons rien contrôler, le monde est impermanent, hasardeux, incertain, chaotique. Alors se donner à cet instant présent (de tout son cœur, de toute son âme, de toutes ses forces : Jésus) sans pensées vaines, en vivant uniquement dans son cœur, est la seule solution pour enfin créer le bonheur en soi et hors de soi. Mais que cette simplification est dure à réaliser ! Quelle force et quelle intelligence a dû déployer Jésus pour réussir à faire cela ! Et vous même !
Que chacun de tes actes, chacune de tes actions soient une véritable offrande, dit "Dialogue avec l'ange", alors osons ! En plongeant en soi, en se reliant au tout, nous retrouvons l'intelligence du Tout. Cette intelligence du cœur ne nous appartient pas, elle est commune et accessible à tous.
Puisque, par exemple, Jésus l'Araméen vous a parlé en français, lui qui est relié au Tout. Alors il n'y a aucun orgueil à retirer de ces belles pensées et à en retirer aussi en les imposant aux autres puisqu'elles sont déjà en l'autre. Le moi disparaît ainsi pour se rattacher à plus grand que lui, au Tout, à Dieu.
C'est donc cela la pénitence. Que faire de cette qualité d'âme ? Et bien changer le monde évidement, puisque la Vérité est que le monde doit changer, dit la Révélation d'Ares [28/7], pour que ce monde redevienne un jardin, Éden. Mais pour complexifier encore un peu cette simplification de l'être, je comprends que tout est lié, se changer et changer le monde est une démarche simultanée, du tout.
Cette Vie, cet Amour, cette Intelligence ne sont là que par bouffées, spasmes, en moi, ce n'est que ponctuel. Alors je cherche la constance, en créant cette permanence existentielle et réflexive entre Dieu et moi, décrite par vous même (vous avez toujours sur vous des carnets pour noter vos réflexions, comme en avaient aussi, Tolstoï, Nietzsche, Gibran, etc..), pour pouvoir construire avec d'autre ce nouveau monde.
J'ai déjà vécu cela en moi, en 1994, grâce à votre enseignement, mais je n'avais pas la compréhension que j'en ai aujourd'hui. Par contre, j'avais la force et la confiance de la jeunesse que je n'ai plus aujourd'hui. Il m'est donc difficile de rester dans cette permanence existentielle et réflexive en continu.
Tous cela pour dire que c'est mon orgueil qui me tient loin de mon ha et que d'autre la trouveront en eux sans passer par toutes ces démonstrations.
Je fais la paix avec mon passé, j'avance, merci.
Merci, Je vous aime.
Philippe G. du Midi-Toulousain

Réponse :
Frère Philippe, ne vous compliquez pas la vie. La pénitence, c'est très simple : C'est aimer tous les hommes, même vos ennemis, pardonner toutes les offenses, faire la paix avec tout le monde, penser et parler en vous efforçant d'utiliser votre intelligence spirituelle autant que votre intelligence intellectuelle et rendre cette intelligence libre de tous préjugés. Ce n'est rien d'autre et ce n'est vraiment pas compliqué. Il est aisé d'avoir, qu'on soit jeune ou qu'on soit vieux, ce que vous appelez "la compréhension" de la pénitence, vu qu'elle est un mode de vie très simple. Certes ce mode de vie est difficile, notamment difficile à rendre constant, parce que la culture et la médiocrité de la vie nous ont donné des réflexes de colère, de contradiction, de paresse, d'orgueil, d'incons­tance, etc. mais la Fond est très simple. Ramenez-vous toujours à cette très simple pénitence.

11mai17 184C79
On vient au monde sans âme. C’est vraiment spécifique de La Révélation d’Arès. Tout homme peut se créer une âme et survivre après la mort s’il change sa vie en bien…
L’Eau sur Quoi glisse l’âme comme une voile ne vient pas du ciel au-dessus de toi, mais des Cieux Qui sont Mon Séjour (Rév d'Arès 20/4).
Superbe parabole : C’est grâce à l’âme que l’homme bon s’élève au-dessus des ténèbres glacées après la mort (17/3) et glisse sur l'Eau de l'au-delà.
Pour La Révélation d'Arès l'âme est le moteur, la dynamique spirituelle de l'homme, mais ce sens s'oppose aux autres sens que l'Histoire et la culture ont donnés au mot âme.
On la voit souvent comme la capacité à ressentir, à s'émouvoir.
Elle serait le principe qui anime les éléments naturels ou qui leur confère une beauté (l'âme d'un paysage par exemple).
Beaucoup de psychologues la définissent comme l'intériorité de la pensée émotionnelle et mentale
Enfin, pour la croyance religieuse, l’âme est donnée par les sacrements
Vous montrez très bien dans cette entrée que l'âme ne naît pas de la croyance, de la pensée, de l'émotion mais d'un accomplissement spirituel : Elle se forge par la pratique du Bien, que celle-ci soit inspirée par la connais­sance de la Parole de Dieu (Bible, Coran, Révélation d'Arès) ou qu'elle naisse de principes humanistes.
En cherchant ainsi à transformer sa vie, l'être humain fait son Salut. Lorsque vient le temps pour l'homme de laisser son corps en terre, l'âme qu'il s'est créée porte son esprit dans le Séjour du Père. Sinon, son esprit lourd, erre en terre où, privé de protection, de satisfaction et de chaleur, il erre tourmenté.
Mais ce que nous devons à mieux faire sentir dans notre Mission, c'est que, si l'âme est moteur du changement individuel, on trouve des oreilles pour cela l'âme a aussi une influence décisive sur le collectif et donc la société. L'âme est pour La Révélation d'Arès le fer de lance d'une civilisation nouvelle : La Bonté et la Paix dont elle rayonne modifient les relations avec les êtres et les choses et permettent une communication et une compréhension profonde entre les hommes et l'univers.
La Révélation d'Arès voit dans les problèmes humains ou de société une maladie, une souffrance plutôt que des fautes à punir ou à éradiquer. Le changement collectif qu'elle propose s'écarte résolument des méthodes des systèmes politiques, religieux, judiciaires, etc., qui cherchent à rétablir l'ordre par l'incitation, la punition, l'exclusion ou l'enfermement de ceux qui ne respectent pas les principes, les règlements, les dogmes ou les lois. La Révélation d'Arès s'oppose au changement volontariste des pouvoirs qui agissent directement sur les situations et les personnes, car ils ne croient pas dans la capacité des humains à devenir bons, pacifiques, sages, intelligents et aimants librement. Aux maux de l'homme comme à ceux de la société, La Révélation d'Arès propose l'influence décisive de l'âme qui, si elle devient suffisamment forte, rend celui qui la possède plus juste, plus entreprenant, plus respectueux que ne le pourront jamais le rendre la politique, la justice, les sciences ou la religion.
Je me souviens, lorsque nous avions fait une vitrine dans le local de la Rue Lafaurie de Montbazon à Bordeaux, vous nous aviez proposé d’associer dans une image l’âme à la parabole du poulain agile [Rév d'Arès 10/10]
Je l’ai retrouvée
Je vous embrasse bien fraternellement dans l’amour du créateur et vous sert contre mon cœur vous et votre épouse Christiane
Philippe L. d'Aquitaine

Réponse :
Vous dites, frère Philippe : "Pour la croyance religieuse, l’âme est donnée par les sacrements." Non, les sacrements ne sont pas censés donner l'âme, mais la sauver. Vous pensez évidemment aux sacrements de la religion chrétienne (Il existe des similaires dans d'autres religions, mais ils n'ont pas le même sens, notamment le yajna et la puja de l'hindouisme). Si vous ouvrez le "Dictionnaire Théologique" de Louis Bouyer, vous trouverez à "Âme" un très long article de quatorze pages, qui montre que la notion d'âme n'est pas simple dans la religion chrétienne. J'esquisse cet embrouillement dans mon entrée 184 en soulignant que la Bible, en fait, n'a pas de mot pour âme. Comme vous dites dans votre commentaire : "C’est vraiment spécifique de La Révélation d’Arès."
Par ailleurs l'âme n'est pas le "moteur du changement individuel", mais le résultat du changement individuel. Autrement dit, elle n'est pas le moteur, mais l'échappement, la fumée pure, dit La Révélation d'Arès.
Vous soulignez à votre façon la grande difficulté qu'il y a à faire son âme, parce que la pénitence, pour très simple qu'elle soit (aimer, pardonner, faire la paix, intelligence libre de préjugés), est un très difficile. Il faut sortir du flot de la vie commune, des habitudes, des idées reçues, des mondanités qui forcent à se taire, etc. Il faut une sécession du monde en général. C'est d'autant plus difficile que la pénitence idéale n'est pas le résultat d'un écœurement, d'un remords, d'un rejet, mais au contraire la joie et fête d'un autre mode de vie qui se fait au milieu de la vie générale pécheresse sans jugement sur celle-ci, car Tu ne jugera spersonne... (Matthieu 7/1, Rév d'Arès 16/14, 36/16). On est pénitent, donc on écarte le péché, en embrassant le monde pécheur comme on embrasse son enfant dans la joie de l'amour paternel ou maternel, mais en pensant en même temps que "l'enfant mourra", ainsi que fit remarquer Épictète. Il faut continuer d'aimer le monde en s'en détachant.
Aimer/se détacher... Ce n'est pas un exercice auquel la culture moderne nous habitue. Dans "Le Gai Savoir" Nietzsche, qui décidément était un homme étonnant, disait quelque chose de semblable : "Le stoïcien s'exerce à avaler pierres et vermines; éclats de verre et scorpions, et pourtant le fait sans dégoût." En somme, le pénitent est une sorte de stoïque, qui va et vient dans le monde sans être comme tout le monde, avalant tout le mal que fait le monde sans y participer. L'âme résulte de l'exercice de cette contradiction. Zachée, pécheur s'il en est, nous raconte Luc 19/1-10, grimpe sur un sycomore, car la foule l'empêche de voir Jésus, et Jésus passant lui crie : "Descends de ton arbre ! Je dinerai chez toi ces soir." Jésus réalise ainsi la cohabitation de la pénitence et du péché, et cela reste encore aujourd'hui un des points de l'Évangile Palestinien qui ne sont pas compris. Ainsi nous-même ne sommes pas très bien compris. L'amour est quelque chose de très lointain pour ce monde qui lui donne un sens infiniment plus restreint. Or, l'âme est l'enfant de l'amour.
Merci de nous adresser ici cette image de l'affiche qie j'avais mise dans la vitrine du local de la rue Lafaurie de Monbadon à Bordeaux. Je me fais un joie de la publier ici :
L'âme comme un poulain agile

11mai17 184C80
Frère Michel, bonjour,
Suite au post 184C75 et votre réponse à propos de M. Asselineau, homme du système politique, carriériste dont le discours ne peut pas être exempt de partisanerie. J’ai été frappé par le passage de la vidéo (0.25 à 0.42) ou il parle de Jacques Attali qui avait pour ainsi dire prédit l’élection de Macron dont j’ai retrouvé l’archive de ses propos le 27 août 2016 (2 minutes 29 sec.).
J’ai la foi et bien que naïf, je me dis : Ah ! Jacques Attali bien qu’homme du système, ami de Macron, j'imagine qu'il connaît La Révélation d’Arès et votre existence ?
S’il  avait le courage de parler du Frère Michel-Mikal prophète des XXe et XXIe siècles et des Pèlerins d’Arès envoyé(s) pour la sauvegarde de l’humanité, se serait un miracle. Et j’y crois !
Je vous embrasse ainsi que Sœur Christiane.
http://www.dailymotion.com/video/x24pajs_emmanuel-macron-presidentiable-pour-jacques-attali_news
Didier Br. d'Ile de France.

Emmanuel Macron "présidentiable" pour Jacques Attali par BFMTV

Réponse :
Merci, frère Didier, de vous intéresser pour nous à ce qui se dit, parfois depuis assez longtemps ainsi qu'en témoigne la vidéo que voici, autour des élections présidentielles. J'avoue que, en ce qui me concerne, ça ne m'intéresse pas beaucoup. Je suis las de la politique à un point difficile à imaginer. Mais cela peut intéresser certains lecteurs de ce blog.

12mai17 184C81
Dans votre réponse à Didier 184C80 vous dites que vous êtes "las de la politique à un point difficile à imaginer" et dans votre réponse à Lamy184C77 vous vous diminuez au niveau d'un "médiocre curé de campagne qui puise dans sa petite bibliothèque de quoi répondre aux interrogations de ses péquenots de paroissiens, étant péquenot vous-même." Est-ce que vous n'êtes pas en train de nous faire de la dépression ?
Il y a très longtemps que vous cultivez l'humilité et que vous proclamez votre dégoût de la politique, mais là je vous trouve particulièrement démoralisé. Cela m'inquiète.
Ne trouvez-vous pas au contraire que l'élection d'Emmmanuel Macron à la présidence de la république fait penser à une fleur qu s'ouvre sous un soleil réapparu ? Il va, je le pense, rendre à nouveau la politique sympathique. Beaucoup de choses vont changer dans ce pays. Et je ne crois pas que vous soyez "un médiocre curé de campagne péquenaud avec ses péquenauds de paroissiens." En fait, vous êtes un homme tout seul, dans la solitude du prophète.
Ce blog est écrit dans un français limpide, plein d'images évocatrices et fortes : C'est un des grands trésors de l'expérience humaine. Vous ne sortez certainement jamais de La Révélation d'Arès, en tout cas pas au-delà de ce que Dieu vous autorise à faire (Rév d'Arès i/12), mais rien des Enseignements du Créateur n'échappe à votre sagesse. Ce blog est pour qui a la patience de le lire (la patience, 39/3, xxxiii/3, tout est là !) un hymne à la vie, à l'espérance d'un monde meilleur, Je crois que beaucoup de passages de ce blog seront vus plus tard comme des textes cultes, incontournables, une bible pour d'innombrables humains. Pour le moment ce blog est globalement inconnu et parmi ceux qui le connaissent il circule comme sous le manteau, sans doute de nombreux manteaux mais des manteaux, comme si vous étiez un auteur pornographique, un écrivain honteux et maudit. Nous, vos lecteurs fidèles, en sommes conscients et en souffrons beaucoup.
Je crois que ce blog ou un compendium de ce blog sera plus tard un livre d'édification parmi les plus grands à travers le monde.
Mais mettez votre confiance dans Emmanuel Macron. Je crois qu'il va rétablir l'égalité entre les mérites des Français et vous serez parmi ceux dont les mérite seront reconnus, car vous ne fondez pas une religion et ça devrait convenir à une République laïque et vous ne faites que défendre le Bien. Qui peut vous reprocher ça ? Il est quand même temps qu'un peu de morale, qui ne soit pas idéologique, entre dans la vie sociale.
Rochechouart

Réponse :
Qui êtes-vous, probablement membre de la mission de Limoges, puisque Rochechouart est une ville de Haute Vienne ? Je n'arrive pas à vous identifier, ma sœur ou mon frère.
Merci pour ce commentaire. Je vous rassure : Je ne suis pas du tout en dépression. Mais je suis tombé dans une réflexion profonde sur certains points importants de ma mission.
Ainsi, vous pensez qu'Emmanuel Macron "va rétablir l'égalité entre les mérites des Français" et que nous Pèlerins d'Arès serons "parmi ceux dont les mérite seront reconnus" ? À moins que M. Macron soit véritablement un apolitique — aurait-il été conseiller de François Hollande s'il n'avait pas été politique ? — je ne vois pas qu'un homme d'État français puisse faire en sorte d'abolir les inégalités, parce qu'aucune carrière politique ne peut se faire hors des inégalités. Mais bon ! Tout prodige peut survenir, mais cela ne peut, pour l'heure, que me placer au mieux dans l'expectative.
Les élections présidentielles qui viennent d'avoir lieu révèlent de profondes fractures, donc des réflexes de gens qui ont trop souffert d'inégalités. Emmanuel Macron pourrait-il se saisir de ce problème et à mettre la lutte contre les inégalités au centre de sa politique ? Certes, cette présidentielle a abouti à une marginalisation inattendue des partis traditionnels, a provoqué un très fort vote contestataire avec un record de voix pour le Front national. Trop de Français, comme nous Pèlerins d'Arès complètement mis à l'écart, voire même traités comme une secte nuisible, ont souffert d'inégalités de traitement : L'étanchéité des media : presse, radio, télé, devant nous, en est une démonstration évidente. Le résultat est une société minée par une profonde crise de confiance. Trop de Français se voient comme payeurs d'impôts, rien de plus, réduits à être des humains que les partis traditionnels n'écoutent plus et n’aident plus depuis longtemps. D’où la colère, l'envie de tout envoyer ballader, qui a alimenté le vote contestataire. C'est bien pourquoi, bien que je n'aie pas voté Mélenchon, on trouve dans "La France Insoumise" de Mélenchon l’envie de tout chambouler, avec l’espoir d’une autre politique. Je n'ai pas voté Le Pen non plus, mais son électeur a exprimé un ras-le-bol aussi définitif. Quant aux électeurs de Macron, pour qui je n'ai pas voté non plus, ils forment un électorat central plutôt que centriste, qui n’a pas peur de la mondialisation et/ou qui ne veut pas de Marine Le Pen, et qui a envie d’une vision politique nouvelle.
Alors, d'un côté, on trouve ceux qui croient que dans la mondialisation la France va tirer son épingle du jeu et qui acceptent les durs changements à venir avec fatalisme. Mais s'agit-il de la mondialisation des espérances traitées à égalité, mises loyalement en concurrence ? Non et pour moi la mondialisation qui n'est que celle de l'argent est un leurre dangereux. De l’autre côté, on voit ceux qui pensent que la France ne changera jamais, qui sont déjà dans une situation difficile (c'est le cas de notre digne et noble mission), mais qui pensent que ça va continuer comme ça. Je suis de ceux-là.
Je ne suis pas désespéré, j'ai la foi, mais je me dis : "Ce sera dur. Il n'y a rien à attendre des princes. Nous réussirons avec le temps et par la marge." Je vois l'avenir politique comme irrémédiablement négatif. En tout cas je ne crois pas que M. Macron sortira de la politique. Je ne vois toujours pas arriver le permis de construire pour agrandir de 60 m² notre salle de prière à Arès, laquelle ne gêne personne dans l'entourage. Vous allez me dire : "C'est insignifiant !" Je réponds : "Non, ça n'est pas insignifiant pour ceux qui depuis des années font traîner ce permis de construire avec l'évidente volonté de nous en priver le plus longtemps possible." Pour moi c'est le signe que la politique et la religion, sa mère, ne veut pas de nous. Oh ! nous finirons par l'avoir, mais que de tracas on nous cause volontairement pour presque rien matériellement parlant.
Comment ne nous sentirions-nous pas abandonnés ? Il y a d'évidentes fractures, profondes, entre les citoyens de ce pays. Il y a des facilités pour les uns, ceux du bon côté politique et religieux, et des difficulté pour les autres, dont nous sommes, c'est évident. Cela indique, parallèlement, une fracture culturelle entre ceux qui pensent avoir le patrimoine culturel censé être le seul raisonnable et ceux qui sont à l'évidence largués.
Mais je ne pense pas qu'à nous, Pèlerins d'Arès. À l’intérieur de cette fracture culturelle, la fracture numérique va nous sauter à la figure. Avec la numérisation des démarches administratives, il y a des gens qui vont se retrouver encore plus exclus de l’accès à leurs droits. Je vois que quelque 30 % de nos frères et sœurs Pèlerins d'Arès n'ont pas d'ordinateur, pas d'internet. Beaucoup de peuvent pas lire ce blog, mais ils m'écrivent sur papier et je me fais un devoir de leur répondre. Mais l'administration, elle, ne leur répond pas ! Je me demande comment ils vont faire pour vivre avec cette administration qui va les punir s'ils ne suivent ses exigences par l'Internet. C'est une question problématique. Dans les associations, on passe déjà un temps fou à aider des gens qui ont droit au RSA, à la CMU, etc., mais qui ne font pas les démarches parce que c’est trop compliqué ou parce qu’ils se sentent stigmatisés. Comme vous voyez, je ne pense pas qu'à nous Pèlerins d'Arès, je pense à mes frères humains qui vivent dans un monde politisé, c.-à-d. déshumanié, parce qu'il ne pense qu'à lui-même et à ses services administratifs tout dévoués.
Que peut-on attendre de M. Macron sur toutes ces inégalités ? En dépit du plan pauvreté du mandat Hollande, qui a pourtant marqué un effort important, les fractures se sont approfondies, multipliées. Les blessures sont maintenant aggravées. Le fait de ne rien recevoir ou de recevoir des miettes dans le partage est toxique pour le vivre-ensemble, lequel est déjà difficile dans une masse de 65 millions. Ce souci on le sent bien sous-jacent chez les gens que la mission rencontre, même si ce n'est pas de cela que nous les entretenons.
J'ai quand même jeté un coup d'œil sur le plan Macron. Pour moi il manque de vision sur le plan global. Il faudrait une politique globale, qui mixe à égalité les besoins, les droits, les messages, les espérances, car les petites unités peuvent commencer par l'égalité d'indépendance donnée aux familles d'espérances différentes. On ne peut plus laisser les gens se débrouiller tout seuls ou plutôt on ne peut plus favoriser sans cesse les mêmes et oublier sans cesse les autres. Les Pèlerins d'Arès apportent à la société un message capital, celui du Bien, celui de l'effort d'aimer, ils acceptent que d'autres apportent des messages contraires, mais ils n'acceptent pas qu'on ne favorise que ces autres-là sous prétexte qu'ils sont plus proches du "penser correct".
Il faut aussi s’occuper sérieusement de la question scolaire. Il faut donner aux élèves une vision réelle des espérances, de toutes les espérances circulant dans cette société et ne pas continuer à cacher des valeurs spirituelles qui peuvent apporter beaucoup à l'humanité.

12mai17 184C82
Vivement le Jour (Rév d'Arès 31/8) où nous retrouverons l'os et la chair qui ce 'grefferont' sur le vrai corps aussi léger qu'une fumée pure (17/3), l'ha ou âme, comme une fumée pure s'élève vers le Père (32/3)
Je ne doute pas que de belles âmes fortes nous aident dans ce difficile redressement (Rév d'Arès 1/1) et changement (6/1, 28/7, 30/11), et que la mortification (33/34) des pénitents aide ceux qui chaque jour passe de l'état de chair, esprit et âme (âme en option pour la peine d'une pénitence, 28/25) à âme seule faisant face à une toute autre réalité, une vie sans chair, universelle, qui embrasse la totalité, le Tout, enfin je le suppose, je reste dans l'incertitude.
L'âme est-elle hors du temps ?
Le spectre est à priori dans le temps (le spectre pour qui l'instant est long comme un jour, le jour long comme un siècle (Rév d'Arès 16/16).
Dieu seul est hors de temps (Rév d'Arès 35/7), donc l'âme et le spectre sont à priori encore dans un espace-temps, peut être bien différent de celui qui s'écoule ici-bas, toutefois les âmes son l'image et la ressemblance réanimées, atome du Tout Autre et quand viendra le Jour, elles descendront avec le Père des Hauteurs Saintes (31/11), donc elles sont peut-être elle aussi hors du temps.
Enfin cela n'est pas vraiment fondamental.
Nous avons une direction de certitude, le Bien, la pénitence née de l'amour, c'est la pénitence et non Dieu qui donne le salut.
Non seulement nous savons avec certitude que les pénitents, les hommes de bien, sont sauvés, quelle que soit leur religion ou leurs philosophie, mais nous savons qu'ils contribuent au changement du monde en bien (Rév d'Arès 28/7), au salut universel final (extrait de l'entrée 25 du blog).
L'âme est le regard, la main, la gorge, la main et l'estomac du spectre (Rév d'Arès 4/6). Le regard voit la Vérité, la gorge, dit la Parole du Père, la Main travaille et crée, l'estomac reçoit la nourriture (12/4) c.-à-d. ce qui donne la Force (Extrait de votre réponse 175C52).
La main, c'est l'action, la création (la Main travaille et crée), ici-bas, ne pas attendre car de l'autre côté il sera trop tard (Rév d'Arès iv/8).
(Quand) la mort (est d')un jour, la tête (repose) sur les fleurs douces, (elle) dit : "Bonne est la mort, arome, été clair.".
Deux jours, tu cries : "Piège le mort." (Comme) l'aragne (elle) suce; la mort boit l'eau dans l'œil.
Trois jours, le cri (qui te) reste court sous la terre : "Où est l'œil, où est la lèvre, où est la main ?" Vide. (Rév. d'Arès xL/13-15).

Ici il y a encore une notion de temps.
Le péché, tu M'en rendras compte, mais de te dérober à Mon Appel aujourd’hui tu t'anéantiras, car l'âme peut être souffrante, Je la guéris, mais elle peut aussi trouver sa fin sans retour (Rév d'Arès 4/4-5).
Les âmes sont-elles en souffrance, comme le Père trop aimant (Rév d'Arès 12/7) souffre à la perte de ses enfants ?
Merci Mikal.
Alain G.-M. de la plèbe d'Ile de France

Réponse :
Vous demandez : "L'âme est-elle hors du temps ?" Bonne question. Mais c'est une question sans réponse, parce que la Parole est muette sur ce point. Le Père dit : Je suis hors du temps (Rév d'Arès 12/6), donc apparemment rien d'autre que le Père n'est hors du temps. Mais peut-être l'âme est-elle dans un temps différent du nôtre ? Peut-être... Autrement dit, on ne le sait pas.
Vous demandez aussi : "Les âmes sont-elles en souffrance ?" Elles peuvent l'être, puisque La Révélation d'Arès nous demande de faire mortification pour elles (Rév d'Arès 33/34). Actuellement je fais mortification pour quelques uns de nos défunts, je prie avec eux la nuit, car je crois que les âmes prient, au moins dans la première partie de leur vie animique. Quoiqu'elles soient dans une situation heureuse comparée au malheur ou au néant (je ne sais ; j'ai le sentiment que dans la vie spectrale malheur et néant sont conjoints) dans lequel sont plongés les spectres, les âmes ne semblent pas complètement détachées des difficultés de la pénitence. Au cours de ces prières nocturnes en compagnie des âmes, je sens venir des âmes, que j'appelle errantes, qui semblent avoir de grandes difficultés à s'élever, les pécheurs publics... ceux qui sont morts dans la solitude sans parents ni amis pour les pleurer (33/33-34) et qui sentent dans notre prière une force pacifiante et élévatrice. Ce sont, à n'en pas douter, des âmes souffrantes.
Il est un principe qu'il ne faut jamais oublier, qui me paraît bien exprimé par ces mots de Léon Batista Alberti au XVe siècle : "Les hommes par nature peuvent tout, du moment qu'ils le veulent," traduits et rapportés par Jacob Burckhardt, célèbre Suisse historien de l'art. Ce doit être un leitmotiv, une règle, répétés chaque matin. En tout cas, personnellement je me la répète chaque matin, car comme tout un chacun, je tends à me ramollir et je dois entretenir en moi la volonté d'être chaque jour un pénitent — Pour que nous fassions Ta Volonté (Rév d'Arès 12/4) —. Je refuse de me ratatiner, de me décourager, car il est humain dans notre génération de confort de se laisser aller. Je dis souvent à sœur Christiane : "Je me rends compte qu'en vieillissant on peut faire à peu près tout ce qu'on fait dans la jeunesse, c'est seulement beaucoup plus difficile. Les jointuree plient mal et font mal, les muscles ont perdu leur souplesse, les yeux voient mal, la voix faiblit, l'ouïe défaille, on passerait bien sa vie à dormir, on n'a plus très faim, alors il faut se forcer, rien ne se fait plus avec facilité, tout est effort, douleur, rebellion de l'organisme, mais si on veut, on peut quand même. Léon Batista Alberti avait raison : Les hommes par nature peuvent tout. Les animaux non. Et je crois même que je transmets à mon âme ma volonté d'être et d'agir et que cela me servira le jour où, tôt ou tard, mon âme partira rejoindre la Sainteté, la Puissance et la Lumière (12/4) du Tout."
L'homme en est venu à traiter l'humanité comme une matière, une machine. C'est la théorie scientifique officielle. À nous Pèlerins d'Arès de redonner à l'humanité conscience de ses possibilités de Vie. La matière n'a pas de vie propre, elle ne vit pas. C'est l'inverse qui se produit : La Vie utilise la matière, voilà qui est tout à fait différent. On vit des temps où les robots sont, pour ainsi dire magnifiés... On parle d'intelligence artificielle, d'automates qui vont bientôt faire le travail à notre place... Mais qui peut-on leurrer ainsi ? Le robot n'est jamais qu'une machine, des métaux, du plastique, que l'humain, qui vit vraiment au sens de vivre, fabrique et règle. C'est tout. C'est si l'on considère l'âme comme l'inverse absolu du robot, qu'on commence à comprendre pourquoi elle naît du Bien que fait l'homme. Quel robot se dotera-t-il d'une âme ? Absurde. La vie est génératrice de Bien et le Bien est à son tour générateur de vie, donc d'âme... L'âme rend l'homme accessible à lui-même, parce qu'elle est générée de la vie et perpétue la vie. On voit bien que la vie n'a pas forcément besoin de matière pour être Vie. Le Bien que je fais génère la Vie comme le sperme que j'injecte dans le corps de mon épouse génère la vie. C'est un cycle infini, sauf que pour l'homme, s'il tombe dans le péché des péchés (Rév d'Arès 38/2), ce sera fini. Mais la Vie continuera ailleurs.

12mai17 184C83
Quelques réflexions sur l’âme qui tournent en moi depuis quelque temps.
Le coach de Mike Tyson, le boxeur plusieurs fois champion du monde, dans un film retraçant sa vie n’arrête pas de lui dire pour stimuler sa volonté à l’effort libre alors qu’il débute : "Quelle est la différence entre un héros et un lâche ? Il n’y en a pas. Il y en a un qui fait et l’autre qui ne fait pas." Pour l’âme je pense qu’on peut dire aussi, puisque tous les hommes ont été semés au grain spirituel, quelle est la différence entre un homme a âme et un homme sans âme ? Il n’y en a pas, mais il y en a un qui fait le bien et l’autre qui ne le fait pas.
Pourquoi co-créer et avancer s’en s’arrêter. Je viens ce matin de trouver cette citation de Ridley Scott, grand cinéaste fantastique que je trouve extrêmement juste. Le journaliste, à propos de son dernier film, lui demande "s'il y avait un piège à éviter ?" Ridley Scott répond : "Il faut se répéter soi-même : L’art c’est comme un requin, il doit se déplacer en permanence ou il meurt. L’immobilisme c’est la mort." Dieu en permettant à l’homme de se créer divin [de retrouver l'image et ressemblance de Dieu, Genèse 1/26] se donne à lui-même [ou à Lui-même ?] des soucis certes mais aussi du mouvement. Tout amour de plus est un mouvement qui se renouvelle et change sans cesse ou il meurt.
La naissance de l’âme répond a un mouvement non conditionné [?] de l’homme c’est ce qui en fait un acte divin. L’homme conditionné [?] n’est responsable de rien, c’est celui qui l’a conditionné qui est le responsable. C’est pourquoi on voit que l’homme ne peut accéder à la responsabilité que par un acte de souveraineté libre, s’il est de bien l’homme créé son âme. Cet acte me parait stimulé dans l’enfance par l’amour reçu.
On peut dire, si j’ai bien compris, que la pénitence est l’évolution sacrée de l’homme, mais l’âme n’a-t-elle pas plus trait à la révélation de notre nature non conditionnée [?], libre à l’image de Dieu qui a toujours été comme cela ? Seule l’âme quitte l’inconnu terrifiant quelque part. Dans l’âme on est toujours dans le connu même si le non conditionné suppose le conditionné pour ne pas être conditionné par son propre principe de non conditionnement. Reste alors à éviter tous les conditionnements et à chercher partout les chemins du non conditionné.
Je terminerai par une réplique de film que j’ai noté la trouvant rigolote et pas sans intelligence, mais me faisant penser à l’homme sans âme dans notre monde souvent fou : "Dans un monde de terreur rien n’est plus terrifiant que l’inconnu surtout quand l’inconnu c’est nous."
Bernard de la F. de Bretagne-Sud

Réponse :
Vous dites : "Tout amour de plus est un mouvement qui se renouvelle et change sans cesse ou il meurt." Vous voyez juste, frère Bernard : La vie comme la Vie est mouvement. Tout l'Univers est d'ailleurs mouvement.
Par contre, je ne comprends pas l'usage que vous faite du mot "conditionné" ou "non conditionné". Mais ce n'est pas grave. Vous semblez entendre "non conditionné" au sens de "libre (à l'image de Dieu)". Pour moi Dieu est en effet libre, mais parce qu'il a le choix total du conditionnement qu'il veut se donner. S'il était "non-conditionné", Il serait voué au hasard, aléatoire, stochastique diraient les gens savants. Mais bon, je le répète, ce n'est qu'une affaire de mot et c'est peut-être moi qui use mal du terme "conditionné".
Vous citez une réplique, notée dans un dialogue de film : "Dans un monde de terreur rien n’est plus terrifiant que l’inconnu surtout quand l’inconnu c’est nous." Il est tout à fait vrai que rien n'est plus terrifiant que l'inconnu. Les hommes antiques avaient peur de l'orage, parce qu'ils ne savaient pas que c'était une décharge électrique. C'était pour eux un phénomène inexplicable, ipso facto effrayant. Ils l'attribuaient donc à l'action des "dieux".

12mai17 184C84
Cher frère Michel,
Ce matin sur Europe 1 une émission radio parlant de l'expérience de la mort, de la sortie de son corps, un sujet de plus en plus étudié par la science beaucoup de témoignages, d'accidentés de la route, etc.
C'est encourageant que l'ont en parle!
Je me souviens que vous avez dit que si la science étudiait l'âme elle trouverait des choses. Aujourd'hui, ils en parlent ouvertement.
Laurent L. de Haute Savoie

Réponse :
Quand je fus opéré à cœur ouvert en décembre 2014, mon cœur, comme chacun sait, fut arrêté et une pompe mécanique prit le relais du cœur pour faire circuler le sang. Le chirurgien m'ouvrit le cœur pour changer la valve aortique et, tandis que j'étais censé être plongé dans un sommeil abyssal, j'entendis le chirurgien parler, je l'entendis notamment dire : "Tiens, non seulement la valve est très calcifiée, mais le collet (ou siège, je ne me souviens plus du mot exact) est aussi très calcifié." Un mois plus tard, je racontais cela à ma fille Anne en ajoutant : "On se croit profondément endormi, mais en fait l'ouïe fonctionne." Anne prit un air très grave et me répondit ceci : "Tu n'a pas pu entendre le chirurgien parler avec tes oreilles de chair, parce qu'en fait, papa, tu étais mort. C'est ton âme qui se promenait dans le bloc chirurgical et qui assistait à ton opération, c'est elle qui écoutait le chirurgien." Alors, moi, affreux rationaliste, ignoble incrédule (oui, oui, je le confesse), très dur à la détente quand il s'agit de paranormal, je lui répondis: "Je ne te crois pas. Je suis sûr que j'ai entendu avec mes bonnes oreilles de chair, je pense que le cerveau et certains sens continuent de fonctionner pendant l'opération." Nous avons alors, Anne et moi, cessé d'échanger, parce que je sentais que là nous allions commencer un dialogue de sourds.
Autrement dit, j'ignore ces "sorties du corps", je crois que l'organisme garde une capacité sensorielle même dans des conditions d'arrêt cardiaque. Je crois que la mort est un passage pas aussi brutal qu'on le pense, qu'elle ne commence réellement qu'après les deux jours ou plutôt les trois jours dont parle La Révélation d'Arès xL/14-15. Mais bon ! Je dis "je crois", je ne dis pas que j'en suis absolument certain, parce que la Parole dit certes qu'il y a  progressivité, mais ne dit rien concernant la conscience que le mort en a. Donc, je me limite à dire qu'on ne sait pas grand chose de ce qui se passe.
Je ne suis pas donc pas très friand de ces récits "d'expérience de la mort", parce que je pense qu'on ne sait rien d'absolu dans ce domaine. Et puis, de toute façon, je n'ai pas besoin de cela pour être convaincu que si je suis pénitent j'ai une âme, puisque cette information-là, je la tiens du Père et de son Messager Jésus.
Ceci dit, merci, merci quand même, mon frère Laurent, pour votre commentaire. J'ai beaucoup entendu parler des expériences que vous citez, et même si je suis assez sceptique, je ne les récuse pas, même si elles ne me passionnent pas, parce que ma raison me dit qu'il faut être très prudent dans ce domaine.

12mai17 184C85
L'âme ou l'ha : très belle entrée avec des commentaires et des réponses riches d'enseignements. Ce sujet qui vient après "certitude de l'incertitude" me fait dire que si nous étions certains d'avoir une âme et d'être sauvés, pourquoi ferions-nous des efforts pour évoluer en entrant en pénitence ? On peut voir l'incertitude comme le moteur de l'action humaine.
Les certitudes figent l'évolution. Sauf la certitude de la direction à prendre , celle du Bien à accomplir par la pénitence qui est recherche constante de l'amour, du pardon, de la paix, de l'intelligence libre de tous préjugés dans toutes les situations de notre vie.
Les lois rigides, les dogmes arrêtent la vie qui évolue sans cesse.
Mon âme, parfois je la sens mais pas toujours. Lorsque je ne la sens pas, l'ai-je perdue ? Quand je la sens, est-ce bien mon âme ? Je l'identifie à une joie intérieure indescriptible qui me lie au Tout Autre et aux humains par l'amour. Je sens que je suis relié et en paix. Je le sens notamment dans la mission quand je transmets la Parole et qu'elle entre dans une oreille attentive, quand je fais des efforts pour être meilleur, ou souvent au Pèlerinage d'Arès quand ma piété est intense.
J'identifie cette joie intérieure à la joie de l'âme. Dieu par la bouche de Jésus ne dit-il pas : La pénitence qui est une joie pour les hommes pieux, qui n'est pas plus lourde que le soucis de l'usurier, qui est plus légère que le joug du riche et du puissant (Rév d'Arès ( 28/25) ?
Ce qui me fait souffrir c'est plus la lutte contre mes péchés.
Mais je sais très bien que cela m'apportera au bout du compte une joie.
La Révélation d'Arès, je l'ai reçue comme un cadeau du Ciel et ce Message m'a transporté de joie, car il confirmait sur beaucoup de points ce que je ressentais dans mon for intérieur.
Il y a quelques années avec mon épouse Marie-Elise, nous avons réalisé une exposition sur l'âme. Cette exposition s'est inspirée d'un très bel article de vous dans "Frère de l'Aub"e N° 70, page 27 de décembre 2005 intitulé : "Le jardin qui ne fane pas (Rév d'Arès xvi/7)".
Mon épouse Marie-Elise l'avait illustrée à l'aide de peintures légendées par des phrases et des poèmes.
Voici un des poèmes : L 'urne qui pue (Révélation d'Arès xix/15)
Qu’avons nous fait du beau jardin
Que notre Créateur nous a laissé ?
Du précieux héritage qu’Il nous a confié ?

Une urne qui pue
Un tas de fumier
Où l’humanité corrompue
Ne sait plus à quel saint se vouer.

Qu’avons-nous fait de la terre
Ce beau jardin planétaire ?
Une ressource à exploiter
Où l’air et l’eau sont pollués.

Mais c’est d’abord au fond de nous-mêmes
Que le jardin s’est flétri
Et que le rayonnement de notre âme

A perdu de sa Vie.
Le Jardin qui ne fane pas
Il n’existe pas de jardin sans labeur.
C’est en suant sur la houe de la pénitence
Que l’homme crée son jardin intérieur
Merci encore pour toute la peine que vous vous donnez frère Michel, à bientôt 88 ans, pour nous enseigner à travers ce blog.
Denis K. de Bretagne-Sud

Réponse :
J'ignorais que vous aviez fait, en 2005, une exposition sur le thème "Le Jardin Qui ne fane pas" ! Le beau poème que vous citez dans votre commentaire était-il de ma sœur Marie-Élise ? De vous, frère Denis ? De quelqu'un d'autre ? Pourquoi ne recommenceriez-vous pas en y ajoutant, cette fois, des passages de cette entrée 184, des commentaires et de mes réponses ? L'affiche est excellente.
Merci, mon frère Denis, pour ce très beau commentaire.

12mai17 184C86
Frère Michel,
Lors de l'un de vos passages au local "l'Eau Forte", rue Montbazon à Bordeaux, vous aviez dit que La Révélation d'Arès n'apportait rien de fondamentalement nouveau sur le Fond depuis La Bible et le Coran, sauf peut-être sur un sujet : celui de l'âme, appelée asussi l'ha.
La Révélation d'Arès précise notamment que la nature de l'âme est inconnue de l'homme : Les soleils tournent dans Ma Main. (Or,) Ma Main a mille Mains. Ton œil (se) tend, (il) bute (Rév. d'Arès ii/2).
Sauf quand le Père dit que l'âme est le regard, la main, la gorge, l'estomac du spectre (Rév d'Arès 4/6), sur sa nature n'est connu. En revanche, sa fonction est précisée.
Je pensais, jusqu'à ce que je lise le commentaire 184C28, que l'âme avait une fonction sociale, qu'elle exerçait un rayonnement positif de notre vivant sur notre entourage et par ricochet sur le monde. Je comprends mieux en lisant votre réponse à ce commentaire que l'âme est une substance produite par la pénitence dont l'effet ne s'exerce qu'après la mort, pour s'élever au-dessus des ténèbres et aménager au spectre une vie à peu près confortable : Sans l'âme le spectre erre, tourmenté, aveugle, affamé, par les galeries sombres creusées par les vers et par les enfers glacés, qui le font de givre ; alors il effraie les humains (Rév d'Arès 4/7).
Le rayonnement du Bien s'exerce donc à travers nos actes plus qu'à travers notre foi, de notre vivant, à travers la pénitence et non à travers l'âme.

Il me vient alors à l'esprit deux questions :
1. Existe-t-il une différence entre l'âme et l'ha ?
2. Comment parler simplement de l'âme à un enfant ?

Merci, Frère Michel, pour vos conseils et votre enseignement.
Je vous embrasse ainsi que soeur Christiane,
Florian L. d'Aquitaine

Réponse :
Je ne crois pas du tout que "l'âme... s'élève au-dessus des ténèbres et aménage au spectre une vie à peu près confortable." Je crois que l'âme et le spectre sont sans lien ni rapport, que l'âme est une chose et que le spectre en est une autre. Je crois que l'homme, une fois mort, devient soit une âme, soit un spectre, mais jamais les deux.
Frère Florian, je vous avoue ma stupeur devant l'ignorance que vous aviez de ce qu'est l'âme. Ceci dit, il n'est jamais trop tard pour rectifier ses erreur et combler son ignorance. C'est ce que vous faites ici. Merci.
1. Il n'y a pas de différence entre l'âme et l'ha.
2. "Comment parler simplement de l'âme à un enfant ?" C'est de l'ordre du savoir.
Or, il existe deux savoirs sur cette terre : le savoir passif et le savoir actif.
Seul le savoir actif est nécessaire. Conséquence, il faut toujours se rappeler que la salut ne résulte pas de ce qu'on croit ou connaît, mais résulte du Bien qu'on fait. J'enseigne cela depuis quarante-trois ans, mais c'est ce que, selon votre aveu, vous venez seulement de découvrir.
Ipso facto, parlez avant tout à l'enfant (ou à n'importe qui d'autre, de n'importe quel âge) de ce qu'il faut faire : le Bien ou pénitence : Aimer, pardonner, faire la paix, parler et réfléchir avec l'intelligence spirituelle libre de préjugés autant qu'avec l'intelligence intellectuelle, laquelle n'est qu'un outil.
L'âme quant à elle résultera inévitablement du Bien ou de la pénitence, ce n'est que du domaine du savoir passif, dont on peut se passer (de plus, on ne sait pas grand chose de l'âme). C'est comme faire marcher une voiture : il faut mettre le moteur en marche, enclencher une vitesse, embrayer ; l'échappement des gaz, lui, est inévitable — la fumée (Rév d'Arès 17/3) — et qui y pense quand il roule ? Personne. Ce n'est que la conséquence.
Pour finir, ne parlez de l'âme à l'enfant, si vous lui en parlez, qu'à titre purement informatif, en précisant, de surcroît, qu'on ne sait pas grand chose de l'âme, on sait seulement qu'elle est quelque chose comme l'énergie ascensionnelle qui permet à l'humain qui meurt d'entrer dans la Lumière et de rejoindre le Tout auquel il appartient.

16mai17 184C87
Bonjour Frère Michel,
Juste un petit mot pour vous dire que vous avez déformé la citation de Ridley Scott [184C83] que j'avais mise. Je pense à cause de la rapidité de votre écrit. Mais comme cela lui fait dire l'inverse de ce qu'il disait. je me permet de vous le signaler
Vous avez mis :
Le journaliste, à propos de son dernier film, lui demande "s'il y avait un piège à éviter ?" Ridley Scott répond : "Il faut se répéter soi-même : L’art c’est comme un requin, il doit se déplacer en permanence ou il meurt. L’immobilisme c’est la mort."
Alors que dans la pensée de Riddley Scott je rajoute les parenthèses :
"(le piège à éviter c'est de) se répéter soi même. L'art c'est comme un requin ..."
Cette expression "se répéter soi-même" c'est quelque chose de familier pour les créateurs artistique.
Je vous embrasse
Bernard de la F. de Bretagne-Sud

Réponse :
J'ai énormément de travail actuellement et j'ai beaucoup de retard pour afficher les commentaires que j'ai reçus depuis le 12 mai et y répondre, mais je tiens à donner suite dès aujourd'hui à votre message, qui me reproche d'avoir omis un texte entre parenthèses dans votre envoi affiché184C83.
Voici la copie d'écran de votre commentaire tel que je l'ai reçu :
Copi d'écran Bernard dlF
Comme vous le constatez, le texte entre parenthèses que vous me reprochez d'avoir omis n'existe pas dans le message original. Je n'ai rien déformé ni rien omis.
Mais je suis heureux d'afficher ici votre mesage de rectification, quoique pour ma part j'aie bien compris ce que Ridley Scott voulait dire dans le texte entre parenthèses.

17mai17 184C88
JOUR ZÉRO POLITIQUE
Blog 0184-C63

Il ne prête plus sa main
Au sénat des morts (Rév d'Arès xxv/1)
Il n'attend plus rien d'eux.
Le Signe, il le donne
D'une phrase qui tranche
Sa patience d'espérance
Pour un trait de lumière
Une lampe à la fenêtre.

Le Ciel patiente encore
Car dans le Placard
L'os Vivant écrit (Rév d'Arès iii/5)
Loin des flonflons
Et de toutes les cours,
Loin du bruit des rois
En blanc ou en noir
Loin des grands palais.

Mais dans son placard
Il a pour plafond le Ciel
Nuls décoration et honneur,
Juste un os de Lumière
Mais quel Os !
Pauvres que nous sommes
De le laisser ainsi.

Reste le tout petit reste (Rév d'Arès 33/12)
Et pour lui c'est Tout.

Jean-Louis Alexandre C. d'Aquitaine

Réponse :
Merci, mon frère Jean-Louis, pour ce poème approprié à la situation politique.

17mai17 184C89
Bonjour Mahatma (Grande Âme), Frère Michel
J'ai rencontré récemment à la moisson Alistair, un Frère franco australien de passage en France, à qui j'ai présenté La Révélation d'Arès et la pénitence.
Ce frère était très heureux de ce message, mais m'a avoué être bloqué pour aller plus loin, à cause de quelques convictions divergentes, notamment il a compris que d'après La Révélation d'Arès la femme et l'homme sont créés égaux.
À savoir, il a pour référence la Bible, mais n'est plus en accord avec les religions.
Pour lui l'homme est créé par Dieu supérieur à la femme ; il doit être le chef de famille.
Je lui ai dit en définitive, que ce n'était pas important les divergences d'opinions, que ce n'est pas ce que l'on croit le plus important, mais d'être un homme d'amour, il m'avait l'air d'accord.
Je le comprends sans l'avoir approuvé, car beaucoup de textes de la Bible sont influencés par la culture machiste [phallocrate, partisane de la supériorité du mâle] de ses rédacteurs.
Culture qui prévaut encore dans le monde, notamment dans les religions.
Alors je relis la Genèse en faisant particulièrement attention à l'aspect machiste du texte et en effet le machisme y est assez marquant. Par exemple, ce passage dans la Bible, adition TOB, (Genèse 3/16) où, après que femmes et hommes eurent mangés la pomme, on trouve cet écrit : Il (Dieu) dit à la femme : je ferai qu'enceinte tu sois dans de grandes souffrances, c'est péniblement que tu enfanteras des fils (et les filles ?), tu seras avide de ton homme et lui te dominera.
Mais on trouve aussi des passages neutres, sans supériorité entre homme et femme, notamment de manière claire dans le premier des deux récits de la création de l'Homme (Homme dans le sens hommes + femmes), en Genèse 1/27 : Dieu créa l'homme à son image, à l'image de Dieu Il les créa; mâle et femelle Il les créa.
En réfléchissant — mais je me trompe peut-être ? — je me dis que la révélation de l'âme donnée par La Révélation d'Arès, l'âme comme résultat du bien pratiqué individuellement par n'importe quel homme ou femme, son vrai corps(17/3) pouvant se fonde en Dieu et qui est un principe exclusif à l'homme (homme et femme) dans peut être tout l'univers, est la preuve fondamentale qu'il n’existe aucune supériorité de base, non seulement entre femmes et hommes mais entre tous les humains quels qu'il soient. Ce qui évacue par la même occasion toute hiérarchie humaine.
J'aurais deux questions, Frère Michel, si vous voulez bien.
La 1ère : Peut-on créer son âme rapidement ou faut-il du temps, et au contraire qu'est ce qui peut nous faire perdre notre âme rapidement ou bien a-t-on plusieurs chances de se reprendre avant de la perdre ?
La 2ème : Est ce que l'âme nous sert de notre vivant ou seulement à notre mort ?
Merci pour tout ce que vous faites
Xavier H. de Nice (Alpes Maritimes)

Réponse :
Merci, mon frère Xavier, pour ce commentaire.
Les humains qui pensent que l'homme est supérieur à la femme sont nombreux. L'Australien que vous avez rencontré ne présente rien d'original.
À votre première question je réponds : Allez savoir !
D'après les paraboles de Jésus, notamment celle, fameuse, des ouvriers de la onzième heure (Matthieu 20/1-16), l'âme peut se créer très rapidement. Mais en ce qui me concerne et si j'ai quelque notion de la formation de ma propre âme (en supposant que j'en ai une) j'ai l'impression que la formation fut lente. Donc, pour répondre selon ce que je sais : Tout est possible dans ce domaine : la rapidité ou la lenteur. Tout dépend des circonstances, des humains, des hauts et des bas de la pénitence, etc.
À votre deuxième question j'ai déjà répondu à d'autres commentaires dans cette page.
L'âme ne semble pas servir à grande chose tant que nous vivons dans la chair. Il est toutefois possible que mon esprit grossier ne voie pas son utilité ici-bas. C'est en tout cas surtout (et peut-être uniquement) à la mort que l'âme, en prenant son essor, montre qu'elle porte de Dieu l'image et ressemblance d'Éternité.

17mai17 184C90
Je ne sais pas si ce que j'écris entre vraiment dans le cadre de cette entrée, mais il s'agit de sauver [mots manquants] donc de sauver son âme, de la créer forte afin de sauver ou changer ce monde dur, dominateur par sa façon culturelle d'arbitrer.Je suis heureuse que cette entrée existe !
Voilà ! Ce que l'on nomme le bien/Bien est aussi nommé dans la parole la Loi du temps Qui vient (expression dynamique) [?], le temps Qui vient ou la Loi Qui sera (28/7-8). En fait,c'est la Loi de l'amour. Dieu Est, comme l'Amour Est!
Être soi,c'est Être soi(-même) dans le monde avec le monde. Si le besoin d'Être est celui d'Être avec un autre Être, il est évident que l'humanité s'enrichit de cette petite communauté choisie.
C'est le début de l'âme collective qui vit dans la qualité, par son accomplissement, par sa vraie piété(35/6) puisée à la Parole révélée à Arès.
Ces petites unités créent un environnement chaleureux, parfument leur vie par leur exemple et créent la joie dans le jardin d'Adame (Rév d'Arès xLix/4) qui refleurit.
À l'inverse, celui,celle qui ne fait pas de choix du tout ou impose ses vues subit sa vie et/ou la fait subir.
De ce fait, je me demande pourquoi les hommes (qui font des choix "libres") veulent-ils toujours et encore forcer leurs semblables ? Et que veulent-ils forcer au juste et dans quel but ? Sachant que la vie se conquière par l'amour, le Bien, le respect de l'autre en l'autre ?
C'est ma continuelle question ?
La Raison amène au fait qu'il est nécessaire de ne pas reproduire ce qui brise la dynamique de Vie, mais au contraire ce qui La nourrit comme une aumône en sorte que l'homme (ou la femme) qui demandera L'Eau, le fasse de(d'elle)lui-même et ne doive rien à la bonté -de l'autre- ni à sa séduction (Rév d'Arès 20/2);
Si l'amour ne s'impose pas, le bruit sourd ou le compte cesseront d'empoisonner les liens dans la Maison du Père (ii/12),et se dissiperont pour faire place à la joie, à la Lumière, au Bonheur.
Avec cette Parole nous créons la Vie dans sa plus grande simplicité.
Danièle G. du Nord

Réponse :
Ma sœur Danièle, je n'ai pas tout compris dans votre commentaire, mais la foi brûlante qui animait vos doigts courant sur le clavier est évidente. Je n'ai notamment pas compris ce que vous voulez exactement dire par "Être soi, c'est Être soi(-même) dans le monde avec le monde. Si le besoin d'Être est celui d'Être avec un autre Être, il est évident que l'humanité s'enrichit de cette petite communauté choisie," qui me paraît être parlage, mais qui ne l'est sûrement pas, car au fond de vous vous savez sûrement ce que vous voulez dire. Toutefois, veillez à ne pas user de pareil phrasé devant des personnes de rencontre dans la mission, car déjà hermétiques à la Vérité, ces braves gens peuvent nous trouver trop compliqués, alors que le kérygme de La Révélation d'Arès est d'un grande simplicité.
Oh, je sais combien cette simplicité : Le Bien seul vaincra le Mal, soyez donc des hommes de Bien ! paraît déjà comme un abîme difficilement pénétrable à des frères humains qui sont, sans le savoir, des épis mûrs. Mais ne soyons pas prophètes de nos abîmes en extériorisant nos ressentis personnels en termes imperméables. Il faut laisser passer l'Eau ! Notre Message a une portée universelle, universelle à condition que nous soyons aussi clairs que possible pour les humains du monde. Déjà en parlant simplement nous constatons chaque jour qu'accessibles nous le sommes mal. Pour faire pénétrer profondément la Vérité dans les consciences : La Vérité, c'est que le monde doit changer (Rév d'Arès 28/7), rendons notre idéal aussi clair que possible.
Votre mission est maintenant dotée d'un beau et amène local. Que votre présentation de la Parole soit elle-même amène, ouverte. Je compte beaucoup sur vous pour clarifier, toujours clarifier.
Merci, ma sœur Danielle, pour ce beau commentaire.

17mai17 184C91
Très cher Mikal,
Plus je vous lis et plus mon cœur s’ouvre.
Je travaille ma détermination pour être toujours plus pénitente (Rév d’Arès 37/3) et une missionnaire (Rév d’Arès 31/6) efficace. Mon langage change (Rév d’Arès 10/12), la réaction des quidams aussi.
Tout votre enseignement : "Et ce que tu auras écrit" (Rév d’Arès 33/10), votre blog, nous invitent à la pénitence (Rév d’Arès 37/3) pour créer notre âme (Rév 17/3), puisse que c’est se sauver (Rév d’Arès 36/23) et changer ce monde en Bien (Rév 28/7) qui est l’enjeu de La Révélation D’Arès. Activons en nous le Bien : Pardonnons ! Aimons ! Faisons la paix ! Libérons-nous de nos peurs et de nos préjugés ! Pour retrouver l’intelligence spirituelle (Rév d’Arès 10/12) et réussir à passer du mal au Bien à l’échelle planétaire, quatre génération ne suffiront pas (Rév 24/2). La Vie (Rév d'Arès xix/26) sortira de notre cœur. Comme vous l’écrivez dans "Liberté infantilisme" page 104 ["Le Pèlerin d'Arès" 1989], je me pose à moi-même la question : "Comment vas-tu mon âme ? N’as-tu pas eu la paresse de prier, de clamer la Parole et de l’accomplir ? Quelle faute contre l’amour, la justice, la paix ou quel manquement à ces vertus as-tu commis depuis ton dernier examen ?" J’ai des manquements, mais j’avance!
Cette année 2017, à l'automne, cela fera quarante ans que le Créateur Lui-même parla à Arès après avoir parlé par la bouche de son Messager Jésus en 1974. Comme bon nombre d’entre nous, cela fait trente ans que j’annonce le Retour (Rév d’Arès i/1) du Père. J’ai fait ce choix ! Je l’ai décidé ! Je suis fière d’aller annoncer ce message qui est généreux, noble.
Je sais qu’il me faut avoir la jambe bien plantée (Rév d'Arès viii/10) pour garder lucidité, vivacité, et humilité pour parler au quidam de la rue. Je suis une apôtre bien dans ses baskets. Je vous en suis reconnaissante, cher Mikal, sans qui des âmes ne naîtraient pas sous l’impulsion de La Révélation d'Arès si belle (12/3) et percutante.
Mon époux Éric et moi nous vous embrassons ainsi que sœur Christiane.
Marielle J. d’Ile de France

Réponse :
Nous ne sommes pas "invités à la pénitence pour créer notre âme," mais pour changer le monde (Rév d'Arès 28/7) en commençant par changer nos vies (30/11). L'âme, elle, se forme d'elle-même par le fait même de la pénitence ! Comme je l'ai déjà dit dans une ou peut-être deux de mes réponses, c'est la pénitence le moteur ; l'âme n'est que la fumée de l'échappement. C'est bien, du reste, ce que vous dites ensuite ; je me permets seulement de rappeler l'ordre de l'enchaînement du processus de Salut. Pardonnez-moi !
Michelet dans la préface de son "Histoire du XIXe siècle" dit (répété de mémoire ici) : "Le fait le plus remarquable et pourtant le moins remarqué, c'est que la vitesse du temps a complètement changé. Elle a doublé." Or, je le signale, nous voilà entrés dans une époque où un nouveau doublement se fait : le temps se déroule nominalement quatre fois plus vite qu'au XVIIIe siècle. Nous voilà sous le règne de M. Macron et j'ai l'impression que le règne de M. Hollande a passé comme une lettre à la poste. Je ne sais si je serai encore de ce monde quand M. Macron partira, mais si c'est le cas, ce départ surviendra plus vite encore. Nous sentons bien l'accélération donc le changement de nature du temps : Notre mission doit se renouveler sans cesse. Les arguments que nos moissonneurs utilisaient il y a vingt ans sont obsolètes. Cela nous contraint à ne pas rester dans la routine, à chercher sans cesse comment faire tinter la cloche du cerveau d'autrui, "le quidam de la rue", comme vous dites, ma bien aimée sœur Marielle. Je sais que vous œuvrez à la mission depuis trente ans et que vous êtes, vous et vos époux Éric, de vaillants apôtres. Continuez !
L'équilibre des idées qui ménent les hommes est sans cesse modifié. Il nous faut donc une remarquable plasticité autour d'un thème qui, lui, est toujours le même :"Le Bien seul vaincra le Mal, soyez donc des hommes de Bien !" Des accomodations s'imposent que les hommes ignoraient il n'y a pas si longtemps, simplement parce que le sens de la vie change sans cesse.
Merci, ma sœur Marielle, pour ce beau commentaire.

17mai17 184C92 
Comment peut-ont être assuré que notre âme est devenue une avec l’Esprit véritable de Dieu ?
Il le peut me semble t-il. Lorsqu'en nous n’existe plus aucune vanité, aucune ambition inutile, aucune course aux honneurs, aucun amour de soi. À ce moment-là, nous sentirons que nous avons encore plus d’amour pour notre prochain et pour Dieu. L’âme sera alors parfaitement une avec l’Esprit de Dieu.
C’est par nos actes, comme dit La Révélation d’Arès, qu’on se crée l’âme, par le non-jugement, l’amour, la bonté, la justice, la vérité, le pardon, la sagesse, etc ...jusqu'au septième pilier, [les] piliers de prière, gloire et sommet ; à savoir par l’observance des exigences de Dieu, que celle–ci [l'âme?] deviendra un jour semblable à Dieu.
Mais évidemment un tel esprit, aussi parfait soit-il, ne pourra jamais atteindre Dieu dans toute l’éternité de Sa Plénitude infinie.
Notre esprit doit être très fort, afin qu’il soit capable d’éduquer notre âme car la chair est faible.
J’ai lu dans divers livres que nos âmes sont vieilles de plusieurs éons d’années terrestres.
Dans le Livre de Josué une correspondance. Mon âme a voyagé infiniment, dit–il ? Infiniment que veut-il dire par là ?
Maryvonne C. de Bretagne-Sud

Réponse :
Vous dites : "Notre esprit doit être très fort, afin qu’il soit capable d’éduquer notre âme car la chair est faible." Je ne sais pas ce que vous voulez dire par là. L'homme est de chair, d'esprit et d'âme, dit La Révélation d'Arès (17/7), mais elle ne dit nulle part que c'est l'esprit qui "éduque" l'âme.
Toutefois, si l'esprit adopte avec la chair une ligne de conduite orientée au Bien, autrement dit si le pécheur entre en pénitence, ils forment à eux deux le moteur de la pénitence dont l'âme naît. Donc, c'est vrai, l'esprit et la chair sont en quelque sorte les parents de l'âme. Toutefois, l'idée d'éducation qui est une idée de formation progressive ne me semble pas entrer en ligne de compte. L'âme naît comme la fleur sous le soleil et l'eau ; la fleur est ou n'est pas ; l'âme n'est pas plus éduquée que la fleur ne l'est ; elle est ou elle n'est pas, comme je viens de le dire. C'est du moins ainsi que je comprends ce que dit La Révélation d'Arès.
Quant à savoir si "nos âmes sont vieilles de plusieurs éons d’années terrestres," cela n'est pas dit dans La Révélation d'Arès. Je ne crois pas que l'âme soit pré-existante à sa création par le Bien accompli par un homme. Je crois que le Bien est générateur d'âmes en grappes sans cesse nouvelles, comme la Vigne produit du raisin sans cesse nouveau, une quantité infinie de Vie, que peut contenir l'infinitude de l'Univers, qui est l'infinitude du Père.

19mai17 184C93
Dieu a maintenant allégé votre tache ; il a vu votre faiblesse. S'il se trouve parmi vous cent hommes endurants, ils en vaincront deux cent. S'il s'en trouve mille, ils en vaincront deux mille, avec la permission de Dieu. Dieu est avec ceux qui sont endurants (Le Coran, Sourate "Le Butin" VIII/86)

Cela peut être ainsi pour la mission. Si nous trouvons une âme, elle sera plus forte que mille esprits et chairs sans âmes. Si nous trouvons cent âmes, elles seront plus fortes que cent mille esprits et chairs sans âmes.
Soyons des missionnaires endurant ! Nous le sommes par notre constance.
Nous les trouverons ces âmes, frères et sœurs !
Ces âmes dont notre assemblée à grand besoin pour se renforcer face au monde .

"Une âme est plus forte que mille esprits et chairs sans âmes" (Frère Michel Blog, entrée 184,L'âme ou l'Ha).
C'est si beau ce que vous écrivez là, Frère Michel.
Quelle belle espérance que celle de notre mission qui s’évertue et s’évertuera jusqu'au Jour de Dieu à trouver, à chercher des frères dans les jambes qui se serrent  (Rév d'Arès i/15), qui œuvreront afin d'installer le Bien en chacun d'eux, [qui œuvreront] à se créer leur âme pour que notre humanité s’embellisse grâce à ces âmes fortes qui la sauveront du péché des péchés. Grâce à ces âmes reliées à nouveau à la Vie, à leur Créateur.

Être dans la mesure de nos moyens sur le Champ de mission que nous a donné notre Père de l'Univers.
Que Je ne vienne pas à Mon champs sans t'y trouver ! dit le Père par la bouche de Jésus (Rév d'Arès 38/3).
Trouver une âme, dix âmes, cent âmes qui découvrent et installent la pénitence du Bien en eux grâce à l'accomplissement en douceur de La Révélation d'Arès et de la moisson qui leur permettra de trouver une âme, dix âmes, cent âmes qui œuvreront à installer la pénitence du Bien en eux, en aimant, en pardonnant,en se libérant de tout préjugés et de toutes peurs, en retrouvant l'intelligence du cœur, en aimant leur prochain comme soi-même [Lévitique 19/34]..
Les parents de la première génération de Pèlerins d'Arès auront au moins enseigné à leurs enfants d'installer le Bien en eux. Ainsi se créeront-ils leur âme. Ce sera l'héritage qui se transmettra de génération en génération, même si les enfants ne deviennent pas tous Pèlerins d’Ares, ils auront appris à construire en eux une âme qui les conduira vers les magnificences infinies [Rév d'Arès 4/6].
Patricia C. des Hautes-Alpes

Réponse :
Merci, sœur Patricia, pour ce commentaire qui est un très bel élan de foi !
Puis-je suggérer qu'il vaut mieux ne pas inverser le sens des causes à effets ? Ainsi, quans vous dites: "Trouver une âme, dix âmes, cent âmes qui découvrent et installent la pénitence du Bien en eux grâce à l'accomplissement en douceur de La Révélation d'Arès et de la moisson qui leur permettra de trouver une âme, dix âmes, cent âmes qui œuvreront à installer la pénitence du Bien en eux", vous donnez à âmes le sens d'humains ou de personnes, je le comprends. Mais il vaudrait mieux garder à âme le sens de produit ou création du Bien accompli, de force ascensionnelle de salut, et donc dire cela avec plus d'exactitude en respectant la causalité. Il vaudrait mieux dire : "Trouver un pénitent, dix pénitents, cent pénitents qui découvrent et installent le Bien en eux grâce à l'accomplissement en douceur de La Révélation d'Arès et de la moisson qui permettra à chacun et chacune de créer son âme."
Vous allez peut-être objecter : "OK, mais quand je mets âme avant Bien, vous voyez bien de toute façon ce que je veux dire, c.-à-d. qu'en fait c'est le Bien accompli qui fait l'âme. C'est la même chose." Eh bien non, pas tout à fait. Un événement B est le résultat d'une case A. On dit que dans la séquence causale A >B A est la cause et B l'effet. C'est une relation causale linéaire dans laquelle B ne peut pas avoir d'effet sur A. Pour que B ait un effet sur A il faudrait un renversement du cours du temps, ce qui est impossible. Ça c'est la théorie et je pense qu'il vaut mieux toujours la respecter, mais dans les faits, les choses peuvent se passer tout à fait différemment et c'est pour éviter ces renversements inattendus qu'il faut faire attention à la façon de procéder. Exemple : En 1979 les journaux de Californie aux USA firent du bruit autour d'une probabilité de pénurie de carburant imminente. Les automobolistes se précipièrent vers les pompes à essence et l'appel de carburant fut tel que les gros réservoirs des raffineries se vidèrent et que la pénurie eut vraiment lieu, non parce que l'essence avait manqué — elle ne manquerait jamais —, mais uniquement parce que les journaux avaient faussement anoncé une pénurie. Autrement dit, c'est l'annonce de la pénurie par les journalistes qui avait provoqué celle-ci, car l'essence n'avait jamais manqué. Comme quoi, ce qu'on dit de travers peut entraînet des conséquences inattendues dans la cours logique des choses. Vous parlez "d'âmes qui œuvrent à installer la pénitence" alors que c'est le contraire qui se produit. Aux néophytes,aux gens mal informés, aux simples curieux, etc., qui lisent ce blog,;il n'est jamais impossible qu'on insuffle des idées qui peuvent fausser complètement leur vision des réalités et les conduire à des aberrations. Cela peut étonner, mais il ne faut pas s'en étonner. Merci de le comprendre. Le jour où je rencontrai M. Jean-Michel Roulet, patron de la Mivilude à Paris, au Ministère de l'Intérieur, qui n'avait rien compris à ce qu'étaient les Pèlerins d'Arès, je compris que les propos très lâches, ollé ollé, peu rigoureux, des missionnaires parisiens avaient pu tromper des erreurs d'appréciation en haut-lieu. Croyez-moi, mieux vaut dire peu, mais net et exact, que beaucoup et flou et à-peu-près.

19mai17 184C94
L'ha (xxxix/1-11) ou âme est créé par le Bien et se perd par le Mal.
C'est déconcertant de simplicité !
Ainsi l'ha ou âme s'acquiert ou se perd suivant ou selon que l'existentialisme est pénitent ou impénitent de l'homme, au gré de sa volonté, de son libre (Rév d'Arès 10/10) arbitre, de sa libre conscience (celle du frère conscit, xxii/14), et donc elle peut être crée et perdue de multiple fois au cours des pérégrinations de notre courte vie.
Le bonheur nous attend au-delà des tribulations.
Crie partout : "Cette vie est courte ; le bonheur ne se mesure pas en années, mais en éternité ; chacun a juste le temps du repentir, car les regrets du spectre ne font que s'ajouter à ses tourments ! Ecoutez la Parole Que j'ai reçue et sauvez-vous !  (Rév d'Arès 36/23).
L'âme, pont existentiel entre créature et Créateur (ce que vous avez écrit en tête des versets 4/6-9 de La Révélation d'Arès, édition 2009).
L'ha (âme), pont par quoi l'homme retourne à Dieu (ce que vous avez écrit en tête du chapitre xxxix de La Révélation d'Arès, édition 2009).
Avant (Adame) l'homme (fut le terreau) d'Adame(. L'homme) est (depuis) long(temps sur terre avant Adame).(Rév d'Arès vii/1), et aujourd'hui, L'homme (est) la mort d'Adame (Rév d'Arès vii/13 + Annotation).
L'Adame en Éden avait-il (besoin d') une âme ou ha, ou comme le nouveau née pur et innocent, il n'en avait pas (besoin) ? Ici je note quand même une différence fondamentale, c'est Qu'Adame avait conscience, et le nouveau née n'a pas conscience.
Le Christ (Je l'ai fondu en Moi ; J'en ai fait un Dieu, il est devenue Moi - Rév d'Arès 32/5) a t’Il (besoin d') une âme ?
Je (Rév d'Arès xLviii/1-3) est Créateur entre autres, de la chair, des entrailles et de l'os, l’échafaudage à partir duquel l'homme, charpentier à l'écoute du Maître, peu acquérir adresse et goût, fournir l'effort pour achever son œuvre, et le Roi lui gardera son âme (ou ha) pour voile (17/2-4).
Dans ma prière quotidienne je sens très souvent (c'est un senti physique également) une présence, cela me réconforte et m'aide, et là (ici) je me dis que c'est peut être ma piété, mon bien, ma douceur, ma paix, mon pardon, mon amour, qui aide et réconforte une âme errante dans ces moments de prière, et donc nous nous réconfortons et aidons mutuellement ! C’est peut être une âme errante, mais c'est une âme quand même, peut être une âme sans parents ni amis ! A moins que ce soit un ange ? Que sais-je ?
Enfin je sais que : S’il n'a pas fait pénitence quand il était temps, les prières des vivants sont vaines pour celui qui a passé la porte des ténèbres, mais s'ils se mortifient quarante jours, et si le pécheur qu'ils pleurent n'a pas atteint le comble de l'abomination, pour salaire de leur piété un ange porteur de luminaire le visitera dans les ténèbres (Rév d'Arès 33/32), car en se mortifiant le vivant réveille sa chair pour la prêter à celui qui désormais vit sans chair.
Votre témoignage éclaire mon lumignon (32/5) faiblard et insoumis, il m'illumine même, mais cette nourriture ne me sauvera pas malgré moi (13/1-3) et je tremble d'anéantir mon âme.
Vous êtes prophète, homme qui a reçu l'Enseignement du Père (Rév d'Arès 16/1), tout homme de Bien est prophète à la suite des prophètes, d'Adam (2/1) à Mikal (xLvii/9-13).
Je pense que d'Adam a Noé il y a eu de très nombreux prophètes non écoutés, voire même souvent tués comme ce fut le cas pour le Bon, Jésus, Yêchou (Rév d'Arès xxxi/1-7 + Annotation - xiv/5 + Annotation) ou Mouhamad (i/6 - 32/1) qui a priori fut empoisonné.
Je ne sais plus où j'ai lu dans votre blog (qui comme le Vent ride la Mer, Rév d'Arès xxxiii/12-14) un commentaire de frère Antoine B. d'Aquitaine qui stipulait qu'il y aurait eu environ 1200 prophètes ! C'est sidérant, stupéfiant ! J'ai peut être mal lu, ou mon souvenir défaille.
Et nous en somment encore là ?! Lamentable.
La Révélation d'Arès est pure, vous l'attestez, et a son étude opiniâtre on le réalise, mais encore faut-il la réaliser, l'accomplir (35/6) ; elle appelle l'homme à retrouver la Vie (Rév d'Arès 24/5).
La vie n'a pas forcément besoin de matière pour être Vie (ha ou âme).
Toutefois la Vie idéale, édénique, a été créée avec matière et le Jour du Salut universel final (Jour de la fin des temps) sera avec matière et hors du temps — il n'y aura plus ni jour ni nuit, mais Ma Lumière couvrira tout sans cesse (Rév d'Arès 31/8) — sauf que si l'homme tombe dans le péché des péchés (Rév d'Arès 38/2 + Annotation encadré), le Jour (Bible, Coran, Révélation d'Arès) ne viendra pas, ce sera fini et sans retour (4/5).
Mais alors, que deviendront les âmes ou has existants ?
Elles erreront dans l'attente ou la quête assoiffé d'un oasis, d'un jardin d'Éden ?
D'un jardin matériel même : Le vrai (est) un jardin dans la tête (Rév d'Arès ii/9) et que le vrai corps est aussi léger qu'une fumée pure (17/3).
Et les spectres dans les abîmes glacés avec leurs regards creux et blancs n'auront même pas l'occasion d'implorer Yawh l'Etalé (ii/4) ?
Mais la Vie continuera ailleurs, vous l'avez prophétisé ou plutôt enseigné en conclusion de votre réponse 184C82, et surement ailleurs.
La Vie continuera ailleurs, Elle trouve toujours un (son) chemin.
Pardonnez ma longueur, et ma mélancolie douce et rêveuse (langueur) des jours heureux dans le jardin d'Eden.
Mais, bon ! Le frère (est) parleur (Rév d'Arès xLix/5).
Je viens de lire que vous êtes débordé est en retard pour les commentaires, j’espère ne pas vous avoir fait perdre votre temps.
Je vous embrasse avec ceux que vous aimez, tous donc.
Alain M. de la plèbe d'Ile de France

Réponse :
Magnifique de compréhension très précise est ce commentaire, mon frère Alain. Je l'affiche avec joie et bonheur, car je vois que vous me lisez attentivement et que vous notez bien ce que j'enseigne.
Vous demandez : "
Si l'homme tombe dans le péché des péchés (Rév d'Arès 38/2 + Annotation encadré), le Jour (Bible, Coran, Révélation d'Arès) ne viendra pas, ce sera fini et sans retour (4/5). Mais alors, que deviendront les âmes ou has existants ?"
J'ai déjà répondu, de diverses façons, à cette question, je crois. La réponse est simple : L'âme est éternité puisqu'elle est image et ressemblance du Père qui est éternel — Basile le Grand disait qu'un humain, qui est rivé au temps, ne peut avoir notion de l'éternité, et de ce fait Basile disait qu'on ne peut pas se représenter l'éternité comme absence de temps ou temps infini, mais comme intensité, et j'ai gardé un certain attachement à cette façon de voir —. Si, quelque jour funeste, le péché des péché anéantit ce qui reste de vie, tout ce qui avant ce jour fatidique a servi le Bien et qui s'est créé par le Bien, donc l'âme, ne peut que rester éternel, éternellement uni au Tout, au Tout Autre donc, et même si la terre disparaît physiquement, le chœur des âmes s'unira au chœur des anges pour toujours, pour employer une image poétique. Autrement dit, les pécheurs, le mal, la terre, tout cela peut disparaître mais la Vie demeure éternellement et les âmes en sont éternellement constituantes.
Quant à ce que deviendront les spectres dans les abîmes glacés avec leurs regards creux et blancs, eh bien ! Chacun verra ce que le Père fera alors... On n'en sait pas plus. Il ne sert ici à rien de se poser des questions.
Oui, je suis "débordé et en retard pour les commentaires", mais j'arrive quand même à en afficher quelques uns. En fait, je n'affiche pas pour afficher, je lis attentivement les commentaires, je les relis souvent, j'y réfléchis et parfois même j'apprends beaucoup d'eux. Et, bien sûr, je les corrige aussi quand ils ne répondent pas à la Vérité telle que je la connais.

19mai17 184C95
Je note que l'artiste agit avec l'esprit pour faire une œuvre d'art et le pénitent agit sur sa pénitence pour renoncer au mal et faire le Bien.
Alors, espérons que l'artiste-pénitent puisse œuvrer au Bien d'une maniére artistique quittant la forme culturelle d'œuvre de l'esprit uniquement.
(Rév d'Arès xxxiii/13) (il) rend la pustule de sa bouche
Henri S. de l'Yonne

Réponse :
L'artiste agit avec l'esprit et la chair, puisque l'artiste certes conçoit, imagine, calcule, etc., ce qui est une œuvre de l'esprit mais que cette œuvre est toujours réalisaée charnellement : écriture, dessin, peinture, sculpture, jeu du théâtre, musique sur un instrument de musique ou avec sa bouche, etc. Donc l'artiste travaille bien tant avec l'esprit qu'avec la chair. Mais la "pénitence" ne saurait "agir sur sa pénitence", car aucun moteur, aucun levier, aucun outil, n'agit sur lui-même, mais il agit sur autre chose. Ainsi la pénitence agit sur le péché en le chassant ou sur le Bien en le construisant. Je vous invite à lire la seconde partie de ma réponse à sœur Patricia C. 184C93 à propos de la logique et du sens des causalités.
Merci, mon frère Henri, pour ce commentaire. Vous êtes artiste et votre épouse Carole est aussi artiste et je comprends que cette façon de voir vous intéresse particulièrement.

19mai17 184C96
Voici ma "petite aile blanche" du mois, la lettre mensuelle que l'envoie à mes contacts de mission parce qu'elle a rapport à l'âme et à la politique qui fut assez présente sur ce blog. J'ai déjà fait deux commentaires un troisième c'est peut-être beaucoup. Vous verrez.
De la politique à l'âme
Tous les codes habituels de la politique sont bousculés avec l’élection d’Emmanuel Macron et son choix d’un premier ministre de droite. Qu’on en finisse avec le vieux clivage gauche/droite n’est pas pour me déplaire. Pour autant, l’esprit partisan, cette plaie qui fonde la politique, est encore très vivace. Quand je regarde le cérémonial de l’investiture : tapis rouge, levées de drapeaux, militaires au garde à vous, foules béates et l’excitation butineuse d’une armée de journalistes, je me dis que le système lui, tient toujours solidemment l’homme transi sous sa patte (Rév d'Arès xLv/6). On s’agite en tous sens avec des téléphones portables, on se croit au sommet de l’évolution mais ce n’est qu’apparence, décor. En tant qu’espèce, l’homme a très peu évolué, sa problématique existentielle reste celle de Socrate. C’est toute la difficulté avec La Révélation d’Arès où Dieu propose tout autre chose que des aménagements de surface : pas moins que la renaissance d’une race (Rév d'Arès xii/5) oubliée, celle d’Adam !
Comment l’homme moderne se voit-il obstinément ? En animal pensant ! Tendance ratiocinante. Que la science dont il s’enorgueillit rend toujours plus puissant et (soi-disant) heureux. Pas étonnant que les plus radicaux de ces animaux-là prônent un transhumanisme qui espère le cyber-humain et croit en sa victoire sur la mort (Qui sera maître de la mort, sinon la science de l'homme ? prétendent les rationalistes triomphants, Rév d'Arès 26/11). Mais, ce qu’il ne sait plus, cet animal-là, c’est que son ancêtre véritable c’est Adam, l’animal pensant divinisé par la Création, devenu Image et Ressemblance (Genèse 1/26) de Dieu et non l’espèce brutale qui lui pré-existait, qui couchait sur l'ombre (Rév d'Arès vii/2).
Vous vous rendez compte ? Il fut une époque où l'homme eut Dieu en lui ! Et qu’est-ce qui matérialisait Dieu dans l’homme ? Son âme pardi ! L'âme est Dieu en l'homme. Et La Révélation d’Arès nous révèle que l’âme naît du Bien pratiqué par l’homme déjà né (Rév d'Arès 17/3). L’enfant naît animal, sans âme, seulement chair et esprit mais avec la potentialité de se faire une âme comme n'en disposent que les humains. Son baptême ou sa circoncision n’y changent rien : superstitions humaines. Mais l’âme peut aussi s’étioler, mourir et disparaître noyée dans le péché, et ce, d’autant plus qu’elle en est inconsciente.
Et qui est le plus bel inconscient sinon l’homme moderne ?
Le vrai, l’immense problème de l’époque c’est la raréfaction des âmes. Comme on est loin du petit gargouillis de la politique, de ses ronds de jambes et parades institutionnels. Oui, Madame, ma sœur, oui, Monsieur, mon frère, l’urgence est à ressusciter des âmes ! En commençant par la nôtre ! En nous reconstituant ainsi, nous partageons avec Dieu la Vie [Rév d'Arès 24/5] qui n'est plus aujourd'hui qu'ombre portée, un fantôme qui hante nos chairs et nos esprits. De cette ombre à la caverne de Platon, vous voyez, il n’y a qu’un pas : spirituellement parlant, on n’a guère évolué.
Vous allez me dire : mais l’âme, comment savoir si j’en ai une ? On ne le sait pas, on ne la sent pas. Elle est d’une substance inconnue de l’homme (Rév d'Arès 20/4). Plus dure que la pierre et pourtant plus léger, il n’y a rien (Rév 'Arès xxxix/10) dit Dieu à propos de l’hâ autre appellation de l’âme dans La Révélation d'Arès. Mais, au fond, ce n’est pas plus mal de ne pas le savoir, car ça nous incite à ne jamais en arrêter le processus créateur qui est ? La pénitence, bien sûr ! À l’image de l'échappement du moteur, qu'est la pénitence (cf. michelpotayblog.net/184 C86), l’âme est la fumée pure (Rév 33/3) qui résulte de la combustion pénitentielle, du Feu purificateur qui consume le péché.
Conclusion : Soyons pénitents !
Claude M. d'Île de France

Réponse :
Je me suis permis de changer "désertification des âmes" en "raréfaction des âmes", parce que je pense qu'une âme qui n'est encore qu'un désert est déjà une âme dès lors qu'elle existe et que c'est déjà énorme, parce que même pas très forte, elle sauve l'humain à sa mort.
Par ailleurs, je ne suis pas sûr que tout le monde sache ce qu'est "la caverne de Platon", mais bon ! si vous l'avez mise dans votre lettre mensuelle, c'est que vous pensez que ses destinataires, vos abonnés, sachent de quoi il s'agit. Je vais quand même l'expliquer ici, pour les lecteurs du blog. J'ai d'ailleurs dû moi-même utiliser cette parabole de Platon dans le blog sans l'expliquer et j'ai commis une faute. La caverne de Platon est une image ou allégorie imaginée par le grand philosophe grec Platon, qui vécut quatre siècles avant Jésus, dans une de ses livres fameux : "La République".Dans ce livre Platon dit comment il voit la politique et ses administrés, les citoyens de la République, qui n'ont jamais une notion bien claire des réalités. Il imagine les citoyens de la République (celle d'Athènes où il vivait) comme des hommes enchaînés dans une caverne, immobilisés en tournant le dos à l'entrée de la caverne et qui ne voient ainsi que leurs propres ombres et celles d'objets et de gens extérieurs à la caverne projetées sur la paroi devant eux où elles s'agitent comme de vagues ombres chinoises. Platon décrivait ainsi les très mauvaises conditions d'accession de l'homme à la connaissance de la réalité, ainsi que la non moins difficile transmission de cette connaissance.
Je me suis permis de rectifier deux ou trois autres choses pour rendre ce texte plus clair aux lecteurs du blog.
Merci, mon frère Claude, pour ce commentaire.
Un petit éclaircissement à l'adresse des lecteurs du blog : Ce que frère Claude, missionnaire à Paris, appelle sa "lettre mensuelle" est un petit enseignement qu'il adresse chaque mois aux personnes qu'il a rencontrées dans sa mission à Paris.

19mai17 184C97
C'est swami Vivekananda, moine errant disciple de Ramakrishna, qui a dit: "Je défends à quiconque de dire qu'il a une âme, s'il ne la sent pas vivre."
Le fait est qu'on peut vivre sans âme, biologiquement et intellectuellement. Mais quelle vie!
Et c'est si dur de s'en faire une ! C'est comme le vaisceau qui rejoint la flotte du Roi [Rév d'Arès 18/4, 19/2], laissant ses os en attente sur le rivage. Ou un frêle esquif, si possible [?].
Mais une âme en régime de création continue, dans le monde où on vit...
Ce qui est triste, ce sont tous les regrets que l'on se réserve sans âme. L'intellect se pose souvent en obstacle, œuvre du temps et de l'histoire de la pensée tronquée. Et si l'âme ceci, et si l'âme cela...
Peu de temps pour se promener dans les chemins fleuris, loin des cœurs de pierre ou en devenir de l'être. Faire revivre son âme, c'est une belle résurrection, dès ce monde... Monde sans âme et univers sans âme ? Quelle mauvaise blague se joue l'humanité !
Fabrice P.

Réponse :
Il y a dans votre commentaire beaucoup de poésie et je pense qu'il n'est clair qu'aux esprits poétiques.
Or, esprit poétique je ne suis pas. Je suis un esprit plutôt grossier, mais j'imagine que cela suffisait à Dieu pour m'appeler — cet appel reste pour moi un mystère ; je connais tant de gens plus capables que moi d'être prophètes —, mais il y a dans votre écrit un charme... Oh, je sais que ce n'est pas du charme qui viendra notre salut, mais de la pénitence qui est tâche ardue, mais j'ai plaisir à vous lire. Vous êtes très au-dessus de moi en ressenti, mais l'êtes-vous en pénitence qui demande quand même beaucoup d'humilité, d'abandon de soi ? Si vous ne l'êtes pas en pénitence, devenez un grand pénitent !
Je ne sais pourquoi vous me rappelez René Char, poète que j'ai beaucoup aimé, quoique ne l'ayant pas lu depuis très très longtemps. René Char disait que chaque matin nous éveille avec "une question insignifiante qui sonne parfois comme une lugubre boutade." Cette question est du genre : "Trouveras-tu aujourd'hui quelqu'un à qui parler ? Quelqu'un qui te rafraîchira ? Le monde nous a déjà retiré le dialogue, la liberté, l'espoir, le bonheur. Il s'apprête à descendre au centre de notre vie pour éteindre le dernier foyer... celui de la Rencontre." Char, je m'en souviens, avait mis un R majuscule à rencontre. C'est important. Êtes-vous missionnaire, frère Fabrice, que je ne connais pas ? Si oui, soyez cette Rencontre — Rencontre avec Dieu ou avec celui qui le représente : le pénitent-moissonneur. Êtes-vous cela, frère Fabrice ? Je le souhaite.

19mai17 184C98
Dès sa parution cet article a suscité mon intérêt.
Voila deux ans que j’envisage une mission autours du thème de l’âme. J’ai médité sur le sujet, réalisé un tract, une affiche, j’ai même planché sur le script d’un film... Alors quand votre entrée est arrivée je me suis dit “Génial ! Ttout ce qui me manquait pour m’engager dans ce projet, je vais le trouver ici”.
Car, à dire vrai, je n’avais pas grand chose à me mettre sous la dent. À part les quelques citations extraites de La Révélation d’Arès et votre enseignement qui présentent l’âme comme le vrai corps de l’homme (Rév d’Arès 17/3) et le “produit du Bien accompli”, je me suis rendu compte que je n'en savais rien ou que j'en savais trop peu sur sa nature, son étendue, ses propriétés, son fonctionnement, sa vie intrinsèque... pour nourrir un vaste projet sur ce thème.
Et pourtant ! Si il y a bien une révélation à l’intérieur de La Révélation d’Arès c’est bien celle-là : la découverte que l’âme est différente de l’esprit ou des sentiments intérieurs avec quoi on la confond trop souvent, et qu’elle est le produit d’un existentialisme tourné vers le Bien, indépendant de ce à quoi l’on croit.
C’est donc in fine, sur la pénitence que j’avais orienté ce projet de mission, en prenant comme accroche la citation de la Parole précitée (17/3), avec en exergue : “L'âme, découvrez ce qui la fait naître, ce qui la fait vivre : la pénitence !” 

Et puis à la lecture de votre article, patatra! Voilà que vous nous dites que tout ce que vous savez sur l’âme tient en quelques lignes et ces quelques lignes me ramèneNT peu ou prou à mon point de départ : La pénitence et son existentialisme actif. J'ai quand même ressorti ce projet de mes cartons. J’en ai profité pour remanier les couleurs de ma composition mais à part quelques fioritures ajoutées pour la circonstance, je n'ai pas modifié sa composition. Et je me dis que si dans Sa Sagesse, le Père ne nous en dit pas plus sur un sujet aussi capital, c’est que ces deux leçons à elle seules sont déjà énormes et prendront un certain temps à se répandre et à être assimilée par l’humanité.

Il y a probablement aussi dans cette retenue de la part du Créateur, une volonté d’éviter les bruits de bouches (Rév d’Arès ii/15), les élucubrations des docteurs (3/5) et les épanchements mystiques devant quelque chose qui, comme la Mer qu’on trouve sur les Hauteurs n’est pas d’une nature connue de l’homme (20/4). Mais il y a aussi paradoxalement dans ces silence et retenue, une puissante invitation à la découverte, à l’aventure, au voyage et tout ce que cela implique dans l’accomplissement de la Parole : dresser un cap, se donner les moyens de son voyage, prendre des risques et assumer jusqu’au bout ce que l’on entreprend au Nom de Dieu. L'image du vaisseau et de sa voile dans La Révélation d'Arès pour allégoriser l'âme, nous plonge d'emblée intérieurement dans un monde où s'est déployé notre imaginaire et pour certains d'entre nous, dans ce lieu secret où se sont lovés nos rêves d'enfant. C'est un monde que l'on visite sans paroles, au sein duquel on se laisse porter par ce qui souffle en silence dans nos poitrines [Rév d'Arès 28/6].

L’âme, “terra incognita” ! L’image de rejoindre la Flotte céleste (17/4), sans vraiment savoir à quoi cela correspondait vraiment, a puissamment boosté ma pénitence dans les premiers temps de ma conversion et continue aujourd’hui encore de saisir mon cœur et de nourrir mon élan, mon feu pour Dieu. Il y a quelque chose de cosmique là-dedans qui me retourne le cerveau et me gonfle de courage à chaque fois que ce passage s'invite dans mes pensées ou ma prière.

Si l’âme est mon vrai corps que je dois concevoir, construire et achever comme le charpentier le ferait d’un navire (Rév d'Arès veillées 17 et 18), alors je me dis que l’âme est aussi ce livre que le Père m’invite à ouvrir et à écrire l’œil ouvert (i/10-11) à la Lumière de Sa Parole.

Heureux sont-ils à cause de leur vertu car ils connaîtront Dieu, chante La Révélation d’Arès (28/15).
“La vertu c’est Dieu en soi” nous avez-vous enseigné (article “Vertu" du Pèlerin d’Arès 1990 qui complète bien cet article). C’est donc bien que cet “inconnu” dont on se sait presque rien aujourd’hui, peut se laisser approcher, découvrir et connaître ? Mais alors comment décrire ces choses pour lesquelles notre langage n’a pas de mots ? Je gage que les générations futures sauront s’approcher de ce domaine en gardant toute la prudence de mots nécessaire pour ne pas déflorer ou dénaturer ce long voyage qui doit garder sa part d’inconnu pour permettre à l’homme de se tenir debout face à l’entière responsabilité de ses choix. "Dieu veut que nul n’échappe au libre arbitre, au pesage de ses pensées, à ses responsabilités, aux réévaluations et choix déchirants", "en l’homme qui sert Dieu le libre arbitre fait appel au créateur, pour qu’il recrée le monde." (article "Raminagrobis", p.274 Le Pèlerin d’Arès 1990).

«L’incertitude est libératrice» ai-je lu dans une de vos réponses au précédent article. À trop vouloir décrire Dieu, à trop vouloir combler ses silences et baliser les sentiers d’ascension, la religion a tué et momifié la Vie spirituelle en la réduisant à des dogmes creux et des rites inconsistants. Pire peut-être, le rationalisme qui triomphe aujourd’hui, nous enferme peu à peu dans un monde où la notion même de vie spirituelle telle que nous l’entendons, c’est-à-dire la vie de l’âme et non la vie de l’esprit, est absente, déclarée nulle et non avenue. Là est le vrai danger et l’enjeu que notre mission doit relever à mon sens : incarner et rappeler vaille que vaille, que l’homme n’est pas qu’un animal pensant mais Image du Père de l’Univers (12/4) et que l’universel, la notion d’Universel, si chère aux têtes pensantes des "Lumières» du 18ème siècle", ne peut ni se laisser enfermer dans ce que la raison étroite de l’homme peut concevoir, ni faire l’impasse sur cette part inconnue ou méconnue de nous, cette part du Tout-Autre qui recèle de vraies forces actives capables de se mêler à nos vies et même de les changer (Rév d’Arès 30/11) : l’amour comme force sociale, le pardon comme force de paix, l’écoute fraternelle comme agent de guérison, la liberté comme de chercher et de créer comme indispensable à toute évolution... autant de forces qui engendrent et font vivre l’âme dans l’homme quand elles visent le Bien. Alors l’âme, un bon thème de mission finalement ?

Poursuivant ma réflexion sur l'évolution de notre monde, j’ai rassemblé dans mes carnets comme Abel B. de Bretagne-ouest (184c68) les quelques phrases clés qui évoquent dans ce fil, ce que vous nommez "votre prise de conscience" par rapport au "politique". J’en ai ajouté quelques autres qui signent ce tournant dans votre pensée, que je crois majeur et déterminant pour la suite de notre mouvement. J’en ai retenu une qui ne cesse d’habiter mes pensées : "Ce sera dur. Il n'y a rien à attendre des princes. Nous réussirons avec le temps et par la marge. Je vois l'avenir politique comme irrémédiablement négatif (184c81)”. Pourriez-vous si possible (ce blog est public) approfondir ce que vous entendez par “nous réussirons par la marge” et ce que cela implique pour la conduite de nos actions apostoliques et civilisatrices à venir ? D'avance merci.
Éric D. d'Île de France
L'âme la voile du salut

Réponse :
"Alors l’âme, un bon thème de mission finalement ?" demandez-vous. Je réponds : C'est un thème mission possible, comme tout ce que nous enseigne La Révélation d'Arès, mais un "bon thème de mission", si comme je le pense vous entendez par là un thème de mission essentiel ? Je réponds non. Non pour une raison très simple : le thème de mission essentiel, c'est la pénitence. L'âme est une conséquence automatique de la pénitence, mais comme l'âme n'existe pas sans pénitence, c'est bien celle-ci le fond existentiel de notre foi.
L'âme vient avec la pénitence comme les rides avec la vieillesse. On peut faire en sorte que la viellesse se passe avec le moins de maux, de douleurs, de faiblesses possible, mais quant aux rides, on n'y peut rien, elles sont là et tout ce que nous racontent l'Oréal, Yves Rocher, Nivéa, etc., etc., en nous montrant à la télé des jeunettes de 18 ans avec une peau du visage lisse comme un fesse de bébé et un discours parlant à des croulantes de 90 ans (moi je suis un croulant de 88 ans... aë, aïe, aïe) ridées comme les champs au labour, non, rien n'y peut rien ! C'est pourquoi je me préoccupe très peu de mon âme comme je me préoccupe très peu de mes rides, parce que même si je m'en préoccupais je ne saurais comment elle est, mon âme, de toute façon, immensurable, sans forme, aussi petite qu'un dé à coudre que grande jusqu'à l'infini, impesable, incolore, etc., mais par contre j'ai la maîtrise de ma pénitence et je m'en occupe beaucoup. On ne m'a jamais vu ou entendu m'étendre et moins encore m'appesantir sur le sujet de l'âme. Sois pénitent et tu auras un âme, et même si tu ne sais pas que tu auras une âme, sois pénitent, car elle existera, quel que soit l'avion, la montgolfière, le dirigeable, l'hélicoptère ou l'oiseau que tu prendras pour l'au-deà, tu l'auras et tu n'auras pas le choix de ce que ce sera. Tu peux seulement supposer que plus forte et profonde sera ta pénitence, plus forte sera la force ascensionnelle, plus profondément dans la Lumière tu entreras.
Ceci dit, j'aime beaucoup votre affiche. Je l'appelle "L'Âme, la Voile du Salut".

19mai19 184C99
Cher frère Michel,
Dans votre réponse184C89, vous écrivez : "L'âme ne semble pas servir à grande chose tant que nous vivons dans la chair. Il est toutefois possible que mon esprit grossier ne voie pas son utilité ici-bas. C'est en tout cas surtout (et peut-être uniquement) à la mort que l'âme, en prenant son essor, montre qu'elle porte de Dieu l'image et ressemblance d'Éternité."
Il me semble pourtant que vous expliquiez autrefois une certain synergie entre les trois composants de l'être humain complet. Et qu'au niveau de la pénitence, cette dernière fortifiait l'âme, laquelle devenait à son tour une force pour l'ascension.
De ce point de vue, elle servirait donc tout de même à quelque chose, et quelque chose d'assez important. Pouvez-vous réexpliquer cela ?
Denis H. du Maine et Loire

Réponse :
Dans ma réponse à Claude M. 184C96 je m'étends un peu sur la caverne de Platon. Je trouve intéressante cette allégorie que Platon mit dans son livre "La République". Mais Platon lui-même ? Comment était-il ? Petit ou grand ? Beau ou laid ? Ses yeux étaient-ils noirs, marrons, ambre, bleus, verts ? Avait-il une voix de stentor ou un filet de voix fluet, une voix de crécelle ? Les cheveux blonds, chatains, noirs... ou chauve ? Avait-il des boutons et des vergetures, la lèvre inférieure pendante, le menton en galoche... ou pas de menton ? Une peau de bébé? Eh bien, je m'en moque complètement. Pour moi une seule chose compte, c'est qu'il y eut un homme qui s'appela Platon et qui encore aujourd'hui enrichit l'esprit des humains.
Pareil pour mon âme. Tout ce qui me réjouira c'est que j'en aie une. Pour cela je fais pénitence. Faites comme moi... Que dis-je ? Faites mieux que moi, frère Denis, soyez un puissant pénitent, un modèle d'amour, de pardon, de paix, d'intelligence spirituelle libre de préjugés, et vous monterez dans l'au-delà plus haut que moi et plus vite. Moi, j'aurai sûrement besoin qu'on fasse mortification pour moi. Je suis un pénitent qui rame.
La réalité de l'âme est probablement la moins saisissable des vérités. C'est comme Dieu Lui-même. Que puis-je saisir de ce qu'est Dieu ? Pas grand chose, sauf son prodigieux Livre qu'il me dicta en 1977, il y aura quarante ans cet automne.
Mais soyez quand même remercié pour ce commentaire, frère Denis.

20mai17 184C100
Bonjour Frère michel,
Peu connu du public francophone, Lorber est un petit musicien de Graz, à qui il arrive le 15 mars 1840 une aventure exceptionnelle. Il est témoin d'un phénomène qui le rend perplexe. Il entend une voix dans la région du cœur qui lui dit : "Prends ta plume et écris !"
Après avoir couché sur le papier ce qui lui fut dicté en cette journée mémorable, il comprit qu'une mission surnaturelle lui était confiée et qu'elle était incompatible avec la charge du théâtre de Trieste. Il refuse alors la vie mondaine et vivra donc inconnu, dans l'ombre, et journellement la "voix" lui dictera sans interruption plusieurs heures et ceci jusqu'à sa mort en 1864.
Dans le "Grand Évangile de Jean" (11 tomes), Révélations du Christ, qui relate la vie de Jésus à la fin de son parcours terrestre,il y a souvent des passages qui parlent de l'âme.
Voici un extrait du Grand Évangile de Jean X/21
Le seigneur:
Tout ce que la terre contient, depuis son noyau central jusqu'aux régions les plus élevées de l'air, est fait de substance d'âme, mais, jusqu'à un certain moment prévu pour leur dissolution, les enveloppes présentent une consistance plus ou moins dure et variant à l'infini, conséquemment à un jugement plus ou moins sévère.C'est pourquoi, en ce monde, l'œil de chair de l'homme et ses sentiments les perçoivent comme de la matière inerte allant de la plus grande dureté à la fluidité la plus extrême.On peut classer dans cette catégorie toutes les sortes de pierres, les minéraux, les différentes sortes de terre, l'eau, l'air et toutes les substances qu'il contient et qui n'ont pas encore été liées. Vient ensuite toute la flore aquatique et terrestre, ainsi que ses états intermédiaires avec la faune. Dans ce dernier règne, le jugement apparaît comme étant plus clément, et la substance d'âme se trouve déjà dans une période de séparation plus avancée qu'elle ne l'était auparavant, dans un état de jugement plus sévère. Dans ce second règne, la disjonction et la formation individuelles en vue de l'évolution, plutôt emmêlées de façon chaotique jusque là, présentent de l'intelligence de la substance d'âme et également une grande diversité.Toutefois, comme la substance d'âme vient d'être soumise, à cause de cette formation de l'intelligence, à une disjonction particulièrement importante, elle doit, au cours du troisième règne des animaux, qui est encore bien plus varié, être amenée à une unité plus complète, afin d'acquérir une intelligence individuelle claire et plus libre. Dans ce but, d'innombrables particules de substance d'âme de petits animaux de nature et d'espèces différentes se réunissent pour former une âme d'animal plus grand, comme, par exemple, celle d'un ver plus gros ou d'un insecte. À leur tour, d'innombrables âmes d'insectes, dès qu'elles se sont débarrassées de leurs enveloppes, se réunissent en une âme d'animal plus grand et d'une nature plus parfaite, et ainsi de suite, jusqu'à ce qu'on arrive aux grands animaux parfaits, en partie sauvages et en partie d'un naturel débonnaire. De la dernière unification de ces âmes d'animaux, enfin naissent les âmes d'hommes bien pourvues de toutes sortes de capacités de l'intelligence.
Fin de l'extrait.
Cette explication est compatible avec les écrits de La Révélation d'Arès. Il faut y reconnaitre la sagesse du Créateur.
Je vous embrasse fraternellement.
Philippe G. près de Rouen

Réponse :
Quelle émotion pour moi ! Je trouve dans ma boîte de réception un commentaire de mon frère Philippe de Normandie. Ma joie de voir votre nom au bas d'un commentaire dépasse de très loin l'intérêt que je porte à votre citation de Jakob Lorber. J'ai plein respect pour cet homme-là, mais je ne suis pas du tout d'accord avec vous, je ne crois pas du tout que son "Grand Évangile de Jean" soit "compatible avec les écrits de La Révélation d'Arès."
On m'offrit à la fin des années 70 ou au début des années 80 l'ouvrage de Jakob Lorber. Je n'y trouvais pas grand chose qui me parût rappeler La Révélation d'Arès et je ne l'ai pas conservé, car, faute de place dans ma bibliothèque depuis mon déménagement d'Arès à Bordeaux, je n'ai emporté que les livres qui me paraissent utiles. Je vous dis cela, frère Philippe, tout en respectant la foi que vous mettez dans l'œuvre de Lober, car ce n'est pas ce qu'on croit mais ce qu'on fait de bien qui nous sauve et si vous êtes un bon pénitent, vous serez sans mal plus justifié que moi qui ne suis qu'un pécheur. Je vous aperçois au Pèlerinage depuis quelques années et je vous apercevrai sans doute encore cette année 2017
Jakob Lorber écrit : "D'innombrables particules de substance d'âme de petits animaux de nature et d'espèces différentes se réunissent pour former une âme d'animal plus grand, comme, par exemple, celle d'un ver plus gros ou d'un insecte. À leur tour, d'innombrables âmes d'insectes, dès qu'elles se sont débarrassées de leurs enveloppes, se réunissent en une âme d'animal plus grand et d'une nature plus parfaite, et ainsi de suite, jusqu'à ce qu'on arrive aux grands animaux parfaits, en partie sauvages et en partie d'un naturel débonnaire. De la dernière unification de ces âmes d'animaux, enfin naissent les âmes d'hommes bien pourvues de toutes sortes de capacités de l'intelligence." Cette description... comme dire ? physiologique, de l'âme, vue comme une "substance" de formation entomo-zoo-anthropologique ne correspond pas du tout à ce qu'en dit La Révélation d'Arès. Il ne peut pas s'agir de la même chose. L'âme dont parle la Parole d'Arès est une autre vie infinie qu'il (l'homme) bâtit comme un vaisseau pour prendre le large (17/3), c'est une force ascensionnelle, une force d'évasion, de retour vers le Père génésiaque, que chaque pénitent acquiert par l'accomplissement du Bien. Il se peut que je lise mal, mais je ne vois aucune ressemblance avec l'âme dont parle Jakob Lorber. Il faut dire que le mot est utilisé dans toutes les langues avec beaucoup de sens différents. Les humains en recherche sont comme des affamés devant la soupe populaire. Ils ne se préoccupent pas trop de ce qu'il y a dans la soupe. Comme ils ont faim, ils avalent à peu près tout.
Merci pour ce commentaire, de toute façon, mon frère Philippe.

20mai17 184C101 
Frère Michel, bonjour.
C'était un humoriste,un humaniste, un aimant, Michel Colucci dit Coluche !
Quinze jours avant sa mort à Cannes où je vivais alors, un jour, je vis une voiture genre limousine Boulevard Carnot. Je reconnus Coluche et je criais : "Coluche !" Le véhicule stoppa, je m'approchais de la fenêtre, le regardais et lui dis: "Tu es Coluche !?" "Ouais," me dit-il. Je tendais la main et il me tendis la sienne et me la serra. Je fût frappé par son regard d'une incroyable profondeur, c'est comme si je voyais l'image et ressemblance du Père en lui.
Le jour de sa mort, me promenant sur la croisette en moto, vers 14 heure, je vis Coluche prendre sa moto, sortir d'une plage privée, et je me mis à le suivre, je souhaitais parler avec lui. Je le suivis un peu et me dis: Je sais à présent à quelle plage le trouver, je reviendrai. Et quelques heures après j'appris son décès.
J'ai trouvé la vidéo en lien, Coluche disait haut et fort se que beaucoup pensent mais n'ont pas le courage de dire. Bien que critiqué pour son côté vulgaire, il avait un grand cœur, il avait un souci pour son prochain, les restos du cœur dont il est l'initiateur devaient fonctionner en permanence c'est tous les jours qu'il y a gaspillage de nourritures pouvant être redistribuer (il créa de l'emploi) et non certain mois de l'année, l'association a été récupérée par le système. Il avait un projet de lutte contre le chômage dont nous ne saurons rien, car sa mort survient quelques mois avant.
Quand on écoute cette vidéo (6.30 mn) ou vois qu'il avait bien réfléchi sur la question du système politique et qu'il aspirait à autre chose pas que pour lui, mais pour tout le monde. Je trouve ce documentaire intéressant.
Je vous embrasse ainsi que Sœur Christiane.
Didier Br. d'Île de France​

Réponse :
Coluche simplifiat un peu trop le problème que pose la politique et il en parlait en caricaturiste, mais il est vrai qu'il portait sur les politiciens un mépris en grande partie justifié. Mais je crois qu'il n'était pas le seul et qu'aujourd'hui très nombreux sont les citoyens des démocraties qui rejettent politique et politiciens et espèrent une autre organisation de la société.
Merci pour ce commentaire, frère Didier.

21mai17 184C102 
Chaque homme est obsédé par l'idée grossière qu'il a raison et que le monde a tort. On accuse la politique, mais le mal vient de plus loin, il vient de ce que l'homme se prend pour Dieu à tel point que, même s'il ne prononce plus le nom de Dieu, mot pour lequel il n'a plus que du dédain, il croit encore en la puissance supérieure de l'esprit. Il ne voit pas, malheureusement, que l'Histoire n'est qu'une chaîne de catastrophes, de malheurs, de cruautés, d'erreurs, mais qui ne sont pas inconscients parce que, comme ça s'est fait pour Jésus, les puissants condamnent ce qui menace leurs positions de chefs.
C'est pourquoi vous, frère Michel Potay, vous êtes crucifié sur la croix du silence, du mépris, de l'oubli, parce que vous ne tombez plus sous le coup de la loi qui, comme au temps des rois, vous aurait envoyé au bûcher de fagots, mais on vous envoie sans loi ni tribunal au bûcher du silence, la mort médiatique. Encore heureux que l'Internet soit devenu international et qu'il ne soit plus possible (du moins pour le moment) de vous empêcher d'exprimer votre enseignement par le blog michelpotayblog.net. Le résultat est bizarre, car vous avez quand même réuni autour de vous une église de fidèles — les Pèlerins d'Arès —, plus importante qu'il ne paraît (j'en suis, même si vous ne me connaissez pas), de gens qui ont pris le sentier de la libération spirituelle, libération de la religion et du péché (c'est le Fond de votre foi) auxquels vous assimilez la politique, le penser correct, et les journalistes qui inévitablement rencontrent vos missionnaires obéissent à n'en pas douter à une consigne générale, peut-être même universelle : Silence total sur La Révélation d'Arès et ses fidèles !
Et à cause de ça, je suis obsédé par l'idée débilitante que l'humanité se meurt (ce que doit être le péché des péchés [Rév d'Arès 38/2]). Tout montre son dépérissement, sa dégradation que rien n'arrête (il faut être aveugle pour ne pas le voir). Si quelque chose peut nous sauver, c'est un malheur immense, qui ferait prendre conscience que l'homme n'est pas un cafard à la recherche de miettes de pain. Je crois comme vous que M. Macron est comme MM. Sarkozy et Hollande le commencement de la fin et je me laisse envahir par l'espoir que cet homme n'empêchera pas de se faire la ruine du pays, organisée par la politique, et que les citoyens vont se ressaisir et ils feront, comme vous l'espérez éclater la nation en parcelles indépendantes, en fédérations de petites régions libres.
Peut-être le paroxyton de la fin est-il l'élection de M. Macron, homme d'apparence d'autant plus brillante qu'il ne voit pas les vrais problèmes et joue les optimistes de théâtre. Macron semble notamment aveugle du fait patent que les citoyens en ont marre des lois, le fait que les media à force de contrôles sont devenus une médiocratie qui ne dit plus rien qui reflète la pensée profonde de la nation, et que nous flottons dans un gaz carbonique d'irréalité (écoutez Poujadas, fidèle sonnette du pouvoir; il commence à tinter sur une ville vide et donne mal à la tête comme le CO2). Tout cela nous fait toucher du doigt nos insuffisances, nos désordres, nos folies égoïstes et partisanes, nos divisions qui nous montrent bien que la France n'existe pas, c'est un agglomérat de tribus auxquelles on va revenir (c'est de cela que l'Allemagne a peur, mais silence médiatique là-dessus).
J'en viens au commentaire de Philippe G. de Rouen [184C100] : Admirable citation de l'Évangile de Jean par Jakob Lorber. Je ne comprends pas que vous ne voyiez "aucune ressemblance" entre l'âme dont parle La Révélation d'Arès  "avec l'âme dont parle Jakob Lorber". Je trouve comme Philippe G. que c'est une façon sûrement différentes, mais étroitement parente, de décrire l'âme. L'âme ne sort pas du ventre de la mère [Rév d'Arès 17/3], mais de la vie et la vie est bien dans l'insecte, dans l'animal, dans l'homme pour finir, et donc l'âme est produit de la vie.
Martial P.

Réponse :
Vous employez un mot devenu rarissime : paroxyton. Vous avez étudié le grec, donc. Pour les lecteurs du blog qui disposent de dictionnaires insuffisants, je rappelle qu'on appelle, en grerc, paroxyton l'accent de hauteur qui est aussi l'accent d'intensité mis sur l'avant-dernière syllabe du mot. Par extension, vous voulez dire par là "avant dernier" ou pénultième. Il n'est pas impossible, en effet, que M. Macron annonce une fin prochaine de ce qu'à nos yeux est encore aujourdh'ui le France. Mais les hommes seront toujours là ; notre espérance est qu'ils entrent en pénitence pour construire un monde de Bien.
Ceci dit, frère Martial, que je ne situe pas, merci pour ce commentaire. Je suis heureux de voir s'exprimer ici un pèlerin d'Arès qui croit comme moi dans le sauvetage spirituel de notre humanité par son retour aux petites unités indépendantes, dans chacune desquelles la pénitence pourra être beaucoup mieux vécue et donc êre l'outil du progrès et du bonheur, le véhicule du retour en Éden, que nous redonne le Père à Arès
Par contre, mon frère, je ne prends pas le diapason du concert — celui de Philippe G. et de vous-même — autour de "l'Évangile de Jean" de Jakob Lorber concernant l'âme. Lober parle d'une âme, mais il ne peut s'agir de l'âme, du véhicule d'éternité, dont il est question dans La Révélation d'Arès. Je vais être long, mais je crois que cela vaut une explication étendue :
Dans mon entrée 184 j'ai écrit : "L'âme est Dieu en l'homme." Dieu n'est pas fait, comme dit la citation de Jakob Lorber par Philippe G., "d'innombrables particules de substance d'âme de petits animaux" formant "une âme d'animal plus grand, comme, par exemple, celle d'un ver plus gros ou d'un insecte... d'âmes d'insectes... débarrassées de leurs enveloppes se réunissant en une âme d'animal plus grand et d'une nature plus parfaite, et ainsi de suite, jusqu'à ce qu'on arrive aux grands animaux parfaits, en partie sauvages et en partie d'un naturel débonnaire. De la dernière unification de ces âmes d'animaux, enfin naissent les âmes d'hommes." Ce que dit ici Jakob Lorber peut être plus ou moins vrai concernant l'esprit et/ou la chair, mais certainement pas concernant l'âme
Concernant l'âme ce que dit Jakob Lorber est absolument, intrinsèquement, fondamentalement faux, parce que "l'âme est Dieu en l'homme", Dieu renaissant comme image et ressemblance en l'homme, et donc Dieu Qui n'a jamais été engendré par des vers, des insectes, des animaux, parce que Dieu n'a ni engendré ni été engendré, dit le Coran (Sourate "Les troupeaux, 6/100-101). L'âme n'est pas davantage engendrée, elle est retour de la Vie en l'homme, et la Vie n'est pas issue d'une successions de vies s'engendrant, évoluant, mais elle est la Vie absolue, immédiate, elle est Dieu revenant en l'homme, non en petits morceaux, mais en Tout. La Père est la Vie pure, éternelle et l'âme que fait renaître en soi le pénitent est une parcelle de Dieu mais cette parcelle a pour nature l'absolu, elle est parcelle de la Vie absolue, elle est donc Vie absolue. Cette parcelle descend de la Vie en l'homme pénitent, elle est ce fait même que le pénitent retrouve l'image et ressemblance du Créateur (Genèse 1/26-27).
L'âme ne saurait être au bout d'une sucession d'étapes ou issue d'une évolution, de l'amibe à l'homme en passant par toutes les bestioles et plantes possibles. Comme Dieu ou comme la Vie elle est ou elle n'est pas. C'est ainsi pour l'âme de la onzième heure comme pour l'âme de la troisième heure (Matthieu 20/1-16). C'est là tout le changement auquel notre changement de vie conduit ; changer sa vie (Rév d'Arès 30/11) c'est sortir du temps, entrer dans l'éternité, l'absence de temps du Père (12/6). Oui, quand j'aime, quand je pardonne, quand je fais la paix, quand je me donne la peine de réfléchir selon mon intelligence spirituelle libre de préjugés, j'arrête le temps. Le temps repart aussitôt après, parce que je suis chair et péché, je ne suis pas encore retourné à l'éternité, mais cette éternité s'est manifestée en moi.
J'ai une montre à mon bras. C'est pour avoir un pont avec le monde matériel, avec le carbone + l'eau (oui, la chair est faite de 70 % d'hydrogène2 + oxygène) + minéraux + métaux + graisses, etc. qu'on trouve dans le protozoaire, le crabe, l'éléphant ou la chair de l'homme, qui lui n'est plus seulement chair vivante comme les précédents, mais déjà Tout Autre Chose. Toutefois, déjà la vie, même celle du prozoaire ou du crabe, ombre sur terre de la Vie absolue qui emplit l'Univers, est ou bien un tout immédiat ou bien n'est pas. Écrasez le crabe, il meurt immédiatement, il ne passe pas par des étapes intermédiaires entre vie et mort, mais par contre déjà l'œuf que la maman-crabe dépose est vivant, immédiatement vivant.
Mettez dans un bocal du carbone, de l'hydrogène, de l'oxygène, des minéraux, des métaux, des graisses, et secouez, centrifugez, électrifiez, soufflez dedans, faites tout ce que vous voudrez, la vie, oui, même la petite vie du cancrelat, n'y viendra pas. L'idée que les rationalistes se font de la vie est fausse ; la vie anime la matière, elle n'est pas la matière... et c'est un mystère. Enfin, c'est une mystère pour nos tout petits cerveaux, car le cerveau du rationaliste reste tout petit, son rationalisme ne lui donne pas la science infuse absolue. Quiconque refuse de comprendre que la vie est l'ombre de la Vie, même d'une Vie hypothétique (l'hypothèse ne tue pas forcément la vérité), de la prémisse de la Vie, refuse l'évidence sous prétexte qu'on ne voit pas l'évidence sous le microscope. Il est évident pour qui dépose les lunettes noires de l'orgueil scientifique que la Vie absolue, le Tout, le Tout Autre, est autre chose, une extraordinaire Force ou Puissance
Ce qui m'indispose dans la citation de Jakob Lorber que cite Philippe G. c'est son côté clairement rationalisant. Jamais la Parole de Dieu n'est ainsi. Lorber est un écrit sans le contenu invisible, non écrit, non dit, qui permet à à l'homme à l'écoute de la Parole ce frémissement de liberté, ce ressort, cette surabondance de Vrai — pense et dis comme tu voudras, tu n'empêcheras ni la Vie ni la Vérité de tout envahir, parce que le bruit a ses limites, il ne s'etend plus à une courte distance, mais le silence remplit Tout —. Le texte de Lorber est cherché. La Parole n'est jamais cherchée. Le Père suggère et évase le Vrai, Il ne donne pas de loi et dès qu'on tombe sur une loi on sait que la "révélation" est fausse. Il dit seulement : Voilà le Bien, c'est la Vie, voilà le Mal, c'est la non-vie, la mort, suivez le chemin du Mal au Bien !
Mettez en doute toute explication trop longue. La Pensée dans la Parole ne s'étend pas. Elle est. Trop de mouvement, de marche, d'extension de la pensée est imméditament suspect. La Vie est Vie, mouvement, marche, extension concentrés, immédiats, absolus. L'Univers est vivant en cela qu'il brille de milliards de centrales nucléaires (les étoiles), grouille de milliards de corps célestes en mouvement, remet sans cesse tout en question. L'homme n'aura pas fini d'expliquer ce qu'il voit que déjà ce qu'il voit aura changé : Le Créateur révèle : Si je dis : "L'air qui était léger est à présent lourd !" le navire comme le cerf tombe dans le ravin (Rév d'Arès xvi/11). La mécanique newtonienne, la gravitation, la relativité einsteinienne ne sont que des phases (pas des étapes, car l'étape a rapport au temps) de la Vie, du Père, de son Univers et si de tels changements nous paraissent impossibles, c'est seulement parce que le temps où nous a plongés le péché nous fait voir les choses d'une façon si rétrécie que tout nous paraît lointain, donc impossible. Pauvre de nous !

22mai17 184C103
Je trouve ce matin sur mon fil facebook un article publié le 16 mai dernier sur un blog internet "Chrétiens dans la Cité" (tenu par Denis Sureau qui se présente comme éditeur et théologien), qui rapportent des propos de Emmanuel Macron sur la foi et la laïcité glanés dans des interviews qu'il a données notamment au magazine "la Vie" (je n'ai pas retrouvé les articles sources en question).
Nous ne connaissons pas cet homme, aussi je crois important de s'informer sur ce qu'il pense dans ce domaine. Ses propos sont plutôt rassurants pour notre mission puisqu'il déclare : "Chacun, en France, a le droit de croire dans le Dieu qu’il s’est choisi, ou de ne pas y croire, ou de ne plus y croire. Chacun a le droit de le dire et de le manifester, y compris en dehors de son domicile ou des lieux purement privés ".
Cela vient tempérer les propos rapportés dans l'article que je vous ai envoyé précédemment où il se prononçait en faveur du "démantèlement des associations contraires aux lois de la République" ou quelque chose comme ça. Reste un point sur lequel "je tique" comme je m'en explique ici : [...]
Cet homme est jeune, intelligent, très habile politiquement parlant. J'espère que ses paroles se vérifieront dans les actes. Car il reste un point sur lequel je tique : c'est quand il parle de la "vocation universelle" de la France et qu'il choisit de se rendre en début de campagne électorale à la basilique de Saint-Denis (haut lieu du christianisme d’Église et nécropole des Rois de France depuis l'ère mérovingienne).
J'espère que cela ne cache pas une tentative plus subtile de ramener les gens de foi et d'espérance dans le giron des religions et d'étouffer dans l’œuf le grand mouvement de libération spirituelle ouvert par La Révélation d'Arès.
Éric D. d'Île de France

Réponse :
Un grand merci, mon frère Éric, de nous tenir au courant des propos, certains rassurants, d'autres ambigus, tenus par Emmanuel Macron à propos des religions.
Il est encore trop tôt pour se faire une idée exacte du positionnement politique d'Emmanuel Macron vis-à-vis des religions et des autres gens de foi.. On m'a dit qu'il avait été un assidu des cours de Paul Ricœur, pour lequel il aurait eu une admiration particulière. Cela m'étonne un peu, parce que Macron n'avait encore que 27 ans quand Ricœur mourut à 92 ans en 2005 et je pense que Ricœur n'enseignait plus depuis longtemps déjà. Comment Macron put-il l'avoir comme professeur ? Admettons que l'information soit vraie. Paul Ricœur était protestant, il se situait à la croisée de trois grandes traditions philosophiques : l'existentialisme, la phénoménologie (Edmund Husserl) et son ouverture vers l'herméneutique, et la philosophie analytique. Cela a pu ouvrir considérablement l'esprit d'Emmanuel Macron. Il est en effet possible qu'il soit d'un fond particulièrement tolérant.

22mai17 184C104
Créer, ranimer l’âme par la pénitence est le message simple, beau et puissant de cette entrée 184.
Je m’interroge toutefois : Pourquoi cette entrée ne fait-elle qu’une seule fois [184C92] et rapidement en passant, mention des Piliers de la Pénitence révélés par Jésus ?
Je crois avoir compris qu’après avoir partagé avec l’assemblée les Piliers de la Pénitence, vous avez remarqué que beaucoup de pénitents débutants risquaient de délaisser La Révélation d’Arès et de se perdre dans le formalisme d’une méthodologie mal comprise; et c’est pourquoi les Piliers de la Pénitence furent quelque peu délaissés.
Je pense comprendre qu’avant de rentrer dans le détail des Piliers de la Pénitence, il est essentiel et fondamental de comprendre, expérimenter et vivre la pénitence, et que ce n’est qu’à partir de cette expérience de vie, que les Piliers de la Pénitence peuvent aider à avancer et approfondir. Mais avant ils risquent fort de jeter dans la confusion et la complexité néfastes. Cependant l’assemblée n’est-elle pas prête maintenant ?
Cela m’amène à une deuxième question liée, celle de l’expérience spirituelle, qui est à la fois indicible mais centrale. De même que des musiciens chevronnés ou de grands sportifs sont très à l’écoute de leurs sensations intérieures dont les subtilités et la maîtrise sont essentielles au progrès de leur art ou de leur performance, la vie spirituelle du pénitent est riche d’une vie intérieure précise et de ressentis spécifiques.
La Parole nous dit que nous ne pouvons pas savoir qui, même pas nous-mêmes, possède ou pas une âme. Et je trouve étonnant que la possession d’une âme ne puisse pas engendrer des conséquences de sa présence. Plusieurs fois dans cette entrée, vous avez, ainsi que quelques commentateurs, mentionné des ressentis précis de la présence de diverses âmes autour de vous, notamment dans les prières nocturnes. Pour ma part je n’ai jamais rien ressenti qui ressemble à cela; j’ai juste eu des expériences mystiques d’union au Tout, dont je pense qu’elles manifestent juste une certaine disposition d’esprit et n’ont sans doute rien à voir avec le fait d’être plus ou moins (ou pas du tout) pénitent.
Y a-t-il ou n'y a -t-il pas, une leçon spirituelle à tirer de certaines expériences surnaturelles ? Par exemple cette vidéo :
https://www.youtube.com/watch?v=4XwPjNXOeqU#
Elle montre un homme, Nicolas Fraisse, étudié depuis dix ans par des scientifiques, et qui semble très fréquemment quitter son corps et être capable de “percevoir”, ou plutôt de communier avec un lieu et ce qui s’y passe. Mais tout comme la mystique, cela ne semble pas du tout lié à la pénitence, plus à des dispositions inégalement réparties entre les humains.
Est-ce que le fait de progresser dans la pénitence aurait pour conséquence de ressentir l’invisible (âmes, défunts, anges) ? Et est-il temps d’enseigner à mettre en pratique les Piliers de la Pénitence pour nous construire des âmes belles, bonnes et fortes ?
Jérôme H. de Montréal

Réponse :
Mon frère Jérôme, les Piliers de la Pénitence ont été publiés dans "Le Pèlerin d'Arès" trimestriel (n°1/1978, n°2/1978, n°3/1978). C'est 'un enseignement venu de Jésus me parlant non comme Messager de Dieu, mais comme personne prophétique me donnant ses conseils. J'en avais bien besoin à l'époque car je sortais de la religion, j'étais moulé aux us et coutumes de mon Église Orthodoxe. Je n'aurais pas dû les publier, parce que ces conseils s'adressaient à moi, ne constituaient pas une révélation de statut sublime et universel au même titre que La Révélation d'Arès. Donc, rien à voir en importance avec Celle-ci.
Toutefois, il est loisible à toute personne le désirant de se référer aux Piliers de la Pénitence, de les pratiquer à titre personnel, mais cela n'a rien d'obligatoire pour un Pèlerin d'Arès. Pour un Pèlerin d'Arès c'est se conformer à La Révélation d'Arès qui est fondamental.
Tout prophète — Jésus est un prophète — peut donner des conseils fondés sur sa propre pratique aux personnes qui les lui demandent. Ainsi, à ceux qui ne savent pas comment prier par exemple, et qui me demandent quelqus conseils, j'explique et montre comment je prie moi-même, mais je commence toujours par leur dire ceci : "La vraie-piété est libre dans ses formes. Ni Jésus voilà deux mille ans ni La Révélation d'Arès en 1974-77 ne nous enseignent à prier, sauf Notre Père (Matthieu 6/9-13, Luc 11/2-4) et Père de l'Univers (Rév d'Arès 12/4), parce que la vraie piété n'est pas réciter, mais accomplir (35/6). On ne sait d'ailleurs pas comment Jésus priait ; il recommendait de s'isoler dans sa chambre (ou resserre) et de prier dans le secret (Matthieu 6/6), c'est tout. La prière que je vais vous montrer ici est la mienne, rien de plus ; elle ne s'impose à personne. Vous pouvez avoir la vôtre comme vous l'entendez." Pas plus que je n'enseigne à prier au sens d'enseignement fondamental, je n'enseigne les Piliers de la Pénitence.
Au cours des années je me suis rendu compte, ainsi que vous le rappelez dans votre commentaire, que pour certains de mes frères et sœurs Pèlerins d'Arès (pas nécessairement des "pénitents débutants") les Piliers de la Pénitence passaient avant La Révélation d'Arès, d'une part. C'était alarmant. D'autre part, la façon dont les Piliers de la Pénitence étaient compris, interprétés, pratiqués, variait considérablement selon que le pénitent était d'origine juive, ou d'origine musulmane, ou d'origine athée, ou d"origine protestante, etc. Je compris que les Piliers de la Pénitence n'étaient qu'un modus operandi variable en fonction des dispositions culturelles et qu'il fallait recentrer l'enseignement fondamental sur une seule chose : la pénitence, car on peut ne pas pratiquer les Piliers de la Pénitence et être un très bon Pèlerin d'Arès, mais on doit absolument, pour être un Pèlerin d'Arès, aimer tous les hommes sans distinction, l'ennemi compris (Matthieu 5/44-45), pardonner toutes les offenses, faire la paix avec tout le monde, réfléchir et parler avec l'intelligence spirituelle libre de tous préjugés autant qu'avec l'intelligence intellectuelle. C'est le seul moyen de ne pas créer de religion. Par contre, fixer la vie pieuse et la prière dans des formes déterminées, fixer le modus operandi donc, c'est amorcer une religion. Voilà pourquoi je n'enseignerai jamais les Piliers de la Pénitence.

22mai17 184C105
Enfin, quand même, un grand pénitent a une âme beaucoup plus grande et forte qu'un pénitent débutant qui commence seulement à s'essayer à aimer et pardonner.
L'âme peut avoir plusieurs tailles !
Marcel T. de Dijon

Réponse :
Relisez ce que j'ai écrit hier à Martial P. (184C102) !
Relisez la parabole des Ouvriers à la Vigne (Matthieu 20/1-16) : l'Ouvrier de la onzième heure reçoit le même saliare que l'ouvrier de la première heure ! Les premiers seront les derniers et les derniers les premiers.
Il n'existe pas de hiérarchie d'âmes.
Vous êtes sauvé ou vous ne l'êtes pas. Pas de situation intermédiaires.
La Révélation d'Arès parle, dans sa Veillée 33, des âmes qui ont des difficultés à s'élever et que la mortification des vivants entiers (chair, esprit et âme 17/7) peut aider à entrer dans la Lumière, mais la Parole ne parle nulle part de purgatoire qui serait réservé, selon l'Église Catholique, à des âmes pas suffisamment formées pour le paradis.
L'idée du purgatoire est une pure et typique élucubration théologique ! Au reste et au passage, notons que La Révélation d'Arès ne parle pas non plus de paradis.
Si cela vous intéresse, à titre purement documentaire, sachez que l'idée farfelue qu'il existerait un purgatoire n'a pas de fondement scripturaire :
Dans l'Ancien Testament il n'existe pas de doctrine de l'au-delà. C'est un sujet imprécis et confus. Les Hébreux n'avaient pas de notion claire de ce qui arrivait aux âmes dans l'au-delà. Le séjour des morts en général, tant pour les justes que pour les impies, était uniformément appelé le chéol ou scheôl. En gros, la mort des justes est une réunion, dans la paix et le repos, à leurs pères et à leur peuple (Genèse 15/15). Le châtiment réservé aux criminels est seulement la séparation d'avec leur peuple. On ne peut trouver dans le chéol ou scheôl une forme primitive de la croyance au purgatoire. Le dogme catholique du purgatoire éveille l'idée d'un état intermédiaire entre celui des élus et celui des réprouvés, mais dans le chéol, justes et réprouvés sont enfermés plus ou moins à la même enseigne et, pour les Chrétiens, ils seraient ainsi enfermés tous ensemble dans l'attente de l'avènement du Christ, mais là encore c'est pure élucubration. Toujours à titre informatif, disons que 2Maccabées 12/40-45 est à peu près le seul texte qui donne une idée un peu moins vague de ce que croyaient les Juifs de l'époque à propos des défunts. Sans doute, Judas Machabée a en vue, avant tout, la résurrection de ses soldats pécheurs, mais il subordonne cette résurrection à l'expiation, dans l'autre vie, du péché commis dans le pillage de Jamnia. Ces soldats devaient ressusciter un jour; autrement la prière pour les morts serait vaine. Ressuscités, ils auraient part à la récompense réservée à ceux qui s'endorment dans le Seigneur. Mais auparavant, ils devaient être libérés de leur péché: c'est ce résultat que procurait le sacrifice expiatoire offert à Jérusalem. Tout cela tient du conte de fée...
Dans le Nouveau Testament voilà les points sur lesquels se sont appuyés les théologiens catholiques pour l'élucubration du purgatoire :
1° Matthieu 12/31-32 : Tout péché et blasphème sera remis aux hommes, mais le blasphème contre l'Esprit ne sera pas remis. Et quiconque parlera contre le Fils de l'homme, cela lui sera remis; mais celui qui parlera contre l'Esprit-Saint, cela ne lui sera pas remis, ni dans ce siècle, ni dans le (siècle) à venir.
2° Matthieu 5/25-26 : Mets-toi vite d'accord avec ton adversaire tandis que tu es en chemin avec lui, de peur que ton adversaire ne te livre au juge et le juge à l'appariteur, et que tu ne sois jeté en prison; en vérité, je te le dis, tu ne sortiras pas de là que tu n'aies payé la dernière obole.
3° Luc 16/9 : Et moi je vous le dis: Faites-vous des amis avec l'argent de l'injustice, afin que, lorsqu'il fera défaut, ils vous reçoivent dans les tentes éternelles.
4° Matthieu 5/22 : Moi, je vous dis que quiconque se mettra en colère contre son frère sera justiciable du tribunal; et quiconque dira à son frère: Raca! sera justiciable du sanhédrin; et quiconque dira: Fou! sera justiciable envers la géhenne du feu.
5° Luc 23/42. - Il (le bon larron, crucifié avec Jésus) dit à Jésus : Souviens-toi de moi quand tu viendras dans ton règne
6° Actes des apôtres 2/24. : Dieu l'a ressuscité, le délivrant des douleurs de la mort, parce qu'il était impossible qu'il fût tenu en son pouvoir.
7° 1Corinthiens 15/29 : Christ a été relevé d'entre les morts, prmices de deux qui se sont endormis.
8° Phil., II, 10. -  "Qu'au nom de Jésus tout genou fléchisse, au ciel, sur la terre et dans les enfers !"
9° Reste le texte classique sur lequel beaucoup de théologiens se sont fondés pour affirmer l'existence du purgatoire, I Corinthiens 3/11-15 : "De fondement (au sens de fondation de maison) nul n'en peut poser autre que celui qui s'y trouve, c'est-à-dire Jésus Christ. Que si sur ce fondement on bâtit avec de l'or, de l'argent des gemmes, du bois, du foin, de la paille, l'œuvre de chacun deviendra manifeste : le Jour en effet la montrera car il doit se révéler dans le feu même qui discernera ce que vaut l'œuvre de chacun. Si l'œuvre bâtie sur le fondement subsiste, l'ouvrier recevra un salaire ; si son œuvre est consumée, il en subira les préjudices, quant à lui il sera sauvé mais comme à travers le feu."
Peut-être avez-vous eu la patience de lire ces textes sur lesquels se fonde le purgatoire ? Alors, vous vous demanderez comment des théologiens ont pu sur de pareils propos élucubrer le purgatoire. Personne ne peut comprendre. C'est plus que tiré par les cheveux. C'est nul ; c'est prudhommesque, divagateur. L'idée de purgatoire ne repose sur rien. Je me mets à la place de François, le pape, qui doit bien se demander comment se débarrasser de tels dogmes fondés sur des rien.

22mai17 184C106 
Bonjour, Homme Michel, lol [rire],
Je ne vous appelle pas prophète car nous sommes tous des prophètes parfois...
Mais vous êtes mon frère humain, de la planète terre, appartenant à une galaxie spirale comme il en existe des milliards d'autres et comme le père vous l'a montré lors des théophanies.
Mais vous n'êtes pas tout seul a avoir fait une nde ou emi [?] en français.
Dieu vous a confié une mission très lourde tout comme le Padre Pio qui demandait à Dieu de le rappeler car il était fatigué des problèmes humains...
Mais une nouvelle ère s'ouvre pour l'humanité, car enfin nous avons un ministre de l'environnement qui va pouvoir œuvrer à réconcilier l'homme avec la création et corriger les erreurs d'Adam...la science pure et dure est à bout de souffle (Jean-Luc Godard)
Dieu m'a fait le cadeau de pouvoir découvrir et m'émerveiller devant les merveilles de la nature après une vie de travail passé dans l'enfer parisien au service de la musique.
J'habite pour cette année encore la jolie ville de Dieulefit dans la Drôme (premier département bio de notre beau pays) et l'année prochaine j'emménagerai à 12 km de Dieulefit dans une ville dont le nom est la Bégude de Mazenc. Le président Émile Loubet y avait un petit château qui est maintenant propriété de la ville.
Vous savez que les petites unités de vie dont vous rêvez commence à se mettre en place grâce au travail de Pierre Rabhi un autre prophète.
Pierre Rabhi se défini comme paysan écrivain.
Vous devriez le lire et le rencontrer.
Je vous embrasse affectueusement
Patrick R. (autrefois en Ile de France) dans la Drôme.

Réponse :
Mon père avait fait, je crois, son service militaire avec Henri Goubert, qui deviendrait maire de La Bégude de Mazenc où vous allez habiter. En tout cas, ils se connaissaient bien. Je connais Dieulefit pour y être passé maintes fois quand il n'y avait encore que la Nationale 7 entre Lyon et Marseille, avant l'autoroute. Ceci dit, je me souviens de vous.
Il n'est pas beaucoup question d'âme dans votre commentaire.
Mais vous me recommandez de rencontrer Pierre Rabhi. Je souhaite moi-même cette rencontre depuis plus de trente ans. À l'âge de 16 ans, à Oran, Pierre Rabhi se convertit au christianisme et adopta le prénom Pierre. Fâché avec son père de sang pour s'être converti, puis fâché avec son père d'adoption, il a toujours déclaré depuis qu'il ne se sentait plus lié à une religion et qu'il élargissait sa réflexion spirituelle. Cet élargissement est exactement ce que prescrit La Révélation d'Arès. J'ai donc toujours pensé que cet homme, par surcroît admirable par d'autres côtés, était entré naturellement dans le droit fil de La Révélation d'Arès, alors que moi je n'y étais entré que contraint par l'évenement surnaturel d'Arès. Je considérais ainsi Pierre Rabhi comme un frère ayant plus de mérites que moi. Je lui ai écrit dans les années 80, il ne répondit pas. Je lui écrivit plus tard à deux ou trois reprises j'usqu'en 2000 ou 2002. Il ne me répondit jamais. Des frères et des sœurs qui assistèrent à ses conférences lui parlèrent de La Révélation d'Arès et de moi, il fit "comme s'il n'entendait pas", me rapporta un de mes frères. Il a une volonté de silence vis-à-vis de moi. Je n'y peux rien. Je respecte son silence, quoique j'en ignore la raison. Il faut dire que tant de bobards et méchancetés ont circulé àmon sujet...
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Réponse :
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